Transcript Un jeu d`enfants - Les dominicaines de Monteils

J ’ai fait le tri dans une collection de cartes
postales, et je vous offre celles-ci, avec juste
un petit commentaire. Il m’a paru que la
candeur de ces photos était idéale pour nous
parler des Béatitudes.
Car, "si vous ne devenez comme des
enfants…"
J’ai fait du tri dans une collection de cartes
postales, et j’y ai trouvé celles que je vous offre
aujourd’hui.
Peut-être la candeur des photos fait-elle mieux
comprendre le message des Béatitudes. Car, si
nous ne devenons comme des enfants…
La miséricorde… Cette belle forme du
pardon, qui nous pousse à comprendre le
pourquoi de la parole ou du geste qui nous
a blessé, et donc nous pousse avec tendresse
vers la personne cause de cette blessure…
Penser à mettre des fleurs sur les blessures
des autres…
Faire œuvre de paix… Pensons-nous assez
que c’est d’abord faire la paix avec nousmême, vivre notre propre vie dans la sérénité
et le calme ?
Qui que nous soyons au fond de nous-même,
quoi que nous fassions ou vivons, Dieu
nous aime… Forts de cette certitude,
restons en paix.
Alors notre paix alors fera tache d’huile…
Être doux… Respecter ce qui nous entoure,
les gens, les animaux, les choses, la nature…
Ne pas brusquer nos interlocuteurs dans une
conversation difficile, ne pas s’énerver lorsque
les difficultés nous assaillent…
Être doux demande beaucoup de force de
caractère !
La petite fille qui pleure dans son lit, sa
maman arrive bien vite pour la consoler, et les
baisers, les câlins maternels sont si doux que
l ’enfant se console vite, qu’elle ne regrette pas
ces larmes qui lui valent ce moment de bonheur
et d’intimité avec maman…
Ainsi Dieu agit-il avec nous… Il ne s’agit
pas de consolations lointaines et vagues, dans
un autre monde, mais de l ’amour et du soutien
qu’il nous donne à ce moment-là.
Il y a une autre expression pour dire Avoir le
cœur pur. C’est ne pas chercher midi à
quatorze heures. Ne pas compliquer les
choses mais les prendre comme elles sont. Ne
pas compliquer les mots que l ’on nous dit,
mais les prendre comme ils sont dits, dans leur
sens premier. Profiter sans arrière-pensée de
chaque joie, de chaque mot gentil, de chaque
fleur, de chaque sourire… Garder notre cœur
d’enfant !
C’est en donnant qu’on reçoit, c’est en cherchant
qu’on trouve nous a dit Jésus. Ce que nous
savons partager, en temps, en argent, en amour,
tôt ou tard nous reviendra, nous rassasiera.
Jésus lui-même nous l ’a promis : la mesure
dont nous nous servons pour les autres sera la
mesure qui servira pour nous.
Mais il faut aussi parfois apprendre à recevoir,
et c’est parfois plus difficile que de donner…
Heureux les pauvres… Avoir un cœur de
pauvre… Ne pas mettre son amour dans ses
possessions terrestres, mais rester disponible pour
aimer et servir Dieu à travers nos frères, ses
enfants bien-aimés.
Être pauvre, c’est aussi, comme un enfant,
accepter les leçons de la vie sans se rebeller, en
essayant simplement d’en extraire la
substance… Être pauvre, c’est savoir que tout
être a quelque chose à m’apprendre de Dieu et de
lui-même, donc aussi de moi.
Les Béatitudes, dont l ’Église a fait souvent
un message de résignation et de tristesse, les
Béatitudes sont en fait un puissant appel à
la joie, un chemin pour que la joie du
Christ, cette joie qu’il nous à promise pour
que nous l ’ayons en abondance, puisse
inonder nos cœurs et nos vies.
À travers nous, cette joie alors inondera le
monde…
Texte : Jacky
Musique : Every Time I Feel the Spirit
Par les The Moses Hogan Singer
Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
[email protected]
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