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PRESENTE PAR DOCTEUR HENRI CHARLES AÏNADOU PHARMACIEN PHYTOTHERAPEUTE Ancien Président du Conseil de l’Ordre des Pharmaciens du BENIN CROSNE, LE 28 SEPTEMBRE 2013
Quelques Définitions
On appelle plantes médicinales les plantes utilisées pour soigner. Une plante médicinale est définie par la pharmacopée française (11 e éd., 2012) comme une « drogue végétale au sens de la pharmacopée européenne propriétés médicamenteuses ». Une « drogue végétale » est (entre autres) une l’état, soit le plus souvent sous la forme desséchée, soit à l’état frais (Ph. eur., 7 e plante éd.).
dont au moins une partie possède des ou une partie de plante, utilisées en L’expression drogue végétale ou, plus couramment, drogue, désigne donc — historiquement — une matière première naturelle servant à la fabrication des « partie de plante utilisée ».
médicaments . De nos jours, le mot est équivoque et certains ont proposé qu'il soit, dans le contexte des plantes médicinales, remplacé par l’expression
La plante est rarement utilisée entière ( Basilic ). Le plus souvent il s’agit d’une partie de la plante : rhizome ( gingembre ), bulbe ( scille ), racine ( angélique ), parties aériennes ( ortie ), tige ( prêle ), écorce ( cannelle ), bourgeon (pin), feuille, ( sauge ), sommité fleurie ( salicaire ), fleur ( violette ), pétale ( coquelicot ), fruit ( fenouil ), graine ( lin ), tégument de graine ( ispaghul ), exsudation de la plante (gomme arabique, myrrhe utilisations différentes ( ), thalle des algues ( aubier et inflorescence varech ). Différentes parties d’une même plante peuvent avoir des de tilleul).
Des plantes ayant des propriétés médicamenteuses peuvent avoir également des usages alimentaires ou condimentaires ou encore servir à la préparation de boisson hygiénique. Avant l'époque moderne, la théorie des signatures a joué un grand rôle pour distinguer par analogie les plantes nécessaires à une guérison humaine.
Quant aux difficiles à soigner ou encore les maladies pour lesquelles la maladies incurables Médecine Conventionnelle de traitement très efficace. Nous allons en citer quelques unes: , ce sont des maladies n’a pas encore Le Cancer , le Sida, la Sclérose l’Hypertrophie Bénigne de la Prostate , en plaque , le Diabète , l’ Hypertension Artérielle , les la Sinusite , les Hémorroïdes troubles sexuels , l’ , l’ Asthme Arthrose, la , mucoviscidose, pour ne citer que celles-là.
Nous ne pourrons pas aborder malheureusement toutes ces maladies mais nous allons prendre quelques exemples pour illustrer notre propos.
Qui est le spécialiste de phytothérapie?
En France et en Suisse , il s’agit principalement du pharmacien (voire d’un spécialisée), car le pharmacien a suivi de longues études universitaires (plus ou moins équivalentes aux études de médecine sur le temps et la difficulté) et a reçu de nombreux cours sur phytothérapeute la phytothérapie .
ayant suivi une formation En Afrique , les pharmaciens qui sont suffisamment formés pour s’occuper de phytothérapie, ne s’y intéressent guère laissant la place à toutes sortes de tradipraticiens parmi lesquels on dénombre un bon nombre de charlatans . Il faut dire que l’Afrique avait déjà une aux plantes pour se soigner. Les culture ancienne de recours Ministères de la Santé de nos pays devraient tradipraticiens.
essayer d’encadrer et de former ces
Quel lien entre les médicaments classiques et la phytothérapie
Il faut savoir que plus de la moitié des médicaments dits chimiques ou pharmacies) proviennent à l’origine des étant soit utilisée tel quel ou modifiée par un chimiste (ex Aspirine ).
allopathiques (qu’on retrouve dans les plantes.
La molécule C’est surtout le cas des anciens médicaments et de nos jours, de certains médicaments contre le cancer ! (ex le Taxol extrait de l’If ).
Actuellement la plupart des nouveaux médicaments, sont produits par des processus mathématiques et chimiques très complexes ( synthèse ) qui font appel aux sélectionner que quelques unes et faire des probabilités (on produit des milliards de molécules pour à la fin n’en études cliniques ).
Quelques exemples de médicaments ayant une origine phytothérapeutique :
Aspirine : doit son origine à la Saule et à la Reine de Prés . Elle contient comme principe actif de l’acide acétique salicylique . Il faut dire que le principe actif de la Saule est l’acide salicylique et un chimiste de la firme allemande BAYER, a rajouté la molécule d ’acétyl pour former l’acide acétyl salicylique qu’est l’aspirine.
la Digitaline
qui provient de la plante digitale, est utilisée dans l’insuffisance cardiaque.
Le Pavot
: est une plante qui contient de nombreux alcaloïdes.
Ces groupes de substances azotées (contenant une molécule d’azote N) sont à la base de très nombreuses molécules agissant en général sur le système nerveux.
Certaines sont malheureusement illégales et très dangereuses ( douleur, c’est le cas de la morphine.
héroïne ); mais d’autres offrent des solutions extraordinaires dans la lutte contre la D’autres molécules sont aussi isolées de la plante de Pavot . On peut par exemple extraire de cette plante, la très efficace contre la toux sèche et contre les douleurs (en effet, la codéine se transforme chez la plupart des personnes, à raison de 10% en morphine).
codéine , une molécule centrale qui est
Plus récemment, une molécule défraie la chronique : l’
artémisinine
. Cette substance est extraite poussant en chine :
l’Artémisia annua
.
Cette avec molécule s’avère être très efficace, en association d’autres médicaments pour lutter contre la malaria (qui provoque des millions de morts par d’une plante année, en Afrique et en Amérique Centrale).
L’artemisia annua est une plante qui a depuis quelques années déjà, dépassé le monde de la médecine traditionnelle chinoise pour venir alimenter le laboratoires occidentaux avec succès.
pipeline des
Cette molécule illustre bien l’incroyable plantes médicinales potentiel des encore aujourd’hui pour lutter contre des maladies graves alors que les laboratoires investissent massivement dans les techniques de screening de molécules (techniques combinant chimie et informatique) pour développer un nombre astronomique de molécules et les matcher avec la cible biologique, la phytothérapie offre une alternative étonnante qui malheureusement est ignoré des grands laboratoire car le potentiel africain est encore à plus de 95 % non exploité .
Cela explique le grand intérêt à la fois géostratégique mais aussi, comme phytothérapeutique sur ce on le voit du potentiel nouvel or vert de la Chine .
Cela explique l’engouement des européens mais aussi des africains à s’intéresser de plus en plus aux plantes médicinales donc à la phytothérapie.
Mais les résultats très encourageants obtenus à partir des traitements à bases des plantes médicinales sont surtout les vraies raisons de cet engouement.
Difficultés de la Chimie à traiter certaines maladies
De plus en plus nous nous rendons compte que malgré l’état d’avancement des recherches dans le monde, les laboratoires pharmaceutiques ont de plus en plus de difficultés à proposer des médicaments innovants efficaces sommes faramineuses et d’une innocuité totale pour traiter un certain nombre de pathologies malgré les englouties dans la recherche.
De même un certain nombre de maladies ne répondent pas aux traitements chimiques.
En prenant par exemple le cas de l’hypertrophie ou du cancer de la prostate , les malades constatent amèrement qu’après plusieurs années de traitement par les médicaments chimiques ils ne sont toujours pas guéris alors ils font appel à la phytothérapie avec beaucoup plus de succès si ce ne sont pas les urologues même qui les orientent vers la phytothérapie.
Hypertrophie Bénigne de la Prostate
Comme nous l’avons dit plus haut nous allons prendre pour commencer le cas de l’HBP par exemple pour illustrer notre exposé. La Prostate en fait est un petit organe essentiel dans la fonction sexuelle masculine. C’est une glande impaire qui se trouve dans la partie antérieure du pelvis. C’est une glande exocrine qui produit le liquide spermatique, première partie de l’éjaculat. L’hypertrophie bénigne de la prostate (HPB) est un phénomène lié au vieillissement. C’est une affection dont la fréquence augmente avec l’âge : sa prévalence avoisine 10% à l’âge de 30 ans, 50% à 60 ans et dépasse 90% après 85 ans. Son évolution insidieuse, très lente et donc longtemps tolérée peut provoquer des symptômes parfois gênants à savoir : mictions fréquentes et/ou nocturnes, retardées ou impérieuses, faiblesse ou interruption du jet, sensation de miction incomplète. Elle peut provoquer des complications nécessitant une prise en charge immédiate.
Pour traiter l’HBP, la Médecine conventionnelle propose deux types de traitement: Nous avons les Alpha-bloquants: Ex Térazozine ( DYSALFA), Alfuzosine ( XATRAL), Doxazosine, Tamsulozine (JOSIR).
Cette première gamme de médicaments utilisés constitue une très bonne réponse aux symptômes de l’HBP en facilitant l’ouverture du sphincter urinaire, mais ils n’ont aucun effet sur la taille de la prostate et ils ont beaucoup d’effets secondaires tels que hypotension orthostatique avec des vertiges et des palpitations par exemple.
Inhibiteurs de la 5-alpha-réductase: Ex: Finastéride (CHIBROPROSCAR), Dutastéride (AVODART).
Cette classe de médicaments empêchent la testostérone de se transformer en Dihydrotestostérone qui serait responsable en partie de l’augmentation du volume prostatique. Ils permettent la réduction de la taille de la prostate mais provoquent aussi beaucoup d’effets secondaires tels que troubles de l’érection, baisse de la libido, et l’on rapporte de plus en plus des cas de cancer du sein chez l’homme.
Médicaments à base de plantes Le palmier nain de Floride: Seronea repens (Permixon) Le prunier d’Afrique ou pygeum aficanum (Tadena) La grande ortie ou urtica dioica La courge ou cucurbita pepo L’expérience de nombreuses années de traitement de l’HBP dans le monde a montré qu’il valait mieux associer plusieurs plantes ou extraits de plantes efficaces afin d’avoir une action synergique tout en réduisant les effets secondaires.
C’est dans cet ordre d’idée qu’a été mis au point au BENIN sur une base scientifique un phytomédicament appelé ANTEPROST qui est une association de plusieurs plantes traditionnellement connues pour leurs effets bénéfiques dans le domaine mais dont l’usage pendant plusieurs siècles n’ont entrainé que des effets nocifs mineurs. ANTEPROST a subi des essais cliniques et thérapeutique dans le service d’urologie au CNHU de Cotonou sous la direction du Professeur César AKPO. Au terme de l’étude réalisée pendant 90 jours, ANTEPROST a amélioré les symptômes urinaires et la qualité de vie chez plus de 50 % de personnes.
En outre, il a réduit le volume prostatique de près de 30 % et a fait baisser le PSA chez 77,8 % des malades avec des effets secondaires mineures. Ce qui est une grande première dans la recherche en urologie. Car les recherches les plus récentes dans le domaine qui ont associé les alpha-bloquants aux inhibiteurs de la 5 alpha-réductase ont conclu à une synergie d’action limitée dans le temps et une augmentation significative des effets secondaires.
Le Cancer de la prostate
Le cancer de la prostate quant à lui se développe à partir des cellules prostatiques qui bordent les petites glandes situées au sein de la prostate.
En temps normal, les cellules croissent et se divisent selon un ordre préétabli par les informations contenues dans le noyau de la cellule.
Lorsque ce processus de croissance ne suit plus les " consignes " du programme de la cellule, la division se fait de façon anarchique, non freinée, et aboutit à une tumeur.
La tumeur maligne a le potentiel de cellules et de se détruire d'autres développer à distance, dans d'autres parties de l'organisme. C'est ce qu'on appelle les métastases. Elle peut par ailleurs récidiver après traitement.
Certains mais médicaments chimiques sont très efficaces d’autres ont montré leurs limites. Par contre les effets secondaires sont aussi importants.
phytothérapie arrive à avoir de meilleurs résultats.
La Nous avons réussi à développer un phytomédicament dénommé ANTECANCER qui associé à ANTEPROST permet de soigner efficacement les cancers de la prostate.
Précisons ici qu’ANTECANCER est également utilisé dans d’autres type de cancer.
Le Cancer de col de l’Utérus
L'utérus est un reproductrices organe chez les participant aux fonctions mammifères de sexe féminin. C'est une poche dont l'intérieur est très vascularisé, qui ouvre vers le col utérin à l'extérieur et qui du côté postérieur, vers l'abdomen, possède deux parties séparées appelées cornes qui débouchent sur les trompes de Fallope conduisant aux ovaires . Ces cornes et le corps proprement dit de l'utérus sont plus ou moins marqués selon les espèces.
L'utérus est un organe creux, impair, médian, siégeant dans le petit bassin (ou pelvis ). Sa forme est globalement celle d'une poire . Il est composé de 3 parties : le fond utérin, le corps utérin et le col utérin, séparés par l'isthme, rétrécissement entre la cavité corporéale et le canal endocervical.
En dehors d'une fécondation, l'endomètre est éliminé au cours des menstruations, qui marquent le début d'un nouveau cycle (durée habituelle de 28 jours, mais très variable d'une femme à l'autre). Dans le cas d'une grossesse, la croissance de l'embryon entraîne la distension de l'utérus.
Sa taille va ainsi passer de 8 cm de long (une orange) à 35 cm. Lors de l'accouchement, les contractions de l'utérus, intenses et régulières, marquent le début du travail qui aboutira à la naissance, le col utérin se dilate pour laisser passer l'enfant. Puis, une fois l'accouchement terminé (bébé et placenta) la musculature utérine se rétracte très vite et l'utérus retrouve ses dimensions habituelles au bout de deux mois. L’utérus a beaucoup de point commun avec la prostate. Tout comme chez l’homme on peut considérer l’andropause comme cause partielle de l’HBP, la ménopause serait à la base des problèmes.
Car c’est après la cinquantaine qu’en général l’utérus ayant perdu son élasticité, des nodules, des fibromes, des kystes et des myomes viennent s’installer pour se transformer plus tard en cancer. Par contre ici la prévention doit se faire dans la tendre enfance dès 10 à 12 ans lorsque la jeune fille n’a pas encore eu de rapport sexuel. L’agent pathogène suspecté est Papillioma virus. Ici aussi nous avons mis au point FIBROSTOP qui associé à ANTECANCER permettent d’avoir les meilleurs résultats. Ne pas oublier de faire un frottis tous les ans si possible.
Le cancer du sein
Sein vient du latin sinus, « courbure, sinuosité, pli », qui désignait notamment un pli de la toge recouvrant la poitrine. Son emploi au figuré l'a fait désigner la partie du corps correspondante. Mais on employait plutôt celui de mamma, « sein », et mamilla, « petit sein », d'où le mot en français : « mamelle ». Aussi, mammicula désignait une « petite mamelle ». C'est de là d'où vient le mot « mammifère » dont la caractéristique première est d'être doté de mamelles ou de seins pour l' être humain .
Les seins contiennent les glandes lactogènes (ou glandes mammaires) qui deviennent actives en période d' allaitement et produisent le lait maternel dont se nourrit le bébé humain pendant les premiers mois de sa vie. Durant la période de lactation, le lait est sécrété par ces glandes mammaires et est déversé par des canaux séparés au niveau du mamelon .
L'essentiel du corps du sein est constitué de tissu adipeux . Les seins voient leur volume varier en fonction de différents paramètres tels que le cycle d' ovulation , la température ou l' excitation ainsi que durant la grossesse .
La limite de l' aréole , sa pigmentation et son réseau glandulaire varient avec la grossesse et l'allaitement. Le mamelon est érectile .
Outre sa fonction biologique de lactation, le sein féminin joue un rôle important dans la séduction , l' érotisme et la sexualité . Il s'agit d'un caractère sexuel secondaire .
Il faut palper régulièrement ses seins et dès l’apparition d’un nodule il faut voir le médecin.
Le Diabète
Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose dans le sang (encore appelé glycémie ) élevé : on parle d’ hyperglycémie .
Les aliments sont composés de lipides (graisses), protides (comme la viande) et glucides ( sucres , féculents). Ce sont eux qui fournissent l’essentiel de l’énergie dont a besoin le corps pour fonctionner, passent dans l’intestin, puis rejoignent la circulation sanguine.
Quand on mange, le taux de sucre dans le sang augmente, les glucides sont alors transformés essentiellement en glucose. Le pancréas détecte l’augmentation de la glycémie. Les cellules bêta du pancréas, regroupées en amas appelés îlots de Langerhans, secrètent de l’insuline. L'insuline permet au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme : muscles, tissus adipeux, et le foie où il va pouvoir être transformé et stocké.
Ainsi la glycémie peut augmenter légèrement, puis revenir à un taux normal et le glucose être converti en réserves et en énergie. Chez les personnes atteintes de diabète,
ce système ne fonctionne plus
.
Un diabète est avéré lorsque la glycémie à jeun est égale ou supérieure à 1.26 g/l, à deux reprises ou égale ou
supérieure à 2 g/l à n’importe quel moment de la
journée.
On distingue principalement deux types de diabète : le diabète de type 1 qui touche 10 % des diabétiques. Le diabète de type 2 qui en touche 85 %. Les autres types de diabète concernent les 5 % restants.
Contre le Diabète de type 2 nous avons mis au point DIABETOLYSE qui permet de réduire sérieusement le taux de sucre dans le sang.
Conclusion
En conclusion, je vais d’abord vous citer une pensée du président Mahamat GANDI qui disait je cite « Si vous avez une maladie chronique face à laquelle la médecine conventionnelle n’a pas de solution, informez-vous sur les plantes. Elles reçoivent chaque jour les mêmes rayons de soleil, les mêmes pluies, les mêmes intempéries que vous, c’est peut-être elles qui vont vous sauver la vie ». Ce qui montre que la phytothérapie a encore de l’avenir et prendra toute sa place.
Néanmoins tout ce que vous venez d’entendre ne remplace en aucun cas une consultation médicale. N’oubliez pas d’aller voir votre médecin à chaque fois que vous aurez un soucis de santé.
Je terminerai enfin par une litanie de Jean Cocteau raconté par Maurice Mességué qui a consacré toute sa vie à la phytothérapie:
Herbes aux chutes, Herbes à coupures, Herbes à fièvre, Guérissez-nous.
Herbes aux sorcières, Herbes aux chats, Préservez-nous.
Herbes de gagne, Herbes de chance, Soyez pour nous.
Herbes saintes, Herbes vierges, Soyez à nous.
Couronne de Saint Jean Herbes aux cents goûts, Aimez-nous.
Merci à vous