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HONDARRIBIA FONTARRABIE

Au début du XVI e siècle, Fontarrabie connaît une vraie révolution urbanistique ;
la vieille ville médiévale dévastée par l'incendie de 1498 va être totalement modifiée.
Un nouveau plan d'aménagement urbain, une nouvelle église, un nouveau château
et de nouvelles murailles vont totalement changer la physionomie de la ville.
Les rapports entre Charles Quint et François I er de France seront très tendus, donnant
lieu à une guerre constante dans la moitié de l'Europe pendant toute la première moitié
du XVI e siècle. Étant donné sa position géostratégique, Fontarrabie est totalement
engagée dans cette ambiance belliqueuse. En 1521, pendant la guerre de Navarre,
elle est assiégée et conquise par les troupes franco-navarraises, qui réussiront
à la garder sous leur domination pendant trois ans. En 1524, après avoir étouffé
les rébellions des communes de Castille, l'Empereur aura les mains libres pour agir
contre Fontarrabie. Après l'avoir conquise, il rédigera un grand projet de fortification
qui aboutira sur la construction de l'enceinte bastionnée que nous connaissons
aujourd'hui et du château. Ce projet fera partie d'un autre beaucoup plus vaste dont
le but était de fortifier les passages des Pyrénées pour se défendre des éventuelles
agressions des Français.
À la mort de Charles Quint, la politique impériale de Philippe II aura un ennemi d'un
autre visage : l'Angleterre. Cette nouvelle situation éloigne le danger des incursions
françaises mais n'amène pas la paix ; le golfe de Gascogne deviendra le nouveau lieu
d'affrontements qui conditionneront le commerce avec le Nord de l'Europe et exigeront
un tribut énorme aux bateaux et marins des villages côtiers basques.


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Au XIX e siècle, Fontarrabie subira les ravages des guerres carlistes. Pendant
la première guerre, la ville sera assiégée par les troupes du Prétendant et résistera
aux attaques de la Légion Auxiliaire Anglaise du général Lacy Evans, après la chute
d'Irun en mai 1837 la ville se rendra aux troupes d'Espartero et d'Evans.
Pendant la Seconde Guerre Carliste, la ville restera aux mains des libéraux même
si ses environs resteront le terrain des partis carlistes. Après la fin de cette occupation,
la ville, pratiquement ruinée, cherchera une solution à sa situation économique.
Avec l'émergence des vacances d'été, elle verra une nouvelle possibilité de relancer
son économie.
On construira deux agrandissements qui changeront la physionomie de la ville ;
on décidera d'étendre la zone habitée en ouvrant la ville vers la mer, en gagnant
du terrain sur la mer et sur la campagne ; un secteur touristique important verra le jour
peu à peu. La pêche jusqu'alors limitée à une petite flotte de pêche côtière connaîtra
un important développement et deviendra même l'une des plus importantes du golfe
de Gascogne.
L'arrivée de la République sera accueillie avec joie ; lors des élections municipales
la coalition républicaine l'emportera nettement. Pendant la Guerre civile, la ville restera
fidèle au gouvernement jusqu'à sa chute aux mains des troupes franquistes
en septembre 1937. Après le Franquisme et avec l'arrivée de la démocratie,
la ville connaîtra un nouvel essor urbain, économique et démographique jusqu'à
nos jours. Fontarrabie est une ville de service avec une très bonne qualité de vie
et munie d'excellentes infrastructures pour profiter du temps libre.


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Fontarrabie, ville marine. Fontarrabie est un village traditionnel de pêcheurs ;
ce secteur y joue encore un rôle important dans la vie quotidienne, avec aussi
l’agriculture familiale.Cela se reflète dans l’offre gastronomique de la ville, vaste et
variée. En 1361 naît la Cofradía de Mareantes de San Pedro, bien qu’une grande
activité de pêche existait déjà dans la ville. Les premières données historiques indiquent
que les pêcheurs ont été pionniers dans l’art de la chasse à la baleine. Ceci s’est reflété
dans les vies de nos pêcheurs. Les mœurs et traditions sont encore maintenues dans
toutes les célébrations. Imposantes maisons blasonnées racontant des siècles de
commerce maritime et transfrontalier, sirènes sur des armoiries convoquant le souvenir
des baleiniers basques et de leurs aventureuses expéditions d'autrefois, ruelles
débouchant sur l'imposant château de Charles Quint dominant la place d'armes…
Discrète à l'ombre de San Sebastian et à l'abri des flots touristiques qui se déversent sur
la capitale côtière, Fontarabie pourrait pourtant presque vous regarder de haut, si elle le
voulait, avec ses remparts, son passé, ses batailles de rois. Mais c'est justement la
simplicité de l'instant et de ses habitants qui vous y séduit, comme vous prenez le temps
d'arpenter son cœur. Ou de marcher sur le bord de mer, car avec ça, on allait l'oublier,
au-delà de sa plage et de sa station balnéaire, face à l'Atlantique, les sentiers de falaise
méritent aussi…
Quartier de la Marina
Les rues San Pedro, Santiago et Santa María Magdalena, conservent de nombreuses
maisons typiques de pêcheurs, d’une grande beauté. La Hermandad, siège
de la Cofradía de Mareantes de San Pedro, est située rue Zuloaga. Le quartier
de la Marina a été déclaré Monument Historique-Artistique


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Une croisière pas chère pour s'offrir un vrai voyage historique autant qu'une belle
escapade gastronomique… ça vous dit ? Alors direction Hendaye, au Pays Basque.
Hendaye, où, arrivé au port, on prend donc le petit bateau qui fait la navette avec
Fontarabie, autrement dit Hondarribia, en version basque originale, pour
un embarquement vers la rive sud de la Bidassoa. Un avant-goût de vacances, à l'orée
de la baie de Txingudi. Car… dix minutes pour traverser, savourer l'approche de la ville
fortifiée sur son promontoire… et il vous suffit alors de passer le porche de la confrérie
des pêcheurs pour vous retrouver dans un autre espace-temps… a fortiori si vous avez
eu la bonne idée de débarquer un dimanche, sur le coup de midi bien sonné.
C'est-à-dire à l'heure où, dans ce vieux quartier de la Marina au pied de la cité
médiévale, la rue San Pedro s'interdit toute circulation pour mieux sortir ses terrasses,
servir ses meilleurs « pintxos » et faire couler haut et clair le txacoli et la bière dans
les verres. Bref, l'heure où chacun s'offre l'apéro dans les grandes largeurs
avec « tapas et vins locaux » au pied des maisons typiques, comme dit le touriste
arrivant du « nord », lorsqu'il n'a pas encore été affranchi quant au vocabulaire local.
Et carte postale dont on pourrait se contenter, tant l'ambiance mérite déjà le détour, à
musarder là, au soleil, d'une terrasse à l'autre, entre ciel bleu et façades blanches aux
colombages rouges ou verts. Fontarabie ne se résume pourtant pas à ce cliché.
Car Fontarabie, c'est plus et mieux que ça, vous rappelle alors cette chorale populaire
autant que spontanée chantant « hegoak », et reprenant au refrain « txori, txoria »,
hymne basque de l'oiseau et de la liberté : une ville où les traditions ont su rester
vivantes et qu'il faut prendre le temps de découvrir dans ses coins et recoins.


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Dominant Fontarabie, il y a le Parador. Forteresse devenue hôtel de luxe mais dont
les épais murs gardent la trace d'anciens sièges à deux pas de l'église, fortifiée aussi.
Un « château de Charles Quint » qui dit combien la place était importante, contrôlant
l'estuaire de la Bidassoa, la baie de Txingudi. « Les rois de France, de Castille et
de Navarre se sont régulièrement battus pour la prendre » souligne alors Txaro Azkue,
guide à Fontarabie, énumérant une longue liste de sièges. Au XIIIe siècle, ce sont les
troupes de Philippe le Hardi qui tentent de la prendre, sans succès, puis Louis XI,
au XVe, puis le roi de Navarre, en 1521. « Mais le siège le plus important, c'est celui
de 1638. Car les habitants de Fontarabie ont chassé les hommes du prince de Condé.
Ce jour-là, le 8 septembre, est même devenu notre plus grande fête avec une
procession dédiée à la Vierge de Guadalupe », précise Txaro qui peut encore citer trois
autres sièges, au XVIIIe et XIXe siècles. D'où l'importance du « puit du Français », sans
doute, où l'on se ravitaillait en eau douce, derrière les remparts. Et il faut bien avouer
qu'au-delà de son emplacement stratégique, Fontarabie avait aussi de quoi attiser
les convoitises comme on découvre avec Txaro les richesdemeures de négociants ou
le palacio Zuloaga qui abrite désormais l'hôtel de ville. Une certaine opulence dont
témoigne ainsi le bel ensemble de tapisseries du XVIIe siècle racontant l'épopée
d'Achille dans la salle d'honneur du Parador. Les cartons sont d'un maître exceptionnel :
Rubens. Un clin d'œil flamand qui n'a rien d'étonnant à Fontarabie, les Basques ayant
beaucoup commercé avec le nord de l'Europe, notamment du temps de la domination
espagnole sur les Flandres, vous explique votre guide. Et une ville de navigateurs qui a
donc aussi gardé dans ses traditions les courses de trainières, grandes barques de
pêche d'autrefois avec lesquelles ses rameurs brillent encore, en championnat, souligne
Txaro. Qui ne manquera pas non plus de vous raconter toutes les subtilités des fêtes
locales. Notamment celle du 8 septembre.


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