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MAGAZINE
VOTRE PARTENAIRE SANTÉ DEPUIS 1987
dossier
Solutions
naturelles
pour retrouver
la forme après
les fêtes
qualité
Notre engagement
cuisine et santé
Recettes vitaminées
E
N
N
BO
A NN É E
Janvier - Février - Mars 2015
focus
La Vitamine C
plantes et maison
La Pervenche
Qualité
Laboratoire SOFIBIO : La clé du bien-être au
naturel, une référence dans les compléments
nutritionnels de qualité.
Face à une multitude d’offres sur le marché
des compléments alimentaires et de la
phytothérapie, comment faire le bon choix
pour trouver des produits performants ?
Plus de 25 ans d’expérience :
Performance, Innovation et Qualité au service du bien-être et de la santé.
Les modes de vie actuels ne nous permettent pas d’apporter les quantités de nutriments
nécessaires au maintien de notre santé. Afin de répondre à ces besoins accrus, notre
Laboratoire formule, développe et conçoit des produits biodisponibles donc parfaitement
assimilés par l’organisme.
La maîtrise de toutes les étapes depuis la recherche, la formulation, la sélection rigoureuse
des matières premières, la création, la fabrication et la distribution nous permet de
développer des produits adaptés et performants.
Pionniers dans le domaine de la phytothérapie et de la micronutrition, notre Laboratoire
propose des compléments alimentaires de qualité présentant des taux de concentration en
principes actifs optimum. Gage de qualité, nos produits élaborés par le Comité Scientifique,
sont conseillés par de nombreux professionnels de santé depuis plus de 25 ans.
Attentifs à l’évolution des besoins de chacun, nous proposons une gamme de produits
spécifiques adaptés aux besoins de tous : enfants, femmes enceintes et allaitantes, adultes
et séniors. Grâce aux homologations de nos produits répondant aux normes européennes
les plus pointues, notre Laboratoire se développe également à l’international.
NOTRE MISSION : préserver votre santé
NOTRE FORCE : notre expérience de plus de 25 ans dans le domaine de la
phytothérapie et de la micronutrition
NOTRE OFFRE : des produits innovants, naturels et performants
NOTRE GARANTIE : qualité, sécurité et efficacité
Afin de vous accompagner au mieux, nous avons élaboré plus de 75 produits répartis
dans 14 gammes différentes dans le domaine de la santé, la prévention, le confort, le
bien-être et la performance sportive.
Amicalement,
Le Comité Scientifique.
MAGAZINE
Édito
édito
Madame, Monsieur,
L’équipe du Laboratoire SOFIBIO vous souhaite une bonne année et
une bonne santé tout au long de cette nouvelle année ! Que 2015 vous
apporte joie, santé et bonheur.
Nous sommes nombreux à avoir commis des excès alimentaires durant
les fêtes de fin d’année. Viandes, alcools, sucreries, de même qu’une
réduction des heures de sommeil provoquent une baisse de vitalité
caractérisée par une plus grande fatigue, gain de poids, augmentation
de déchets toxiques dans l’organisme… Après Noël et le Nouvel An,
notre corps a besoin de se remettre de ses excès et de se ressourcer.
Pour l’aider à retrouver son équilibre, une petite cure de désintoxication
donnera un coup de fouet à notre métabolisme. La pratique du jeûne se
fera dans un établissement spécialisé à l’aide de professionnels de santé.
A domicile, il est possible de suivre un régime « détox » pour se purifier
et se débarrasser des toxines stockées. Notre organisme possède les
organes nécessaires pour accomplir ce travail. Ce sont les émonctoires,
c’est-à-dire le foie, les reins, les intestins, les poumons et la peau.
Les émonctoires permettent de libérer de nombreux déchets toxiques
du sang et des liquides organiques. Ces toxines doivent être rapidement
neutralisées et éliminées de l’organisme. La consommation de certains
aliments, de certaines plantes, vitamines et minéraux, contribue à une
élimination plus rapide de ces déchets. De même, la pratique d’une
activité sportive en plein air favorise l’élimination et l’oxygénation des
tissus.
Tout au long de ce dossier, nous vous présenterons les moyens simples
à la portée de tous pour réaliser une cure de détoxification essentielle en
ce début d’année.
Nous vous souhaitons une agréable lecture et restons à votre entière
disposition pour tout renseignement complémentaire au :
0 800 945 845
SOFIBIO MAGAZINE
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Sommaire
p. 2
p. 5 à 13
4
SOFIBIO MAGAZINE
qualité
Notre engagement
dossier
Solutions naturelles
pour retrouver la forme
après les fêtes
p.15
cuisine et santé
Recettes vitaminées
p.16
focus
La Vitamine C
p.17
plantes et maison
La Pervenche
Dossier
solutions naturelles
pour retrouver la forme
après les fêtes
Durant ces fêtes de fin d’année, les repas
gargantuesques, très riches en graisses saturées
et accompagnés d’alcool mettent l’organisme à
rude épreuve. Associés à ces excès, le manque
de sommeil et la diminution de l’exercice
physique vont concourir à l’apparition de divers
troubles.
Les symptômes sont nombreux et se manifestent
de différentes manières. En cas d’excès de
nourriture, les Français mentionnent en premier
lieu les ballonnements ou la sensation de ventre
gonflé (79%), un coup de fatigue (60%), des
problèmes de digestion, de reflux (59%), des
problèmes de sommeil (56%) ou encore un réveil
difficile le lendemain (37%).
(Sondage Ifop réalisé pour UPSA).
Ces troubles sont essentiellement générés par :
■■ une accumulation de déchets et toxines qui
encombrent l’organisme,
■■ un dysfonctionnement de l’appareil digestif,
■■ l’acidose tissulaire,
■■ l’hypoglycémie réactive,
■■ la surconsommation d’alcool…
I - Les troubles digestifs
fonctionnels
Les troubles digestifs fonctionnels se caractérisent
par un dysfonctionnement de l’appareil digestif
en l’absence de lésion organique avérée.
Ce sont les troubles digestifs de l’estomac ou
dyspepsie et de l’intestin (ballonnements, gaz
intestinaux...).
La dyspepsie correspond à une sensation de
pesanteur, de trop-plein ou de ballonnement
accompagné d’éructations, ou de douleurs dans
le haut du ventre qui surviennent pendant ou
après les repas. Ces troubles se retrouvent chez
25% à 40% des adultes.
Les excès alimentaires sont probablement la
première cause d’inconfort digestif. Ainsi, chez
certaines personnes, le fait de manger des
aliments gras, sucrés ou épicés, de boire des
boissons gazeuses, du café ou de l’alcool, irrite
le système digestif et provoque des douleurs.
Un repas trop copieux peut causer des troubles
fonctionnels digestifs parfois qualifiés de « crise
de foie » ou indigestion.
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Les troubles digestifs se traduisent par des
symptômes variés :
■■ impression de digestion difficile, de pesan-
teur dans le haut du ventre, accompagnée de
nausées ou d’éructations,
■■ douleurs abdominales de localisation va-
riable (œsophage, estomac, intestin...), d’intensité et de signes cliniques différents (douleurs sourdes, brûlantes, spasmes...),
■■ ballonnements,
■■ gaz intestinaux,
■■ nausées et vomissements,
■■ constipation ou diarrhée.
II - L’acidose tissulaire
La consommation excessive de protéines animales,
de sucreries, d’alcools, de sodas… favorise une
surcharge de l’acidité. La carence en vitamines
et oligo-éléments, très courante en cette saison
d’hiver, couplée à la sédentarité, provoque une
baisse des capacités métaboliques, notamment
celles utilisées pour la combustion des acides.
Cet excès d’acides est stocké dans le tissu
conjonctif. Sa structure particulière lui permet
de se comporter comme une véritable éponge
métabolique qui entrepose les déchets acides que
les reins et les poumons n’ont pu éliminer.
Si le milieu alimentaire demeure trop acide au
niveau du duodénum, la digestion des graisses,
des sucres et surtout des protéines sera incomplète.
Leur décomposition se produira alors dans
l’intestin grêle et dans le côlon provoquant ainsi
un processus anormal de fermentation responsable
de putréfaction causant constipation, gaz,
ballonnements... L’odeur nauséabonde des selles
est le reflet direct de l’importance de ce processus
de putréfaction au niveau du côlon, responsable
d’une auto-intoxication.
Le foie neutralise les toxines mais lorsqu’elles
sont produites en abondance, le foie engorgé est
rapidement débordé et elles passent directement
dans la circulation générale. La langue prend un
aspect chargé qui témoigne de la surcharge du
travail hépatique.
Si les acides en excès ne sont pas éliminés, ils
s’accumulent année après année dans le tissu
conjonctif : c’est l’acidose tissulaire chronique, qui
affecte le transport de l’Oxygène et la nutrition
des cellules, créant ainsi les conditions idéales au
développement de maladies.
Les aliments acidifiants sont les nutriments de base
de notre nutrition. Leur consommation ne peut pas
être supprimée. Il faut limiter l’apport quantitatif et
les associer à d’autres aliments alcalinisants afin de
réduire l’impact de leur effet acidifiant (voir ci-après
la liste des aliments).
Conséquences de l’acidose
tissulaire
Les acides provoquent une irritation des tissus
et une altération profonde des muqueuses. Ces
agressions s’accompagnent de phénomènes
inflammatoires importants.
Le rein est particulièrement concerné en raison
de la surcharge acide des urines.
La muqueuse digestive, à cause de sa faible
épaisseur, est très sensible. L’étanchéité de
la muqueuse digestive est réduite et devient
anormalement perméable. Le passage de
composés non-digérés dans le circuit sanguin
(déchets protéiques, fragments alimentaires) est
un facteur direct d’intoxication de l’organisme.
Les organes, mais également les articulations ou
les os, sont affectés par cette auto-intoxication.
L’affaiblissement des muqueuses digestives a pour
conséquence directe une déficience progressive
des défenses immunitaires. La muqueuse ne joue
plus son rôle de protection et le risque infectieux
est augmenté.
Notre organisme va tenter de neutraliser les
acides en excès en mobilisant les substances
basiques à sa disposition. Ces réserves basiques
sont constituées essentiellement de minéraux
alcalins. Le prélèvement continu de ces minéraux
entraîne une déminéralisation de l’organisme.
Cette déminéralisation atteint les dents, les
cheveux, les ongles, mais également les os et les
articulations dont la fragilisation et l’inflammation
ouvrent la porte au risque de rhumatismes ou
d’arthrose. D’un autre côté, la mobilisation
de minéraux va favoriser un encrassage des
organes, avec finalement un risque de formation
de dépôts : calculs urinaires ou biliaires.
Les différents troubles observés sont entre autres :
fatigabilité et frilosité, difficulté à récupérer,
cheveux ternes, perte de cheveux, peau sèche,
eczémas secs, ongles fragiles, crampes ou
spasmes musculaires, déminéralisation osseuse,
ostéoporose (quand l’acidose se chronicise),
sensibilité accrue à la douleur, grande réceptivité
aux infections….
III - L’hypoglycémie
réactive
L’hypoglycémie réactive est à différencier de
l’hypoglycémie à jeun qui provoque l’impatience,
l’irritabilité et la difficulté à se concentrer
lorsqu’on a faim.
L’hypoglycémie réactive apparaît après un
repas consistant. Le taux de sucre grimpe. Ce
pic de glycémie est d’autant plus élevé que le
repas est riche en glucides (pain, pâtes, Pommes
de terre, pâtisseries, boissons sucrées) qui se
transforment facilement en glucose, sucre qui
passe rapidement dans le sang.
Trop de glucose dans le sang étant dangereux,
l’organisme fait baisser la glycémie en secrétant
de l’insuline, une hormone produite par le
pancréas. L’insuline ordonne aux cellules du
corps d’absorber l’excès de sucre présent dans
le sang pour stabiliser la glycémie. C’est ainsi
que le taux de sucre sanguin diminue.
Seulement, compte tenu du stress provoqué
par le pic de glycémie dû à une nourriture trop
riche en glucides, le corps va produire une
quantité exagérée d’insuline. L’excès d’insuline
provoque une chute excessive de la glycémie,
d’où une crise d’hypoglycémie. C’est ce qu’on
appelle l’hypoglycémie réactive. À ce momentlà, l’énergie est au plus bas, la vigilance baisse,
la fatigue gagne : c’est le fameux « coup de
pompe ».
IV - Les
conséquences
d’une forte consommation
d’alcool : la « gueule de bois »
ou veisalgie
L’alcool ingéré passe directement au travers de
l’estomac et de l’intestin pour être rapidement
réparti dans tout l’organisme. 95% de l’alcool
est métabolisé principalement au niveau du foie,
les 5% restant étant éliminés par voie respiratoire
et dans les urines.
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Mais, le foie ne peut neutraliser qu’une certaine
quantité d’alcool.
Dans le langage commun, on parle de « gueule
de bois » (ou veisalgie). Il s’agit d’un ensemble
de symptômes associant nausées, vomissements,
céphalées et langue sèche (sèche comme le
bois, d’où le nom de gueule de bois). L’alcool
provoque aussi une déshydratation.
La consommation d’alcool durant ces repas
festifs va également entraîner des effets
secondaires dommageables pour l’organisme,
dus principalement à l’acétaldéhyde, un sousproduit du métabolisme de l’alcool par le foie,
qui s’avère être pratiquement 30 fois plus
toxique que l’alcool lui-même. En effet, outre le
fait que l’acétaldéhyde favorise la production
de radicaux libres, il fait chuter la production de
glutathion.
1 - Des dommages oxydatifs
importants
Les opérations d’oxydation de l’alcool
s’accompagnent d’une augmentation importante
de la production de radicaux libres. De plus,
l’acétaldéhyde perturbe le système de défense
antioxydant du foie.
2 - Perturbation du métabolisme
des micronutriments
L’alcool perturbe l’absorption, le transport,
l’activation et le stockage des micronutriments
essentiels comme les vitamines. Les enquêtes
épidémiologiques confirment la fréquence élevée
de déficiences vitaminiques chez les personnes
consommant de l’alcool. Les folates (vitamine
B9), les vitamines B1, B6, PP, D et E sont les
premières menacées.
Des études sur l’homme ont indiqué qu’après une
consommation chronique d’alcool, les niveaux
de glutathion, l’antioxydant naturel majeur du
foie, étaient considérablement diminués.
V - CONSEILS NUTRITIONNELS
L’alimentation est le principal moyen d’action
pour redresser une situation d’acidose.
Néanmoins, les aliments producteurs d’acides
sont les substances de base de notre nutrition, en
particulier les protéines : ces aliments ne peuvent
donc pas être éliminés de notre alimentation.
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En revanche, la limitation des apports doit être
indispensable.
Il est nécessaire d’équilibrer les apports entre les
aliments acidifiants et les aliments alcalinisants.
De plus, il est conseillé :
■■ d’éviter la consommation de sucre blanc qui
favorise la prolifération bactérienne pathogène au niveau de l’intestin, en particulier
une flore colibacillaire,
■■ d’éviter la consommation excessive de
viande, principale responsable des putréfactions intestinales,
■■ de bien mastiquer, un des actes importants
du processus digestif. La mastication permet
de bien débuter la digestion des sucres et
des protéines. Si les protéines carnées sont
insuffisamment mastiquées, leurs restes mal
digérés fournissent un milieu de culture favorable à la flore de putréfaction qui devient
prépondérante,
■■ de consommer sucres lents et fibres végé-
tales qui constituent un excellent moyen de
lutter contre les phénomènes de putréfaction
intestinale,
■■ d’alléger le repas du soir, ce qui soulage
l’activité nocturne de détoxification du foie
et permet une élimination plus efficace de la
surcharge toxinique,
■■ de limiter la consommation d’alcool,
■■ d’ARRÊTER DE FUMER !
La cure de Citron (bio) est un excellent moyen
de corriger, chez un organisme sain, une
acidose tissulaire chronique. Le Citron est un
fruit particulièrement riche en acide citrique. On
pourrait le penser acidifiant pour l’organisme,
mais il est surtout très riche en sels minéraux. Lors
de l’absorption du jus de Citron, l’acide citrique
est très rapidement éliminé par les poumons en
acide carbonique et il reste dans l’organisme les
sels minéraux qui alcalinisent.
Trois types d’aliments :
- les aliments acides : ce sont les aliments naturellement riches en composés
acides, comme par exemple l’acide citrique du Citron ou l’acide malique de la
Pomme. Dans l’organisme, ces aliments acides vont être métabolisés. Chez une
personne en bonne santé, cette métabolisation va conduire à une neutralisation des
acides.
- les aliments acidifiants ou « producteurs d’acides » : ces aliments ne
contiennent pas de substances acides mais vont libérer des acides lors de leur
utilisation dans l’organisme (digestion, métabolisme cellulaire).
- les aliments alcalinisants ou basiques : ces aliments sont riches en bases : ils ne
contiennent pas de composés acides et leur métabolisme ne libère pas d’éléments
acides dans l’organisme.
1 - Les aliments acides :
■■ Yaourt, lait caillé, fromage blanc peu égoutté,
■■ Fruits pas mûrs (moins le fruit est mûr, plus il
est acide),
■■ Fruits acides : Groseilles, Cassis, Framboise,
■■ Agrumes : Citron, Pamplemousse, Orange,
■■ Pommes acides, Cerises acides, Prunes,
Abricots,
■■ Légumes acides : Tomate, Rhubarbe, Oseille,
Cresson,
■■ Choucroute,
■■ Jus de fruits, le jus de Citron,
■■ Boissons industrielles sucrées : limonades et
boissons à base de Cola.
2 -Les aliments acidifiants :
■■ Viande, volaille, charcuterie, extraits de
viande, poisson,
■■ œufs,
■■ Fromage,
■■ Corps gras animaux,
■■ Huiles végétales (Arachide, huiles raffinées),
■■ Céréales,
■■ Pain, pâtes, flocons et aliments à base de
céréales,
■■ Légumineuses : Arachide, Soja, Haricot
blanc, Fève, etc.,
■■ Sucre raffiné et blanc,
■■ Sucreries,
■■ Fruits oléagineux : Noix, Noisette, etc. (sauf
l’Amande),
■■ Café, Thé, Cacao, vin.
3 - Les aliments basiques ou
alcalinisants :
■■ Pommes de terre,
■■ Légumes verts, crus ou cuits : Salade, Laitue,
Haricot vert, Chou, etc.,
■■ Légumes colorés : Carotte, Betterave, etc.
(sauf Tomate),
■■ Banane,
■■ Amande, Noix du Brésil,
■■ Châtaigne,
■■ Fruits secs : modérément (sauf Abricot),
■■ Eau minérale alcaline.
VI - Pratiquer une activité
sportive en plein air
La pratique modérée et régulière d’une activité
physique adaptée favorise l’élimination
pulmonaire et stimule les émonctoires.
Elle permet d’entretenir un bon transit digestif.
La marche à pieds rapide en plein air pendant
30 minutes est un excellent moyen pour corriger
l’acidose tissulaire.
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vII - draIner À L’aIde de
phytonutrIments
Des draineurs naturels vont pouvoir stimuler
le travail des émonctoires (foie, reins,
poumons, peau, côlon) permettant d’augmenter
l’élimination des déchets acides et des toxines.
La détoxication est un terme voisin désignant
plutôt l’élimination de toxiques et éventuellement
la faculté de l’organisme à résister à l’addiction
qui conduit parfois à s’intoxiquer. Ainsi, un
alcoolique doit d’une part éliminer l’alcool qui
pollue son corps, et notamment son foie, mais
également éliminer toute dépendance à la
substance toxique.
1 - Le drainage du foie
Le foie joue un rôle clé dans les processus
de détoxification de l’organisme. Il élimine
les substances nuisibles du sang, comme
l’Ammoniaque ou les toxines, puis les dégrade
ou les transforme. Il métabolise la plupart
des hormones et les médicaments ingérés en
d’autres produits plus ou moins actifs. Le foie
synthétise et sécrète la bile pour éliminer les
toxines liposolubles et le cholestérol.
Le foie permet la chélation des métaux lourds en
utilisant une substance organique ou un agent
chélateur qui se lie à des métaux lourds (Plomb,
Cadmium, Mercure) pour former un complexe
stable, inactif et soluble pouvant aisément être
éliminé par les voies naturelles.
Artichaut : les feuilles d’Artichaut contiennent
des composés qui donnent le goût amer.
Ces principes actifs augmentent la sécrétion
biliaire au niveau du foie et de la vésicule
biliaire. L’Artichaut détoxique, draine le foie et
facilite l’assimilation des graisses. Les feuilles
d’Artichaut sont reconnues pour leur capacité à
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soulager la dyspepsie et à faciliter la digestion
puisqu’elles augmentent la production de bile.
Ces bienfaits ont été démontrés par plusieurs
études portant sur plus de 1 000 patients.
Chardon-Marie : le fruit du Chardon-Marie est
hépatoprotecteur. Par sa teneur en silymarine, il
protège le foie de nombreuses toxines en les
empêchant d’altérer les cellules hépatiques. Il
favorise l’élimination des radicaux libres produits
par les toxines, stimule la régénération des
tissus du foie, réduit le taux de transaminases.
La silymarine protège le foie des dommages
induits par l’absorption d’alcool et permet
d’augmenter les niveaux hépatiques de
glutathion de 35%.
Chrysantellum americanum : l’extrait
de Chrysantellum contient essentiellement des
flavonoïdes et des saponosides. Les premiers ont
une activité hépatoprotectrice et antioxydante,
les seconds renforcent l’effet des flavonoïdes en
facilitant leur passage à travers les membranes
cellulaires. Le Chrysantellum americanum a
un effet cholérétique net, doux et prolongé. Il
stimule le fonctionnement du foie, lui permettant
ainsi notamment d’éliminer l’alcool deux à cinq
fois plus rapidement, diminuant ainsi sa toxicité.
Radis noir : la racine de Radis noir est un
draineur hépatique par excellence. Elle est
composée de vitamines et d’acides aminés
soufrés qui augmentent la sécrétion biliaire et
favorisent son évacuation.
Le Radis noir favorise l’élimination des biles
boueuses.
Romarin : les sommités fleuries de Romarin ont
une action sur la sphère hépatique grâce à leurs
composants phénoliques. Le Romarin augmente
la sécrétion biliaire et favorise son évacuation. Il
stimule les digestions lentes ou difficiles.
C u r c u m a : la Commission E et l’OMS
reconnaissent l’efficacité des rhizomes du
Curcuma pour traiter la dyspepsie. La curcumine,
extraite du Curcuma, stimule les capacités de
détoxification hépatique. C’est un puissant
antioxydant qui apporte une protection efficace
contre les lésions occasionnées par les radicaux
libres. En plus de cette action antioxydante
directe, la curcumine stimule la synthèse du
glutathion.
2 - Le drainage de l’intestin
L’intestin est certainement l’émonctoire le plus
intoxiqué. La paroi intestinale présente deux
rôles importants : l’absorption des nutriments et
l’expulsion des déchets.
Le ralentissement du péristaltisme, la mauvaise
réabsorption de l’eau, la fermentation… Tous
ces troubles fonctionnels imposent un drainage
de l’intestin par les plantes.
Les périodes de jeûnes, diètes, régimes restrictifs,
les méthodes purgatives, l’hydrothérapie du
côlon, les lavements sont des méthodes de
drainage à pratiquer sous le contrôle d’un
praticien de santé.
Le drainage permettra de nettoyer les muqueuses
et les anses intestinales.
L’anthraquinone existe à l’état naturel dans
cer taines plantes (le Séné, l’Aloès, la
Rhubarbe…). Cette substance diminue les
troubles fonctionnels intestinaux comme la
colopathie fonctionnelle, la constipation. Elle
stimule le péristaltisme de l’intestin grêle et
augmente les mouvements péristaltiques du
côlon.
Protection de la muqueuse digestive :
la muqueuse digestive, à cause de sa faible
épaisseur, est très sensible. L’étanchéité de
la muqueuse digestive est réduite et devient
anormalement perméable. Le passage de
composés non-digérés dans le sang (déchets
protéiques, fragments alimentaires) est un
facteur direct d’intoxication de l’organisme.
La L - g l u t a m i n e , couramment appelée
glutamine, est un acide aminé. C’est le carburant
essentiel des cellules intestinales. La glutamine
favorise le maintien de l’intégrité de la barrière
intestinale en prévenant le passage de bactéries
ou de toxines bactériennes dans le sang. Une
altération de cette barrière entraîne une forte
inflammation intestinale.
3 - Le drainage des reins
Le rein intervient directement sur la qualité du
sang. L’essentiel de la fonction urinaire est
d’éliminer les « cristaux ». Cet organe gère le
métabolisme de l’eau de l’organisme et régule
le pH du sang.
Le drainage permettra d’excréter des résidus
du métabolisme comme l’urée, l’acide urique,
les chlorures, les déchets lourds du sang que le
poumon ne peut éliminer.
Prêle : les parties aériennes stériles de Prêle ou
rameaux, sont diurétiques (facilitent l’élimination
de l’eau). De plus, par leur richesse en minéraux,
elles compensent les pertes éventuelles des ions
causées par l’augmentation de la diurèse.
La Prêle est la plante de la reminéralisation par
sa grande richesse en Silicium.
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vIII - suppLémentatIon
vItamInIque
La vitamine B1 ou thiamine intervient dans
la détoxification de l’acétaldéhyde (le sousproduit du métabolisme de l’alcool). Le niveau
de vitamine B1 est diminué par la consommation
d’alcool.
Cassis : les feuilles de Cassis, riches en
flavonoïdes, sont de bons draineurs de l’appareil
urinaire. Elles facilitent l’élimination de l’acide
urique dans les articulations, facteur des crises
de goutte.
Cerisier : les queues de Cerise sont diurétiques.
Elles sont utilisées lors de rétentions d’eau,
d’œdèmes.
Une équipe de chercheurs a évalué l’effet de la
vitamine B1 et montré qu’elle apportait un effet
protecteur contre la toxicité de l’acétaldéhyde
lorsqu’elle était combinée avec de la vitamine C.
La vitamine B1 est également indispensable
à l’équilibre acido-basique. Elle permet de
transformer les acides en excès apportés par
l’alimentation en énergie. Quand il y a acidose,
il y a en général carence en vitamine B1.
La vitamine C neutralise les radicaux libres
produits au cours de la phase de détoxification
hépatique. Elle participe à la dégradation de
substances toxiques, à leur élimination dans les
urines et réduit la toxicité de métaux lourds.
4 - Le drainage de la peau
Les bains chauds hyperthermiques, les bains
d’air chaud sec (sauna), les bains de vapeur
humide (hammam) favorisent le drainage cutané.
Le drainage par les plantes donne de bons
résultats. Les pores de la peau assument les
fonctions d’élimination.
La peau évacue un grand nombre de toxines et de
résidus par la transpiration. Cependant, lorsque
foie et reins n’assument pas convenablement leur
rôle, la peau tente d’éliminer ces surplus.
Grande Bardane : la racine de Bardane
possède une activité drainante, sudorifique et
dépurative qui contribuerait à redonner à la
peau éclat et luminosité.
Elle contient des acides
phénols qui favorisent
l’élimination des toxines.
IX - apport d’antIoXydants
hépatIques
Le glutathion est l’antioxydant indispensable
au bon déroulement des phases de détoxification
hépatique. Lorsque les toxines arrivent en
quantité trop élevée dans le foie, la production
de radicaux libres est tellement importante que la
totalité du glutathion disponible est consommée.
D’où l’intérêt d’une supplémentation après les
périodes d’excès alimentaires.
L’acide alpha-lipoïque est doté d’un fort
pouvoir antioxydant. Il a l’avantage d’être
soluble dans l’eau (hydrosoluble) et dans les
graisses (liposoluble), ce qui lui permet de
neutraliser plusieurs types de radicaux libres,
puisqu’il peut agir dans ces deux milieux. Il
contribue à régénérer la vitamine C, la vitamine
E et le glutathion. Il a la propriété de s’attacher
aux métaux lourds toxiques, tels que le Plomb,
l’Aluminium ou le Mercure, que l’on peut
retrouver dans les tissus gras de l’organisme.
Pour de plus amples informations sur nos produits, veuillez nous contacter au :
0 800 945 845
ou sur notre site internet : www.sofibio.com
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BIBLIOGRAPHIE
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• Are rice and spicy diet good for functional gastrointestinal disorders? Gonlachanvit S. J Neurogastroenterol Motil. 2010 Apr ;
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functional dyspepsia symptoms. Sannia A. Minerva Gastroenterol Dietol. 2010 Jun ; 56 (2 ) : 93-9. Italian.
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Supplements - Grape seed (Vitis vinifera, Vitis coignetiae), Nature Medicine Quality Standard. www.naturalstandard.com. Effect
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• Suh J.H. et al., Decline in transcriptional activity of Nrf2 causes age-related loss glutathione synthesis, which is reversible with
lipoic acid, Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 2004, 101 (10) : 3” 81-3386.
SOFIBIO MAGAZINE
13
POUR BIEN COMMENCER L’ANNÉE :
DÉTOXIFIEZ VOTRE ORGANISME !
Les fêtes de fin d’années sont passées… viandes, sucreries, alcools, manque de sommeil, nous
sommes nombreux à avoir commis des excès responsables d’un déséquilibre de notre organisme.
Notre corps se retrouve ainsi fragilisé pouvant entraîner baisse de vitalité, gain de poids, mais
également une plus grande vulnérabilité face aux multiples pathologies hivernales si courantes
en cette période.
Il est donc essentiel de se ressourcer : adoptez les bons gestes afin d’éliminer les toxines de votre
organisme et de vous purifier pour démarrer cette nouvelle année en pleine santé !
RADIS NOIR : Drainage du foie
Le Radis noir, « la pénicilline du jardin » stimule la digestion et
tonifie la fonction rénale. C’est un cholagogue et antispasmodique.
Il est très puissant contre la fatigue et le surmenage. Il
protège également des refroidissements en favorisant le bon
fonctionnement des voies respiratoires.
HÉPARUM : Motricité digestive
Cette association de 4 plantes (Citron, Romarin, Artichaut,
Grande Bardane) améliore la digestion et soulage le foie lors
d’excès alimentaires.
CURCUMA + : Protection du foie
CURCUMA + contient de la curcumine, principe actif du
Curcuma. La curcumine a un effet hépatoprotecteur et stimule
les fonctions hépatobiliaires. C’est également un puissant
antioxydant qui lutte efficacement contre les radicaux libres.
SUPPORTUM : Détoxification de l’organisme
Indispensable après les périodes d’excès alimentaires, ce
produit à base de glutathion, l’« antioxydant universel », aide
à désengorger le foie. Lorsque les toxines arrivent en quantité
trop élevée dans le foie, la production de radicaux libres
est si importante que la totalité du glutathion disponible est
consommée.
PURIPHYT : Détoxination des émonctoires
Cette synergie de 4 plantes (Artichaut, Radis, Grande Bardane,
Cassis) aux vertus dépuratives permet de drainer l’ensemble
des émonctoires (foie, reins, intestins, poumons, peau) de façon
à retrouver un usage normal de nos fonctions d’élimination.
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N’hésitez pas à consulter votre praticien qui reste votre meilleur conseiller.
14 S O F I B I O M A G A Z I N E
Cuisine et santé
recettes vitaminées
Pour bien commencer l’année, voici deux recettes simples et originales pour un plein de saveur
et de vitamines. Bon appétit !
PAVÉS DE CABILLAUD AU PAIN
D’ÉPICES ET À LA CRÈME DE CHOU-FLEUR
MINESTRONE DE FRUITS
DE SAISON
INGRÉDIENTS POUR 4 PERSONNES :
■■ 4 dos de cabillaud de 150 g chacun
■■ 2 cuillères à soupe d’huile de tournesol
■■ 80 g de beurre ou de margarine
■■ 2 tranches de pain d’épices
■■ 20 g de parmesan râpé
■■ 8 bouquets de chou-fleur
■■ 10 cl de lait (de vache, de soja ou d’avoine)
■■ 10 cl de crème liquide (de vache, de soja ou d’avoine)
■■ sel, poivre
INGRÉDIENTS POUR 6 PERSONNES :
■■ 2 mangues
■■ 2 kiwis
■■ 2 bananes
■■ 2 poires
■■ 2 oranges
■■ 2 pommes
■■ 1 citron non traité
■■ 2 papayes
■■ 80 g de sucre de canne en poudre
■■ 1 sachet de sucre vanillé
■■ 6 pousses de menthe
PRÉPARER LA CROÛTE AU PAIN
D’ÉPICES :
Faire ramollir 60 g de beurre. Préchauffer le four à 160°
(thermostat 5-6). Déposer le pain d’épices sur la plaque du
four, le faire dessécher (environ ¼ d’heure) puis le retirer du
four et le mixer jusqu’à l’obtention d’une chapelure. Dans un
saladier, travailler le beurre à l’aide d’une fourchette pour
obtenir la consistance d’une pommade, ajouter la chapelure,
le parmesan râpé et bien mélanger. Etaler sur une feuille de
papier sulfurisé et réserver au réfrigérateur.
PRÉPARATION :
Dans une casserole, porter 30 cl d’eau à ébullition avec le
sucre, le sucre vanillé et le zeste de citron. Laisser frémir 5 mn
à feu doux. Après refroidissement, réserver le sirop environ ½
heure au réfrigérateur.
Eplucher les fruits et couper leur chair en petits dés dans un
grand saladier. Les arroser du jus de citron puis du sirop bien
froid. Couvrir d’une assiette et laisser ½ heure au réfrigérateur.
Une fois bien frais, sortir le saladier et mélanger délicatement la
préparation. Répartir ce minestrone dans six coupelles et ajouter
les pousses de menthe avant de servir. A déguster bien frais.
PRÉPARER LA CRÈME DE CHOU-FLEUR :
Laver les bouquets de chou-fleur. Dans une casserole, les cuire
dans le lait et la crème sur feu doux jusqu’à ce qu’ils soient
tendres. Hors du feu, ajouter les 20 g de beurre restants puis
mixer la préparation. Réserver.
Dans une poêle, faire chauffer l’huile et cuire les dos de
cabillaud 2 à 3 minutes sur feu vif. Saler, poivrer puis les
disposer sur la plaque du four et laisser refroidir. Mettre le
four en position grill. Sortir la croûte de pain d’épices du
réfrigérateur et la découper en rectangles de la taille des pavés
de cabillaud puis les disposer dessus. Enfourner de manière à
terminer la cuisson du poisson sous le
grill du four durant 3 à 5 mn et faire
gratiner la surface.
Réchauffer la crème de chou-fleur.
Disposer chaque pavé de cabillaud
sur une assiette accompagné de la
crème de chou-fleur. Servir aussitôt.
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15
Focus
La vitamine c
La vitamine C est une vitamine hydrosoluble (soluble
dans l’eau) que l’organisme humain ne peut synthétiser :
elle doit donc être apportée par notre alimentation.
Principalement absorbée par l’intestin grêle et en petite
quantité dans la bouche et l’estomac, elle est éliminée
par les urines.
Dans l’organisme, elle est surtout présente dans le
cristallin de l’œil, les globules blancs, l’hypophyse, les
glandes surrénales et le cerveau.
La vitamine C participe à des centaines de processus dans
l’organisme. Une de ses principales fonctions est d’aider
le corps à fabriquer le collagène, protéine essentielle à
la formation du tissu conjonctif de la peau, des ligaments
et des os. Elle contribue également au maintien de la
fonction immunitaire, active la cicatrisation des plaies,
participe à la formation des globules rouges et augmente
l’absorption du Fer contenu dans les végétaux. Grâce à
son action antioxydante, elle protège les cellules contre
les dommages causés par les radicaux libres.
Les meilleures sources de vitamine C sont les fruits et les
légumes colorés et crus (Poivron rouge, Kiwi, Papaye,
Orange, Citron, Pamplemousse, Cantaloup, Framboise,
Fraise, Brocoli, Tomate…).
Très sensible à l’air, l’eau et la chaleur, il est conseillé
de cuire les légumes rapidement dans le moins d’eau
possible (à la vapeur, au micro-ondes, à la chinoise…)
pour préserver le maximum de vitamine C.
Une carence importante en vitamine C entraîne le scorbut,
caractérisé par une inflammation et un saignement des
gencives, des blessures qui n’arrivent pas à cicatriser et
une asthénie. Elle est rare en Occident car un apport de
10 mg par jour est suffisant pour prévenir cette maladie.
Les fumeurs ont un besoin accru en vitamine C, le
tabagisme réduisant le taux de vitamine C dans
l’organisme. Fumer triplerait voire quadruplerait l’apport
nécessaire pour maintenir un taux équivalent à celui des
non-fumeurs.
Les propriétés antioxydantes, anti-infectieuses, antiasthéniques, antidépressives et antistress de la vitamine
C la préconisent principalement en cas de fatigue
importante (responsable d’anxiété, de dépression,
d’insomnie), de moindre résistance aux infections
(notamment les refroidissements hivernaux), de stress, en
cas d’anémie et retard de cicatrisation.
Elle permettrait de prévenir les cas de goutte en réduisant
le taux d’acide urique, limiterait le risque de maladies
cardiovasculaires, agirait sur la prévention de la
cataracte et de la dégénérescence maculaire liée à l’âge
(DMLA).
L’apport de vitamine C à des doses importantes sur
plusieurs jours voire plusieurs semaines, nécessite une
supplémentation nutritionnelle.
La quercétine est un pigment végétal naturel de la
famille des flavonoïdes particulièrement présent dans les
Câpres et la Livèche. La quercétine potentialise l’action
de la vitamine C dans l’organisme en augmentant son
absorption et en retardant son élimination. Quercétine
et vitamine C se protègent et se régénèrent ainsi
mutuellement .
Les personnes qui consomment peu de produits frais sont
susceptibles de manquer de vitamine C.
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16 S O F I B I O M A G A Z I N E
Plantes et Maison
La pervenche
La Pervenche est une plante herbacée vivace
très rustique du genre Vinca de la famille des
Apocynacées. Elle est originaire d’Europe et du
sud de la Russie.
Appréciée pour son feuillage persistant formant
d’épais tapis de feuilles d’un beau vert moyen,
panachées de crème ou de jaune d’or pour certaines
variétés, elle offre, dès le début du printemps, de
délicates fleurs à 5 pétales triangulaires de couleur
bleue, blanche, rose ou violette.
Les 2 espèces les plus courantes sont Vinca minor
(petite Pervenche) dont la hauteur varie de 15 à
30 cm sur une tige dressée et Vinca major (grande
Pervenche) aux fleurs plus grandes, pouvant
atteindre 50 cm de hauteur, sur une tige couchée.
Les Pervenches demandent très peu de soin,
peuvent s’étendre rapidement et même devenir
envahissantes !
Plantez-les dès le début du printemps ou à l’automne
dans un sol frais bien drainé avec une exposition
ombragée, en respectant une distance de 40 cm
entre chaque pied, pour une floraison s’étalant de
février à juin.
Elles se multiplient par stolons, comme les fraisiers :
leurs tiges s’allongent, couvrent le sol, prennent
racine de place en place pour que se développe
une nouvelle plante. Pour éviter son extension, il
suffit d’arracher les plantules périphériques qui
apparaissent au bout des racines rampantes.
En zone européenne tempérée, les petites
Pervenches seraient un bio-indicateur signalant
qu’une parcelle de terrain aurait été autrefois
cultivée plusieurs siècles voire plusieurs millénaires
auparavant !
Le mot « Pervenche » viendrait de la formule latine
« vinca pervinca », une formule magique créée à
partir de « vincere » (vaincre) car la Pervenche aurait
des vertus médicinales permettant de vaincre de
nombreux maux. D’ailleurs, les feuilles de Pervenche
sont actuellement utilisées en pharmaceutique pour
leurs propriétés hypotensives et vasodilatatrices,
également pour l’extraction d’un alcaloïde utilisé
dans la polythérapie (thérapie utilisant plusieurs
médicaments) de la maladie de Hodgkin (cancer du
système lymphatique) : la vinblastine.
Le saviez-vous ?
La Pervenche officinale ou petite Pervenche
était utilisée au Moyen-Age pour la fabrication
de philtres d’amour d’où son appellation de
Violette des sorciers.
Dans le calendrier républicain français, le
31 mars correspond au 11 ème jour du mois
de germinal. Officiellement dénommé « jour
de la Pervenche », il devient aussi un prénom
révolutionnaire. Inutilisé au XIXème siècle, il sera
attribué 5 à 10 fois par an au XXème siècle…
avant que l’uniforme de couleur pervenche
donné aux contractuelles de la police provoque
la disparition de son usage dès 1981 !
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■■ Prévenir les états de fatigue, de stress, d’anxiété et de dépression,
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La vitamine C joue un rôle multiple et considérable, notamment au niveau des tissus
de soutien ; elle est nécessaire à la fabrication du collagène, qui renforce le tissu
conjonctif, les muscles, vaisseaux sanguins, cartilages, os et dents. Les recherches
plus récentes ont permis de mettre de l’avant le rôle de la vitamine C comme puissant
antioxydant. Elle joue également un rôle important comme agent reconstructeur dans
les blessures et également comme antihistaminique. Elle aide à la formation de la bile
dans le foie et joue un rôle important dans la lutte contre les attaques virales et comme
désintoxiquant.
La vitamine B2 joue un rôle dans la production de l’énergie et potentialise l’effet de
la vitamine C.
Elle sert aussi à la fabrication des globules rouges et des hormones, ainsi qu’à la
croissance et à la réparation des tissus.
HIVERNÉAL aide à lutter contre certains troubles ORL grâce à ses
ingrédients :
■■ L’Eucalyptus, fluidifiant bronchique,
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