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Saison 2015-2016
10 mai 2016
Page 15
OLIVIER ALLENSPACH
Le BBC Lausanne veut se donner
les moyens de ses ambitions
Basketball
Promu, le BBC Lausanne
construit déjà l’avenir
Les joueurs vaudois
ont conquis le titre
de champions
de LNB à Meyrin,
s’imposant 3-0
dans la série
Ugo Curty
En cette semaine d’Ascension, la
ville de Lausanne a donc connu sa
deuxième promotion sportive. Samedi soir, la troupe de Randoald
Dessarzin a été jusqu’au bout de
son rêve en balayant les Genevois
en finale de LNB.
«C’est en effet une belle récompense mais ce n’est qu’une étape,
annonce d’entrée l’entraîneur. A
mes yeux, cette montée n’est pas
une finalité en soi. Le but est de
redonner ses lettres de noblesse
au basketball vaudois.» En juin
2013, l’entraîneur à succès avait
accepté l’offre lausannoise avec
déjà une idée en tête: la promotion dans l’élite.
Mais le Jurassien ne voulait surtout pas ramener le club vers les
sommets à n’importe quel prix.
L’intégration des jeunes issus de la
formation a été ainsi placée au
centre de son projet. «J’espère
que cela sera encore plus le cas
dans l’élite.» L’ancien coach ne
manque d’ailleurs pas de souligner que, en LNB, Lausanne a parfois eu de la peine à retenir ses
talents, à l’instar du jeune Bryan
Colon, parti à Monthey.
Pour garder les meilleurs éléments de sa formation, le club devra aussi avoir les reins, et donc le
budget, suffisamment solides. En
janvier, le président Sergio ReyBello évoquait une fourchette
comprise entre 400 000 et
800 000 francs. Pour Randoald
Dessarzin, la somme inférieure de
l’échelle lui donnerait les armes
pour viser le maintien tandis que
le double lui permettrait de regarder vers le haut du classement.
«Nous aimerions nous donner
les moyens de nos ambitions, déclare Sergio Rey-Bello. Certains
contacts ont déjà été pris. Même si
la situation n’est pas facile, nous
mettons tout en œuvre pour y arriver.» Les finances du club dé-
Randoald Dessarzin a su trouver les mots justes pour motiver ses joueurs. OLIVIER ALLENSPACH
«Nous aimerions
nous donner
les moyens
de nos ambitions»
Sergio Rey-Bello
Président du BBC Lausanne
pendront aussi des efforts auxquels les collectivités communales et cantonales consentiront.
Le président conduit le car
Mais, au-delà des chiffres, cette
saison 2015-2016 est surtout une
fantastique aventure humaine
pour le BBC Lausanne. «Nous
nous sommes jamais autant investis», reconnaît Sergio Rey-Bello.
Le président a conduit le bus,
alors que le vice-président était au
bar et la secrétaire à la buanderie.
Ce dévouement reflète aussi
les limites d’un tel modèle à
l’échelon supérieur. Enseignant à
temps partiel au Gymnase de
Chamblandes à Pully, Randoald
Dessarzin estime pourtant que cet
équilibre peut être maintenu en
s’entourant des bonnes personnes.
Cela sera également vrai pour
l’effectif sur le terrain. Certains
joueurs ont atteint leurs limites, à
l’image de l’héroïque Mathieu
N’Dong. «Rando» espère notamment des renforts à l’intérieur, où
les joueurs suisses ne font pas le
poids dans l’élite. «Ce n’est pas un
problème de talent mais de centimètres et de kilos, détaille le technicien. Au niveau de nos meneurs
et des postes extérieurs, nous
sommes mieux fournis. Tout reste
donc ouvert pour ces joueurs-là.»
Avec le renforcement du budget, de l’équipe et de ses structures, l’été sera animé pour le BBC
Lausanne. Retrouver l’élite est à
ce prix.
Basketball
Rudez: «J’ai tout donné pour
les Lions, je m’en vais serein»
Le Croate quitte
Genève après quatre
saisons réussies.
Le cœur un peu
lourd, certes, mais
sans regret, jure-t-il
Arnaud Cerutti
Au cœur du bureau trône un ordinateur sur lequel passent en boucle les erreurs commises par ses
joueurs en demi-finale des playoff. Sur la gauche d’Ivan Rudez
sont empilés les trophées qu’il a
enlevés en quatre années passées
au Pommier. Sont-ils là pour le
narguer ou simplement pour se
rappeler à ses bons souvenirs? Le
technicien croate penche pour la
deuxième solution. S’il lui a fallu
plusieurs heures pour digérer
l’élimination de son équipe à Neuchâtel et accepter que, cette
fois-ci, son aventure à la tête des
Lions de Genève est bel et bien
terminée, il semble que le natif de
Zagreb, 37 ans, est désormais prêt
à souffler.
Preuve en est que son faciès a
changé; ses mâchoires se sont desserrées et son sourire se fait plus
large. Comme si, dans le fond,
cette fin de saison, fût-elle aigre,
est un soulagement. Confidences
autour de deux cafés.
Ivan Rudez: «Le temps montrera l’importance que nos victoires auront eue dans l’histoire du sport genevois…» GEORGES CABRERA
Ivan Rudez, si l’on vous dit que,
depuis plus de deux mois,
on sentait que cet exercice
2015-2016 resterait vierge pour
vos Lions, qu’en pensez-vous?
Eh bien, je vous avouerai que
j’avais également senti venir la
chose. Mais puisque je suis un
éternel optimiste, j’ai essayé de
me convaincre qu’il était peut-être
possible que… Or, tout au long de
la saison, nous avons manqué de
créativité, manqué de talent offensif, manqué de leadership. Cela
n’a donc pas changé dans les moments décisifs. Après, au bilan,
nous ne sommes pas si loin des
autres, puisque nous perdons la
demie de Coupe de la Ligue sur le
buzzer et que nous menons au
score dans les quatrièmes quarts
en finale de Coupe et lors de nos
deux premiers matches des demies en play-off. Mais cela ne sert
à rien lorsque l’on accumule les
erreurs en fin de partie…
Sans vouloir dénoncer tel ou tel
joueur, votre meneur, Justin
Ingram, n’a pas été le relais
souhaité…
Entre le joueur que nous avions vu
en vidéo et celui qui a été avec
nous tout au long de la saison, il y
a effectivement eu une trop
grande différence. Nous aurions
dû corriger cela en octobre. Mais
le basket n’est pas le hockey. On
ne peut pas changer les joueurs à
l’envi. Mais bon, n’accablons pas
Justin, qui ne porte pas toutes les
responsabilités non plus.
Le recrutement estival vous
aura toutefois coûté cher
jusqu’au bout…
Nous avions décidé de miser sur
certains éléments talentueux, pré-
sents en Europe depuis longtemps
mais qui n’y avaient encore rien
gagné. Cela en imaginant que leur
appétit ferait la différence. Ça n’a
pas été le cas. Et pour les avoir
observés au quotidien, je comprends pourquoi leur palmarès
est vierge.
Votre aventure genevoise se
termine sur un échec. Quel est
votre état d’esprit aujourd’hui?
Franchement, je suis calme. Je sais
que je peux m’en aller sereinement, car j’ai tout donné pour les
Lions de Genève. Cette saison y
compris, j’ai fait de mon mieux,
j’ai entrepris le maximum. Je n’ai
aucun regret.
le président), le comité, les fans et
mes joueurs…
On vous sent ému…
Il est difficile de dire vraiment ce
que je ressens. Il est clair qu’on
n’efface pas quatre années
comme ça, mais je ne suis pas
triste. Peut-être parce que je sais
que je vais garder un pied à Genève, notamment en ce qui concerne la formation des joueurs et
des entraîneurs. Et puis, vous savez, une fin de contrat n’efface pas
les amitiés que j’ai nouées ici.
J’aimerais d’ailleurs remercier
tout le monde, Imad (ndlr: Fattal,
S’il n’y avait qu’une seule image
à conserver de vos quatre ans?
Je citerais la fin de match du 31 mai
2013, soir de notre premier titre
national. Il y a eu la prise d’un
temps mort, les dernières minutes
et cette folie qui a envahi le Pommier. Ce fut magnifique. Après, je
déplore qu’avec tout ce que nous
avons gagné ensuite, nous
n’ayons jamais pu faire salle comble cette saison…
Reste que dans le sillage des
Lions, c’est l’ensemble du
basket genevois qui a
progressé…
Oui, la région a profité de nos succès. J’en suis heureux. Tout le club
peut s’en satisfaire, d’ailleurs. Le
temps montrera l’importance que
nos victoires auront eue dans l’histoire du sport genevois… Et moi,
personnellement, je retiens que je
suis arrivé en 2012 dans un petit
club et que je quitte aujourd’hui
un grand club. D’avoir fait grandir
les Lions est ma plus grande fierté.
J’espère maintenant que leur armoire à trophées doublera lors
des quatre prochaines saisons.
L’avenir des Lions avec près de… septante noms!
U Samedi soir, Imad Fattal a été
contraint de tourner la page de la
saison 2015-2016. Pour mieux
ouvrir, une seconde plus tard,
celle de l’exercice suivant. Oui,
l’avenir des Lions de Genève se
construit depuis que le buzzer a
retenti à Neuchâtel. Nul doute
que le président a déjà enfilé son
bleu de travail. Car les réponses
doivent tomber vite. Pour éviter
que le chantier s’éternise et,
surtout, afin de ne pas connaître
une nouvelle saison blanche.
Priorité des priorités: la nomination du successeur d’Ivan Rudez.
«C’est effectivement la
décision majeure qu’il nous faut
prendre, confie l’avocat de
métier. La question des contrats
des joueurs ayant évolué chez
nous cette saison se posera dans
la foulée, de concert avec le
nouvel entraîneur.» Reste que
Imad Fattal
Président des
Lions de Genève
dénicher le technicien idéal ne
sera pas chose aisée, puisque les
futurs ex-champions de Suisse
ont reçu près de 70 CV de
candidats!
«Une décision devrait tomber
d’ici à deux semaines», avoue
néanmoins Fattal, qui n’a
semble-t-il pas érigé de profil
particulier. «Nous sommes
ouverts à tout, poursuit-il. Nous
recherchons un coach qui
s’inscrive dans notre dynamique
actuelle, à savoir celle d’une
équipe ayant tout gagné ces trois
dernières saisons, mais qui est
blessée et qui entend travailler
intelligemment pour retrouver
les sommets dans les meilleurs
délais.»
Une fois le nom connu, le
comité se penchera sur la
construction de l’effectif 20162017. D’abord avec les joueurs
suisses (Louissaint et Madiamba
sont encore sous contrat), puis
avec les étrangers. Concernant les
nationaux, rien n’indique que les
fidèles Jaunin et Maruotto
puissent rester au Pommier. En
outre, une grosse question se
pose concernant Dusan Mladjan:
le capitaine serait-il tenté de
rester si son frère Marko, brillant
sous les couleurs de Monthey,
s’engageait à Genève? «Il est trop
tôt pour évoquer cela, répond
Imad Fattal. Dusan est papa
depuis un mois et son frère
souhaite jouer à l’étranger. Il y a
de nombreux paramètres qui
entrent en ligne de compte, et
principalement des questions
financières avec lesquelles il nous
faudra composer…»
Sur le plan des étrangers, il y
aura assurément un grand
chamboulement, puisqu’Ingram
et James ne seront pas retenus.
Humphrey a une chance, mais
c’est le futur coach qui tranchera
son cas. Il n’est en revanche pas
impossible qu’Andrej Stimac
retrouve les Lions. «Il nous a
beaucoup manqué cette saison et
j’adorerais entamer une nouvelle
collaboration avec lui, que ce soit
sur le terrain ou en dehors»,
glisse Fattal. Qui conclut par un
hommage à Ivan Rudez: «Un frère
d’armes, une belle et bouillonnante personnalité. Une superbe
rencontre. Un ami pour la vie…»
Difficile pour son successeur de
laisser la même trace. A.CE.
“MARDI 10 MAI 2016 “ “
BASKETBALL
HÉLIOS
A l’avenir, Hélios veut
davantage miser sur ses
jeunes. Tout en restant
compétitif. HOFMANN
«On ne fera pas de folies»
Pour le président Michel Huser, la saison est réussie avec le 5e titre, malgré un budget limité
et quelques menues déceptions. L’exercice 2016-2017 s’annonce sous les mêmes auspices.
JÉRÉMIE MAYORAZ
Dans l’armoire vétrozaine trônent désormais 15 trophées. En
six saisons, les protégées d’Erik
Lehmann n’ont laissé que des
miettes à leurs adversaires, décrochant samedi un 5e titre de
champion de suite. Alors qu’on
les disait affaiblies cette année,
elles ont prouvé qu’elles appartenaient toujours aux meilleures.
Jusqu’à faire vaciller Fribourg,
annoncé comme la grosse écurie
du championnat. A l’heure du bilan et en pleins préparatifs pour
le prochain exercice, Michel
Huser a le sourire. Le président
du club vétrozain salue la performance de son équipe, tout en espérant de nouvelles belles aventures dans les prochains mois. Il
l’assure, Hélios restera compétitif et ambitieux.
Michel Huser, vous sortez de
quatre triplés. Cette année,
vous ne remportez «que» le
championnat. Peut-on malgré
tout parler de saison réussie?
Oui, nous sommes arrivés là où
nous le souhaitions, avec les
moyens qui sont les nôtres. En début de saison, personne n’aurait
pensé que nous irions jusqu’au
bout, surtout avec une victoire en
trois actes contre Fribourg. Tout
le monde a travaillé dur pour y arriver. Bien sûr, on aurait voulu défendre tous nos titres, mais certains soucis nous ont freinés et on
est tombé sur une belle équipe de
Fribourg. Je regrette par exemple
cette défaite d’un point en finale
de la Coupe de la ligue.
Vous êtes partis lentement,
avant de monter en puissance
au fil des mois.
Au début, la blessure de notre
Américaine Poppens nous a ralentis. Elle n’était pas dans le
rythme et quand vous commencez la saison avec une seule étrangère, vous avez besoin de tout le
monde à 100%. Cela nous a sans
doute coûté notre place en Coupe
de Suisse (ndlr: élimination 71-80
en quart contre Fribourg). Il y a
aussi eu la blessure de Kershaw
qui a pénalisé le groupe. On l’a
remplacée par Boddie pour éviter
de trop tirer sur les autres joueuses, mais ce n’était pas vraiment
un excellent choix de personne.
Une fois l’équipe de base au complet, on a trouvé notre véritable
rythme et prouvé qu’il était très
compliqué de nous battre.
Comment expliquez-vous une
telle domination en finale des
play-off, alors que vous ne partiez pas favoris?
A vrai dire, je ne pensais pas que
nous passerions si facilement. La
cohésion et l’état d’esprit ont fait
la différence. J’ai vu des filles qui
avaient envie de se battre, des
Giroud, Kershaw, Studer qui tiraient toute l’équipe. Alors que
nous avions réduit la voilure, tout
le monde a compensé en donnant un peu plus, plutôt que de
se décourager. Les joueuses ont
accepté de changer de statut, de
ne plus être la seule grande
équipe du pays. Une situation qui
aurait pu tourner au vinaigre
ailleurs, pas chez nous. Le groupe
n’en était que plus fier de relever
le défi.
On l’a compris, l’argent reste le
nerf de la guerre. Comment se
dessine la prochaine saison à
ce niveau-là?
Pas question de réaliser des folies. Nous n’avons pas de dettes,
mais le comité doit travailler
toute l’année pour assurer le budget. Nous ne capitalisons rien du
tout et sommes plutôt au franc
près. L’idée serait de dénicher
quelques gros sponsors à 20 000
francs pour souffler un peu. Car
actuellement, dès qu’un «petit»
sponsor nous quitte, il faut tout
de suite le remplacer pour renter
dans nos frais. La saison prochaine, nous devrions rester dans
les mêmes zones que cette année.
Donc vous devriez rester aussi
compétitifs?
Nous viserons toujours le haut
du classement. Pour cela, il est important de garder nos joueuses
majeures, même si nous perdons
déjà Gür qui partira à Pully pour
raisons professionnelles. Nous
voulons aussi recruter quelques
jeunes suissesses prometteuses.
Avec notre bassin de
«population,
z
nous devons
être capables de sortir
une ou deux joueuses de
LNA par saison.»
MICHEL HUSER PRÉSIDENT D’HÉLIOS BASKET
Avec
un
budget
de
200 000 francs, vous avez
pratiquement réalisé un petit
miracle?
On a simplement composé
avec les moyens du bord, en
donnant le meilleur de nousmêmes. 200 000 francs, ça reste
limité, mais on ne pouvait de
toute façon pas aller plus haut.
On peut être fiers de ce que nous
avons réalisé avec ce budget
(ndlr: à titre de comparaison,
Fribourg s’appuie sur 330 000
francs, dont 90 000 pour la
Coupe d’Europe).
Les jeunes, justement, sont
aussi une priorité. Cette saison
pourtant, elles ont rarement
été alignées.
C’est un regret. La relève existe
dans notre club, on le voit avec
les U14, les U16 et U19. Mais nos
talents restent peu «utilisés» en
LNA et nous devons trouver une
solution pour arranger ça. Bien
sûr, ils apprennent à l’entraînement au contact des joueuses expérimentées, ceci dit ce n’est pas
suffisant. L’idée consiste à mieux
collaborer avec notre club partenaire de Sion et d’avoir des filles
de notre CPE (Centre promotion
des espoirs) qui jouent en LNB.
Actuellement, il nous manque
un étage dans la formation. Car
avec le bassin de population que
nous avons, nous devons être capables de sortir une ou deux
joueuses de LNA par saison.
Une promotion de Troistorrents
en LNA attiserait-elle la concurrence dans la région au niveau
du recrutement?
Je ne pense pas. Chaque club a
ses objectifs et sa manière de travailler. Maintenant, si nous n’arrivons pas à mettre en place un
partenariat intelligent avec Sion,
il n’est pas impossible que des
jeunes filles soient tentées d’aller
voir ailleurs. Certitude, l’arrivée
de Troistorrents en LNA serait
une bonne chose pour dynamiser un peu plus le basket dans la
région.
Justement, comment jugezvous l’évolution du basket féminin cette saison?
Des équipes comme Aarau et
Riva ont mis le nez à la fenêtre. Et
au final, les trois titres ont été
remportés par trois formations
différentes, ce qui prouve que le
championnat est devenu plus
dense. Une ligue de basket ne
doit pas se résumer à une ou
deux équipes. J’espère que le niveau continuera à monter.
Vous êtes en poste depuis 1972
et avez manifesté votre envie de
lâcher la direction. Michel Huser
sera-t-il toujours le président
d’Hélios la saison prochaine?
Mon envie n’est pas de quitter
le bateau. Mais avec les années,
ça devient lourd. Depuis quarante ans, je tire la charrue (rires). J’aimerais rester à disposition tout en amenant du sang
neuf et de nouvelles idées à la
présidence. Pour le moment, je
n’ai trouvé personne prêt à s’engager, alors je resterai…
Vous continuerez donc de faire
la paire avec l’entraîneur Erik
Lehmann?
Oui, c’est la personne idéale et
il n’y a pas de raison que notre
collaboration s’arrête. }
BASKETBALL
ARCHIVES CHRISTIAN GALLEY
Les horaires de la finale entre Fribourg
Olympic et Union Neuchâtel sont connus
Les horaires des rencontres de la finale du
championnat de LNA entre Union Neuchâtel et
Fribourg Olympic sont connus. Voici le détail:
acte I, samedi 14 mai, à 17h30 à Fribourg. Acte II,
mardi 17 mai, à 19h30 à Fribourg. Acte III,
samedi 21 mai, à 19h à Neuchâtel. Acte IV, mardi
24 mai, à 19h30 à Neuchâtel. Puis
éventuellement: acte V, vendredi 27 mai, à
19h30 à Fribourg. Acte VI, mardi 31 mai, à 19h30 à Neuchâtel. Acte
VII, vendredi 3 juin, à 19h30 à Fribourg. } RÉD -:FDD
BASKETBALL
Dessarzin champion de LNB
En s’imposant 95-71 à Meyrin
dans le cadre du troisième acte
de la finale des play-off, le BBC
Lausanne a remporté la série 3-0
et a été sacré champion de LNB.
La formation de l’entraîneur
ajoulot Randoald Dessarzin,
déjà sacrée dans cette catégorie
lors de la saison 2013-2014, a
décidé de tenter le saut en LNA
la saison prochaine. FD
Atlanta éliminé
Basket La saison a pris fin pour
Atlanta. Thabo Sefolosha et
ses équipiers ont été «balayés»
4-0 par Cleveland en demi-finales de la Conférence Est.
Vainqueurs 100-99, les Cavaliers
sont toujours invaincus dans
ces play-off 2016. ATS
Basket NBA
La saison 2015/2016 de NBA a
pris fin dimanche pour Thabo
Sefolosha. Atlanta a été éliminé
4-0 par Cleveland en demi-finale de
la Conférence Est. Vainqueurs
100-99, les Cavaliers sont toujours
invaincus dans ces play-off 2016.
Présent pour la deuxième fois
consécutive dans le cinq de base
d’Atlanta, Thabo Sefolosha a inscrit
16 points en 32’28’’ passées sur le
parquet. ATS
EN BREF
BASKETBALL
Les Hawks et Sefolosha sortis
La saison 2015-2016 de NBA a pris fin dimanche pour
Atlanta. Thabo Sefolosha et ses équipiers ont été
«balayés» 4-0 par Cleveland en demi-finales de la conférence est. Vainqueurs 100-99, les Cavaliers sont toujours
invaincus dans ces play-off 2016. La franchise de l’Ohio
affrontera Miami ou Toronto au tour suivant. ATS
VOILE
Nathalie Brügger ira aux Jeux
En voile, sept athlètes ont été sélectionnés par Swiss
Olympic dans quatre classes différentes pour les Jeux
olympiques d’été (5 au 21 août). Parmi eux, la navigatrice
d’Ependes, qui fera équipe avec Matias Bühler. ATS
DOPAGE
La Russie à nouveau visée
Quatre athlètes russes sacrés champions olympiques
lors des JO 2014 d’hiver à Sotchi se seraient dopés avec
des stéroïdes, selon le lanceur d’alerte à l’origine des
révélations sur le dopage dans l’athlétisme russe. Vitali
BASKETBALL
Stepanov révèle
avoir enregistré des conversations avec
l’ancien responsable du laboratoire antidopage de
Moscou Grigory
Rodchenkov.
Ce Sefolosha
dernier a affirmé à son
C’est
fini pour
interlocuteur qu’il disposait d’une liste d’athlètes qui ont
La saison
NBA
a
eu recours au dopage
lors2015/2016
des JO 2014,de
dans
laquelle
fin pourolympiques
Atlanta. Lerusses.
Vaudois
figurent quatrepris
champions
ATS
Thabo Sefolosha et ses équipiers
ont été battus 100-99 dimanche
et ainsi «balayés» 4-0 par Cleveland en demi-finale de la conférence est. Présent pour la deuxième fois dans le cinq de base d’Atlanta, Sefolosha a inscrit un beau
total de 16 points lors du dernier
acte de cette série. ATS
L'incroyable come­back
de Stephen Curry
Le MVP des Warriors, absent depuis deux semaines, a planté 17
points en prolongation, nouveau record NBA.
Stephen Curry a signé un retour flamboyant en NBA. Absent deux
semaines des parquets après une blessure au genou, il n'a pas fait
dans le détail pour son come-back: 40 points, 8 passes et 9 rebonds.
Le MVP en titre avait pourtant semblé quelque peu rouillé en début
de rencontre, lui qui affichait un inhabituel 0/9 à trois points après trois quart-temps
(5/16 au final). La star des Warriors a toutefois retrouvé toute sa verve en fin de
match, et plus particulièrement au cours d'une prolongation de folie. Le meneur y a
inscrit 17 points, nouveau record de la NBA!
Golden State, qui a aussi pu compter sur Klay Thompson (23 points) et Draymond
Green (21), a désormais l'occasion de conclure cette série, mercredi devant son
public à Oakland.
Wade assure
Dans l'autre match disputé lundi soir, Miami est revenu à 2-2 en demi-finale de la
Conférence Est face à Toronto. Sur son parquet, le Heat s'est imposé 94-87 après
prolongation face aux Raptors.
Dwyane Wade s'est montré décisif en inscrivant 30 points au total, en égalisant à 12
secondes de la sirène et, finalement, en effectuant avec une interception conclue par
un dunk en prolongation. L'acte V de cette série aura lieu mercredi au Canada.
(nxp/ats)
basket
Per il Lugano è tempo di bilanci, oltre che di proiezioni future
Un misto di soddisfazione
e amarezza in casa Tigers
Coach Jaumin
resta a Lugano?
Non è scontato;
idem per capitan
Stockalper.
Stimac (a sin.)
e Rambo (a d.)
hanno qualche
chance in più.
(fotogonnella)
di marco galli
Come definire la stagione dei Tigers appena conclusa? C’è un misto
di soddisfazione e amarezza, specialmente nelle voci sia del presidente
che dell’allenatore. Il budget era limitato, la società ha reperito quello
che poteva, sono arrivati giocatori
dal basso costo, poi l’incredibile serie di infortuni (troppi acciacchi per
Watson) e un carattere... speciale –
quello di Slay, a sua volta sostituito in
tutta fretta da Henry – hanno complicato tutto. Le belle novità? In primis
Kozic: stella emergente, è pronto al
decollo. Abbiamo avuto quindi a che
fare con un team valido ma imprevedibile, capace di battere le “big” come
di perdere contro formazioni di scarso livello.
Il presidente Cedraschi:
«Jaumin sì o no? Vedremo»
Umori per certi versi contrastanti
dunque in casa bianconera, partendo proprio da Cedraschi.
Avevamo una squadra di talento
però con un’esperienza limitata ed il
Friborgo in questo senso ha fatto valere la sua astuzia in tutte e tre le partite. Con tutto quello che ci è capitato,
infortuni compresi, posso ritenere la
stagione positiva. Non dimentichiamo comunque che abbiamo vinto la
Supercoppa prima di iniziare il campionato.
Il maggior rammarico?
Proprio gli infortuni soprattutto
degli stranieri che ci hanno costretti
a guardare ed in fretta il mercato, e
quando si fanno le cose in modo rapido a volte si sbaglia anche. Senza dimenticare i problemi fisici di Stockalper (apparso comunque sotto tono
ultimamente), Aw e Stimac, tre giocatori base su cui potevamo contare.
Stiamo per contro facendo maturare
i giovani, occorre avere pazienza ma
Kozic ci ha già mostrato ottime cose.
Lavoreremo in questo senso per costruire il team del futuro.
Molto dipenderà dal budget, qui
le cose si fanno toste…
Desidero innanzitutto ringraziare
la famiglia Braglia che ci ha sempre
aiutato, ma è chiaro che dobbiamo
anche guardarci in giro, pur consapevoli che non è facile reperire nuove
aziende disposte ad investire nello
sport.
Capitolo allenatore, confermerete Jaumin?
Lui ha lavorato bene sui giovani,
ma ha anche dovuto adattarsi a determinate situazioni, impresa non
facile perché è sempre andato dritto
Estromessi in semifinale dal Friborgo nel weekend,
per i Lugano Tigers è tempo di bilanci di fine anno.
Cedraschi: «Posso ritenere positiva questa stagione».
Jaumin: «Nei momenti topici è mancata esperienza».
Tra i temi caldi pure il budget 2016/17 e... il mercato.
per la sua strada. Ha avuto qualche
problema nella gestione del gruppo.
Il suo lavoro è comunque stato complessivamente positivo, vedremo...
tuni ci hanno costretto a rivedere certi schemi, ecco perché ritengo che la
stagione sia stata complessivamente
positiva.
L’allenatore Jaumin:
«Il gruppo è cresciuto»
Facciamo qualche nome?
Dal nostro lavoro sono usciti alcuni giocatori interessanti, soprattutto
Kozic, elemento dalle ottime prospettive future. Rambo all’inizio non
rispettava le regole tattiche ma poi ha
saputo adattarsi nel ruolo. Stimac,
Aw, Stockalper pure bravi anche se
discontinui nei playoff.
Jean-Marc Jaumin, è soddisfatto
della sua prima esperienza svizzera?
Ritengo che i giocatori abbiano
compiuto dei progressi importanti,
ma hanno peccato nel rendimento,
mancando alcune prove che ci hanno
impedito di chiudere la regular season
al terzo posto. Contava l’esperienza e
questa in alcuni momenti è mancata.
Abbiamo lavorato sodo per cercare di
ridurre il gap con le migliori, contro il
Monthey siamo riusciti a dare il massimo, contro un Friborgo più completo
e con molte rotazioni non ce l’abbiamo
fatta. Francamente non ho molto da
rimproverare ai ragazzi.
Quindi impossibile fare meglio?
Insomma, con il budget a disposizione la società ha fatto quello che ha
potuto, e con quella rosa a disposizione abbiamo cercato di fare del nostro
meglio. Poi gli infortuni e l’arrivo di
nuovi elementi a causa di certi infor-
Alcuni l’hanno rimproverata di
fare allenamenti molto duri che
alla fine hanno sfiancato la squadra.
Un allenamento al giorno è il minimo che si possa pretendere per prepararsi, dunque questo va intensificato
per sfruttarlo al meglio e per far crescere la squadra. Senza sacrifici resti
al palo. E se alcuni giocatori hanno
ritenuto che le sedute fossero dure,
beh allora significa che non hanno
ambizioni e stimoli per andare avanti. Alcuni di loro sono professionisti e
devono accettare queste cose.
La vedremo ancora in bianconero la prossima stagione?
Per ora non posso dire nulla perché
ho un contratto valido fino alla fine
della stagione. Io e la società faremo
le dovute valutazioni poi vedremo…
Il punto sul mercato:
e se tornasse Dusan Mladjan?
Parliamo del futuro, partendo
dall’allenatore. Stando a certe… correnti, Jaumin non verrà confermato, e
si riparla allora di Petit (ex Monthey,
che era inizialmente la prima scelta, poi non venne perché suo figlio
stava male). I giocatori: punti fermi
saranno i giovani, con Kozic pronto
ad “esplodere” nel torneo 2016/2017.
Stockalper è un’incognita, Cedraschi – facendolo capire chiaramente
- non è apparso insoddisfatto del suo
rendimento. A nostro avviso tuttavia
Derek è un patrimonio dei Tigers e
come tale va confermato. Stimac per
la sua grande esperienza potrebbe
pure rimanere, così come Aw. Per
un team giovane è necessario averre
giocatori di… peso. Henry è giocatore
che fa mercato e difficilmente resterà, lui che comunque ha fatto ottime
cose in quei pochi mesi trascorsi a
Lugano. Magari con un piccolo sforzo
finanziario… Rambo? Dopo un inizio
tribolato è sensibilmente progredito,
costa anche poco, dato non indifferente. Tuttavia il Lugano per diventare un po’ più… grande deve avere un
play di grande esperienza, per questo
motivo la posizione di Dominique è
molto a rischio. Una chicca per finire. Pare infatti che Dusan Mladjan
tempo fa abbia chiamato la società
bianconera perché vorrebbe tornare
in Ticino. Affaire à suivre...
atletica Virtus
Locarno a ritmo di persona
Del Ponte velocissi
Continua il momento magico per l’atletica
svizzera. Dopo gli exploit di Lea Sprunger e Ni
cole Buchler, sabato al meeting nazionale di Ba-
Debutto con il botto an
la Virtus Locarno. La spl
estiva ha permesso agli a
28
L’intervista
La stagione ai raggi x
Lugano e Sam Massagno
Jean-Marc Jaumin
Robbi Gubitosa
TI-PRESS/PUTZU
I tecnici di Tigers e 5 Stelle stilano il loro
bilancio al termine di un campionato
che entrambi valutano positivamente.
Pur se per le due squadre ticinesi di Lega
nazionale A maschile, l’esercizio non
si chiude soltanto con note positive.
Jaumin: ‘Le sconfitte contro Boncourt e
Starwings ci hanno impedito di avere
una miglior posizione in chiave playoff’.
Gubitosa: ‘Non aspetterei più che un
americano s’adegui al nostro basket’.
cambiare dopo cinque gare, ma lui ha saputo
modificare il gioco, adeguandosi di più ai bisogni della squadra e ha assimilato un gioco europeo che non conosceva. Deve migliorarsi
nelle scelte ma pure lui, alla fine, è arrivato cotto sul piano fisico. Stimac è un grande professionista, un esempio di abnegazione: grande
difensore, come si è visto contro Mladjan nelle
gare contro Monthey, carattere fortissimo e
gioca sempre con la squadra, un giocatore che
ogni allenatore vuole avere in squadra».
«Dato per scontato che Gearhart è stato un
vero flop, abbiamo avuto ottime cose sull’asse
Day-Badji, pur con qualche logico calo di rendimento. Day, giocando da guardia, ha alzato
il rendimento, diventando decisivo. Badji ha
dato il suo apporto ma deve ancora crescere
in continuità. Aver pescato Crockett è stato un
colpo di fortuna perché si è rivelato uno dei
migliori stranieri del campionato, efficace in
ogni angolo del campo. Infine Jankovic ci ha
dato solidità sotto i canestri e, per uno arrivato all’ultimo momento, era difficile chiedergli
di più: ma è stato un ottimo professionista e
ha dato tutto per la squadra, soprattutto in difesa».
di Dario ‘Mec’ Bernasconi
Siamo infine arrivati alla resa dei conti. Con il
Lugano e la Sam Massagno ormai in vacanza,
dopo l’eliminazione dai playoff a opera di
Olympic Friborgo (i Tigers) e Union Neuchâtel
(la 5 Stelle), è ormai tempo di stilare un bilancio
con i due allenatori.
Prima, però, permetteteci una premessa: non è
mai stata nostra abitudine portare critiche pesanti ai coach durante la stagione agonistica,
vuoi perché il prodotto finale conta più di quello parziale, vuoi perché ai giocatori non bisogna dare alibi di facile aggancio per giustificare
le loro magagne. In sede di consuntivo, invece, è
abbastanza logico arrivare ad aspetti più critici
e a un’analisi più completa, ben sapendo che
comunque è giusto che ognuno difenda il proprio operato. Su quanto questo sia condivisibile, lasciamo ai lettori l’ardua sentenza.
Sappiamo per esperienza che, a meno che uno
non vinca tutto, ci saranno sempre le Cassandre di turno pronte a demolire l’operato di questo o quell’allenatore: così va il mondo nello
sport, in cui uno solo è bravo, quello che vince,
mentre tutti gli altri o sono dei tonti oppure dei
falliti. Questa, però, non è la nostra filosofia.
E ora veniamo ai pensieri dei due allenatori,
quello dei Tigers, Jaumin, e quello dei massagnesi, Gubitosa.
Un giudizio secco sulla stagione?
«Il bilancio complessivo è buono se considero
come siamo stati bersagliati da subito dagli infortuni di Brnas e di Watson che hanno stravolto la squadra – commenta Jean-Marc Jaumin –.
L’ingaggio di Stimac ci ha portato esperienza e
solidità, molto poco abbiamo avuto da Sly, discreto Henry, anche se con tempi d’inserimento
molto brevi. Se ci aggiungiamo l’inesperienza
europea di Rambo, la giovane età di molti giocatori, gli infortuni di Stockalper e di Aw, eccoci a
dare una buona valutazione».
«Avevamo nel mirino il sesto posto e siamo riusciti a raggiungerlo – dice invece Robbi Gubitosa –. Volevamo disputare dei playoff che fossero all’altezza e ce la siamo giocata alla grande
con l’Union Neuchâtel, uscendo alla quarta nei
tempi supplementari. Tutto ciò malgrado gli infortuni che ci hanno bersagliato, soprattutto
quelli di Badji e Day, ma anche quelli dei nostri
svizzeri, da Varidel ad Andjelkovic. La valutazione complessiva non può essere che buona».
TI-PRESS/D.AGOSTA
Duello tra Aw e Jankovic nel derby di fine marzo all’Elvetico
Gli aspetti positivi e negativi?
«Di positivo c’è stata senza dubbio la crescita
dei giocatori svizzeri – continua Jaumin –, che
erano tutti giovani inesperti. La loro applicazione ha portato a buoni frutti e li abbiamo visti protagonisti in diverse partite. Lo stesso
vale per Rambo, che era un rookie per l’Europa
e che è cresciuto molto in stagione. Inoltre il
fatto di aver eliminato il Monthey ai quarti è
stato un bel segnale per tutti, anche se poi ci
sono mancate le energie in semifinale, oltre
che il tempo necessario per preparare al meglio la sfida con l’Olympic. Di negativo, la sconfitta contro Boncourt e Starwings che ci hanno
tolto almeno due posizioni in classifica, minando la serie dei playoff».
«Di positivo – dice invece Gubitosa – c’è il livello agonistico raggiunto dalla squadra nell’ultima parte del campionato e nei playoff. Penso
che gara 3 contro Neuchâtel sia stata la miglior partita di sempre della Sam Massagno,
un traguardo dal quale ripartire. Inoltre aver
visto crescere i nostri ragazzi, fino ad essere
sempre meno comprimari sul campo. Abbiamo fatto la miglior stagione in A della storia
della Sam. Mentre di negativo c’è la scelta di
Gearhart che ha condizionato la prima parte
di stagione, giocata praticamente con due soli
americani. Poi la mancanza di continuità di
rendimento all’interno delle gare che ci ha
spesso condannati: un fattore importante sul
quale lavorare in futuro».
Qual è la vostra valutazione degli svizzeri?
«Sono cresciuti molto durante la stagione e
hanno dato importanti contributi alla squadra. In primis Kozic, che ha acquisito persona-
TI-PRESS/F.AGOSTA
lità e rendimento, diventando spesso decisivo.
Ha lavorato bene e ha avuto un saldo molto positivo: ha margini notevoli per essere tra i migliori. Bene Louissaint, uno che veniva da un
campionato dove giocava poco o nulla e ha fatto una considerevole crescita, punto di partenza per fare un ulteriore salto di qualità perché
ha i mezzi per farlo. Sztarkman invece è un incompiuto: i suoi progressi sono stati pochi rispetto ad altri e non ha ancora acquisito la giusta mentalità per un ruolo come il suo: deve capire cosa vuol fare in futuro. Stockalper e Aw
hanno avuto importanti infortuni che ne hanno minato la continuità di rendimento e li hanno condizionati sotto vari aspetti. Ma sono giocatori sui quali si è potuto sempre contare, due
esempi notevoli per i nostri giovani, dato che si
sono battuti su ogni pallone in allenamento e
in partita, difendendo quasi sempre sugli avversari migliori con ottime riuscite».
«Grueninger e Bracelli sono quelli che si sono
conquistati i maggiori spazi, mentre Andjelkovic ha confermato le sue qualità. Purtroppo gli
infortuni di Varidel ci hanno tolto una bocca
da fuoco importante tatticamente, per cui anche il suo inserimento è stato altalenante. In
prospettiva bene anche Martino, mentre Magnani è stato il giocatore che ha mostrato una
crescita di efficacia e personalità che ci ha permesso di fare un notevole salto di qualità».
Passiamo ora agli stranieri.
«Watson è Watson, con quindici rimbalzi e
quindici punti di media: però l’abbiamo perso
e senza di lui abbiamo cambiato giochi ma anche efficacia in mezzo all’area. Rambo, invece,
sembrava un proiettile impazzito. Lo volevo
Cosa non fareste più? E, se possibile,
su cosa insistereste maggiormente?
«So bene di aver messo molta pressione sui
giocatori, facendoli lavorare come non avevano mai fatto. So che non è facile per nessuno
ma io lavoro con questi sistemi. Chiaramente
mancano strutture adeguate per allenarci due
volte al giorno e un gruppo di giocatori che
possa dedicarsi completamente al basket. E
questo è un limite del basket svizzero che gli
impedisce di progredire maggiormente. Poter
lavorare di più sulla tecnica individuale avrebbe portato ulteriori progressi nei singoli».
«Non aspetterei più che un americano si adegui al nostro basket. Dovevo cambiare subito
Gearhart, perché con un Crockett da novembre
in poi avremmo avuto un’altra classifica. Poi
avrei dovuto essere più duro negli allenamenti
sin dall’inizio, perché Gearhart e Varidel non
c’erano come si pensava. E questo ha minato
un po’ la fiducia, soprattutto a livello mentale.
Poi, dopo aver vinto a Basilea senza Badji, c’è
stato il ‘déclic’ e ci siamo avviati verso un finale
molto forte, con un gruppo finalmente coeso al
cento per cento».
Il futuro?
«Non so ancora nulla: per ora sto preparando
dei ‘clinic’, poi mi occuperò della Nazionale
U23 del Belgio. A Lugano ho trovato un presidente entusiasta e collaborativo e uno staff dirigenziale che mi ha aiutato molto e li ringrazio tutti. Qui si vive in un clima tranquillo e piacevole e non mi spiacerebbe rimanere, ma per
ora devo digerire la stagione e poi discuteremo
del futuro».
«Come ben si sa, passo da allenatore a general
manager della società, almeno per un anno. Ho
bisogno di staccare, anche perché dopo quattro stagioni è giusto così. Poi vedrò fra un anno
quali scelte fare e quali offerte avrò».
Basket
i cavaliers condannano thabo
Sfumano le semifinali di NBA per gli Hawks di
Thabo Sefolosha. Con le spalle al muro, l’altro
ieri notte sono stati battuti ad Atlanta per
100-99 dai Cleveland Cavaliers, che passano
quindi nuovamente il turno senza incassare
sconfitte. Il vodese ha messo a referto 16 punti, 6 rimbalzi e 3 assist in questo match, che
ha visto la sua squadra in vantaggio per 97-96
a 1’31’’ dalla fine dei tempi regolamentari.
vela
Nachrichten
Golf
Basketball
Saisonende für Sefolosha Supertalent unter Stars
Atlanta. Für Thabo Sefolosha und
Atlanta ist die NBA-Saison beendet.
Die Hawks verlieren gegen die Cleveland Cavaliers auch das vierte Spiel
der Best-of-7-Serie, diesmal mit
99:100. Die Cavaliers, die Atlanta
schon vor einem Jahr in den Playoffs
mit 4:0 Siegen ausschalteten (Halbfinal), stehen damit als erstes Team in
den Halbfinals. Thabo Sefolosha, der
bei den Hawks in der Startformation
stand, realisierte mit 16 Punkten seinen
Saisonbestwert und gehörte damit zu
den besten Werfern seines Teams. SDA
Dar-es-Salam. Die 18-jährige Genfer
Amateurgolferin Albane Valenzuela
macht erneut auf sich aufmerksam. Sie
wird Fünfte an einem Profiturnier in
Marokko. Es ist das beste Resultat in
ihrer Karriere. An dem Turnier waren
die meisten namhaften Topstars der
europäischen Frauen-Tour am Start.
Am Open de France 2014 stiess das
Supertalent als Neunte erstmals unter
die Top Ten eines Profiturniers vor. SDA
Eishockey
Crawford in Kanada
Madrid. Andy Murray und Amélie Mauresmo beenden ihre zweijährige
Zusammenarbeit. Über die Gründe für
die Trennung schweigen sich der Weltranglistendritte und die 38-jährige französische Trainerin aus. Mauresmo
sagte, dass ihr das viele Reisen seit der
Geburt ihres Sohnes schwerfiel. «Ich
konnte viel von ihr lernen», sagte
Murray in einem Statement. An seine
grössten Erfolge, den Olympia- und
US-Open-Sieg 2012 und den Triumph
in Wimbledon 2013, konnte der Brite
unter Mauresmo nicht anknüpfen. SDA
Ottawa. Marc Crawford hat bereits
einen neuen Job. Der ehemalige Trainer der ZSC Lions wird Assistent in der
NHL bei den Ottawa Senators. Crawford, dessen Vertrag bei den Zürchern
nach dem Aus in den Playoff-Viertelfinals nicht verlängert wurde, wird Assistenz-Trainer des ehemaligen SC-BernCoachs Guy Boucher. Boucher war
einen Tag zuvor als Headcoach der
Senators verpflichtet worden. SDA
Tennis
Trennung von Trainerin
Ringen
Turnier in
3. Muespa
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Tennis
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Triathlon
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