Avance au Large, Noël 2014
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Transcript Avance au Large, Noël 2014
N° 24
Noël 2014
Sommaire :
AVANCE AU LARGE
Éditorial du Père Bogdan
La joie de l’Évangile
Les chorales
Des fraternités en marche
La fraternité en pratique
Informations pratiques
Noël, un appel à la joie
« Je viens vous annoncer une bonne nouvelle
qui sera une grande joie pour tout le peuple :
Il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David,
un Sauveur qui est le Christ Seigneur. » 1
1
Évangile de Saint Luc, chapitre 2, verset 11
L’éditorial du Père Bogdan Lesko
Voilà, encore une fois nous fêtons
Noël. Dans la plupart des pays de
tradition chrétienne ce jour est férié.
Il permet pour chaque famille de se
regrouper autour d'un repas festif et
avec l'échange de cadeaux.
Beaucoup de catholiques participent
à la messe de la veillée de Noël. Ils
écoutent l’Évangile de la naissance
de Jésus selon saint Luc. L'auteur de
l'Évangile nous montre que la Bonne
Nouvelle est annoncée pour les bergers qui ont gardé leurs
troupeaux.
Les bergers, à cette époque-là, étaient mal vus en Israël, car
ils étaient en marge de la communauté pratiquante. On peut
dire qu'ils ont vécu à la périphérie de cette communauté.
Néanmoins,
ils
reçoivent
le
message
mentionnant,
qu'un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur, est né.
Dieu a protégé les Israélites de l'esclavage de l'Égypte et les a
sauvés de toutes leurs servitudes. Pour nous Dieu, offre son
Fils et nous sommes invités à Le reconnaître comme un Sauveur. C'est-à-dire Quelqu'un qui vient pour nous sauver dans
toutes les choses du quotidien pour lesquelles nous avons besoin d'être aider, secourus et délivrés. C'est un appel à la joie ;
c'est une Bonne Nouvelle pour nous tous.
On peut dire que chacun de nous a son petit jardin sacré.
Donc, n'hésitons pas à l'ouvrir devant Lui. N’hésitons pas à
nouveau, encore une fois, à remettre notre espérance en Lui,
nommé Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous.
Père Bogdan Lesko
La joie de l’Évangile
Dans son encyclique Evangelii gaudium, notre pape François,
dans le langage plein de saveur et de bon sens qui est le sien,
utilise, dans des formes plusieurs fois dérivées, l’expression
« ne nous laissons pas voler la joie de l’Évangile ! »
Il faut dire que de part en part, les évangiles rayonnent de
joie. Même les moments terribles de la passion, dans
l’évangile selon St-Luc, sont l’occasion du salut du bon larron.
De la Vierge Marie qui part en hâte, toute à la joie de
l’annonce de l’ange, rejoindre sa cousine Élisabeth enceinte
de Jean-le-Baptiste, jusqu’à la joie de Marie Madeleine qui
tombe aux pieds du Ressuscité lorsqu’elle s’entend appeler
par son nom, la joie est omniprésente dans l’évangile.
Joie du magnificat (exulte mon esprit en Dieu mon sauveur !),
des béatitudes (Heureux les pauvres de cœur, les doux, les
miséricordieux…), joie des multiples miracles, des guérisons
ou des résurrections (le fils de la veuve de Naïm, Lazare…),
l’action publique de Jésus est semence de joie.
Lui-même nous en explique l’origine « Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’observe » (Lc XI, 28)
C’est pourquoi la joie de l’Évangile devient également la joie
d’annoncer l’Évangile, la Bonne Nouvelle. C’est la joie du partage, la joie du salut issu de l’incarnation et de la résurrection
de Jésus.
Cette joie trouve sa source dans l’espérance, la confiance en
ce que Dieu aura le dernier mot, c’est pourquoi, même dans
les moments d’épreuve, où il est objectivement impossible
d’éclater de joie, elle reste présente sous la forme d’une lumière d’espérance au-delà de la douleur.
La liturgie nous fait vivre cette joie, tout au long de l’année
par des textes qui ravivent notre confiance en l’amour de Dieu
pour nous. Elle y consacre même deux dimanches spécifiques :
« gaudete » (soyez dans la joie !), pour le 3ème dimanche de
l’Avent et « laetare » (réjouissez-vous !), pour le 4ème dimanche du carême.
Les saints ont vécu cette joie, joie de vivre, d’être sauvés et
de vivre selon l’évangile et l’on connaît la phrase célèbre de
Saint François de Sales : « Un saint triste est un triste saint ».
Notre monde a besoin de cette joie : refermé sur lui-même,
terrassé par les peurs, les réflexes égoïstes et calculateurs, il
aspire, consciemment ou non, à la joie de l’évangile.
C’est pourquoi, il nous faut vivre nous aussi cette joie et la
répandre : témoignons de notre foi, de notre espérance dans
le salut des hommes. La joie de l’évangile est communicative,
si nous la portons en nous, le monde croira.
Soyons-en sûr, le Seigneur attend que nous vivions de sa
Bonne Nouvelle. Alors, quand nous paraîtrons devant Lui, il
nous accueillera comme le bon serviteur de la parabole :
« entre dans la joie de ton maître » (Mt, XXV, 22)
Dominique Jaumard
Les chorales
RENCONTRE avec Jean-Michel BALESTER
Maître de Chapelle de la Paroisse de Sète
A la demande du Père Frioux, Jean-Michel Balester assure depuis 2013 la direction des chorales de Sète.
Fier d’être Sétois, Jean-Michel Balester a fait de solides études
de chant au conservatoire de Sète puis de Toulouse et en Italie. Sa carrière est dense : composition de chants, chef de
chœur des écoles militaires, chef de chœur de paroisses ou
de la cathédrale de Montpellier, chargé de mission auprès de
l’opéra et l’orchestre national de Montpellier…
CF : qu’est-ce qui vous a attiré dans ce poste à la Paroisse de
Sète ?
JMB : C’est un poste
charnière qui recouvre
la liturgie, la musique et
le patrimoine et doit
répondre aux demandes
particulières des catéchistes
et
proposer
l’outil le plus harmonieux possible.
Des noyaux ayant le
mérite d’exister auparavant, chaque communauté reste autonome ; et il y a regroupement pour certaines occasions ou
accompagnement à la demande.
CF : Parlez-nous des chorales de la paroisse de Sète !
JMB : La chorale des adultes se compose de 35 à 45 personnes qui se réunissent une fois par semaine pour répéter
les chants à l’église Sainte Thérèse. La rencontre se termine
toujours par une prière. La chorale des enfants s’est mise
doucement en place. Le répertoire est d’abord liturgique mais
peut aussi s’ouvrir à une musique plus profane. Le choix des
chants revient au Père Frioux sur ma proposition
CF : Quelles qualités sont requises pour intégrer ces chorales ?
JMB : Il faut d’abord avoir envie de chanter, savoir trouver sa
place (expertise faite par le maître de chapelle), être assidu et
s’investir, enfin rentrer dans la notion de service (apporter
quelque chose aux autres).
CF : Comment voyez-vous l’avenir de ces chorales ?
JMB : Nous fonctionnons bien depuis 2013 ; nous sommes
satisfaits de la qualité des chants et du service rendu. L’idée
reste de former de nouveaux animateurs et d’élargir le répertoire. La chorale doit poursuivre sa vocation liturgique dans la
paroisse en accompagnant les grands moments de l’année
comme les veillées de Noël et de Pâques mais également dans
la ville pour les fêtes patronales (Saint Pierre et Saint Louis).
CF : Vous avez une devise ?
JMB : La religion : une pratique, une culture, un patrimoine.
Merci à Jean-Michel Balester de sa collaboration chaleureuse !
Propos recueillis par Claude Fournier
Des fraternités en marche
Lors de la journée paroissiale de rentrée scolaire sur le thème
« En fraternité, accueillir et accompagner », des forums
ont été organisés sur le vécu d’un certain nombre d’activités
tournées vers le service des autres : catéchisme, préparation
de la liturgie, aumônerie de l’hôpital, accompagnement des
funérailles, aumônerie des jeunes, soutien scolaire.
Voila les principaux thèmes qui se dégagent des réponses aux
questions posées :
1) Que vivez-vous de l’accueil, de la fraternité et de
l’accompagnement (et formation) entre vous (au sein
de l’équipe) ?
Nous nous retrouvons régulièrement, des liens se
créent.
Nous prions et nous nous formons ensemble.
Bon accueil des nouveaux ou des participants occasionnels.
Il y a de bons moments de convivialité (café, repas).
2) Que vivez-vous de l’accueil, de la fraternité et de
l’accompagnement (et formation) vis-à-vis de et avec
ceux et celles que vous « servez » (destinataires de
votre proposition) ?
Accueil et écoute de l’autre.
Partage des soucis, des souffrances.
Accompagnement et aide de ceux que nous servons.
3) Que vivez-vous de l’accueil, de la fraternité et de
l’accompagnement (et formation) vis-à-vis de ceux et
celles qui sont plus à la périphérie ?
Accueil des proches (amis, familles) et de tous ceux
qui se présentent.
Témoignage qui a valeur d’exemple.
Organisation de moments conviviaux (apéros, repas,
lotos,...).
Participation à la vie de quartier.
Francis Lesage-Catel
La Fraternité en pratique
Cette Fraternité à laquelle nous sommes tous appelés, nous
avons de multiples occasions de la pratiquer sur notre paroisse de Sète.
Actuellement, il y a un besoin urgent de bénévoles dans les
domaines suivants : le Service Évangélique des Malades, le
Soutien Scolaire, les Équipes Liturgiques, les groupes Actes
des Apôtres (ex groupes Saint Luc), l’Aumônerie de l’Hôpital,
les Groupes Saint Vincent de Paul, les Catéchistes, les Équipes
Baptêmes, les Équipes Funérailles.
Si vous souhaitez nous rejoindre, contacter le secrétariat paroissial et/ou le site internet de la paroisse de Sète.
Informations pratiques
Les messes de Noël
Le 24 décembre, messes à
18h au Sacré Coeur, à Saint Pierre et à Saint Joseph,
18h30 à Notre Dame Souveraine du Monde,
21h à Sainte Thérèse, Notre Dame de la Salette et
Notre Dame de Thau (suivie d’un réveillon pour tous,
inscription à la Maison Paroissiale).
Le 25 décembre, messes à
10h à Saint Joseph,
11h à Notre Dame Souveraine du Monde et Notre Dame
de Thau,
18h à Saint Pierre.
Les lundis de la foi
Ils se dérouleront de 20h à 22h
Pour le temps de Carême, les lundis 9 et 23 mars à
l’église Notre Dame Souveraine du Monde, avec le Père
Jacques Bétoulières et des membres de l’équipe
Diaconia,
Pour le temps Pascal, les lundis 11 et 18 mai à l’église
Saint Pierre, avec Mmes Marie-Reine Mezzarobba, théologienne, laïque, et Renée GALLET, formatrice, laïque.
Plus d’informations sur le site paroissial internet.
Maison Paroissiale de Sète
26, corniche de Neuburg
34200 Sète
04 67 53 10 98
Sur internet :
- paroisse-sete.catholique.fr
- ou Google, « paroisse sete ».