Surveillance épidémiologique dans les armées au Mali Médecin Colonel Major Charles FAU Directeur DCSSA Mali I.
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Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
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Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 3
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 4
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 5
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 6
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 7
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 8
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 9
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 10
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 11
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 12
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 13
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 14
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 15
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 16
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 17
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 18
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 19
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 20
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 21
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 22
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 23
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 24
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 25
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 26
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 27
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 28
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 29
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 30
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 31
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 32
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 33
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 34
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 35
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 2
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 3
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 4
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 5
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 6
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 7
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 8
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 9
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 10
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 11
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 12
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 13
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 14
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 15
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 16
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 17
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 18
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 19
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 20
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 21
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 22
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 23
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 24
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 25
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 26
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 27
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 28
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 29
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 30
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 31
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 32
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 33
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 34
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention
Slide 35
Surveillance épidémiologique dans
les armées au Mali
Médecin Colonel Major Charles
FAU
Directeur DCSSA Mali
I. Introduction
• A l’instar d’autres pays de la sous région, le Mali a
connu
des
épidémies
fréquentes
de
certaines
maladies infectieuses, notamment la méningite, la
rougeole, le choléra, la fièvre jaune , etc.
• La prévention et la lutte contre les épidémies se fait
dans notre pays à travers le système de surveillance
intégrée de la maladie et la riposte(SMIR)
RECAPITULATIF
2004
Maladies
2005
2006
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let. %
Cas
Dc
Tx
Let.
Méningite
1480
57
3,85
454
23
5,1
1.039
75
7,21
Rougeole
600
13
2,17
100
0
0
242
1
0,41
Fièvre Jaune
16
2
12,5
57
25
44
129
6
4,65
TNN
22
8
36,36
20
7
35
17
7
41,17
Diarrhées
rouges
129
0
0
70
1
1,42
7
0
0
Cholera
2859
199
3,46
159
20
12,57
5
0
0
Coqueluche
0
0
0
33
1
3,03
2
0
0
Paludisme
44 205
40
0,1
44 125
18
0, 04
44.325
9
41,17
Grippe Aviaire : 2006 = 0
II.Système de surveillance
• Il repose sur les données recueillies quotidiennement à travers
des moyens de communication disponibles au niveau des
structures de santé ou à défaut d’autres services administratifs
tels que : le réseau RAC, le Fax, le téléphone, Internet, etc.…
• Ces informations sanitaires remontent du niveau périphérique
(CSCom) au niveau national en passant par les CSRéf de cercle
et les Directions Régionales de la Santé.
• Elles font ensuite l'objet de saisie, de traitement, d’analyse
sur des outils informatiques (Excel, EpiInfo, Health Mapper,
Word), d’interprétation et de diffusion au Ministère de la
Santé, à la Direction Nationale de la Santé, à l’OMS et sont
archivées au niveau de la Section.
III. Objectifs de la surveillance
La surveillance épidémiologique poursuit quatre objectifs
spécifiques
1. détecter, dans les délais les plus brefs, la survenue de maladies
transmissibles à potentiel épidémique susceptibles de s’étendre
rapidement au sein de la collectivité ;
2. mesurer l’importance épidémiologique des décès, des
affections, des syndromes ou des conséquences d’exposition à
des facteurs de risques professionnels, en terme de limitation
des capacités opérationnelles des forces et pour lesquelles des
actions de prévention peuvent être menées ;
3. identifier les circonstances de survenue et les facteurs de risque
de certaines de ces maladies ;
4. évaluer les actions de prévention entreprises
IV.Cadre institutionnel de la surveillance
épidémiologique
Les différentes étapes de la mise en œuvre du système de surveillance
épidémiologique sont :
La déclaration des cas suspects;
l’identification des maladies en utilisant les définitions standards des cas;
la prise en charge des cas ;
l’enregistrement des données ;
la notification des données à l’échelon supérieur ;
la saisie, le traitement et l’analyse des données sur des logiciels
informatiques ;
Maladies prioritaires
• Eradication/élimination
• PFA / polio
• Dracunculose
• Tétanos néonatal
• Lèpre
• Maladies à potentiel
épidémiques
• Rougeole
• Méningite
• Fièvre Jaune
• Choléra
• Dysenterie
• paludisme
• Peste
• Grippes
• Maladies constituant des
problèmes majeurs de
santé publique
•
•
•
•
•
•
Hépatite virale
Diarrhée
VIH/SIDA/MST
Tuberculose
Onchocercose
Infections respiratoires
aigues
Rappel: Fonctions de Surveillance
Fonctions principales
•
•
•
•
•
Détection
Notification
Investigation & confirmation
Analyse & interprétation
Action / intervention
Fonctions d’appui
•
•
•
•
Formation
Supervision
Ressources
Normes / Standards / Directives
Surveillance: Principe général
Autorité de santé
publique
Système de soins
de santé
Notification
Information
Données
Evaluation
Analyse &
Interprétation
Rétro-information
Action
Décision
V. Circuit de l’information
• Ces informations sanitaires remontent du niveau
périphérique (CSCom) au niveau national en passant
par les CSRéf de cercle et les Directions Régionales de
la Santé.
Circuit de l’information
CIRCUIT DE L’INFORMATION SIMR AU MALI
DIRECTION
NATIONALE DE LA
SANTE
(SSE)
CABINET DU
MINISTRE DE LA
SANTE
OMS
Partenaires
DIRECTION REGIONALE DE LA
SANTE(DRS)
EPH
DISTRICTS SANITAIRES
Structures
Privées*
Centres de santé
Communautaires
Centres de santé
confessionnels
Communautés, ONG,
structures privées**
CIMIE
(INPS)
Infirmeries des
garnisons
militaires
Armées
VI. Le rôle des laboratoires
• Les laboratoires participent également au système de surveillance
épidémiologique à travers la confirmation biologique des cas
suspects par l’identification des agents pathogènes en cause sur les
prélèvements (liquide céphalo-rachidien, sang, selles, etc.)
• Pour la confirmation biologique de certaines maladies (fièvre jaune,
poliomyélite, G.A, etc.), notre pays est obligé de recourir à certains
laboratoires de la sous région ou de l’Afrique du Sud.
• Au Mali, les laboratoires sont organisés en réseaux par la décision N°
04-1683/MS-SG du 25/08/04
Laboratories: participation à plusieurs niveaux
Niveau périphérique (ex.. Centre de santé, malades
non-hospitalisés)
Niveau intermédiaire (laboratoire de district/régional )
Niveau national (ex. Laboratoire national de référence)
Niveau
international
référence)
(laboratoire
internationaux
de
Rôle du laboratoire en matière de surveillance et de
lutte contre les maladies
Confirmer l’étiologie
Identifier les interventions appropriées (ex.. Thérapie
antimicrobienne or vaccin)
Determiner les tendances de la maladie
Assurer le suivi de l’efficacité des programmes (programmes
d’élimination/ éradication)
Détecter de nouveaux pathogènes ou ceux qui ré émergent
Surveillance de la résistance aux antimicrobiens
Rôle du laboratoire: détection des épidémies
Agent de soins de santé
Formulaire de
demande
du lab.
ID
ID
ID
Echantillon
Formulaire de
notification
des résultats
Equipe de
santé publique
Laboratoire
Résultats
Stratégies(1)
Plusieurs stratégies sont utilisées dans le
cadre de la mise en œuvre de la surveillance
épidémiologique :
l’élaboration d’outils de formation ;
la formation du personnel à tous les niveaux de
la pyramide sanitaire (SIMR, laboratoire,
gestion des données, etc.) ;
la formation et l’implication de relais
communautaires dans la lutte contre les
épidémies ;
Stratégies (2)
le
pré
positionnement
de
médicaments,
désinfectants, réactifs et matériels à différents
niveaux de la pyramide sanitaire ;
l’allocation de «fonds épidémies et catastrophes »
aux structures sanitaires ;
la création de cadres de concertation avec les
partenaires ;
la collecte des données, la notification des cas à
l’échelon supérieur
le traitement et l’analyse des données à tous les
niveaux de la pyramide sanitaire ;
Stratégies (3)
• la tenue régulière des supports de collecte de données du
système de surveillance à tous les niveaux ;
• l’implication des laboratoires et le renforcement de leurs
capacités ;
• la création de centres de surveillance épidémiologique ;
• l’équipement des structures sanitaires en matériels
informatiques ;
• la supervision du personnel ;
• la recherche ;
• le suivi et l’évaluation du système.
La participation des armées dans la surveillance
épidémiologique nationale
• En sus des informations échangées dans le cadre de cette
surveillance épidémiologique, les médecins militaires des
unités et des hôpitaux des armées participent à plusieurs
réseaux de surveillance nationale : grippe (réseau sentinelle
GROG), infections nosocomiales, VIH, paludisme,etc.
La population cible dans les armées
• La surveillance épidémiologique dans les armées concerne tout le
personnel militaire en activité, quels que soient son statut, son lieu
d’affectation ou en opération extérieure, l’origine de sa prise en
charge, milieu civil ou militaire.
• Elle concerne aussi le personnel militaire en retraite, le personnel
civil de la défense, et les familles de militaires.
Organisation de la surveillance épidémiologique au sein des
forces armées
Du point de vue de la santé publique, les Forces Armées
représentent une population particulièrement exposée aux risques
(biologiques naturelles, environnementaux ou agressives) dans
des environnements naturels inhabituels.
Il est évident que, compte tenu des conditions dans lesquelles se
trouvent
les
traumatiques,
troupes
servant
affections
en
zones
microbiennes
ou
tropicales(atteintes
parasitaires),
mesures générales de prophylactiques s’imposent.
des
• Le médecin des armées, dans les différentes fonctions qu’il
remplit, peut se trouver
en présence
extrêmement variées , susceptibles
de situations
de rendre malaisée
l’application intégrale des mesures prophylactiques en milieu
militaire.
Le système d’alerte précoce
• Toute constatation, d’une maladie incluse dans le système
d’alerte ou d'un phénomène inhabituel ou épidémique inopiné,
fait l’objet d’un compte rendu immédiat.
• Pour déclencher les alertes liées aux flambées potentielles,
on utilise de simples seuils basés sur le décompte des cas.
• L’OMS a recommandé que le système de seuil épidémique
soit utilisé en vue de guider les interventions pendant les
épidémies dans la ceinture africaine de la méningite.
• Ce seuil est basé sur les taux d’incidence hebdomadaire dans le
but de donner une alerte « rapide » et de guider la mise en
œuvre des interventions appropriées
Fonctionnement du système de surveillance
épidémiologique
• Une préparation est habituellement faite en début de chaque
saison épidémique pour les maladies citées plus haut.
• Préparation aux épidémies
• Elle consiste à effectuer un pré positionnement de vaccins,
médicaments et matériels en vue d'apporter une riposte adéquate
en cas de déclenchement d'une éventuelle épidémie aux différents
niveaux du système de santé.
• Toutefois, les quantités pré-positionnées à différents niveaux de la
pyramide sanitaire se sont souvent avérées insuffisantes, en ce qui
concerne celles utilisées dans le cadre de la lutte contre le choléra,
la méningite et la rougeole, eu égard au nombre de plus en plus
croissant de structures sanitaires périphériques (CSCom).
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE(1)
Mettre en place un comité de gestion des épidémies et catastrophes /
ou
réactiver
celui existant pour une mise en commun des
compétences et un partage des tâches.
Un plan de préparation et de réponse aux épidémies
Une équipe d’intervention rapide au niveau du district
La mobilisation des ressources
Choisir le mode de riposte après les résultats de l’investigation (
identification de l’agent en cause )
Organiser une formation / recyclage du personnel
détection précoce et à la prise en charge des cas
de santé
Rendre disponible les supports de collecte des données
à la
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE EPIDEMIE (2)
Assurer la transmission rapide et complète des données.( à partir
desquelles on décide que le nombre de cas est anormalement
élevé )
Élaboration et diffusion des directives techniques spécifiques
liées aux maladies sous surveillance
Mettre à la disposition du personnel de santé de tous les centres
de santé les définitions standardisées de cas
Évaluer les ressources disponibles (Humaines, matérielles,
logistiques et financières) à tous les niveaux de la pyramide
sanitaire
Ouvrir une ligne budgétaire pour la lutte contre les épidémies
SE PREPARER POUR FAIRE FACE A UNE
EPIDEMIE (3)
Faire des investigations dès qu’une épidémie est
suspectée par l’intermédiaire de l’équipe d’intervention
rapide permettant de confirmer l’ épidémie
Mettre à la disposition de l’équipe de santé le matériel
nécessaire au prélèvement et au transport des
échantillons biologiques
Identifier les laboratoires de référence
Rédiger un rapport
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(1)
Après une flambée de maladie prioritaire, il faudra éviter deux
écueils:
1. la perte de temps qui favorise une dégradation rapide et
parfois irrémédiable de la situation
2. la précipitation, qui peut conduire à des décisions
inadaptées voire dangereuse
Pour cela :
Le comité de lutte contre les épidémies doit se réunir
quotidiennement
Très rapidement
mobiliser et mettre en place les
ressources disponibles (personnels, véhicules, matériels
techniques etc)
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (2)
Mettre en œuvre les mesures de riposte planifiées
pour maîtriser rapidement l’épidémie et prévenir sa
réapparition ( campagne de vaccination de masse
d’urgence par exemple )
Renforcer la prise en charge des cas (rechercher tous
les cas non encore identifiés )
Mettre à la disposition du personnel de santé les
protocoles de prise en charge des cas
Organiser une formation/mise à niveau en urgence du
personnel de santé
REPONDRE A UNE EPIDEMIE(3)
Informer les autorités locales et celles des localités ou pays
limitrophes de la survenue d’une épidémie
Élaborer et diffuser des messages éducatifs visant à fournir à
la communauté des informations sur les signes, symptômes de
la maladie, comment elle se transmet, la manière de prévenir
sa transmission et comment la traiter ( à domicile par exemple )
Rechercher les ressources manquantes en confrontant l’état
des moyens nécessaires à celui des moyens disponibles
(comité de gestion des épidémies)
Superviser les actions sur le terrain pour s’assurer que les
nombreuses tâches sont réalisées conformément aux protocoles
fixés,
REPONDRE A UNE EPIDEMIE (4)
A LA FIN DE L’EPIDEMIE
Évaluer l’efficacité des actions menées : le comité
doit identifier les points forts et les faiblesses de la
stratégie adoptée, en tirer des leçons pour l’avenir
Entreprendre la rédaction et diffusion d’un rapport
final de synthèse tirant les leçons de cette
intervention
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(1)
Insuffisance de moyens logistiques, notamment au niveau de
la Section Surveillance Epidémiologique et au niveau
opérationnel (en particulier dans les Régions du Nord).
Insuffisance de moyens de communication, notamment au
niveau des centres de santé périphériques.
Insuffisance de ressources financières à tous les niveaux :
le niveau national ne bénéficie pas de pré positionnement
de « fonds épidémies et catastrophes » ;
Les fonds alloués aux régions sont généralement
insuffisants ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?(2)
• Insuffisance de médicaments et de matériels médicaux
nécessaires prépositionnés au niveau des centres de
santé pour le traitement et le suivi des malades dans un
contexte de recrudescence des cas et de perspective
d’extension de l’épidémie;
• Non- disponibilité de matériel et de réactifs pouvant
permettre aux laboratoires régionaux de confirmer les cas
sur place ;
• Recours tardif des populations aux soins ;
Quels sont les problèmes majeurs qui affectent la
performance du système de surveillance ?
Non-maîtrise par certains agents de santé des directives de
prévention et de lutte contre certaines maladies comme le
Choléra (javellisation des eaux de boisson, désinfection des
latrines, des locaux et objets souillés, prise en charge);
Insuffisance de ressources humaines pour la prise en charge des
cas, les activités d’IEC et d’assainissement ;
Insuffisance de produits et de matériels pour le traitement des
points d’eau, la désinfection des excréta des patients et des
latrines ;
Absence/insuffisance de produits de désinfection de qualité au
niveau des villages touchés ;
Merci de votre
attention