L’IDEALISME DE PLATON. INTRODUCTION. • Socrate-Platon-Le contexte historique. • L’apologie de Socrate.
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L’IDEALISME DE PLATON.
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INTRODUCTION.
• Socrate-Platon-Le contexte historique.
• L’apologie de Socrate.
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1/Une théorie de la connaissance.
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-L’importance du dialogue.
« S: Appelles-tu penser ce que j’appelle de ce nom?
Théétète : Qu’appelles-tu de ce nom?
S : Un discours que l’âme se tient tout au long à elle-même sur les objets qu’elle
examine…ce n’est pas autre chose, pour elle, que dialoguer, s’adresser à elle-même les
questions et les réponses, passant de l’affirmation à la négation. » Théétète
-Les idées en soi.
« Venons en maintenant aux choses dont nous parlions précédemment. L’essence ellemême, que, dans nos demandes et nos réponses, nous définissons par l’être véritable,
est-elle toujours la même et de la même façon, ou tantôt d’une façon, tantôt de l’autre?
L’égal en soi, le beau en soi, chaque chose en soi, autrement dit l’être réel, admet-il
jamais un changement, quel qu’il soit, ou chacune de ces réalités, étant uniforme et
existant pour elle-même, est-elle toujours la même et de la même façon, et n’admet-elle
jamais nulle part en aucune façon aucune altération?
Elle reste nécessairement, Socrate, répondit Cébès, dans le même état et de la même
façon. »
Phédon.
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La connaissance ne peut être que stable.
« De connaissance non plus il ne peut être probablement question, Cratyle, si tout se
transforme et rien ne demeure. Car si cette chose même que nous nommons la
connaissance ne cesse, par transformation, d’être connaissance, toujours la connaissance
subsistera et il y aura connaissance. Mais si la forme de la connaissance vient à changer,
elle se changera en une autre forme que la connaissance et du coup, il n’y aura pas de
connaissance. Et si elle change toujours, jamais il n’y aura de connaissance. » Cratyle.
Connaître, c’est découvrir la vérité qu’on a en soi : la réminiscence.
« Donc, puisque l’âme est immortelle et qu’elle a vécu plusieurs vies, et qu’elle a vu
tout ce qui se passe ici et dans l’Hadès, il n’est rien qu’elle n’ait appris. Aussi n’est-il
pas du tout surprenant que, sur la vertu et sur le reste, elle puisse se souvenir de ce
qu’elle a su auparavant. Comme tout se tient dans la nature et que l’âme a tout appris,
rien n’empêche qu’en se rappelant une chose, ce que les hommes appellent apprendre,
elle ne retrouve d’elle-même toutes les autres, pourvu qu’elle soit courageuse et ne se
lasse pas de chercher ; car chercher et apprendre n’est autre chose que se ressouvenir. »
Menon 81e
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Connaître, c’est dépasser le stade des opinions et des apparences sensibles.
L’allégorie de la caverne.
« Maintenant, repris-je, il faut, mon cher Glaucon, appliquer exactement cette image à
ce que nous avons dit plus haut : il faut assimiler le monde visible au séjour de la prison,
et la lumière du feu dont elle est éclairée à l’effet du soleil, quant à la montée dans le
monde supérieur et à la contemplation de ses merveilles, vois-y la montée de l’âme dans
le monde intelligible, et tu ne te tromperas pas sur ma pensée, puisque tu désires la
connaître .» République VII.
Philosopher, c’est s’exercer à mourir.
« Les véritables philosophes doivent penser et même se dirent entre eux : la mort est un
raccourci nous conduisant à notre but ; car tant que nous aurons notre corps associé à la
raison dans notre recherche et que notre âme sera contaminée par ce mal, jamais nous ne
possèderons l’objet de nos désirs, c’est-à-dire la vérité ; en effet, le corps nous entoure
de mille gênes par la nécessité où nous sommes d’en prendre soin : avec cela les
maladies qui surviennent entravent notre quête du réel…Il nous est donc démontré que
si nous voulons savoir véritablement quelque chose, il faut que nous nous séparions, et
que l’âme elle-même examine les choses en elles-mêmes. » Phédon.
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3/ Une éthique.
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A/ La tempérance plutôt que le désordre des passions.
S : Examine si les deux genres de vie, celle du sage et celle du désordonné, ne sont pas
comparables à la condition de deux hommes dont chacun aurait à sa disposition de
nombreux tonneaux : ceux du premier seraient en bon état…une fois les tonneaux
pleins, notre homme n’aurait plus rien à y verser ni à s’en occuper : il serait, à cet égard,
parfaitement tranquille. L’autre homme, ses tonneaux seraient en mauvais état et
fuiraient, de sorte qu’il serait forcé de travailler nuit et jour à les remplir, sous peine des
plus dures privations.
Ces deux manières de vivre sont exactement celles de l’intempérant et de l’homme sage
: lequel des deux te paraît le plus heureux? Ai-je réussi par mon discours à te persuader
qu’une vie bien réglée vaut mieux qu’une vie désordonnée ; oui ou non?
Calliclès : Tu n’y as point réussi, Socrate. L’homme aux tonneaux pleins n’a plus aucun
plaisir, et c’est justement là ce que j’appelais tout à l’heure vivre à la façon d’une pierre
: une fois les tonneaux remplis, on n’a plus ni joie ni peine ; mais c’est ce qui fait
l’agrément de la vie, c’est de verser le plus possible. »
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B/ Nul ne veut le mal pour le mal.
S : Il est donc évident que ceux-là ne désirent pas les choses mauvaises, qui ne les
connaissent pas, mais qu’ils désirent celles qu’ils pensent être bonnes, et qui sont en fait
mauvaises. En conséquence, ceux qui, sans les connaître, les croient bonnes désirent
manifestement des choses bonnes, n’est-ce pas?
Ménon : Pour ceux-là, il y a des chances.
S : Personne, donc, Ménon, ne veut ce qui est mauvais, s’il est vrai qu’il refuse d’en être
réduit là. Etre malheureux, en effet, qu’est-ce d’autre que désirer ce qui est mauvais et
l’obtenir. Menon 77e.
C/Il vaut mieux subir la justice que de la commettre et on est juste par choix et non
par peur de la sanction.
Le mythe de Gygès.
« En cela rien ne le distinguerait du méchant, et ils tendraient tous deux au même but, et
l’on pourrait voir là une grande preuve qu’on n’est pas juste par choix, mais par
contrainte, vu qu’on ne regarde pas la justice comme un bien individuel, puisque partout
où l’on croit pouvoir être injuste, on ne s’en fait pas faute. Tous les hommes, en effet,
croient que l’injustice est beaucoup plus avantageuse individuellement que la justice. »
République II
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Une politique.
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A/ La justice : chacun a/à sa place.
« La cité se forme parce que chacun d’entre nous se trouve dans la situation de
ne pas se suffire à lui-même. » République, II, 369b.
« La justice veut que l’homme règle bien ses vraies affaires domestiques, qu’il
prenne le commandement de lui-même, mette de l’ordre en lui et gagne sa
propre amitié ; qu’il établisse un parfait accord entre les trois éléments de son
âme et que les liant ensemble, il devienne de multiple qu’il était absolument
un, tempérant et harmonieux…qu’il estime belle et juste l’action qui
sauvegarde et contribue à parfaire l’ordre qu’il a mis en lui, et sagesse, la
science qui préside à cette action ; qu’au contraire il nomme injuste, l’action
qui détruit cet ordre, et ignorance, l’opinion qui préside à cette action. »
République IV, 443d.
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Les trois classes:
-La race d’airain et de fer des artisans et marchands qui correspond au désir, à
la concupiscence et dont la vertu est la tempérance. (production)
-La race d’argent des soldats qui correspond à l’ardeur et dont la vertu est le
courage. (défense)
-La race des magistrats qui correspond à la raison et dont la vertu est la
sagesse. ( commandement)
« Un Etat est juste par le fait que chacun des trois ordres qui le composent
remplit sa fonction .»République IV, 441d.
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B/ Les philosophes aux commandes:
« Tant que les philosophes ne seront pas rois dans les cités, ou que ceux qu’on
appelle aujourd’hui rois et souverains ne seront pas vraiment et sérieusement
philosophes ; tant que la puissance politique et philosophique ne se
rencontreront pas dans le même sujet…jamais la cité que nous avons décrite
tantôt ne sera réalisée, autant qu’elle peut l’être, et ne verra la lumière du
jour. »
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Le renversement du platonisme par
Nietzsche.
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« J’ai su déceler en Socrate et Platon des symptômes de dégénérescence, des
instruments de la débâcle de l’hellénisme. »
« Pour ce qui est de Platon, je suis un sceptique radical…Pour que le dialogue
platonicien, cette espèce effroyablement suffisante et puérile de dialectique,
puisse agir comme un charme, il faut n’avoir lu de bons français! Platon est
ennuyeux…Il est si moralisé, si chrétien avant l’heure qu’à propos du
phénomène Platon tout entier, je préfèrerais utiliser, plutôt que tout autre, le
mot sévère d’escroquerie supérieure ou, si l’on préfère, d’idéalisme…Face à la
réalité, Platon est un lâche, par conséquent, il s’enfuit dans l’idéal. »
Crépuscule des idoles. (1888)
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Platon aujourd’hui.
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-La malheureuse préfiguration des dictatures.
-La critique de la versatilité de l’opinion.
-Une critique de la sophistique.
-Une refondation nécessaire du logos.
-L’Etat comme forme protectrice de l’individu.
-L’importance des lois.
-La faiblesse de la démocratie.
L’IDEALISME DE PLATON.
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INTRODUCTION.
• Socrate-Platon-Le contexte historique.
• L’apologie de Socrate.
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1/Une théorie de la connaissance.
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-L’importance du dialogue.
« S: Appelles-tu penser ce que j’appelle de ce nom?
Théétète : Qu’appelles-tu de ce nom?
S : Un discours que l’âme se tient tout au long à elle-même sur les objets qu’elle
examine…ce n’est pas autre chose, pour elle, que dialoguer, s’adresser à elle-même les
questions et les réponses, passant de l’affirmation à la négation. » Théétète
-Les idées en soi.
« Venons en maintenant aux choses dont nous parlions précédemment. L’essence ellemême, que, dans nos demandes et nos réponses, nous définissons par l’être véritable,
est-elle toujours la même et de la même façon, ou tantôt d’une façon, tantôt de l’autre?
L’égal en soi, le beau en soi, chaque chose en soi, autrement dit l’être réel, admet-il
jamais un changement, quel qu’il soit, ou chacune de ces réalités, étant uniforme et
existant pour elle-même, est-elle toujours la même et de la même façon, et n’admet-elle
jamais nulle part en aucune façon aucune altération?
Elle reste nécessairement, Socrate, répondit Cébès, dans le même état et de la même
façon. »
Phédon.
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La connaissance ne peut être que stable.
« De connaissance non plus il ne peut être probablement question, Cratyle, si tout se
transforme et rien ne demeure. Car si cette chose même que nous nommons la
connaissance ne cesse, par transformation, d’être connaissance, toujours la connaissance
subsistera et il y aura connaissance. Mais si la forme de la connaissance vient à changer,
elle se changera en une autre forme que la connaissance et du coup, il n’y aura pas de
connaissance. Et si elle change toujours, jamais il n’y aura de connaissance. » Cratyle.
Connaître, c’est découvrir la vérité qu’on a en soi : la réminiscence.
« Donc, puisque l’âme est immortelle et qu’elle a vécu plusieurs vies, et qu’elle a vu
tout ce qui se passe ici et dans l’Hadès, il n’est rien qu’elle n’ait appris. Aussi n’est-il
pas du tout surprenant que, sur la vertu et sur le reste, elle puisse se souvenir de ce
qu’elle a su auparavant. Comme tout se tient dans la nature et que l’âme a tout appris,
rien n’empêche qu’en se rappelant une chose, ce que les hommes appellent apprendre,
elle ne retrouve d’elle-même toutes les autres, pourvu qu’elle soit courageuse et ne se
lasse pas de chercher ; car chercher et apprendre n’est autre chose que se ressouvenir. »
Menon 81e
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Connaître, c’est dépasser le stade des opinions et des apparences sensibles.
L’allégorie de la caverne.
« Maintenant, repris-je, il faut, mon cher Glaucon, appliquer exactement cette image à
ce que nous avons dit plus haut : il faut assimiler le monde visible au séjour de la prison,
et la lumière du feu dont elle est éclairée à l’effet du soleil, quant à la montée dans le
monde supérieur et à la contemplation de ses merveilles, vois-y la montée de l’âme dans
le monde intelligible, et tu ne te tromperas pas sur ma pensée, puisque tu désires la
connaître .» République VII.
Philosopher, c’est s’exercer à mourir.
« Les véritables philosophes doivent penser et même se dirent entre eux : la mort est un
raccourci nous conduisant à notre but ; car tant que nous aurons notre corps associé à la
raison dans notre recherche et que notre âme sera contaminée par ce mal, jamais nous ne
possèderons l’objet de nos désirs, c’est-à-dire la vérité ; en effet, le corps nous entoure
de mille gênes par la nécessité où nous sommes d’en prendre soin : avec cela les
maladies qui surviennent entravent notre quête du réel…Il nous est donc démontré que
si nous voulons savoir véritablement quelque chose, il faut que nous nous séparions, et
que l’âme elle-même examine les choses en elles-mêmes. » Phédon.
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3/ Une éthique.
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A/ La tempérance plutôt que le désordre des passions.
S : Examine si les deux genres de vie, celle du sage et celle du désordonné, ne sont pas
comparables à la condition de deux hommes dont chacun aurait à sa disposition de
nombreux tonneaux : ceux du premier seraient en bon état…une fois les tonneaux
pleins, notre homme n’aurait plus rien à y verser ni à s’en occuper : il serait, à cet égard,
parfaitement tranquille. L’autre homme, ses tonneaux seraient en mauvais état et
fuiraient, de sorte qu’il serait forcé de travailler nuit et jour à les remplir, sous peine des
plus dures privations.
Ces deux manières de vivre sont exactement celles de l’intempérant et de l’homme sage
: lequel des deux te paraît le plus heureux? Ai-je réussi par mon discours à te persuader
qu’une vie bien réglée vaut mieux qu’une vie désordonnée ; oui ou non?
Calliclès : Tu n’y as point réussi, Socrate. L’homme aux tonneaux pleins n’a plus aucun
plaisir, et c’est justement là ce que j’appelais tout à l’heure vivre à la façon d’une pierre
: une fois les tonneaux remplis, on n’a plus ni joie ni peine ; mais c’est ce qui fait
l’agrément de la vie, c’est de verser le plus possible. »
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S : Il est donc évident que ceux-là ne désirent pas les choses mauvaises, qui ne les
connaissent pas, mais qu’ils désirent celles qu’ils pensent être bonnes, et qui sont en fait
mauvaises. En conséquence, ceux qui, sans les connaître, les croient bonnes désirent
manifestement des choses bonnes, n’est-ce pas?
Ménon : Pour ceux-là, il y a des chances.
S : Personne, donc, Ménon, ne veut ce qui est mauvais, s’il est vrai qu’il refuse d’en être
réduit là. Etre malheureux, en effet, qu’est-ce d’autre que désirer ce qui est mauvais et
l’obtenir. Menon 77e.
C/Il vaut mieux subir la justice que de la commettre et on est juste par choix et non
par peur de la sanction.
Le mythe de Gygès.
« En cela rien ne le distinguerait du méchant, et ils tendraient tous deux au même but, et
l’on pourrait voir là une grande preuve qu’on n’est pas juste par choix, mais par
contrainte, vu qu’on ne regarde pas la justice comme un bien individuel, puisque partout
où l’on croit pouvoir être injuste, on ne s’en fait pas faute. Tous les hommes, en effet,
croient que l’injustice est beaucoup plus avantageuse individuellement que la justice. »
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A/ La justice : chacun a/à sa place.
« La cité se forme parce que chacun d’entre nous se trouve dans la situation de
ne pas se suffire à lui-même. » République, II, 369b.
« La justice veut que l’homme règle bien ses vraies affaires domestiques, qu’il
prenne le commandement de lui-même, mette de l’ordre en lui et gagne sa
propre amitié ; qu’il établisse un parfait accord entre les trois éléments de son
âme et que les liant ensemble, il devienne de multiple qu’il était absolument
un, tempérant et harmonieux…qu’il estime belle et juste l’action qui
sauvegarde et contribue à parfaire l’ordre qu’il a mis en lui, et sagesse, la
science qui préside à cette action ; qu’au contraire il nomme injuste, l’action
qui détruit cet ordre, et ignorance, l’opinion qui préside à cette action. »
République IV, 443d.
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la concupiscence et dont la vertu est la tempérance. (production)
-La race d’argent des soldats qui correspond à l’ardeur et dont la vertu est le
courage. (défense)
-La race des magistrats qui correspond à la raison et dont la vertu est la
sagesse. ( commandement)
« Un Etat est juste par le fait que chacun des trois ordres qui le composent
remplit sa fonction .»République IV, 441d.
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B/ Les philosophes aux commandes:
« Tant que les philosophes ne seront pas rois dans les cités, ou que ceux qu’on
appelle aujourd’hui rois et souverains ne seront pas vraiment et sérieusement
philosophes ; tant que la puissance politique et philosophique ne se
rencontreront pas dans le même sujet…jamais la cité que nous avons décrite
tantôt ne sera réalisée, autant qu’elle peut l’être, et ne verra la lumière du
jour. »
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Le renversement du platonisme par
Nietzsche.
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« J’ai su déceler en Socrate et Platon des symptômes de dégénérescence, des
instruments de la débâcle de l’hellénisme. »
« Pour ce qui est de Platon, je suis un sceptique radical…Pour que le dialogue
platonicien, cette espèce effroyablement suffisante et puérile de dialectique,
puisse agir comme un charme, il faut n’avoir lu de bons français! Platon est
ennuyeux…Il est si moralisé, si chrétien avant l’heure qu’à propos du
phénomène Platon tout entier, je préfèrerais utiliser, plutôt que tout autre, le
mot sévère d’escroquerie supérieure ou, si l’on préfère, d’idéalisme…Face à la
réalité, Platon est un lâche, par conséquent, il s’enfuit dans l’idéal. »
Crépuscule des idoles. (1888)
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Platon aujourd’hui.
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-La malheureuse préfiguration des dictatures.
-La critique de la versatilité de l’opinion.
-Une critique de la sophistique.
-Une refondation nécessaire du logos.
-L’Etat comme forme protectrice de l’individu.
-L’importance des lois.
-La faiblesse de la démocratie.