Analyse de la Crise « La nature est pleine de causes infinies que l’expérience n’a encore jamais démontrées.
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Analyse de la Crise « La nature est pleine de causes infinies que l’expérience n’a encore jamais démontrées. » Léonard de Vinci PARIS LONDRES Gildas de Nercy Head of Research [email protected] FRANCFORT Emmanuel Kragen Chief Economist [email protected] GENEVE MILAN NEW YORK SINGAPOUR ZURICH 13 novembre 2009 www.exane.com Sommaire INTRODUCTION MÉCANISMES DE LA CRISE SITUATION ACTUELLE IMPACTS TECHNIQUES RECOMMANDATIONS 22 Introduction Pour éviter le pire en 2(00)9! La Crise a connu deux périodes 1/ 2007 à Juillet 2008 : succession de chocs spécifiques Mécanismes nouveaux et réaction en chaine 2/ Depuis Juillet 2008 : risque systémique, mondialisé Chocs récessifs et réponse à trouver rapidement pour éviter la déflation Les enjeux des mois qui viennent sont colossaux dans un contexte de dégradation rapide du contexte macroéconomique Restaurer la confiance dans le système financier Sortir les actifs risqués de la crise de liquidité Reconfigurer le système financier et adapter la « théorie économique » Modifier les régulations en conséquence Adapter les politiques publiques Revenir sur l’équation « risque » vs « croissance économique » Une zone actuelle de forte incertitude, à gérer avec pragmatisme et talent ! 33 Des crises qui se superposent… … et se nourrissent les unes des autres (1) Entreprises et Emergents Bulle immo Immobilier et actifs risqués Crise du crédit Titrisation Crise bancaire OTC/CDS Crise de liquidité Economie Régulations Croissance Investisseurs et ménages La situation actuelle est beaucoup plus incertaine, globalisée et risquée qu’il y a un an 44 Situation actuelle Peurs et perte de confiance très compréhensibles! Des menaces objectives sur des acquis fondamentaux Bulle immo Immobilier et actifs risqués Logement Crise du crédit Titrisation Crise bancaire OTC/CDS Epargne Crise de liquidité Economie Régulations Retraite Croissance Emploi Un système financier est par nature instable, car il repose sur la confiance, … … et la perte de confiance peut conduire à des comportements irrationnels La responsabilité des États est de reconstruire la confiance, en: 1 - S’assurant que les erreurs « techniques » ne se reproduiront plus 2 – Participant à la digestion des pertes, pour protéger les passifs des banques et assurances 3 – Stimulant le retour de la liquidité sur les actifs à risque Ensuite, les objectifs prioritaires seront de: 55 4 - Éviter la déflation 5 - Adapter les systèmes économiques et financiers et les cadres de régulation Trois objectifs qui interagissent 1/ Absorber les excès de crédit 2/ Sortir de la crise de liquidité des actifs risqués 3/ Éviter la déflation 66 Les solutions qui se dessinent 1 – Absorber les excès de crédit Comment sortir de la crise actuelle sans (trop) recourir à l’endettement? Seuls les Etats peuvent répondre à cette question en : transférant de la dette vers l’Etats, via un SPV, consolider en situation nette se donnant du temps et en gérant un portefeuille d’actifs pour sortir en situation nette positive, … Pas de création monétaire, mais un programme d’émission de dettes en forte croissance Aux US: le TARP. Engagements public hors garantie des dépôts de 19% du PIB Doté de USD 700 Mds Supports spéciaux : GSE pour USD 200 Mds et AIG : USD 120 Mds Garantie des dettes bancaires de maturité inférieures au 30 Juin 2009 via FDIC: USD1400 Mds En Europe: près de 20% du PIB de l’UE à 15+Islande+Suisse Doté de EUR 400 Mds en recapitalisation et rachats d’actifs Support déjà apportés: EUR 300 Mds Garanties bancaires annoncées: EUR 1660 Mds 77 Problème: ces décisions sécurisent les passifs bancaires, mais ne sont pas suffisant pour infléchir les politiques de prêt. Les solutions qui se dessinent 1 – Absorber les excès de crédit 1/ De notre point de vue, les Etats américains et européens ont les moyens d’assumer cette politique de transfert des risques et de deleveraging via l’Etat. C’est sans doute la meilleure solution pour absorber l’excès d’endettement, versus les alternatives: Remontée de l’inflation > spoliation du rentier vs les débiteurs Ajustement réel via la sphère privée > déflation longue et douloureuse 2/ Les politiques ont pris des orientations convaincantes, tant aux US qu’en Europe Empêcher de nouveaux défauts de banques ou d’assureurs Renforcer les garanties des dépôts Fournir de la liquidité à un nombre croissant d’acteurs Atténuer les excès procycliques des cadres réglementaires et comptables Apporter du capital et/ou des garanties en refinancement, lorsque nécessaire 3/ Les effets sont déjà visibles et persistants sur les banques, via les spreads de crédit. Potentiellement, le dispositif pourra être offert également aux assureurs 4/ Les modes opératoires et les mécanismes de fixation des coûts et des prix sont largement discrétionnaires, ce qui est une excellente chose! 88 Les solutions qui se dessinent 1 – Absorber les excès de crédit Dette de l’Etat américain : la partie négociable est relativement faible 100 Vers un transfert de la dette privée vers le public 100 en % du PIB 90 300 en % du PIB 300 dette domestique privée 90 80 80 dette totale de l'Etat 70 70 60 60 50 50 40 40 30 30 dette négociable 20 20 10 250 250 200 200 150 150 100 100 50 50 dette publique 10 0 0 50 54 58 62 66 70 74 78 82 86 90 94 98 02 06 10 0 0 50 54 58 62 66 70 74 La dégradation des comptes publics US est gérable La marge de manœuvre existe et les taux longs baissent! 99 78 82 86 90 94 98 02 06 10 14 1 – Absorber les excès de crédit Un upside à 1600 b$ dans un scénario « catastrophe » 1/ Residential Real Estate dt non titrisés dt titrisés 2/ Commercial Real Estate dt non titrisés dt titrisés > Total Real Estate 3/ Consumer Loans 4/ Corporate Loans Total: Nominal / Perte (b$) Banques US Zone Euro (b$) Loss rate 10000 6.7% 4700 3.3% 5300 9.6% 3340 5.7% 2400 4.0% 940 10.0% 13340 6.4% 2050 4.2% 7820 2.3% 23210 1 122 (b€) Loss rate 3902 1.5% 3515 1.5% 387 1.0% 1816 4.1% 1782 4.0% 34 10.0% 5718 2.3% 1485 1.7% 8275 1.3% 15478 260 > b$ 333 UK (b£) Loss rate 1451 2.4% 1219 2.0% 232 4.8% 744 4.3% 711.2 4.0% 33 10.0% 2195 3.1% 238 3.3% 1582 2.1% 4015 108 > b$ 168 Stat US since 1988 Moyenne Max 0.29% 1.35% juin-08 1.31% 0.65% 4.46% 1.14% 0.46% 2.51% 0.79% 164 2.09% 4.05% 2.33% 549 1.19% 3.50% 0.82% 305 Un total de USD 1600 Mds, cohérent avec les estimations du FMI Valorisation en « taux de perte », et non en prix de marché (x2) Dans notre estimation, 50% du nominal n’est pas titrisé. Dimensionnement crédible des plans américain et européens, surtout accompagnés d’aménagements comptables 10 10 1 – Absorber les excès de crédit L’état d’avancement : déjà plus de 50% USA Europe Banques Assureurs Total mondial Pertes 630 260 690 230 920 Augmentation de capital pct 480 76% 300 115% 710 103% 110 48% 820 89% Recapitalisation déjà équivalente à 50% des pertes potentielles liées au crédit Très avancé sur les banques et en Europe Retard de recapitalisation sur les Assureurs USA: 2/3 des pertes remontées Principalement les lignes titrisées Ce qu’il reste: en majorité des prêts moins titrisés, moins diversifiables, à valorisation discrétionnaire Le plus gros danger restent les faillites sur manque de liquidité Hors accident, les plans de defeasance sont crédibles 11 11 2 - Sortir de la crise de liquidité des actifs risqués 1/ L’intervention des Etats est concentrée sur les problèmes de liquidité cruciaux… Paralysie de l’interbancaire et financement court terme des entreprises 2/ … mais ils ne peuvent rien sur les actifs risqués de moyen et long termes. Les masses en jeu sont trop importantes 3/ Il est essentiel de retrouver des « risk takers », faute de quoi les actifs risqués baissent Pas simple pour le risque obligataire corporate: Via les obligations : cela vient, via l’écartement des spreads de crédit Via les loans : pas si simple de forcer les banques à prêter plus, en volume! Très problématique pour les actions: Aujourd’hui, les seuls acheteurs « rationnels » ne peuvent être que des investisseurs à long terme • Assureurs vie > pas si simple compte tenue des avantages compétifs des actifs obligataires • Mutual funds et Hedge Funds > en phase de désinvestissement rapide • Gestion privée > en attente de fondamentaux plus clairs et d’une prime de risque plus évidente • Endowment, Private Equity, Fonds souverains > oui En dépit de valorisations qui deviennent défensives, concurrence « déloyale » des corporates bonds Cette étape est aujourd’hui la plus préoccupante. 12 12 2 - Sortir de la crise de liquidité des actifs risqués Remettre en route la distribution du crédit Au sein des banques, le rôle élargi des Etats et des Banques Centrales sécurise les passifs mais ce n’est pas suffisant pour infléchir les politiques de prêt. Il est fondamental d’optimiser les actifs, du point de vue de la communauté, et non plus seulement du point de vue de l’actionnaire et du « dirigeant » : A l’actif: plus de « banking », plus d’obligations d’Etats et moins de Trading Plus de volume et moins de marge (même si pricing power) Banque CCC Cela ne se fera pas tout seul. Plusieurs moyens: Réglementation prudentielle Comptabilité et fiscalité L’entrée massive en capital Une redéfinition du statut, … Nécessaire concertation internationale Respect des règles de concurrence, … … ou protectionnisme. 13 13 Première étape cruciale: faire payer le « bail out » Banque BBB Banque centrale Banque AAA Banque DDD 2 - Sortir de la crise de liquidité des actifs risqués Retrouver vite des acheteurs « rationnels » d’actions Concernant les assureurs, la réglementation doit s’adapter à la nature des passifs Il est fondamental d’optimiser les règles prudentielles pour ne pas exiger une solvabilité « à tout instant » lorsqu’il s’agit de couvrir des passifs long terme. Nombreux avantages à une approche plus économique de la solvabilité A court terme, minimiser le recours au « bail out » par les assureurs Pour la liquidité, stimuler l’investissement long terme en actions en vie, retraite et prévoyance Réduire l’écart concurrentiel entre actions, obligations corporate et emprunts d’Etats Concernant les activité de couverture des risques financiers discontinus (accident de crédit, disruption, corrélation, gap, liquidité...) Rapprocher les passifs Revenir à la gestion par diversification Remonter les prix Allonger la maturité des passifs Deuxième étape cruciale: adapter le cadre prudentiel et comptable des assureurs, pour retrouver des acheteurs d’actions dans un contexte de recapitalisations 14 14 3 – Éviter la déflation Très mauvais indicateurs macroéconomique Chute de la confiance des ménages et des chefs d’entreprises, chute de l’emploi sur des niveaux plus proches de ceux de 80 que de 90. Rien à voir avec 2002 Au niveau des entreprises, la réduction de la demande intérieure et le credit crunch se traduisent par une baisse de l’emploi et une récession de l’investissement Poursuite de l’ajustement de l’emploi Evolution de la confiance des industriels (indice ISM manufacturier) 90 500 '000 '000 - reverse scale 400 80 200 250 300 70 300 200 60 50 100 350 0 400 -100 40 450 -200 30 Jobs creation (payroll survey) - lhs -300 20 -400 50 56 15 15 62 68 74 80 86 92 98 04 500 Initial jobless claims - rhs 550 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 3 – Éviter la déflation Récession de la consommation Remontée du taux d’épargne, arrêt de l’endettement, effets richesse négatifs, baisse du revenu disponible lié aux destructions d’emplois… : la baisse de la consommation des ménages américains (70 % du PIB) sera la plus importante depuis la fin des années 70 et le début des années 80 10 140 8 120 6 100 4 2 80 0 60 -2 -4 40 -6 Conso des ménages, volume, ga % - G 20 -8 Confiance des ménages (Conf.Board, expectations) - D 16 16 -10 0 70 73 76 79 82 85 88 91 94 97 00 03 06 09 3 – Éviter la déflation L’immobilier encore un moment sous pression US New One Family Houses – fin Juillet 14 700 12 600 10 500 8 400 6 300 4 200 2 Stock de logements neufs à vendre (en mois de vente-à gauche) 100 Nombre de logements neufs à vendre (x000-à droite) 0 ja nv ja 63 nv ja -65 nv ja 67 nv ja -69 nv ja -71 nv ja 73 nv ja -75 nv ja 77 nv ja -79 nv ja -81 nv ja 83 nv ja -85 nv ja 87 nv ja -89 nv ja -91 nv ja 93 nv ja -95 nv ja -97 nv ja 99 nv ja -01 nv ja 03 nv ja -05 nv -0 7 0 Près de 12 mois de stock, contre 6 en moyenne et 4 pour observer un rebond >> poursuite de la baisse en 2009 et 2010 Les 20 dernières crises immobilières de l’OCDE depuis 1970 (cf FMI & ExaneBNPP): 17 17 Baisse moyenne de 27% des prix réels et une durée moyenne de 4 ans Impact macro-économique deux fois plus récessif qu’un krach financier Un marché de 20 t$ : perte potentiel de 4 à 6 t$ pour les ménages 3 – Éviter la déflation La pire récession depuis 1945 d’après le FMI GDP (annual %) 18 18 Exane 09 FMI 09 (October) FMI 09 (November) Euro Zone Germany France Italy Spain -0.5 -0.6 -0.5 -0.4 -0.8 0.2 0.0 0.1 -0.2 -0.2 -0.5 -0.8 -0.5 -0.6 -0.7 United Kingdom United States Japan Emerging Asia China India Western Hemisphere Brasil Mexico Central Europe Russia Middle East Africa "Rich" countries "Emerging" countries World -1.1 -0.3 -0.3 6.2 8.0 6.0 1.8 2.5 0.0 2.1 4.0 4.5 4.5 -0.3 4.6 2.1 -0.1 0.1 0.5 7.7 9.3 6.9 3.2 3.5 1.8 3.4 5.5 5.9 6.0 0.4 6.0 3.0 -1.3 -0.7 -0.2 7.1 8.5 6.3 2.5 3.0 0.9 2.5 3.5 5.3 4.7 -0.4 5.0 2.2 3 – Éviter la déflation La pire récession depuis 1945 d’après le FMI La contraction actuelle de l’emploi est en ligne avec une récession dure. Les attentes du FMI (et du consensus) pour les Etats-Unis en 2009 restent encore plutôt optimistes Lien croissance du PIB / évolution de l’emploi depuis 1980 créations d'emplois, en 6 millions (Payroll Survey) R2 = 0.6313 5 4 3 2 1 PIB, volume, moyenne annuelle, % 0 -4 -2 0 2 4 6 -1 -2 rythme actuel de destruction d'emplois -3 19 19 Aux US, l’impact récessif du deleveraging sur la croissance pourrait être de l’ordre de -4% de 2008 à 2010 8 10 3 – Éviter la déflation Les raisons d’espérer Les marchés sont très rapides dans leurs ajustements Reconstitution des primes de risque, prime à la liquidité …et maintenant, réaction des entreprises non financières Sans polémique, la réponse des responsables politiques s’est fait attendre Précipitation (GSE, AIG, LB) et sans doute mauvaise appréciation du risque déflationiste Deux règles à ne pas oublier: « time is crucial » et « The longer the costier » Un contexte pré-déflationiste Superposition d’une crise immobilière et d’une crise du crédit Niveau record de la dette domestique en pct du PIB: 350% aux US et 210% en Europe Stockage dans les actifs non risqués et liquides Des raisons d’espérer Courbe d’expérience: leçons et acquis de 1929, des savings & loans, de la crise japonaise, … Mise en place de plans de sauvetage crédibles Coopération internationale pour éviter l’arme du change et le protectionnisme, et privilégier les plans de relance budgétaire. 20 20 3 – Éviter la déflation Lisser les récessions en adaptant les politiques publiques 1/ Pour les ménages : soutenir l’immobilier et, de manière ciblée, le pouvoir d’achat Déficit budgétaire inévitable: Plan de soutien, Incitation fiscale Nécessité de voir baisser les taux court interbancaires (base des coûts de nombreux prêts aux US) 2/ Soutenir les secteurs non financier et l’emploi Déficit budgétaire inévitable: plans de relance vs pression fiscale Handicaps multiples: top line, financement, émergents, … 3/ Les comptes se dégradent, mais cela ne constitue pas, au stade actuel un risque d’inflation Pas de création de masse monétaire Pas de signe de dégradation des taux longs (qui baissent) 4/ Ce qui est plus problématique: les effets négatifs sur les émergents Crise de liquidité et de change, importée des US Menace sur les systèmes bancaires des émergents, et donc sur la croissance Montée des risques politiques et de la prime de risque géopolitique 21 21 La montée des risques sur les émergents fragilisent encore la reprise de liquidité sur l’ensemble des classes d’actifs risquées! 3 Transmission aux actions Bonnes nouvelles sur les PE et les révisions, mais encore du potentiel de baisse 35 30 P/E MSCI EURO Finance P/E MSCI USA Finance 30 25 25 20 20 15 15 10 10 MSCI EURO hors Finance et Energie P/E MSCI USA hors Finance et Energie P/E Au 24 Septembre 2008 Les PE baissent. Hors financières et Energie 10.5x aux US vs 8.3x en Euro Divergence notable sur les financières 10.5x aux US vs 6.6x en Euro 22 22 US Init Var Fin Prix 1000 -36% 640 Earning 100 -20% 80 PE 10 8 EURO Prix Earning PE j-08 j-07 j-06 j-05 j-04 j-03 j-02 j-01 j-00 j-99 j-98 j-97 j-96 j-08 j-07 j-06 j-05 j-04 j-03 j-02 j-01 j-00 j-99 j-98 j-97 j-96 j-95 j-95 5 5 Init Var Fin 800 -30% 560 100 -20% 80 8 7 What next? Un scénario de sortie Les interventions politiques et des Etats seront décisives 2007 - 2008 Risque spécifique financier Banques •Réduction de risques •Abandon de métiers •Rapprochements •Chapter 11 •Pool de liquidité Banques Centrales •Liquidité •Pression réglementaire •Sauvegarde des assureurs financiers 2008 - 2009 Risque systémique Projet politique •Baisse de taux •Baisses des contraintes budgétaires •Plans de soutien/relance Banques Centrales •Bail out et garanties •Souplesse règlementaire (banques et assureurs) •Plan de reconfiguration du système financier 2009 - 2010 Transfert des risques Macro vers les émergents •Ajustement via les changes •Baisse de la croissance •Repricing du risque pays Micro vers les corporates •Compétitivité Top line • Et repricing du risque (crédit et valorisation) Etats et les Taxpayers Le (douloureux) traitement de la crise devient plus imprévisible avec le renforcement des risques politique et du géopolitique Ne rêvons pas, il faudra du temps pour purger les excès de distribution du crédit et d’assurances financières et restaurer la confiance. 23 23 Les premiers à sortir seront les banquiers et leurs obligataires Ce que l’on peut faire Les primes de risque obligataires se reconstituent Dettes bancaires, Obligations convertibles : picking, paniers et fonds Rendement sur les actions pour profiter des volatilités et prime de risque élevés Fonds « High level buy write » Produit et stratégie de rendement, de type « Crescendo » Les hedge funds transparents et régulés, de manière sélective, pour profiter d’un environnement très favorable à l’arbitrage des valorisations La volatilité est inévitable : un début 2009 sans doute mal orienté pour les actions Flux techniques dominants (sortie des hedge funds, cession d’actifs, recapitalisations, réallocation,…) Incertitudes politiques et géopolitique dans un climat de pré-déflation Perte des fondamentaux, en particulier sur les secteurs non bancaires Le premier trimestre sera sans doute marqué par des forts flux de réallocation et de rotation sectorielle Le contexte 2009 sera difficile et volatil pour le corporate non financier Confronté à un contexte de croissante réduite et de financement rare et couteux Dans le meilleur des cas, retour des thématiques au deuxième trimestre 24 24 Pleiade 5 (I) Points forts Exane AM : une vision du métier de gérant Long/Short Equity Agréée par l’AMF avec une expertise particulière dans la gestion directe de fonds L/S actions Une des plus importantes équipes de gestion en Europe avec une expérience forte en gestion de fonds et l’analyse Une approche fondamentale de stock-picking Une culture de performance absolue Une maîtrise historique des fonctions de contrôle de risque Positionnement parmi les meilleurs européens en matière de ratio risque/rendement Le fonds Pleiade 5 Objectifs de gestion Agrégation des talents d’Exane AM Liquidité hebdomadaire Performance absolue, régulière et non corrélée avec les classes d’actifs traditionnelles Objectif de performance de EONIA + 500bps Objectif de volatilité historique < 5% Processus d’investissement Le fonds Pléiade est investi sur l’ensemble de l’univers de gestion long-short disponible au sein d’Exane AM. Diversification mécanique avec 450 positions issues de 7 fonds thématiques, couvrant 16 secteurs et reposant sur des 25 25 modèles fondamentaux et statistiques. Aucun fonds ne peut représenter plus de 20% de l’actif net Le fonds bénéficie d’un suivi des risques très rigoureux grâce à la transparence de ces positions Investir sur les convertibles européennes Notre solution : Top 25 Convertibles Un excellent point d'entrée convertibles européennes sur les Evolution comparée Top ECI 25, Top ECI 25-SJ et HFRX Conv. Arb. Index Un contexte très favorable profondément décoté du d'arbitragistes caractéristiques attractives les flux vont s'inverser 1300 fait des débouclages 1200 1100 1000 900 800 700 Une solution d'investissement : Top 25 Convertibles, un fonds indiciel d'obligations convertibles européennes Pour tirer profit d’un indice sélectif de convertibles européennes, le Top-ECI 25 Un fonds indiciel géré par Exane Asset Management, totalement transparent : visibilité de l’objectif et des modes de gestion, de la composition, des caractéristiques techniques Liquidité quotidienne 26 26 600 500 400 29/12/06 04/04/07 10/07/07 Top ECI 25 performance (%) depuis le 29/12/06 1 an Depuis le déb. an. 3 mois 15/10/07 19/01/08 Top ECI 25-SJ Top ECI 25 -24,6 -27,6 -26,6 -17,4 25/04/08 31/07/08 05/11/08 HFRX Conv. Arb. Index Top ECI 25-SJ HFRX Conv. Arb. Index -33,7 -38,2 -37,0 -22,7 -49,9 -51,6 -49,4 -44,0 High Level Buy & Write Les points clés High Level Buy & Write : générer de l’alpha durablement sur un spectre très large de configurations de marché Un moteur de surperformance : la volatilité 92% de chances de surperformer l’indice dividendes réinvestis quand la volatilité est supérieure à 23% 99% de chances de surperformer l’indice dividendes réinvestis quand la volatilité est supérieure à 25% Un produit, deux objectifs un produit d’allocation qui permet d’atteindre des niveaux élevés de surperformance un produit tactique pour tirer parti des excès de la volatilité Un atout majeur : la simplicité de la stratégie mise en œuvre 27 27