La condition physique

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EVALUATION de la CONDITION PHYSIQUE

Santé

(V.N.C.I.)

Physical fitness

(condition physique) générale - spécifique à partir de

Rapport entre santé et

physical fitness « La condition physique » - PUF – R. Thomas, 9, 1982

Les tests de terrain en questions

QUOI ?

• • • Qu’est-ce que l’évaluation ?

Evaluer : « Porter un jugement sur la valeur, le prix de. » Evaluation : « action d’évaluer

apprécier, estimer, juger. »

Nouveau Micro-Robert

Tester n’est donc pas évaluer ……….

• Pour évaluer, il faut : au préalable : définir les tests adaptés … après passation : interpréter les résultats

Quoi ?

(bis)

Qu’évalue-t-on ?

- des aptitudes bio-énergétiques - des aptitudes bio-mécaniques - des aptitudes bio-informationnelles Les aptitudes bio-énergétiques ne sont que très rarement appréhendées directement. C’est en général à partir du travail ou de la puissance mécanique externe que l’on extrapole le coût énergétique, au travers d’un rendement mécanique « moyen ».

Quant-aux aptitudes bio-informationnelles, il n’existe que très peu de tests généraux à la fois accessibles et valides.

Qui ?

- âge - Sexe - niveau Par qui ?

- opérateur de test / évaluateur - CMS / évaluation interne - Médecin / préparateur physique Pour qui ?

- le sportif lui-même - L’entraîneur - L’institution sportive - Autres …

QUI ?

POURQUOI ?

Finalité médicale

Finalité « sportive »

Finalité …..

-

Buts : prévention ; traitement ; ré-adaptation.

Buts :

-

détection ;

-

entraînement ;

-

sélection.

Ré-athlétisation

Dans le cadre de l’entraînement

Objectifs :

-

déceler les Points faibles/forts ;

-

évaluer l’impact de l’entraînement ;

-

ajuster les charges d’entraînement.

Buts :

-

…… ;

-

…… ;

-

……..

Pourquoi évaluer ?

COMMENT ?

A l’aide de tests de terrain et/ou de laboratoire qui présentent les qualités suivantes : - pertinence

– est-il pertinent de prescrire une VO2max directe à un sprinter ?

- validité

– le test mesure-t-il réellement ce qu’il est censé mesurer ? Corrélation ?

- reproductibilité ou fidélité

– le test est-il dépendant de facteurs périphériques ?

- précision/discrimination

– la précision des résultats permet-elle un classement ?

- fonctionnalité

– les résultats sont-ils utilisables dans l’entraînement ?

- accessibilité

– quels moyens doit-on mettre en œuvre par sujet évalué ?

- non redondance au sein d’une batterie

– est-il utile de tester 2 fois la même qualité ?

Comment évaluer l’aptitude aérobie ?

En laboratoire : - mesure de la VO 2 maximal ; max directe avec un effort - mesure indirecte de la VO 2 infra-maximal.

max. avec un effort Sur le terrain : - Luc LEGER / VAMEVAL / Test de Brue ; - Cooper, T-lim (100%, 90%, ..) ; - tests intermittents (30/15 FT, 45/15 de Gacon).

Evolution des paramètres métaboliques et ventilatoires lors d’un exercice d’intensité croissante

- triangulaire –

de type VO 2 max.

In Billat (2003, 114)

Les tests de terrain destinés à mesurer la VMA

Protocoles : - exercices incrémentés

- idéalement 0,5 km/h ou 0,5 MET par min -1 ;

- Poursuivis jusqu’à épuisement ou incapacité à poursuivre ; Calcul de VO 2 max. en utilisant l’équation simplifiée de Mercier ; Utilisation de FC max. pour valider l’épreuve + RPC + sensations

(…)

.

Limites : - motivation ; - fatigue locale ou générale ; - aptitude anaérobie ; - facteurs externes.

Les tests de terrain pour l’endurance aérobie

Le Cooper

– 12 minutes de course

, pour calculer l’IEA.

Les T-lim à 100%, 90% de VMA, pour valider VMA et/ou apprécier l’endurance aérobie.

Des distances de course différentes pour établir un profil d’endurance

– D. Mercier

.

Les tests de terrain pour la VMA « intermittente » Le 45/15

– G. Gacon -

en athlétisme pour calculer les charges intermittentes.

Le 30/15 FT

– M. Bucheit -

en hand-ball pour être en cohérence avec les réalité du sport

– possibilité de calcul de la VO

2

max

.

OU ?

Doit-on procéder à des évaluations de laboratoire ou de terrain ? Avantages/inconvénients des tests de laboratoire Mesure étalon le plus souvent / Problèmes de motivation voire d’appréhension Standardisation des conditions environnementales / situation souvent artificielle Equipe médicale en cas de problèmes / entraîneur contingent Avantages/inconvénients des tests de terrain Emulation et motivation / parfois trop (…) Situation concrète / problèmes de reproductibilité et d’isolation des paramètres L’entraîneur est impliqué dans l’évaluation / aucune assistance médicale

QUAND ?

Cette question pose le problème des périodes d’évaluation en fonction de la périodisation de l’entraînement.

Quand on procède à deux évaluations, il est préférable qu’elles se situent, la 1 ère en milieu de période de préparation générale et la seconde en fin de période de préparation spécifique. Mais tous les sports n’ont pas une saison rythmée de manière très cohérente.

Ex : en rollers, le championnat de France a lieu en début de période de préparation spécifique.

Relations différentes entre FC et VO2

– T. Laporte 2006

.

Quelques chiffres et formules utiles

Astrand : FC max = 220 – âge en années

– écart type entre 20 et 30 ans +/- 10 (…)

. Pour les seniors 208 – 0,7 années est plus adapté

- Tanaka et Coll .

Fick : VO 2 = débit cardiaque

(VES x FC)

artério-veineuse en O 2 x différence Karvonen : FC cible = %age. (FC max – FC repos) + FC repos Mercier : VO 2

km/h)

max

( en ml/kg/min)

= 3,5 x vitesse

(en

Laporte : %age FC max = %age VO2max + 10

(y = X + 10)

Limites des épreuves indirectes et sous-maximale de VO 2 max - d’après Astrand et Rhodal – 1993 Elles sont basées sur de nombreux pré-supposés vérifiés sur de grands échantillons, mais qui présentent d’importantes variations en fonction des individus

– notion d’écart type

. Elles permettent de ce fait des études normatives, mais ne peuvent satisfaire aux conditions d’examens individuels, sauf à ne prendre en compte que l’aspect « adaptation fonctionnelle ».

Les principales limites des épreuves sous-maximales sont les suivantes : - la pente de la relation FC / puissance ou consommation d’oxygène est considérée comme constante, alors que l’on sait qu’elle est différente d’un individu à l’autre, voire pour le même individu au fil du temps ; - la projection de cette relation FC / puissance jusqu’à la FC maximale théorique dépend de la validité de cette dernière, sachant que l’écart type est de plus ou moins 10 bpm.

Les autres limites sont celles de toute épreuve indirecte : - rendement mécanique variable

- + ou – 6% sur ergocycle ;

- respect rigoureux du protocole, puisque la consommation d’O 2 est calculée Elles tendent en général à sous-estimer les personnes peu athlétiques et à sur-estimer les individus entraînés.

Utilisation de VMA et IEA pour l’estimation des temps de course

VMA 14 14 15 IEA 0,975 0,925 0,975 VO 2 max 49 49 52,5 SD - 7% +7% - 7% 5000

25 :20

25 :20

23 :11

10 000 20 000 42 195

56 :15 1 :59 :22 4 :54 :07

56 :15 1 :59 :22 4 :54 :07

50 :47 1 :47 :29 4 :17 :48

15 16 16 17 0,925 0,975 0,925 0,975 52,5 56 56 59,5 +7% - 7% +7% - 7%

23 :11

21 :23

21 :23

19 :50

50 :47 1 :47 :29 4 :17 :48

46 :17 1 :37 :45 3 :49 :28

46 :17 1 :37 :45 3 :49 :28

42 :30 1 :29 :38 3 :26 :44

17 18 18 0,925 0,975 0,925 59,5 63 63 +7% - 7% +7%

19 :50

18 :30

18 :30 42 :30 1 :29 :38 3 :26 :44

39 :18 1 :22 :46 3 :08 :06

39 :18 1 :22 :46 3 :08 :06

19 19 0,975 0,925 66,5 66,5 - 7% +7%

17 :20

17 :20

Tableau adapté de Mercier et Léger – 1982 a & b

36 :33 1 :16 :52 2 :52 :34

36 :33 1 :16 :52 2 :52 :34

10_/_20 récup passive VMA Distance 15 50 15,5 51,6666667

16

53,3333333

INTERMITTENT

16,5 55 17 56,6666667 17,5 58,3333333 15_/_15 récup passive VMA Distance 15 68,75 15,5 71,0416667

16 73,3333333

16,5 75,625 17 77,9166667 17,5 80,2083333 18 60 18,5 61,6666667 19 63,3333333 18 82,5 18,5 84,7916667 19 87,0833333 30_/30 récup passive VMA Distance 15 131,25 15,5 135,625

16 140

16,5 144,375 17 148,75 17,5 153,125 18 157,5 18,5 161,875 19 166,25 VMA 30_/_30 récup active Distance 15 125 15,5 129,166667

16 133,333333

16,5 137,5 17 141,666667 17,5 145,833333 18 150 18,5 154,166667 19 158,333333 Commentaires : Les distances proposées ci-dessus correspondent à un travail de type 3 séries de 6 min pour des sportifs moyennement endurants

(T-lim de 5 à 6 min)

En cas de "rappel" intensif

(1 série de 7 min)

il faut augmenter légèrement la distance

(5%)

alors que pour un travail plus extensif il faut la diminuer un peu.

Enfin, comme on suppose qu'au fil du méso-cycle la VMA

(et/ou l'IE)

s'améliore, on doit procéder à un accroissement du volume global

(répét ou séries)

.