L’atome hydrogénoïde relativiste : un laboratoire théorique pour les fonctions de structure i
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Rencontre des particules 2006 Xavier Artru, Institut de Physique Nucléaire de Lyon, France Karima Benhizia, Mentouri University, Constantine, Algeria L’atome hydrogénoïde relativiste : un laboratoire théorique pour les fonctions de structure i i i Cadre théorique • Physique atomique, QED • Z grand (uranium,…) : Za ~ 1 état lié relativiste • Equation de Dirac fonction d’onde exacte On néglige : • les interactions e- - e• le recul du noyau : MN >> me • le spin du noyau • le Lamb shift : a (Za)4 << 1 Objectif Tester, en QED, le « deep inelastic scattering » en traitant l’électron comme un « parton » : • scaling de Björken • mer électron-positron • polarisation longitudinal ou transverse de l’électron • règles de somme de Björken, Cortès-Pire-Ralstone-Jaffe-Ji • effet Sivers (asymétrie en kT intrinsèque dans un H polarisé) Nous n’avons • ni confinement • ni limite xBj 1 Réactions inélastiques profondes g + e- lié g + e- libre Compton : e+ + e- lié g + g annihilation : ( s, t, u >> m2 ) e- inclusif mesure k+ = k0 + kz i g g eexclusif mesure aussi kT g i g Variable de scaling k+ = k0 + kz k = 4-impulsion de l’électron dans le référentiel de l’atome. Typiquement, |k+- m| ~ (Za) m (variable de Björken x = k+/P+Atome ~ 10-6 = peu commode) q(k+) = distribution d’électron Cas polarisé : Dq(k+) = distribution d’hélicité dq(k+) = distribution de transversité Distribution jointe en k+ et paramètre d’impact b q( k+, |b| ) peut être mesuré dans les collisions atomiques relativistes doubles : i i b i i Distribution jointe en k+ et kT q( k+, | kT | ) peut être mesuré dans les réactions semi-inclusives : eg i g kT intrinsèque est ambigu (jauge, non-commutation avec k+) On peut définir un kT expérimental: kT = k’T + pT(g) = - P’T(noyau) sensible à l’interaction coulombienne noyau-e- final (Compton) ou noyau-e+ initial (annihilation) Formules de base Fonction d’onde sur le plan nul : ( k + , b) = dz exp - i (k + - E ) z - i (z, b) (1 + a z ) (r ) z (z, b) = lien de jauge = dz' V (x, y, z' ) = - Za sinh (z/b) -1 z z0 z0 rend compte de l’interaction coulombienne finale (Compton) ou initiale (annihilation) q ( k + , b) = + ( k + , b ) ( k + , b ) Densité d’électron en ( k+, b ) : Densité de spin : + + + Se q ( k , b ) = ( k , b ) ( k + , b ) Pour q( k+, kT ) , prendre ( k+, kT ) = transformée de Fourier de ( k+, b ) Règles de somme Charge électrique : q= dk + q(k + ) = 1 Dq = Charge axiale (Björken) : 1- 2 / 3 1+ 2 Charge tenseur (Cortes-Pire-Ralstone-Jaffe-Ji) : où = 1Z+ag , dq = 1+ 2 / 3 1+ 2 2 g = E = 1 - (Z a) m La borne de Soffer 2|dq| < q + Dq est saturée (un seul état du spectateur) Cas Za = 1 : Dq = 1/3 (crise du spin !) , dq = 2/3 Relation de Burkardt Effet relativiste classique : Particule au repos Spin J perp. figure G = centre d’énergie C = centre de charge après un boost .C,G .G .C bG = vJ/M bC = v m e bC = m = m0 + ma moment magnétique e bG = m0 = e J / M moment magnétique normal e (bC - bG) = m - m0 = ma moment magnétique anormal Pour l’atome d’hydrogène, bG = 0 , ma = m = -e (1+2g) / (6m) Effet Sivers (expliqué par Burkardt) L’attraction coulombienne finale (Compton) donne un supplément de kT dans le sens opposé à b. Dans le cas ou le spin de l’atome est transverse, <b> est non nul, donc < kT> l’est aussi. d kT i i Courbes de niveau avec effet Sivers kT mer électrons-positons + † + q( k+, b) = (b, k ) (b, k ) est positif pour k+ >0 et k+ <0 Qu’est-ce que q( k+) pour k+ négatif ? + Pourquoi dk + q(k + ) 1 ? 0 Réponse en seconde quantification ou avec la mer de Dirac: Pour k+ positif, q( k+) = (densité d’e- dans l’atome ) - (densité d’e- autour du noyau seul) Pour k+ négatif, q( k+) = (densité d’e+ autour du noyau seul ) - (densité d’e+ dans l’atome) Interprétation de la règle de somme de charge : ( Ne- - Ne+ )_atome – ( Ne- - Ne+ )_noyau = 1 Conclusions • L’atome hydrogénoïde à grand Z partage de nombreuses propriétés avec les hadrons. Il peut tester certains modèles pour les distributions de quarks. • Le rôle du lien de jauge (= interaction dans l’état initial ou final) est manifeste dans l’effet Sivers • La mer électrons-positons apparaît comme une déformation de la mer de Dirac par le potentiel coulombien. • La charge électronique de l’atome ne vaut pas 1. Seule la différence de charge électronique entre l’atome et le noyau seul vaut 1.