ORAUX D’EXAMEN ET DE CONCOURS Comment réussir un examen oral? SOMMAIRE I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL A.

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ORAUX D’EXAMEN ET DE
CONCOURS
Comment réussir un examen oral?

SOMMAIRE
I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A. Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1.
2.
3.
4.

Préalable à l’examen / au concours
L’entrée dans la salle d’examen
Attitude devant le jury
La fin de l’exposé
B. La forme de l’exposé oral

1. Expression orale
2. Méthode

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A. Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs
2. Les développements
3. Les questions éventuelles du jury
B. La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury
2. La notation

I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1. Préalable à l’examen / au concours :







La tenue vestimentaire : une tenue « correcte » est exigée, donc à proscrire les tenues trop
« décontractées »: les décolletés, les chemises ouvertes, les survêtements, les shorts et tongs…
Tenue correcte ne signifie pas forcément costume ou tailleur, mais une tenue propre et soignée. Ayez à l’esprit,
notamment pour les oraux de concours, qu’il s’agit d’un réel entretien d’embauche.
Veillez à votre coiffure : cheveux propres et coiffés (ne donnez pas l’impression de sortir de votre lit !)
Éviter également un maquillage excessif
Mâcher un chewing-gum est vraiment déconseillé
Prévoyez le nécessaire pour l’épreuve : stylo en état de fonctionner, carte d’étudiant en cas d’examen ou carte
d’identité et convocation pour les concours.

2. L’entrée dans la salle d’examen :
Il est important d’établir une première impression positive sur le jury : tout simplement en disant
« Bonjour Madame » ou « Bonjour Monsieur ». Si le jury est composé de plusieurs personnes hommes et
femmes, le mieux est de dire « Bonjour Mesdames » , puis « Bonjour Messieurs ».

Et c’est encore mieux d’ajouter un sourire… 

3. Attitude devant le jury :


Posture :
Le stress des étudiants les conduit souvent à s’agiter dans tous les sens sur leur chaise, et montre ainsi combien
ils sont mal à l’aise.
Il faut ainsi apprendre à se contrôler et à maîtriser sa respiration, ce qui nécessite un entraînement préalable
chez soi.
Conseils:

Cliquez ici
- Avoir une position droite sur sa chaise
- Garder les mains bien à plat sur le bureau
Il n’est pas nécessaire de les agiter ni de triturer sans cesse un stylo, cela n’aidera pas votre interlocuteur à mieux
comprendre vos propos, et aussi, éviter de se toucher constamment les cheveux !


Regard :
On remarque souvent que les étudiants ont tendance à fuir le regard de l’examinateur: ils portent leur regard au
plafond, à droite ou à gauche ou alors ils baissent les yeux sur leurs feuilles.
Conseils:
Cliquez ici

Le mieux serait d’alterner régulièrement son regard entre la lecture de ses notes et le visage de l’examinateur.Il est
très important de regarder le jury en face, puisque le but est de le convaincre de la pertinence de l’argumentation.
Lorsque le jury est composé de plusieurs personnes, pensez bien à les regarder toutes et pas seulement l’une
d’entre elle.
4. La fin de l’exposé :
- Lorsque l’exposé individuel est achevé, il serait bon de terminer par une phrase telle que « je vous remercie »,
afin de le signaler, et éviter ainsi que l’examinateur ne vous pose la question « Avez-vous terminé ? ».
- En sortant de la salle, ne pas oublier de dire « Au revoir Madame », ou « Au revoir Monsieur ».

B La forme de l’exposé
1. Expression orale :
A éviter
Cliquez ici

- Le vocabulaire familier : « ben », « oué », « ya »…
- Ne pas combler les blancs (lorsqu’une question nécessite un moment de réflexion) par des « euhs… ».

- Le rythme : parler de façon à être compris, donc ni trop rapidement, ni trop lentement. Pour tenir le temps
imposé par l’examen, le seul moyen est de s’entraîner auparavant chez soi, montre en mains. Il est conseillé
d’amener une montre que l’on pose à plat sur le bureau et de jeter de temps en temps un coup d’œil.
- La tonalité : éviter une tonalité monotone qui finirait par « ennuyer » le jury. Le but est d’intéresser
l’interlocuteur. Pensez donc à faire de courtes pauses à des moments précis : après l’annonce de plan,
d’une partie, ou d’un changement d’argument.

2. Méthode :


La préparation de l’exposé oral :

Conseils
Cliquez ici

- N’écrire que sur le recto du brouillon et numéroter les feuilles afin d’éviter de les mélanger lors du passage à
l’oral.
- Il faut noter ses idées sous forme de tirets sur son brouillon, et ne pas rédiger entièrement les phrases, ce qui
serait une perte de temps (le temps de préparation est souvent très court). En outre, la rédaction conduirait à une
lecture de ses notes devant le jury.
Toutefois, il peut apparaître utile de rédiger les premières phrases de l’introduction, puisque les premières minutes de
l’exposé oral sont les plus difficiles. Vous verrez que au fur et à mesure de l’exposé vous allez naturellement prendre
de l’aisance.
- Il faut absolument structurer ses idées, et donc élaborer un plan.
Une courte introduction est également nécessaire afin de définir les termes du sujet, de formuler une
problématique et d’annoncer son plan.
A proscrire
Cliquez ici

Ne pas étaler ses connaissances « en vrac », sans aucune mise en ordre. Ceci démontre que le candidat
est incapable de synthétiser et d’exposer logiquement ses connaissances.
C’est pourquoi apprendre le plan du cours magistral peut être d’une grande aide.
Dans le domaine juridique, le plan à adopter est en principe binaire : deux grandes parties et deux sous-parties.
Un plan très simple (comme I : Causes, II : Conséquences) peut suffire, à défaut d’autres idées.
Enfin, il faut conclure en une phrase : ce peut être le résumé de l’idée principale de l’exposé, ou encore une
phrase d’ouverture qui étend le sujet vers une autre réflexion.


L’exposé devant le jury :
- Il faut absolument annoncer son plan à la fin de l’introduction. Il est possible de l’annoncer, comme on le ferait
dans une dissertation juridique écrite : on annonce le I et le II.
- Il faut aussi signaler que l’on change de sous-partie ou de partie.
Cet aspect formel est primordial parce qu’il permet de ne pas perdre son interlocuteur, et facilite sa prise de
notes.

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs :






A l’oral comme à l’écrit, il est nécessaire de soigner l’introduction. Une petite phrase d’accroche fait toujours
bon effet car elle permet de capter tout de suite l’attention du jury. Un évènement d’actualité en lien direct avec
le sujet est une bonne manière de commencer la prestation orale. De même, il est parfois utile de replacer le
sujet dans son contexte.
Si aucune idée d’entrée en matière originale ne vient à l’esprit, il faut commencer par la définition des termes du
sujet. Cette étape est indispensable et peut permettre d’aider à se détendre car généralement, il est facile de
définir les notions clefs du sujet.
Le repérage des termes importants du sujet doit aussi conduire à délimiter le sujet. En effet, le hors sujet n’est
pas plus pardonné à l’oral qu’à l’écrit. Il faut donc veiller à bien lire le sujet en entier afin que le stress n’aboutisse
pas à omettre une partie du sujet ou à faire un contresens.
Exemple
Cliquez ici

Si le sujet s’intitule « La laïcité en France et la liberté religieuse », il ne faudrait pas écarter la première partie du
sujet pour ne parler que de la liberté religieuse.



L’introduction doit aussi mettre en évidence l’intérêt du sujet : il faut problématiser le sujet pour rendre le
propos intéressant et éviter d’être trop descriptif, même s’il ne s’agit que d’une question de cours. Il est
nécessaire de soulever les questions suscitées par le sujet.

2. Les développements :
Le plan annoncé doit être suivi : à cet égard, il est conseillé de le noter sur une feuille séparée et le garder à
côté de soi pendant l’exposé. Il faut veiller à l’oral à trouver des titres de parties simples afin que le jury les
mémorise facilement et suive aisément le propos. De façon générale, il faut s’exprimer par des phrases
courtes et simplement construites.



Il faut veiller à être précis ; mieux vaut en dire peu mais de façon précise.



Exemple
Cliquez ici

-

Utiliser le vocabulaire juridique précis : un texte ne « stipule » pas mais « dispose » ;
Lorsque des lois ou traités sont cités, en donner la date (l’année au moins) ;
Le nom des traités, les sigles, les noms propres cités, doivent l’être sans erreur ;
Lorsque des conditions doivent être réunies, préciser si elles sont cumulatives ou alternatives.



Les développements doivent être logiques : il faut donc respecter la chronologie.



Ne pas oublier les exemples qui montrent que vous avez compris : citez de la jurisprudence (référence aux
arrêts de principe), une actualité récente, …

3. Les questions éventuelles du jury :
Les questions que pose le jury peuvent avoir plusieurs objets :








Les questions permettant de préciser des points abordés par l’étudiant :
Parfois, le jury estime que vous n’avez pas été assez précis sur un point, une définition par exemple et vous
demande de préciser car il ne voulait pas vous couper la parole pendant l’exposé. Il ne faut pas avoir peur de
ces questions : ce ne sont pas forcément des pièges et elles n’attirent pas forcément votre attention sur une
erreur que vous avez commise ; parfois, le jury n’a tout simplement pas fait attention à ce que vous avez dit.
Les questions visant à favoriser la réflexion de l’étudiant :
Souvent, les étudiants manquent de recul sur le sujet ; c’est pourquoi, le jury demande souvent « que
pensez-vous de… ? ». Il ne faut pas être étonné d’une telle question. Le jury s’attend à ce que vous
développiez une argumentation juridique. D’ailleurs, il faut se préparer à cette question. Si la réponse ne vous
paraît pas évidente, n’hésitez pas à raisonner à haute voix à partir de ce que vous savez au lieu d’instaurer le
silence complet.
Les questions permettant de vérifier les connaissances de l’étudiant sur l’ensemble du cours :
Le jury peut vouloir s’assurer que vous n’avez pas fait d’impasse sur certaines parties du cours.
Les questions visant à tester la culture juridique de l’étudiant :
En effet, passer une épreuve orale dans une matière ne signifie pas que vous devez oublier tout ce que vous
savez en droit en général.
Exemple
Cliquez ici

Si votre sujet porte sur « Les libertés proclamées par la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales », il va de soi qu’il faut connaître le cadre juridique de cette Convention, savoir quelle est la différence
entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.

B La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury :

Pendant que vous parlez, le jury peut prendre des notes. Il peut ainsi noter le
plan que vous suivez, vos idées principales, des idées de questions qui lui viennent en
vous écoutant. Autrement dit, il ne faut pas vous laisser distraire par ce que fait le
jury : lorsqu’il se met à écrire, ce n’est pas forcément parce que vous avez dit une
bêtise. Il faut continuer à parler tranquillement s’il ne vous coupe pas.
Ne pas se laisser déstabiliser par l’attitude du jury :
Il se peut, ce qui est plus fréquent pour les oraux de concours, que le jury adopte des comportements
atypiques : manque manifeste d’intérêt (l’examinateur regarde par la fenêtre, baille, lit le journal…),
ou manifeste une certaine agressivité envers le candidat par des questions déconcertantes ou alors en
le coupant fréquemment lors de son exposé oral.
Il ne faut pas être perturbé par ces comportements : gardez à l’esprit que les membres du jury ont un
rôle à jouer : ils « testent » le candidat afin d’analyser ses réactions.
Restez alors le plus naturel possible et ne soyez pas déstabilisé.

2. La notation :




En écoutant votre prestation, le jury se forge une idée de la note qu’il vous attribuera. Cette
évaluation évolue à la hausse ou à la baisse au fur et à mesure de l’exposé.
Par exemple, si le stress vous fait perdre vos moyens au début de l’exposé , mais que par
la suite vous gagnez de l’assurance par la clarté de vos propos, le jury en tiendra compte. De
même, si votre prestation est moyenne mais que vous êtes incollable sur les questions, la
note peu être réévaluée. Inversement, si le jury constate que vous avez fait une impasse sur
le reste du cours, la note sera diminuée.
Toutefois, si vous faites un hors sujet ou encore si vous avez manifestement fait l’impasse sur
le sujet, vous n’obtiendrez pas en principe la moyenne même si vous vous rattrapez sur les
questions. Il faut en effet bien retenir que la qualité de l’exposé oral sur le sujet qui vous a été
donné est déterminante pour la note finale.
Conclusion
Cliquez ici

La forme et le fond de l’exposé sont tous deux importants.
• Si le fond est maîtrisé mais mal présenté, la qualité de la prestation sera mal appréciée par le jury ;
• De même, si la forme est bonne mais le contenu trop léger, la note ne pourra pas être très élevée.
De manière générale, les étudiants les plus à l’aise sont ceux qui maîtrisent parfaitement leur cours…


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ORAUX D’EXAMEN ET DE
CONCOURS
Comment réussir un examen oral?

SOMMAIRE
I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A. Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1.
2.
3.
4.

Préalable à l’examen / au concours
L’entrée dans la salle d’examen
Attitude devant le jury
La fin de l’exposé
B. La forme de l’exposé oral

1. Expression orale
2. Méthode

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A. Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs
2. Les développements
3. Les questions éventuelles du jury
B. La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury
2. La notation

I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1. Préalable à l’examen / au concours :







La tenue vestimentaire : une tenue « correcte » est exigée, donc à proscrire les tenues trop
« décontractées »: les décolletés, les chemises ouvertes, les survêtements, les shorts et tongs…
Tenue correcte ne signifie pas forcément costume ou tailleur, mais une tenue propre et soignée. Ayez à l’esprit,
notamment pour les oraux de concours, qu’il s’agit d’un réel entretien d’embauche.
Veillez à votre coiffure : cheveux propres et coiffés (ne donnez pas l’impression de sortir de votre lit !)
Éviter également un maquillage excessif
Mâcher un chewing-gum est vraiment déconseillé
Prévoyez le nécessaire pour l’épreuve : stylo en état de fonctionner, carte d’étudiant en cas d’examen ou carte
d’identité et convocation pour les concours.

2. L’entrée dans la salle d’examen :
Il est important d’établir une première impression positive sur le jury : tout simplement en disant
« Bonjour Madame » ou « Bonjour Monsieur ». Si le jury est composé de plusieurs personnes hommes et
femmes, le mieux est de dire « Bonjour Mesdames » , puis « Bonjour Messieurs ».

Et c’est encore mieux d’ajouter un sourire… 

3. Attitude devant le jury :


Posture :
Le stress des étudiants les conduit souvent à s’agiter dans tous les sens sur leur chaise, et montre ainsi combien
ils sont mal à l’aise.
Il faut ainsi apprendre à se contrôler et à maîtriser sa respiration, ce qui nécessite un entraînement préalable
chez soi.
Conseils:

Cliquez ici
- Avoir une position droite sur sa chaise
- Garder les mains bien à plat sur le bureau
Il n’est pas nécessaire de les agiter ni de triturer sans cesse un stylo, cela n’aidera pas votre interlocuteur à mieux
comprendre vos propos, et aussi, éviter de se toucher constamment les cheveux !


Regard :
On remarque souvent que les étudiants ont tendance à fuir le regard de l’examinateur: ils portent leur regard au
plafond, à droite ou à gauche ou alors ils baissent les yeux sur leurs feuilles.
Conseils:
Cliquez ici

Le mieux serait d’alterner régulièrement son regard entre la lecture de ses notes et le visage de l’examinateur.Il est
très important de regarder le jury en face, puisque le but est de le convaincre de la pertinence de l’argumentation.
Lorsque le jury est composé de plusieurs personnes, pensez bien à les regarder toutes et pas seulement l’une
d’entre elle.
4. La fin de l’exposé :
- Lorsque l’exposé individuel est achevé, il serait bon de terminer par une phrase telle que « je vous remercie »,
afin de le signaler, et éviter ainsi que l’examinateur ne vous pose la question « Avez-vous terminé ? ».
- En sortant de la salle, ne pas oublier de dire « Au revoir Madame », ou « Au revoir Monsieur ».

B La forme de l’exposé
1. Expression orale :
A éviter
Cliquez ici

- Le vocabulaire familier : « ben », « oué », « ya »…
- Ne pas combler les blancs (lorsqu’une question nécessite un moment de réflexion) par des « euhs… ».

- Le rythme : parler de façon à être compris, donc ni trop rapidement, ni trop lentement. Pour tenir le temps
imposé par l’examen, le seul moyen est de s’entraîner auparavant chez soi, montre en mains. Il est conseillé
d’amener une montre que l’on pose à plat sur le bureau et de jeter de temps en temps un coup d’œil.
- La tonalité : éviter une tonalité monotone qui finirait par « ennuyer » le jury. Le but est d’intéresser
l’interlocuteur. Pensez donc à faire de courtes pauses à des moments précis : après l’annonce de plan,
d’une partie, ou d’un changement d’argument.

2. Méthode :


La préparation de l’exposé oral :

Conseils
Cliquez ici

- N’écrire que sur le recto du brouillon et numéroter les feuilles afin d’éviter de les mélanger lors du passage à
l’oral.
- Il faut noter ses idées sous forme de tirets sur son brouillon, et ne pas rédiger entièrement les phrases, ce qui
serait une perte de temps (le temps de préparation est souvent très court). En outre, la rédaction conduirait à une
lecture de ses notes devant le jury.
Toutefois, il peut apparaître utile de rédiger les premières phrases de l’introduction, puisque les premières minutes de
l’exposé oral sont les plus difficiles. Vous verrez que au fur et à mesure de l’exposé vous allez naturellement prendre
de l’aisance.
- Il faut absolument structurer ses idées, et donc élaborer un plan.
Une courte introduction est également nécessaire afin de définir les termes du sujet, de formuler une
problématique et d’annoncer son plan.
A proscrire
Cliquez ici

Ne pas étaler ses connaissances « en vrac », sans aucune mise en ordre. Ceci démontre que le candidat
est incapable de synthétiser et d’exposer logiquement ses connaissances.
C’est pourquoi apprendre le plan du cours magistral peut être d’une grande aide.
Dans le domaine juridique, le plan à adopter est en principe binaire : deux grandes parties et deux sous-parties.
Un plan très simple (comme I : Causes, II : Conséquences) peut suffire, à défaut d’autres idées.
Enfin, il faut conclure en une phrase : ce peut être le résumé de l’idée principale de l’exposé, ou encore une
phrase d’ouverture qui étend le sujet vers une autre réflexion.


L’exposé devant le jury :
- Il faut absolument annoncer son plan à la fin de l’introduction. Il est possible de l’annoncer, comme on le ferait
dans une dissertation juridique écrite : on annonce le I et le II.
- Il faut aussi signaler que l’on change de sous-partie ou de partie.
Cet aspect formel est primordial parce qu’il permet de ne pas perdre son interlocuteur, et facilite sa prise de
notes.

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs :






A l’oral comme à l’écrit, il est nécessaire de soigner l’introduction. Une petite phrase d’accroche fait toujours
bon effet car elle permet de capter tout de suite l’attention du jury. Un évènement d’actualité en lien direct avec
le sujet est une bonne manière de commencer la prestation orale. De même, il est parfois utile de replacer le
sujet dans son contexte.
Si aucune idée d’entrée en matière originale ne vient à l’esprit, il faut commencer par la définition des termes du
sujet. Cette étape est indispensable et peut permettre d’aider à se détendre car généralement, il est facile de
définir les notions clefs du sujet.
Le repérage des termes importants du sujet doit aussi conduire à délimiter le sujet. En effet, le hors sujet n’est
pas plus pardonné à l’oral qu’à l’écrit. Il faut donc veiller à bien lire le sujet en entier afin que le stress n’aboutisse
pas à omettre une partie du sujet ou à faire un contresens.
Exemple
Cliquez ici

Si le sujet s’intitule « La laïcité en France et la liberté religieuse », il ne faudrait pas écarter la première partie du
sujet pour ne parler que de la liberté religieuse.



L’introduction doit aussi mettre en évidence l’intérêt du sujet : il faut problématiser le sujet pour rendre le
propos intéressant et éviter d’être trop descriptif, même s’il ne s’agit que d’une question de cours. Il est
nécessaire de soulever les questions suscitées par le sujet.

2. Les développements :
Le plan annoncé doit être suivi : à cet égard, il est conseillé de le noter sur une feuille séparée et le garder à
côté de soi pendant l’exposé. Il faut veiller à l’oral à trouver des titres de parties simples afin que le jury les
mémorise facilement et suive aisément le propos. De façon générale, il faut s’exprimer par des phrases
courtes et simplement construites.



Il faut veiller à être précis ; mieux vaut en dire peu mais de façon précise.



Exemple
Cliquez ici

-

Utiliser le vocabulaire juridique précis : un texte ne « stipule » pas mais « dispose » ;
Lorsque des lois ou traités sont cités, en donner la date (l’année au moins) ;
Le nom des traités, les sigles, les noms propres cités, doivent l’être sans erreur ;
Lorsque des conditions doivent être réunies, préciser si elles sont cumulatives ou alternatives.



Les développements doivent être logiques : il faut donc respecter la chronologie.



Ne pas oublier les exemples qui montrent que vous avez compris : citez de la jurisprudence (référence aux
arrêts de principe), une actualité récente, …

3. Les questions éventuelles du jury :
Les questions que pose le jury peuvent avoir plusieurs objets :








Les questions permettant de préciser des points abordés par l’étudiant :
Parfois, le jury estime que vous n’avez pas été assez précis sur un point, une définition par exemple et vous
demande de préciser car il ne voulait pas vous couper la parole pendant l’exposé. Il ne faut pas avoir peur de
ces questions : ce ne sont pas forcément des pièges et elles n’attirent pas forcément votre attention sur une
erreur que vous avez commise ; parfois, le jury n’a tout simplement pas fait attention à ce que vous avez dit.
Les questions visant à favoriser la réflexion de l’étudiant :
Souvent, les étudiants manquent de recul sur le sujet ; c’est pourquoi, le jury demande souvent « que
pensez-vous de… ? ». Il ne faut pas être étonné d’une telle question. Le jury s’attend à ce que vous
développiez une argumentation juridique. D’ailleurs, il faut se préparer à cette question. Si la réponse ne vous
paraît pas évidente, n’hésitez pas à raisonner à haute voix à partir de ce que vous savez au lieu d’instaurer le
silence complet.
Les questions permettant de vérifier les connaissances de l’étudiant sur l’ensemble du cours :
Le jury peut vouloir s’assurer que vous n’avez pas fait d’impasse sur certaines parties du cours.
Les questions visant à tester la culture juridique de l’étudiant :
En effet, passer une épreuve orale dans une matière ne signifie pas que vous devez oublier tout ce que vous
savez en droit en général.
Exemple
Cliquez ici

Si votre sujet porte sur « Les libertés proclamées par la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales », il va de soi qu’il faut connaître le cadre juridique de cette Convention, savoir quelle est la différence
entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.

B La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury :

Pendant que vous parlez, le jury peut prendre des notes. Il peut ainsi noter le
plan que vous suivez, vos idées principales, des idées de questions qui lui viennent en
vous écoutant. Autrement dit, il ne faut pas vous laisser distraire par ce que fait le
jury : lorsqu’il se met à écrire, ce n’est pas forcément parce que vous avez dit une
bêtise. Il faut continuer à parler tranquillement s’il ne vous coupe pas.
Ne pas se laisser déstabiliser par l’attitude du jury :
Il se peut, ce qui est plus fréquent pour les oraux de concours, que le jury adopte des comportements
atypiques : manque manifeste d’intérêt (l’examinateur regarde par la fenêtre, baille, lit le journal…),
ou manifeste une certaine agressivité envers le candidat par des questions déconcertantes ou alors en
le coupant fréquemment lors de son exposé oral.
Il ne faut pas être perturbé par ces comportements : gardez à l’esprit que les membres du jury ont un
rôle à jouer : ils « testent » le candidat afin d’analyser ses réactions.
Restez alors le plus naturel possible et ne soyez pas déstabilisé.

2. La notation :




En écoutant votre prestation, le jury se forge une idée de la note qu’il vous attribuera. Cette
évaluation évolue à la hausse ou à la baisse au fur et à mesure de l’exposé.
Par exemple, si le stress vous fait perdre vos moyens au début de l’exposé , mais que par
la suite vous gagnez de l’assurance par la clarté de vos propos, le jury en tiendra compte. De
même, si votre prestation est moyenne mais que vous êtes incollable sur les questions, la
note peu être réévaluée. Inversement, si le jury constate que vous avez fait une impasse sur
le reste du cours, la note sera diminuée.
Toutefois, si vous faites un hors sujet ou encore si vous avez manifestement fait l’impasse sur
le sujet, vous n’obtiendrez pas en principe la moyenne même si vous vous rattrapez sur les
questions. Il faut en effet bien retenir que la qualité de l’exposé oral sur le sujet qui vous a été
donné est déterminante pour la note finale.
Conclusion
Cliquez ici

La forme et le fond de l’exposé sont tous deux importants.
• Si le fond est maîtrisé mais mal présenté, la qualité de la prestation sera mal appréciée par le jury ;
• De même, si la forme est bonne mais le contenu trop léger, la note ne pourra pas être très élevée.
De manière générale, les étudiants les plus à l’aise sont ceux qui maîtrisent parfaitement leur cours…


Slide 3

ORAUX D’EXAMEN ET DE
CONCOURS
Comment réussir un examen oral?

SOMMAIRE
I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A. Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1.
2.
3.
4.

Préalable à l’examen / au concours
L’entrée dans la salle d’examen
Attitude devant le jury
La fin de l’exposé
B. La forme de l’exposé oral

1. Expression orale
2. Méthode

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A. Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs
2. Les développements
3. Les questions éventuelles du jury
B. La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury
2. La notation

I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1. Préalable à l’examen / au concours :







La tenue vestimentaire : une tenue « correcte » est exigée, donc à proscrire les tenues trop
« décontractées »: les décolletés, les chemises ouvertes, les survêtements, les shorts et tongs…
Tenue correcte ne signifie pas forcément costume ou tailleur, mais une tenue propre et soignée. Ayez à l’esprit,
notamment pour les oraux de concours, qu’il s’agit d’un réel entretien d’embauche.
Veillez à votre coiffure : cheveux propres et coiffés (ne donnez pas l’impression de sortir de votre lit !)
Éviter également un maquillage excessif
Mâcher un chewing-gum est vraiment déconseillé
Prévoyez le nécessaire pour l’épreuve : stylo en état de fonctionner, carte d’étudiant en cas d’examen ou carte
d’identité et convocation pour les concours.

2. L’entrée dans la salle d’examen :
Il est important d’établir une première impression positive sur le jury : tout simplement en disant
« Bonjour Madame » ou « Bonjour Monsieur ». Si le jury est composé de plusieurs personnes hommes et
femmes, le mieux est de dire « Bonjour Mesdames » , puis « Bonjour Messieurs ».

Et c’est encore mieux d’ajouter un sourire… 

3. Attitude devant le jury :


Posture :
Le stress des étudiants les conduit souvent à s’agiter dans tous les sens sur leur chaise, et montre ainsi combien
ils sont mal à l’aise.
Il faut ainsi apprendre à se contrôler et à maîtriser sa respiration, ce qui nécessite un entraînement préalable
chez soi.
Conseils:

Cliquez ici
- Avoir une position droite sur sa chaise
- Garder les mains bien à plat sur le bureau
Il n’est pas nécessaire de les agiter ni de triturer sans cesse un stylo, cela n’aidera pas votre interlocuteur à mieux
comprendre vos propos, et aussi, éviter de se toucher constamment les cheveux !


Regard :
On remarque souvent que les étudiants ont tendance à fuir le regard de l’examinateur: ils portent leur regard au
plafond, à droite ou à gauche ou alors ils baissent les yeux sur leurs feuilles.
Conseils:
Cliquez ici

Le mieux serait d’alterner régulièrement son regard entre la lecture de ses notes et le visage de l’examinateur.Il est
très important de regarder le jury en face, puisque le but est de le convaincre de la pertinence de l’argumentation.
Lorsque le jury est composé de plusieurs personnes, pensez bien à les regarder toutes et pas seulement l’une
d’entre elle.
4. La fin de l’exposé :
- Lorsque l’exposé individuel est achevé, il serait bon de terminer par une phrase telle que « je vous remercie »,
afin de le signaler, et éviter ainsi que l’examinateur ne vous pose la question « Avez-vous terminé ? ».
- En sortant de la salle, ne pas oublier de dire « Au revoir Madame », ou « Au revoir Monsieur ».

B La forme de l’exposé
1. Expression orale :
A éviter
Cliquez ici

- Le vocabulaire familier : « ben », « oué », « ya »…
- Ne pas combler les blancs (lorsqu’une question nécessite un moment de réflexion) par des « euhs… ».

- Le rythme : parler de façon à être compris, donc ni trop rapidement, ni trop lentement. Pour tenir le temps
imposé par l’examen, le seul moyen est de s’entraîner auparavant chez soi, montre en mains. Il est conseillé
d’amener une montre que l’on pose à plat sur le bureau et de jeter de temps en temps un coup d’œil.
- La tonalité : éviter une tonalité monotone qui finirait par « ennuyer » le jury. Le but est d’intéresser
l’interlocuteur. Pensez donc à faire de courtes pauses à des moments précis : après l’annonce de plan,
d’une partie, ou d’un changement d’argument.

2. Méthode :


La préparation de l’exposé oral :

Conseils
Cliquez ici

- N’écrire que sur le recto du brouillon et numéroter les feuilles afin d’éviter de les mélanger lors du passage à
l’oral.
- Il faut noter ses idées sous forme de tirets sur son brouillon, et ne pas rédiger entièrement les phrases, ce qui
serait une perte de temps (le temps de préparation est souvent très court). En outre, la rédaction conduirait à une
lecture de ses notes devant le jury.
Toutefois, il peut apparaître utile de rédiger les premières phrases de l’introduction, puisque les premières minutes de
l’exposé oral sont les plus difficiles. Vous verrez que au fur et à mesure de l’exposé vous allez naturellement prendre
de l’aisance.
- Il faut absolument structurer ses idées, et donc élaborer un plan.
Une courte introduction est également nécessaire afin de définir les termes du sujet, de formuler une
problématique et d’annoncer son plan.
A proscrire
Cliquez ici

Ne pas étaler ses connaissances « en vrac », sans aucune mise en ordre. Ceci démontre que le candidat
est incapable de synthétiser et d’exposer logiquement ses connaissances.
C’est pourquoi apprendre le plan du cours magistral peut être d’une grande aide.
Dans le domaine juridique, le plan à adopter est en principe binaire : deux grandes parties et deux sous-parties.
Un plan très simple (comme I : Causes, II : Conséquences) peut suffire, à défaut d’autres idées.
Enfin, il faut conclure en une phrase : ce peut être le résumé de l’idée principale de l’exposé, ou encore une
phrase d’ouverture qui étend le sujet vers une autre réflexion.


L’exposé devant le jury :
- Il faut absolument annoncer son plan à la fin de l’introduction. Il est possible de l’annoncer, comme on le ferait
dans une dissertation juridique écrite : on annonce le I et le II.
- Il faut aussi signaler que l’on change de sous-partie ou de partie.
Cet aspect formel est primordial parce qu’il permet de ne pas perdre son interlocuteur, et facilite sa prise de
notes.

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs :






A l’oral comme à l’écrit, il est nécessaire de soigner l’introduction. Une petite phrase d’accroche fait toujours
bon effet car elle permet de capter tout de suite l’attention du jury. Un évènement d’actualité en lien direct avec
le sujet est une bonne manière de commencer la prestation orale. De même, il est parfois utile de replacer le
sujet dans son contexte.
Si aucune idée d’entrée en matière originale ne vient à l’esprit, il faut commencer par la définition des termes du
sujet. Cette étape est indispensable et peut permettre d’aider à se détendre car généralement, il est facile de
définir les notions clefs du sujet.
Le repérage des termes importants du sujet doit aussi conduire à délimiter le sujet. En effet, le hors sujet n’est
pas plus pardonné à l’oral qu’à l’écrit. Il faut donc veiller à bien lire le sujet en entier afin que le stress n’aboutisse
pas à omettre une partie du sujet ou à faire un contresens.
Exemple
Cliquez ici

Si le sujet s’intitule « La laïcité en France et la liberté religieuse », il ne faudrait pas écarter la première partie du
sujet pour ne parler que de la liberté religieuse.



L’introduction doit aussi mettre en évidence l’intérêt du sujet : il faut problématiser le sujet pour rendre le
propos intéressant et éviter d’être trop descriptif, même s’il ne s’agit que d’une question de cours. Il est
nécessaire de soulever les questions suscitées par le sujet.

2. Les développements :
Le plan annoncé doit être suivi : à cet égard, il est conseillé de le noter sur une feuille séparée et le garder à
côté de soi pendant l’exposé. Il faut veiller à l’oral à trouver des titres de parties simples afin que le jury les
mémorise facilement et suive aisément le propos. De façon générale, il faut s’exprimer par des phrases
courtes et simplement construites.



Il faut veiller à être précis ; mieux vaut en dire peu mais de façon précise.



Exemple
Cliquez ici

-

Utiliser le vocabulaire juridique précis : un texte ne « stipule » pas mais « dispose » ;
Lorsque des lois ou traités sont cités, en donner la date (l’année au moins) ;
Le nom des traités, les sigles, les noms propres cités, doivent l’être sans erreur ;
Lorsque des conditions doivent être réunies, préciser si elles sont cumulatives ou alternatives.



Les développements doivent être logiques : il faut donc respecter la chronologie.



Ne pas oublier les exemples qui montrent que vous avez compris : citez de la jurisprudence (référence aux
arrêts de principe), une actualité récente, …

3. Les questions éventuelles du jury :
Les questions que pose le jury peuvent avoir plusieurs objets :








Les questions permettant de préciser des points abordés par l’étudiant :
Parfois, le jury estime que vous n’avez pas été assez précis sur un point, une définition par exemple et vous
demande de préciser car il ne voulait pas vous couper la parole pendant l’exposé. Il ne faut pas avoir peur de
ces questions : ce ne sont pas forcément des pièges et elles n’attirent pas forcément votre attention sur une
erreur que vous avez commise ; parfois, le jury n’a tout simplement pas fait attention à ce que vous avez dit.
Les questions visant à favoriser la réflexion de l’étudiant :
Souvent, les étudiants manquent de recul sur le sujet ; c’est pourquoi, le jury demande souvent « que
pensez-vous de… ? ». Il ne faut pas être étonné d’une telle question. Le jury s’attend à ce que vous
développiez une argumentation juridique. D’ailleurs, il faut se préparer à cette question. Si la réponse ne vous
paraît pas évidente, n’hésitez pas à raisonner à haute voix à partir de ce que vous savez au lieu d’instaurer le
silence complet.
Les questions permettant de vérifier les connaissances de l’étudiant sur l’ensemble du cours :
Le jury peut vouloir s’assurer que vous n’avez pas fait d’impasse sur certaines parties du cours.
Les questions visant à tester la culture juridique de l’étudiant :
En effet, passer une épreuve orale dans une matière ne signifie pas que vous devez oublier tout ce que vous
savez en droit en général.
Exemple
Cliquez ici

Si votre sujet porte sur « Les libertés proclamées par la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales », il va de soi qu’il faut connaître le cadre juridique de cette Convention, savoir quelle est la différence
entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.

B La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury :

Pendant que vous parlez, le jury peut prendre des notes. Il peut ainsi noter le
plan que vous suivez, vos idées principales, des idées de questions qui lui viennent en
vous écoutant. Autrement dit, il ne faut pas vous laisser distraire par ce que fait le
jury : lorsqu’il se met à écrire, ce n’est pas forcément parce que vous avez dit une
bêtise. Il faut continuer à parler tranquillement s’il ne vous coupe pas.
Ne pas se laisser déstabiliser par l’attitude du jury :
Il se peut, ce qui est plus fréquent pour les oraux de concours, que le jury adopte des comportements
atypiques : manque manifeste d’intérêt (l’examinateur regarde par la fenêtre, baille, lit le journal…),
ou manifeste une certaine agressivité envers le candidat par des questions déconcertantes ou alors en
le coupant fréquemment lors de son exposé oral.
Il ne faut pas être perturbé par ces comportements : gardez à l’esprit que les membres du jury ont un
rôle à jouer : ils « testent » le candidat afin d’analyser ses réactions.
Restez alors le plus naturel possible et ne soyez pas déstabilisé.

2. La notation :




En écoutant votre prestation, le jury se forge une idée de la note qu’il vous attribuera. Cette
évaluation évolue à la hausse ou à la baisse au fur et à mesure de l’exposé.
Par exemple, si le stress vous fait perdre vos moyens au début de l’exposé , mais que par
la suite vous gagnez de l’assurance par la clarté de vos propos, le jury en tiendra compte. De
même, si votre prestation est moyenne mais que vous êtes incollable sur les questions, la
note peu être réévaluée. Inversement, si le jury constate que vous avez fait une impasse sur
le reste du cours, la note sera diminuée.
Toutefois, si vous faites un hors sujet ou encore si vous avez manifestement fait l’impasse sur
le sujet, vous n’obtiendrez pas en principe la moyenne même si vous vous rattrapez sur les
questions. Il faut en effet bien retenir que la qualité de l’exposé oral sur le sujet qui vous a été
donné est déterminante pour la note finale.
Conclusion
Cliquez ici

La forme et le fond de l’exposé sont tous deux importants.
• Si le fond est maîtrisé mais mal présenté, la qualité de la prestation sera mal appréciée par le jury ;
• De même, si la forme est bonne mais le contenu trop léger, la note ne pourra pas être très élevée.
De manière générale, les étudiants les plus à l’aise sont ceux qui maîtrisent parfaitement leur cours…


Slide 4

ORAUX D’EXAMEN ET DE
CONCOURS
Comment réussir un examen oral?

SOMMAIRE
I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A. Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1.
2.
3.
4.

Préalable à l’examen / au concours
L’entrée dans la salle d’examen
Attitude devant le jury
La fin de l’exposé
B. La forme de l’exposé oral

1. Expression orale
2. Méthode

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A. Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs
2. Les développements
3. Les questions éventuelles du jury
B. La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury
2. La notation

I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1. Préalable à l’examen / au concours :







La tenue vestimentaire : une tenue « correcte » est exigée, donc à proscrire les tenues trop
« décontractées »: les décolletés, les chemises ouvertes, les survêtements, les shorts et tongs…
Tenue correcte ne signifie pas forcément costume ou tailleur, mais une tenue propre et soignée. Ayez à l’esprit,
notamment pour les oraux de concours, qu’il s’agit d’un réel entretien d’embauche.
Veillez à votre coiffure : cheveux propres et coiffés (ne donnez pas l’impression de sortir de votre lit !)
Éviter également un maquillage excessif
Mâcher un chewing-gum est vraiment déconseillé
Prévoyez le nécessaire pour l’épreuve : stylo en état de fonctionner, carte d’étudiant en cas d’examen ou carte
d’identité et convocation pour les concours.

2. L’entrée dans la salle d’examen :
Il est important d’établir une première impression positive sur le jury : tout simplement en disant
« Bonjour Madame » ou « Bonjour Monsieur ». Si le jury est composé de plusieurs personnes hommes et
femmes, le mieux est de dire « Bonjour Mesdames » , puis « Bonjour Messieurs ».

Et c’est encore mieux d’ajouter un sourire… 

3. Attitude devant le jury :


Posture :
Le stress des étudiants les conduit souvent à s’agiter dans tous les sens sur leur chaise, et montre ainsi combien
ils sont mal à l’aise.
Il faut ainsi apprendre à se contrôler et à maîtriser sa respiration, ce qui nécessite un entraînement préalable
chez soi.
Conseils:

Cliquez ici
- Avoir une position droite sur sa chaise
- Garder les mains bien à plat sur le bureau
Il n’est pas nécessaire de les agiter ni de triturer sans cesse un stylo, cela n’aidera pas votre interlocuteur à mieux
comprendre vos propos, et aussi, éviter de se toucher constamment les cheveux !


Regard :
On remarque souvent que les étudiants ont tendance à fuir le regard de l’examinateur: ils portent leur regard au
plafond, à droite ou à gauche ou alors ils baissent les yeux sur leurs feuilles.
Conseils:
Cliquez ici

Le mieux serait d’alterner régulièrement son regard entre la lecture de ses notes et le visage de l’examinateur.Il est
très important de regarder le jury en face, puisque le but est de le convaincre de la pertinence de l’argumentation.
Lorsque le jury est composé de plusieurs personnes, pensez bien à les regarder toutes et pas seulement l’une
d’entre elle.
4. La fin de l’exposé :
- Lorsque l’exposé individuel est achevé, il serait bon de terminer par une phrase telle que « je vous remercie »,
afin de le signaler, et éviter ainsi que l’examinateur ne vous pose la question « Avez-vous terminé ? ».
- En sortant de la salle, ne pas oublier de dire « Au revoir Madame », ou « Au revoir Monsieur ».

B La forme de l’exposé
1. Expression orale :
A éviter
Cliquez ici

- Le vocabulaire familier : « ben », « oué », « ya »…
- Ne pas combler les blancs (lorsqu’une question nécessite un moment de réflexion) par des « euhs… ».

- Le rythme : parler de façon à être compris, donc ni trop rapidement, ni trop lentement. Pour tenir le temps
imposé par l’examen, le seul moyen est de s’entraîner auparavant chez soi, montre en mains. Il est conseillé
d’amener une montre que l’on pose à plat sur le bureau et de jeter de temps en temps un coup d’œil.
- La tonalité : éviter une tonalité monotone qui finirait par « ennuyer » le jury. Le but est d’intéresser
l’interlocuteur. Pensez donc à faire de courtes pauses à des moments précis : après l’annonce de plan,
d’une partie, ou d’un changement d’argument.

2. Méthode :


La préparation de l’exposé oral :

Conseils
Cliquez ici

- N’écrire que sur le recto du brouillon et numéroter les feuilles afin d’éviter de les mélanger lors du passage à
l’oral.
- Il faut noter ses idées sous forme de tirets sur son brouillon, et ne pas rédiger entièrement les phrases, ce qui
serait une perte de temps (le temps de préparation est souvent très court). En outre, la rédaction conduirait à une
lecture de ses notes devant le jury.
Toutefois, il peut apparaître utile de rédiger les premières phrases de l’introduction, puisque les premières minutes de
l’exposé oral sont les plus difficiles. Vous verrez que au fur et à mesure de l’exposé vous allez naturellement prendre
de l’aisance.
- Il faut absolument structurer ses idées, et donc élaborer un plan.
Une courte introduction est également nécessaire afin de définir les termes du sujet, de formuler une
problématique et d’annoncer son plan.
A proscrire
Cliquez ici

Ne pas étaler ses connaissances « en vrac », sans aucune mise en ordre. Ceci démontre que le candidat
est incapable de synthétiser et d’exposer logiquement ses connaissances.
C’est pourquoi apprendre le plan du cours magistral peut être d’une grande aide.
Dans le domaine juridique, le plan à adopter est en principe binaire : deux grandes parties et deux sous-parties.
Un plan très simple (comme I : Causes, II : Conséquences) peut suffire, à défaut d’autres idées.
Enfin, il faut conclure en une phrase : ce peut être le résumé de l’idée principale de l’exposé, ou encore une
phrase d’ouverture qui étend le sujet vers une autre réflexion.


L’exposé devant le jury :
- Il faut absolument annoncer son plan à la fin de l’introduction. Il est possible de l’annoncer, comme on le ferait
dans une dissertation juridique écrite : on annonce le I et le II.
- Il faut aussi signaler que l’on change de sous-partie ou de partie.
Cet aspect formel est primordial parce qu’il permet de ne pas perdre son interlocuteur, et facilite sa prise de
notes.

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs :






A l’oral comme à l’écrit, il est nécessaire de soigner l’introduction. Une petite phrase d’accroche fait toujours
bon effet car elle permet de capter tout de suite l’attention du jury. Un évènement d’actualité en lien direct avec
le sujet est une bonne manière de commencer la prestation orale. De même, il est parfois utile de replacer le
sujet dans son contexte.
Si aucune idée d’entrée en matière originale ne vient à l’esprit, il faut commencer par la définition des termes du
sujet. Cette étape est indispensable et peut permettre d’aider à se détendre car généralement, il est facile de
définir les notions clefs du sujet.
Le repérage des termes importants du sujet doit aussi conduire à délimiter le sujet. En effet, le hors sujet n’est
pas plus pardonné à l’oral qu’à l’écrit. Il faut donc veiller à bien lire le sujet en entier afin que le stress n’aboutisse
pas à omettre une partie du sujet ou à faire un contresens.
Exemple
Cliquez ici

Si le sujet s’intitule « La laïcité en France et la liberté religieuse », il ne faudrait pas écarter la première partie du
sujet pour ne parler que de la liberté religieuse.



L’introduction doit aussi mettre en évidence l’intérêt du sujet : il faut problématiser le sujet pour rendre le
propos intéressant et éviter d’être trop descriptif, même s’il ne s’agit que d’une question de cours. Il est
nécessaire de soulever les questions suscitées par le sujet.

2. Les développements :
Le plan annoncé doit être suivi : à cet égard, il est conseillé de le noter sur une feuille séparée et le garder à
côté de soi pendant l’exposé. Il faut veiller à l’oral à trouver des titres de parties simples afin que le jury les
mémorise facilement et suive aisément le propos. De façon générale, il faut s’exprimer par des phrases
courtes et simplement construites.



Il faut veiller à être précis ; mieux vaut en dire peu mais de façon précise.



Exemple
Cliquez ici

-

Utiliser le vocabulaire juridique précis : un texte ne « stipule » pas mais « dispose » ;
Lorsque des lois ou traités sont cités, en donner la date (l’année au moins) ;
Le nom des traités, les sigles, les noms propres cités, doivent l’être sans erreur ;
Lorsque des conditions doivent être réunies, préciser si elles sont cumulatives ou alternatives.



Les développements doivent être logiques : il faut donc respecter la chronologie.



Ne pas oublier les exemples qui montrent que vous avez compris : citez de la jurisprudence (référence aux
arrêts de principe), une actualité récente, …

3. Les questions éventuelles du jury :
Les questions que pose le jury peuvent avoir plusieurs objets :








Les questions permettant de préciser des points abordés par l’étudiant :
Parfois, le jury estime que vous n’avez pas été assez précis sur un point, une définition par exemple et vous
demande de préciser car il ne voulait pas vous couper la parole pendant l’exposé. Il ne faut pas avoir peur de
ces questions : ce ne sont pas forcément des pièges et elles n’attirent pas forcément votre attention sur une
erreur que vous avez commise ; parfois, le jury n’a tout simplement pas fait attention à ce que vous avez dit.
Les questions visant à favoriser la réflexion de l’étudiant :
Souvent, les étudiants manquent de recul sur le sujet ; c’est pourquoi, le jury demande souvent « que
pensez-vous de… ? ». Il ne faut pas être étonné d’une telle question. Le jury s’attend à ce que vous
développiez une argumentation juridique. D’ailleurs, il faut se préparer à cette question. Si la réponse ne vous
paraît pas évidente, n’hésitez pas à raisonner à haute voix à partir de ce que vous savez au lieu d’instaurer le
silence complet.
Les questions permettant de vérifier les connaissances de l’étudiant sur l’ensemble du cours :
Le jury peut vouloir s’assurer que vous n’avez pas fait d’impasse sur certaines parties du cours.
Les questions visant à tester la culture juridique de l’étudiant :
En effet, passer une épreuve orale dans une matière ne signifie pas que vous devez oublier tout ce que vous
savez en droit en général.
Exemple
Cliquez ici

Si votre sujet porte sur « Les libertés proclamées par la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales », il va de soi qu’il faut connaître le cadre juridique de cette Convention, savoir quelle est la différence
entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.

B La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury :

Pendant que vous parlez, le jury peut prendre des notes. Il peut ainsi noter le
plan que vous suivez, vos idées principales, des idées de questions qui lui viennent en
vous écoutant. Autrement dit, il ne faut pas vous laisser distraire par ce que fait le
jury : lorsqu’il se met à écrire, ce n’est pas forcément parce que vous avez dit une
bêtise. Il faut continuer à parler tranquillement s’il ne vous coupe pas.
Ne pas se laisser déstabiliser par l’attitude du jury :
Il se peut, ce qui est plus fréquent pour les oraux de concours, que le jury adopte des comportements
atypiques : manque manifeste d’intérêt (l’examinateur regarde par la fenêtre, baille, lit le journal…),
ou manifeste une certaine agressivité envers le candidat par des questions déconcertantes ou alors en
le coupant fréquemment lors de son exposé oral.
Il ne faut pas être perturbé par ces comportements : gardez à l’esprit que les membres du jury ont un
rôle à jouer : ils « testent » le candidat afin d’analyser ses réactions.
Restez alors le plus naturel possible et ne soyez pas déstabilisé.

2. La notation :




En écoutant votre prestation, le jury se forge une idée de la note qu’il vous attribuera. Cette
évaluation évolue à la hausse ou à la baisse au fur et à mesure de l’exposé.
Par exemple, si le stress vous fait perdre vos moyens au début de l’exposé , mais que par
la suite vous gagnez de l’assurance par la clarté de vos propos, le jury en tiendra compte. De
même, si votre prestation est moyenne mais que vous êtes incollable sur les questions, la
note peu être réévaluée. Inversement, si le jury constate que vous avez fait une impasse sur
le reste du cours, la note sera diminuée.
Toutefois, si vous faites un hors sujet ou encore si vous avez manifestement fait l’impasse sur
le sujet, vous n’obtiendrez pas en principe la moyenne même si vous vous rattrapez sur les
questions. Il faut en effet bien retenir que la qualité de l’exposé oral sur le sujet qui vous a été
donné est déterminante pour la note finale.
Conclusion
Cliquez ici

La forme et le fond de l’exposé sont tous deux importants.
• Si le fond est maîtrisé mais mal présenté, la qualité de la prestation sera mal appréciée par le jury ;
• De même, si la forme est bonne mais le contenu trop léger, la note ne pourra pas être très élevée.
De manière générale, les étudiants les plus à l’aise sont ceux qui maîtrisent parfaitement leur cours…


Slide 5

ORAUX D’EXAMEN ET DE
CONCOURS
Comment réussir un examen oral?

SOMMAIRE
I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A. Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1.
2.
3.
4.

Préalable à l’examen / au concours
L’entrée dans la salle d’examen
Attitude devant le jury
La fin de l’exposé
B. La forme de l’exposé oral

1. Expression orale
2. Méthode

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A. Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs
2. Les développements
3. Les questions éventuelles du jury
B. La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury
2. La notation

I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1. Préalable à l’examen / au concours :







La tenue vestimentaire : une tenue « correcte » est exigée, donc à proscrire les tenues trop
« décontractées »: les décolletés, les chemises ouvertes, les survêtements, les shorts et tongs…
Tenue correcte ne signifie pas forcément costume ou tailleur, mais une tenue propre et soignée. Ayez à l’esprit,
notamment pour les oraux de concours, qu’il s’agit d’un réel entretien d’embauche.
Veillez à votre coiffure : cheveux propres et coiffés (ne donnez pas l’impression de sortir de votre lit !)
Éviter également un maquillage excessif
Mâcher un chewing-gum est vraiment déconseillé
Prévoyez le nécessaire pour l’épreuve : stylo en état de fonctionner, carte d’étudiant en cas d’examen ou carte
d’identité et convocation pour les concours.

2. L’entrée dans la salle d’examen :
Il est important d’établir une première impression positive sur le jury : tout simplement en disant
« Bonjour Madame » ou « Bonjour Monsieur ». Si le jury est composé de plusieurs personnes hommes et
femmes, le mieux est de dire « Bonjour Mesdames » , puis « Bonjour Messieurs ».

Et c’est encore mieux d’ajouter un sourire… 

3. Attitude devant le jury :


Posture :
Le stress des étudiants les conduit souvent à s’agiter dans tous les sens sur leur chaise, et montre ainsi combien
ils sont mal à l’aise.
Il faut ainsi apprendre à se contrôler et à maîtriser sa respiration, ce qui nécessite un entraînement préalable
chez soi.
Conseils:

Cliquez ici
- Avoir une position droite sur sa chaise
- Garder les mains bien à plat sur le bureau
Il n’est pas nécessaire de les agiter ni de triturer sans cesse un stylo, cela n’aidera pas votre interlocuteur à mieux
comprendre vos propos, et aussi, éviter de se toucher constamment les cheveux !


Regard :
On remarque souvent que les étudiants ont tendance à fuir le regard de l’examinateur: ils portent leur regard au
plafond, à droite ou à gauche ou alors ils baissent les yeux sur leurs feuilles.
Conseils:
Cliquez ici

Le mieux serait d’alterner régulièrement son regard entre la lecture de ses notes et le visage de l’examinateur.Il est
très important de regarder le jury en face, puisque le but est de le convaincre de la pertinence de l’argumentation.
Lorsque le jury est composé de plusieurs personnes, pensez bien à les regarder toutes et pas seulement l’une
d’entre elle.
4. La fin de l’exposé :
- Lorsque l’exposé individuel est achevé, il serait bon de terminer par une phrase telle que « je vous remercie »,
afin de le signaler, et éviter ainsi que l’examinateur ne vous pose la question « Avez-vous terminé ? ».
- En sortant de la salle, ne pas oublier de dire « Au revoir Madame », ou « Au revoir Monsieur ».

B La forme de l’exposé
1. Expression orale :
A éviter
Cliquez ici

- Le vocabulaire familier : « ben », « oué », « ya »…
- Ne pas combler les blancs (lorsqu’une question nécessite un moment de réflexion) par des « euhs… ».

- Le rythme : parler de façon à être compris, donc ni trop rapidement, ni trop lentement. Pour tenir le temps
imposé par l’examen, le seul moyen est de s’entraîner auparavant chez soi, montre en mains. Il est conseillé
d’amener une montre que l’on pose à plat sur le bureau et de jeter de temps en temps un coup d’œil.
- La tonalité : éviter une tonalité monotone qui finirait par « ennuyer » le jury. Le but est d’intéresser
l’interlocuteur. Pensez donc à faire de courtes pauses à des moments précis : après l’annonce de plan,
d’une partie, ou d’un changement d’argument.

2. Méthode :


La préparation de l’exposé oral :

Conseils
Cliquez ici

- N’écrire que sur le recto du brouillon et numéroter les feuilles afin d’éviter de les mélanger lors du passage à
l’oral.
- Il faut noter ses idées sous forme de tirets sur son brouillon, et ne pas rédiger entièrement les phrases, ce qui
serait une perte de temps (le temps de préparation est souvent très court). En outre, la rédaction conduirait à une
lecture de ses notes devant le jury.
Toutefois, il peut apparaître utile de rédiger les premières phrases de l’introduction, puisque les premières minutes de
l’exposé oral sont les plus difficiles. Vous verrez que au fur et à mesure de l’exposé vous allez naturellement prendre
de l’aisance.
- Il faut absolument structurer ses idées, et donc élaborer un plan.
Une courte introduction est également nécessaire afin de définir les termes du sujet, de formuler une
problématique et d’annoncer son plan.
A proscrire
Cliquez ici

Ne pas étaler ses connaissances « en vrac », sans aucune mise en ordre. Ceci démontre que le candidat
est incapable de synthétiser et d’exposer logiquement ses connaissances.
C’est pourquoi apprendre le plan du cours magistral peut être d’une grande aide.
Dans le domaine juridique, le plan à adopter est en principe binaire : deux grandes parties et deux sous-parties.
Un plan très simple (comme I : Causes, II : Conséquences) peut suffire, à défaut d’autres idées.
Enfin, il faut conclure en une phrase : ce peut être le résumé de l’idée principale de l’exposé, ou encore une
phrase d’ouverture qui étend le sujet vers une autre réflexion.


L’exposé devant le jury :
- Il faut absolument annoncer son plan à la fin de l’introduction. Il est possible de l’annoncer, comme on le ferait
dans une dissertation juridique écrite : on annonce le I et le II.
- Il faut aussi signaler que l’on change de sous-partie ou de partie.
Cet aspect formel est primordial parce qu’il permet de ne pas perdre son interlocuteur, et facilite sa prise de
notes.

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs :






A l’oral comme à l’écrit, il est nécessaire de soigner l’introduction. Une petite phrase d’accroche fait toujours
bon effet car elle permet de capter tout de suite l’attention du jury. Un évènement d’actualité en lien direct avec
le sujet est une bonne manière de commencer la prestation orale. De même, il est parfois utile de replacer le
sujet dans son contexte.
Si aucune idée d’entrée en matière originale ne vient à l’esprit, il faut commencer par la définition des termes du
sujet. Cette étape est indispensable et peut permettre d’aider à se détendre car généralement, il est facile de
définir les notions clefs du sujet.
Le repérage des termes importants du sujet doit aussi conduire à délimiter le sujet. En effet, le hors sujet n’est
pas plus pardonné à l’oral qu’à l’écrit. Il faut donc veiller à bien lire le sujet en entier afin que le stress n’aboutisse
pas à omettre une partie du sujet ou à faire un contresens.
Exemple
Cliquez ici

Si le sujet s’intitule « La laïcité en France et la liberté religieuse », il ne faudrait pas écarter la première partie du
sujet pour ne parler que de la liberté religieuse.



L’introduction doit aussi mettre en évidence l’intérêt du sujet : il faut problématiser le sujet pour rendre le
propos intéressant et éviter d’être trop descriptif, même s’il ne s’agit que d’une question de cours. Il est
nécessaire de soulever les questions suscitées par le sujet.

2. Les développements :
Le plan annoncé doit être suivi : à cet égard, il est conseillé de le noter sur une feuille séparée et le garder à
côté de soi pendant l’exposé. Il faut veiller à l’oral à trouver des titres de parties simples afin que le jury les
mémorise facilement et suive aisément le propos. De façon générale, il faut s’exprimer par des phrases
courtes et simplement construites.



Il faut veiller à être précis ; mieux vaut en dire peu mais de façon précise.



Exemple
Cliquez ici

-

Utiliser le vocabulaire juridique précis : un texte ne « stipule » pas mais « dispose » ;
Lorsque des lois ou traités sont cités, en donner la date (l’année au moins) ;
Le nom des traités, les sigles, les noms propres cités, doivent l’être sans erreur ;
Lorsque des conditions doivent être réunies, préciser si elles sont cumulatives ou alternatives.



Les développements doivent être logiques : il faut donc respecter la chronologie.



Ne pas oublier les exemples qui montrent que vous avez compris : citez de la jurisprudence (référence aux
arrêts de principe), une actualité récente, …

3. Les questions éventuelles du jury :
Les questions que pose le jury peuvent avoir plusieurs objets :








Les questions permettant de préciser des points abordés par l’étudiant :
Parfois, le jury estime que vous n’avez pas été assez précis sur un point, une définition par exemple et vous
demande de préciser car il ne voulait pas vous couper la parole pendant l’exposé. Il ne faut pas avoir peur de
ces questions : ce ne sont pas forcément des pièges et elles n’attirent pas forcément votre attention sur une
erreur que vous avez commise ; parfois, le jury n’a tout simplement pas fait attention à ce que vous avez dit.
Les questions visant à favoriser la réflexion de l’étudiant :
Souvent, les étudiants manquent de recul sur le sujet ; c’est pourquoi, le jury demande souvent « que
pensez-vous de… ? ». Il ne faut pas être étonné d’une telle question. Le jury s’attend à ce que vous
développiez une argumentation juridique. D’ailleurs, il faut se préparer à cette question. Si la réponse ne vous
paraît pas évidente, n’hésitez pas à raisonner à haute voix à partir de ce que vous savez au lieu d’instaurer le
silence complet.
Les questions permettant de vérifier les connaissances de l’étudiant sur l’ensemble du cours :
Le jury peut vouloir s’assurer que vous n’avez pas fait d’impasse sur certaines parties du cours.
Les questions visant à tester la culture juridique de l’étudiant :
En effet, passer une épreuve orale dans une matière ne signifie pas que vous devez oublier tout ce que vous
savez en droit en général.
Exemple
Cliquez ici

Si votre sujet porte sur « Les libertés proclamées par la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales », il va de soi qu’il faut connaître le cadre juridique de cette Convention, savoir quelle est la différence
entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.

B La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury :

Pendant que vous parlez, le jury peut prendre des notes. Il peut ainsi noter le
plan que vous suivez, vos idées principales, des idées de questions qui lui viennent en
vous écoutant. Autrement dit, il ne faut pas vous laisser distraire par ce que fait le
jury : lorsqu’il se met à écrire, ce n’est pas forcément parce que vous avez dit une
bêtise. Il faut continuer à parler tranquillement s’il ne vous coupe pas.
Ne pas se laisser déstabiliser par l’attitude du jury :
Il se peut, ce qui est plus fréquent pour les oraux de concours, que le jury adopte des comportements
atypiques : manque manifeste d’intérêt (l’examinateur regarde par la fenêtre, baille, lit le journal…),
ou manifeste une certaine agressivité envers le candidat par des questions déconcertantes ou alors en
le coupant fréquemment lors de son exposé oral.
Il ne faut pas être perturbé par ces comportements : gardez à l’esprit que les membres du jury ont un
rôle à jouer : ils « testent » le candidat afin d’analyser ses réactions.
Restez alors le plus naturel possible et ne soyez pas déstabilisé.

2. La notation :




En écoutant votre prestation, le jury se forge une idée de la note qu’il vous attribuera. Cette
évaluation évolue à la hausse ou à la baisse au fur et à mesure de l’exposé.
Par exemple, si le stress vous fait perdre vos moyens au début de l’exposé , mais que par
la suite vous gagnez de l’assurance par la clarté de vos propos, le jury en tiendra compte. De
même, si votre prestation est moyenne mais que vous êtes incollable sur les questions, la
note peu être réévaluée. Inversement, si le jury constate que vous avez fait une impasse sur
le reste du cours, la note sera diminuée.
Toutefois, si vous faites un hors sujet ou encore si vous avez manifestement fait l’impasse sur
le sujet, vous n’obtiendrez pas en principe la moyenne même si vous vous rattrapez sur les
questions. Il faut en effet bien retenir que la qualité de l’exposé oral sur le sujet qui vous a été
donné est déterminante pour la note finale.
Conclusion
Cliquez ici

La forme et le fond de l’exposé sont tous deux importants.
• Si le fond est maîtrisé mais mal présenté, la qualité de la prestation sera mal appréciée par le jury ;
• De même, si la forme est bonne mais le contenu trop léger, la note ne pourra pas être très élevée.
De manière générale, les étudiants les plus à l’aise sont ceux qui maîtrisent parfaitement leur cours…


Slide 6

ORAUX D’EXAMEN ET DE
CONCOURS
Comment réussir un examen oral?

SOMMAIRE
I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A. Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1.
2.
3.
4.

Préalable à l’examen / au concours
L’entrée dans la salle d’examen
Attitude devant le jury
La fin de l’exposé
B. La forme de l’exposé oral

1. Expression orale
2. Méthode

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A. Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs
2. Les développements
3. Les questions éventuelles du jury
B. La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury
2. La notation

I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1. Préalable à l’examen / au concours :







La tenue vestimentaire : une tenue « correcte » est exigée, donc à proscrire les tenues trop
« décontractées »: les décolletés, les chemises ouvertes, les survêtements, les shorts et tongs…
Tenue correcte ne signifie pas forcément costume ou tailleur, mais une tenue propre et soignée. Ayez à l’esprit,
notamment pour les oraux de concours, qu’il s’agit d’un réel entretien d’embauche.
Veillez à votre coiffure : cheveux propres et coiffés (ne donnez pas l’impression de sortir de votre lit !)
Éviter également un maquillage excessif
Mâcher un chewing-gum est vraiment déconseillé
Prévoyez le nécessaire pour l’épreuve : stylo en état de fonctionner, carte d’étudiant en cas d’examen ou carte
d’identité et convocation pour les concours.

2. L’entrée dans la salle d’examen :
Il est important d’établir une première impression positive sur le jury : tout simplement en disant
« Bonjour Madame » ou « Bonjour Monsieur ». Si le jury est composé de plusieurs personnes hommes et
femmes, le mieux est de dire « Bonjour Mesdames » , puis « Bonjour Messieurs ».

Et c’est encore mieux d’ajouter un sourire… 

3. Attitude devant le jury :


Posture :
Le stress des étudiants les conduit souvent à s’agiter dans tous les sens sur leur chaise, et montre ainsi combien
ils sont mal à l’aise.
Il faut ainsi apprendre à se contrôler et à maîtriser sa respiration, ce qui nécessite un entraînement préalable
chez soi.
Conseils:

Cliquez ici
- Avoir une position droite sur sa chaise
- Garder les mains bien à plat sur le bureau
Il n’est pas nécessaire de les agiter ni de triturer sans cesse un stylo, cela n’aidera pas votre interlocuteur à mieux
comprendre vos propos, et aussi, éviter de se toucher constamment les cheveux !


Regard :
On remarque souvent que les étudiants ont tendance à fuir le regard de l’examinateur: ils portent leur regard au
plafond, à droite ou à gauche ou alors ils baissent les yeux sur leurs feuilles.
Conseils:
Cliquez ici

Le mieux serait d’alterner régulièrement son regard entre la lecture de ses notes et le visage de l’examinateur.Il est
très important de regarder le jury en face, puisque le but est de le convaincre de la pertinence de l’argumentation.
Lorsque le jury est composé de plusieurs personnes, pensez bien à les regarder toutes et pas seulement l’une
d’entre elle.
4. La fin de l’exposé :
- Lorsque l’exposé individuel est achevé, il serait bon de terminer par une phrase telle que « je vous remercie »,
afin de le signaler, et éviter ainsi que l’examinateur ne vous pose la question « Avez-vous terminé ? ».
- En sortant de la salle, ne pas oublier de dire « Au revoir Madame », ou « Au revoir Monsieur ».

B La forme de l’exposé
1. Expression orale :
A éviter
Cliquez ici

- Le vocabulaire familier : « ben », « oué », « ya »…
- Ne pas combler les blancs (lorsqu’une question nécessite un moment de réflexion) par des « euhs… ».

- Le rythme : parler de façon à être compris, donc ni trop rapidement, ni trop lentement. Pour tenir le temps
imposé par l’examen, le seul moyen est de s’entraîner auparavant chez soi, montre en mains. Il est conseillé
d’amener une montre que l’on pose à plat sur le bureau et de jeter de temps en temps un coup d’œil.
- La tonalité : éviter une tonalité monotone qui finirait par « ennuyer » le jury. Le but est d’intéresser
l’interlocuteur. Pensez donc à faire de courtes pauses à des moments précis : après l’annonce de plan,
d’une partie, ou d’un changement d’argument.

2. Méthode :


La préparation de l’exposé oral :

Conseils
Cliquez ici

- N’écrire que sur le recto du brouillon et numéroter les feuilles afin d’éviter de les mélanger lors du passage à
l’oral.
- Il faut noter ses idées sous forme de tirets sur son brouillon, et ne pas rédiger entièrement les phrases, ce qui
serait une perte de temps (le temps de préparation est souvent très court). En outre, la rédaction conduirait à une
lecture de ses notes devant le jury.
Toutefois, il peut apparaître utile de rédiger les premières phrases de l’introduction, puisque les premières minutes de
l’exposé oral sont les plus difficiles. Vous verrez que au fur et à mesure de l’exposé vous allez naturellement prendre
de l’aisance.
- Il faut absolument structurer ses idées, et donc élaborer un plan.
Une courte introduction est également nécessaire afin de définir les termes du sujet, de formuler une
problématique et d’annoncer son plan.
A proscrire
Cliquez ici

Ne pas étaler ses connaissances « en vrac », sans aucune mise en ordre. Ceci démontre que le candidat
est incapable de synthétiser et d’exposer logiquement ses connaissances.
C’est pourquoi apprendre le plan du cours magistral peut être d’une grande aide.
Dans le domaine juridique, le plan à adopter est en principe binaire : deux grandes parties et deux sous-parties.
Un plan très simple (comme I : Causes, II : Conséquences) peut suffire, à défaut d’autres idées.
Enfin, il faut conclure en une phrase : ce peut être le résumé de l’idée principale de l’exposé, ou encore une
phrase d’ouverture qui étend le sujet vers une autre réflexion.


L’exposé devant le jury :
- Il faut absolument annoncer son plan à la fin de l’introduction. Il est possible de l’annoncer, comme on le ferait
dans une dissertation juridique écrite : on annonce le I et le II.
- Il faut aussi signaler que l’on change de sous-partie ou de partie.
Cet aspect formel est primordial parce qu’il permet de ne pas perdre son interlocuteur, et facilite sa prise de
notes.

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs :






A l’oral comme à l’écrit, il est nécessaire de soigner l’introduction. Une petite phrase d’accroche fait toujours
bon effet car elle permet de capter tout de suite l’attention du jury. Un évènement d’actualité en lien direct avec
le sujet est une bonne manière de commencer la prestation orale. De même, il est parfois utile de replacer le
sujet dans son contexte.
Si aucune idée d’entrée en matière originale ne vient à l’esprit, il faut commencer par la définition des termes du
sujet. Cette étape est indispensable et peut permettre d’aider à se détendre car généralement, il est facile de
définir les notions clefs du sujet.
Le repérage des termes importants du sujet doit aussi conduire à délimiter le sujet. En effet, le hors sujet n’est
pas plus pardonné à l’oral qu’à l’écrit. Il faut donc veiller à bien lire le sujet en entier afin que le stress n’aboutisse
pas à omettre une partie du sujet ou à faire un contresens.
Exemple
Cliquez ici

Si le sujet s’intitule « La laïcité en France et la liberté religieuse », il ne faudrait pas écarter la première partie du
sujet pour ne parler que de la liberté religieuse.



L’introduction doit aussi mettre en évidence l’intérêt du sujet : il faut problématiser le sujet pour rendre le
propos intéressant et éviter d’être trop descriptif, même s’il ne s’agit que d’une question de cours. Il est
nécessaire de soulever les questions suscitées par le sujet.

2. Les développements :
Le plan annoncé doit être suivi : à cet égard, il est conseillé de le noter sur une feuille séparée et le garder à
côté de soi pendant l’exposé. Il faut veiller à l’oral à trouver des titres de parties simples afin que le jury les
mémorise facilement et suive aisément le propos. De façon générale, il faut s’exprimer par des phrases
courtes et simplement construites.



Il faut veiller à être précis ; mieux vaut en dire peu mais de façon précise.



Exemple
Cliquez ici

-

Utiliser le vocabulaire juridique précis : un texte ne « stipule » pas mais « dispose » ;
Lorsque des lois ou traités sont cités, en donner la date (l’année au moins) ;
Le nom des traités, les sigles, les noms propres cités, doivent l’être sans erreur ;
Lorsque des conditions doivent être réunies, préciser si elles sont cumulatives ou alternatives.



Les développements doivent être logiques : il faut donc respecter la chronologie.



Ne pas oublier les exemples qui montrent que vous avez compris : citez de la jurisprudence (référence aux
arrêts de principe), une actualité récente, …

3. Les questions éventuelles du jury :
Les questions que pose le jury peuvent avoir plusieurs objets :








Les questions permettant de préciser des points abordés par l’étudiant :
Parfois, le jury estime que vous n’avez pas été assez précis sur un point, une définition par exemple et vous
demande de préciser car il ne voulait pas vous couper la parole pendant l’exposé. Il ne faut pas avoir peur de
ces questions : ce ne sont pas forcément des pièges et elles n’attirent pas forcément votre attention sur une
erreur que vous avez commise ; parfois, le jury n’a tout simplement pas fait attention à ce que vous avez dit.
Les questions visant à favoriser la réflexion de l’étudiant :
Souvent, les étudiants manquent de recul sur le sujet ; c’est pourquoi, le jury demande souvent « que
pensez-vous de… ? ». Il ne faut pas être étonné d’une telle question. Le jury s’attend à ce que vous
développiez une argumentation juridique. D’ailleurs, il faut se préparer à cette question. Si la réponse ne vous
paraît pas évidente, n’hésitez pas à raisonner à haute voix à partir de ce que vous savez au lieu d’instaurer le
silence complet.
Les questions permettant de vérifier les connaissances de l’étudiant sur l’ensemble du cours :
Le jury peut vouloir s’assurer que vous n’avez pas fait d’impasse sur certaines parties du cours.
Les questions visant à tester la culture juridique de l’étudiant :
En effet, passer une épreuve orale dans une matière ne signifie pas que vous devez oublier tout ce que vous
savez en droit en général.
Exemple
Cliquez ici

Si votre sujet porte sur « Les libertés proclamées par la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales », il va de soi qu’il faut connaître le cadre juridique de cette Convention, savoir quelle est la différence
entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.

B La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury :

Pendant que vous parlez, le jury peut prendre des notes. Il peut ainsi noter le
plan que vous suivez, vos idées principales, des idées de questions qui lui viennent en
vous écoutant. Autrement dit, il ne faut pas vous laisser distraire par ce que fait le
jury : lorsqu’il se met à écrire, ce n’est pas forcément parce que vous avez dit une
bêtise. Il faut continuer à parler tranquillement s’il ne vous coupe pas.
Ne pas se laisser déstabiliser par l’attitude du jury :
Il se peut, ce qui est plus fréquent pour les oraux de concours, que le jury adopte des comportements
atypiques : manque manifeste d’intérêt (l’examinateur regarde par la fenêtre, baille, lit le journal…),
ou manifeste une certaine agressivité envers le candidat par des questions déconcertantes ou alors en
le coupant fréquemment lors de son exposé oral.
Il ne faut pas être perturbé par ces comportements : gardez à l’esprit que les membres du jury ont un
rôle à jouer : ils « testent » le candidat afin d’analyser ses réactions.
Restez alors le plus naturel possible et ne soyez pas déstabilisé.

2. La notation :




En écoutant votre prestation, le jury se forge une idée de la note qu’il vous attribuera. Cette
évaluation évolue à la hausse ou à la baisse au fur et à mesure de l’exposé.
Par exemple, si le stress vous fait perdre vos moyens au début de l’exposé , mais que par
la suite vous gagnez de l’assurance par la clarté de vos propos, le jury en tiendra compte. De
même, si votre prestation est moyenne mais que vous êtes incollable sur les questions, la
note peu être réévaluée. Inversement, si le jury constate que vous avez fait une impasse sur
le reste du cours, la note sera diminuée.
Toutefois, si vous faites un hors sujet ou encore si vous avez manifestement fait l’impasse sur
le sujet, vous n’obtiendrez pas en principe la moyenne même si vous vous rattrapez sur les
questions. Il faut en effet bien retenir que la qualité de l’exposé oral sur le sujet qui vous a été
donné est déterminante pour la note finale.
Conclusion
Cliquez ici

La forme et le fond de l’exposé sont tous deux importants.
• Si le fond est maîtrisé mais mal présenté, la qualité de la prestation sera mal appréciée par le jury ;
• De même, si la forme est bonne mais le contenu trop léger, la note ne pourra pas être très élevée.
De manière générale, les étudiants les plus à l’aise sont ceux qui maîtrisent parfaitement leur cours…


Slide 7

ORAUX D’EXAMEN ET DE
CONCOURS
Comment réussir un examen oral?

SOMMAIRE
I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A. Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1.
2.
3.
4.

Préalable à l’examen / au concours
L’entrée dans la salle d’examen
Attitude devant le jury
La fin de l’exposé
B. La forme de l’exposé oral

1. Expression orale
2. Méthode

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A. Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs
2. Les développements
3. Les questions éventuelles du jury
B. La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury
2. La notation

I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1. Préalable à l’examen / au concours :







La tenue vestimentaire : une tenue « correcte » est exigée, donc à proscrire les tenues trop
« décontractées »: les décolletés, les chemises ouvertes, les survêtements, les shorts et tongs…
Tenue correcte ne signifie pas forcément costume ou tailleur, mais une tenue propre et soignée. Ayez à l’esprit,
notamment pour les oraux de concours, qu’il s’agit d’un réel entretien d’embauche.
Veillez à votre coiffure : cheveux propres et coiffés (ne donnez pas l’impression de sortir de votre lit !)
Éviter également un maquillage excessif
Mâcher un chewing-gum est vraiment déconseillé
Prévoyez le nécessaire pour l’épreuve : stylo en état de fonctionner, carte d’étudiant en cas d’examen ou carte
d’identité et convocation pour les concours.

2. L’entrée dans la salle d’examen :
Il est important d’établir une première impression positive sur le jury : tout simplement en disant
« Bonjour Madame » ou « Bonjour Monsieur ». Si le jury est composé de plusieurs personnes hommes et
femmes, le mieux est de dire « Bonjour Mesdames » , puis « Bonjour Messieurs ».

Et c’est encore mieux d’ajouter un sourire… 

3. Attitude devant le jury :


Posture :
Le stress des étudiants les conduit souvent à s’agiter dans tous les sens sur leur chaise, et montre ainsi combien
ils sont mal à l’aise.
Il faut ainsi apprendre à se contrôler et à maîtriser sa respiration, ce qui nécessite un entraînement préalable
chez soi.
Conseils:

Cliquez ici
- Avoir une position droite sur sa chaise
- Garder les mains bien à plat sur le bureau
Il n’est pas nécessaire de les agiter ni de triturer sans cesse un stylo, cela n’aidera pas votre interlocuteur à mieux
comprendre vos propos, et aussi, éviter de se toucher constamment les cheveux !


Regard :
On remarque souvent que les étudiants ont tendance à fuir le regard de l’examinateur: ils portent leur regard au
plafond, à droite ou à gauche ou alors ils baissent les yeux sur leurs feuilles.
Conseils:
Cliquez ici

Le mieux serait d’alterner régulièrement son regard entre la lecture de ses notes et le visage de l’examinateur.Il est
très important de regarder le jury en face, puisque le but est de le convaincre de la pertinence de l’argumentation.
Lorsque le jury est composé de plusieurs personnes, pensez bien à les regarder toutes et pas seulement l’une
d’entre elle.
4. La fin de l’exposé :
- Lorsque l’exposé individuel est achevé, il serait bon de terminer par une phrase telle que « je vous remercie »,
afin de le signaler, et éviter ainsi que l’examinateur ne vous pose la question « Avez-vous terminé ? ».
- En sortant de la salle, ne pas oublier de dire « Au revoir Madame », ou « Au revoir Monsieur ».

B La forme de l’exposé
1. Expression orale :
A éviter
Cliquez ici

- Le vocabulaire familier : « ben », « oué », « ya »…
- Ne pas combler les blancs (lorsqu’une question nécessite un moment de réflexion) par des « euhs… ».

- Le rythme : parler de façon à être compris, donc ni trop rapidement, ni trop lentement. Pour tenir le temps
imposé par l’examen, le seul moyen est de s’entraîner auparavant chez soi, montre en mains. Il est conseillé
d’amener une montre que l’on pose à plat sur le bureau et de jeter de temps en temps un coup d’œil.
- La tonalité : éviter une tonalité monotone qui finirait par « ennuyer » le jury. Le but est d’intéresser
l’interlocuteur. Pensez donc à faire de courtes pauses à des moments précis : après l’annonce de plan,
d’une partie, ou d’un changement d’argument.

2. Méthode :


La préparation de l’exposé oral :

Conseils
Cliquez ici

- N’écrire que sur le recto du brouillon et numéroter les feuilles afin d’éviter de les mélanger lors du passage à
l’oral.
- Il faut noter ses idées sous forme de tirets sur son brouillon, et ne pas rédiger entièrement les phrases, ce qui
serait une perte de temps (le temps de préparation est souvent très court). En outre, la rédaction conduirait à une
lecture de ses notes devant le jury.
Toutefois, il peut apparaître utile de rédiger les premières phrases de l’introduction, puisque les premières minutes de
l’exposé oral sont les plus difficiles. Vous verrez que au fur et à mesure de l’exposé vous allez naturellement prendre
de l’aisance.
- Il faut absolument structurer ses idées, et donc élaborer un plan.
Une courte introduction est également nécessaire afin de définir les termes du sujet, de formuler une
problématique et d’annoncer son plan.
A proscrire
Cliquez ici

Ne pas étaler ses connaissances « en vrac », sans aucune mise en ordre. Ceci démontre que le candidat
est incapable de synthétiser et d’exposer logiquement ses connaissances.
C’est pourquoi apprendre le plan du cours magistral peut être d’une grande aide.
Dans le domaine juridique, le plan à adopter est en principe binaire : deux grandes parties et deux sous-parties.
Un plan très simple (comme I : Causes, II : Conséquences) peut suffire, à défaut d’autres idées.
Enfin, il faut conclure en une phrase : ce peut être le résumé de l’idée principale de l’exposé, ou encore une
phrase d’ouverture qui étend le sujet vers une autre réflexion.


L’exposé devant le jury :
- Il faut absolument annoncer son plan à la fin de l’introduction. Il est possible de l’annoncer, comme on le ferait
dans une dissertation juridique écrite : on annonce le I et le II.
- Il faut aussi signaler que l’on change de sous-partie ou de partie.
Cet aspect formel est primordial parce qu’il permet de ne pas perdre son interlocuteur, et facilite sa prise de
notes.

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs :






A l’oral comme à l’écrit, il est nécessaire de soigner l’introduction. Une petite phrase d’accroche fait toujours
bon effet car elle permet de capter tout de suite l’attention du jury. Un évènement d’actualité en lien direct avec
le sujet est une bonne manière de commencer la prestation orale. De même, il est parfois utile de replacer le
sujet dans son contexte.
Si aucune idée d’entrée en matière originale ne vient à l’esprit, il faut commencer par la définition des termes du
sujet. Cette étape est indispensable et peut permettre d’aider à se détendre car généralement, il est facile de
définir les notions clefs du sujet.
Le repérage des termes importants du sujet doit aussi conduire à délimiter le sujet. En effet, le hors sujet n’est
pas plus pardonné à l’oral qu’à l’écrit. Il faut donc veiller à bien lire le sujet en entier afin que le stress n’aboutisse
pas à omettre une partie du sujet ou à faire un contresens.
Exemple
Cliquez ici

Si le sujet s’intitule « La laïcité en France et la liberté religieuse », il ne faudrait pas écarter la première partie du
sujet pour ne parler que de la liberté religieuse.



L’introduction doit aussi mettre en évidence l’intérêt du sujet : il faut problématiser le sujet pour rendre le
propos intéressant et éviter d’être trop descriptif, même s’il ne s’agit que d’une question de cours. Il est
nécessaire de soulever les questions suscitées par le sujet.

2. Les développements :
Le plan annoncé doit être suivi : à cet égard, il est conseillé de le noter sur une feuille séparée et le garder à
côté de soi pendant l’exposé. Il faut veiller à l’oral à trouver des titres de parties simples afin que le jury les
mémorise facilement et suive aisément le propos. De façon générale, il faut s’exprimer par des phrases
courtes et simplement construites.



Il faut veiller à être précis ; mieux vaut en dire peu mais de façon précise.



Exemple
Cliquez ici

-

Utiliser le vocabulaire juridique précis : un texte ne « stipule » pas mais « dispose » ;
Lorsque des lois ou traités sont cités, en donner la date (l’année au moins) ;
Le nom des traités, les sigles, les noms propres cités, doivent l’être sans erreur ;
Lorsque des conditions doivent être réunies, préciser si elles sont cumulatives ou alternatives.



Les développements doivent être logiques : il faut donc respecter la chronologie.



Ne pas oublier les exemples qui montrent que vous avez compris : citez de la jurisprudence (référence aux
arrêts de principe), une actualité récente, …

3. Les questions éventuelles du jury :
Les questions que pose le jury peuvent avoir plusieurs objets :








Les questions permettant de préciser des points abordés par l’étudiant :
Parfois, le jury estime que vous n’avez pas été assez précis sur un point, une définition par exemple et vous
demande de préciser car il ne voulait pas vous couper la parole pendant l’exposé. Il ne faut pas avoir peur de
ces questions : ce ne sont pas forcément des pièges et elles n’attirent pas forcément votre attention sur une
erreur que vous avez commise ; parfois, le jury n’a tout simplement pas fait attention à ce que vous avez dit.
Les questions visant à favoriser la réflexion de l’étudiant :
Souvent, les étudiants manquent de recul sur le sujet ; c’est pourquoi, le jury demande souvent « que
pensez-vous de… ? ». Il ne faut pas être étonné d’une telle question. Le jury s’attend à ce que vous
développiez une argumentation juridique. D’ailleurs, il faut se préparer à cette question. Si la réponse ne vous
paraît pas évidente, n’hésitez pas à raisonner à haute voix à partir de ce que vous savez au lieu d’instaurer le
silence complet.
Les questions permettant de vérifier les connaissances de l’étudiant sur l’ensemble du cours :
Le jury peut vouloir s’assurer que vous n’avez pas fait d’impasse sur certaines parties du cours.
Les questions visant à tester la culture juridique de l’étudiant :
En effet, passer une épreuve orale dans une matière ne signifie pas que vous devez oublier tout ce que vous
savez en droit en général.
Exemple
Cliquez ici

Si votre sujet porte sur « Les libertés proclamées par la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales », il va de soi qu’il faut connaître le cadre juridique de cette Convention, savoir quelle est la différence
entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.

B La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury :

Pendant que vous parlez, le jury peut prendre des notes. Il peut ainsi noter le
plan que vous suivez, vos idées principales, des idées de questions qui lui viennent en
vous écoutant. Autrement dit, il ne faut pas vous laisser distraire par ce que fait le
jury : lorsqu’il se met à écrire, ce n’est pas forcément parce que vous avez dit une
bêtise. Il faut continuer à parler tranquillement s’il ne vous coupe pas.
Ne pas se laisser déstabiliser par l’attitude du jury :
Il se peut, ce qui est plus fréquent pour les oraux de concours, que le jury adopte des comportements
atypiques : manque manifeste d’intérêt (l’examinateur regarde par la fenêtre, baille, lit le journal…),
ou manifeste une certaine agressivité envers le candidat par des questions déconcertantes ou alors en
le coupant fréquemment lors de son exposé oral.
Il ne faut pas être perturbé par ces comportements : gardez à l’esprit que les membres du jury ont un
rôle à jouer : ils « testent » le candidat afin d’analyser ses réactions.
Restez alors le plus naturel possible et ne soyez pas déstabilisé.

2. La notation :




En écoutant votre prestation, le jury se forge une idée de la note qu’il vous attribuera. Cette
évaluation évolue à la hausse ou à la baisse au fur et à mesure de l’exposé.
Par exemple, si le stress vous fait perdre vos moyens au début de l’exposé , mais que par
la suite vous gagnez de l’assurance par la clarté de vos propos, le jury en tiendra compte. De
même, si votre prestation est moyenne mais que vous êtes incollable sur les questions, la
note peu être réévaluée. Inversement, si le jury constate que vous avez fait une impasse sur
le reste du cours, la note sera diminuée.
Toutefois, si vous faites un hors sujet ou encore si vous avez manifestement fait l’impasse sur
le sujet, vous n’obtiendrez pas en principe la moyenne même si vous vous rattrapez sur les
questions. Il faut en effet bien retenir que la qualité de l’exposé oral sur le sujet qui vous a été
donné est déterminante pour la note finale.
Conclusion
Cliquez ici

La forme et le fond de l’exposé sont tous deux importants.
• Si le fond est maîtrisé mais mal présenté, la qualité de la prestation sera mal appréciée par le jury ;
• De même, si la forme est bonne mais le contenu trop léger, la note ne pourra pas être très élevée.
De manière générale, les étudiants les plus à l’aise sont ceux qui maîtrisent parfaitement leur cours…


Slide 8

ORAUX D’EXAMEN ET DE
CONCOURS
Comment réussir un examen oral?

SOMMAIRE
I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A. Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1.
2.
3.
4.

Préalable à l’examen / au concours
L’entrée dans la salle d’examen
Attitude devant le jury
La fin de l’exposé
B. La forme de l’exposé oral

1. Expression orale
2. Méthode

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A. Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs
2. Les développements
3. Les questions éventuelles du jury
B. La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury
2. La notation

I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1. Préalable à l’examen / au concours :







La tenue vestimentaire : une tenue « correcte » est exigée, donc à proscrire les tenues trop
« décontractées »: les décolletés, les chemises ouvertes, les survêtements, les shorts et tongs…
Tenue correcte ne signifie pas forcément costume ou tailleur, mais une tenue propre et soignée. Ayez à l’esprit,
notamment pour les oraux de concours, qu’il s’agit d’un réel entretien d’embauche.
Veillez à votre coiffure : cheveux propres et coiffés (ne donnez pas l’impression de sortir de votre lit !)
Éviter également un maquillage excessif
Mâcher un chewing-gum est vraiment déconseillé
Prévoyez le nécessaire pour l’épreuve : stylo en état de fonctionner, carte d’étudiant en cas d’examen ou carte
d’identité et convocation pour les concours.

2. L’entrée dans la salle d’examen :
Il est important d’établir une première impression positive sur le jury : tout simplement en disant
« Bonjour Madame » ou « Bonjour Monsieur ». Si le jury est composé de plusieurs personnes hommes et
femmes, le mieux est de dire « Bonjour Mesdames » , puis « Bonjour Messieurs ».

Et c’est encore mieux d’ajouter un sourire… 

3. Attitude devant le jury :


Posture :
Le stress des étudiants les conduit souvent à s’agiter dans tous les sens sur leur chaise, et montre ainsi combien
ils sont mal à l’aise.
Il faut ainsi apprendre à se contrôler et à maîtriser sa respiration, ce qui nécessite un entraînement préalable
chez soi.
Conseils:

Cliquez ici
- Avoir une position droite sur sa chaise
- Garder les mains bien à plat sur le bureau
Il n’est pas nécessaire de les agiter ni de triturer sans cesse un stylo, cela n’aidera pas votre interlocuteur à mieux
comprendre vos propos, et aussi, éviter de se toucher constamment les cheveux !


Regard :
On remarque souvent que les étudiants ont tendance à fuir le regard de l’examinateur: ils portent leur regard au
plafond, à droite ou à gauche ou alors ils baissent les yeux sur leurs feuilles.
Conseils:
Cliquez ici

Le mieux serait d’alterner régulièrement son regard entre la lecture de ses notes et le visage de l’examinateur.Il est
très important de regarder le jury en face, puisque le but est de le convaincre de la pertinence de l’argumentation.
Lorsque le jury est composé de plusieurs personnes, pensez bien à les regarder toutes et pas seulement l’une
d’entre elle.
4. La fin de l’exposé :
- Lorsque l’exposé individuel est achevé, il serait bon de terminer par une phrase telle que « je vous remercie »,
afin de le signaler, et éviter ainsi que l’examinateur ne vous pose la question « Avez-vous terminé ? ».
- En sortant de la salle, ne pas oublier de dire « Au revoir Madame », ou « Au revoir Monsieur ».

B La forme de l’exposé
1. Expression orale :
A éviter
Cliquez ici

- Le vocabulaire familier : « ben », « oué », « ya »…
- Ne pas combler les blancs (lorsqu’une question nécessite un moment de réflexion) par des « euhs… ».

- Le rythme : parler de façon à être compris, donc ni trop rapidement, ni trop lentement. Pour tenir le temps
imposé par l’examen, le seul moyen est de s’entraîner auparavant chez soi, montre en mains. Il est conseillé
d’amener une montre que l’on pose à plat sur le bureau et de jeter de temps en temps un coup d’œil.
- La tonalité : éviter une tonalité monotone qui finirait par « ennuyer » le jury. Le but est d’intéresser
l’interlocuteur. Pensez donc à faire de courtes pauses à des moments précis : après l’annonce de plan,
d’une partie, ou d’un changement d’argument.

2. Méthode :


La préparation de l’exposé oral :

Conseils
Cliquez ici

- N’écrire que sur le recto du brouillon et numéroter les feuilles afin d’éviter de les mélanger lors du passage à
l’oral.
- Il faut noter ses idées sous forme de tirets sur son brouillon, et ne pas rédiger entièrement les phrases, ce qui
serait une perte de temps (le temps de préparation est souvent très court). En outre, la rédaction conduirait à une
lecture de ses notes devant le jury.
Toutefois, il peut apparaître utile de rédiger les premières phrases de l’introduction, puisque les premières minutes de
l’exposé oral sont les plus difficiles. Vous verrez que au fur et à mesure de l’exposé vous allez naturellement prendre
de l’aisance.
- Il faut absolument structurer ses idées, et donc élaborer un plan.
Une courte introduction est également nécessaire afin de définir les termes du sujet, de formuler une
problématique et d’annoncer son plan.
A proscrire
Cliquez ici

Ne pas étaler ses connaissances « en vrac », sans aucune mise en ordre. Ceci démontre que le candidat
est incapable de synthétiser et d’exposer logiquement ses connaissances.
C’est pourquoi apprendre le plan du cours magistral peut être d’une grande aide.
Dans le domaine juridique, le plan à adopter est en principe binaire : deux grandes parties et deux sous-parties.
Un plan très simple (comme I : Causes, II : Conséquences) peut suffire, à défaut d’autres idées.
Enfin, il faut conclure en une phrase : ce peut être le résumé de l’idée principale de l’exposé, ou encore une
phrase d’ouverture qui étend le sujet vers une autre réflexion.


L’exposé devant le jury :
- Il faut absolument annoncer son plan à la fin de l’introduction. Il est possible de l’annoncer, comme on le ferait
dans une dissertation juridique écrite : on annonce le I et le II.
- Il faut aussi signaler que l’on change de sous-partie ou de partie.
Cet aspect formel est primordial parce qu’il permet de ne pas perdre son interlocuteur, et facilite sa prise de
notes.

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs :






A l’oral comme à l’écrit, il est nécessaire de soigner l’introduction. Une petite phrase d’accroche fait toujours
bon effet car elle permet de capter tout de suite l’attention du jury. Un évènement d’actualité en lien direct avec
le sujet est une bonne manière de commencer la prestation orale. De même, il est parfois utile de replacer le
sujet dans son contexte.
Si aucune idée d’entrée en matière originale ne vient à l’esprit, il faut commencer par la définition des termes du
sujet. Cette étape est indispensable et peut permettre d’aider à se détendre car généralement, il est facile de
définir les notions clefs du sujet.
Le repérage des termes importants du sujet doit aussi conduire à délimiter le sujet. En effet, le hors sujet n’est
pas plus pardonné à l’oral qu’à l’écrit. Il faut donc veiller à bien lire le sujet en entier afin que le stress n’aboutisse
pas à omettre une partie du sujet ou à faire un contresens.
Exemple
Cliquez ici

Si le sujet s’intitule « La laïcité en France et la liberté religieuse », il ne faudrait pas écarter la première partie du
sujet pour ne parler que de la liberté religieuse.



L’introduction doit aussi mettre en évidence l’intérêt du sujet : il faut problématiser le sujet pour rendre le
propos intéressant et éviter d’être trop descriptif, même s’il ne s’agit que d’une question de cours. Il est
nécessaire de soulever les questions suscitées par le sujet.

2. Les développements :
Le plan annoncé doit être suivi : à cet égard, il est conseillé de le noter sur une feuille séparée et le garder à
côté de soi pendant l’exposé. Il faut veiller à l’oral à trouver des titres de parties simples afin que le jury les
mémorise facilement et suive aisément le propos. De façon générale, il faut s’exprimer par des phrases
courtes et simplement construites.



Il faut veiller à être précis ; mieux vaut en dire peu mais de façon précise.



Exemple
Cliquez ici

-

Utiliser le vocabulaire juridique précis : un texte ne « stipule » pas mais « dispose » ;
Lorsque des lois ou traités sont cités, en donner la date (l’année au moins) ;
Le nom des traités, les sigles, les noms propres cités, doivent l’être sans erreur ;
Lorsque des conditions doivent être réunies, préciser si elles sont cumulatives ou alternatives.



Les développements doivent être logiques : il faut donc respecter la chronologie.



Ne pas oublier les exemples qui montrent que vous avez compris : citez de la jurisprudence (référence aux
arrêts de principe), une actualité récente, …

3. Les questions éventuelles du jury :
Les questions que pose le jury peuvent avoir plusieurs objets :








Les questions permettant de préciser des points abordés par l’étudiant :
Parfois, le jury estime que vous n’avez pas été assez précis sur un point, une définition par exemple et vous
demande de préciser car il ne voulait pas vous couper la parole pendant l’exposé. Il ne faut pas avoir peur de
ces questions : ce ne sont pas forcément des pièges et elles n’attirent pas forcément votre attention sur une
erreur que vous avez commise ; parfois, le jury n’a tout simplement pas fait attention à ce que vous avez dit.
Les questions visant à favoriser la réflexion de l’étudiant :
Souvent, les étudiants manquent de recul sur le sujet ; c’est pourquoi, le jury demande souvent « que
pensez-vous de… ? ». Il ne faut pas être étonné d’une telle question. Le jury s’attend à ce que vous
développiez une argumentation juridique. D’ailleurs, il faut se préparer à cette question. Si la réponse ne vous
paraît pas évidente, n’hésitez pas à raisonner à haute voix à partir de ce que vous savez au lieu d’instaurer le
silence complet.
Les questions permettant de vérifier les connaissances de l’étudiant sur l’ensemble du cours :
Le jury peut vouloir s’assurer que vous n’avez pas fait d’impasse sur certaines parties du cours.
Les questions visant à tester la culture juridique de l’étudiant :
En effet, passer une épreuve orale dans une matière ne signifie pas que vous devez oublier tout ce que vous
savez en droit en général.
Exemple
Cliquez ici

Si votre sujet porte sur « Les libertés proclamées par la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales », il va de soi qu’il faut connaître le cadre juridique de cette Convention, savoir quelle est la différence
entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.

B La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury :

Pendant que vous parlez, le jury peut prendre des notes. Il peut ainsi noter le
plan que vous suivez, vos idées principales, des idées de questions qui lui viennent en
vous écoutant. Autrement dit, il ne faut pas vous laisser distraire par ce que fait le
jury : lorsqu’il se met à écrire, ce n’est pas forcément parce que vous avez dit une
bêtise. Il faut continuer à parler tranquillement s’il ne vous coupe pas.
Ne pas se laisser déstabiliser par l’attitude du jury :
Il se peut, ce qui est plus fréquent pour les oraux de concours, que le jury adopte des comportements
atypiques : manque manifeste d’intérêt (l’examinateur regarde par la fenêtre, baille, lit le journal…),
ou manifeste une certaine agressivité envers le candidat par des questions déconcertantes ou alors en
le coupant fréquemment lors de son exposé oral.
Il ne faut pas être perturbé par ces comportements : gardez à l’esprit que les membres du jury ont un
rôle à jouer : ils « testent » le candidat afin d’analyser ses réactions.
Restez alors le plus naturel possible et ne soyez pas déstabilisé.

2. La notation :




En écoutant votre prestation, le jury se forge une idée de la note qu’il vous attribuera. Cette
évaluation évolue à la hausse ou à la baisse au fur et à mesure de l’exposé.
Par exemple, si le stress vous fait perdre vos moyens au début de l’exposé , mais que par
la suite vous gagnez de l’assurance par la clarté de vos propos, le jury en tiendra compte. De
même, si votre prestation est moyenne mais que vous êtes incollable sur les questions, la
note peu être réévaluée. Inversement, si le jury constate que vous avez fait une impasse sur
le reste du cours, la note sera diminuée.
Toutefois, si vous faites un hors sujet ou encore si vous avez manifestement fait l’impasse sur
le sujet, vous n’obtiendrez pas en principe la moyenne même si vous vous rattrapez sur les
questions. Il faut en effet bien retenir que la qualité de l’exposé oral sur le sujet qui vous a été
donné est déterminante pour la note finale.
Conclusion
Cliquez ici

La forme et le fond de l’exposé sont tous deux importants.
• Si le fond est maîtrisé mais mal présenté, la qualité de la prestation sera mal appréciée par le jury ;
• De même, si la forme est bonne mais le contenu trop léger, la note ne pourra pas être très élevée.
De manière générale, les étudiants les plus à l’aise sont ceux qui maîtrisent parfaitement leur cours…


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ORAUX D’EXAMEN ET DE
CONCOURS
Comment réussir un examen oral?

SOMMAIRE
I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A. Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1.
2.
3.
4.

Préalable à l’examen / au concours
L’entrée dans la salle d’examen
Attitude devant le jury
La fin de l’exposé
B. La forme de l’exposé oral

1. Expression orale
2. Méthode

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A. Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs
2. Les développements
3. Les questions éventuelles du jury
B. La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury
2. La notation

I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1. Préalable à l’examen / au concours :







La tenue vestimentaire : une tenue « correcte » est exigée, donc à proscrire les tenues trop
« décontractées »: les décolletés, les chemises ouvertes, les survêtements, les shorts et tongs…
Tenue correcte ne signifie pas forcément costume ou tailleur, mais une tenue propre et soignée. Ayez à l’esprit,
notamment pour les oraux de concours, qu’il s’agit d’un réel entretien d’embauche.
Veillez à votre coiffure : cheveux propres et coiffés (ne donnez pas l’impression de sortir de votre lit !)
Éviter également un maquillage excessif
Mâcher un chewing-gum est vraiment déconseillé
Prévoyez le nécessaire pour l’épreuve : stylo en état de fonctionner, carte d’étudiant en cas d’examen ou carte
d’identité et convocation pour les concours.

2. L’entrée dans la salle d’examen :
Il est important d’établir une première impression positive sur le jury : tout simplement en disant
« Bonjour Madame » ou « Bonjour Monsieur ». Si le jury est composé de plusieurs personnes hommes et
femmes, le mieux est de dire « Bonjour Mesdames » , puis « Bonjour Messieurs ».

Et c’est encore mieux d’ajouter un sourire… 

3. Attitude devant le jury :


Posture :
Le stress des étudiants les conduit souvent à s’agiter dans tous les sens sur leur chaise, et montre ainsi combien
ils sont mal à l’aise.
Il faut ainsi apprendre à se contrôler et à maîtriser sa respiration, ce qui nécessite un entraînement préalable
chez soi.
Conseils:

Cliquez ici
- Avoir une position droite sur sa chaise
- Garder les mains bien à plat sur le bureau
Il n’est pas nécessaire de les agiter ni de triturer sans cesse un stylo, cela n’aidera pas votre interlocuteur à mieux
comprendre vos propos, et aussi, éviter de se toucher constamment les cheveux !


Regard :
On remarque souvent que les étudiants ont tendance à fuir le regard de l’examinateur: ils portent leur regard au
plafond, à droite ou à gauche ou alors ils baissent les yeux sur leurs feuilles.
Conseils:
Cliquez ici

Le mieux serait d’alterner régulièrement son regard entre la lecture de ses notes et le visage de l’examinateur.Il est
très important de regarder le jury en face, puisque le but est de le convaincre de la pertinence de l’argumentation.
Lorsque le jury est composé de plusieurs personnes, pensez bien à les regarder toutes et pas seulement l’une
d’entre elle.
4. La fin de l’exposé :
- Lorsque l’exposé individuel est achevé, il serait bon de terminer par une phrase telle que « je vous remercie »,
afin de le signaler, et éviter ainsi que l’examinateur ne vous pose la question « Avez-vous terminé ? ».
- En sortant de la salle, ne pas oublier de dire « Au revoir Madame », ou « Au revoir Monsieur ».

B La forme de l’exposé
1. Expression orale :
A éviter
Cliquez ici

- Le vocabulaire familier : « ben », « oué », « ya »…
- Ne pas combler les blancs (lorsqu’une question nécessite un moment de réflexion) par des « euhs… ».

- Le rythme : parler de façon à être compris, donc ni trop rapidement, ni trop lentement. Pour tenir le temps
imposé par l’examen, le seul moyen est de s’entraîner auparavant chez soi, montre en mains. Il est conseillé
d’amener une montre que l’on pose à plat sur le bureau et de jeter de temps en temps un coup d’œil.
- La tonalité : éviter une tonalité monotone qui finirait par « ennuyer » le jury. Le but est d’intéresser
l’interlocuteur. Pensez donc à faire de courtes pauses à des moments précis : après l’annonce de plan,
d’une partie, ou d’un changement d’argument.

2. Méthode :


La préparation de l’exposé oral :

Conseils
Cliquez ici

- N’écrire que sur le recto du brouillon et numéroter les feuilles afin d’éviter de les mélanger lors du passage à
l’oral.
- Il faut noter ses idées sous forme de tirets sur son brouillon, et ne pas rédiger entièrement les phrases, ce qui
serait une perte de temps (le temps de préparation est souvent très court). En outre, la rédaction conduirait à une
lecture de ses notes devant le jury.
Toutefois, il peut apparaître utile de rédiger les premières phrases de l’introduction, puisque les premières minutes de
l’exposé oral sont les plus difficiles. Vous verrez que au fur et à mesure de l’exposé vous allez naturellement prendre
de l’aisance.
- Il faut absolument structurer ses idées, et donc élaborer un plan.
Une courte introduction est également nécessaire afin de définir les termes du sujet, de formuler une
problématique et d’annoncer son plan.
A proscrire
Cliquez ici

Ne pas étaler ses connaissances « en vrac », sans aucune mise en ordre. Ceci démontre que le candidat
est incapable de synthétiser et d’exposer logiquement ses connaissances.
C’est pourquoi apprendre le plan du cours magistral peut être d’une grande aide.
Dans le domaine juridique, le plan à adopter est en principe binaire : deux grandes parties et deux sous-parties.
Un plan très simple (comme I : Causes, II : Conséquences) peut suffire, à défaut d’autres idées.
Enfin, il faut conclure en une phrase : ce peut être le résumé de l’idée principale de l’exposé, ou encore une
phrase d’ouverture qui étend le sujet vers une autre réflexion.


L’exposé devant le jury :
- Il faut absolument annoncer son plan à la fin de l’introduction. Il est possible de l’annoncer, comme on le ferait
dans une dissertation juridique écrite : on annonce le I et le II.
- Il faut aussi signaler que l’on change de sous-partie ou de partie.
Cet aspect formel est primordial parce qu’il permet de ne pas perdre son interlocuteur, et facilite sa prise de
notes.

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs :






A l’oral comme à l’écrit, il est nécessaire de soigner l’introduction. Une petite phrase d’accroche fait toujours
bon effet car elle permet de capter tout de suite l’attention du jury. Un évènement d’actualité en lien direct avec
le sujet est une bonne manière de commencer la prestation orale. De même, il est parfois utile de replacer le
sujet dans son contexte.
Si aucune idée d’entrée en matière originale ne vient à l’esprit, il faut commencer par la définition des termes du
sujet. Cette étape est indispensable et peut permettre d’aider à se détendre car généralement, il est facile de
définir les notions clefs du sujet.
Le repérage des termes importants du sujet doit aussi conduire à délimiter le sujet. En effet, le hors sujet n’est
pas plus pardonné à l’oral qu’à l’écrit. Il faut donc veiller à bien lire le sujet en entier afin que le stress n’aboutisse
pas à omettre une partie du sujet ou à faire un contresens.
Exemple
Cliquez ici

Si le sujet s’intitule « La laïcité en France et la liberté religieuse », il ne faudrait pas écarter la première partie du
sujet pour ne parler que de la liberté religieuse.



L’introduction doit aussi mettre en évidence l’intérêt du sujet : il faut problématiser le sujet pour rendre le
propos intéressant et éviter d’être trop descriptif, même s’il ne s’agit que d’une question de cours. Il est
nécessaire de soulever les questions suscitées par le sujet.

2. Les développements :
Le plan annoncé doit être suivi : à cet égard, il est conseillé de le noter sur une feuille séparée et le garder à
côté de soi pendant l’exposé. Il faut veiller à l’oral à trouver des titres de parties simples afin que le jury les
mémorise facilement et suive aisément le propos. De façon générale, il faut s’exprimer par des phrases
courtes et simplement construites.



Il faut veiller à être précis ; mieux vaut en dire peu mais de façon précise.



Exemple
Cliquez ici

-

Utiliser le vocabulaire juridique précis : un texte ne « stipule » pas mais « dispose » ;
Lorsque des lois ou traités sont cités, en donner la date (l’année au moins) ;
Le nom des traités, les sigles, les noms propres cités, doivent l’être sans erreur ;
Lorsque des conditions doivent être réunies, préciser si elles sont cumulatives ou alternatives.



Les développements doivent être logiques : il faut donc respecter la chronologie.



Ne pas oublier les exemples qui montrent que vous avez compris : citez de la jurisprudence (référence aux
arrêts de principe), une actualité récente, …

3. Les questions éventuelles du jury :
Les questions que pose le jury peuvent avoir plusieurs objets :








Les questions permettant de préciser des points abordés par l’étudiant :
Parfois, le jury estime que vous n’avez pas été assez précis sur un point, une définition par exemple et vous
demande de préciser car il ne voulait pas vous couper la parole pendant l’exposé. Il ne faut pas avoir peur de
ces questions : ce ne sont pas forcément des pièges et elles n’attirent pas forcément votre attention sur une
erreur que vous avez commise ; parfois, le jury n’a tout simplement pas fait attention à ce que vous avez dit.
Les questions visant à favoriser la réflexion de l’étudiant :
Souvent, les étudiants manquent de recul sur le sujet ; c’est pourquoi, le jury demande souvent « que
pensez-vous de… ? ». Il ne faut pas être étonné d’une telle question. Le jury s’attend à ce que vous
développiez une argumentation juridique. D’ailleurs, il faut se préparer à cette question. Si la réponse ne vous
paraît pas évidente, n’hésitez pas à raisonner à haute voix à partir de ce que vous savez au lieu d’instaurer le
silence complet.
Les questions permettant de vérifier les connaissances de l’étudiant sur l’ensemble du cours :
Le jury peut vouloir s’assurer que vous n’avez pas fait d’impasse sur certaines parties du cours.
Les questions visant à tester la culture juridique de l’étudiant :
En effet, passer une épreuve orale dans une matière ne signifie pas que vous devez oublier tout ce que vous
savez en droit en général.
Exemple
Cliquez ici

Si votre sujet porte sur « Les libertés proclamées par la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales », il va de soi qu’il faut connaître le cadre juridique de cette Convention, savoir quelle est la différence
entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.

B La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury :

Pendant que vous parlez, le jury peut prendre des notes. Il peut ainsi noter le
plan que vous suivez, vos idées principales, des idées de questions qui lui viennent en
vous écoutant. Autrement dit, il ne faut pas vous laisser distraire par ce que fait le
jury : lorsqu’il se met à écrire, ce n’est pas forcément parce que vous avez dit une
bêtise. Il faut continuer à parler tranquillement s’il ne vous coupe pas.
Ne pas se laisser déstabiliser par l’attitude du jury :
Il se peut, ce qui est plus fréquent pour les oraux de concours, que le jury adopte des comportements
atypiques : manque manifeste d’intérêt (l’examinateur regarde par la fenêtre, baille, lit le journal…),
ou manifeste une certaine agressivité envers le candidat par des questions déconcertantes ou alors en
le coupant fréquemment lors de son exposé oral.
Il ne faut pas être perturbé par ces comportements : gardez à l’esprit que les membres du jury ont un
rôle à jouer : ils « testent » le candidat afin d’analyser ses réactions.
Restez alors le plus naturel possible et ne soyez pas déstabilisé.

2. La notation :




En écoutant votre prestation, le jury se forge une idée de la note qu’il vous attribuera. Cette
évaluation évolue à la hausse ou à la baisse au fur et à mesure de l’exposé.
Par exemple, si le stress vous fait perdre vos moyens au début de l’exposé , mais que par
la suite vous gagnez de l’assurance par la clarté de vos propos, le jury en tiendra compte. De
même, si votre prestation est moyenne mais que vous êtes incollable sur les questions, la
note peu être réévaluée. Inversement, si le jury constate que vous avez fait une impasse sur
le reste du cours, la note sera diminuée.
Toutefois, si vous faites un hors sujet ou encore si vous avez manifestement fait l’impasse sur
le sujet, vous n’obtiendrez pas en principe la moyenne même si vous vous rattrapez sur les
questions. Il faut en effet bien retenir que la qualité de l’exposé oral sur le sujet qui vous a été
donné est déterminante pour la note finale.
Conclusion
Cliquez ici

La forme et le fond de l’exposé sont tous deux importants.
• Si le fond est maîtrisé mais mal présenté, la qualité de la prestation sera mal appréciée par le jury ;
• De même, si la forme est bonne mais le contenu trop léger, la note ne pourra pas être très élevée.
De manière générale, les étudiants les plus à l’aise sont ceux qui maîtrisent parfaitement leur cours…


Slide 10

ORAUX D’EXAMEN ET DE
CONCOURS
Comment réussir un examen oral?

SOMMAIRE
I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A. Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1.
2.
3.
4.

Préalable à l’examen / au concours
L’entrée dans la salle d’examen
Attitude devant le jury
La fin de l’exposé
B. La forme de l’exposé oral

1. Expression orale
2. Méthode

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A. Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs
2. Les développements
3. Les questions éventuelles du jury
B. La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury
2. La notation

I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1. Préalable à l’examen / au concours :







La tenue vestimentaire : une tenue « correcte » est exigée, donc à proscrire les tenues trop
« décontractées »: les décolletés, les chemises ouvertes, les survêtements, les shorts et tongs…
Tenue correcte ne signifie pas forcément costume ou tailleur, mais une tenue propre et soignée. Ayez à l’esprit,
notamment pour les oraux de concours, qu’il s’agit d’un réel entretien d’embauche.
Veillez à votre coiffure : cheveux propres et coiffés (ne donnez pas l’impression de sortir de votre lit !)
Éviter également un maquillage excessif
Mâcher un chewing-gum est vraiment déconseillé
Prévoyez le nécessaire pour l’épreuve : stylo en état de fonctionner, carte d’étudiant en cas d’examen ou carte
d’identité et convocation pour les concours.

2. L’entrée dans la salle d’examen :
Il est important d’établir une première impression positive sur le jury : tout simplement en disant
« Bonjour Madame » ou « Bonjour Monsieur ». Si le jury est composé de plusieurs personnes hommes et
femmes, le mieux est de dire « Bonjour Mesdames » , puis « Bonjour Messieurs ».

Et c’est encore mieux d’ajouter un sourire… 

3. Attitude devant le jury :


Posture :
Le stress des étudiants les conduit souvent à s’agiter dans tous les sens sur leur chaise, et montre ainsi combien
ils sont mal à l’aise.
Il faut ainsi apprendre à se contrôler et à maîtriser sa respiration, ce qui nécessite un entraînement préalable
chez soi.
Conseils:

Cliquez ici
- Avoir une position droite sur sa chaise
- Garder les mains bien à plat sur le bureau
Il n’est pas nécessaire de les agiter ni de triturer sans cesse un stylo, cela n’aidera pas votre interlocuteur à mieux
comprendre vos propos, et aussi, éviter de se toucher constamment les cheveux !


Regard :
On remarque souvent que les étudiants ont tendance à fuir le regard de l’examinateur: ils portent leur regard au
plafond, à droite ou à gauche ou alors ils baissent les yeux sur leurs feuilles.
Conseils:
Cliquez ici

Le mieux serait d’alterner régulièrement son regard entre la lecture de ses notes et le visage de l’examinateur.Il est
très important de regarder le jury en face, puisque le but est de le convaincre de la pertinence de l’argumentation.
Lorsque le jury est composé de plusieurs personnes, pensez bien à les regarder toutes et pas seulement l’une
d’entre elle.
4. La fin de l’exposé :
- Lorsque l’exposé individuel est achevé, il serait bon de terminer par une phrase telle que « je vous remercie »,
afin de le signaler, et éviter ainsi que l’examinateur ne vous pose la question « Avez-vous terminé ? ».
- En sortant de la salle, ne pas oublier de dire « Au revoir Madame », ou « Au revoir Monsieur ».

B La forme de l’exposé
1. Expression orale :
A éviter
Cliquez ici

- Le vocabulaire familier : « ben », « oué », « ya »…
- Ne pas combler les blancs (lorsqu’une question nécessite un moment de réflexion) par des « euhs… ».

- Le rythme : parler de façon à être compris, donc ni trop rapidement, ni trop lentement. Pour tenir le temps
imposé par l’examen, le seul moyen est de s’entraîner auparavant chez soi, montre en mains. Il est conseillé
d’amener une montre que l’on pose à plat sur le bureau et de jeter de temps en temps un coup d’œil.
- La tonalité : éviter une tonalité monotone qui finirait par « ennuyer » le jury. Le but est d’intéresser
l’interlocuteur. Pensez donc à faire de courtes pauses à des moments précis : après l’annonce de plan,
d’une partie, ou d’un changement d’argument.

2. Méthode :


La préparation de l’exposé oral :

Conseils
Cliquez ici

- N’écrire que sur le recto du brouillon et numéroter les feuilles afin d’éviter de les mélanger lors du passage à
l’oral.
- Il faut noter ses idées sous forme de tirets sur son brouillon, et ne pas rédiger entièrement les phrases, ce qui
serait une perte de temps (le temps de préparation est souvent très court). En outre, la rédaction conduirait à une
lecture de ses notes devant le jury.
Toutefois, il peut apparaître utile de rédiger les premières phrases de l’introduction, puisque les premières minutes de
l’exposé oral sont les plus difficiles. Vous verrez que au fur et à mesure de l’exposé vous allez naturellement prendre
de l’aisance.
- Il faut absolument structurer ses idées, et donc élaborer un plan.
Une courte introduction est également nécessaire afin de définir les termes du sujet, de formuler une
problématique et d’annoncer son plan.
A proscrire
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Ne pas étaler ses connaissances « en vrac », sans aucune mise en ordre. Ceci démontre que le candidat
est incapable de synthétiser et d’exposer logiquement ses connaissances.
C’est pourquoi apprendre le plan du cours magistral peut être d’une grande aide.
Dans le domaine juridique, le plan à adopter est en principe binaire : deux grandes parties et deux sous-parties.
Un plan très simple (comme I : Causes, II : Conséquences) peut suffire, à défaut d’autres idées.
Enfin, il faut conclure en une phrase : ce peut être le résumé de l’idée principale de l’exposé, ou encore une
phrase d’ouverture qui étend le sujet vers une autre réflexion.


L’exposé devant le jury :
- Il faut absolument annoncer son plan à la fin de l’introduction. Il est possible de l’annoncer, comme on le ferait
dans une dissertation juridique écrite : on annonce le I et le II.
- Il faut aussi signaler que l’on change de sous-partie ou de partie.
Cet aspect formel est primordial parce qu’il permet de ne pas perdre son interlocuteur, et facilite sa prise de
notes.

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs :






A l’oral comme à l’écrit, il est nécessaire de soigner l’introduction. Une petite phrase d’accroche fait toujours
bon effet car elle permet de capter tout de suite l’attention du jury. Un évènement d’actualité en lien direct avec
le sujet est une bonne manière de commencer la prestation orale. De même, il est parfois utile de replacer le
sujet dans son contexte.
Si aucune idée d’entrée en matière originale ne vient à l’esprit, il faut commencer par la définition des termes du
sujet. Cette étape est indispensable et peut permettre d’aider à se détendre car généralement, il est facile de
définir les notions clefs du sujet.
Le repérage des termes importants du sujet doit aussi conduire à délimiter le sujet. En effet, le hors sujet n’est
pas plus pardonné à l’oral qu’à l’écrit. Il faut donc veiller à bien lire le sujet en entier afin que le stress n’aboutisse
pas à omettre une partie du sujet ou à faire un contresens.
Exemple
Cliquez ici

Si le sujet s’intitule « La laïcité en France et la liberté religieuse », il ne faudrait pas écarter la première partie du
sujet pour ne parler que de la liberté religieuse.



L’introduction doit aussi mettre en évidence l’intérêt du sujet : il faut problématiser le sujet pour rendre le
propos intéressant et éviter d’être trop descriptif, même s’il ne s’agit que d’une question de cours. Il est
nécessaire de soulever les questions suscitées par le sujet.

2. Les développements :
Le plan annoncé doit être suivi : à cet égard, il est conseillé de le noter sur une feuille séparée et le garder à
côté de soi pendant l’exposé. Il faut veiller à l’oral à trouver des titres de parties simples afin que le jury les
mémorise facilement et suive aisément le propos. De façon générale, il faut s’exprimer par des phrases
courtes et simplement construites.



Il faut veiller à être précis ; mieux vaut en dire peu mais de façon précise.



Exemple
Cliquez ici

-

Utiliser le vocabulaire juridique précis : un texte ne « stipule » pas mais « dispose » ;
Lorsque des lois ou traités sont cités, en donner la date (l’année au moins) ;
Le nom des traités, les sigles, les noms propres cités, doivent l’être sans erreur ;
Lorsque des conditions doivent être réunies, préciser si elles sont cumulatives ou alternatives.



Les développements doivent être logiques : il faut donc respecter la chronologie.



Ne pas oublier les exemples qui montrent que vous avez compris : citez de la jurisprudence (référence aux
arrêts de principe), une actualité récente, …

3. Les questions éventuelles du jury :
Les questions que pose le jury peuvent avoir plusieurs objets :








Les questions permettant de préciser des points abordés par l’étudiant :
Parfois, le jury estime que vous n’avez pas été assez précis sur un point, une définition par exemple et vous
demande de préciser car il ne voulait pas vous couper la parole pendant l’exposé. Il ne faut pas avoir peur de
ces questions : ce ne sont pas forcément des pièges et elles n’attirent pas forcément votre attention sur une
erreur que vous avez commise ; parfois, le jury n’a tout simplement pas fait attention à ce que vous avez dit.
Les questions visant à favoriser la réflexion de l’étudiant :
Souvent, les étudiants manquent de recul sur le sujet ; c’est pourquoi, le jury demande souvent « que
pensez-vous de… ? ». Il ne faut pas être étonné d’une telle question. Le jury s’attend à ce que vous
développiez une argumentation juridique. D’ailleurs, il faut se préparer à cette question. Si la réponse ne vous
paraît pas évidente, n’hésitez pas à raisonner à haute voix à partir de ce que vous savez au lieu d’instaurer le
silence complet.
Les questions permettant de vérifier les connaissances de l’étudiant sur l’ensemble du cours :
Le jury peut vouloir s’assurer que vous n’avez pas fait d’impasse sur certaines parties du cours.
Les questions visant à tester la culture juridique de l’étudiant :
En effet, passer une épreuve orale dans une matière ne signifie pas que vous devez oublier tout ce que vous
savez en droit en général.
Exemple
Cliquez ici

Si votre sujet porte sur « Les libertés proclamées par la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales », il va de soi qu’il faut connaître le cadre juridique de cette Convention, savoir quelle est la différence
entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.

B La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury :

Pendant que vous parlez, le jury peut prendre des notes. Il peut ainsi noter le
plan que vous suivez, vos idées principales, des idées de questions qui lui viennent en
vous écoutant. Autrement dit, il ne faut pas vous laisser distraire par ce que fait le
jury : lorsqu’il se met à écrire, ce n’est pas forcément parce que vous avez dit une
bêtise. Il faut continuer à parler tranquillement s’il ne vous coupe pas.
Ne pas se laisser déstabiliser par l’attitude du jury :
Il se peut, ce qui est plus fréquent pour les oraux de concours, que le jury adopte des comportements
atypiques : manque manifeste d’intérêt (l’examinateur regarde par la fenêtre, baille, lit le journal…),
ou manifeste une certaine agressivité envers le candidat par des questions déconcertantes ou alors en
le coupant fréquemment lors de son exposé oral.
Il ne faut pas être perturbé par ces comportements : gardez à l’esprit que les membres du jury ont un
rôle à jouer : ils « testent » le candidat afin d’analyser ses réactions.
Restez alors le plus naturel possible et ne soyez pas déstabilisé.

2. La notation :




En écoutant votre prestation, le jury se forge une idée de la note qu’il vous attribuera. Cette
évaluation évolue à la hausse ou à la baisse au fur et à mesure de l’exposé.
Par exemple, si le stress vous fait perdre vos moyens au début de l’exposé , mais que par
la suite vous gagnez de l’assurance par la clarté de vos propos, le jury en tiendra compte. De
même, si votre prestation est moyenne mais que vous êtes incollable sur les questions, la
note peu être réévaluée. Inversement, si le jury constate que vous avez fait une impasse sur
le reste du cours, la note sera diminuée.
Toutefois, si vous faites un hors sujet ou encore si vous avez manifestement fait l’impasse sur
le sujet, vous n’obtiendrez pas en principe la moyenne même si vous vous rattrapez sur les
questions. Il faut en effet bien retenir que la qualité de l’exposé oral sur le sujet qui vous a été
donné est déterminante pour la note finale.
Conclusion
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La forme et le fond de l’exposé sont tous deux importants.
• Si le fond est maîtrisé mais mal présenté, la qualité de la prestation sera mal appréciée par le jury ;
• De même, si la forme est bonne mais le contenu trop léger, la note ne pourra pas être très élevée.
De manière générale, les étudiants les plus à l’aise sont ceux qui maîtrisent parfaitement leur cours…


Slide 11

ORAUX D’EXAMEN ET DE
CONCOURS
Comment réussir un examen oral?

SOMMAIRE
I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A. Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1.
2.
3.
4.

Préalable à l’examen / au concours
L’entrée dans la salle d’examen
Attitude devant le jury
La fin de l’exposé
B. La forme de l’exposé oral

1. Expression orale
2. Méthode

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A. Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs
2. Les développements
3. Les questions éventuelles du jury
B. La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury
2. La notation

I. LA FORME DE L’EXPOSE ORAL
A Attitude physique de l’étudiant / du candidat
1. Préalable à l’examen / au concours :







La tenue vestimentaire : une tenue « correcte » est exigée, donc à proscrire les tenues trop
« décontractées »: les décolletés, les chemises ouvertes, les survêtements, les shorts et tongs…
Tenue correcte ne signifie pas forcément costume ou tailleur, mais une tenue propre et soignée. Ayez à l’esprit,
notamment pour les oraux de concours, qu’il s’agit d’un réel entretien d’embauche.
Veillez à votre coiffure : cheveux propres et coiffés (ne donnez pas l’impression de sortir de votre lit !)
Éviter également un maquillage excessif
Mâcher un chewing-gum est vraiment déconseillé
Prévoyez le nécessaire pour l’épreuve : stylo en état de fonctionner, carte d’étudiant en cas d’examen ou carte
d’identité et convocation pour les concours.

2. L’entrée dans la salle d’examen :
Il est important d’établir une première impression positive sur le jury : tout simplement en disant
« Bonjour Madame » ou « Bonjour Monsieur ». Si le jury est composé de plusieurs personnes hommes et
femmes, le mieux est de dire « Bonjour Mesdames » , puis « Bonjour Messieurs ».

Et c’est encore mieux d’ajouter un sourire… 

3. Attitude devant le jury :


Posture :
Le stress des étudiants les conduit souvent à s’agiter dans tous les sens sur leur chaise, et montre ainsi combien
ils sont mal à l’aise.
Il faut ainsi apprendre à se contrôler et à maîtriser sa respiration, ce qui nécessite un entraînement préalable
chez soi.
Conseils:

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- Avoir une position droite sur sa chaise
- Garder les mains bien à plat sur le bureau
Il n’est pas nécessaire de les agiter ni de triturer sans cesse un stylo, cela n’aidera pas votre interlocuteur à mieux
comprendre vos propos, et aussi, éviter de se toucher constamment les cheveux !


Regard :
On remarque souvent que les étudiants ont tendance à fuir le regard de l’examinateur: ils portent leur regard au
plafond, à droite ou à gauche ou alors ils baissent les yeux sur leurs feuilles.
Conseils:
Cliquez ici

Le mieux serait d’alterner régulièrement son regard entre la lecture de ses notes et le visage de l’examinateur.Il est
très important de regarder le jury en face, puisque le but est de le convaincre de la pertinence de l’argumentation.
Lorsque le jury est composé de plusieurs personnes, pensez bien à les regarder toutes et pas seulement l’une
d’entre elle.
4. La fin de l’exposé :
- Lorsque l’exposé individuel est achevé, il serait bon de terminer par une phrase telle que « je vous remercie »,
afin de le signaler, et éviter ainsi que l’examinateur ne vous pose la question « Avez-vous terminé ? ».
- En sortant de la salle, ne pas oublier de dire « Au revoir Madame », ou « Au revoir Monsieur ».

B La forme de l’exposé
1. Expression orale :
A éviter
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- Le vocabulaire familier : « ben », « oué », « ya »…
- Ne pas combler les blancs (lorsqu’une question nécessite un moment de réflexion) par des « euhs… ».

- Le rythme : parler de façon à être compris, donc ni trop rapidement, ni trop lentement. Pour tenir le temps
imposé par l’examen, le seul moyen est de s’entraîner auparavant chez soi, montre en mains. Il est conseillé
d’amener une montre que l’on pose à plat sur le bureau et de jeter de temps en temps un coup d’œil.
- La tonalité : éviter une tonalité monotone qui finirait par « ennuyer » le jury. Le but est d’intéresser
l’interlocuteur. Pensez donc à faire de courtes pauses à des moments précis : après l’annonce de plan,
d’une partie, ou d’un changement d’argument.

2. Méthode :


La préparation de l’exposé oral :

Conseils
Cliquez ici

- N’écrire que sur le recto du brouillon et numéroter les feuilles afin d’éviter de les mélanger lors du passage à
l’oral.
- Il faut noter ses idées sous forme de tirets sur son brouillon, et ne pas rédiger entièrement les phrases, ce qui
serait une perte de temps (le temps de préparation est souvent très court). En outre, la rédaction conduirait à une
lecture de ses notes devant le jury.
Toutefois, il peut apparaître utile de rédiger les premières phrases de l’introduction, puisque les premières minutes de
l’exposé oral sont les plus difficiles. Vous verrez que au fur et à mesure de l’exposé vous allez naturellement prendre
de l’aisance.
- Il faut absolument structurer ses idées, et donc élaborer un plan.
Une courte introduction est également nécessaire afin de définir les termes du sujet, de formuler une
problématique et d’annoncer son plan.
A proscrire
Cliquez ici

Ne pas étaler ses connaissances « en vrac », sans aucune mise en ordre. Ceci démontre que le candidat
est incapable de synthétiser et d’exposer logiquement ses connaissances.
C’est pourquoi apprendre le plan du cours magistral peut être d’une grande aide.
Dans le domaine juridique, le plan à adopter est en principe binaire : deux grandes parties et deux sous-parties.
Un plan très simple (comme I : Causes, II : Conséquences) peut suffire, à défaut d’autres idées.
Enfin, il faut conclure en une phrase : ce peut être le résumé de l’idée principale de l’exposé, ou encore une
phrase d’ouverture qui étend le sujet vers une autre réflexion.


L’exposé devant le jury :
- Il faut absolument annoncer son plan à la fin de l’introduction. Il est possible de l’annoncer, comme on le ferait
dans une dissertation juridique écrite : on annonce le I et le II.
- Il faut aussi signaler que l’on change de sous-partie ou de partie.
Cet aspect formel est primordial parce qu’il permet de ne pas perdre son interlocuteur, et facilite sa prise de
notes.

II. LE FOND DE L’EXPOSE ORAL
A Le contenu de l’exposé oral
1. Les propos introductifs :






A l’oral comme à l’écrit, il est nécessaire de soigner l’introduction. Une petite phrase d’accroche fait toujours
bon effet car elle permet de capter tout de suite l’attention du jury. Un évènement d’actualité en lien direct avec
le sujet est une bonne manière de commencer la prestation orale. De même, il est parfois utile de replacer le
sujet dans son contexte.
Si aucune idée d’entrée en matière originale ne vient à l’esprit, il faut commencer par la définition des termes du
sujet. Cette étape est indispensable et peut permettre d’aider à se détendre car généralement, il est facile de
définir les notions clefs du sujet.
Le repérage des termes importants du sujet doit aussi conduire à délimiter le sujet. En effet, le hors sujet n’est
pas plus pardonné à l’oral qu’à l’écrit. Il faut donc veiller à bien lire le sujet en entier afin que le stress n’aboutisse
pas à omettre une partie du sujet ou à faire un contresens.
Exemple
Cliquez ici

Si le sujet s’intitule « La laïcité en France et la liberté religieuse », il ne faudrait pas écarter la première partie du
sujet pour ne parler que de la liberté religieuse.



L’introduction doit aussi mettre en évidence l’intérêt du sujet : il faut problématiser le sujet pour rendre le
propos intéressant et éviter d’être trop descriptif, même s’il ne s’agit que d’une question de cours. Il est
nécessaire de soulever les questions suscitées par le sujet.

2. Les développements :
Le plan annoncé doit être suivi : à cet égard, il est conseillé de le noter sur une feuille séparée et le garder à
côté de soi pendant l’exposé. Il faut veiller à l’oral à trouver des titres de parties simples afin que le jury les
mémorise facilement et suive aisément le propos. De façon générale, il faut s’exprimer par des phrases
courtes et simplement construites.



Il faut veiller à être précis ; mieux vaut en dire peu mais de façon précise.



Exemple
Cliquez ici

-

Utiliser le vocabulaire juridique précis : un texte ne « stipule » pas mais « dispose » ;
Lorsque des lois ou traités sont cités, en donner la date (l’année au moins) ;
Le nom des traités, les sigles, les noms propres cités, doivent l’être sans erreur ;
Lorsque des conditions doivent être réunies, préciser si elles sont cumulatives ou alternatives.



Les développements doivent être logiques : il faut donc respecter la chronologie.



Ne pas oublier les exemples qui montrent que vous avez compris : citez de la jurisprudence (référence aux
arrêts de principe), une actualité récente, …

3. Les questions éventuelles du jury :
Les questions que pose le jury peuvent avoir plusieurs objets :








Les questions permettant de préciser des points abordés par l’étudiant :
Parfois, le jury estime que vous n’avez pas été assez précis sur un point, une définition par exemple et vous
demande de préciser car il ne voulait pas vous couper la parole pendant l’exposé. Il ne faut pas avoir peur de
ces questions : ce ne sont pas forcément des pièges et elles n’attirent pas forcément votre attention sur une
erreur que vous avez commise ; parfois, le jury n’a tout simplement pas fait attention à ce que vous avez dit.
Les questions visant à favoriser la réflexion de l’étudiant :
Souvent, les étudiants manquent de recul sur le sujet ; c’est pourquoi, le jury demande souvent « que
pensez-vous de… ? ». Il ne faut pas être étonné d’une telle question. Le jury s’attend à ce que vous
développiez une argumentation juridique. D’ailleurs, il faut se préparer à cette question. Si la réponse ne vous
paraît pas évidente, n’hésitez pas à raisonner à haute voix à partir de ce que vous savez au lieu d’instaurer le
silence complet.
Les questions permettant de vérifier les connaissances de l’étudiant sur l’ensemble du cours :
Le jury peut vouloir s’assurer que vous n’avez pas fait d’impasse sur certaines parties du cours.
Les questions visant à tester la culture juridique de l’étudiant :
En effet, passer une épreuve orale dans une matière ne signifie pas que vous devez oublier tout ce que vous
savez en droit en général.
Exemple
Cliquez ici

Si votre sujet porte sur « Les libertés proclamées par la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés
fondamentales », il va de soi qu’il faut connaître le cadre juridique de cette Convention, savoir quelle est la différence
entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe.

B La façon dont fonctionne le jury
1. L’attitude du jury :

Pendant que vous parlez, le jury peut prendre des notes. Il peut ainsi noter le
plan que vous suivez, vos idées principales, des idées de questions qui lui viennent en
vous écoutant. Autrement dit, il ne faut pas vous laisser distraire par ce que fait le
jury : lorsqu’il se met à écrire, ce n’est pas forcément parce que vous avez dit une
bêtise. Il faut continuer à parler tranquillement s’il ne vous coupe pas.
Ne pas se laisser déstabiliser par l’attitude du jury :
Il se peut, ce qui est plus fréquent pour les oraux de concours, que le jury adopte des comportements
atypiques : manque manifeste d’intérêt (l’examinateur regarde par la fenêtre, baille, lit le journal…),
ou manifeste une certaine agressivité envers le candidat par des questions déconcertantes ou alors en
le coupant fréquemment lors de son exposé oral.
Il ne faut pas être perturbé par ces comportements : gardez à l’esprit que les membres du jury ont un
rôle à jouer : ils « testent » le candidat afin d’analyser ses réactions.
Restez alors le plus naturel possible et ne soyez pas déstabilisé.

2. La notation :




En écoutant votre prestation, le jury se forge une idée de la note qu’il vous attribuera. Cette
évaluation évolue à la hausse ou à la baisse au fur et à mesure de l’exposé.
Par exemple, si le stress vous fait perdre vos moyens au début de l’exposé , mais que par
la suite vous gagnez de l’assurance par la clarté de vos propos, le jury en tiendra compte. De
même, si votre prestation est moyenne mais que vous êtes incollable sur les questions, la
note peu être réévaluée. Inversement, si le jury constate que vous avez fait une impasse sur
le reste du cours, la note sera diminuée.
Toutefois, si vous faites un hors sujet ou encore si vous avez manifestement fait l’impasse sur
le sujet, vous n’obtiendrez pas en principe la moyenne même si vous vous rattrapez sur les
questions. Il faut en effet bien retenir que la qualité de l’exposé oral sur le sujet qui vous a été
donné est déterminante pour la note finale.
Conclusion
Cliquez ici

La forme et le fond de l’exposé sont tous deux importants.
• Si le fond est maîtrisé mais mal présenté, la qualité de la prestation sera mal appréciée par le jury ;
• De même, si la forme est bonne mais le contenu trop léger, la note ne pourra pas être très élevée.
De manière générale, les étudiants les plus à l’aise sont ceux qui maîtrisent parfaitement leur cours…