Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai choisi de vous présenter les témoignages de foi glanés au long de nos chemins :

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Transcript Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai choisi de vous présenter les témoignages de foi glanés au long de nos chemins :

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Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai
choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

pour

Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

Musique : Nocturne de Chopin

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
[email protected]
http://jackydubearn.over-blog.com/
http://www.jackydubearn.fr/


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Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai
choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

pour

Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

Musique : Nocturne de Chopin

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choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

pour

Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

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Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai
choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

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Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

Musique : Nocturne de Chopin

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choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

pour

Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

Musique : Nocturne de Chopin

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http://www.jackydubearn.fr/


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Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai
choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

pour

Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

Musique : Nocturne de Chopin

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
[email protected]
http://jackydubearn.over-blog.com/
http://www.jackydubearn.fr/


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Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai
choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

pour

Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

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Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai
choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

pour

Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

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Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai
choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

pour

Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

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Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai
choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

pour

Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

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Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai
choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

pour

Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

Musique : Nocturne de Chopin

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
[email protected]
http://jackydubearn.over-blog.com/
http://www.jackydubearn.fr/


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Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai
choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

pour

Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

Musique : Nocturne de Chopin

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
[email protected]
http://jackydubearn.over-blog.com/
http://www.jackydubearn.fr/


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Pour vous parler de Thomas l’incrédule, j’ai
choisi de vous présenter les témoignages de foi
glanés au long de nos chemins : modestes ou
cossus, naïfs ou classiques, ils reflètent la
confiance des générations qui nous ont
précédées, leur foi profonde, leur
reconnaissance souvent.
Comme nous, ils ont cherché.
Comme nous peut-être, ils ont douté.
Avant nous, ils ont trouvé le chemin de leur
cœur, et ont désiré dire leur foi…
Alors, disons-là avec eux…

Comment ne pas admettre l’incrédulité de
Thomas ?
Le Maître, celui en qui tous avaient mis
leur confiance, leur espoir pour vaincre
l’ennemi et relever la nation, il l’a vu,
comme les autres apôtres, ridiculisé,
bafoué, mis à mort de la façon la plus
ignominieuse, et sans même tenter de se
défendre. Il a assisté à cette agonie et à
cette mort, qui sonnait le glas de tous ses
espoirs de reconquête du pays.

Et maintenant, on veut lui faire croire
que ce n’était pas vrai ? Qu’il avait mal
vu ? Que ce même Jésus est vivant ?
Allons donc ! Quelles sornettes !

Dites, comment aurions-nous réagi, à
sa place ? N’aurions-nous pas
souhaité avoir des preuves ?

Parfois, nous ne trouvons plus Dieu
en notre cœur. Il n’y a que le vide, le
doute, l’incrédulité. Ne désirons-nous
pas, alors, une preuve, une preuve
irréfutable ?
Comme si cette douceur qui nous
envahit parfois sans raison, comme si
cette caresse d’amour que l’on sent
nous envelopper n’étaient pas les
preuves que nous demandons…
Et nous fermons notre cœur…

Mais Jésus, lui, a compris. Comme il a déjà
pardonné à Pierre, qu’il n’hésitera pas à faire
chef de son église, il pardonne aussi à Thomas
et lui donne les preuves que celui-ci demande.
La réponse de Thomas est surprenante. Si
Pierre, à une question de Jésus, avait répondu
"tu es le fils du Dieu vivant", Thomas
franchit l’étape suivante, et s’exclame, dans
un cri du cœur : "mon Seigneur et mon
Dieu« !
Je crois que c’est la première fois, dans les
Evangiles, que le Christ est appelé Dieu, et
non plus seulement Fils de Dieu.

Ce Saint Pierre, photographié sur le
mur d’une maison particulière, paraît
encore tout surpris de la confiance de
Jésus. Et je crois que le cri de Thomas
traduit la même surprise, la même
foi. Et Jésus pourrait sans nul doute
faire à Thomas la réponse qu’il fit à
Pierre : "heureux es-tu, car c’est mon
Père qui t’as révélé cela."
J’ouvre une parenthèse : et nous,
lorsque tout à coup nous emplit une
sensation de bonheur soudain, sans
cause précise, reconnaissons-nous le
doigt de Dieu ?

Quand, tout à coup, nous traverse une
idée subite, pensons-nous que le Père
nous parle ?
Ces idées sont aussi diverses que la
parole elle-même : ce peut être la
compréhension
soudaine
d’une
réflexion qu’on nous a faite, d’un
passage d’évangile qu’on a lu, l’idée de
téléphoner à telle personne que l’on
avait complètement oubliée…
La liste pourrait être longue, mais il
y a toujours l’amour de Dieu.
Sachons le reconnaître et le vivre.

Si vous reprenez l’Evangile, remarquez la
phrase : "Jésus était au milieu d’eux".
Pas à côté, non, avec eux. Jésus avec son
Eglise. C’est le mystère de l’Eglise : Jésus
est avec nous, membre du corps mystique
que nous formons. En quelque sorte, avec
lui, nous sommes déjà des ressuscités.
Cette relation unique, - nous avec lui et
lui avec nous – ces fulgurances qui nous
traversent parfois, c’est sans doute ce qu’a
ressenti Jean en entrant dans le tombeau.
"Il vit, et il crut". C’est là une phrase
magnifique, émouvante…

Certaines personnes s’enorgueillissent des
bonnes actions qu’elles font, des belles
idées qu’elles ont, de la facilité qu’elles
ont, semble-t-il, de comprendre et
expliquer toutes choses de Dieu.
Insensés ! Jésus, par le don de son Esprit,
se rend présent en chaque homme, et c’est
Lui qui parle, pense, comprend, agit; nous
pouvons juste lui laisser une petite marge
de manœuvre ou ne pas vouloir l’écouter.
Ne pas savoir l’écouter…

C’est cela aussi, la leçon de cette page
d’évangile !

Nous le disons volontiers : Jésus est la
tête de l’Eglise, nous sommes les membres.
Dans un corps, dans notre corps, c’est la
tête qui pense, qui transmet ses ordres à
nos divers membres. Mais nos membres
peuvent accepter ou refuser de faire ce que
leur demande la tête.
Ainsi en est-il dans le corps mystique :
Jésus suggère, Jésus demande, mais nous
acceptons ou refusons d’agir selon ses
conseils.
Est-ce vraiment cela, faire partie d’un
corps ?

Si notre main refuse de faire ce que
lui dit notre tête, si elle refuse de
saisir, de nous peigner, de nous
donner à manger, que se passe-t-il ?
Je vous laisse inventer un scénario
qui
correspond
avec
votre
tempérament, et à le transposer au
corps Mystique. Mais prenez le temps
d’y réfléchir.
Mais en tout cas la main n’a aucun
pouvoir de pensée ou de suggestion.
Elle peut juste accepter ou refuser de
coopérer !

Voilà ce que veut nous apprendre cette page
d’Evangile.
Ouvrirons-nous notre
accueillir cette Parole ?

cœur,

pour

Photos prises au long de nos routes par Yvonne Ollier
Texte : Jacky

Musique : Nocturne de Chopin

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
[email protected]
http://jackydubearn.over-blog.com/
http://www.jackydubearn.fr/