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Le Cri du Choeur
Chorale militante
Montpellier

Livret de paroles


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EL PUEBLO
UNIDO

El pueblo unido jamas sera vencido!

(x2 pr les ♀, x4 pr les ♂)

De pie cantar que vamos a
triunfar
avanzan ya banderas de unidad
y tu vendras marchando junto a mi
y asi veras tu canto y tu bandera florecer
la luz de un rojo amanacer
annuncia ya la vida que vendra

De pie luchar el pueblo va a triunfar
sera mejor la vida que vendra,
a conquistar nuestra felicidad
y en un clamor mil voces de combate se
alzaran
diran cancion de libertad,
con decision la Patria vencera
Y ahora el pueblo que se alza en la
lucha
con voz de gigante gritando: adelante!
El pueblo unido jamas sera vencido!
El pueblo unido jamas sera vencido!

(x2 pr les ♀, x4 pr les ♂)

La Patria esta forjando la unidad,
de norte a sur se movilizarà
desde el Salar ardiente y mineral
al bosque austral, unidos en la lucha y el
trabajo iran
la Patria cubriran, su paso ya anuncia el
porvenir
De pie cantar el pueblo va a triunfar
miliones ya imponen la verdad,
de acero son, ardiente batallon
sus manos van llevando la justicia y la
razon mujer
con fuego y con valor ya estas aqui
junto al trabajador
Y ahora el pueblo que se alza en la
lucha
con voz de gigante gritando: adelante!
El pueblo unido jamas sera vencido!
El pueblo unido jamas sera vencido!

ACCORD
Lam Do
Rem Mi7
De pie cantar que vamos a
triunfar
Lam Rem Mi7 Lam
avanzan ya banderas de unidad
Rem Sol7
Do
Fa
Rem Mi7
y tu vendras marchando junto a
mi y asi veras
Lam
La7 Rem
tu canto y tu bandera florecer
Sol7
Do
Fa
la luz de un rojo amanacer
Rem Mi7 Lam La7 /
Mi7
annuncia ya la vida que vendra

REm
Si7
Y ahora el pueblo que se alza
en la lucha
Lam
MIm7
Mi7
con voz de gigante gritando:
adelante!
El pueblo unido jamas sera
vencido!
El pueblo unido jamas sera
vencido!

TRADUCTION

Le peuple uni ne sera jamais
vaincu,
Le peuple uni ne sera jamais
vaincu !
Debout, chantons, que nous
allons triompher.
Ils avancent déjà, les drapeaux
d'unité,
Et tu viendras, marchant à mes
côtés,
Et ainsi tu verras fleurir ton
chant
et ton
drapeau.
La lumière rouge d'un lever de
soleil,
Annonce déjà la vie qui viendra.
Debout, combattons,
"Le peuple triomphera.
La vie qui viendra sera meilleure
Conquérir notre bonheur,
Et en une clameur, mille voix de
combat
Se soulèveront, ils diront,
Chanson de liberté,
Décidée, la patrie vaincra.
Et maintenant, le peuple qui se
soulève
dans
la lutte
Avec des voix de géants criants :
En avant !
Le peuple uni ne sera jamais
vaincu,
Le peuple uni ne sera jamais
vaincu !
La patrie forge l'unité.
De nord au sud, elle se
mobilisera,
Du Salar ardent et minéral
A la forêt australe,
Unis dans la lutte et dans le
travail, ils iront
Ils protègeront la patrie.
Son pas annonce déjà l'avenir.
Debout, luttons, que nous allons
triompher
Des millions déjà imposent la
vérité.
Ils sont d'acier, ardent bataillon.
Leurs bras vont porter la justice
Et la raison, femme,
Avec feu et valeur,
Déjà tu es ici, avec le travailleur.
Et maintenant, le peuple qui se
soulève
dans
la lutte
Avec des voix de géants criants :
En avant !
Le peuple uni ne sera jamais
vaincu,
Le peuple uni ne sera jamais
vaincu !


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El pueblo unido jamás será vencido, ou l’histoire d’une chanson devenue
un hymne à la liberté
« 1973. Cela fait maintenant plus d’un siècle que les Etats Unis ont supplanté les puissances coloniales
européennes pour faire de l’Amérique latine leur chasse gardée. Les intérêts économiques ont changé de
mains, mais la stratégie est la même : soutenir l’oligarchie locale, et avec sa complicité, exploiter les
richesses au profit des grandes fortunes nationales et des entreprises nord-américaines.
La guerre froide qui fige le monde en deux blocs antagonistes à partir de 1947 ne fait qu’attiser la
susceptibilité des Etats Unis, devenus hyper-réactionnaires face à l’émergence de partis socialistes et
communistes aspirant à gouverner.
A la fin des années 60, des dictatures militaires plus ou moins brutales et soutenues par l’oncle Sam sont déjà
aux commandes au Paraguay (depuis 1954), et au Brésil (depuis 1964), tandis que la guérilla menée par Che
Guevara en Bolivie s’est soldée en 1967 par un cuisant échec.
Septembre 1970 : contre toute attente, à sa quatrième tentative, le socialiste Salvador Allende, candidat du
parti de l’Unité populaire, remporte les élections présidentielles chiliennes.
Elu pour six ans, il n’accomplira que trois années de son mandat.
Le 11 septembre 1973 l’armée (avec à sa tête le général Augusto Pinochet) prend le pouvoir par la force,
Salvador Allende se donne la mort dans le palais présidentiel assiégé.
Ce coup d’Etat sonne le glas des espoirs démocratiques du Chili, et marque son entrée dans une période de
dictature qui sera parmi les plus répressives du continent.
C’est peu avant, en juillet 1973, qu’est enregistrée pour la première fois la chanson "El pueblo unido jamás
será vencido" (phrase tirée d’un discours prononcé dans les années 40 par le leader populiste colombien
Jorge Eliécer Gaitán).
La musique est composée par Sergio Ortega, les paroles écrites et interprétées par le groupe Quilapayún (du
mapuche "quila", trois, comme le nombre de membres du groupe, et "payún", barbe, l’attribut commun aux
trois camarades).
Les paroles militantes et engagées, l’énergie de la scansion qui évoque une troupe en marche, un couplet en
forme de cri de révolte : "El pueblo unido jamás será vencido" est l’archétype de la "canción de protesto"
(chanson de protestation), un style courant en Amérique latine.
Lors du coup d’Etat, les artistes sont en tournée en Europe (ils se produisent notamment à l’Olympia le 15
septembre 1973). Ils feront le choix d’y rester, et, comme pour des milliers d’artistes et intellectuels chiliens,
leur exil durera 15 ans.
Rapidement, ils s’imposent comme des figures centrales lors des manifestations de solidarité avec le peuple
chilien, et continuent d’enregistrer des disques engagés.
Mais c’est "El pueblo unido ..." qui s’impose comme LA chanson emblématique de la lutte pour la
démocratie au Chili, et devient au fil du temps symbole d’unité et de solidarité populaire à travers le monde,
dépassant son rapport direct avec le Chili.
Traduite en plusieurs langues, reprise par quantité d’interprètes de toutes nationalités, servant d’inspiration à
des albums entiers, la chanson a également été adoptée et adaptée par de nombreux mouvements
révolutionnaires, notamment au Portugal (durant la Révolution des Oeillets de 1974), en Iran (lors de la
Révolution Islamique de 1979) ou en Ukraine (durant la Révolution Orange de 2004).
Note : créé en 1965, le groupe Quilapayún a changé plusieurs fois de configuration et de participants. Il compte aujourd’hui une
dizaine de membres, est toujours actif et se produit régulièrement en concert, au Chili et dans le monde entier. «
Article tiré du site http://www.tourisme-chili.com/informations/el-pueblo-unido.html


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ACCORDS

EL PASO DEL
EBRO

El ejercito del Ebro
Rum balabum balabum bamx2
bam
Una noche el rio paso
x2
Ay Carmela, ay Carmela

DEl ejercito del Ebro
A7
Rum balabum balabum bam
DC
Una noche el rio paso
Bb
A7
Ay Carmela, ay Carmela

Y las tropas invasoras
Rum balabum balabum bam
bam
Buena paliza les dio
Ay Carmela, ay Carmela
El furor de los traidores
Rum balabum balabum bam
bam
Lo descarga su aviacion
Ay Carmela, ay Carmela
Pero nada pueden bombas
Rum balabum balabum bam
bam
Donde sobra corazon
Ay Carmela, ay Carmela
Contrataques muy rabiosos
Rum balabum balabum bam
bam
Deberemos resistir
Ay Carmela, ay Carmela
Pero igual que combatimos
Rum balabum balabum bam
bam
Prometemos combatir
Ay Carmela, ay Carmela

El ejercito del Ebro
Rum balabum balabum BA
M BAM

TRADUCTIO
N
L'armée de l'Èbre
Rum balabum balabum bam
bam !
Une nuit passa le fleuve
Ay Carmela, ay Carmela.
Et aux troupes
d'envahisseurs
Elle donna une bonne raclée
L'aviation des traîtres
passe sa fureur sur nous
Mais les bombes ne peuvent
rien
Là où il y a plus de cœur
qu'il n'en faut
À des contre-attaques
enragées
Nous devrons résister
Comme nous avons
combattu
Nous promettons de résister
L'armée de l'Èbre
Rum balabum balabum bam
bam !
L'armée de l'Èbre
Rum balabum balabum bam
bam !

CONTEXTE
El paso del Ebro (ou El Ejército
del Ebro
bam
ou
¡Ay, Carmela!) est un chant
composé à l'origine en 1808 contre
l'envahisseur français pendant la
Guerre d'indépendance espagnole
et réactualisé par les soldats
républicains pendant la guerre
civile.
Le chant de 1808 ne peut être
qualifié ni d'anarchiste ni de
révolutionnaire. C'est un chant de
résistance : Après la reddition de
Madrid en 1808, les Espagnols
firent aux Français une guerre de
rochers, de buissons, d'embuscades
: une guerilla, à laquelle les
troupes de Napoléon ne purent à la
longue résister. Des petits groupes
de résistants embusqués ne
cessaient de harceler l'envahisseur,
pourtant venu en promettant de
mette à bas la féodalité et
l’absolutisme espagnols. De
reculade en reculade, les Français
durent admettre leur défaite et en
1813 ce fut le retour de l’ancien
roi d’Espagne, Ferdinand VII.
Histoire de la bataille de l'Ebre :
page suivante
"Les combattants de la guerre
civile espagnole ont beaucoup
chanté. Qu’ils soient républicains
ou nationalistes, miliciens ou
phalangistes, communistes ou
franquistes, les acteurs de ce que
l’on peut considérer aujourd’hui à
juste titre comme l’un des plus
atroces conflits du XX° siècle ont
saisi tout le parti idéologique qu’il
y avait à tirer de chansons bien
écrites, populaires, reprises d’une
seule voix à l’instant de la bataille
comme pour mieux éprouver la
cohésion des troupes et dévoiler
aux regard de l’adversaire la force
de sa détermination. Des chansons
où chacun des deux camps porte
témoignage d’un engagement
politique, d’une vision de la guerre
qui n’est pas celle du soldat d’en
face, d’une société idéalisée pour
laquelle on accepte finalement de
mourir." extrait d'analyse tiré du
site http://www.clg-virebelle.ac-aixmarseille.fr/spip/spip.php?article1071


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La Bataille de l'Ebre : éléments
historiques
« Malheureusement, la vieille chanson des guérilleros espagnols, composée en 1808 dans la lutte contre Napoléon Ier et
actualisée 130 années plus tard par les soldats républicains pendant la Guerre Civile espagnole (1936-1939) pêchait d’un
optimisme exagéré. La Bataille de l’Ebre, qui a duré 114 jours, l’une des plus longues de l’histoire, s’est soldée par
100.000 morts des deux camps et a laissé littéralement exsangue l’armée populaire qui menait alors sa dernière offensive.
Cet événement épique fut en effet la dernière tentative de la République pour freiner l’avance des armées de la coalition de
droite dirigée par Franco qui s’était soulevée deux ans plus tôt, le 17 juillet 1936.
La Bataille de l’Ebre de juillet 1938 avait connu son prologue un mois plus tôt lorsque, le 23 juin, les troupes franquistes
parvenaient à prendre Castellon de la Plana, dans la région de Valence. Avec cette prise, elles obtenaient une victoire
décisive: couper le territoire républicain en deux avec d’un côté la Catalogne et de l’autre les territoires sous le contrôle de
Madrid. Séparant ces deux parties et traçant la nouvelle ligne de front courait l’immense fleuve de l’Ebre.
De plus, à partir de leur nouvelle position conquise, l’armée franquiste pouvait raisonnablement espérer prendre Valence
elle-même, la troisième grande ville qui était encore aux mains des autorités légales du Front Populaire. C’est à ce moment
que les Républicains ont commencé à échafauder les plans d’une contre-offensive destinée à changer le cours des
événements. Et c’est ainsi que, comme le dit la chanson, «L’Armée de l’Ebre, une nuit, a traversé le fleuve. »
Ce fut à 00h15 le 25 juillet 1938. Quelques 80.000 soldats, sans beaucoup de logistique, aux ordres du général Juan
Modesto, appuyés par une centaine d’avions de chasse d’origine soviétique et à bord d’embarcations de tous types, ont
traversé l’Ebre en trois points distincts sur un front de 65 Km donnant ainsi le coup d’envoi d’une des plus importantes
batailles de l’histoire.
Au nord se trouvaient les troupes de la 42e Division qui sont parvenues à progresser jusqu’au premier août, jour où débuta
une violent une contre-attaque fasciste qui obligea 3.500 républicains à retraverser le fleuve en sens inverse le 6 août. Au
sud, les franquistes ont résisté avec succès dès le début, forçant les républicains à se replier.

Le grand succès de la phase initiale de l’offensive des troupes républicaines s’est donc seulement produit dans la zone
centrale du front. En deux jours à peine, elles allaient effectuer une percée de 50 Km en territoire ennemi, à prendre 7
agglomérations et furent à deux doigts d’en libérer trois autres. Dans l’une de ces dernières, Gandesa, les franquistes ont
lancé une grande contre-attaque appuyée par l’aviation allemande envoyée par Hitler. Cette contre-attaque provoqua un
dramatique repli, rendu encore plus difficile par la rupture des écluses du fleuve provoquant l’inondation de plusieurs
secteurs du front. L’offensive républicaine était stoppée, une dure lutte pour maintenir les positions occupées commençait.
A plusieurs endroits, il y eut des combats féroces se prolongeant sur plusieurs journées. Le 10 août débuta l’un d’eux à
Pinell de Brai où les Républicains, aux ordres du général Enrique Lister (qui participa par la suite à d’importantes batailles
de la Seconde guerre mondiale, dont Stalingrad), ont lutté sans arrêt pendant 5 jours jusqu’à épuisement mutuel. Le 19
août, une nouvelle contre-attaque franquiste était brisée mais, avec de nouvelles réserves, ils revinrent à la charge le 20 et
parvinrent finalement à leur objectif. A partir de ce moment et jusqu’en septembre et octobre, les combats se sont alors
concentrés autour de Gandesa, Villalba de los Arcos et Corbera d’Ebre. Les Républicains résistaient de pied ferme malgré
une artillerie franquiste et une aviation nazie allemande qui leur déversait des milliers de tonnes de bombes.
Ce fut le 15 novembre seulement, près de 4 mois après le succès initial de la percée qui donna naissance à l’optimiste « Ay
Carmela! » que les derniers restes de la XVe Armée Républicaine ont retraversé définitivement l’Ebre en sens inverse à
celui du 25 juillet. La suite des événements ne fut plus qu’une longue et pénible retraite vers Barcelone et Madrid jusqu’à
la défaite finale. Mais l’héroïsme de l’Armée de l’Ebre est resté à tout jamais gravé dans les annales. Personne ne pensait, à
ce moment là, après deux épuisantes années de guerre, que la République pouvait encore tenter un semblable effort face à
l’ancienne armée espagnole insurgée, aux troupes italiennes envoyées par Mussolini et à la puissante aviation hitlérienne.
La Bataille de l’Ebre fut le Chant du Cygne d’une lutte épique.
Aujourd’hui, 65 ans après les faits, plusieurs survivants républicains de la Bataille, parfois nonagénaires, se sont
rassemblés à Corbera d’Ebre, un village du sud de la Catalogne qui est resté en ruine depuis l’époque, pour commémorer
leur épopée.
On a pu y voir les vieux combattants des Brigades Internationales; les italiens de la Brigade « Garibaldi »; les étasuniens de
la Brigade « Abraham Lincoln »; les britanniques de la « Connoly Column »; les français de la Brigade « Marseillaise », de
toutes les nationalités encore qui furent regroupés dans la XVe Brigade Internationale. C’est là que Lise London, brigadiste
de 86 ans, attendait des hommes et des femmes tels que René Landrieux, Georges Sossenko, Theo Francos, Lola González,
Jorge Pasha, Kosta Grecos… et tant d’autres qui ne viendront plus.
D’après un article de Fernando Del Corro (Rébellion) / tiré du site http://oscarespagne.wordpress.com/2006/11/27/labataille-de-lebre/


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LE PIEU

(traduction

libre)

Du temps où je n'étais
qu'un gosse
Mon grand-père me disait
souvent
Assis à l'ombre de son
porche
En regardant passer le vent
Petit vois-tu ce pieu de
bois
Auquel nous sommes tous
enchaînés
Tant qu'il sera planté
comme ça
Nous n'aurons pas la liberté
Mais si nous tirons tous, il
tombera
Ca ne peut pas durer
comme ça
Il faut qu'il tombe, tombe,
tombe
Vois-tu comme il penche
déjà
Si je tire fort il doit bouger
Et si tu tires à mes côtés
C'est sûr qu'il tombe,
tombe, tombe
Et nous aurons la liberté

Petit ça fait déjà longtemps
Que je m'y écorche les
mains
Et je me dis de temps en
temps
Que je me suis battu pour
rien
Il est toujours si grand si
lourd
La force vient à me
manquer
Je me demande si un jour
Nous aurons bien la liberté
Mais si nous...
Puis mon grand-père s'en
est allé
Un vent mauvais l'a
emporté
Et je reste seul sous le
porche
En regardant jouer d'autres
gosses
Dansant autour du vieux
pieu noir
Où tant de mains se sont
usées

ACCOR
DS

L'ESTACA (chanson
originale)

L'avi Siset em parlava
De bon matí al portal,
BF#7
BDu temps où je n'étais qu'un gosse Mentre el sol
esperàvem
BF#7
I els carros vèiem
Mon grand-père me disait souvent
passar.
EF#
BSiset, que no veus
Assis à l'ombre de son porche
l'estaca
G
F#
BOn estem tots lligats ?
En regardant passer le vent
Si no podem desfernos-enBBF#7
Mai no podrem
Mais si nous tirons tous, il tombera
caminar !
F#7
BCa ne peut pas durer comme ça
EIl faut qu'il tombe, tombe, tombe
E- F#7 BVois-tu comme il penche déjà

CONTEX
TE
L'Estaca (c'est-à-dire « le pieu »
en catalan) est une chanson
composée par le chanteur Lluís
Llach en 1968.
Composée durant la dictature du
général Franco en Espagne, c'est
un cri à l'unité d'action pour se
libérer de l'oppression, pour
atteindre la liberté. D'abord
symbole de la lutte contre
l'oppression franquiste en
Catalogne, elle est devenue un
symbole de la lutte pour la
liberté.

B-Si estirem tots, ella
caurà
I molt de temps no pot
durar :
Segur que tomba,
tomba, tomba !
Ben corcada deu ser
ja.
Si tu l'estires fort per
aquí
I jo l'estiro fort per
allà,
Segur que tomba,
tomba, tomba
I ens podrem alliberar.
Però, Siset, fa molt
temps ja :
Les mans se'm van
escorxant,
I quan la força se me'n
va
Ella és més ampla i
més gran.
Ben cert sé que està
podrida
Però és que, Siset,
pesa tant
Que a cops la força
m'oblida.
Torna'm a dir el teu
cant É

L'avi Siset ja no diu
res,
Mal vent que se
l'emportà,
Ell qui sap cap a quin
indret
I jo a sota el portal.
I mentre
Pour une traduction plus
littérale passen
allez voirels
là :
http://www.deljehier.levillage.org/textes/chansons_revoluti
nous
vailets
onnaires/l_estaca.htm
Estiro el coll per
cantar


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L'estaca de Lluis Llach : Éléments
historiques
Le grand-père Siset, personnage principal de la chanson, est inspiré d'un personnage réel, le barbier
Narcís Llansa i Tubau.
Ne cachant pas ses opinions, il était connu pour être républicain, catalaniste et anticlérical, et faire
de sa boutique un lieu de débat politique. Lorsque la république fut proclamée en 1931, il fut élu
conseiller municipal sous l'étiquette d'ERC, la gauche républicaine catalane. Suite à la guerre civile,
il fut soumis à diverses humiliations : forcé à nettoyer les églises et à assister aux messes. Il
n'échappa finalement à ses obligations qu'en prétextant que le dimanche était le jour où il était le
plus chargé de travail comme barbier. À partir du début des années 1960, il passa ses étés dans la
maison de sa deuxième fille, à Verges. C'est là que le jeune Lluís Llach, fils du médecin et maire —
franquiste — du village, et ami de son petit-fils Ponç Feliu, l'aurait connu, en jouant au jeu de la
botifarra, une variante catalane de la manille. Le vieil homme et l’adolescent passent du temps
ensemble, en particulier à pêcher. C'est lors de ces parties de pêche près du Ter que le grand-père
Siset ouvre les yeux de Lluís Llach sur les fondements et la réalité du régime franquiste.
En 1968, Lluís Llach écrivit les paroles de la chanson, s'inspirant des conversations qu'il avait eues
avec Siset. Il dit par ailleurs de lui : « Siset me parlait toujours le regard droit les yeux lumineux
d'un homme bon ». Source : Wikipédia
« La chanson sonne clairement comme un chant de résistance au fascisme en même temps qu'un
chant d'espoir et une invitation à ne jamais cesser de lutter contre le pouvoir autoritaire car le temps
peut remplacer la force quand celle-ci fait défaut. Au bout d'un an, cette chanson est censurée par
Franco et interdite. Une décision qui intervient trop tard tant les paroles et la mélodie qui
l'accompagne sont connues de tous. A aucun moment Lluis Llach ne reculera devant la pression et
les menaces. Pour ne pas se mettre en danger, il lui arrive de jouer les notes sans paroles et de laisser
à son public la liberté d'entonner le texte. En 1970, Llach se produit ainsi au Théâtre espagnol de
Madrid. Sa popularité naissante lui attire les foudres du pouvoir et tous les textes interprétés en
public doivent préalablement être soumis à la censure. Au garde à vous devant son micro, il
explique alors la situation pendant que son pianiste continue à jouer le refrain de l'Estaca. Trois
mille personnes se mettent à chanter. Lui reste muet. Pour se conformer à
l'interdiction. »
Source :
http://www.capcatalogne.com/L-Estaca--5929.phtm
La chanson de Lluis Llach a été reprise dans son texte catalan par Zebda, qui l'a inclus dans son
album Motivés de 1998, où la chanson côtoie d'autres chansons à caractère révolutionnaire ou
résistant. Les Femmouzes T. la reprennent en 2005 dans leur album Tripopular, tout comme JeanBernard Plantevin en 2007 dans son album Cigalejado. Enfin, la chanson, toujours dans sa version
catalane, a été choisie comme hymne officieux du club de rugby à XV de Perpignan, l'USAP.
La chanson a aussi été plusieurs fois traduites en langues étrangères. On peut remarquer les versions
françaises du chanteur engagé Marc Ogeret, sous le titre l'Estaque, et de Marc Robine, sous le titre
le Pieu. Le groupe de musique corse I Chjami Aghjalesi l'interprète en langue corse sous le titre A
Catena. Enfin, le syndicat polonais Solidarność l'a adopté comme son hymne dans sa version de
Jacek Kaczmarski, Mury (les murs)6.Le chanteur basque Gorka Knorr la reprend également sous le
titre Agurre Zaharra dans son album Txalaparta en 1976, avec un caractère autonomiste et antifranquiste.
Le chanteur tunisien Yasser Jeradi a repris la mélodie, accompagnée de paroles mélancoliques en
arabe tunisien, spécifiquement en darja. Sous le titre Dima Dima, elle a également été chantée par
Amel Mathlouthi. Une nouvelle version de Dima, dima, par Lakadjina et Yasser Jeradi, connait un
relatif succès durant la révolution tunisienne de 2011.
Le chanteur occitan, Patric, l'a intégrée, dans une version occitane dans son dernier disque, paru en
2010, Colors.
Source : Wikipédia


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LA JAVA DES BONS ENFANTS

ACCORDS

C-

Dans la rue des Bons
Encore quelques beaux efforts, Dans la rue des Bons
Enfants,
Et disons qu´on se fait fort
Enfants,
On vend tout au plus
De régler radicalement
Coffrant,
Le problème social en suspens G7
Y'avait un commissariat
On vend tout au plus
offrant,
Et maintenant il n´est plusLes socialos n´ont rien fait
G7

Pour abréger les forfaits
Y
avait
un
commissariat
Une explosion fantastiqueDe l´infamie capitaliste
G7
N´en a pas laissé une
Mais heureusement vient l´anarchiste
Cbrique,
Plus de misère salariée
Et maintenant il n´est
On crut que c´était
Mise à prix sur le marché
plus là
Fantomas
Plus de patron, plus d' patrie
Mais c´était la lutte des Se tuer pour eux c'est fini
C7
Fclasses
Un poulet zélé vint
C'en est assez des réformes
vite,
Un poulet zélé vint vite, Des rebellions dans la norme
Bb7
Eb
Y porter une marmite,
Y porter une marmite, Faut régler radicalement
Ab
Qui était à renversementLe problème social en suspens
DbMaj7
Et la r'tourne
Qui était à
imprudemment
Dans la rue des Bons Enfants,
renversement
On vend tout au plus offrant,
G7
Le brigadier, l' commissaire,
Y avait un commissariat
Et la r'tourne
Mêlés aux poulets
Et maintenant il n´est plus là
imprudemment
vulgaires,
Dans la rue des Bons Enfants,
Partent en fragments épars
Viande à vendre au plus offrant,
Qu´on ramasse sur un
L´avenir radieux prend place
CONTEXTE
buvard
Et le vieux monde est à la casse !
Contrairement à s'qu´on
croyait,
« La Java des Bons-Enfants est une chanson
Y en avait qui en avaient,
anarchiste de Guy Debord pour les paroles et
L´étonnement est profond,
Francis Lemonnier pour la musique. Chanson
On peut les voir jusqu´au
figurant dans le disque « Pour en finir avec le
plafond
travail. Chansons du prolétariat
révolutionnaire — Vol. 1 » chez RCA elle fut
Voilà bien ce qu´il fallait
attribuée par détournement situationniste à
Pour faire la guerre au
Raymond Callemin, dit Raymond la Science,
palais,
célèbre membre de la bande à Bonnot. La
Sache que ta meilleure
réédition de l'album chez EMP crédite à la
amie,
chanson les vrais auteurs.
Prolétaire, c´est la chimie
La chanson fait référence à la journée du 8
Les socialos n´ont rien fait
novembre 1892, durant laquelle l'anarchiste
Pour abréger les forfaits
Émile Henry, âgé de 19 ans, dépose une
De l´infamie capitaliste
bombe dite "à renversement" au siège des
Mais heureusement vient l'
mines de Carmaux à Paris. Après sa
découverte, l'engin explosif est emmené au
anarchiste
commissariat de police de la rue des BonsIl n´a pas de préjugés,
Enfants où il explose faisant 5 morts.
Les curés seront mangés,
Émile Henry est arrêté après quelques
Plus d'patrie, plus
attentats le 27 avril 1894 et guillotiné un mois
d'colonies,
plus tard » Src : Wikipédia
Et tout le pouvoir, il le nie


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QUAND LES CONS SONT
BRAVES

ACCORD
S

D
A7 D
Sans être tout à fait un imbécile fini,
Sans être tout à fait un imbécile fini,
G
BJe n'ai rien du penseur, du phénix, du génie. EMais je n'suis pas le mauvais bougre et j'ai bon Je
coeur,
n'ai rien du penseur, du phénix, du
Et ça compense à la rigueur.
génie.
F d7
Quand les cons sont braves
BComme moi, comme toi, comme nous, commeMais
vous,je n'suis pas le mauvais bougre
Ce n'est pas très grave.
et j'ai bon coeur,
Qu'ils commettent,Se permettent des bêtises, des
E 7sottises,A7
D
Qu'ils déraisonnent, ils n'emmerdent personne. E7
Par malheur sur terre
Et ça compense à la rigueur.
Les trois quarts Des tocards Sont des gens Très méchants,
Des crétins sectaires.
A
Ils s'agitent, Ils s'excitent, Ils s'emploient, Ils déploient
Quand les cons sont braves
Leur zèle à la ronde,
Ils emmerdent tout l'monde.
Comme moi, comme toi, comme
nous, comme vous,
Si le sieur X était un lampiste ordinaire,
Cd7
Il vivrait sans histoire avec ses congénères.
Ce n'est pas très grave.
Mais hélas ! Il est chef de parti, l'animal :
Quand il débloque, ça fait mal !
Qu'ils commettent, Se permettent des
bêtises, des sottises,
Quand les cons sont braves...
FdD
E7
Si le sieur Z était un jobastre sans grade,
Qu'ils déraisonnent, ils n'emmerdent
Il laisserait en paix ses pauvres camarades.
personne.
Mais il est général, va-t-en-guerre, matamore.
A
Dès qu'il s'en mêle, on compte les morts.
Par malheur sur terre
Quand les cons sont braves...

Les trois quarts Des tocards Sont des
gens Très méchants,
Mon Dieu, pardonnez-moi si mon propos vous fâche
Cd7
En mettant les connards dedans des peaux de vaches,
Des crétins sectaires.
En mélangeant les genres, vous avez fait d'la terre
Ce qu'elle est : une pétaudière !
Ils s'agitent, Ils s'excitent, Ils
s'emploient, Ils déploient
Quand les cons sont braves... (+ rapide)
FdLeur zèle à la ronde,
D
E7 A /A7
Ils emmerdent tout l'monde.
Finale à la Brassens :
D
E7
A E7 A
« Ils emmerdent tout l'mon-on-de »

VOCABU
LAIRE
Lampiste : Employé chargé
d'entretenir les lampes. Par
extension, employé
subalterne sur lequel retombe
la responsabilité des fautes
imputables à ses supérieurs.
Jobastre (occitan) : Personne
naïve, un peu folle
Matamore : Faux brave,
homme qui se vante
d'exploits imaginaires.
Personnage de la comédie
espagnole qui se vante à tout
propos de ses exploits
guerriers contre les Maures et
que l'on représente
généralement en uniforme
chamarré au geste large et au
verbe haut.
Pétaudière
La "pétaudière" ou "La cour
du roi Pétaud" se dit pour
qualifier un lieu où règne un
désordre total.
Le roi Pétaud était le roi
(imaginaire ?) des mendiants
de la Cour des Miracles ; son
nom proviendrait du verbe
latin peto, petere, petivi,
petitum, qui peut signifier
demander - ici faire l'aumône

CONTEXT
E

Écrit et mis en
musique par
Georges Brassens
Interprété à titre
posthume par Jean
Bertola


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SANS LA NOMMER
Je voudrais sans la
nommer
Vous parler d'elle
Comme d'une bien aimée,
D'une infidèle,
Une fille bien vivante
Qui se réveille
À des lendemains qui
chantent
Sous le soleil.
C'est elle que l'on
matraque,
Que l'on poursuit, que
l'on traque,
C'est elle qui se soulève,
Qui souffre et se met en
grève.
C'est elle qu'on
emprisonne,
Qu'on trahit, qu'on
abandonne,
Qui nous donne envie de
vivre,
Qui donne envie de la
suivre
Jusqu'au bout, jusqu'au
bout.
Je voudrais sans la
nommer
Lui rendre hommage :
Jolie fleur du mois de mai
Ou fruit sauvage,
Une plante bien plantée
Sur ses deux jambes
Et qui traîne en liberté
Où bon lui semble.
C'est elle que l'on
matraque...
Je voudrais sans la
nommer
Vous parler d'elle :
Bien-aimée ou malaimée,
Elle est fidèle ;
Et si vous voulez
Que je vous la présente,
On l'appelle Révolution
permanente.
C'est elle que l'on
matraque...

ACCORDS

Dm
Je voudrais sans la nommer
Gm
Vous parler d'elle
C7
Comme d'une bien aimée,
F
D'une infidèle,
Dm
Une fille bien vivante
Gm
Qui se réveille
C7
À des lendemains qui
chantent
F
A7
Sous le soleil.
Dm
C'est elle que l'on
matraque,
Gm
Que l'on poursuit, que l'on
traque,
C7
C'est elle qui se soulève,
F
Qui souffre et se met en
grève.
Gm
C'est elle qu'on
emprisonne,
Dm
Qu'on trahit, qu'on
abandonne,
Gm
Qui nous donne envie de
vivre,
Dm
Qui donne envie de la
suivre
A7
Dm
Jusqu'au bout, jusqu'au
bout.

CONTEXTE

« Sans la nommer » est une
chanson
écrite en 1969, composée et
interprétée par Georges
Moustaki, la première fois
au festival de l'île de Wight.
Elle sera reprise par de
nombreux artistes dont la
Compagnie Jolie Môme.
Georges Moustaki a été le
chantre et le héros d’une
certaine révolte dans les
années 70, nous laissant des
chansons qui resteront dans
l’histoire de la chanson
française: "Le métèque",
"Sans la nommer", "Ma
liberté" (paroles ci-dessous);
auparavant il avait écrit des
chansons pour Piaf, Barbara,
Montand, Reggiani…
Cette chanson a été, durant
les années 70, un symbole
des mouvements d'extrême
gauche et anarchistes. Elle
sera reprise en 2006 par
Christophe Alévêque dans
son spectacle Debout !, en
2012 dans une vidéo sur le
Printemps québécois publiée
le 8 août et en 2012 sur le
troisième EP (Le bal de la
zone) de Z.E.P. - Zone
d'expression populaire.


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LE CONCEPT DE REVOLUTION PERMANENTE
La théorie de la révolution permanente n’est pas une spéculation métaphysique mais une tentative de
répondre à une des questions les plus dramatiques de notre époque : comment résoudre les problèmes
sociaux terribles dont souffrent les pays capitalistes dépendants — « coloniaux et semi-coloniaux » dans le
langage de l’époque — comment leur permettre d’échapper à la paupérisation, aux dictatures, aux régimes
oligarchiques, à la domination étrangère ? Cette théorie a été une des contributions les plus importantes et
les plus novatrices de Trotsky au marxisme du XXe siècle. Source : http://orta.dynalias.org/inprecor/articleinprecor?id=993
Au Xxème la plupart des marxistes tant réformistes que révolutionnaires avaient, sciemment ou non,
abandonné cette théorie esquissée par Marx. Trotsky s'intéressa tôt à cette question. En 1905 il commence à
développer la théorie de la révolution permanente dans son œuvre "Bilan et perspectives". Mais ce n'est que
durant son exil à Alma-Ata en 1928 qu'il écrivit la "Révolution permanente". Pour Trotsky, seule la classe
ouvrière des pays dominés ou néo-coloniaux est en mesure de mener à bien le renversement des régimes
monarchiques en réalisant simultanément sa propre révolution démocratique et la révolution socialiste. Dans
cet ouvrage, il confronte son analyse et celle des staliniens.
La vision par étape de la révolution : Les staliniens opposaient à Trotsky une vision "étapiste" de la
révolution dans les pays dominés. Cette conception qui voulait que dans les pays où le mode de production
féodale et la monarchie étaient encore en cours, comme en Russie avant 1905, la première révolution devait
être une révolution de type bourgeois qui instaurerait le capitalisme et des régimes "démocratiques" de type
parlementaire. Dans ce cadre, le prolétariat, encore en formation en tant que classe, devait n'être que l'allié
de l'aile libérale de la bourgeoisie. Le capitalisme ainsi pourrait se développer durant des décennies et avec
lui la classe ouvrière, qui pourrait se forger tranquillement ses armes politiques pour arriver à la seconde
étape de la révolution : la révolution socialiste. La révolution permanente, pour Marx, signifie une
révolution qui n'accepte avec aucune forme de domination de classe, qui ne s'arrête pas au stade
démocratique mais passe aux mesures socialistes et à la guerre contre la réaction extérieure. La révolution
russe en renversant le tsar et en instaurant un Etat socialiste en a d'ailleurs été l'exemple vivant.
La révolution permanente : L'analyse de Trotsky s'appuyait sur le concept de développement inégal et
combiné du capitalisme. Autrement dit, l'idée que le développement du capitalisme dans les pays dominés
ne passe pas par les étapes de développement qu'ont connu les premiers pays capitalistes (Angleterre,
France, USA par exemple). L'impérialisme économique des pays dominants donne immédiatement des
caractères avancés du capitalisme à ces pays. Ces caractères avancés sont la concentration du capital, qui
engendre la création de grandes entreprises où travaille un nombre important d'ouvriers ; la centralisation du
capital, c'est-à-dire que le capital est détenu par un nombre restreint de propriétaires capitalistes des pays
impérialistes. Mais dans le même temps, en réalité, les pays dominés par l'impérialisme des "vieux" pays
capitalistes sont maintenus par tous les moyens nécessaires (économie, colonisation, guerre) à un niveau de
développement inférieur aux pays dominants, souvent dans des économies agraires. Cela aboutit à une
classe ouvrière, certes minoritaire, mais qui est déjà organisée comme dans les pays impérialistes et à une
bourgeoisie locale peu développée en tant que classe et qui est donc incapable de réaliser la révolution
bourgeoise.
Les autres aspects de la théorie : Le deuxième aspect de la théorie de la révolution permanente concerne
proprement la révolution socialiste. Pendant celle-ci les rapports sociaux se transforment continuellement au
cours de la lutte de classe qui continue de perdurer contre les anciennes classes dominantes. Trotsky dit : "la
société ne fait que changer sans cesse de peau. Chaque phase de reconstruction découle directement de la
précédente. Les événements qui se déroulent gardent par nécessité un caractère politique, parce qu'ils
prennent la forme de chocs entre les différents groupements de la société en transformation. Les explosions
de la guerre civile et des guerres extérieures alternent avec les périodes de réformes "pacifiques". Les
bouleversements dans l'économie, la technique, la science, la famille, les mœurs et les coutumes forment, en
s'accomplissant, des combinaisons et des rapports réciproques tellement complexes que la société ne peut
pas arriver à un état d'équilibre. En cela se révèle le caractère permanent de la révolution socialiste ellemême. Une révolution dont chaque étape est contenue en germe dans l'étape précédente, une révolution qui
ne finit qu'avec la liquidation totale de la société de classe.” (Trotsky, La Révolution Permanente)
Le troisième aspect fut d'envisager le caractère nécessairement international de la révolution socialiste.
Cette idée a été combattue avec force par les staliniens et la bureaucratie. Elle pouvait remettre en cause leur
pouvoir et leurs privilèges a fortiori quand ceux-ci visaient le statu quo avec les pays capitalistes. A cela la
bureaucratie stalinienne opposa la théorie du "socialisme dans un seul pays". Pourtant après 70 années de
caricature du communisme l'échec du bloc stalinien est criant. La révolution socialiste ne peut pas se
maintenir dans un seul pays. Si les révolutions se font nécessairement dans un cadre national, la révolution
socialiste au niveau national ne peut pas être un but en soi.
Source : http://www.socialisme.be/marxismeorg/permanente.html


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ALLEZ LES GARS

CONTEXTE

Oh, je n’oublierai pas devant nous, les
casqués
Les fusils lance-grenades et les grands
boucliers
Tout ça pour nous forcer quand nous
n’avions pour nous
Que nos poings, le bon droit, et puis
quelques cailloux.
D’abord on s’avançait en frappant dans
les mains
ACCORDS
Y en avait parmi eux de vrais têtes de
gamins
Les regards s’affrontaient, face à face, de
tout près
A
Eux devaient la boucler, nous pas, et on
Oh, je n’oublierai pas devant nous, les
chantait:
casqués
Allez les gars combien on vous paye
Combien on vous paye pour faire ça
Allez les gars combien on vous paye
Combien on vous paye pour faire ça
Combien ça vaut, quel est le prix
De te faire détester ainsi
Par tout ces gens qu’tu connais pas
Qui sans ça n’auraient rien contre toi
Tu sais nous on n’est pas méchants
On ne grenade pas les enfants
On nous attaque, on se défend
Désolé si c’est toi qui prends
Allez les gars combien on vous paye...

E7
Les fusils lance-grenades et les grands
boucliers
E7
Tout ça pour nous forcer quand nous
n’avions pour nous
A
Que nos poings, le bon droit, et puis
quelques cailloux.
A
Allez les gars combien on vous paye
E7
Combien on vous paye pour faire ça
E7
Allez les gars combien on vous paye

Pense à ceux pour qui tu travailles
Qu’on n’voit jamais dans la bataille
Pendant qu’ tu encaisses des cailloux
Les actionnaires ramassent les sous
A
Avoue franchement, c’est quand même
Combien on vous paye pour faire ça
pas
La vie qu’t’avais rêvé pour toi,
Cogner des gens pour faire tes heures
T’aurais mieux fait d’rester chômeur.
Allez les gars combien on vous paye...
Je ne me fais guère d’illusions
Sur la portée de cette chanson
Je sais qu’tu vas pas hésiter
Dans deux minutes à m’castagner
Je sais qu’tu vas pas hésiter
T’es bien dressé, baratiné,
Mais au moins j’aurai essayé
Avant les bosses de te causer.
Allez les gars combien on vous paye...

Allez les
gars,combien on
vous paye ? est une
création du GAM
(paroles de Michel
Gilbert), groupe
d’action musicale,
basé en Belgique.
Cette chanson fut
particulièrement
chantée pendant la
lutte contre
l’implantation d’une
deuxième centrale
nucléaire à Chooz,
dans les Ardennes,
côté français de la
frontière.
Le GAM a toujours
associé luttes
sociales et
interventions
musicales.
Source :
http://rebellyon.info/Chantsdemanifs.html#Combien_on_vo
us_paye


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El PUEBLO UNIDO
Contexte et traduction
Contexte

composée par le musicien Sergio Ortega.

bole d'unité et de solidarité populaire pour des citoyens opprimés de tous pays luttant pour
ec le Chili et a été traduite en plusieurs langues. En Iran, l'air a été repris par les militants de la révolution islamiq
ui s'en inspire (et qui reprend le même air) intitulée If the kids are united, Le groupe Mano Negra a enregistré un