La fabrique du présent 1 Éditorial

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AD
S EA
Mensuel n°237 • Mars 2015
Éditorial La fabrique du présent 1
1
Le présent s’impose à nous, mais doit-on le vivre comme un diktat ou
une fatalité ? Disons-le, nous sommes trop souvent submergés par un
présentisme envahissant nous poussant à ingurgiter de l’immédiateté
et de l’actu sans esprit critique, comme la vache broute dans la prairie2.
Mais un sale jour, parce que l’évènement dépasse l’entendement, le
plaisir immédiat suscité par la consommation du temps qui passe
laisse la place à l’écœurement… C’est qu’à nouveau, l’obscurantisme
toque à notre porte. Ne les oublions pas, ces journées sombres de
janvier… Revirement. Ce n’est plus la dernière publication à la mode
qu’on achète, mais le Traité sur la tolérance de notre vieil ami Voltaire.
Face aux ténèbres, l’esprit des lumières pour éclairer l’instant présent…
C’est ça la France3.
Affirmons-le d’emblée, c’est aux dieux seuls à se soucier des offenses faites
aux dieux4. Revenons sur terre. Au travers de la tentative d’assassinat
d’un journal, ce n’est pas seulement de religion, de droit d’expression
ou de laïcité qu’il est question. Bien au-delà des hommes, l’intention
des terroristes était de tuer une institution. D’ailleurs, n’ont-ils pas
hurlé « On a tué Charlie Hebdo ! » après avoir commis leur infamie ?
Il est bon de se rappeler qu’une institution, c’est un groupe humain
en accord pour appliquer durablement un certain nombre de règles
communes. C’est le cœur du vivre ensemble5 et, par extension, du faire
société. C’est affaire de sens et de politique. Au siècle dernier finissant,
suite à bien des dérives, l’idée d’institution fut frappée d’obsolescence,
voire de ringardise. Laissant de côté la responsabilité collective, on a
massivement misé sur la responsabilité individuelle. Finie l’institution.
Place à l’organisation comme système, avec sa figure emblématique :
l’ACTEUR. À l’aube du troisième millénaire, enfin libérés des fers
institutionnels, nous voilà donc tous devenus des acteurs. Acteurs de
notre projet de vie, acteurs de ceci, de cela… L’an 016 du possible a
sonné. La vie en cinémascope, la saga de l’usager, du patient et du
client roi. La désinstitutionnalisation en trois dimensions !
Pour tempérer les jeux d’acteurs et le chacun pour soi, on aura bien
tenté de maintenir un cadre institutionnel, par de la procédure, du
contrôle et de l’évaluation… Mais bien administrer ne suffit pas à
1 Voir Fabrique à Brac p.5.
2 Bien que le Parlement ait reconnu aux animaux la qualité symbolique « d’êtres vivants
doués de sensibilité » par le vote d’un texte de loi le 28 janvier dernier…
3 Titre d’une chanson de Marc Lavoine, voir Fabrique à Brac p.5.
4Voltaire, Traité sur la tolérance, Flamarion, 2015, p.65.
5Le « vivre ensemble » sera justement le thème de la prochaine journée d’étude de
l’ADSEA 77, qui se tiendra en novembre prochain (voir p.4).
6 Titre d’une bande dessinée de Gébé, alias Georges Blondeau, dessinateur de Charlie Hebdo
dans les années 70. En 1973, Jacques Doillon en a réalisé la version filmée.
donner un sens à un collectif… Organiser n’est pas instituer, de même
qu’instituer n’est pas organiser… En fait, la marche républicaine du
11 janvier est une démarche du sens, elle sonne comme le retour de
l’institution France : liberté, égalité, fraternité… La république retrouve
sa place.
Mais alors, qu’en est-il de la fabrique du présent pour l’ADSEA 77 dans
tout ça ? Le présent, c’est du courant, c’est de l’avenir en puissance,
le monde allant vers… Notre courant associatif est triphasé7 : les
attentes des usagers, notre mission de service public et la société
comme elle va. Il éclaire notre lanterne. Lors d’une rencontre entre des
administrateurs, des professionnels et des jeunes de DAIS, elle a diffusé
un bel éclairage le 4 février dernier8… dans l’esprit des lumières, en
toute humilité, bien sûr.
Jean-Michel Tavan
7 Courant alternatif à trois phases. Alors que le monophasé convient bien pour les puissances
relativement faibles, le triphasé s’impose pour les systèmes industriels « puissants ». On
disait, dans les années 50, que les abonnés au triphasé disposaient de « la force ».
8 Lire Adsea-scopie p.2.
Directeur de la
publication
Jean-Michel Tavan
Conception/réalisation
Christophe Charlanne
Comité de rédaction
Audrey Audoin
Christophe Charlanne
Cosette Jaschinski
Paul de Maximy
Jean-Michel Tavan
François Varry
Ont participé à ce numéro
François-Marie Arouet
Francis Billa
Joël Boussu
Valérie Charrier
Murielle Cortot
Bernard Delille
Marc Grouzard
Marc Lavoine
Pascal Le Rest
Brigitte Mourant
Philippe Vaché
Sommaire
Éditorial : La fabrique du présent................... 1
Adsea-scopie............................................... 2
De l’art de se rencontrer (deuxième acte)................2
La maison du 50.............................................................4
Journée d’étude de l’ADSEA 77..................................4
La Fabrique à Brac....................................... 5
C’est ça la France...........................................................5
Présentisme or not présentisme ?................................5
Le sujet de toutes les guerres......................................5
Du mythe de l’institution au mythe (...)......................5
Palimpseste : derrière l’organisation, l’institution....5
Est-ce la poule qui fait l’œuf ? Ou.............................6
Apostille : esprit es-tu là ?............................................6
Des nouvelles brèves.................................... 6
Les équipes de restauration du Logis (...).................6
Journée régionale de l’investigation.........................7
Le temps de la retraite.................................................9
J’ai vu, j’ai lu, j’suis ému(e)......................... 10
Billet d’humeur.......................................... 10
Offres d’emploi......................................11
Journal édité par l’Association départementale de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence en Seine-et-Marne.
Diffusé à 1200 exemplaires à l’attention des salariés et des partenaires de l’association.
Retrouvez tous les anciens numéros en téléchargement sur adsea77.fr, rubrique Informations et actualités > Historique > Journal
ADSEA 77 • 2 bis, rue Saint-Louis 77000 Melun • Tél. 01 60 68 38 36 • Courriel : [email protected]
Journal
Journalde
del’ADSEA 77
l’ADSEA 77n°*** n°237 mois
Marsannée
2015 | 1
Ads e a- sco p i e
De l’art de se rencontrer (deuxième acte)
Les résidents de DAIS papotent avec les membres de la Commission Vie Associative
Neuf jeunes filles, Émilie, Françoise,
Nadine, Annie, Francine, Jeanne, Chantal,
Delphine et Muriel, un jeune homme, Paul1,
accueillent les membres de la Commission
Vie Associative dans la salle de réunion du
DAIS, 11 avenue Thiers à Melun, le mercredi
4 février 2015. Joël Boussu et Marc Grouzard,
tous deux administrateurs de l’ADSEA 77,
sont accompagnés du directeur général et de
quatre cadres associatifs. Le DAIS, dispositif
d’accompagnement et d’intervention sociale
sur l’agglomération melunaise, est une
structure d’hébergement diversifié (chambres
en ville, pavillons et appartements).
Après un tour de table et une brève
présentation de la fonction du conseil
d’administration, la conversation s’engage
rapidement. Les questions sont nombreuses :
Monsieur
Boussu
souhaite
mieux
appréhender la vie quotidienne des jeunes
accueillis à DAIS, l’aide dont ils bénéficient, la
nature de leurs besoins... Comment améliorer
les choses ? Est-il facile de s’exprimer ? La
parole des usagers est-elle prise en compte ?
Cette parole, les jeunes vont la prendre,
au début un peu timidement, puis très
rapidement la spontanéité prend le dessus.
Il faudra même canaliser leurs interventions
et c’est tant mieux ! Le débat s’anime entre
les jeunes et les adultes, mais aussi entre
les jeunes eux-mêmes. Les questions de vie
quotidienne ainsi que des questions de fond
sont abordées. En voici un bref aperçu…
Nadine lui répond : c’est une nécessité de
respecter les règles pour la vie collective. Elle
ajoute, à propos de la situation géographique
du pavillon de Maincy, où elle est accueillie :
« Il n’y a que des champs autour de nous ! »
Émilie indique qu’elle est autorisée à se
coucher plus tard en tant que lycéenne et
rappelle qu’il y a des règles et qu’il faut les
respecter. Elle nous dit qu’on mange bien, elle
n’a rien à dire sur les repas. Elle fait référence
à tous ceux qui souffrent de la faim dans le
monde.
Dans la vie on ne fait pas ce qu’on
veut. Et puis tout cela, c’est une
question de maturité.
Le respect et les effets
du placement : « des
contraintes mais
de la sécurité »
Delphine met en exergue les aspects positifs
du placement :
On développe notre capacité
d’adaptation quand on est placé.
On apprend vite. On développe ses
compétences. On se sent plus en
sécurité.
Delphine nous fait savoir qu’elle envisage de
travailler dans le social.
Le respect des règles
en institution, « c’est
pas toujours facile »
Les jeunes précisent que le cadre
administratif « pèse » mais que les éducateurs
« humanisent »…
Françoise : il faudrait moins de règles dans la
vie quotidienne, par exemple on se couche
trop tôt (21h30).
On peut se sentir étiqueté, on
nous remet quelquefois en mode
«t’es placé», mais dans la relation
d’échange on est respecté.
C’est une chance d’être accueilli en
internat éducatif. Nous sommes bien
encadrés par des professionnels qui
nous aident dans nos démarches.
C’est facile de s’exprimer. Je me
sens écoutée. C’est le travail des
éducateurs d’être à notre écoute. On
cherche ensemble des solutions.
1 Afin de respecter leur anonymat, les prénoms des
intervenants ont été modifiés.
2 | Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015
Les jeunes évoquent la question de la prise de
risque quand un enfant est placé.
On a moins de liberté que les autres.
On ne prend pas de risques, ce qui
génère de la surprotection.
Annie précise qu’il y a une différence avec les
autres jeunes, les éducateurs nous laissent
prendre moins de risques, par exemple nous
avons eu l’interdiction d’aller à la marche pour
Charlie ; mais il y en a qui y sont allés quand
même !
Chantal complète : ça m’embête d’être cadrée,
mais ce n’est pas plus mal, l’interdiction, c’est
un mal pour un bien.
Chez moi je n’avais pas de règles,
mais j’avais beaucoup de problèmes
puis j’ai compris qu’il faut respecter
les règles et ça va mieux. Nous
sommes tous différents, au début,
c’est difficile mais après on comprend.
Les chambres individuelles sont plébiscitées
par le plus grand nombre, mais il y a des
personnes qui ne supportent pas la solitude,
alors « les chambres doubles ça peut être
bien ».
Émilie précise qu’il n’y a pas assez de
chambres individuelles pour mieux organiser
ses rythmes de vie.
Jeanne : j’ai connu des jeunes qui ne voulaient
pas être seuls, ça peut être bon d’avoir un
colocataire.
Francine : nos demandes serviront à ceux qui
viendront après.
« Il faut nous informer »
On a besoin de comprendre. Le
secret professionnel n’est pas un
argument. Cela pose la question
du rendu compte aux jeunes et aux
familles
Ce point fait l’unanimité.
Émilie : je voudrais prendre connaissance
de ce que l’on dit sur moi. Les éducateurs
devraient dire ce qui se dit de nous en réunion.
Nous avons besoin de savoir pourquoi telle
décision est prise. Nous souhaitons savoir ce
que les éducateurs pensent et pas seulement
quand ça ne va pas.
Monsieur Boussu : c’est délicat de dire ce que
l’on pense de vous. L’adulte faisant le retour
de ce qui a été dit sur vous… cela peut vous
choquer. Comment peut-on retransmettre de
façon objective ce qui se dit ?
La question de l’honnêteté est posée : « il
faut se dire les choses, même si ça ne fait pas
plaisir ».
« La punition par
l’argent de poche,
c’est un problème »
La question de la punition par l’argent est
abordée. C’est le cas « Lorsque nous ratons
le train, indépendamment de notre volonté,
et qu’un éducateur vient nous chercher ; ou
pour avoir sécher une heure de cours ». C’est
un problème qui soulève bien des questions.
D’aucuns pensent que c’est injuste, qu’il y
aurait deux poids deux mesures dans les
décisions. Il est fait référence à des parents qui
« achètent » leurs enfants en leur donnant de
l’argent. Par ailleurs, il n’est pas rare que des
parents utilisent l’argent de poche à des fins
punitives…
« Pourquoi n’y a-t-il pas
de viande Halal ? »
Du coup, « certains mangent toujours du
poisson » ! Un cadre associatif fait référence à
la laïcité. Il est dit qu’une alimentation, qu’elle
soit halal ou casher, n’est pas une obligation
religieuse. Il est précisé que l’ADSEA 77
respecte la spiritualité de chacun.
« La mutualisation,
c’est compliqué »
Sur les périodes de vacances, il n’est pas
possible de maintenir toutes les unités de vie
ouvertes. Sur ces séquences, les effectifs de
jeunes sont réduits et les travailleurs sociaux
doivent s’organiser pour prendre leurs congés.
Cela oblige au regroupement des jeunes
présents dans des structures qui ne sont pas
celles qui les accueillent habituellement. En
la circonstance, les équipes de professionnels
sont recomposées. C’est la mutualisation.
Francine soulève le problème de la
mutualisation, ce qui contraint les jeunes
à s’adapter à une autre structure lors d’un
accueil pendant les vacances.
Lorsque sur les temps d’été, à la
fermeture du pavillon, on nous place
ailleurs, il nous faut nous réadapter
à d’autres jeunes. C’est compliqué
pour l’accueilli et pour l’accueillant.
C’est comme quand on est placée en
famille d’accueil. Il faudrait qu’il y ait
toujours un éducateur de la structure
A et un de la structure B.
Paul : Quand on a pris conscience que l’on est
placé, il faut que le jeune puisse comprendre
et accepter la mutualisation.
« S’y retrouver entre
l’institution et la famille »
Francine : cela dépend des situations
familiales, cela peut être compliqué, surtout
quand l’enfant a été placé pour être protégé.
Où, dans cette rencontre
«la relation avec l’usager,
le mot « usager » prend
une vraie dimension.
Dans cet échange très enrichissant, nous avons
été frappés par la maturité et la pertinence de
ces jeunes. Nous avons apprécié leur capacité
rebondir sur certaines questions, leur qualité
d’écoute, le respect dans les interventions.
C’est pour nous administrateurs, une meilleure
appréhension de la réalité de terrain.
Un accueil de qualité (les jeunes sont
venus avec des gâteaux confectionnés par
les maîtresses de maison), une ambiance
sympa…
Il faudra que ça se reproduise...
Jeanne : c’est dommage de ne pas continuer à
chercher le lien malgré l’hostilité des parents.
Marc Grouzard, rapporteur de la commission vie
associative au bureau et au conseil d’administration
Un cadre associatif : Il y a des familles qui
n’acceptent pas le placement, car elles
n’étaient pas d’accord. Les relations sont donc
difficiles.
Monsieur Boussu : Il y a souvent un conflit car
les familles peuvent penser que « l’institution
vole leur enfant ». Même si les parents ne
sont pas en capacité d’entendre, il ne faut pas
renoncer au lien.
Quelle suite ?
Au délà de ces échanges, qui mettent en prise directe la sphère
du « politique » et celle du « terrain », il est important que ces
discussions ne restent pas « paroles mortes ».
L’Espace recherche développement prendra en compte les
questions relatives aux règles de vie, aux sanctions, aux
conditions d’hébergement, à la transmission des informations,
au lien avec les familles… Pour ce qui est des interrogations
inhérentes au fait religieux, c’est la commission laïcité qui s’en
saisira.
Lors de la mutualisation, aucun
éducateur de notre groupe n’est
présent, nous allons dans la chambre
d’un autre, nous perdons nos repères.
Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015 | 3
Adse a- sco p ie
La maison du 50
La cohabitation entre les différents
services ? Ça va bien, merci.
Qu’ils aient ou non des oreilles, une chose est
sûre : les murs sont chargés d’histoires et de
rencontres. Pour preuve, je vais vous parler de
la maison du 50 rue Saint-Faron à Meaux.
Du plus loin que je me rappelle, cette bâtisse
a incarné durant des décennies le fief du SAE
Nord. Si elle pouvait parler, elle vous dirait
qu’elle en en a vu passer des directeurs, des
professionnels et des familles. Emblématique,
son image trônait en première page du livret
d’accueil de ce service.
Avec la fermeture du SAE Nord début 2014,
les locaux ont été vidés, les portes se sont
fermées et la maison s’est éteinte. Qu’allaitelle devenir ? Allait-elle perdre son âme pour
finir telle une « maison fantôme » ? Et bien
non ! Et j’irai même plus loin : heureusement
que non ! »
La Direction générale a su nous rappeler
qu’après avoir été le siège d’un service, cette
maison était avant tout un bien précieux de
l’association.
Dans un contexte de rationalisation des coûts,
mais aussi de fonctionnement transversal
inter-services, il fut demandé à l’équipe AESF
Nord de quitter la zone artisanale de Meaux
pour y prendre ses quartiers.
L’installation devant se préparer, les
évènements ont fait que ce fut finalement
l’équipe de direction du Mardanson qui,
quittant provisoirement ses locaux de Quincy
en chantier, s’y est installée la première en
juillet 2014.
Dès lors, les deux services allaient devoir
cohabiter. Je ne vous cache pas que cette
perspective a pu soulever inquiétudes et
questionnements. Puisque nous n’avions
pas le choix et plutôt que de subir les
évènements, la direction du Mardanson et
l’équipe AESF Nord ont préféré s’engager
dans une dynamique de changement dans
laquelle, inéluctablement, le monde actuel
nous amène à être.
Il nous fallait accompagner ce mouvement
et surtout, compter sur les professionnels
de terrain et faire appel à leur capacité
d’adaptation démontrée à maintes reprises
mais bien souvent oubliée, voire ignorée.
Rencontres et négociations inter-services
furent nécessaires pour formaliser une
organisation commune et convenir de la
répartition des locaux.
Je n’oublie pas mes activités improvisées
de chef de chantier, lorsque qu’il m’a fallu
vérifier les états d’avancement des différents
ouvrages. Je tiens, à cette occasion, à
remercier nos collègues du CEF et les jeunes
qui sont revenus « à la maison » en novembre
2014, illuminer de couleurs nos futurs bureaux.
C’est dans cette dynamique consensuelle que
l’équipe AESF s’est installée le 1er décembre
2014. Adieu locaux industriels et bonjour
maison de ville. Après avoir appréhendé ce
déménagement, nous étions finalement
satisfaits du changement qui a fédéré l’équipe
et mis en lumière une solidarité oubliée.
Journée d’étude de l’ADSEA 77
Le comité de pilotage ? C’est bon, soyez-en !
Depuis 1997, l’ADSEA 77 organise régulièrement des journées d’étude à destination des
professionnels du secteur social et médico-social. Ces journées connaissent au fil des ans
un succès croissant. La dernière en date, le 22 novembre 2012, avait réuni près de 600
participants autour de « l’art de la rencontre ». La prochaine se tiendra en novembre 2015
sur le thème du « vivre ensemble ».
La Direction générale a d’ores et déjà commencé à concevoir ce temps fort de notre vie
associative. Nous recherchons encore quelques membres pour compléter le comité de
pilotage qui s’attachera à mettre en ordre, en musique et en lumière cette journée qui
mêlera expertise sociale et médico-sociale, pensée fine et poésie. Tous les talents sont les
bienvenus : intendance, logistique, organisation, création artistique... pour faire partie de
l’aventure, merci de contacter Cosette Jaschinski à la Direction générale de l’ADSEA 77 au
01 60 68 38 36.
4 | Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015
Au 50, la vie a repris le dessus… On y entend
désormais, au détour d’un couloir ou d’un
bureau, des rires et des échanges… Les gens se
croisent, se parlent, s’apprécient. Grâce à cette
cohabitation, nous sortons de notre ordinaire,
modifions nos regards et nos représentations.
Nous découvrons de nouveaux collègues, un
autre monde professionnel, une organisation
de travail et de services différente. Nous
dépassons nos propres logiques pour nous
ouvrir à celles de l’autre, ce qui nous conduit
finalement à une reconnaissance mutuelle à
l’échelle associative.
Après avoir préparé les espaces et les esprits,
nous avons mutualisé les salles, les outils, les
idées et les forces humaines. À présent, nous
partageons de vrais moments de convivialité
tel le repas de Noël, le midi en cuisine où
Boubekeur nous honore de son merveilleux
thé à la menthe.
Puisqu’à la maison, il fait bon vivre, nous
regrettons déjà le départ à venir de nos
collègues du Mardanson qui, légitimement,
aspirent à retrouver leur vie de château !
Mais qu’importe, car les liens sont installés et,
bientôt, nous accueillerons nos collègues du
SIE.
J’espère que ce texte vous a plu et vous a
donné l’envie de découvrir, ou de redécouvrir,
cette maison. Si tel est le cas, nous vous
donnons rendez-vous le lundi 31 mars 2015
à l’occasion de l’après-midi portes ouvertes
organisée par l’antenne AESF de Meaux.
Valérie Charrier
Rejoignez notre
comité de pilotage
01 60 68 38 36
L a Fa b ri que à B rac
C’est ça la France
Du chili dans les gamelles et du vin dans les bidons
C’est ça la France
Du Laguiole à l’Opinel, partager les saucissons
C’est ça la France
On est tous des frères selon les déclarations
Enfin, je pense, faut jamais les oublier
Les trois qui terminent en Té
Ça fait de l’huile d’olive et du couscous poulet
Ça trinque à la pétanque, au comptoir, chez Marseille
Ça Brassens à tout va, c’est beau les seins d’une fille
Ça camembert, le chinois, ça frise à la Bastille…
Marc Lavoine, 1996.
Le sujet de
Présentisme or
not présentisme ? toutes les
guerres
Certains sociologues et historiens actuels
s’intéressent de près au rapport au temps qui
se caractérise par l’urgence et l’immédiat, par
la vitesse qui supprime la distance et abolit
le sens critique, un rapport au temps donc,
qui brouille les repères et le sens des choses.
Ils appellent ce rapport au temps, cette
temporalité, le « présentisme », parce que le
présent y occuperait une place démesurée :
on recouvrirait tout le passé et l’avenir du
présent, on archiverait immédiatement ce
qui est en train de se passer sous nos yeux
et on ne serait plus étonné par ce qui vient.
Le présentisme caractériserait ainsi notre
rapport contemporain au temps, rapport
problématique, voire malheureux. Il pourrait
définir, selon François Hartog (l’une des
figures de proue du présentisme), le «régime
d’historicité» du monde contemporain.
Université du Québec à Montréal,
Le présent qui passe ; Notes sur le présentisme.
Chercheurs :Santini, Sylvano http://oic.uqam.ca/
fr/publications/le-present-qui-passe-notes-surle-presentisme
Du mythe de
l’institution au mythe de
l’organisation...
De la fin des années 1970 jusqu’au cœur des années 1990,
la sociologie des organisations et son prolongement, la
sociologie des politiques publiques, approches mécanistes,
concrètes et souvent utilitaristes, se sont imposées dans toute
la technostructure publique/privée du social. En dénoyautant
la question organisationnelle dans la tradition institutionnelle,
elles ont fourni les outils d’un premier et rapide déplacement des
regards savants, sur la voie de la « chalandisation ». Se présentant
comme des avancées de la pensée rationnelle efficace contre
un cadre institutionnel rigide, statique et trop complexe (voire
maltraitant), ces approches pourtant formalistes n’ont pas eu
de mal à convaincre les acteurs de terrain de se débarrasser de
« l’insaisissable de l’institution » pour mieux se « moderniser » en
se soumettant aux nouvelles sirènes de la bonne gestion. Elles
ont alors enfermé la réflexion dans une dialectique alternative,
celle de l’acteur et du système, qui a légitimé une conception
plus stratégique que substantielle de l’action publique, avec une
attention particulière aux contraintes, aux procédures et aux effets
pervers.
Michèle Becquemin et Christiane Montandon (sous la direction de),
Les institutions à l’épreuve des dispositifs, PUR, 2014, contribution de Michel
Chauvière, p.22.
Les Athéniens avaient un autel dédié
aux dieux étrangers, aux dieux qu’ils
ne pouvaient connaître. Y a-t-il une
plus forte preuve non seulement
d’indulgence pour toutes les nations,
mais encore de respect pour leurs
cultes ? Un honnête homme, qui
n’est ennemi ni de la raison, ni de
la littérature, ni de la probité, ni de
la patrie, en justifiant depuis peu
la Saint-Barthélémy, cite la guerre
des Phocéens, nommée la guerre
sacrée, comme si cette guerre avait
été allumée par le culte, pour le
dogme, pour des arguments de
théologie ; il s’agissait de savoir
à qui appartiendrait un champ :
c’est le sujet de toutes les guerres.
Des gerbes de blé ne sont pas des
symboles de croyance ; jamais
aucune ville grecque ne combattit
pour des opinions. D’ailleurs, que
prétend cet homme modeste et
doux ? Veut-il que nous fassions une
guerre sacrée ?
Voltaire, Traité sur la tolérance,
Flammarion, 2015, p.63.
Palimpseste : derrière
l’organisation, l’institution...
Si la sociologie des organisations reste pertinente et fort utile pour
l’analyse, l’impact de son déploiement sur les représentations du social
réalisé, le nouveau regard porté sur les politiques, les structures et les
hommes au travail qu’elle a induit, sont beaucoup plus discutables.
D’autant qu’elle est même parvenue à faire oublier que derrière les
organisations il y a toujours l’institution, quoi qu’on en dise (...) Les
institutions publiques et privées du secteur social n’auraient donc
d’autre réalité que leur organisation, au sens matériel, positif et rationnel
d’« ensembles humains ordonnés et hiérarchisés, assurant la coopération
de leurs membres en combinant légitimité, autorité et contraintes pour
atteindre certains buts ». Quand la spécificité de l’institution se trouve ainsi
rebaptisée organisation, c’est au prix d’un refoulement des conditions
historiques de sa création et du processus qui institue un groupe humain
au travail, bref de la part vivante et imaginaire, c’est-à-dire de l’instituant.
Ibid, p.23.
Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015 | 5
L a Fa b riq u e à B rac
Est-ce la poule qui fait
l’œuf ? Ou...
À considérer que l’institution soit le sens, le politique, l’identité,
le lien, le collectif, le symbolique, le statisme, la durée… Alors
l’institution se situerait dans l’ordre de l’abstraction et du
concept et n’aurait pas de matérialité, pas d’efficacité. Elle
ne serait que discours d’intention mettant en exergue les
valeurs, l’éthique… À considérer que l’organisation soit du
fonctionnement, des acteurs, des stratégies, de l’efficacité, du
réalisme, de l’individualisme, des objectifs, du résultat... Alors,
l’organisation se limiterait à une vision utilitariste, bassement
matérialiste... Partant de cette double considération,
comment peut-on imaginer que l’institution n’aille pas sans
l’organisation... et inversement ? Rien de pire qu’un discours
vide d’action ou qu’une action vide de discours. On se fiche
de savoir qui de la poule ou de l’œuf… L’un fait l’autre, c’est
tout, c’est même un tout. Une bonne tortilla vaut un bon
poulet rôti ! Je dirais même plus, un bon poulet rôti vaut…
Jean-Michel Tavan
Des nou velles brè v e s
Les équipes de restauration
Comme tous les ans, la fin d’année et le début d’année s’avèrent
toujours très chargés pour les équipes de restauration du Logis. En
effet, c’est l’occasion pour les entreprises, les associations, les mairies…
de faire leur repas de fin d’année au restaurant d’application du Logis.
Mais c’est aussi l’occasion de porter à l’extérieur le savoir-faire de nos
équipes lors de cocktails, lunchs, banquets et prestations diverses.
C’est ainsi que cette année, la qualité de nos prestations nous a permis
d’être retenus pour le service du cocktail des sapeurs-pompiers,
lors de leur bilan annuel, en présence de tous les officiels de la
Communauté d’agglomération, du Conseil général et de la Préfecture.
Un service assuré par une équipe dynamique et performante, malgré
une température ne dépassant pas les 14°C dans le hangar du SDIS de
Vaux-le-Pénil.
Mais c’est aussi le repas de Noël de la centaine de patients de l’hôpital
psychiatrique de Melun, les vœux du maire de Saint-Germain-Laxis, du
maire du Mée-sur-Seine, de la maire de Rubelles, ainsi que le cocktail
d’honneur pour son ancien maire. Le service d’un buffet spectacle de
470 personnes lors du repas du personnel du Mée-sur-Seine.
Apostille : esprit es-tu là ?
Décalons-nous un peu et posons que l’institution c’est l’âme...
et que l’organisation, c’est le corps. Il y a belle lurette, Socrate
opposait le corps et l’âme. « Le corps, c’est la prison de l’âme »
disait-il. Le corps n’étant que l’instrument de l’âme. Il est
pourtant facile d’imaginer un corps sans âme, puisqu’on le
voit... Mais une âme sans corps ?
Jean-Michel Tavan
Forts de notre expérience et de l’impact à la fois professionnel,
souriant et commercial de notre équipe, nous avons une nouvelle
fois été conviés par la Mairie du Mée-sur-Seine afin d’assurer une
animation cocktail et crêpes flambées lors de leur « Salon des Séniors ».
Un salon consacré cette année au bien-être et à la détente des anciens.
Les créations de cocktails ont une nouvelle fois ravi les visiteurs : un
vif succès notamment pour Erwann qui avait ciblé l’originalité avec
son cocktail à base d’une décoction de thym. Ce contexte est aussi
l’occasion d’intégrer des plus jeunes comme Maxime, afin qu’ils se
valorisent au contact d’un public nombreux. Maxime qui a également
brillé lors des démonstrations de crêpes flambées, savoureusement
dégustées par les personnes âgées.
C’est la disponibilité, le dynamisme et, déjà, un certain
professionnalisme, tant technique que commercial, de cette équipe
composée de Mélissa, Alexandre, Erwann, Tony et Maxime, qui ont
permis d’assurer l’ensemble de ces prestations dans les meilleures
conditions possibles.
N’oublions pas les équipes de cuisine, dirigées par le chef Gaël Brutus,
qui ont la charge de nous préparer petits fours, verrines, repas,
buffets, et sans qui rien ne serait possible. C’est aussi la qualité de leur
production qui fait le succès de ces évènements.
Philippe Vaché
6 | Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015
du Logis sur tous les fronts !
Journée
régionale de
l’investigation
Paris, le 6 février.
Témoignages sur
les actions
Témoignages sur le
salon des séniors
Alexandre : « Les sorties extérieures
m’apportent expérience et confiance.
Elles me permettent de mettre en
application ce que j’ai appris en formation.
J’adore ! »
Alexandre : « Ce fut un plaisir de faire
découvrir nos cocktails ! La rencontre
inter-âges m’est agréable. Je ne sens pas
vraiment la différence. Je les regarde et je
les traite de la même façon que les autres
clients. J’ai fait d’excellentes rencontres,
parfois meilleures qu’avec une clientèle
plus jeune. Je trouve d’ailleurs que les
personnes âgées sont plus sensibles à ce
que l’on fait ! »
Maxime :« Les prestations extérieures ont
été pour moi une expérience agréable de
sortir en dehors du Logis et d’un service
gastronomique. »
Erwann :« L’ensemble des prestations
au sein de la formation au Logis sont
pour moi une opportunité de découvrir
la polyvalence du métier à travers les
diverses tâches que j’ai pu effectuer
et avec diverses personnes de divers
âges. C’est un genre d’expérience et un
développement social qui change d’un
service traditionnel. »
Tony : « L’ensemble des prestations m’ont
apporté une expérience supplémentaire
non négligeable dans le monde de la
restauration. »
Mélissa : « Les prestations étaient très
intéressantes du fait que l’on découvre
les différentes techniques du métier. Plus
nous avons fait de prestations, plus nous
avons eu de temps pour échanger avec
les clients. »
Maxime : « Le salon était très enrichissant
car nous avons pu faire goûter nos
cocktails aux personnes du salon et avoir
le temps de discuter avec eux. »
Erwann :« Le salon a été pour moi un
moyen de communication à travers mes
inventions et mes approches sociales. »
Tony : « Le salon fut une prestation
assez agréable parce que surtout nous
avons eu l’occasion de discuter avec les
personnes âgées et de visiter les stands. »
Mélissa : « Le salon des séniors était très
instructif du fait que nous avons créé
nos propres cocktails et avons pu les
faire découvrir et partager. Nous avons
aussi appris à faire des crêpes Suzette
et les faire découvrir ou redécouvrir aux
clients. »
Maxime (Élan) : « J’ai trouvé cette journée
intimidante, beaucoup de monde est
venu pour les cocktails et les crêpes
Suzette. Pour les crêpes, j’étais intimidé,
mais après j’ai pris le coup de main et
j’ai su créer une bulle de concentration
autour de moi. J’ai réussi à apprécier ce
moment. J’ai eu l’impression de gêner
l’équipe pendant les cocktails, mais ils
m’ont ensuite montré comment être utile
et tout allait mieux. Pour finir, je rajouterai
que c’était une expérience à vivre et je le
referais sans hésitation. »
Nous sommes le 6 février 2015, à peine
une semaine après la signature de la
« Charte d’engagements réciproques entre
la Protection Judiciaire de la Jeunesse
(PJJ) et les fédérations associatives ».
Les professionnels de la PJJ et ceux des
associations franciliennes et ultramarines
sont réunis par la Direction Régionale de
la PJJ pour réfléchir sur la MJIE (mesure
judiciaire d’investigation éducative).
La MJIE, bref rappel
Cette mesure récente a pour objet d’éclairer
une future décision judiciaire de protection
d’un enfant en danger ou supposé l’être.
Si la MJIE ressemble à s’y méprendre à
l’ancienne IOE1, elle présente toutefois
une différence notoire avec cette dernière.
Outre qu’elle dispose de moins de moyens,
elle s’exerce dans un contexte social et
législatif différent : les situations familiales
ont bien souvent déjà été abordées par
des mesures dites administratives (sans
l’intervention du juge) et de plus en plus
abouties ; les problématiques sont souvent
déjà identifiées, la famille n’est pas d’accord
avec les aides proposées ou désespérée par
ses échecs répétés… d’où l’intervention
judiciaire.
Les objectifs de la journée
Après deux à trois années d’existence de
la MJIE, un diagnostic national portant sur
l’ensemble des mesures PJJ et de nombreux
audits-qualité menés auprès des services,
il fallait une occasion de faire le point
ensemble sur le chemin parcouru. Quelques
chiffres d’activité, une synthèse des auditsqualité ont introduit les perspectives
énoncées dans les nouvelles orientations
de la PJJ.
.../...
1 Investigation d’orientation éducative.
Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015 | 7
Des n o u v e lles b r èv es
.../...
Quatre ateliers ont permis à la centaine
de participants, professionnels du terrain
et cadres, de se répartir autour de thèmes
choisis directement en lien avec les nouvelles
orientations :
• L’investigation dans le parcours du
mineur : comment garantir la cohérence
et la continuité des actions menées ?
• La mobilisation de la famille tout au long
de l’investigation : destinée à éclairer le
juge, la mesure doit également éclairer la
famille sur sa propre compréhension des
difficultés éducatives et des moyens de les
surmonter ;
• L’interdisciplinarité ;
• L’environnement du mineur et réseau de
socialisation.
Un compte rendu de ces ateliers sera
prochainement établi par la PJJ. Les
commentaires à chaud entendus ça et là
témoignent d’une grande richesse dans les
échanges, chaque participant connaissait
bien son sujet !
L’après-midi fut consacré à une table ronde
composée de représentants de la PJJ, du
tribunal pour enfant de Paris, de l’ONED, du
CREAI2 Rhône- Alpes, du Conseil général de la
Seine-Saint-Denis (CRIP3).
Dans le foisonnement d’idées avancées, en
voici quelques-unes ; elles ne sont ni dans
l’ordre ni exhaustives :
Mme Soudoplatoff, sous-directrice des
missions de protection judiciaire et
d’éducation, nous annonce pour bientôt
une nouvelle mouture de la MJIE : sa durée
sera vraisemblablement ramenée à 6 mois
avec possibilité, si nécessaire d’un rapport
intermédiaire. Mais de nombreuses questions
restent en suspens parmi lesquelles celle des
modes de tarification et des normes d’emploi
(traduction : les moyens), sujet qui déstabilise
l’ensemble des services de MJIE et mobilise
les fédérations qui les représentent.
Madame Oui, chargée de mission à l’ONED4,
nous rappelle quelques principes portés par
les lois de différents pays démocratiques,
la Convention internationale des droits de
l’enfant, les lois françaises :
• Tout enfant a droit à être protégé ;
• Toute mesure de protection d’un enfant
doit être précédée d’une évaluation qui
doit porter sur la santé et le développement
de l’enfant, sur sa situation familiale, sur
les ressources mobilisables dans sa famille
et son environnement ;
• La vie privée des personnes doit
également être protégée ;
• Les solutions à apporter doivent
être évaluées comme nécessaires et
proportionnées à la situation ;
• Le principe du contradictoire doit être
respecté tout au long de la procédure ;
• Le projet pour l’enfant doit être explicite.
Le Président du Tribunal pour enfant de Paris,
le juge Baranger, précisera – entre autres
points – qu’au-delà d’éclairer la décision du
juge des enfants, la MJIE constitue l’entrée de
la famille dans le judiciaire ; elle s’avère être un
moment décisif pour déclencher – ou fermerl’adhésion de la famille, sans laquelle aucun
véritable travail éducatif n’est possible.
Cette remarque peut faire penser à la
recherche de cohérence du parcours de
l’enfant, l’un des axes forts des orientations de
la PJJ. Dans nos expériences professionnelles,
nous avons bien souvent dû faire sans
l’adhésion des intéressés, pour leur bien ou
pour limiter les risques ; mais en avons-nous
toujours bien mesuré les conséquences sur le
long terme… ? Une fois les travailleurs sociaux
partis et les services fermés aux jeunes
majeurs, quelle route va prendre le jeune
devenu adulte s’il n’a pas compris ou adhéré
au sens- même de son propre parcours ?
D’où le concept d’évaluation participative
portée par le CREAI Rhône-Alpes, représenté
par Eliane Corbet, directrice technique,
qui nous présente les grandes lignes du
référentiel d’évaluation mis au point au fil
2 Centre régional d’études d’actions et d’informations.
3 Cellule de recueil des informations préoccupantes.
8 | Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015
4 Observatoire national de l’enfance en danger.
des années dans son travail de recherche
mené sur le terrain5. Cette évaluation
participative associe la famille comme acteur
et non plus seulement objet de la réflexion
des professionnels. Nous approchons-là de
la définition même de la clinique telle que
Christine Arbisio l’avait développée lors des
journées FBN3S de juin 2012 : construire son
savoir sur l’autre avec ce que lui-même nous
apporte. Passerions-nous lentement de la
protection de l’enfance à celle de l’enfant ?
L’enfant qu’il faut protéger en tenant compte
de sa singularité, son avenir : avec rigueur et
prudence6.
Bernard Delille, directeur du SIE
5 Seine-et-Marne et Val-de-Marne entre autres.
6 Évaluation(s) des maltraitances, Rigueur et prudence,
Marceline Gabel et Paul Durning, Fleurus 2002, ouvrage
cité lors de la table ronde.
Le temps de la retraite
Salut Thierry...
Dans l’agitation et le traumatisme de ce
début d’année, il est important de rester
attentif aux autres, et de ne pas oublier ce
qui a fait lien et amitié.
Après un long, long moment passé dans les
institutions de l’ADSEA, tu as enfin trouvé
un chemin de traverse, loin des contraintes
administratives que tu as souvent cherché à
éviter.
Ca y est... tu es libre Thierry... (on dirait
du Hervé Christiani). OUI, libre de laisser
divaguer ton esprit en fusion pour imaginer
des projets alternatifs, fous, dingues, mais
toujours humains et altruistes.
Tu as la main verte, mon copain, (comme
dans les années Giscard, et la lutte contre
le nucléaire…) tu as su, parfois, orienter le
brin d’herbe vers le soleil pour lui permettre
de grandir et donner vie à une prairie
verdoyante.
avec toi, d’avoir partagé tes élucubrations
et tes folies éducatives, à leur avoir donné
corps parce que c’était une manière ludique
d’atteindre notre graal professionnel.
Travailler avec toi, durant toutes ces années,
c’était génial de complicité et de rires.
Tu sais repérer l’aspect incongru des
choses et les faire prospérer….je garde en
tête, notre équipée en vélomnibus pour
le Téléthon, ou notre campement en plein
Savigny… ça avait le goût de l’aventure, du
n’importe quoi, mais dans les relations, qui
ont pris naissance entre les mineurs, et avec
les adultes dans ces moments-là, il y avait de
l’humain et donc de la vie éducative.
Pour cet élan que tu as su impulser, pour
cet esprit d’ouverture, tu mérites un départ
sous les remerciements de tous, et ma
reconnaissance amicale, je suis fier d’être
ton copain.
... Thierry : salut !
Le départ en retraite, occasion d’un dernier
hommage pour un actif…
Et pourtant, actif, tu le resteras tel que nous te
connaissons.
Tu m’as embarquée dans des projets de fou,
tu as fait hérisser les cheveux de plus d’un
comptable mais au final, c’était génial.
Toi et Francis m’avez emmenée sur les chemins
de traverse de la réparation pénale mineur
et cela a été une grande et belle aventure et
j’ai été ravie de partager cela. Merci pour ces
moments et bonne route à toi. N’hésite pas
à faire une halte du coté du SAE/SSP, nous
serons toujours heureux de te voir.
Brigitte Mourant, directrice du SAE/SSP
À bientôt j’en suis certain... tu es le bienvenu.
Francis Billa
Je suis sûr que nous sommes nombreux à
être heureux d’avoir fait un bout de route
Maryse Schehl
Maryse,
Pour l’occasion de ton départ, j’ai essayé de
préparer un discours.
Mais au fait la retraite qu’est-ce que c’est ?
On pourrait dire que lorsque l’on a 20 ans, la
retraite n’est qu’un simple mot. À 30 ans ce
mot devient une interrogation. À 40 ans cela
devient certainement une idée plus concrète.
À 50 ans le mot devient un projet, j’imagine. À
61 ans il prend toute sa saveur et devient une
réalité, je suppose.
émotion que je commence tout juste à réaliser
le vide que tu vas laisser.
Ton énergie déployée depuis toutes ces
années est incroyable. Un dynamisme coûte
que coûte pour les jeunes bien sûr mais aussi
pour tous tes collègues, dans les différentes
fonctions que tu as occupées. Tu as su, avec
loyauté et équité, mener toutes tes missions,
même bien plus, sans jamais te lasser ou
critiquer.
Plus de 29 ans au sein de l’association et
particulièrement au Mardanson... nous te
devons plus qu’un simple au revoir, nous te
devons un vrai hommage !
Toujours le mot qu’il faut pour rassurer,
accompagner et porter… Toujours la bonne
attitude pour te positionner, t’exprimer
même sur des sujets parfois délicats. Toujours
disponible pour les autres… jeunes et moins
jeunes d’ailleurs. Toujours partante pour de
nouveaux défis.
Une nouvelle page se tourne pour toi, pour
nous et pour moi aussi. C’est avec une grande
Tes multiples casquettes dans le cadre de
tes délégations ont permis sans aucun
doute d’apporter pour les collègues un vrai
soutien pour améliorer tant que possible les
conditions de travail. Un de tes objectifs : le
juste équilibre entre les missions à accomplir
et le bien-être au travail…
Maryse, j’ai rarement croisé quelqu’un comme
toi, aussi militant et surtout humaniste.
C’est difficile de trouver une fin, il y aurait
tellement de belles choses à dire et à te dire.
Tout simplement : merci à toi pour les jeunes
et pour les collègues… merci car j’ai fait une
belle rencontre...
Ne change pas, ne change rien... maintenant
pense aussi à toi...
Murielle Cortot, directrice du Mardanson
Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015 | 9
J’ai vu, j’ai lu, j’suis ému(e)
La délinquance des mineurs.
L’enfant, le psychologue, le droit.
Catherine Blatier, 3e édition, PUG, 2014, 332 pages, 20 euros.
Le livre de Catherine Blatier s’ouvre sur une
présentation historique du droit des mineurs
depuis les principes fondateurs de la Loi
des XII Tables dès 449 avant J.C, qui institue
déjà une atténuation de la responsabilité au
regard de l’âge (pour les enfants impubères),
jusqu’aux remaniements les plus récents de
l’ordonnance du 2 février 1945 (notamment
avec la création du tribunal correctionnel des
mineurs par la loi du 10 août 2011), en passant
par les différentes époques. Ce panoramique
historique trace un cadre général pour
comprendre l’actualité du parcours judiciaire
auquel est confronté le mineur délinquant.
Catherine Blatier détaille toutes les
dispositions règlementaires qui s’imposent
à lui, en fonction de son âge et de la nature
des faits commis. Guide précieux pour saisir
le cheminement du mineur délinquant, de la
commission des faits jusqu’au jugement, ce
livre est en outre un moyen d’entrer dans les
subtilités des modèles de justice de mineurs,
différents selon les pays (France, Canada,
États-Unis, Grande-Bretagne, etc.).
Pour approfondir la question délictueuse,
l’auteur, professeur de psychologie à
l’université de Grenoble, s’intéresse au profil
psychologique du mineur et convoque
les travaux les plus récents pour spécifier
par les conflits psychiques les origines de
la délinquance. Chemin faisant, elle nous
invite à penser la personnalité antisociale
du délinquant, selon le manuel DSM-5
par exemple, et parcourt ainsi de façon
très technique les diverses appellations,
comme celle d’état-limite. Les théories de la
personnalité sont tour à tour présentées en
fonction de leurs fondements spécifiques.
Cependant, Catherine Blatier prend des
distances avec le registre pathologique
pour expliquer la délinquance chez la
majorité des mineurs et propose d’identifier
10 | Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015
plutôt les processus cognitifs, sociaux,
affectifs, relationnels à l’origine de la
commission des faits. Enfin, l’auteur explore
quelques méthodes pour le traitement
psychologique des mineurs délinquants,
comme les approches psycho-éducatives
d’inspiration psychanalytiques et cognitivocomportementales.
La délinquance des mineurs est un livre dense,
fouillé, documenté qui traite le sujet de façon
exhaustive, pédagogique. On peut regretter
cependant un style un peu froid, distant,
détaché, qui laisse finalement peu entrevoir
cet enfant dont il est question dans le sous
titre, comme quelque peu invisible se trouve
être le psychologue. Tous les amateurs de
droit y trouveront néanmoins matière à
satisfaction.
Pascal Le Rest,
Conseiller technique CEPS/ADSEA 77
Billet d’humeur
J’ai des idées plein la tête,
J’ai lu des articles, des livres, et dans les
yeux des autres,
J’suis émue à chaque fois que ces idées,
ces lectures et ces regards sont partagés.
Oui rien ne vaut le partage !
Le partage d’idées, le partage de savoir, le
partage d’émotions,
Partageons, partageons…
Il n’est rien de plus grand que toutes ces
différences partagées !
Of fr es d ’e mp l o i sp écial Mardanson
L’ADSEA 77 – Le Mardanson ouvre plusieurs postes pour la
création d’une structure diversifiée qui prévoit d’accueillir 15
adolescents, filles et garçons, en difficultés multiples sur le secteur
de Meaux.
• Accueil d’urgence
• Accueil pérenne
• Accueil de rupture
• Modalité : en petite collectivité de 6 places, chez des assistants
familiaux et en appartement collectif
• Horaires modulables d’internat et de week-end
(secteur de Meaux)
Les postes sont à pourvoir pour fin avril 2015.
Fin du dépôt des candidatures le 20 mars 2015.
Sauf indication contraire, merci d’adresser
lettre de candidature + CV à :
Madame la Directrice
LE MARDANSON- ADSEA77
50, rue Saint Faron
77100 Meaux
Ou par e-mail à [email protected]
(Précisez le code annonce de référence)
1 directeur adjoint, cadre associatif
CDI à temps plein - CCNT66
Merci d’adresser lettre de candidature + CV à :
Monsieur le Directeur général
ADSEA 77
2 bis, rue Saint-Louis
77000 MELUN
Ou par e-mail à [email protected]
Préciser code annonce : MAR12-02-EN
Profil :
Diplôme de niveau 1 exigé
Expérience réussie en management d’équipe
• Membre permanent de l’équipe du pôle
directionnel
• Participe aux astreintes (nuit et week-end)
• Remplace la directrice adjointe et la directrice
de pôle
Missions :
• Placé sous l’autorité de la directrice de pôle,
le directeur adjoint dispose d’un champ de
délégation qui lui est propre
• Dans le cadre de la création de la structure
diversifiée, ou pour toute extension, il veille à la
réalisation du projet de service et de sa mise en
œuvre, de la création des outils obligatoires dans
le respect du cahier des charges établi
• Il prépare et permet le bon fonctionnement du
conseil de vie sociale et des espaces participatifs
et de tout ce qui concerne les droits et devoirs
des usagers
• Il a la responsabilité de la mise en œuvre
permanente des actions médico-sociales,
éducatives, sociales, techniques, de formation
1 chef de service éducatif,
cadre associatif
CDI à temps plein - CCNT66
Code annonce : MAR12-02-EN
Profil :
Diplôme exigé de niveau 2
Expérience réussie en management d’équipe
• Membre permanent de l’équipe de direction
• Participe aux astreintes (nuit et week-end)
• Remplace les Chefs de service en cas d’absence
Missions :
• Organiser la mise en œuvre du projet dans le
cadre de la création de la structure
• Organiser le travail de l’équipe, coordonner les
interventions éducatives et pédagogiques
• Animer et conduire les réunions d’équipe
• Gérer les plannings horaires (modulation
horaire ; 12 semaines)
• Manager une équipe pluridisciplinaire
et d’insertion pour lesquelles l’établissement est
autorisé dans son cadre légal (loi 2002-2, 2007,
schéma départemental et le cadre législatif en
vigueur)
• Il est responsable de la protection, de la sécurité,
du cadre d’accueil et du bienêtre et de l’évolution
des personnes accueillies
• Il veille à la sécurité des locaux et des véhicules
• Il est garant de l’activité validée par les autorités
de contrôle
• Il est responsable de l’organisation du travail du
personnel éducatif, de la maîtresse de maison,
des surveillants de nuit et des assistantes
familiales de la nouvelle structure ; il contrôle les
cycles de modulation
• Il participe aux recrutements des professionnels
non cadres en fonction de la situation financière
de l’établissement et des effectifs autorisés
• Il est garant du respect du droit du travail et son
implication
• Il manage les cadres intermédiaires avec la
directrice adjointe et organise les relais pour
garantir les missions de l’établissement 24h/24
• Il évalue et communique à la directrice de pôle
toute situation de danger ou de risque de danger
relative à l’intégrité de l’établissement
Missions transversales :
• Il est garant de la sécurité des bâtiments, du
mobilier et des véhicules, de l’hygiène des locaux
et alimentaires
• Il est garant des respects des échéances dans les
domaines financiers, des ressources humaines et
administratives en étroite collaboration avec la
• Participer avec la Direction au recrutement des
travailleurs sociaux, des maîtresses de maison et
des assistants(es) familiaux(les)
• Apporter un appui technique aux professionnels
• Développer des compétences individuelles et
collectives
• Rédiger un projet de service en corrélation avec
le projet institutionnel et mettre en place tous les
outils de la loi 2002-2, à chaque admission
• Garantir les droits des adolescents
• Garantir le maintien du lien avec les familles
• Maintenir et développer un réseau avec tous les
partenaires et décideurs
• Prévenir et gérer les conflits
• Gestion administrative et ressources humaines
• Faire respecter les obligations relatives à
l’hygiène en collectivité
• Garant de la sécurité des locaux et des véhicules
• Gestion budgétaire de l’unité en lien aux
préconisations de la Direction de l’établissement
chef de service administrative et financière, la
directrice de pôle et la direction générale
• Il pilote la démarche d’amélioration de la
qualité continue et participe à la mise en
œuvre des évaluations internes et externes de
l’établissement avec la directrice adjointe et la
directrice de pôle, dans le respect des échéances
• Il participe à la réalisation du projet de
l’établissement
• Il est un des interlocuteurs privilégiés avec le
service de l’inspection du conseil général et tous
les partenaires du territoire
• Il participe aux réunions de pôle directionnel, aux
séminaires et aux manifestations associatives,
journées d’étude, évènements spécifiques et
apporte sa compétence et son savoir-faire
• Il impulse une stratégie managériale de
développement de l’établissement avec la
directrice de pôle et la direction générale par les
appels à projet et la recherche de mécène.
Qualités requises :
• Devoir de discrétion, obligation de réserve et de
confidentialité
• Capacité d’analyse et de synthèse
• Aptitude à être force de proposition
• Capacité d’initiative et de décision
• Maitrise les outils informatiques
• Bonne connaissance en ressources humaines, en
gestion financière et comptable et administrative
• Bonne connaissance sur le cadre législatif en
vigueur
• Connaissance en gestion du patrimoine serait un
plus
Missions transversales :
• Participer aux pôles thématiques, aux réunions
des pôles directionnels et séminaires de l’ADSEA
• Assurer la continuité de service en l’absence d’un
collègue chef de service.
• Représenter l’établissement et l’Association
• Participer à des groupes de recherche ou
d’études
Qualités requises :
• Aisance rédactionnelle
• Bonne maitrise de Word et Excel
• Méthodologique et rigoureux
• Autonomie
• Esprit d’initiative
• Esprit d’équipe
• Dynamique
• Garant des valeurs associatives
Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015 | 11
Offre s d’emp l oi s p éci al M ard anso n
9 travailleurs sociaux
(sui te)
1 éducateur scolaire
CDI à temps plein - CCNT66
Code annonce : MAR12-02-ES
CDI à temps plein - CCNT66
Code annonce : MAR12-02-ES
Profil :
• Diplômé exigé du travail social (plus
particulièrement ES et ME)
• Expérience 2 ans minimum requise dans
le champ de la protection de l’enfance
• Solide expérience auprès d’un public
présentant des difficultés multiples à
l’adolescence
• Permis B obligatoire de plus de 3 ans.
Les missions principales, la polyvalence et
les missions annexes seront variables en
fonction du diplôme
Profil :
• Diplômé de niveau 3
• Expérience 2 ans minimum requise
• Expérience réussie auprès d’un public
présentant des troubles du comportement
à l’adolescence
• Permis B obligatoire
Missions :
• Animer et gérer la vie quotidienne (lever,
repas, coucher) dans le cadre de l’urgence
ou de l’accueil rapide
• Garantir les droits de l’enfant
• Développer une écoute attentive avec
l’adolescent et le groupe
• Observer et adapter son intervention
socio-éducative au besoin du jeune et de
sa famille
• Accompagner un projet individuel en
lien avec la famille et les partenaires du
territoire
• Avoir une bonne connaissance des lois
2002-2 et 2007
• Assurer en équipe la cohérence de l’action
socio-éducative
• Respect des obligations relatives à
l’hygiène en collectivité
• Respect des outils de travail (locaux,
matériel fourni et véhicule)
Missions transversales :
• S’inscrire dans un réel travail d’équipe
pluridisciplinaire (coopérer, partage des
connaissances…)
• Élaborer,
gérer
et
transmettre
l’information utile
• Coopérer avec les autres professionnels,
solliciter leur avis, leurs connaissances
et leurs compétences ; transmettre
ses propres analyses et confronter ses
analyses
• Participer à l’élaboration et à la conduite
du projet individualisé
• Participer aux différents groupes de
réflexion institutionnelle et associative
• Participer aux réunions d’équipe
Qualités requises :
• Respect de la mise en œuvre du projet
institutionnel
• Bonne maîtrise de l’écrit professionnel
(rapport…)
• Goût du travail en équipe, fondé sur
l’engagement au regard des modalités
spécifiques de l’activité (rythmes et
amplitudes horaires variables),
• Rigueur et autonomie
• Discrétion et confidentialité
• Capacité d’’initiatives (conduite de projet,
travail en réseau et développement du
partenariat)
• Bon
relationnel,
dynamique,
et
adaptabilité
12 | Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015
Missions :
• Interlocuteur privilégié avec les services
et établissements de l’éducation nationale
du territoire
• Proposer une alternative temporaire
à la scolarité pour des adolescents
déscolarisés
• Mettre en œuvre des ateliers
pédagogiques et scolaires
• Mettre en œuvre un bilan scolaire et une
réorientation avec le CIO ou tout autre
service compétent
• Soutenir les adolescents dans leur
scolarité et aider à la poursuite scolaire
• Soutien aux devoirs ou examens
Missions transversales :
Activités et tâches rattachées :
• Organiser un partenariat conséquent
et local avec tous les établissements
scolaires locaux (collèges, lycée etc…)
• Mettre en place une fiche de suivi de
l’adolescent avec les responsables des
établissements scolaires
• Animer des ateliers pédagogiques variés
et en fonction des besoins des adolescents
• Proposer un début d’apprentissage
à la langue française pour les non
francophones
• Maintenir des connaissances de base en
français, mathématique et anglais
S’inscrire dans un travail d’équipe :
• Coopérer avec les autres professionnels,
solliciter leur avis, leurs connaissances
et leurs compétences ; transmettre
ses propres analyses et confronter ses
analyses
• Participer à l’élaboration et à la conduite
du projet individualisé
• Concevoir un projet scolaire en corrélation
au projet éducatif en vigueur
• Participer aux différents groupes de
réflexion institutionnelle et associative
• Participer aux réunions d’équipe
Qualités requises :
• Posture professionnelle
• Écoute et respect des jeunes, des
familles, des partenaires de travail et de
la hiérarchie.
• Disponibilité et polyvalence
• Autonomie et responsabilité
• Force de propositions
• Confidentialité et discrétion
• Respect des valeurs associatives et
institutionnelles
• Respect des échéances
• Respect des procédures en vigueur
• Respect du guide de bonnes pratiques de
l’établissement en vigueur
• Qualité des documents produits
1 éducateur sportif
CDI à temps plein - CCNT66
Code annonce : MAR12-02-ESP
Profil :
• Diplômé exigé : BEES (brevet d’état)
• Expérience 2 ans requise
• Expérience réussie auprès d’un
adolescent
• Permis B obligatoire
public
Missions :
• Participer à la conception, la conduite et
l’évaluation de programmes de Prévention,
d’adaptation et d’intégration par l’activité
sportive
• Il est garant : de la mise en œuvre et de
l’application du Projet Institutionnel en vigueur
Missions transversales :
Activités et tâches rattachées :
• Participe à la conception de projet
• Identifier les besoins des adolescents
• Concevoir et organiser des programmes
d’intervention
• Évaluer les capacités des pratiquants avec les
méthodologies adéquates
• Planifier la prise en charge des adolescents
• S’assurer que les programmes respectent les
conditions de sécurité de la prise en charge
et l’intégrité sanitaire, physique et morale des
adolescents et leurs intérêts
• Conduire et évaluer des programmes
d’intervention
• Conduit les séquences, séances et situations qui
constituent les modalités de l’intervention
• Mettre en place l’évaluation des effets de
l’intervention
• Rendre compte de son activité et fait des
propositions de régulation de la prise en charge
avec l’équipe éducative et dans le respect du
projet personnalisé
• Présenter le programme dont il a la charge
dans son contexte : aux adolescents, leur
famille, à l’équipe pluridisciplinaire, au cadre
hiérarchique et aux partenaires dans le cadre
du projet personnalisé
• Communique avec les adolescents et sa famille
dans le respect des règles de déontologie et
dans l’intérêt des adolescents en charge
S’inscrire dans un travail d’équipe :
• Coopérer avec d’autres professionnels,
solliciter leur avis, leurs connaissances et
leurs compétences ; transmettre ses propres
analyses et confronter ses analyses
• Élaborer, gérer et transmettre de l’information
• Participer aux réunions hebdomadaires
d’équipe
• Participer aux différents groupes de réflexion
institutionnelle et associative
Qualités requises :
• Écoute et respect des jeunes, des familles, des
partenaires de travail et de la hiérarchie.
• Disponibilité et polyvalence
• Autonomie et responsabilité
• Force de propositions
• Confidentialité
• Discrétion
• Respect
des
valeurs
associatives
et
institutionnelles
• Respect des échéances
• Respect des procédures en vigueur
• Respect du guide de bonnes pratiques de
l’établissement en vigueur
• Qualité des documents produits
1 TISF
CDI à temps plein - CCNT66
Code annonce : MAR12-02-TISF
1 psychologue clinicien
CDI à mi-temps (0,5 ETP) - CCNT66
Code annonce : MAR12-02-PSY
Profil :
• Diplômé exigé : diplôme de technicien de
l’intervention sociale et familiale
• Expérience 2 ans réussie auprès
d’adolescents de plus de 16 ans
Profil :
• Cadre technique
• Bac + 5
• Expérience réussie auprès d’adolescents à difficultés multiples
• Connaissance en luminothérapie serait un plus
Missions :
• Intervient auprès de grands adolescents en
apportant soutien éducatif, technique dans
les actes de la vie quotidienne en lien à
l’équipe éducative et en fonction du projet
personnalisé définit
• Effectue une intervention sociale préventive
et réparatrice à travers des activités d’aide à
la vie quotidienne
• Accompagne l’adolescent à
retrouver
son autonomie et peut effectuer des
interventions plus intensives voire des
placements vers le soin, en étroite
collaboration de l’infirmière ou de la
psychologue, en fonction des besoins de
l’adolescent
• Favorise l’insertion des adolescents et le
maintien dans son environnement
• Alerte la direction en cas de danger pour
les usagers ou les professionnels (prise
dénudée, dégradation, risque de chute,
véhicule endommagé, etc.)
Missions :
• Concevoir, élaborer et mettre en œuvre des actions préventives, curatives et de recherche à
travers une démarche professionnelle prenant en compte les rapports réciproques entre la vie
psychique et les comportements individuels et collectifs
• Contribue notamment à l’évaluation, au soutien et à l’aide psychologique des adolescents
pouvant rencontrer de grandes difficultés psychologiques voire psychiatriques
• Permettre des actions rapides avec les secteurs de pédopsychiatrie du territoire aux besoins de
l’adolescent et de sa famille
Activités et tâches rattachées :
• Activités cliniques auprès des adolescents
• Recueil et analyse des besoins et des demandes d’interventions
• Élaboration du diagnostic sur le fonctionnement psychique d’un adolescent
• Collaboration avec les autres membres de l’équipe pluri-professionnelle
• Conception et élaboration d’interventions psychologiques et thérapeutiques à visée préventive
et curative, avec le secteur pédopsychiatrique du territoire Nord de seine et marne auprès des
adolescents et de leurs familles,
• Pratiques d’entretiens individuels ou collectifs
• Bilan psychologique (recueil d’information, entretien, interprétation et synthèse, restitution)
Missions transversales :
Activités et tâches rattachées :
• Accompagne et motive l’adolescent pour la
réalisation de ces activités, dans le cadre de
vie quotidienne
• Assure l’accompagnement des adolescents
soit par un accompagnement individuel,
soit dans le cadre d’actions collectives
• Veille à informer et aider l’adolescent pour
l’accès aux droits (sécurité sociale, CAF, etc.)
• Assure le relais entre individus et
collectivités
• Contribue à l’aménagement, du logement
et participe concrètement aux activités
domestiques de la vie quotidienne
• Participe aux réunions d’équipe et
institutionnelles et tous groupes de travail
• Transmet et informe l’équipe éducative des
actions menées
• Remplace ses collègues en cas d’absences
imprévues
• Avec tout le personnel non cadre de
l’établissement et de l’Association
Qualités requises :
• Accueillir et orienter des personnes, des
groupes, des publics
• Adapter son comportement, sa pratique
professionnelle à des situations critiques,
dans son domaine de compétence
• Coordonner ses activités avec l’équipe
éducative
• Transmettre les informations utiles
• Patience et ponctualité
• Confidentialité et discrétion
• Polyvalence et adaptabilité
• Bonne connaissance en communication et
relation d’aide
• Respect des valeurs associatives et
institutionnelles
• Respecter des règles d’hygiène et de
sécurité en collectivité
• Respect des procédures en vigueur
Missions transversales :
Activités cliniques institutionnelles :
• Accueil, encadrement et formation des étudiants et des stagiaires
• Intervention auprès d’équipes pluri-professionnelles internes ou externes (formation, soutien,
groupes de parole)
• Élaboration d’un projet psychologique de pôle et d’établissement
• Contribution au projet des domaines et au projet d’établissement
Activités de formation, d’information et de recherche :
• Travail d’évaluation par le biais de groupes de réflexion et de supervision théorico-clinique entre
professionnels ou par toutes autres méthodes spécifiques
• Réalisation d’études et recherche en psychologie en lien avec les activités cliniques, enseignement,
formation personnelle et vers autrui, expertises
• Participe aux réunions institutionnelles, d’équipe et de direction et tous groupes de travail
Qualités requises :
• Choisir une méthode correspondant à son domaine de compétence
• Observer, écouter et analyser la situation, le discours des différents acteurs
• Définir et mettre en œuvre les activités thérapeutiques adaptées à l’adolescent
• Organiser un cadre thérapeutique singulier ou institutionnel (ajuster la thérapeutique en fonction
de l’adolescent et de son environnement)
• Rédiger et mettre en forme des notes cliniques, documents et /ou rapports, relatifs à son domaine
de compétences
• Formaliser et transmettre son savoir professionnel
• Respect des valeurs associatives et institutionnelles
• Respect des procédures en vigueur
• Respect du guide de bonnes pratiques de l’établissement en vigueur
• Disponibilité
• Autonomie et responsabilité
• Force de propositions
• Confidentialité et discrétion
• Qualité des documents produits
Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015 | 13
Offre s d’emp l oi s p éci al M ard anso n
1 assistant
administratif-comptable
CDI à mi-temps (0,5 ETP) - CCNT66
Code annonce : MAR12-02-ADM
Profil :
• Bac + 2, 3 ans d’expérience
• Bonne maitrise de Word et Excel
Missions :
Il s’agit d’un poste polyvalent sur des missions
en comptabilité, ressources humaines et de
secrétariat, accès principalement sur :
• Saisie comptable, rapprochement bancaire,
pointage des comptes, vérification des
notes de frais des personnels éducatif,
• Suivi de dossier ressources humaines
(congé, suivi de contrat, arrêt maladie,)
• Courrier, compte rendu de réunion, mise en
forme de tableaux de bord.
Qualités requises :
• Écoute et respect du public accueilli
• Aisance rédactionnelle
• Méthodologique et rigoureux
• Esprit d’initiative
• Esprit d’équipe
• Dynamique
• Confidentialité et discrétion
• Respect des valeurs associatives et
institutionnelles
• Respect des échéances
• Respect des procédures en vigueur
• Respect du guide de bonnes pratiques de
l’établissement en vigueur
(sui te)
1 maîtresse de maison
1 infirmier
CDI à temps plein - CCNT66
Code annonce : MAR12-02-MAI
CDI à temps plein - CCNT66
Code annonce : MAR12-02-SAN
Profil :
• CAP/BEP petite enfance ou équivalent
vivement souhaité
• Expérience 2 ans, idéalement en protection
de l’enfance et auprès d’adolescents
Profil :
• Diplômé exigé : diplôme d’état d’infirmier
• Expérience 2 ans, bonne connaissance du
public adolescent et de la pédopsychiatrie
Missions :
• Entretien des locaux et du linge au quotidien
• Respect des obligations relatives à l’hygiène
(hygiène des locaux et alimentaire) en
collectivité
• Gestion des repas (courses, cuisine,
gestion du budget alimentation et du petit
équipement)
• Aide quotidienne auprès des jeunes
accueillis (suivi du linge, aide à l’entretien
de sa chambre, de ses affaires personnelles,
etc.)
Missions transversales :
Polyvalence et transversalité :
• S’informe et se forme pour faire évoluer
ses pratiques (actualiser ses connaissances
professionnelles ; prendre en compte les
évolutions des problèmes sociaux…)
• Veille à la sécurité des locaux et alerte en
cas de nécessité (problème de sécurité des
usagers)
• Participe aux exercices d’évacuation et
manipulation des extincteurs
• Doit interpeller la direction en cas de mise
en danger de l’usager ou d’un professionnel
Qualités requises :
• Bonnes relations humaines
• Écoute et respect des jeunes, des familles,
des partenaires de travail et de la hiérarchie.
• Disponibilité et polyvalence
• Discrétion et confidentialité
• Savoir gérer un budget
• Dynamique
• Patience
• Travail en équipe
Missions :
• Inscrire ou réinscrire du jeune dans un
parcours de soin visant à promouvoir,
maintenir et restaurer la santé
• Mettre en œuvre le projet de soins
individualisé
• Contribuer à l’éducation à la santé et à
l’accompagnement des jeunes ou d’un
groupe de jeune dans leur parcours de soins
en lien avec leur projet de vie
• Assurer la promotion de la santé globale de
l’adolescent dans un milieu adapté en lien
avec sa famille et les différents partenaires
Missions transversales :
Activités et tâches rattachées :
• Participe à l’accueil de l’adolescent avec sa
famille
• Organise la mise en place du bilan de santé
• Suivre le carnet de santé
• Suivre la santé de l’adolescent avec sa
famille
• Organise le relai avec les services de
pédiatrie et ou pédopsychiatrie en fonction
des besoins de l’adolescent
• Suit l’alimentation et le développement
physique de l’adolescent
• Est le Référent soin pour le cabinet médical
• Prépare les traitements
• Organise des groupes de parole (prévention
drogue, addiction…)
• Pratique des petits actes médicaux
• Référent soin avec l’éducation nationale
Polyvalence et transversalité :
• Assure une permanence téléphonique avec
les psychologues de l’établissement au
besoin des adolescents et / ou des équipes
en soirée, week-end
• Participe aux réunions d’équipe et aux
réunions institutionnelles ou tous groupes
de travail
Qualités requises :
• Écoute et respect des jeunes, des familles,
des partenaires de travail et de la hiérarchie
• Disponibilité
• Autonomie et responsabilité
• Force de propositions
• Confidentialité et discrétion
• Respect des valeurs associatives et
institutionnelles
• Respect des échéances
• Respect des procédures en vigueur
• Respect du guide de bonnes pratiques de
l’établissement en vigueur
14 | Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015
4 assistants familiaux
CCNT66
Code annonce : MAR12-02-ASFAM
Nous recherchons plus particulièrement un couple d’accueil d’assistants familiaux (3 agréments au
total) à Meaux et ses environs très proches (maximum 10 kilomètres).
Nous recherchons 2 assistants familiaux ou assistantes familiales (un agrément chacun).
Profil :
• Diplôme exigé : DEAF
• Agrément conseil général exigé
• Expérience réussie auprès d’adolescent et dans le cadre de l’urgence
• Permis B exigé et véhicule
Missions :
• Les assistants familiaux accueillent à leur domicile et de façon permanente des enfants confiés par
l’Aide Sociale à l’Enfance qui, par décision du juge pour enfants ou à la demande de l’inspecteur de
l’aide sociale à l’enfance, ne peuvent rester dans leur famille.
• Les missions des assistants familiaux consistent à apporter aux enfants un cadre éducatif, un
environnement familial et participer à la mise ne œuvre de leur projet de vie (retour en famille,
adoption, préparation à la majorité et à un projet professionnel).
• Il travaille en étroite collaboration avec l’établissement et particulièrement avec une équipe éducative
pluridisciplinaires (travailleurs sociaux, psychologues et cadres).
• Son activité s’insère dans un dispositif de protection de l’enfance,
• La fonction d’assistant familial n’est pas un simple accueil familial mais un accompagnement
personnalisé avec la définition d’un projet éducatif pour des enfants ou adolescents en danger
Missions transversales :
Activités et tâches rattachées :
Avec l’adolescent
• Lui assurer et veiller à son bien-être :
*matériel (alimentation, hygiène, habillement, etc.)
*santé (suivi médical)
*loisirs
• L’accompagner dans son parcours social en respectant ses capacités et ses difficultés
*école et/ou institution
*consultations spécialisées
*loisirs et vacances
• L’intégrer à la vie familiale :
*assurer un environnement familial chaleureux et protégé
*lui consacrer un espace personnel
*privilégier l’écoute et la compréhension à la sanction
*valoriser l’enfant en encourageant les progrès et les efforts
• Se positionner dans ses rapports avec ses parents :
*l’inciter au respect
*ne pas dénigrer les parents
*respecter la vie intime de chacun
*Contribuer à l’accompagnement des enfants lors des visites ou des week-ends avec leurs parents
Avec l’établissement :
*Participer aux réunions institutionnelles, aux réunions d’équipe
*Contribuer à la préparation de l’accueil du jeune.
*Transmettre au référent les informations nécessaires au suivi du jeune à l’équipe
*Recevoir le référent de l’établissement au domicile et favoriser sa rencontre avec le jeune soit au
domicile soit lors de sorties.
*Contribuer à la construction du projet individualisé du jeune et participer aux synthèses d’équipe
le concernant.
*Assurer les accompagnements nécessaires du jeune vers l’établissement ou vers le service de l’aide
sociale à l’enfance
Qualités requises :
• Sens de l’accueil et de l’écoute
• Adapter son comportement, sa pratique professionnelle à des situations critiques, dans son domaine
de compétence
• Polyvalence et disponibilité (accueil d’urgence et rupture)
• Respect des procédures en vigueur en matière de droit du travail (agrément, contrat d’accueil,
indemnités d’entretien, frais kilométrique, congés etc…)
• Respect des procédures en vigueur et particulièrement en matière de maltraitance et des
recommandations de bonnes pratiques
• Confidentialité et discrétion
• Respect du projet institutionnel et associatif
Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015 | 15
AD
SE
A
L e s of fre s d’e m pl o i dans nos
au tr es é ta b l i sse me nts
La Coordination des équipes de prévention
spécialisée (CEPS-ADSEA77) recrute, pour
l’équipe locale de Sénart, basée à Lieusaint :
1 chef de service éducatif
CDD à temps plein - CCCNT66
Poste à pourvoir immédiatement
Profil :
Diplomé(e) du travail social (ES/AS) et titulaire
du CAFERUIS ou d’un diplôme équivalent
de niveau 2, vous disposez d’une expertise
antérieure en protection de l’enfance et
particulièrement en milieu ouvert, validée par
une 1e expérience d’au moins 3 ans dans la
fonction.
Une pratique antérieure déjà conduite dans le
champ spécifique de la prévention spécialisée
est particulièrement recherchée.
Missions :
Au sein de l’équipe de direction (1 directeur, 5
chefs de service, 1 conseiller technique) et sous
l’autorité hiérarchique du directeur du service,
vous êtes garant :
• de la mise en œuvre des déclinaisons locales
du projet de service,
• de l’animation technique et pédagogique de
l’équipe locale (10 ETP éducatifs), mobilisée
à partir de 2 pôles d’interventions (Nord/
Sud), et de son rattachement organisationnel
et technique à la coordination du service.
Et plus directement en charge :
• de la qualité de l’offre de service globale et
de son développement auprès des usagers,
• de l’élaboration et de la conduite du plan
d’action local, et de la conformité des actions
au regard des modes d’interventions en
prévention spécialisée,
• du cadre de formalisation des bilans, du
reporting et de l’évaluation de l’activité
locale.
Évoluant dans un environnement institutionnel
et partenarial spécifique et en représentation
du directeur, vous assurerez également un
rôle de veille, d’écoute active, de conseil et
de contribution directe au sein des instances
techniques et partenariales du territoire.
Qualités requises :
Vous êtes doté de qualités humaines et
relationnelles reconnues, d’un grand sens
de l’autonomie et de rigueur professionnelle
dans l’organisation de votre travail et dans la
conduite de votre mission.
Vos capacités rédactionnelles et de synthèse,
et la maîtrise de l’informatique (Word/Excel) et
des NTIC sont garantes de votre opérationnalité.
La CEPS-ADSEA 77 recrute pour :
L’équipe locale de Chelles (Chelles, Vaires-s/Marne, Brou-s/Chantereine) :
1 travailleur social, CDI temps plein, poste à pourvoir immédiatement - Réf. CEP-15-01-ES
1 travailleur social, CDD temps plein, du 09/02/15 au 09/08/15 - Réf. CEP-15-02-ES
L’équipe locale de Meaux (Meaux, Ferté, Crécy La Chapelle) :
1 travailleur social, CDI temps plein, poste à pourvoir immédiatement - Réf. CEP-15-03-ES
L’équipe locale de Sénart (Moissy-Cramayel, Lieusaint et Savigny-le-Temple) :
1 travailleur social, CDD temps plein, jusqu’au 31/12/15 - Réf. CEP-15-04-ES
L’équipe locale de Mitry-Mory (Mitry-Mory, Claye Souilly, Dammartin en Goële) :
1 travailleur social, CDI temps plein, poste à pourvoir immédiatement - Réf. CEP-15-05-ES
1 travailleur social, CDD temps plein, jusqu’au 03/05/15 - Réf. CEP-15-06-ES
1 travailleur social, CDD temps plein, du 25/02/15 au 20/10/15 - Réf. CEP-15-07-ES
L’équipe locale de Montereau (Montereau, Moret, Fontainebleau/La Chapelle La Reine) :
1 travailleur social, CDI temps plein, poste à pourvoir à compter du 01/03/15- Réf. CEP-15-08-ES
Rémunération suivant CCNT66.
Profil :
Diplômé du travail social (plus particulièrement ES, ET, ME, et éducateur sportif, avec BEATEP ou
équivalent) avec :
• une expérience antérieure en prévention spécialisée (emploi ou stage),
• ou une réelle motivation pour ancrer sa pratique d’intervention sociale à partir de l’espace public
(débutants acceptés).
Missions :
Conduite sous l’animation du chef de service de l’équipe locale, cette mission qui relève de l’aide sociale
à l’enfance est pleinement inscrite dans le champ de la protection de l’enfance (CASF) :
• Prévention des risques d’exclusion des jeunes de 11 à 25 ans, en risque de marginalisation, de
décrochage, en marge et/ou en errance,
• Prévention chez les adolescents et les jeunes, des comportements à risques déviants et/ou
autodestructeurs et des situations de souffrance quelque soient leurs formes et origines.
Qualités :
• Goût du travail en équipe, fondé sur l’engagement au regard des modalités spécifiques de l’activité
(rythmes et amplitudes horaires adaptés),
• Rigueur et autonomie dans le suivi de l’activité et dans les actions conduites,
• Capacité à l’initiative et à la conduite de projet, travail en réseau et développement du partenariat
dans une approche pluridisciplinaire, globale, préventive et éducative,
• Aisance à rendre compte (synthèses, bilans, NTIC), au regard du cadre institutionnel et méthodologique
conformément à l’esprit du projet de service,
Et plus particulièrement,
• Sens du contact et de la rencontre, intérêt vers toutes les réalités sociales des publics ciblés,
• Empathie spécifique pour les jeunes et à la rencontre de leur environnement.
Adresser CV et lettre de motivation avec la référence correspondant au poste visé à :
Monsieur Xavier Janicaud, directeur
CEPS
681 avenue Foch
77190 Dammarie-les-Lys
Permis B obligatoire.
Adresser CV et lettre de motivation avec la
référence CEP-15-08-EN à :
Monsieur Xavier Janicaud, directeur
CEPS
681 avenue Foch
77190 Dammarie-les-Lys
Journal d’information diffusé par la Direction générale
16 | Journal de l’ADSEA 77 n°237 Mars 2015