Slide 1

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 2

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 3

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 4

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 5

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 6

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 7

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 8

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 9

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


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SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


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SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 12

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 13

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 14

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 15

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 16

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 17

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow


Slide 18

SUCCÈS DU MÉTISSAGE – DES MÉLANGES QUI FONT CHANTER

Le métissage dans le monde de la musique

Chimène Badi
Origine algérienne

Calogero
Origine sicilienne

«És e sempre serás»
MyTh e Natasha St-Pier
Musique française
de Natasha e mélange
de paroles portugaises.

Je découvre lequel de ces trois chanteurs est né en France,
ayant aussi des parents d’origine française.

1.
Grégoire Boissenot est né
le 3 avril 1979, en région
parisienne, à Senlis. Fils de
scientifiques (sa mère est
prof de math et son père
ingénieur ; divorcés.

2.
Anggun Cipta Sasmi, alias
Anggun, naît le 29 avril
1974, à Jakarta, capitale de
l’Indonésie.

À ton avis…
Qui est d’origine indonésienne ?
Qui semble présenter le plus d’influences slaves ?

3
Raphaël Haroche voit le
jour à Boulogne, en
banlieue parisienne, d'un
père russe et d'une mère
argentine, le 7 novembre
1975.

Je relève l’influence des origines de chaque chanteur en écoutant / visionnant une
chanson de chacun (sur Internet).
Ex. : les sons originaires de certains pays, des rythmes, des instruments…

• http://www.youtube.com/watch?v=W5J8wzpTzrk
• http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=PlayList&p=D6D490B2ECCE77F2&playne
xt=1&playnext_from=PL&index=17
• http://www.youtube.com/watch?v=zjXlDgLQ14Y

(Si ce visionnage n’est pas accessible, passer aux activités suivantes.)

J’identifie les influences multiculturelles dont Grégoire,
jeune français, s’est inspiré.

Enfant, il apprend le piano et, avec l'aide de son
frère, plusieurs titres des Beatles. Adolescent, il se
saoule de musique et se plait à imiter Elton John,
Jean-Jacques Goldman ou David Bowie.
Il écrit et compose sa première chanson pour une
petite amie.
Le virus de la musique à fait son œuvre, Grégoire
sera chanteur. Il va au bout de ses études, plus
pour faire plaisir à ses parents que par conviction.
Sa persévérance lui permet d'acquérir une
certaine expérience et Grégoire enregistre une
maquette qu'il va présenter sur Internet.

Anglaises : Elton John ; David Bowie
(et encore les Beatles).
Française : J.-J. Goldman.

Je découvre une singularité de ce chanteur qui révèle que sa visibilité
se doit en partie à la globalisation et qui laisse prévoir aussi son impact
sur l’ensemble de la planète.

• En 2008, un nouveau modèle économique musical fait son apparition sur le net.
• Le public choisit un artiste et décide de l'aider en lui donnant de l'argent pour produire son
album. Ils partagent ensuite les bénéfices en fonction de l'investissement.
• Le premier est Grégoire et son tube «Toi + Moi».
• Il est le premier musicien produit par My Major Company, Fédérant plus de 300
investisseurs et atteignant les 70 000 € nécessaire à la fabrication d'un album.

Le premier artiste produit par les internautes.

Les paroles de la chanson qui lui a donné son premier succès :

Toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
A deux à mille je sais qu’on est capable
Tout est possible, tout est réalisable
On peut s’enfuir y a plus aucune règle
On peur partie y a plus loin que la grève
Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
Avec l’envie, la force et le courage
Le froid, la peur ne sont que des mirages
Laissez tomber les malheureux pour une fois
Aller venez reprenez avec moi

Oh toi plus moi
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance
Je sais c’est vrai ma chanson naïve
Même un peu bête et bien inoffensive
Et même si elle ne change pas le monde
Et vous invite à entrer dans la ronde
Oh toi plus moi
Et tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez c’est notre jour de chance
L’espoir, l’ardeur prends tous ce qui te faut
Mes bras, mon cou, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux
Je veux nous voire insoumis et heureux
Oh toi plus moi (refrain x 3 )
Plus tous ceux qui le veulent
Plus lui plus celle et tous ceux qui sont seuls
Aller venez et entrez dans la danse
Aller venez mais c’est faire l’insouciance

1.

Attribue un titre à cette chanson :
a) « Les divorcés » ;
b) « Les enfants des rues » ;
c) « Toi + Moi ».

2. Explique pourquoi cette chanson a ouvert pratiquement tous les mariages en
2008.

3. Illustre dans quelle mesure ces mêmes paroles font appel au multiculturalisme,
à la solidarité…

4. Grégoire parle de ses mémoires.
4.1. Je relève des difficultés qui l’ont marqué.
4.2. J’indique ce qu’il faut pour transformer ces souvenirs en biographie.

Je ne me souviens pas du 3 avril 1979 quand je suis né mais je me souviens d’une
vidéo d’un concert des Beatles quand j’avais 8 ans. Je me souviens de mon grandfrère qui m’a appris « Let it be », « Imagine » et « Your song » au piano. Je me
souviens de mon adolescence passée à écouter, rechercher et apprendre tout de
mes idoles, le pourquoi des chansons. Je me souviens d’Elton John et de David
Bowie. Je me souviens de Cat Stevens et de Jean-Jacques Goldman. Je ne me
souviens pas de tout ce temps que j’ai passé à les imiter. Je me souviens d’une
petite amie. Je me souviens de la première chanson que je lui ai écrite parce que
j’en avais marre d’utiliser les notes et les mots des autres…

La perte d’êtres chéris.
La difficulté dans :
- les études ;
- le travail.

…Je me souviens de tous ces brouillons que j’ai déposés sur le piano et la
guitare, sur des feuilles de papier. Je ne me souviens pas de toutes ces heures où
je me suis dit que c’était nul. Je me souviens de tout ce que je n’ai pas dit et que
j’ai préféré chanter. Je me souviens que je trouvais ça plus facile. Je me souviens
de ces balades avec mon chien pour mieux trouver l’inspiration. Je ne me
souviens pas de tous ces moments où j’ai cassé des oreilles. Je me souviens de
mes études pour avoir un diplôme en poche. Je me souviens de tous mes petits
boulots, tous ceux que j’ai quittés car j’avais toujours le même rêve. Je me
souviens de la patience et des chambres de bonne. Je me souviens des squats et
de l’expérience. Je ne me souviens pas des pâtes froides au milieu de la nuit. Je
me souviens de la mort de mes frères et de mon infinie envie de vivre. Je me
souviens d’être entré en studio pour faire une maquette. Je me souviens qu’ils
ont aimé et me voilà… »

Anggun

Je dresse le champ lexical qui traduit l’ambition
et l’expansion « planétaire » de Anggun.

Indonésie
Le destin d'Anggun suit un cheminement musical, spirituel et
géographique.
Son père, écrivain, l'éveille au pouvoir des mots et de la poésie.
La danse, le chant, le piano deviennent très vite des moyens d'expression
naturels. Et la scène, le prolongement de ses terrains de jeu.
L'Indonésie, son pays aux 13.000 îles, s'amourache d'elle et la voit grandir.
Elle incarne la fascination d'une jeunesse pour l'occident et l'exaltation
rock. Les disques se vendent par millions, les concerts remplissent
les stades, l'Asie du Sud-Est est conquise mais déjà la femme en
devenir rêve d'autres horizons.
Aller au-delà de l'Océan, Londres d'abord, puis Paris et ses rencontres
décisives qui l'amèneront à signer dans une grande maison de disques
française, en 1997. Premier fruit de cette nouvelle vie, « Au nom de la
Lune » (version internationale intitulée « Snow On The Sahara », paru
en 1998, puis « Désirs Contraires ».
Succès significatif en France avec « La Neige Au Sahara », titre le plus
diffusé en radio en 1998. Plus de trente-cinq pays allaient également
tomber sous le charme. L'Amérique et ses rêves sont approchés de prés.
L'Italie réserve un triomphe à ses chansons à la soul exotique teintée
de classe toute française. Les chiffres parlent d'eux-mêmes...

Occident
Londres
France
Paris
Italie
Asie du Sud-Est
Océan
Amérique
Sahara
35 pays
Internationale

Possibilité de visionnage du vidéoclip
http://www.youtube.com/watch?v=gU6eOuYEwQ&feature=related
« Cesse la pluie »

Raphaël Haroche
« À la maison, il y avait beaucoup de
livres. On écoutait Barbara, Simon
et Garfunkel, David Bowie.
Ma culture musicale s'est faite avec
Bowie. J'étais à l'affût de la moindre
de ses collaborations. Je rêvais des
jours entiers sur le nom de ses
musiciens. Pour moi, Carlos Alomar,
c'était Indiana Jones. J'ai eu la chance
que ses complices, Carlos, Tony
Visconti ou Gail Ann Dorsey, aient
tous accepté de jouer sur mon
nouvel album. J'ai assuré la première
partie du concert de Bowie à
l'Olympia, en 2002, la peur
au ventre. »

Haïti au cœur, slave dans l'âme
– « J'ai une fascination depuis toujours pour Haïti, les rites vaudous, etc. J'ai été très marqué
par un film de Wes Craven, L'Emprise des ténèbres. Plus tard, j'ai aimé la façon dont Wyclef
Jean faisait chanter le français comme de l'anglais. Et j'ai été frappé par un livre d'Edwige
Danticat, Le Briseur de rosée. »

– « Le premier axe de mon album : les Caraïbes. D'où le
duo Adieu Haïti avec Frederick Toots Hibbert. Et puis, j'ai
passé du temps à Prague. J'avais acheté une guitare du
début du xxe siècle et je m'imaginais qu'elle venait du
ghetto. La quête de mes origines est soudain devenue une
évidence. Le côté slave est remonté. Mon arrière-grandpère, ukrainien, m'appelait d'ailleurs "le petit Polonais" à
cause de mon teint pâle. Ma grand-mère me parlait russe.
Le morceau tsigane Le Vent de l'hiver est arrivé lors d'une
fin de soirée. C'est une chanson de vodka où l'on ne sait
plus très bien si l'on verse des larmes d'euphorie ou de
désespoir. »

La musique de Raphael révèle un caléidoscope d’influences.
A. D’où tient-il l’influence anglaise ?

B. D’où lui vient l’influence slave ?

De son admiration pour des
chanteurs tels que
Barbara, Simon et Garfunkel,
David Bowie.

De ses ancêtres : origines russes
des grands-parents.

C. D’où émerge son goût pour le mystique ?
Des films de son enfance et de sa
passion pour les contrées exotiques.
D. Comment lui advient son goût pour la lecture et le
cinéma ?
Grâce à ses parents, qui sont très cultivés.

Suggestion :
• Visionner « Je sais que la Terre est plate »
(afin d’y relever les influences slaves).
http://www.youtube.com/watch?v=wvGLfeJC1Ow