Transcript lundi 09 fevrier 2015

artisanat d’art /
la vallée du m’ zab hôte
de constantine
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Eblouissante
richesse du terroir
mozabite
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"l’outrage fait aux religionS", thème d’une conférence à l’emir a.e.K
dépôt de cV et entretienS d’embauche,
hier, à l’hôtel marriott
Atteintes au sacré et aux symboles
religieux, facteur de haine et de
"négation" de l'autre
Certains, cependant ont trouvé cette
manière de faire un brin archaïque, du
fait que les CV auraient pu être
envoyés par E-mail...
P02
projet du pôle uniVerSitaire
à aïn m'lila
Spécialisé en sciences
de mesures physiques, il est lancé
en partenariat avec "Paris-Sud",
partie française...
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l’odej, à Sétif, SenSibiliSe
leS excluS du SyStème Scolaire
L’initiative procède de la volonté
d’expliquer aux jeunes que l’obtention
d’un diplôme leur garantit
une insertion réussie...
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"le ffS lâché deS deux côtéS, le mSp
a porté un coup à la cnltd"
Rachid Grim revient sur l’actualité
politique récente en Algérie, notamment
sur la proposition du FFS d'une
conférence...
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Ukraine / « Sommet »
téléphoniqUe à qUatre
Une rencontre à quatre,
prévue, mercredi,
à Minsk
Cette conférence, qui a eu pour théâtre la grande salle de conférence «Abdelhamid
Ben Badis» de l’université Emir Abdelkader a été animée par un parterre de
chercheurs spécialisés dans la science des religions comparées venus des universités
du pays, des professionnels de la communication ainsi que des représentants
des églises, catholique et protestante.
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Secteur commercial / la problématique de l’informel « toléré »
Réinsertion de 45% de la masse
de commerçants
En termes d'emplois, les secteurs du Tertiaire (commerce et services)
et du Bâtiment et Travaux publics ne seraient pas étrangers à ce type
d’économie, échappant à toute forme de contrôle. Pour leur part,
le commerce et les services représenter 45%...
Lire P07
Lundi 09 fevrier 2015 - corresPondant au 19 rabia aL thani 1436 h - n° 6526 nouveLLe serie - Prix 10 da
02 -
EL ACIL lundi 09 fevrier 2015
Constantine
L’outrage fait aux religions, thème
d’une conférence à l’Emir A.E.K
L
a faculté d’économie et de
la charia de l’université des
sciences islamiques « Emir
Abdelkader », a organisé hier
une conférence scientifique
nationale, qui a eu pour thème
«l’outrage aux religions et au
sacré entre la loi et la charia »,
en réponse aux préoccupations
de beaucoup de musulmans sur
les campagnes cycliques d’une
certaine presse occidentale. Les
derniers événements de Paris
qui ont défrayé la chronique ont
provoqué une réaction dans les
pays musulmans. Cette conférence, qui a eu pour théâtre la
grande salle de conférence
«Abdelhamid Ben Badis» de
l’université Emir Abdelkader a
été animée par un parterre de
chercheurs spécialisés dans la
science des religions comparées
venus des universités du pays,
des professionnels de la communication ainsi que des représentants des églises, catholique
et protestante. La conférence a
articulé ses travaux autour de
six axes, notamment «l’outrage
aux religions et au sacré entre la
loi et la chariâ islamique», la
position des religions sur
l’outrage aux prophètes, l’historique de l’outrage au sacré et les
religions avec son développement, la responsabilité de la
presse et sa position vis-à-vis
du blasphème et enfin les
limites de la libre expression.
Cette occasion a été saisie par
les participants qui se sont succédé sur la tribune pour
répondre aux attaques injustes
contre l’Islam, à travers la personne du prophète Mohamed
(QSSL), tout en invitant au respect mutuel entre les religions
avant de s’étaler sur l’arsenal
juridique dans les pays arabes et
occidentaux
sanctionnant
l’outrage fait aux religions en
citant les peines prévues dans
ces cas. Un professeur à l’université Emir Abdelkader a mis
en exergue «le rôle de l’Islam
dans son appel à la cohabitation
entre les religions et les cultures
dans un cadre de respect réciproque» en ajoutant que «la
liberté d’expression ne veut pas
dire outrager les religions et les
messagers de Dieu»
Salah Souhib
Dépôt de CV et entretiens d’embauche
hier à l’hôtel Marriott
O
n se bousculait au portillon hier durant les
heures ouvrables à l’hôtel
Marriott où l’on a organisé des
dépôts de CV ainsi que des
entretiens d’évaluation de
niveaux de jeunes désirant travailler dans cet établissement
touristique. Des possibilités
d’emploi dans divers créneaux
allant de la surveillance à
l’accueil et l’administration,
l’intendance et de, bien tendu,
la cuisine ont été en effet
ouvertes au public pour ceux
qui seront jugés aptes à faire
partie du personnel de cet établissement haut standing qui
devrait ouvrir ses portes sous
peu. Certains, cependant ont
trouvé cette manière de faire
un brin archaïque du fait que
les CV auraient bien pu être
envoyés par E-mail quitte à
convoquer les candidatures les
plus intéressantes à postériori
au lieu de battre le rappel à un
aussi grand nombre de prétendants en même temps, ce qui
aurait pu générer une bouscula-
de. Rappelons, enfin que
l’hôtel Marriott, disposant de
180 chambres et de 21 suites,
en plus des autres commodités
inhérentes aux grands hôtels
serait prêt à accueillir les invités de la ville avant même que
l’événement culturel ne commence.
S. Djaidjai
Le marché de la Cité des 900 logements
à l'arrêt depuis... deux ans
D
eux années se sont déjà
écoulées, et le projet
consistant à la réhabilitation, du
marché de la Cité des 900 logements d'El Khroub n'arrive pas
à redémarre. Le dit marché en
question, n'est en réalité qu'un
terrain bétonné, s'étalant sur
trois cent mètre carré environ
sur lequel fut improvisé un marché de fruits et légumes informel bien entendu. Par la force
du temps, les pseudo-commerçants avaient fini par acquérir la
légitimité nécessaire, pour que
les autorités locales d'El
Khroub, optent pour la concrétisation d'un marché en bonne et
due forme. Une initiative qui
n'avait pas fait le bonheur des
commerçants uniquement, mais
des habitants aussi. Après la
désignation de l'entreprise, à
laquelle le projet était confié et
pour débuter les travaux, les
commerçants ont été délocalisés bien sûr, et l'endroit qui leur
a été choisi temporairement
était à proximité de la station
des b us de la cité. Un endroit
qui est en fait un terrain vague,
lequel, après l'installation des
étalages et le stationnement
anarchique des bus en état de
délabrement avancé, on devine
que la ville santé est très mal en
point un constat que l'entrepreneur chargé des travaux de
réhabilitaiton, avait mis en évidence quelques jours après. Car
après avoir creuser çà et là dans
l'intention de monter des piliers,
ce dernier avait plié bagage,
après avoir transformé l'endroit
en question, en un danger certain, car les fosses qu'il avait
creusé, pendant les jours pluviales, deviennent des étangs
dans lesquels on peut y laisser
la vie. Actuellement le projet
est toujours à l'arrêt, sans que
cela ne suscite l'intérêt des services compétents, qui sont certainement occupés par des responsabilités plus pesantes.
M. Djamil
40 étudiants à la 3e édition des "stars
de l'entrepreneuriat"
U
ne quarantaine d’étudiants
de la faculté des Sciences de
la nature et de la vie de l’université Constantine-1, porteurs de
projets de création d’entreprises,
ont pris part, dimanche, à la 3ème
édition des "stars de l’entrepreneuriat", a-t-on constaté.
Initié par la maison de l’entrepreneuriat et l’antenne locale de
l’Agence nationale de soutien à
l’emploi de jeunes (ANSEJ), le
concours de trois jours récompensera les dix (10) meilleurs
projets innovants sur la cinquantaine présentée au jury, a indiqué
à l’APS la chargée de communication de l’ANSEJ, Nour El
Houda Fisli.
Elle a ajouté que cette compétition se veut une "démarche originale" mais qui reste "conforme
au dispositif de soutien à l’innovation mis en place par les autorités publiques du pays’’.
Un jury, composé, entre autres,
de représentants des dispositifs
de soutien à l’emploi des jeunes,
d’universitaires, de responsables
d’institutions bancaires et de la
chambre de l’agriculture, désignera les meilleurs projets qui
bénéficieront d’un accompagnement "jusqu’à leur mise en œuvre
sur le terrain", a-t-on indiqué. En
parallèle, une formation, assurée
par des cadres de l’ANSEJ et
portant sur l’élaboration du "plan
d’affaire", est dispensée aux étudiants participant à ce concours, a
souligné Mme Fisli, ajoutant que
cette formation vise à donner aux
étudiants un "élan" à leur
démarche entrepreneuriale et à
les encourager à réaliser des "projets économiques fiables".
Le développement de la culture
entrepreneuriale en milieu universitaire est un "des plans
d’action majeurs" de l’antenne
locale de l’ANSEJ, a également
soutenu la responsable de la communication, soulignant que
diverses démarches ont été entreprises dans ce sens depuis 2004.
Des conventions de partenariat
entre l’ANSEJ et l’université, et
des protocoles d’accords destinés
à la formation des étudiants aux
différents aspects présidant à la
création des entreprises ont déjà
été signés entre les deux parties, a
conclu la même source.
A peine 3000
hectares irrigués
uniquement
A
l'instar des autres wilayas,
Constantine reste, en dépit
de la qualité des sols, aux conditions climatiques et autre microclimat qui caractérise la région,
pour ce qui a trait à la production agricole.
En effet, les variations des
conditions
atmosphériques
constituent des obstacles, au
moins des handicaps, quant à a
réalisation des objectifs que le
milieu agricole s’assigne,
annuellement, voire même pour
certaines
cultures
« saisonnières ».
Il faut dire qu’outre cette difficulté, du reste objective, la
conjoncture économique n’est
pas des plus « reluisantes », surtout avec la baisse des cours de
pétrole et de ce fait l’amélioration des rendements agricoles et,
partant, le renforcement de
l’auto-suffisance alimentaire
n’est pas un luxe lorsque l’on
sait que le pays est tenu de
revoir à la baisse la facture des
importations.
Ainsi, l’un des leviers pouvant
permettre de parvenir à cet
objectif n’est autre que le secteur de l'agriculture à même
d’offrir cette opportunité.
D’ailleurs, le secteur a obtenu
des résultats remarquables à
Constantine, en dépassant les
prévisions fixées pour en 2013
et 2014, en termes de récoltes de
céréales
Mais, cela ne semble pas être
suffisant et de ce fait, la DAS,
qui s’est assigné des objectifs
assez ambitieux, estime que le
recours à l'irrigation d'appoint,
lors de la préparation des sols ou
encore en cours de semailles,
pourrait constituer une option
salvatrice pour l’agriculture.
Seulement, le constat en la
matière n’est pas très encourageant, puisque les services techniques de la DAS ont recensé,
en
matière
d’irrigation
d’appoint, que seuls 3000 hectares, destinées à diverses spéculations, bénéficient de cette
technique. Cela paraît dérisoire
surtout pour les cultures céréalières qui couvrent, à elles
seules, plus de 66.000 hectares.
Mais, face à l’état des retenues
colinéaires, dont bon nombre est
envasé, outre la réticence de certains agriculteurs quant à l'utilisation de l'irrigation d'appoint,
la DSA se voit diminuée, techniquement parlant, pour pouvoir
atteindre les objectifs « contractuels » assignés par la tutelle..
Azziz. K
LUNDI 09 FEVRIER 2015 - EL ACIL 03
REGION
skikda / culture de la poMMe de terre
les agriculteurs en formation jusqu’ en mai
U
n programme de formation destiné aux agriculteurs activant dans
la filière de la pomme de terre va
être lancé ‘’dès le mois de février en
cours’’ dans la wilaya de Skikda, a-t-on
appris samedi auprès de la direction des
services agricoles (DSA).La formation
avait été recommandée lors
d’une réunion qui avait regroupé, en fin de semaine dernière,
des cadres de la DSA, de la
chambre de l’agriculture et de
l’institut technique des cultures maraichères et industrielles (ITCMI) d’El Tarf, a
précisé la même source. La
formation qui se poursuivra
jusqu’au mois de mai prochain
vise la vulgarisation des techniques d’ensemencement, de
récolte et de stockage de ce produit agricole de large consommation, a-t-on indiqué. La wilaya de Skikda, qui dispose de
13 établissements spécialisés dans la
production de semence de pomme de
terre, blanche et rouge, est considérée
comme leader national en la matière, a
affirmé la même source.Ces entreprises
qui approvisionnent les cultivateurs des
wilayas de l’Est, du Sud et même de
l’Ouest du pays, sont implantées dans les
communes de Salah-Bouchaour, de
Tamalous, de Ben Azzouz, d’El
Harrouch et de Ramdane- Djamel, a-t-on
fait savoir. La superficie réservée, dans
cette wilaya, à la culture de pomme de
terre est estimée à 4.520 hectares. Les
rendements obtenus y atteignent les 276
quintaux à l’hectare pour la pomme de
terre destinée à la consommation et les
22 quintaux à l’hectare pour les
semences, avec une capacité de stockage
au froid de 59.000 m3, permettant
l’entreposage de 30.000 tonnes de ce
tubercule, a-t-on souligné à la DSA.
guelMa / logeMents ruraux de Belkheir
35 bénéficiaires face à un embrouillamini administratif
R
ésidant dans l'agglomération de
Salah Soufi, commune de
Belkheir, à quelques encablures
du chef-lieu de wilaya, 35 attributaires
de logements ruraux depuis 2013 sont
désemparés et ne savent à quel saint se
vouer. Ils ont saisi l'opportunité des
ondes de la radio régionale pour exposer
leur calvaire qui perdure, selon eux, dans
l'indifférence totale. Un père de famille
déclare : “Nous possédons des arrêtés
d'attribution de logements ruraux délivrés par l'APC de Belkheir. Mais, aucune assiette foncière ne nous a été affectée pour concrétiser nos projets. La raison ? Un problème de cadastre opposant
les services de la direction de l'agriculture à l'APC. En attendant le dénouement
de cet imbroglio, nous sous-louons des
logements chez le privé à raison de 15
000 dinars par mois alors que nos
salaires sont modestes ! Nous lançons un
appel solennel aux autorités locales pour
prendre en charge nos légitimes préoccupations !” Approché, le président de
l'APC de Belkheir a concédé que ce dossier accuse un certain retard mais il promet une solution dans les prochaines
semaines en précisant que des poches de
terrains et des sites ayant abrité des
bidonvilles démolis seront mis à la disposition de ces bénéficiaires de logements ruraux.
souk ahras / Barrage d’aïn dalia
les derniè res précipitations l’ ont rempli à moitié
L
es récentes précipitations ont été
bénéfiques pour la wilaya de Souk
Ahras, notamment pour le barrage
d’Aïn Dalia. De tels apports ont boosté
les quantités d’eau stockées qui sont passées de 19 millions m3 il y a un mois, à
43 millions de m3. Il y a quelques mois,
le pire était craint en matière de res-
sources hydriques dans cette région agropastorale. Pour rappel, le barrage d’Aïn
Dalia en activité depuis 1988, dont la
capacité totale est de 82 millions m3 alimente en eau potable plusieurs villes des
wilayas de Souk Ahras, Oum ElBouaghi, Guelma, Khenchela et Tébessa.
Avec les apports supplémentaires et la
fonte des neiges, le niveau du barrage
devrait dépasser les 70% de sa capacité
théorique. Les potentialités hydriques de
la wilaya de Souk Ahras estimées à 265
millions de m3/an, sont appréciables au
regard de la pluviométrie qui varie de 300
mm/an dans la zone Sud à 650 mm/an
dans la zone Nord.
ouM el Bouaghi / infrastructures routières
réhabilitation de 100 km de chemins communaux
U
ne centaine de kilomètre de chemins communaux (CC) fait actuellement l’objet, à Oum El Bouaghi,
d’actions de réhabilitation qui ont nécessité
un investissement public de 900 millions de
DA, a indiqué mercredi le directeur des travaux publics, Mohamed Hellal. Les 19 opérations prises en charge par cette enveloppe, engagées durant l’été 2014, "permet-
tront indirectement, au terme des travaux,
de d’atténuer l’intensité du trafic automobile qui se concentre sur les routes nationales
(RN) et les chemins de wilaya (CW)", a
souligné ce responsable. Quatre parmi ces
opérations sont déjà achevées tandis que les
15 autres ont été "quelque peu retardées par
les intempéries de ces deux derniers mois",
a déclaré le directeur des travaux publics
qui a affirmé que les travaux ayant pris du
retard seront "repris énergiquement". La
wilaya d’Oum El Bouaghi dispose d’un
réseau de 412 km de routes nationales "en
très bon état", de 414 km de chemins de
wilaya en état moyen" et de 611 km de chemins communaux dont la moitié est "détériorée", a ajouté la même source.
Agence
aïn M’lila / pôle universitaire
le projet algéro-français sera réceptionné à la rentrée de septembre
L
’université Larbi Ben M’hidi
d’Oum El-Bouaghi a bénéficié du
projet d’un pôle technologique
lancé à Aïn M’lila. Les travaux de ce projet de 1000 places pédagogiques ont atteint
un taux d’avancement de plus de 60 %. Il
est le quatrième du genre après ceux
d’Ouargla, Tiaret et Bouira à être lancé.
Ce projet spécialisé en sciences de
mesures physiques est lancé avec la coopération de la partie française tant au plan
scientifique que technique. L’université
«Paris Sud» a contribué par la formation
de professeurs devant prendre en charge le
lancement de cette nouvelle filière scientifique. Le choix du site d’Ain M’lila a fait
l’objet d’une série de réflexions suivie de
visites sur le site se situant entre deux
grands pôles industriels (Batna et
Constantine) et la proximité notamment
des deux géants de l’industrie mécanique
que sont Ain Smara et Oued Hamimine.
Ces nouvelles filières techniques dispensées au niveau de ce pôle serviront les sec-
teurs industriels également présents dans
la localité. La réception de ce nouveau
pole d’Ain M’lila est prévue pour la prochaine rentrée universitaire. Il s’ajoute aux
infrastructures existantes comme le pôle
technologique des sciences et sciences
appliquées d’Ain Beida. L’université
Larbi Ben M’hidi compte actuellement
plus de 25 000 étudiants encadrés par 880
enseignants tous rangs confondus et par
plus de 800 administratifs.
R.R
Mila / interventions
de la protection
civile
2 morts en une journée
L
es éléments de la protection civile
de Mila sont intervenus pour
transporter vers la morgue de l'hôpital de la ville le corps d'un homme
écrasé par un véhicule. L'accident est
survenu ce samedi à 14 heures sur la RN
79 au niveau de l'intersection dite
Laknazaâ, dans la commune de Mila. La
victime, B.Y, âgée de 32 ans, est morte
sur les lieux de l'accident, selon le médecin de la protection civile. D'autre part, et
dans la même journée, les éléments de
l'unité secondaire de la protection civile
de Ferdjioua sont intervenus pour transporter vers la morgue le corps sans vie
d'un homme de 83 ans retrouvé mort sur
son lit. Selon des membres de la famille,
la victime souffrait d'une grave maladie.
" Aucune trace de violence n'est relevée
sur le corps de la victime", ajoute le communiqué de la PC.
Kemoukh. M
Bilan heBdoMadaire
de la protection
civile
32 accidents de la
circulation
D
urant la semaine du 1er au 7 du
mois de février 2015, les services
compétents à travers l’ensemble
des unités de la Protection civile de la
wilaya de Mila ont enregistré 32 accidents de la circulation routière ayant
causé la mort d'une personne et 30 blessés qui ont été secourus sur les lieux des
accidents et évacués vers les structures
hospitalières les plus proches, selon le
communiqué de la protection civile. Les
équipes médicales de la Protection civile
ont secouru 171 malades et évacué 35
blessés vers les établissements sanitaires
de la wilaya. Dans le cadre de la lutte
contre les incendies, les sapeurs-pompiers ont effectué 7 interventions durant
cette période pour lutter contre les foyers
d’incendie. En outre, ce même bilan cite
plusieurs actions de sensibilisation et de
prévention organisés avec d’autres institutions relatives à la circulation routière,
les accidents domestiques dont ceux en
rapport avec le gaz et l’électricité durant
toute l’année, conclut le communiqué.
Kemoukh. M
téBessa /
aMénageMent urBain
4 projets pour el-malabiod
Q
uinze projets liés, notamment, à
l’aménagement urbain, seront
réceptionnés dans la commune
d’El Ma Labiod (30 km au sud de
Tébessa) «au plus tard à la fin du 1er trimestre 2015», a affirmé, mardi, le président de l’Assemblée populaire communale, Noureddine Merah. Cet élu, a souligné que de nombreux projets «importants» sont en phase d’être achevés, dont
ceux «très attendus» portant sur le revêtement de la voie urbaine entre El Ma
Labiod et la route de Zekaïk et sur la
réhabilitation de la salle de soins de
Beraka.
4
EL ACIL - LUNDI 09 FEVRIER 2015
PUBLICITE
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA DE KHENCHELA DAIRA BABAR COMMUNE BABAR
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA DE KHENCHELA DAIRA BABAR COMMUNE BABAR
AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT
AVIS D’APPEL D’OFFRES RESTREINT
Un avis d’appel d’offres national ouvert est lancé par le 05- Déclaration de probité datée et portant le cachet de
président de l’Assemblée populaire communale de la soumissionnaire
commune de : Babar pour la réalisation des projets 06- Attestation d’immatriculation fiscale légalisée
suivants:
07- Registre de commerce légalisé par la chambre de
01- OPÉRATION: ETUDE ET
commerce
08- Extrait de rôles original ou copie légalisée
RÉALISATION D’UNE SALLE
09- Certificat de qualification de classification légalisé
POLYVALENTE À AÏN DJERBOUA
dans
le domaine des travaux de bâtiment (catégorie 01 et
02- OPÉRATION: ETUDE ET
plus)
RÉALISATION D’UNE CANTINE
10- Mise à jour CNAS et CASNOS et CACOBATPH
SCOLAIRE REMPLACEMENT À
dûment légalisées valides
RAHALI LAKHAL
11- Extrait du casier judiciaire n°03 original ou copie
PROJET: RÉALISATION D’UNE
légalisée
CANTINE SCOLAIRE
12- Liste des moyens matériels avec les pièces
REMPLACEMENT RAHALI LAKHAL justificatives (cartes grises+assurances)
Les entreprises qualifiées dans le domaine des travaux 13- Copie des références professionnelles justifiées
de bâtiment ‘catégorie 01 et plus) pour les deux 14- Liste des moyens humains avec les pièces
opérations intéressées par le présent d’avis, peuvent justificatives et références professionnelles dûment
retirer le cahier des charges auprès du bureau du justifiées visées par la CNAS
secrétaire général de l’APC de BABAR contre paiement 15- Bilans financiers visés par la direction des impôts
de 1300.00 DA. Les offres doivent être adressées, à (trois dernières années)
Monsieur le président de l’APC de Babar est 16- Planning et délai de réalisation signé et cacheté
déposées au niveau du secrétariat du 17- Statut légal de l’entreprise légalisée
président de l’APC avec la mention “A ne 18- Attestation de dépôt légal des comptes sociaux au
pas ouvrir” et les références de l’appel d’offres. CNRC de la société
Chaque offre est insérée dans une enveloppe fermée et OFFRE FINANCIÈRE:
cachetée indiquant la référence et l’objet de l’appel 01- Lettre de soumission signée datée et portant le
d’offres ainsi que la mention “technique” ou “financière”. cachet de soumissionnaire
Les deux enveloppes sont mises dans une autre 02- Le bordereau des prix unitaire signé et cacheté
enveloppe fermée et anonyme portant la mention 03- Le devis quantitatif et estimatif signé et cacheté
suivante:
Le délai de dépôt des offres est fixé à 15 jours à partir
AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT de la publication du présent avis dans les quotidiens
nationaux et dans le BOMOP. Les offres qui parviendront
(DESIGNER LE NOM DE
après 12h du dernier jour ouvrable de la durée de dépôt
L’OPÉRATION) A NE PAS OUVRIR
Les offres seront accompagnées des pièces des offres ne seront pas reçues par le service contractant.
réglementaires légalisées suivantes en cours de validité: L séance d’ouverture des plis sera publique et se tiendra
le dernier jour de la date limite de dépôt des offres, à
OFFRE TECHNIQUE:
01- Déclaration à souscrire datée et portant le cachet du 14h00, au niveau du siège de l’APC (salle de réunion). Au
cas où ce jour coïnciderait avec un week-end ou un jour
soumissionnaire
02- Instruction aux soumissionnaires signée et férié, l’ouverture des plis aura lieu le jour ouvrable qui suit,
à 14h00. Les soumissionnaires resteront engagés par
paraphée
leurs offres pendant cent vingt jours à partir du dernier
03- Etat de renseignement
jour du délai de dépôt des offres.
Le P/APC
04- Cahier des charges signé; cacheté et paraphé
Un avis d’appel d’offres national restreint est entreprises associées)
lancé par le président de l’Assemblée populaire 08- Extrait de rôles original ou copie
communale de la commune de : Babar pour la 09- Certificat de qualification de classification
réalisation des projets suivants:
10- Mise à jour CNAS et CASNOS et
CACOBATPH dûment légalisées valides
- AMÉNAGEMENT DES
11- Extrait du casier judiciaire n°03 original ou
TROTTOIRS (LOTISSEMENT 423
copie légalisée
LOTS+251 LOTS) PARTIE SUD
Les entreprises qualifiées dans le domaine des 12- Liste des moyens matériels avec les pièces
travaux de bâtiment (catégorie 03 et plus) pour justificatives (cartes grises+assurances)
cette opération intéressées par le présent d’avis, 13- Copie des références professionnelles
peuvent retirer le cahier des charges auprès du justifiées
bureau du secrétaire général de l’APC de BABAR 14- Liste des moyens humains avec les pièces
contre paiement de 1300.00 DA. Les offres doivent justificatives et références professionnelles dûment
être adressées, à Monsieur le président de justifiées visées par la CNAS
l’APC de Babar et déposées au niveau 15- Bilans financiers visés par la direction des
du secrétariat du président de l’APC impôts (trois dernières années)
avec la mention “A ne pas ouvrir” et les 16- Planning et délai de réalisation signés et
références de l’appel d’offres. Chaque offre est cachetés
insérée dans une enveloppe fermée et cachetée 17- Statut légal de l’entreprise légalisée
indiquant la référence et l’objet de l’appel d’offres 18- Attestation de dépôt légal des comptes
ainsi que la mention “technique” ou “financière”. sociaux au CNRC de la société
Les deux enveloppes sont mises dans une autre OFFRE FINANCIÈRE:
enveloppe fermée et anonyme portant la mention 01- Lettre de soumission signée datée et portant
suivante:
le cachet de soumissionnaire
02- Le bordereau des prix unitaire signé et
AVIS D’APPEL D’OFFRES
RESTREINT (DESIGNER LE NOM cacheté
03- Le devis quantitatif et estimatif signé et
DE L’OPÉRATION)
cacheté
A NE PAS OUVRIR
Les offres seront accompagnées des pièces Le délai de dépôt des offres est fixé à 15 jours à
réglementaires légalisées suivantes en cours de partir de la publication du présent avis dans les
quotidiens nationaux et dans le BOMOP. Les offres
validité:
qui parviendront après 12h du dernier jour ouvrable
OFFRE TECHNIQUE:
01- Déclaration à souscrire datée et portant le de la durée de dépôt des offres ne seront pas
reçues par le service contractant. Lz séance
cachet du soumissionnaire
02- Instruction aux soumissionnaires signée et d’ouverture des plis sera publique et se tiendra le
dernier jour de la date limite de dépôt des offres, à
paraphée
14h00, au niveau du siège de l’APC (salle de
03- Etat de renseignement
04- Cahier des charges signé; cacheté et réunion). Au cas où ce jour coïnciderait avec un
week-end ou un jour férié, l’ouverture des plis aura
paraphé
05- Déclaration de probité datée et portant le lieu le jour ouvrable qui suit, à 14h00. Les
soumissionnaires resteront engagés par leurs
cachet de soumissionnaire
offres pendant cent vingt jours à partir du dernier
06- Attestation d’immatriculation fiscale
Le P/APC
07- Registre de commerce (statuts pour les jour du délais de dépôt des offres.
EL ACIL 09 02 2015
ANEP N° 25/88.189
EL ACIL 09 02 2015
ANEP N° 25/88.187
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
WILAYA DE KHENCHELA DAIRA BABAR COMMUNE BABAR
AVIS D’APPEL D’OFFRES OUVERT
Un avis d’appel d’offres national ouvert est lancé entreprises associées)
par le président de l’Assemblée populaire 08- Extrait de rôles original ou copie
communale de la commune de : Babar pour la 09- Certificat de qualification de classification
réalisation des projets suivants:
10- Mise à jour CNAS et CASNOS et
CACOBATPH dûment légalisées valides
-RÉALISATION DE MUR
11- Extrait du casier judiciaire n°03 original ou
EXTÉRIEUR DU PARC
SECONDAIRE N°01 BABAR CENTRE copie
Les entreprises qualifiées dans le domaine des 12- Liste des moyens matériels avec les pièces
travaux de bâtiment (catégorie 01 et plus) pour justificatives (cartes grises+assurances)
cette opération intéressées par le présent d’avis, 13- Copie des références professionnelles
peuvent retirer le cahier des charges auprès du justifiées
bureau du secrétaire général de l’APC de BABAR 14- Liste des moyens humains avec les pièces
contre paiement de 1300.00 DA. Les offres doivent justificatives et références professionnelles dûment
être adressées, à Monsieur le président de justifiées visées par la CNAS
l’APC de Babar et déposées au niveau 15- Bilans financiers visés par la direction des
du secrétariat du président de l’APC impôts (trois dernières années)
avec la mention “A ne pas ouvrir” et les 16- Planning et délai de réalisation signés et
références de l’appel d’offres. Chaque offre est cachetés
insérée dans une enveloppe fermée et cachetée 17- Statut légal de l’entreprise légalisé
indiquant la référence et l’objet de l’appel d’offres 18- Attestation de dépôt légal des comptes
ainsi que la mention “technique” ou “financière”. sociaux au CNRC de la société
Les deux enveloppes sont mises dans une autre OFFRE FINANCIÈRE:
enveloppe fermée et anonyme portant la mention 01- Lettre de soumission signée datée et portant
suivante:
le cachet de soumissionnaire
02- Le bordereau des prix unitaire signé et
AVIS D’APPEL D’OFFRES
OUVERT (DESIGNER LE NOM DE cacheté
03- Le devis quantitatif et estimatif signé et
L’OPÉRATION)
cacheté
A NE PAS OUVRIR
Les offres seront accompagnées des pièces Le délai de dépôt des offres est fixé à 15 jours à
réglementaires légalisées suivantes en cours de partir de la publication du présent avis dans les
quotidiens nationaux et dans le BOMOP. Les offres
validité:
qui parviendront après 12h du dernier jour ouvrable
OFFRE TECHNIQUE:
01- Déclaration à souscrire datée et portant le de la durée de dépôt des offres ne seront pas
reçues par le service contractant. La
cachet du soumissionnaire
séance d’ouverture des plis sera publique et se
02- Instruction aux soumissionnaires signée et
tiendra le dernier jour de la date limite de dépôt des
paraphée
offres, à 14h00, au niveau du siège de l’APC (salle
03- Etat de renseignement
04- Cahier des charges signé; cacheté et de réunion). Au cas où ce jour coïnciderait avec un
week-end ou un jour férié, l’ouverture des plis aura
paraphé
05- Déclaration de probité datée et portant le lieu le jour ouvrable qui suit, à 14h00. Les
soumissionnaires resteront engagés par leurs
cachet de soumissionnaire
offres pendant cent vingt jours à partir du dernier
06- Attestation d’immatriculation fiscale
Le P/APC
07- Registre de commerce (statuts pour les jour du délais de dépôt des offres.
EL ACIL 09 02 2015 ANEP N° 25/88.188
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
DIRECTION DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS DE LA WILAYA DE MILA
AVIS D’APPEL D’OFFRES
NATIONAL RESTREINT N°02
N¡ IMMATRICULATION FISCALE DE LA DJS /099043019059611
La Direction de la jeunesse et des sports lance un avis accompagnées des diplômes et affiliations individuelles visé
d’appel d’offres national n°02 pour:
par la CNAS concernant l’encadrement
LA RÉALISATION PISCINE DE 25M A
- Liste des moyens matériels destinés au projet visé par un
FERDJIOUA
expert pour l’année en cours accompagnés des pièces
LOT 2- SYSTÈME HYDRAULIQUE
justificatives copies légalisées
L’OFFRE TECHNIQUE CONTIENT :
- Planning de réalisation des travaux
- Une déclaration à souscrire dûment signée et établie
- Déclaration du plan de charge de soumissionnaire
portant le cachet du soumissionnaire
L’OFFRE FINANCIÈRE CONTIENT
- La déclaration de probité signée datée et portant le
- la lettre de soumission dûment signée et établie selon
cachet du soumissionnaire
modèle du cahier des charges
- le cahier des charges rempli paraphé et signé
- Le bordereau des prix unitaires dûment signé et daté par
- Le certificat de qualification et de classification
professionnelle en hydraulique comme activité principale le soumissionnaire
- Le délai estimatif et quantitatif dûment signé et daté par le
catégorie 01 et plus (code 34-708-filtrations, traitement et
soumissionnaire.
épurations des eaux) (copie légalisée)
Les soumissions accompagnées des pièces ci-dessus
- Le statut de l’entreprise dans le cas où le soumissionnaire
doivent être déposées à la direction de la jeunesse et
est une société (SNC-SARL-EURL-SPA/ACTION)
- Une copie du registre de commerce légalisée par CNRC des sports de MILA cité BENSALEH MILA sous
- Le bilans financiers des trois dernières années visées par double enveloppe. L’enveloppe extérieure doit être
les services des impôts
strictement anonyme et devra comporter en plus de l’adresse
- Attestation de solvabilité
la mention :
- Extrait de rôles apuré et non inscrit sur le registre des
SOUMISSION À NE PAS OUVRIR
fraudeurs en cours de validité
REALISATION PISCINE DE 25M A
- Les attestations d’affiliation et de mise à jour (CNAS
FERDJIOUA;
CASNOS CACOBATH) en cours de validité et légalisées
LOT 2 SYSTÈME HYDRAULIQUE
Dans le cas d’exécution des opérations de travaux, les dites
Le pli comporte :
attestations peuvent être présentées même après les dépôts
Une offre technique sous plis scellé
des offres après accord du service contractant et en toute état
de cause avant la signature du projet marché.
Une offre financière sous pli scellé
- Un extrait du casier judiciaire du soumissionnaire dans le
Le délai de préparation des offres est fixé à 20 jours à
cas d’une personne physique et gérant ou président général compter de la première parution du présent avis dans la
d’une entreprise dans le cas il s’agit d’une société (ne presse nationale ou BOMOP
dépasse pas les 03 mois)
Le dépôt des offres correspond au dernier jour de la durée
- L’attestation de dépôt légal des comptes sociaux pour la de préparation des offres de 08h.00 à 12h00 et lorsque cette
société commerciale dotée de la personnalité morale de droit
journée coincide avec une journée fériée ou un week end le
Algérien pour la dernière année
délai sera prolongé à la journée de travail qui suivra.
- Le numéro d’identification fiscale (NIF), pour les
Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres
soumissionnaires nationaux et soumissionnaires étrangers
pendant une durée de Trois ((03) mois + délai de préparation
ayant déjà travaillé en Algérie
- Les références professionnelles et les attestations de des offres
Les soumissionnaires sont invités à assister à l’ouverture
bonnes exécutions pour les projets similaires délivrés par les
des plis le jour du dépôt des offres à 14:00 h au siège de la
maîtres d’ouvrages
- Liste des moyens humains visée par la CNAS D.J.S MILA
EL ACIL 09 02 2015 ANEP N° 25/88 191
LUNDI 09 FEVRIER 2015 - EL ACIL 05
REGIOŃ
Béjaïa / Création d’entreprises via l’ansej
la wilaya recule de deux placeS
L
’agence nationale de soutien à
l’emploi des jeunes, bureau de la
wilaya de Béjaïa, a financé, au
courant de l’année 2014, pas moins de
1 522 micro-entreprises dans divers
secteurs, a annoncé un de ses responsables. Ces entreprises ont permis la
création de quelques 3 000 postes
d’emplois permanents, a précisé la
même source. Cette belle performance,
affirme-t-on, place la wilaya de Béjaïa
à la quatrième position à l’échelle
nationale en matière de création de
micro-entreprise
et
d’emploi. Dans les détails,
le secteur des services vient
à la tête du classement
concernant la nature des
entreprises créées, avec 600
financements. Le secteur du
bâtiment se classe à la seconde place avec 440 entreprises
financées contre 314 dans le
secteur de l’industrie et de la
transformation. Par ailleurs,
peu d’investissements ont
été consentis dans le secteur
agricole en 2014, avec seulement 83
micro-entreprises lancées par des
jeunes chômeurs.
Pour rappel,
l’ANSEJ de Béjaïa s’est classée, l’an
dernier, à la deuxième place au niveau
national avec la réalisation de 1 800
micro-entreprises sur le territoire de la
wilaya. Réputée pour son tissu d’entreprises spécialisées dans l’industrie
agroalimentaire, l’essor des entités économiques de la wilaya de Béjaïa est
souvent freiné par une multitude de
contraintes. Des contraintes liées à une
économie locale en constante perte de
vitesse, du fait notamment d’un climat
d’affaires plombé par la bureaucratie et
d’autres facteurs, à l’image des fermetures récurrentes des routes. Les responsables locaux en charge du secteur
de l’emploi soutiennent que le taux de
chômage dans la wilaya de Béjaïa ne
dépasserait pas les 10%. Un taux, au
demeurant, qui est loin d’être exhaustif,
d’autant que le chômage fait des
ravages chez les jeunes de moins de 30
ans. Avec les futures cohortes des
diplômés universitaires, le taux de chômage, à Béjaïa, pourrait bien dépasser
la barre des 40%. Les pouvoirs publics
misent sur des emplois précaires matérialisés par la réalisation, à coups de
milliards, de locaux commerciaux qui
ne trouvent pas preneurs ou les centaines de jeunes recrutés par la
Direction de l’Action Sociale pour des
opérations de désherbage des accotements des routes. Des emplois sans
réelles incidences sur le quotidien de
ces jeunes en quête de postes stables
dans une wilaya qui traîne des pieds.
Béjaïa / trafiC de drogue
Six dealerS appréhendéS
L
es agents de la brigade de la
lutte contre les stupéfiants
relevant de la sûreté de wilaya
de Béjaïa ont réussi, à la fin de la
semaine dernière, à mettre fin aux
agissements de quatre individus âgés
entre 38 et 50 ans, qui se sont spécialisés dans la vente de kif traité,
notamment dans les quartiers de
l’ancienne ville, apprend-on de source autorisée. L’un des mis en cause,
présenté comme le chef de ce gang, a
été arrêté par les policiers en possession d’une quantité de kif. Quelques
39 705 grammes de kif sous forme
de plaquettes et bâtonnets prêts à être
écoulés, découverts lors de la perquisition de son domicile ont été saisis
par les enquêteurs de la PJ, ajoute la
même source. Les autres membres
du gang ont été interpellés quelques
heures plus tard par les services de
sécurité. Présenté devant le juge
d’instruction près la cour de Béjaïa,
les quatre dealers présumés ont été
placés en détention provisoire pour «
détention et commercialisation de
drogue ». Les mêmes services ont
également appréhendé deux individus, âgés de 19 et 40 ans, en flagrant
délit de vente de drogue, toujours à
l’ancienne ville de Béjaïa. Une quantité de kif et une importante somme
d’argent constituant les revenus de
leur commerce ont été saisis par les
policiers de la brigade de lutte contre
les stupéfiants lors de leurs arrestations. L’un d’eux est connu des services de police. Les deux présumés
narcotrafiquants ont été écroués par
le procureur près la cour de Béjaïa
pour « trafic de drogue ».
sétif / formation professionnelle
l’ odej SenSibiliSe leS excluS du SyStè me Scolaire
L
’Office des établissements de
jeunesse (ODEJ) de Sétif
vient d’initier une campagne
de sensibilisation auprès des jeunes
exclus du système scolaire afin de
les inciter à rejoindre les établissements de formation professionnelle,
a indiqué, samedi, un cadre de cet
office. L’initiative procède d’une
volonté d’expliquer aux jeunes de la
wilaya que l’obtention d’un diplôme
professionnel leur garantit une insertion réussie dans le monde du travail,
a indiqué le responsable de la communication à l’ODEJ de Sétif,
Abdelhak Boudissa. Cette campagne
de sensibilisation, qui vient de débuter et se poursuivra jusqu’à la fin du
mois en cours, a été initiée en prévision de la rentrée de février dans les
centres de formation professionnelle
où il est encore possible de s’inscrire, a précisé ce responsable. Les
jeunes n’ayant pu, pour une raison
ou une autre, poursuivre leur cursus
scolaire, seront informés, tout au
long de la campagne, des différentes
spécialités ouvertes, ‘’suffisamment
nombreuses et diversifiées pour permettre à chacun de se consacrer à
une activité professionnelle selon ses
aptitudes et son penchant pour tel ou
tel autre métier’’, a encore souligné
M. Boudissa. L’implication des
structures de jeunesse dans la sensibilisation des jeunes chômeurs aux
opportunités ouvertes par la formation professionnelle, en termes de
qualification ou d’apprentissage, est
également de nature, selon le même
responsable, à susciter une collaboration ‘’active et utile’’ entre l’ODEJ
et le secteur de la formation et de
l’enseignement professionnels, a
conclu M. Boudissa.
téBessa /
un quadragénaire retrouvé calciné
U
n quadragénaire a été retrouvé
mort, mercredi dernier, dans
une habitation abandonnée au
quartier El-Merdja au nord du cheflieu de la wilaya de Tébessa. La victi-
me, originaire de Ouenza, a été égorgée et avait le visage complètement
calciné, a-t-on apprit de sources sûres.
Elle avait été portée disparue par sa
famille. L’enquête, qui a été ouverte, a
permis d’identifier les auteurs du
crime, à savoir quatre individus originaires de la wilaya de Souk Ahras.
Cependant, le mobile reste toujours
indéterminé.
Batna / Contrôle
sanitaire
SaiSie de 70 kilogrammeS de viande
avariée
L
a brigade mixte de contrôle
sanitaire œuvrant sous la
houlette du bureau communal BCH de Batna a récemment
saisi 70 kilogrammes de viande
avariée. Cette marchandise avariée
dégageant une odeur et constituant
un danger pour les consommateurs, était vendue à l’étalage. En
plus de ces 70 kilogrammes de
viande rouge et blanche, dix kilogrammes de graisse ont fait, eux
aussi, l’objet d’une saisie. Les vendeurs de viande avariée dont certains activent légalement dans des
boucheries et des restaurants alors
que d’autres activent en plein air,
seront traduits en justice pour vente
de produits impropres à la consommation. Dans le prolongement de
ces contrôle, d’autres locaux commerciaux ont été contrôlés avec
pour conséquence la fermeture de
sept d’entre eux pour des infractions diverses. Par ailleurs, le
bureau d’hygiène communal de
Batna procède périodiquement au
contrôle des principaux points
d’eau dont les châteaux d’eau alimentant la capitale des Aurès et sa
périphérie. Aucune anomalie n’a
été décelée au cours du récent
contrôle. Il est signalé qu’en matière de lutte préventive contre les
maladies à transmission hydrique,
des progrès ont été enregistrés en
particulier en matière de rénovation des réseaux d’alimentation en
eau potable et des canalisations des
eaux usées, qui sont une source
permanente d’inquiétudes.
eChatt / aCCident
du travail
Sur un chantier,
un maçon meurt
électrocuté
U
n maçon de 30 ans a trouvé la mort dans un accident de travail. La victime qui installait l’échafaudage
d’une dalle au 1er étage a été
électrocutée après qu’elle eut touché malencontreusement un câble
de haute tension avec une barre de
fer. L’accident, qui a eu lieu aux
alentours de 15 heures, a eu pour
théâtre un chantier de construction à l’entrée de la ville d’Echatt.
La victime a rendu l’âme alors
qu’elle était transférée à bord
d’un taxi vers le service des
urgences de Ben M’hidi. En
attendant que l’enquête des services compétents aboutisse, certains se demandent comment un
permis de construire a pu être
délivré pour une construction
située sous une ligne à haute tension.
­06­ EL ACIL -
LUNDI 09 FEVRIER 2015
Actu-Ouest
TIareT / energIe dOmesTIque
21.000 BONBONNES DE gAz BUTANE /jOUR POUR
LES POPULATIONS
L
’Entreprise Naftal à Tiaret
livre 21.000 bonbonnes de
gaz butane par jour pour
couvrir la demande, depuis ces
trois jours marqués par les chutes
de neige, a-t-on appris samedi du
directeur de son unité de production. Cette quantité représente une
hausse de 9.000 bonbonnes par
rapport à la demande en temps normal
(moins
de
12.000
bouteilles/jour), a indiqué M.
Rabah Benaichouba. La neige est à
l’origine de perturbations de la circulation automobile dans plusieurs
axes routiers, rendant l’approvi-
sionnement en gaz butane difficile
dans certaines zones isolées, surtout dans les dairas de Frenda,
Medroussa, Chehaima et Meghila,
a relevé le même responsable. Les
services de Naftal ont convenu,
avec les communes des zones
concernées, d’utiliser leurs moyens
de transport pour acheminer les
bonbonnes de gaz et les distribuer
aux citoyens. Par ailleurs, la direction de l’énergie entend lancer
"prochainement" les travaux de
raccordement au réseau de gaz de
ville dans les localités de Melaab
(Frenda) et de Taslemt (Sebaine),
puis dans les communes de Tida,
Essebt et hai Benamara à Ain El
Hadid. Le taux de raccordement au
réseau de gaz de ville a atteint, à
Tiaret, actuellement 85%, a ajouté
la même source.
aïn TémOuchenT / POrT de Pêche
LES CAPACITéS à BENI-SAF VONT êTRE DOUBLéES
L
es capacités du port de pêche de
Beni Saf (Aïn Temouchent)
vont doubler à la faveur d’un
projet d’extension dont l’étude se trouve en "phase finale", a-t-on appris,
dimanche, du responsable de cette
infrastructure portuaire. Cette étude,
confiée au laboratoire d’études maritimes (LEM) d’Alger, prévoit une
extension de l’ordre de 17 ha du côté
Est du port, soit 10 ha en terre plein et
7 ha au niveau de son plan d’eau ou
bassin. La superficie totale sera portée
à 41 ha, a indiqué Soufi Mohamed.
Actuellement, le port s’étend sur une
superficie de 24 ha, soit 15 ha en terre
plein et 9 ha au niveau du bassin. En
outre, la nouvelle superficie du bassin
(16 ha) permettra à cette infrastructure
de doubler ses capacités d’accueil
fixée, actuellement, à 350 bateaux
entre chalutiers, petits métiers et plaisanciers. Ce projet d’extension pour
lequel une enveloppe de 28 millions de
dinars a été allouée, contribuera, également, au règlement du problème
d’ensablement auquel est confronté ce
port, au niveau de son entrée ou
"passe". "Le prolongement de la jetée
sur 470 m du côté Nord-est, retiendra
le sable", a-t-on précisé. L’opération
d’extension prendra en considération
les besoins des utilisateurs en fonction
des équipements projetés par le ministère de tutelle dans le schéma directeur
du secteur pour l’horizon 2025. Les
travaux de ce projet d’envergure qui
seront lancés prochainement, après
l’opération de soumission, contribuera, aussi, au désengorgement de
l’entrée de cette infrastructure. Le port
de Beni Saf, édifié entre 1877 et 1880
pour être destiné au transport de minerai de fer, a été reconverti en port de
pêche en 1986. Les différents programmes injectés, entre 1986 et 2005,
ont permis de réhabiliter, protéger et
conforter ses installations. Des actions
de dragage ont permis, également,
d’enlever une grande quantité de sable
qui entravait le mouvement des
bateaux au niveau du plan d’eau.
Oran /
Infrastructures
sportives
De nouvelles
acquisitions avant
fin 2015
L
e secteur du sport à Oran sera
doté, au courant de cette
année, de deux nouvelles
salles omnisports à l’Est, pour palier
au manque d’infrastructures, a-t-on
appris samedi auprès de la direction
de la jeunesse et des sports.
La première salle d’une capacité de
1.000 places à Bir El Djir, dont le
taux de réalisation est à plus de 63%,
sera réceptionnée en juin prochain, a
annoncé à l’APS la même source.
Une enveloppe financière de plus de
140 millions DA a été allouée pour la
réalisation et l’équipement de cette
salle, qui sera dotée de terrains de
handball, de volley-ball et de basketball, d’une salle de musculation, de
vestiaires, de cafétérias, d’une infirmerie, d’une loge pour la presse ainsi
que des structures spéciales pour la
récupération des sportifs et autres
commodités nécessaires, a-t-on indiqué.
Une autre salle de 500 places en cours
de réalisation à hai "Akid Lotfi" dans
la même commune sera livrée avant
la fin de l’année en cours. Ses travaux
de réalisation sont à 60% actuellement, a-t-on ajouté.
Elle comportera une aire de jeux, une
salle de musculation, des vestiaires,
des cafétérias et des espaces pour la
récupération des sportifs.
Tlémecen / TrafIc de drOgue
SAISIE DE PLUS DE 4 QUINTAUX DE KIF TRAITE PROVENANT DU MAROC
L
es agents de la
brigade polyvalente
des
douanes de Ben Badis
(wilaya de Sidi BelAbbès) ont opéré,
mardi soir, la saisie de
4,15 quintaux de kif
traité provenant du
Maroc, a-t-on appris
mercredi auprès de la
cellule d’information
de la direction régionale des Douanes de
Tlemcen. La saisie de
cette quantité de drogue
conditionnée dans 14
sacs dissimulés à l’intérieur d’un véhicule
s’est opérée lors d’une
patrouille effectuée sur
le chemin de wilaya
(CW 16) reliant Ben
Badis et Ain Nekrouf,
a-t-on indiqué. Le
conducteur du véhicule
a été arrêté. Par
ailleurs, la brigade des
douanes de Sidi BelAbbès a opéré, mardi
au niveau de l’autoroute est-ouest dans le
tronçon reliant Sidi Ali
Boussidi et Hassi
Zahana dans la même
wilaya, la saisie de 8,7
kg de kif traité dissimulés à l’intérieur d’un
véhicule, a-t-on ajouté.
Le mis en cause a été
arrêté. La valeur de la
marchandise saisie et
des deux moyens de
transport est estimée à
plus de 2,7 millions DA
et de l’amende douanière à 273 millions
DA.
lundi 09 fevrier 2015
-
EL ACIL 07
NatioN
w commémoration DeS événementS De Sakiet SiDi-Youcef
« Une volonté commune de renforcer
la coopération algéro-tunisienne »
souligne M. Belaïz
L
e ministre d’Etat, ministre
de l’Intérieur et des collectivités locales, Tayeb
Belaiz, a souligné dimanche à
Sakiet Sidi-Youcef (Tunisie)
la volonté de l’Algérie et de la
Tunisie de renforcer la coopération bilatérale et de la promouvoir au plus haut niveau.
Il a également fait part, à
l’occasion de la commémoration du 57ème anniversaire
des évènements de Sakiet
Sidi-Youcef, de la même
volonté d’activer les projets
de développement sur la
bande frontalière entre les
deux pays.
Accompagné de son homologue tunisien, Mohamed
Najem Gharsalli, du ministre
de la défense nationale de
Tunisie, Farhat Horchani, et
du
ministre
des
Moudjahidine,
Tayeb
Zitouni, M. Belaiz a mis en
exergue, dans son allocution,
la portée de la commémoration de cette date historique
qui reflète la profondeur de la
fraternité et de la solidarité
entre les deux peuples lors de
la lutte de l’Algérie pour le
recouvrement de l’indépendance.
Au cours de cette cérémonie à
laquelle ont également assisté
les walis des régions frontalières des deux pays, le
ministre de l’Intérieur a également indiqué qu’au terme
de discussions avec le
ministre
tunisien
de
l’Intérieur, il a été convenu
d’organiser "dans de bref
délais" une réunion regroupant les walis algériens et
w Situation politique nationale / DanS un
tunisiens concernés pour "tracer et adapter une stratégie de
développement de la bande
frontalière".
M. Belaïz a appelé, dans ce
contexte, à "tirer des leçons
du combat commun de nos
ancêtres" avant d’insister sur
l’importance des relations
historiques qui doivent motiver davantage les deux pays à
renforcer leur coopération et à
activer
les
protocoles
d’accords déjà établis.
Rappelant les tueries abominables commises par l’armée
coloniale lors de ces évènements qui ont causé la mort
de dizaines de Tunisiens et
d’Algériens, il a réitéré la
reconnaissance de l’Algérie
pour tout ce que la Tunisie a
consenti comme sacrifices
pour aider la glorieuse
Révolution de Novembre.
Secteur commercial /
la problématique De l’informel
« toléré »
Réinsertion
de 45% de la masse
de commerçants
L
es experts, tout autant
d’ailleurs que les simples
citoyens, souvent profanes, s'accordent à dire que le commerce
informel a enregistré des avancées
importantes pour représenter
actuellement une part significative
du produit intérieur brut (PIB).
Cet indicateur économique serait
constitué, selon les mêmes
sources, de 41% du trafic auquel
s’est adonné cette activité, entre
les années 2000 et 2007. Selon un
autre examen fait par l'office
national des statistiques, la quotepart de l'informel serait parvenue à
45%, en 2010, dans l'établissement du PIB
entretien à tSa,
rachiD Grim Déclare
« Le FFS est lâché des deux côtés, le MSP a fait
un sale coup à la CNLTD »
et à l’alliance. Il a fait un
sale coup à la CNLTD car il
est quand même une partie
importante de la coordination. On sent que le parti
veut reprendre du poil de la
bête en disant « je suis
important dans l’opposition
mais je ne veux pas décrocher du pouvoir ».
Cette situation est-elle
tenable pour le MSP ?
R
achid Grim est politologue. Il revient dans un
entretien à TSA sur l’actualité politique récente en
Algérie, notamment sur la
proposition du FFS portant
sur l’organisation d’ une
conférence nationale du
consensus mais aussi sur les
derniers développements qui
ont marqué la scène politique nationale.
Que motive selon vous la
décision du MSP de lancer
des consultations avec le
pouvoir et l’opposition ?
Le MSP ne s’est pas décidé
totalement à être dans
l’opposition ou près du pouvoir. Mokri a sorti le parti de
l’alliance
présidentielle,
mais on sent que le MSP ne
veut pas quitter totalement
le pouvoir. Le MSP se situe
dans l’opposition tout en
restant accroché au pouvoir
Il y a une opposition à
l’intérieur du parti entre
ceux comme Mokri qui
disent « je suis dans l’opposition ferme » et ceux
comme Aboudjerra Soltani
qui disent « je suis accroché
au pouvoir ». Le parti balance entre l’un et l’autre. Le
MSP lui-même n’a pas
encore réglé ce problème
fondamentalement, soit être
dans l’opposition avec les
contraintes qui s’imposent,
ou être accroché au pouvoir
avec tous les avantages. Ce
sont deux lignes totalement
différentes.
Le pouvoir a-t-il besoin
selon vous du MSP ?
Totalement. Le pouvoir a
besoin d’un parti islamiste «
modéré » assez puissant
pour avoir un meilleur
ancrage dans la population.
Qu’on le veuille ou pas le
MSP représente une force
politique importante. Amar
Ghoul avec son parti TAJ
n’arrive pas à prendre cette
place.
La décision du MSP
remet-elle en cause selon
vous l’existence de la
CNLTD ?
Elle ne remet pas en cause
son existence, mais elle
l’affaiblit très fortement. Il
faut reconnaitre que le MSP
est l’un des partis les plus
importants de cette coordination avec le RCD. Si la
coordination perd un élément aussi important, effectivement ça l’affaiblirait
sérieusement.
Le FLN et le RND ont
posé de nouvelles conditions à leur participation à
la réunion du Consensus
national initiée par le
FFS…
Le FFS a fait preuve d’une
naïveté extraordinaire. Je ne
sais pas comment il a pu
s’engager sur cette voie.
Maintenant il est lâché des
deux côtés. Il va être lâché
d’une manière ou d’une
autre aussi bien par le FLN
que par le RND. Le FFS va
se retrouver tout seul et ne
pourra plus discuter qu’avec
lui-même.
On sent l’absence d’Aït
Ahmed, qui ne serait jamais
entré dans cette logique s’il
avait toujours ses capacités
physiques et n’était pas
malade. Là c’est la nouvelle
direction du FFS. Même si
l’objectif n’est pas clair, le
but était de marginaliser
totalement le FFS, et c’est le
cas.
Comment le FFS
peut se remettre de cette
situation ?
Le FFS ne se remettra pas
de ça, du moins pas tout de
suite.
Cette
situation
démontre que le FFS n’a
plus de stratégie d’opposition. Cette situation ne date
d’ailleurs pas de 2015, mais
depuis les élections législatives de 2012. On sent que le
FFS commence à perdre de
son ancrage populaire, de
son ancrage d’opposition,
aussi bien en Kabylie
qu’ailleurs.
Le FFS tend lui-même à
devenir un appendice du
pouvoir. C’est là qu’on voit
que depuis c’est qu’Ait
Ahmed a quitté la présidence du parti que ça tourne
dans ce sens. Ait Ahmed
avait un projet et une vision
d’opposition, tandis que le
FFS d’aujourd’hui n’a plus
cet ancrage oppositionnel
définitif. Le FFS ne représente plus ça, aujourd’hui il
ne reste rien.
Tsa/ R.N
En termes d'emplois, les secteurs
du Tertiaire (commerce et services) et du Bâtiment et Travaux
publics ne seraient pas étrangers à
ce type d’économie, échappant à
toute forme de contrôle. Pour leur
part, le commerce et les services
représenter 45%. Ainsi, le BTP
« contribue à hauteur de 37% dans
l’informel, phénomène marginal
voilà quelques années , il a, néanmoins, commencé à étendre ses
tentacules encore plus, à la faveur
de la crise pétrolière des années
80, pour se développer encore
plus avec le rééchelonnement de
la dette extérieure et la mise en
application du plan d'ajustement
structurel (PAS), dicté , alors, par
le FMI. Entre autres conséquences
de ces mesures l'élargissement de
la filière des importations qui est
passé de 4 à 60 milliards de dollars, de 1999 à 2014.
En dépit du fait que 45% des
commerçants informels ont été
réinsérés, autant dire « normalisés », et intégrés dans les circuits
légaux, les infrastructures de commercialisation (marchés de détail,
de proximité et de gros) dont la
réalisation a accusé un réel retard,
pourraient, elles aussi, contribuer
à éradiquer encore plus le phénomène de l'informe, en procurant
locaux et en générant des emplois.
Azziz. K
08 - EL ACIL
lundi 09 févriér 2015
LU POUR VOUS
L'Egypte déclare la guerre au terrorisme
Après les attaques terroristes au nord du Sinaï, l’armée lance une vaste opération militaire dans la région.
Face à la puissance des attentats, les autorités se mobilisent.
forces, en fonction de la situation et la coordination des
informations stratégiques entre les différents services de
renseignements ».
Parallèlement, l’armée mène depuis une semaine une
vaste opération militaire dans le nord du Sinaï. Des
forces aériennes et terrestres participent à cette opération qui cible les fiefs terroristes à Rafah et Cheikh
Zowayed. Les forces armées ont fermé toutes les artères
d’Al-Ariche en prévention d’autres attaques. Tous les
lieux soupçonnés sont ratissés par des commandos des
forces spéciales à la recherche d’éléments terroristes.
Attentats alarmants
40
morts et plus de 89 blessés dont des civils:
c’est le lourd bilan des attaques terroristes
qui ont visé, jeudi dernier, les forces armées
au nord du Sinaï. Une recrudescence alarmante du terrorisme qui a poussé Abdel-Fattah Al-Sissi à écourter sa
visite en Ethiopie, pour coordonner une contre-offensive.
Jeudi soir, à Al-Ariche, des terroristes ont attaqué plusieurs installations de l’armée, en se servant de voitures
piégées, bourrées d’explosifs. L’opération a commencé
par l’usage des voitures piégées qui ont attaqué la brigade 101 de l’armée, à Al-Ariche. Les forces armées
ont eu un accrochage avec les agresseurs qui ont lancé
une roquette sur un dépôt d’armes, causant des dommages dans un quartier habité.
Quelques minutes plus tard, des tirs de roquettes ont
frappé un complexe hôtelier proche, où sont logés des
officiers. En parallèle, des barrages de sécurité ont été
attaqués à la roquette et à l’arme automatique dans les
villes de Cheikh Zowayed et de Rafah.
Dans un communiqué, l’armée a déclaré que ces attentats avaient été orchestrés, en représailles aux opérations menées par les forces de sécurité contre les terroristes et la faillite des Frères musulmans à mobiliser la
rue à l’occasion de l’anniversaire de la révolution du 25
janvier.
Le groupe Ansar Beit Al-Maqdes, plus important groupe terroriste dans le Sinaï qui s’est rebaptisé « les partisans de Wilayet Sina », a revendiqué l’attentat.
Selon le général Ahmad Ragaï Atiya, fondateur de la
brigade 777 de la lutte anti-terroriste, cette série d’attentats est la plus meurtrière depuis trois mois, mais aussi
la plus sophistiquée jamais menée dans la péninsule.
Fin octobre 2014, 30 soldats avaient été tués à Karam
Al-Quawadis, à Al-Ariche, lors d’un attentat suicide à
la voiture piégée et aux armes lourdes sur un campement militaire. Les autorités ont décrété la prolongation
de l’état d’urgence pour trois mois supplémentaire.
« Cette récente opération était quasi militaire. Les terroristes ont simultanément réalisé une série d’attaques
et d’attentats contre Al-Ariche et Rafah, en passant par
Cheikh Zowayed. La concordance et le mode d’exécution des attaques, visant des installations sécuritaires
par des voitures piégées et des armes lourdes, dévoilent
une sophistication croissante des modes opératoires de
ce groupe. D’autant plus qu’elle met au jour l’arsenal
d’armes, encore en possession des groupes extrémistes
dans la péninsule », explique le général Atiya.
Selon lui, les enquêtes prouveront que des services de
renseignements étrangers étaient derrière cette attaque
et avaient fourni les informations nécessaires aux
groupes terroristes. « Le groupe Ansar Beit Al-Maqdes
n’est pas la seule partie impliquée dans cette attaque.
Ces groupes sont utilisés par les Frères et leurs alliés à
l’extérieur. Il est aussi fort probable que ces voitures
piégées se soient infiltrées dans le Sinaï par bande de
Gaza à travers les tunnels », ajoute- t-il.
Vives condamnations
Vendredi, la scène était macabre lors des funérailles
militaires organisées pour les victimes de ces actes terroristes. Le premier ministre, le ministre de la Défense
et celui de l’Intérieur ainsi qu’un grand nombre de hauts
responsables ont participé aux funérailles, présentant
leurs condoléances aux familles de victimes.
Les partis politiques, l’institution d’Al-Azhar, l’Eglise
ainsi que tous les syndicats ouvriers et autres ont
condamné ces attentats et affiché leur soutien à l’armée
dans sa guerre contre le terrorisme. L’Onu, les EtatsUnis, la Russie, la France, l’Angleterre, l’Arabie
Saoudite et d’autres pays arabes et occidentaux ont
aussi affiché leur soutien à l’Egypte, face à cette vague
terroriste.
Selon le politologue Moustapha Elwi, le timing de ces
attaques terroristes, alors que le pays se prépare à la
conférence économique prévue en mars prochain et
pendant la participation du président Al-Sissi à la
réunion de l’Union Africaine, n’est pas un hasard. « Les
Frères et leurs alliés ont perdu tout soutien politique et
populaire et cherchent à faire échouer cette conférence,
ainsi que les élections parlementaires. Même si ces
attentats sont revendiqués par Ansar Beit Al-Maqdes,
les Frères y sont impliqués ».
Renforcement militaire
Face à cette recrudescence du terrorisme au Sinaï, l’Etat
promet une lutte sans merci. Même si le président AlSissi a estimé, samedi, que ce combat serait long et difficile, il s’est engagé à le mener jusqu’au bout. « Le
pays affronte la plus puissante organisation secrète du
monde. Ils ont déjà menacé les Egyptiens: ou on vous
gouverne ou vous tue! Aujourd’hui, c’est par les
Egyptiens et avec les Egyptiens qu’on poursuivra la
lutte contre le terrorisme qui n’entravera pas le processus politique », a déclaré Al-Sissi, accusant les Frères
musulmans d’être derrière ces attentats.
« Nous n’abandonnerons le Sinaï à personne. Le Sinaï
sera aux Egyptiens et nous mourrons pour le défendre »,
a-t-il affirmé. Al-Sissi a annoncé la mise en place d’un
« commandement militaire unifié », chargé exclusivement de la lutte contre le terrorisme dans le Sinaï. Elle
sera présidée par le chef d’Etat-major Ossama Askar,
chef de la troisième armée.
Cette décision, d’après l’expert militaire Ahmad AbdelHalim, dévoile un changement radical dans la future
stratégie militaire de la lutte contre le terrorisme. Il
explique que ce commandement unira la direction de la
deuxième et de la troisième armée du Canal. « La présence d’une direction unifiée est une mesure prise lors
de guerres. Elle permettra de conjuguer les efforts et les
plans de la lutte contre le terrorisme. Elle facilite à titre
d’exemple le réaménagement du déploiement des
Ces attentats alimentent les craintes d’une perte de
contrôle de la situation dans le Sinaï. Malgré des
mesures sécuritaires renforcées et une vaste campagne
militaire, le Sinaï s’enfonce plus que jamais dans la violence. Des policiers et des militaires sont attaqués régulièrement aux check points ou harcelés dans leurs
casernes par des assaillants armés.
Selon le général Abdel-Moneim Saïd, expert militaire et
ancien gouverneur du Nord-Sinaï, c’est le contexte
régional, perturbé en Libye, en Tunisie, au Yémen, en
Syrie et dans la bande de Gaza que a favorisé l’émergence d’une nouvelle vague de terrorisme, plus féroce
que celle des années 1990. « Ces éléments terroristes
ont reçu des entraînements militaires de haut niveau,
par le Hamas et les groupes terroristes en Syrie et en
Libye. Leurs opérations sont devenues plus ciblées,
mais aussi plus meurtrières en utilisant des armes
lourdes et sophistiqués. Vaincre de tels groupes soutenus par des services de renseignements étrangers nécessite du temps, un financement énorme et une tactique
guerrière adaptée au mode opératoire de ces groupes
terroristes ».
Il rappelle que, depuis la révolution de 2011, des
groupes terroristes ont profité de l’absence de l’Etat
dans cette zone, pour s’y implanter durablement.
D’autant plus qu’une grande quantité d’armes lourdes
ont été introduites, à travers les tunnels avec la bande de
Gaza et les frontières libyennes.
Défis colossaux
Pour le général Abdel-Moneim Al-Saïd, l’attentat d’AlAriche témoigne de l’ampleur du défi. Il cite la nature
désertique et montagnarde du Sinaï, sa position frontalière avec la bande de Gaza où il existe des centaines
des tunnels facilitant l’infiltration d’armes, ainsi que le
manque d’informations sur l’ampleur et l’armement des
nouveaux groupuscules terroristes.
L’attaque du 24 octobre dernier avait conduit les autorités à construire une zone tampon, le long de la frontière avec Gaza pour empêcher les terroristes de s’infiltrer en Egypte depuis l’enclave palestinienne. L’Egypte
a annoncé, fin décembre, qu’elle allait élargir de 500 m
à un kilomètre la largeur de cette zone tampon.
Pour les autorités, la zone tampon devrait permettre
d’isoler les terroristes dans un secteur désert et d’éliminer les tunnels clandestins vers Gaza, qui seraient utilisés pour le trafic d’armes et le passage des terroristes. Si
certains remettent en question l’efficacité de cette
mesure, Abdel-Moneim Al-Saïd reste convaincu qu’elle
constitue une solution efficace pour contrôler les tunnels. Toutefois, il estime que la zone évacuée n’est pas
suffisante. « L’armée a détruit depuis octobre plus de
1600 tunnels, mais il s’agit d’un réseau de tunnels
colossal qui s’étend sur plusieurs kilomètres, c’est pourquoi il paraît nécessaire d’évacuer toutes la bande frontalière à Rafah sur une largueur de 15 kilomètres pour
pouvoir détruire le reste des tunnels », estime-t-il. « A
titre d’exemple, la présence d’un dépôt d’armes à proximité de la base militaire, visée jeudi, a été une faille
dans l’installation militaire, ce qui a alourdi le bilan des
victimes parmi eux. La présence d’une couverture
aérienne est aussi importante », insiste Al-Saïd.
In alhramhebdo.com
lundi 09 févriér 2015 - EL ACIL 09
etats-unIs-Iran / nuCléaIre
Le secrétaire d'Etat américain
rencontre son homologue Zarif
L
e secrétaire d'Etat américain John Kerry a rencontré
dimanche matin, pour la 2e fois à Munich, son
homologue iranien Mohammad Javad Zarif pour des
discussions qui n'avaient pas été annoncées sur le programme nucléaire de l'Iran.
Cette nouvelle rencontre entre les deux responsables a eu
lieu en marge de la conférence sur la sécurité qui se tient
dans la ville du sud de l'Allemagne alors que le groupe 5+1
(Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie et
Allemagne) tente de boucler avec l'Iran un accord politique
sur son programme nucléaire.
Peu de détails ont filté sur les discussions avec Téhéran
mais les grandes puissances espèrent trouver un accord
politique avant le 31 mars, pour ensuite conclure un accord
global final incluant tous les aspects techniques le 30 juin
au plus tard.
Les grandes puissances exigent que l'Iran réduise ses capacités nucléaires afin d'empêcher qu'il puisse disposer un
jour de la bombe atomique. Téhéran, qui dément tout caractère militaire de son programme, revendique son droit à une
filière nucléaire civile complète et demande la levée totale
des sanctions économiques occidentales.
Ces négociations ont redémarré en novembre 2013 sur la
base d'un accord intérimaire gelant certaines activités sensibles de l'Iran en échange d'une levée partielle des sanctions très pénalisantes contre l'économie iranienne.
Mais le scepticisme règne sur l'issue positive des discussions avec l'Iran, celles-ci ayant déjà été prolongées à deux
reprises. M. Kerry a rencontré M. Zarif à de nombreuses
occasions ces derniers mois, souvent en Europe. Les
équipes ont également négocié au niveau politique.
Mais les prises de position des "durs" à Téhéran comme à
Washington, où le Congrès dominé par les républicains veut
imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran, compliquent la
donne. M. Kerry devait quitter Munich plus tard dans la
journée de dimanche pour Washington.
nIgérIa / PrésIdentIelle rePortées à fIn mars
Des raisons de sécurité derrière la mesure
L
'élection présidentielle qui
devait avoir lieu au Nigeria
le 14 février a été reportée de
six semaines, au 28 mars, en raison
de l'insécurité liée à l'insurrection
des islamistes du groupe Boko
Haram, a annoncé le président de la
Commission électorale nationale
indépendante (Ceni).
"La commission ne peut pas écarter
à la légère les conseils des responsables de la sécurité nationale", a
expliqué samedi à la presse le président de la Ceni, Attahiru Jega.
"Appeler les électeurs à exercer
leurs droits démocratiques dans une
situation où leur sécurité ne peut
pas être assurée est une lourde responsabilité", a-t-il ajouté.
L'élection présidentielle a été par
conséquent reprogrammée le 28
mars; les élections pour le renouvellement des postes de gouverneur
et des assemblées locales se tiendront le 11 avril.
Ce report pourrait susciter la colère
de l'opposition, qui ne voulait pas
en entendre parler. L'élection présidentielle mettra aux prises le président sortant, Goodluck Jonathan,
candidat du Parti démocratique du
peuple (PDP), à un ancien chef de
la junte militaire, Muhammadu
Buhari, du Congrès du progrès
(APC). Ce scrutin pourrait être le
plus serré depuis la fin du régime
militaire, en 1999.
Le président de la commission
électorale a dit avoir reçu une lettre
du conseiller national à la sécurité
expliquant que les opérations militaires en cours dans le nord-est du
pays, où les forces de sécurité combattent Boko Haram, ne permettraient pas d'assurer la sécurité des
opérations électorales.
Irak / Couvre-feu noCturne levé
Au moins 32 morts à Bagdad, suite à des attaques
L
e couvre-feu nocturne en vigueur
depuis des années à Bagdad a été
levé samedi à minuit (21H00
GMT) alors qu'au moins 32 personnes ont
été tuées au cours des heures précédentes
dans des attaques dans la capitale irakienne.
Alors que l'organisation jihadiste Etat
islamique (EI) contrôle de larges pans du
territoire irakien, Bagdad est considérée
comme à l'abri d'une attaque majeure des
jihadistes. Mais elle reste la cible d'attentats réguliers visant en particulier les
forces de sécurité ou la communauté chiite.
Samedi, l'attaque la plus sanglante s'est
produite dans un restaurant du quartier
Bagdad al-Jadida (est), vers 11H00
(08H00 GMT). Un kamikaze a fait détonner sa ceinture d'explosifs, tuant au moins
23 personnes et faisant près de 43 blessés,
selon des responsables.
Une autre attaque, dont le mode opératoire reste encore incertain, a fait au moins
neuf morts et 28 blessés dans un centre
commercial du cœur de la capitale irakienne.
Malgré les attaques régulières visant
Bagdad, le couvre-feu nocturne a été levé
samedi à minuit (21H00 GMR) à la
demande du Premier ministre Haider alAbadi qui a ordonné cette mesure afin que
"la vie soit aussi normale que possible
bien que (le gouvernement) soit engagé
dans une guerre".
Les cafés et restaurants, qui pourront res-
ter ouverts après minuit, espéraient une
hausse de leur activité avec la fin du
couvre-feu. Symboliquement, l'attaque de
samedi a visé l'un d'eux. Le couvre-feu
avait été établi afin de mettre un frein aux
violences particulièrement meurtrières du
milieu des années 2000. Les heures du
couvre-feu ont varié au fil des années,
mais il était récemment en vigueur de
minuit à 05H00 locales (21H00 à 02H00
GMT).
Selon un communiqué de son bureau, M.
Abadi a en outre demandé que les rues
importantes de la capitale soient rouvertes
"afin de faciliter le mouvement des
citoyens" et que les quartiers d'Azamiyah
et Kazimiyah, dans le nord de Bagdad,
soient des "zones démilitarisées".
Monde
Le Drian confirme des
discussions avec
l'Egypte sur le Rafale
L
e ministre français de la
Défense, Jean-Yves Le Drian,
a confirmé dimanche l'existence de négociations pour la vente
d'avions de combat Rafale à
l'Egypte.
"Il y a effectivement des discussions
assez avancées avec l'Egypte mais
elles ne sont pas conclues", a-t-il dit
lors du Grand Rendez-vous Europe
1-iTELE-Le Monde.
Dans une interview publiée samedi
par Le Figaro, le PDG de Dassault
Aviation, Eric Trappier, a indiqué
que le groupe était proche de conclure le premier contrat à l'export du
Rafale, sans toutefois préciser avec
quel pays.
Deux sources industrielles ont
confirmé à Reuters, après des informations en ce sens du quotidien Les
Echos, qu'il s'agissait de l'Egypte,
qui discuterait de l'achat de 24
Rafale et d'une frégate Fremm, l'une
des sources citant un contrat d'un
montant total de cinq à six milliards
d'euros.
Le Prince Charles
effrayé par la radicalisation sur internet
L
e Prince Charles a qualifié
d'«effrayant» le nombre de
jeunes musulmans vulnérables radicalisés par des informations «folles» circulant sur internet,
dans un entretien qui sera diffusé
dimanche.
L'héritier du trône britannique a également exprimé son inquiétude face
au nombre de chrétiens fuyant en
masse le Proche-Orient, estimant
qu'il n'en restera que très peu dans la
région qui est le berceau du christianisme. La radicalisation «est une des
plus grandes inquiétudes», a déclaré
le Prince Charles dans une interview
à la radio BBC et cette question ne
peut «pas simplement être occultée».
«C'est l'envergure qu'ont pris ces
choses qui est alarmante», a-t-il
ajouté.
Démantèlement d'une
nouvelle filière djihadiste présumée
S
ix personnes soupçonnées
d'appartenir à une filière djihadiste ont été interpellées
dimanche matin à Toulouse et Albi
(Tarn), annonce le ministère de
l'Intérieur.
L'opération, menée par la Direction
générale de la sécurité intérieure,
"s'est déroulée sur commission rogatoire de magistrats du pôle anti-terroriste de Paris, après ouverture
d'une information judiciaire des
chefs d'association de malfaiteurs
terroriste et financement du terrorisme", dit-il dans un communiqué. Les
six individus ont été placés en garde
à vue, ajoute-t-il.
Ces arrestations interviennent cinq
jours après le démantèlement d'une
autre filière djihadiste vers la Syrie
en Seine-Saint-Denis et dans la
région lyonnaise. Sur les huit personnes alors interpellées, cinq ont
été mises en examen samedi et
quatre écrouées.
10 - EL ACIL
lundi 09 févriér 2015
ProsPective
Point de vue d’une acuité
Percutante
Une scientificité douteuse
T
ransformés en dogmes par les néolibéraux,
les principes de la libéralisation absolue des
marchés, qui avaient colonisé la pensée économique depuis quarante ans, ont pris du plomb
dans l’aile en ayant été à l’origine de la plus grave
crise financière que le monde ait connue. Les économistes « dissidents » se font enfin entendre.
Mais les tenants des marchés « spontanément autorégulés » n’ont pas baissé la garde. (article paru en
novembre 2011 Ndlr)
«Marché spontanément autorégulé », capable
d’atteindre l’« équilibre naturel », grâce au « comportement rationnel des acteurs économiques »
dicté par la simple recherche de la maximisation
du profit… C’est ainsi que, dès les années 1970, on
a défini avec abondance de prose et de calculs
mathématiques le fonctionnement du marché une
fois libéré de toutes contraintes, surtout celles
imposées par le législateur. Une puissante catégorie d’influents économistes, notamment anglosaxons, prix Nobel pour certains, a progressivement transformé ces principes en dogmes que les
institutions financières internationales ont adoptés
sans nuances et diffusés de par le monde, parfois
avec des arguments musclés.
« Too big to fail »
Lorsque les crises des années 1980 et 1990 au
Mexique, en Argentine ou en Asie du Sud-Est ont
prouvé la totale inadéquation de ces théories, des
économistes ont osé aborder leur discipline sous
l’angle « comportemental », étudié le « marché
imparfait » ou l’« asymetrie d’information ». Mais
ce ne fut pas une rupture avec les dogmes, plutôt
une tentative d’adaptation aux réalités. Dans
l’industrie financière, où l’on avait développé des
produits toujours plus complexes, usant des mathématiques pour calculer le risque inhérent au comportement des acteurs, on a réajusté quelques paramètres.
Une fois surmontées les crises des décennies passées, on a encore prétendu que ce n’était pas la
théorie qui était en cause, mais les distorsions de
l’économie. Seuls remèdes, selon les courants
dominants, une libéralisation plus poussée du marché afin qu’il retrouve l’« équilibre optimum » qui
lui est intrinsèque. Cette vision pseudo-philosophique a eu son heure de gloire avec l’attribution
en 1995 du prix Nobel à Robert Lucas, théoricien
de la rationalité des marchés.
La chute de la Banque Lehman Brothers, en septembre 2008, signe précurseur de la plus grave
crise financière mondiale, a ouvert une brèche
dans les certitudes de la pensée unique et rendu en
tout cas plus audibles les voix des courants critiques préconisant le retour à des formes de régulation par les États. La preuve étant faite, si besoin
en était, qu’il n’existe pas d’« équilibres naturels »,
et que l’instabilité et les déséquilibres sont au
contraire les caractéristiques principales du « comportement spontané des marchés ».
Pourtant, en dépit de l’ampleur de la crise, les
mesures préconisées par les politiques n’ont pas
été à la hauteur des enjeux. Et, paradoxalement, le
sauvetage grâce à l’argent public des grandes
banques – too big to fail, « trop grandes pour les
laisser faire faillite » – a engendré l’impunité et
permis la reconstitution d’une bulle spéculative
encore plus grosse qu’avant. Les banques survivantes ont vu leur taille s’agrandir à mesure que les
plus petites disparaissaient. Ainsi, le poids excessif
de la finance dans l’économie – dû à la capacité
des banques à monopoliser la rente de la création
de valeur par l’économie réelle – n’a pas été réduit,
ni même contenu. Au contraire, la crise a accru la
concentration en perpétuant le risque de défaillance d’un des maillons faibles de la finance mondiale que les États n’auraient pas les moyens de
secourir. Alors que la reprise tarde à venir, le
risque d’un double dip (double plongeon), demeure.
Crise intellectuelle
C’est ce que s’est efforcée de démontrer une brochette d’économistes américains et britanniques
réunis en avril dernier au King’s College de l’université de Cambridge, en Grande-Bretagne, un
choix symbolique puisqu’il a été le lieu de formation et d’enseignement de l’économiste John
Maynard Keynes, honni plus que quiconque par les
dogmatiques néolibéraux. Il s’agissait de la conférence inaugurale de l’Institute for New Economic
Thinking (Inet, Institut de la nouvelle pensée économique) (1), qui compte parmi ses promoteurs des
économistes « dissidents » célèbres, tels Joseph
Stiglitz, Simon Johnson ou James Kenneth
Galbraith, voire des financiers, tels George Soros,
un des bailleurs de fonds de l’Institut.
La conférence s’est frontalement attaquée aux
dogmes des théories dominantes qui ont directement contribué à la crise et à ses dimensions planétaires. Cette crise, ont-ils répété, n’est pas seulement financière et économique, elle est également
intellectuelle. L’aveuglement des ultra-néolibéraux
est au cœur de cette faillite. Des personnalités
comme Adair Turner, président de la Financial
Services Authority (FSA, l’autorité britannique de
régulation des marchés), ont reconnu à la conférence de Cambridge l’incapacité du marché à
atteindre une forme quelconque d’équilibre, et préconisé d’attribuer à l’entité de régulation des pouvoirs lui permettant d’en fixer les limites dans
l’intérêt général. Pour Turner, la taxation des transactions ou le contrôle des flux financiers ne
devraient plus être considérés comme illégitimes.
Autant des mesures qui, si elles sont appliquées,
viendraient confirmer l’ébauche d’un tournant et,
surtout, le « naufrage des économistes » qui ont
prospéré de l’ère reaganienne à nos jours. Elles
sonneraient la fin, même si elle est encore virtuelle, des dogmes néolibéraux les plus ancrés.
In afriqueasie.com
11 EL ACIL - LUNDI 09 FEVRIER 2015
CAN 2015
Les satisfactions à retenir : Du bon malgré
l’élimination
B
ien que cette élimination en
quart de finale soit une déception pour les Algériens, tout
n’est pas à jeter. Et au sein de ce
groupe jeune et talentueux, nombreuses auront été les satisfactions
durant cette CAN. En effet, si dix
Fennecs disputaient leur première
Coupe d’Afrique des Nations, aucun
n’a semblé paralysé par l’enjeu ni
même par les conditions que réserve
l’Afrique subsaharienne. Des confirmations, des montées en puissance et
un collectif qui trouve peu à peu une
identité de jeu "à l’algérienne", c’est
d’une compétition pleine d’enseignements que les Verts sont rentrés afin
de parfaire leurs gammes dans leurs
clubs respectifs avant le prochain
rendez-vous en mars prochain pour
un match amical contre le Qatar.
Bentaleb-Taïder, les deux
font la paire !
Complémentaire sur le terrain et très
proche en dehors, Nabil Bentaleb et
Saphir Taïder se sont affirmés
comme les deux titulaires indiscutables du poste lors de cette CAN. Le
premier cité n’a pas quitté le onze de
départ (sous Vahid et Gourcuff)
depuis son arrivée chez les Verts en
mars 2014. Bon dans la récupération
et véritable plaque tournante dans
l’entre jeu, celui à qui on alloue un
profil similaire à celui de Yaya Touré
a un gabarit (1 mètre 87) qui lui a
permis de sortir son épingle du jeu
contre le jeu rugueux adversaires
africains. Buteur contre le Sénégal, il
prouve qu’à l’avenir les Verts seront
bons si Bentaleb est bon. Le second
cité aura profité de la méforme de
Lacen pour regagner sa place de titulaire. Remplaçant lors du premier
match face aux Bafana Bafana, le
pensionnaire de Sassuolo donne une
autre dimension au jeu des Fennecs
lors de son entrée en jeu et ne quittera plus le onze de Christian Gourcuff
pour le reste de la compétition. Dans
un rôle de piston entre le milieu et
l’attaque, l’ancien joueur de Bologne
est la touche classe de l'équipe. Avec
son gros volume de jeu, il fait profiter les algériens de sa qualité sur la
première passe. Déterminé à faire
une bonne CAN, il n’a pas hésité à
donner de sa personne défensivement
notamment contre le Ghana où il a
été le meilleur Fennec sur le terrain.
Avec ses deux joyaux de respectivement 20 et 22 ans, l’Algérie a de
quoi faire pour les dix années à venir.
Mandi comme un poisson
dans l’eau en Afrique
Pensionnaire du Stade de Reims
depuis sa tendre enfance, le latéral
droit n’a rien connu d’autre que le
club champenois si ce n’est la sélection algérienne. Et c’est avec cette
dernière qu’il s’est envolé pour la
Guinée Equatoriale afin d’y disputé
la CAN après un Mondial formateur.
Incontestable à son poste, Mandi est
bien ce latéral droit que le football
algérien attendait depuis si longtemps. Installé sur le flanc droit de la
défense algérienne depuis mars dernier et un certain Algérie – Slovénie
(2-0), ll s’est montré sérieux et appliqué tout au long de la compétition.
Plus efficace dans son travail défensif
qu’offensif, le Rémois a fait valoir
ses qualités en se montrant un tantinet trop agressif à l’image du penalty
concédé contre l’Afrique du Sud. Ses
attributs athlétiques lui ont néanmoins permis de tenir le coup sous
les fortes chaleurs de Mongomo face
au Ghana par exemple où il n’a pas
lésiné sur les efforts. Alors qu'on
évoque un replacement de Mandi
dans l'axe de la défense, le joueur de
23 ans aurait sans doute tout intérêt
de s'inscrire sur la durée dans ce
poste où il a bien tout ses repères.
Raïs toujours président !
Alors qu’on craignait que le portier
algérien ne soit pas prêt pour la CAN
à cause de son maigre temps de jeu
au Philadelphia Union entre la période d’arrêt de la fin de la saison régulière en MLS (octobre) et la CAN
(janvier), il n’en fut rien. Mbolhi
confirme son bon mondial dès
l’entrée en lice de l’Algérie dans la
compétition. Homme du match
contre l’Afrique du Sud où il sauve
les siens à maintes reprises, il réitère
sa bonne performance contre le
Ghana. Même s’il aura moins de travail contre le Sénégal et la Côte
d’Ivoire (on ne peut vraiment lui tenir
rigueur sur aucun des trois buts
encaissés même si l'état de grâce
n'était pas au rendez vous), on dit
qu’une grande équipe passe par un
grand gardien et Raïs ne déroge pas à
la règle. Nul doute que l'Algérie aura
encore besoin de son gardien de 28
ans pour un bon bout de temps !
Les promesses de Belfodil
Joueur le plus contesté de la liste de
Gourcuff alors que les inconditionnels
de l’EN attendaient Nabil Ghilas ou
Baghdad Bounedjah, Ishak Belfodil
aura étonné tout son monde avec les
prestations qu’il aura livré durant cette
CAN. En difficulté à Parme au sein
d’une formation enlisée dans les basfonds du classement de Serie A,
l’ancien Lyonnais aura vécu une
année 2014 cauchemardesque avant
de commencer 2015 sur les chapeaux
de roue. En effet, si on sait que
Christian Gourcuff apprécie tout particulièrement Belfodil, l’ancien joueur
de l’Inter a bien rendu toute la
confiance que le technicien breton a
placé en lui en multipliant les bonnes
entrées comme contre le Sénégal où il
est à l’origine du second but. Même si
sa titularisation en pointe face au
Ghana est à mettre entre parenthèses
(0 tir cadré !), on a senti le Parmesan à
l’aise dans le 4-4-2 de Gourcuff où il
avait pour rôle de tourner autour de
Slimani lors de ses entrées ou en se
montrant percutant et pesant sur les
défenses adverses. Si les performances de Belfodil ont été convaincantes, seul le but aura manqué pour
récompenser ses efforts. A seulement
22 ans Belfodil reste un joueur sur qui
l'Algérie devra s'appuyer.
LUNDI 09 FEVRIER 2015 - EL ACIL 12
Gourcuff règle tout ce qui a trait au stage, avant de
s’envoler en France.
S
elon des sources proches
du staff technique national, le coach Christian
Gourcuff a tout ficelé concernant les préparatifs du stage de
préparation prévu au mois de
mars prochain, avant de rentrer
chez lui en France. Christian
Gourcuff a tout réglé avec les
membres de son staff, concernant le stage qui précédera les
deux matchs amicaux face au
Qatar et Oman. Aussi, des
convocations seront envoyées
aux joueurs susceptibles d’être
au rendez-vous. C’est dire qu’il
y aura de nouvelles recrues
dans la sélection.
Le stage débutera le 23 mars
en présence de l’ensemble du
groupe
C’est officiel, le stage débutera
le 23 mars prochain, après que
les joueurs eurent joué les 20,
21 et 22 les différents championnats européens et autres
championnats. Gourcuff béné-
ficiera des services de
l’ensemble des joueurs le premier jour du stage, et la FIFA
interdira à tous les clubs de
programmer des matchs à partir du 23 jusqu’au 30 mars.
Les convocations seront
envoyées le 9 mars et la liste
sera rendue publique, une
semaine avant le début du
stage
Comme à l’accoutumée, le
sélectionneur national établira
une liste élargie, deux
semaines avant le début du
stage, qu’il transmettra à la
FAF, afin que cette structure
envoie des invitations aux
joueurs, comme le stipule le
règlement de la FIFA, le 9 mars
prochain. Par la suite, Gourcuff
rendra publique la liste finale,
une semaine avant le début du
stage, c’est-à-dire le 16 mars
prochain. Il faut s’attendre à
beaucoup de changements dans
le groupe, contrairement aux
précédents stages des Verts.
Cinq semaines devant le
sélectionneur pour arrêter sa
liste
Le sélectionneur national, qui
convoquera les joueurs pour le
stage du 23 mars prochain,
aura tout le temps de suivre de,
près ceux qui faisaient partie
du groupe lors de cette CAN2015. Gourcuff aura devant lui,
avant de rendre publique la
liste finale du stage, cinq
semaines. Durant cette période,
les joueurs internationaux
auront à disputer au moins 7
matchs avec leurs clubs respectifs et d’autres qui jouent les
compétitions européennes, à
l’image de Brahimi, Ghoulam
et Bentaleb qui disputeront
entre 8 et 11 matchs. Le driver
des Verts aura tout le temps de
superviser d’autres joueurs
capables de porter le maillot
national, surtout que durant
cette CAN, il a été constaté des
manques dans certains postes.
Donc un renfort de choix
s’impose et le staff technique
national, à sa tête Gourcuff,
aura le temps de choisir les
meilleurs.
Mourad Satli le défenseur central ciblé par Gourcuff : «Défendre les
couleurs de mon pays, je n’attends que ça»
F
ace à la faiblesse du secteur
défensif de l’EN durant la
CAN et le départ à la retraite
de Madjid Bougherra, Christian
Gourcuff s’est d’ores et déjà lancé
à la recherche d’un ou de deux
nouveaux
défenseurs
centraux,pour intégrer le groupe
des Verts. Mourad Satli, un joueur
que beaucoup ne connaissent pas,
s’illustre néanmoins en ce moment
dans le championnat roumain et
pourrait être une des solutions.
L'’ancien sociétaire de Charleroi,
né à Oran, se dit prêt et très honoré de rejoindre l’EN si jamais on
lui faisait appel.
Tout d’abord, veuillez-vous présenter à nos lecteurs…
Je m’appelle Mourad Satli, né le
29 janvier 1990 à Oran. Je suis
défenseur et j’ai été formé à
Clairefontaine avant de rejoindre
le club du RC Strasbourg où j’ai
terminé là-bas ma formation.
Ensuite, j’ai opté pour le club
belge de Charleroi avec lequel j’ai
joué quatre années, avant de signer
l’été dernier pour la formation roumaine de Petrolul Ploiesti.
Pourquoi ce choix de signer pour
ce club roumain ?
A vrai dire, on m’a proposé un bon
projet et j’ai accepté. J’avais envie
de connaître autre chose et passer à
une autre étape de ma carrière.
Certes, ce club n’est pas vraiment
connu, mais sachez qu’ici, je joue
le haut du tableau, alors qu’avec
Charleroi, on jouait toujours le
maintien. Après, le Petrolul, ce
n’est qu’un tremplin pour moi.
Et quelles sont les ambitions de
ce club ?
Actuellement, on est deuxième en
championnat et on lutte pour le
titre avec le Steaua Bucarest. On a
raté aussi d’un rien, une qualification pour la phase finale de
l’Europa League cette saison,
après avoir été éliminés difficilement lors du dernier tour préliminaire, par le Dinamo Zagreb de
Hillal Soudani. Le club est vraiment très ambitieux et dispose de
beaucoup de moyens.
Vous êtes défenseur central, c’est
bien ça ?
Oui, je joue défenseur central,
mais je peux aussi dépanner en tant
que latéral gauche. Je suis polyvalent et je suis disponible pour tous
les postes de la défense.
Droitier ou gaucher ?
Je suis droitier, mais je me sens
très à l’aise dans tous les postes
défensifs, y compris à gauche car,
durant ma formation, j’ai eu souvent à jouer en tant que latéral
gauche.
Comment analysez-vous votre
saison jusque-là ?
Très bonne. J’ai joué quasiment
tous les matchs avec mon club. Je
suis titulaire et notre défense est
actuellement la meilleure du championnat. Je me sens en excellente
forme, aussi bien technique que
physique.
Savez-vous que le sélectionneur
national, Christian Gourcuff, est à
la recherche d’un défenseur central et que votre profil est actuellement à l’étude ?
J’ai pu lire ici et là que mon nom
figure sur les tablettes du coach
national, mais je n’ai pas plus
d’informations.
Avez-vous été contacté par la
Fédération algérienne de football
ou par le coach national ?
Non, pas encore.
Et êtes-vous prêt à venir si on fait
appel à vous ?
Et comment ! Je serai très honoré
de défendre les couleurs de mon
pays. Ce serait un rêve pour moi et,
à dire vrai, je n’attends que ça. Je
me donne chaque jour à fond avec
mon club pour attirer justement
l’attention du sélectionneur national et s’il décide de me faire appel,
je viendrai avec un grand bonheur.
Quels sont les joueurs que vous
connaissez dans cette sélection
algérienne ?
Je connais très bien Yacine
Brahimi. On a été formés ensemble
à Clairefontaine durant trois ans.
Yazid Mansouri a souvent pour
rôle d’entrer en contact avec les
joueurs évoluant en Europe. Le
connaissez-vous ?
Oui, je le connais, mais pas personnellement. On sait tous qu’il a
été un joueur exemplaire, notamment avec la sélection nationale.
Avez-vous suivi le parcours de l’EN
durant la CAN ?
Evidemment. J’ai regardé tous les
matchs que l’Algérie a joué durant
cette
compétition.
Personnellement, je trouve que
l’EN était la meilleure équipe
durant ce tournoi. Il ne lui a manqué que quelques détails pour
atteindre la finale. On a dominé la
Côte d’Ivoire durant ce quart de
final, mais l’adversaire a été plus
efficace. Dommage. J’estime que
le tournant du match a été le raté de
Soudani. S’il avait marqué, on
l’aurait emporté par deux, voire
trois buts d’écart. Mais bon, il a
fait de son mieux. C’est ça le football.
Qu’avez-vous pensé de la défense
algérienne durant ce tournoi,
lorsque l’on sait que celle-ci a été
énormément décriée ?
Je pense qu’elle a fait son boulot.
Après, c’est ça les grandes compétitions. Quand vous avez en face de
vous de grands attaquants comme
Gyan Asamoah, Wilfried Bony ou
Gervinho, une seule erreur derrière, ça se paie cash.
La sélection nationale aura à disputer au mois de mars deux
matchs amicaux, face au Qatar et
Oman. Gourcuff a révélé qu’il aura
à faire appel à quelques nouveaux joueurs, notamment en
défense. Pensez-vous que vous
allez avoir votre chance ?
Je l’espère. D’ici-là, je vais essayer
de sortir de grands matchs avec
mon club et Inch’Allah, le coach
me fera appel. Ça sera une bonne
occasion pour qu’il me teste vu
que ce sont des matchs amicaux.
LUNDI 09 FEVRIER 2015 EL ACIL
- 13
Issa Hayatou, le Blatter africain
«C
e n’est pas normal. Tout
le monde a vu ce match.
C’est un point d’interrogation pour la Confédération africaine de football, pour Issa Hayatou. Il
ne peut plus rester dans le foot africain, il faut qu’il parte ! » Samedi 31
janvier, après l’élimination (2-1 après
prolongations) de sa sélection par la
Guinée équatoriale en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations
(CAN), l’attaquant tunisien Ahmed
Akaichi n’a pu contenir sa colère.
Furieux d’avoir encaissé un penalty
litigieux face au pays hôte de la compétition, le buteur des « Aigles de
Carthage» a directement pointé la
responsabilité du Camerounais Issa
Hayatou, 68 ans, l’indéboulonnable
président de la Confédération africaine de football (CAF). En signe de
protestation, le président de la
Fédération tunisienne de football
(FTF), Wadie Jary, a, lui, démissionné dans la foulée de la commission
d’organisation de la CAN au sein de
la CAF. La Confédération a tenté
d’éteindre l’incendie en suspendant
pour six mois l’arbitre de ladite rencontre mais on n’outrage pas impunément son président. La CAF avait
sommé la FTF de présenter ses
excuses pour ses « insinuations de
partialité et de manque d’éthique à
l’encontre de la CAF et de ses officiels, ou à défaut de présenter des
preuves irréfutables et tangibles pour
étayer les propos injurieux de la FTF.
» En cas de refus, la Tunisie serait
exclue de la CAN 2017, avait menacé le patron de la CAF. Sauf que,
jeudi 5 février, c’est le stade de
Malabo qui s’est embrasé lors de la
demi-finale perdue par le pays hôte
face au Ghana (3-0). Pluie de projectiles sur les Black Stars, invasion du
terrain, interruption du match pendant plus de trente minutes et 36 blessés. Un bilan pas suffisamment lourd
pour Issa Hayatou pour demander la
tenue à huis clos de la petite finale
pour la 3e place, samedi, dans la capitale de la Guinée équatoriale, entre le
pays hôte et la République démocratique du Congo. Interrogé sur la clémence des sanctions infligées à la
Fédération équato-guinéenne, Issa
Hayatou s’en est pris aux journalistes
: « C’est un match de football, même
si c’est la demi-finale. Vous êtes là
(les médias occidentaux, ndlr) pour
pouvoir pérenniser la colonisation.
Nous ne sommes plus colonisés ! »
C’est donc peu dire que les faits et
gestes du patron du foot africain
seront épiés dans les tribunes du
Stade de Bata, lors de la finale du
tournoi entre la Côte d’Ivoire et le
Ghana. Alors qu’il orchestre actuellement sa 15e CAN – sur 30 éditions –
depuis qu’il a pris les commandes de
la CAF, en 1988, le massif sexagénaire prête le flanc aux critiques
depuis l’ouverture de l’épreuve. Le
29 janvier, le natif de Garoua avait
été moqué avant le tirage au sort
controversé qui scella l’élimination
du Mali au profit de la Guinée, qualifiée pour les quarts de finale malgré
une égalité parfaite entre les deux formations. « Je ne suis pas content de
cette situation (…) mais nous
n’avons pas le choix », avait alors
balayé le président de la CAF.
LE BRAS DE FER AVEC LE MAROC
Dirigeant à poigne, célèbre pour
avoir privé de CAN pendant quatre
ans le Togo suite à l’attaque du bus
de sa sélection en janvier 2010, l’exathlète (sur 400 m et 800 m) et professeur d’éducation physique et sportive a appris au cours de son long
règne à trancher dans le vif. Début
janvier, le Camerounais est sorti
vainqueur de son bras de fer de trois
mois avec le Maroc, initialement
désigné comme hôte de la CAN
2015. Confronté au forfait de la
nation organisatrice, désireuse de
décaler d’un an l’événement en raison des ravages de l’épidémie Ebola,
Issa Hayatou a été négocié directement avec le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema
Mbasogo, au pouvoir depuis 1979,
pour que son pays accueille, comme
en 2012 (en collaboration avec le
Gabon), le tournoi continental. « Si
on n’avait pas trouvé preneur en
Afrique, on serait partis au Qatar,
confia-t-il à L’Equipe après que son
initiative eut porté ses fruits. On
n’aurait pas hésité, mais la solution
est venue du continent. Nous ne perdons pas de vue que le Qatar nous a
tendu la main et j’irai les remercier. »
Le 11 novembre 2014, la CAF avait
définitivement retiré l’organisation
de la 30e édition de la CAN au
Maroc. Son éruptif président évoquait alors à l’encontre des Lions de
l’Atlas, disqualifiés, une suspension
de quatre ans, « comme celle ayant
frappé le Nigeria, qui avait boycotté
l’édition de 1996 ». Vendredi 6
février, le patron de la CAF a mis ses
menaces à exécution puisque le
Maroc a été officiellement suspendu
de participation aux deux prochaines
CAN, en 2017 et 2019. La Fédération
Royale Marocaine de football devrait
également s’acquitter d’une amende
de neuf millions en guise de « réparation». «Dans l’affaire du Maroc, il a
été dans son rôle de président. Il
devait intervenir et prendre une décision », glisse l’un de ses proches.
Ironie de l’histoire, c’est à
Casablanca que le dirigeant avait été
élu à la tête de la Confédération,
vingt-six ans auparavant. C’est également au Maroc, en mars 2013,
qu’Issa Hayatou a été réélu à l’unanimité pour un septième mandat.
Président de la Fédération ivoirienne,
Jacques Anouma n’avait alors pu se
présenter face à l’homme fort du
football africain en raison d’un amendement adopté en septembre 2012 et
qui limitait les candidatures aux
membres ou ex-membres du comité
exécutif de la CAF. « La longévité
d’Hayatou s’explique par son habileté tactique, assure un fin connaisseur
du football africain. L’Afrique est
divisée en plusieurs groupes rivaux.
Hayatou a parfois eu deux, trois
adversaires face à lui. Et donc les
voix se sont souvent éparpillées. »
LE NOUVEAU NUMÉRO DEUX DE LA FIFA
Frère de Sadou Hayatou, premier
ministre du Cameroun de 1991 à
1992, le président de la CAF est issu
d’une fratrie qui descend des sultans
du XVIe siècle. A 28 ans, cet ancien
membre de l’équipe nationale de basket-ball est propulsé secrétaire général de la Fédération camerounaise de
football (FeCaFoot) avant d’occuper
le poste de directeur des sports
(1983) au ministère dédié puis de
président de la Fédération en 1986.
Deux ans plus tard, il conquiert la
CAF, succédant au président démissionnaire, l’Ethiopien Ydnekatchew
Tessema. Membre du comité exécutif
de la Fédération internationale de
football (FIFA) depuis 1990, il peut
se targuer d’avoir permis à son continent d’obtenir cinq billets qualificatifs pour la phase finale de Coupe du
monde. Instigateur de la nouvelle formule de la Ligue des champions africaine (dite de la CAF) en 1997, le
Camerounais a par ailleurs assisté
aux sacres olympiques du Nigeria
(1996 à Atlanta) et de son pays natal
(2000 à Sydney). En 2004, l’attribution du Mondial 2010 à l’Afrique du
Sud représente sans conteste l’un des
plus grands succès de son règne. «
Contrairement à ses prédécesseurs, il
n’est pas issu du sérail politique.
C’est un entrepreneur qui vient du
foot et qui possédait une grande
exploitation avec des vaches, se souvient un ancien pilier de la FIFA. Il
parlait très mal l’anglais il y a
quelques années. C’est l’un des rares
dirigeants francophones à avoir pris
la présidence de la CAF. Il a une forte
personnalité. On l’entend lorsqu’il
prend la parole. Il pense avant tout à
l’Afrique et est moins préoccupé par
des intérêts politiques. C’est l’un des
membres du comité exécutif les plus
indépendants. » En octobre 2014, le
Camerounais a été promu numéro 2
et « vice-président senior » de la
FIFA après le décès du titulaire de la
charge, Julio Grondona, 82 ans,
l’inamovible dirigeant de la
Fédération argentine depuis 1979 et
patron de la commission des finances
du gouvernement du football mondial. « Il doit cette promotion par son
ancienneté au sein du comité exécutif, explique un observateur avisé de
la FIFA. Il la doit également par son
expérience, sa sagesse, sa connaissance du football. C’est quelqu’un de
très jovial, sympa, un bon vivant. » «
J’ai pris beaucoup de plaisir à siéger
à ses côtés ces dernières années,
souffle, dithyrambique, un membre
du gouvernement de la FIFA. Son
engagement en faveur du football
africain et du sport en général est
superbe et il devrait être récompensé
pour son dévouement depuis tant
d’années.
HAYATOU-BLATTER, ENTRE RIVALITÉ ET
ALLIANCE
A la lumière de l’histoire politique de
la Fédération internationale, la promotion d’Issa Hayatou au rang de
numéro 2 paraît troublante. En 1998,
le Camerounais avait vainement
exhorté les cinquante-deux associations nationales africaines à soutenir
unanimement le Suédois Lennart
Johansson, alors président de l’Union
des associations européennes de football (UEFA), contre le Suisse Joseph
Blatter, secrétaire général de la FIFA,
dans la course à la succession du
Brésilien Joao Havelange. Homme
d’appareil et de réseaux, l’Helvète
l’avait emporté. Quatre ans plus tard,
le colosse à la fine moustache s’était
présenté contre le président sortant,
déstabilisé par la faillite en 2001
d’International Sport and Leisure
(ISL), société de marketing sportif
qui gérait les droits télévisés de la
FIFA. Soutenu par cinq membres du
comité exécutif, Issa Hayatou s’était
pourtant lourdement incliné (56 voix
contre 139 pour son adversaire) lors
du congrès de Séoul, quelques jours
avant l’ouverture du Mondial 2002.«
Issa était intéressé par le poste de président de la FIFA, se rappelle un
ancien cadre de la Fédération internationale. Il était le plus apte à concentrer les voix en bloc face au président
sortant. Il pensait que l’UEFA le soutiendrait. C’était difficile de prendre
le pouvoir. L’Afrique étant divisée, il
n’a pas fait le plein des voix. »
Echaudé par la courte défaite de
l’Afrique du Sud face à l’Allemagne,
en 2000, lors du vote d’attribution du
Mondial 2006, initialement promise à
son continent, le Camerounais a progressivement pris une posture de
vieux sage, assistant sans ciller à la
réélection de Joseph Blatter, unique
candidat à sa succession, en 2007 et
2011. Devenu de facto le fidèle lieutenant du président de la FIFA, il a
assuré au quasi-octogénaire le soutien unanime des 53 pays africains
dans l’optique du scrutin du 29 mai, à
Zurich. A bientôt 79 ans, Joseph
Blatter y briguera un cinquième mandat. « L’Afrique est une mosaïque.
C’est difficile de faire voter en bloc
en fonction d’un personnage, d’une
injonction présidentielle », nuance-ton aux portes de la Fédération internationale. Samedi 7 février, à la veille
de la finale de la CAN, le patron de la
CAF et celui de la FIFA ont
d’ailleurs affiché leur unité lors d’une
conférence de presse commune.
LE « QATARGATE » ET LE TEMPS DES
SOUPÇONS
Loué à la FIFA pour son intransigeance et sa probité, Issa Hayatou a
vu sa réputation ternie par l’attribution controversée des Mondiaux
2018 et 2022, respectivement à la
Russie et au Qatar. Alors qu’il faisait
partie des trois membres africains du
comité exécutif à avoir participé au
vote du 2 décembre 2010, le sexagénaire avait chapeauté, en janvier de la
même année, le congrès de la CAF à
Luanda (Angola), un événement
sponsorisé par le Qatar contre un million et demi de dollars. En lice pour
obtenir l’organisation du Mondial
2022, l’émirat s’était ainsi assuré la
présentation exclusive de sa candidature aux délégués du football africain.
Phaedra Almajid, l’ex-responsable de
la communication du comité de candidature du Qatar, a depuis affirmé
qu’à cette occasion trois représentants du football africain se seraient
engagés à soutenir le richissime Etat
gazier en échange de contreparties
financières. Elle a préféré taire les
patronymes des dignitaires de la CAF
en question, faisant simplement référence à un « responsable du football
africain charmant et très imposant»,
et à un autre qui ne parlait « que le
français ». « Le [responsable] Qatari
m’a dit que je ne devrais jamais mentionner l’affaire », a confié la jeune
femme à France Football, en
décembre 2014. Le nom de Phaedra
Almajid avait été révélé, un mois plus
tôt, par le magistrat allemand HansJoachim Eckert, dans la synthèse
controversée qu’il avait faite du rapport de l’Américain Michael J.
Garcia, président démissionnaire de
la chambre d’instruction du comité
d’éthique de la FIFA. Ce n’est pas la
première fois que le patron de la CAF
se trouve soupçonné dans le cadre du
« Qatargate». En mai 2011, Issa
Hayatou et l’Ivoirien Jacques
Anouma, lui aussi membre du comité
exécutif de la FIFA, avaient été accusés par le journal anglais The Sunday
Times d’avoir monnayé leur vote en
faveur de l’émirat.
LUNDI 09 FEVRIER 2015 - EL ACIL 14
.
.
Affaire JSS-MCA / Raissi : «Fort d’un dossier en béton, on
exige des sanctions fermes contre Saoura»
A
u lendemain d’une rencontre qui avait failli
virer
au
drame,
Abdelkrim Raissi affichait un
grand soulagement lorsque son
équipe et les supporters ont pu
quitter Béchar sans déplorer le
moindre blessé grave. «Nous
avons un dossier en béton qui
démontre tous les actes de violence dont ont été victimes les
joueurs, que ce soit avant, pendant le match et à la mi-temps.
C’est une honte qu’on puisse
encore se comporter de la sorte.
Je demande à ce que la Ligue
nationale se montre ferme. Elle
doit appliquer la loi à la lettre.
Nous avons été sanctionnés
de
trois
matches à huis clos
pour jets de bouteilles.
J’attends de voir ce que
la commission de discipline décidera. Il faut
être intransigeant avec
Saoura pour que ce
type de pratiques ne se
répète plus à l’avenir.
Heureusement qu’on a
eu aucun blessé grave à
déplorer dans nos
rangs, que ce soit au
niveau de la délégation
ou des supporters»,
confiera Raissi ,encore
sous le choc, après ce
qu’il a vécu à Béchar
«Nous sommes indignés par le calvaire que
nous avons vécu et
nous avons évité le pire. Nous
avons toutes les preuves qui
enfoncent la JSS et qui sont
même accablantes. Afin que justice soit faite, nous allons saisir
la LFP pour que la JSS soit sanctionnée, car ce qui s’est produit
est vraiment très grave», dira
Raïssi.
CSC : Mauvaise opération pour
les «Sanafir»
D
eux sorties à El
Harrach et El Eulma
,zéro point ramené
sur les six mis en jeu . Mis à
part la victoire face au RC
Arbâa, les Sanafir calent et
l’équipe est toujours en danger, dans le sens où elle est
très loin encore des 37 ou 38
points qui lui assurent le
maintien, au moment ou 5
unités seulement, séparent
les ''Vert et Noir '' du premier
relégable. C’est dire qu’il a
le feu à la maison. Les
Sanafir, qui aspiraient à
jouer le podium, pourraient
être contraints à lutter contre
la relégation. Les absences
ont pesé aussi. S’il y a bien
une chose qu’avait ressentie
le coach du CSC, c’est bien
le fait de n’avoir pas disposé
de tout se éléments pour
cette confrontation très
importante . LLa présence
des joueurs comme Allag,
le Malien Berthe et le
baroudeur
Hamza
Boulemdais
auraient
donné plus d’impact au
dispositif tactique des
Sanafir mis en place, et
que les quelques opportunités qui se sont présentées aux attaquants clubistes auraient été mieux
exploitées.
Rachid
Belhout, l’entraîneur des
Vert et Noir, était dans
tous ses états à la fin de la
rencontre du fait du comportement des défenseurs et
s’est montré très critique
envers un réseau, qui avait
failli à sa mission,. Le fait
aussi que les défenseurs se
chamaillent au lieu de se
consacrer au jeu ,n’a pas été
du goût du coach , qui s’en
est pris sévèrement à
quelques-uns, notamment
sur le but de Derardja.
Hachoud : «Nous
avons été victimes d’un
guet-apens »
«A
ujourd’hui, on n’a pas perdu sur le
terrain mais de manière extrasportive. L’équipe de Saoura a dû
user de tous les stratagèmes pour nous battre. Je
peux vous dire que nous avons été victimes
d’un guet-apens orchestré par Zerouati. Ils ont
tout fait pour intimider les joueurs en versant
dans la violence avant le match et durant la mitemps.c’est une honte ce qui s’est passé . Je ne
m’attendais certainement pas à un tel degré
d’hostilité. J’ai en ma possession des photos qui
montrent l’agression des dirigeants de Saoura.»
USM Alger : les blessés de
nouveau opérationnels
L
e gardien Mohamed Lamine Zemmamouche, le
défenseur Brahim Boudebouda, le milieu de terrain Karim Baïtèche et les meneurs de jeu
Kaddour Beldjilali et Feham Bouazza, jusque-là
indisponibles pour cause de blessure ont, en effet,
tous repris du service."Ces joueurs sont de nouveau
opérationnels et pourraient reprendre la compétition
dès la prochaine journée de championnat" a révélé
le club algérois dans un communiqué.Lors de la 20
journée, prévue mardi 10 février, les Rouge et noir se
déplaceront chez leurs voisins Harrachis, qui restent
sur une courte défaite (1-0) concédée à Oran face
au MCO.
LUNDI 09 FEVRIER 2015 EL ACIL
- 15
Société
La conjoncture actuelle exige l'anticipation des événements favorisant l'exploitation de l'enfance (ministre)
L
a ministre de la Solidarité sociale,
de la Famille et de la condition de
la femme, Mounia Meslem, a
affirmé samedi à Alger que la conjoncture actuelle exigeait l'anticipation des événements favorisant l'exploitation des
enfants dans des conflits qui ne servent
pas leurs intérêts.
"Nous devons garder toujours à l'esprit
les discours prônant la culture de la paix
en tant qu'acquis indispensable et objectif important d'autant que la conjoncture
actuelle exige l'anticipation des événements favorisant l'exploitation des
enfants dans des conflits qui ne servent
pas leurs intérêts", a indiqué la ministre
dans une allocution à l'occasion de la
cérémonie de distinction
des lauréats au concours international de
dessin organisé par l'établissement espa-
gnol non gouvernemental (paix-coopération). Elle a souligné dans ce contexte la nécessité de préserver les actions
favorisant l’émergence de jeunes
artistes et créateurs dans un monde qui
aspire à instaurer le dialogue des civilisations et consolider les relations
constructives qui puisent leurs origines
dans les valeurs sociales pour éloigner
les enfants des fléaux sociaux
La même responsable a rappelé que le
président de la République accorde
une "importance particulière" aux
enfants à travers ses orientations pour
une prise en charge totale de leurs préoccupations légitimes.
Elle a rappelé en outre que "l'Algérie
salue" de telles expériences (concours
internationaux pour enfants) qui sont,
selon elle, un exercice pour "la mise en
place d'une plate-forme fertile permettant aux enfants de développer leurs
talents et leurs capacités créatives".
Mme Meslem a précisé que la réussite de
trois enfants et d'un encadreur algériens
ainsi que de deux établissements au
concours international de dessin organisé
par l'établissement (paix-coopération) en
2014 sous le thème "la famille entre traditions et modernité" est une "reconnais-
sance à l'effort et à la persévérance".
Pour sa part, la ministre de l'Education
nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé
que l'aspect culturel jouait un "rôle
important" dans la préparation de l'enfant
à l'école qui doit constituer un espace de
réussite et de prospérité de l'enfant et la
mise en valeur de ses talents créatifs".
De son coté, le fondateur et le directeur
de l'établissement espagnol (paix-coopération), Joaquin Antunia, a salué dans
une déclaration à la presse les efforts de
l'Algérie pour l'instauration de la paix
dans le monde notamment à travers l'organisation des Nations unies sous la
direction du président Abdelaziz
Bouteflika soulignant que "le président
Bouteflika est connu, depuis qu'il était
ministre des Affaires étrangères, pour sa
lutte en faveur des causes de paix dans le
monde".
Il a appelé les peuples de la région et les
acteurs de la société civile à la nécessité
de promouvoir la culture de la paix dans
la région de la Méditerranée soulignant
que l'enfance constitue l'outil privilégié
pour la concrétisation de cette culture.
L'édition 2015 du concours sera placée
sous le thème "la technologie au service
de la pa
Conférence du Caire : l'expérience algérienne en matière
d'intégration et de promotion de la femme mise en exergue
L
a ministre de la Solidarité
nationale, de la famille et
de la condition de la
femme, Nounia Meslem a évoqué, lundi, au Caire, l'expérience algérienne en matière d'intégration et de promotion de la
femme dans divers domaines.
Dans une intervention à la
conférence arabe de haut niveau
sur "les progrès réalisés dans la
mise en œuvre de la déclaration
de Pékin 20 ans après: vers la
justice et l'égalité pour les
femmes dans le monde arabe",
la ministre a précisé que "les
dispositions constitutionnelles
qui consacrent le principe d'égalité des chances entre les
citoyens abstraction faite de leur
lieu de naissance, de leur race,
de leur nationalité ou de tout
autre facteur en rapport avec
leur état civil, social ou physique, émanent d'un principe qui
préconise l'équité dans le traitement.
Elle a souligné que la loi algérienne insiste sur la protection
de la femme de toutes formes de
discrimination en tant que droit
constitutionnel, en spécifiant
que tous les citoyens sont égaux
devant la loi.
Au plan législatif, la ministre de
la Solidarité a évoqué les amendements introduits pour la promotion des droits de la femme
dans les codes de la famille, la
nationalité, le code pénal, les
prisons, la loi sur les élections
les partis et la loi sur la promo-
tion des droits politiques de la
femme outre la sur création du
Fonds de la pension alimentaire
des femmes divorcées ayant des
enfants à charge ainsi qu'un
texte portant criminalisation de
la violence à l'encontre de la
femme.
L'Algérie "s'enorgueillit des
stratégies et politiques qui lui
ont permis de développer l'éducation et d'encourager les
familles à inscrire leurs enfants
dans les écoles", a-t-elle poursuivi. Elle a souligné également
les résultats de ces mesures, rappelant que le taux de scolarisation en Algérie, selon les statistiques de 2013, s'élevait à
98,40% alors que le taux d'analphabétisme chez les adultes
était de près de 18% grâce à une
stratégie nationale cohérente.
Concernant les dispositions de
lutte contre la discrimination et
la violence faite aux femmes,
Mme Meslem a indiqué que
l'Algérie a adopté une stratégie
nationale de lutte contre la violence faite aux femmes par
l'installation d'une commission
de suivi. Elle a mis en place des
groupes multidisciplinaires pour
diagnostiquer et accompagner
les victimes de la violence afin
d'assurer leur insertion sociale
outre l'ouverture de centres d'accueil et l'association du mouvement associatif à cette initiative.
Pour ce qui est de la participation de la femme dans le domaine politique, elle a précisé que
l'Algérie "a franchi un pas histo-
rique" en faveur de la femme ce
qui lui a permis d'"investir le
monde politique et de contribuer à la prise de décisions", ce
qui a valu à l'Algérie la première place dans le monde arabe, la
9e sur le plan africain et la 14e
mondialement.
Une position qui vient refléter
l'ambition légitime et le bienfondé de ce combat, a-t-elle
tenu à dire. Elle a souligné
d'autre part, que la femme algérienne a, elle aussi, franchi "un
pas significatif" dans le monde
du travail et de la production.
Par ailleurs, le rapport arabe
unifié sur les avancées enregistrées dans la mise en oeuvre de
la Déclaration et du plan d'ac-
tion de Beijing, a salué les progrès réalisés par l'Algérie en
terme d'intégration et de promotion de la femme.
Il a rappelé que la femme algérienne occupe des postes de responsabilité importants. Les
Algériennes sont présentes dans
la fonction publique à hauteur
de 29,4%, les hautes fonctions
(11,4%), la Justice (39,53%), et
l'Information et la communication (26%).
Selon le rapport, elles sont également présentes en force dans
l'enseignement supérieur et au
Parlement faisant de l'Algérie
une expérience pionnière dans
le Monde arabe.
Représentée par la ministre de
la Solidarité nationale, de la
famille et de la condition de la
femme, l'Algérie a été élue premier vice-président du bureau
de la conférence arabe de haut
niveau sur le progrès réalisé
dans la mise en œuvre de la
Déclaration et du plan d'action
de Beijing dont les travaux se
poursuivent au Caire pour le
parachèvement du débat sur le
rapport arabe intitulé "Justice et
égalité pour les femmes dans la
région arabe", l'examen de la
situation arabe et les défis et difficultés rencontrés par la femme
et leur impact sur la réalisation
des objectifs de la Déclaration
de Beijing.
16 - EL ACIL
lundi 09 févriér 2015
Culture
El Boughi
Ou cette « celestina », venue… d’Andalousie (SUITE)
Par Mouloud Bensaïd
Les formes d'arts lyriques, faisant la caractéristique principale de l'école de Constantine, sont,
sans conteste, le malouf, même si nous devons lui greffer, en sa qualité de genre classique et originaire
d’Andalousie, les autres types : le Zedjel et, notamment, le Mahdjouz.
C
onservatrices, plus est dans le contexte socioculturel de l’époque,
les familles de Constantine comme, du reste, l’ensemble des
familles du Maghreb, ne pouvaient accepter cette relation « naissante », en dépit des intentions très sérieuses du prétendant.
Sur les conseils de son ami, Djaballah n'hésite pas à quitter Constantine
pour éviter de rendre encore plus compliquée sa situation et celle de
Nedjma.
De retour dans sa ville, notre héro tombe malade. Son état de santé se
dégradait, au point où il perd jusqu’aux repères de sa Cité. Il faut dire,
aussi, que très attaché à sa bien-aimée, il a dû s’adapter également à la ville
de Constantine au point où il s’y sentait tel « un poisson dans l’eau ». En
même temps, Nedjma, elle, souffrait le martyre à cause de la séparation,
de l'éloignement, des commérages et des ouï-dire.
Ne parvenant pas à supporter tant de délation, elle prit son courage à deux
mains et se décida à lui adresser une sorte d’invitation. L’initiative, faut-il
le préciser, n’avait pour objectif que de la soulager, grâce à un «Noub»
(dance féminine à la lisière de l’exorcisme), qu’elle dira vouloir organiser.
D’ailleurs, sa famille inquiète pour son état de santé et désireuse de lui
faire retrouver le sourire, agrée sa demande, pour ce qui concerne «la cérémonie du «Noub». Sachant que Djaballah ne pouvait refuser et ira jusqu’à
braver les « interdits » de l’époque, pendant qu’elle piaffait d’impatience
de voir enfin ce jour arriver.
- Je me prépare; Je prie Dieu pour qu’il me vienne en aide afin que je puisse
effectuer ce voyage.
- Oh ! Dieu Tout Puissant ! Avec la bienveillance de notre Prophète, aidez-moi !
-Si mon destin est autre, je me plie au Jugement.
- Ce qui est écrit sur mon front doit être vécu.
- La mort est écrite, c’est la destinée alors point de vantardise !
- Je voudrais, après ma mort, que mon vécu soit porté à la connaissance de tous,
à travers les villes.
- Juste à l'arrivée du messager de Nedjma qui ne manqua pas de fournir des
« preuves », que seule une lecture codée pouvait dévoiler,
je prends la route en empruntant les reliefs, avec, pour unique provision, la tresse.
- Aux portes de cette ville des cimes et de l’amour, mon esprit étant ailleurs, ayant
bravé la mort, ma seule et unique récompense étant la satisfaction de Nedjma.
Zarouti (suite)
Asuivre…
EgyptE / lE fEstival dE louqsor
Magda Wassef : « tous les courts métrages ne sont pas de mauvaise qualité »
La 3e édition du festival du film de Louqsor vient de s'achever. 12 films et 16 courts métrages ont été projetés en
compétition. Entretien avec la présidente du festival, Magda Wassef, et focus sur le film qui a suscité le plus de
controverse, Le Chemin de la Croix.
A
l-ahram hebdo : Pourquoi
entend-on de moins en moins
parler du Festival du film de
Louqsor ?
— Le choix de l’invité d’honneur a toujours un objectif. Par exemple, le choix de la Grande-Bretagne
comme invitée d’honneur à la première édition avait
plusieurs raisons. La plus importante était que les films
sélectionnés étaient de réalisation anglaise, mais de
production américaine. Cette année, nous avons voulu
présenter le cinéma français au public égyptien,
comme celui de la nouvelle vague dont nous avons
parlé dans la brochure du festival, ainsi que les films
d’Yves Boisset et des films d’animation. La France
possède une histoire cinématographique importante et
occupe une place essentielle dans le cinéma mondial.
Magda Wassef : Bien au contraire ! La publicité a
débuté plus tôt que d’ordinaire, mais les conjonctures
en Egypte ne sont pas stables. Cela se répercute sur le
nombre des spectateurs, notamment des films européens. Mais le public pour les films égyptiens était
présent.
— Le retrait de certains sponsors a-t-il
eu un impact sur le Festival ?
— Il a eu un impact sur le potentiel financier du festival. Cette année, nous avons perdu deux des principaux parrains : l’Union européenne et la fondation
Sawirès. Mais le festival a réussi à survivre malgré les
problèmes et les difficultés. Le programme du festival
demeure, et c’est l’essentiel. Cette édition a même
connu de nombreuses évolutions. Sur le plan technologique, nous avons mis en place des appareils de projection accompagnés de système Dolby dans les deux
salles de projection. Durant les deux précédentes sessions, on se plaignait de la mauvaise qualité de la projection malgré l’excellente qualité des films. D’où
l’importance de ces évolutions technologiques, bien
qu’elles soient coûteuses. Ce qui a influencé le budget
consacré à d’autres choses.
— Pourquoi les films ne sont pas soustitrés en arabe, bien qu’une grande
partie du public ne parle pas de
langues étrangères ?
— Le sous-titrage est important. Les films ont, en
effet, été sous-titrés lors de la première édition du festival, ce qui a augmenté le nombre de spectateurs. Lors
de la 2e édition, l’année dernière, le don de l’UE était
consacré à la publicité. Mais cette année, nous n’avons
pas obtenu de dons de l’UE, car nous n’avons pas présenté la demande à temps. De plus, nous n’avons pas
présenté de rapports sur la session précédente.
— Qui assumera la responsabilité de la
prochaine session du festival lorsque
vous deviendrez présidente du festival
du cinéma du Caire ?
— Rien n’a encore été décidé. Mais je suis certaine
qu’il existe de nombreuses compétences capables
d’assumer la responsabilité du festival, que ce soit à
l’intérieur de la fondation organisatrice du festival,
Noon, ou à l’extérieur.
— Certains critiques et journalistes se
sont plaints du niveau médiocre des
courts métrages ...
— Quelle est la première mesure que
vous adopterez pour le Festival du
— J’ai regardé ces courts métrages avec le directeur
technique du festival, le critique Youssef Chérif Caire ?
Rizqallah. Il s’agit de l’avis personnel d’une critique.
Qu’un film vous plaise ou pas est une question relative. Ce concours comprend 16 courts métrages, il est
impossible qu’ils soient tous de qualité mauvaise. La
qualité des films varie dans tous les festivals, on ne
peut pas généraliser.
— Pourquoi la France a-t-elle été
choisie comme invitée d’honneur ?
— La première chose sera de revoir les anciens dossiers. Le président de la précédente édition, le critique
Samir Farid, a présenté l’année dernière une excellente édition au niveau technique et évolution. Mais une
vive polémique a été soulevée autour de certaines
questions administratives. Il est nécessaire de les étudier, afin d’éviter cela lors de la prochaine session. Par
la suite, je compte bien étudier l’orientation artistique
du festival, afin de sélectionner les meilleurs films
pour la prochaine session .
lundi 09 févriér 2015 - EL ACIL
17
EnvironnEmEnt
Une limace de mer s'approprie un gène
d'algue photosynthétique
L'élysie émeraude peut survivre des mois sans se nourrir. Les scientifiques savent désormais comment : le mollusque marin fabrique sa propre nourriture grâce à la photosynthèse. Telle une plante, il incorpore dans ses cellules des chloroplastes et certains gènes d'une algue.
se, sa propre matière organique, telle
une plante, sur la seule base d'énergie
lumineuse, de gaz carbonique et
d’oxygène. Et ainsi, de survivre dans
un environnement pouvant être
dépourvu de sa source habituelle de
nourriture.
Des résultats peut-être exploitables en thérapie génique
L
a preuve est faite. Des scientifiques ont démontré dans une
expérience qu'un gène de
l'algue Vaucheria litorea a bel et bien
été transféré dans un des chromosomes d'Elysia chorotica, une limace
de mer friande du végétal aquatique.
Baptisé Prk, le gène nucléaire d'origine algal code pour des protéines chloroplastiques et la synthèse de la chlorophylle, selon le compte-rendu paru
dans The Biological Bulletin.
Pour démontrer le transfert du gène
de l'algue au gastéropode, les chercheurs ont notamment utilisé l'hybridation fluorescente in situ : cette technique a permis de révéler qu'une
sonde du gène Prk s'était hybridée
avec un chromosome métaphasique
de l'animal au stade larvaire.
Une évolution qui confère au mollusque une capacité biochimique
exceptionnelle : celle de fabriquer à
loisir et au moyen de la photosynthè-
On savait depuis les années 1970
qu'Elysia chloritica pratiquait la kleptoplastie : elle vole et incorpore dans
ses cellules digestives les chloroplastes de Vaucheria litorea qu'elle
consomme. Les petites usines à
matière organique pourvues en chlorophylle sont dès lors maintenues en
activité durant neuf mois – bien plus
longtemps que dans les algues – et
donnent à l'animal sa couleur verte
caractéristique. Jusqu'à présent, les
avis divergeaient sur la façon dont s'y
prenait l'animal pour contrôler « ses »
chloroplastes.
« Ce document confirme que l'un des
nombreux gènes d'algue nécessaire
pour réparer les dommages des chlo-
roplastes et pour les garder fonctionnels est présent sur le chromosome de
la limace », déclare Sidney Pierce,
professeur émérite à l'université de
Floride du Sud, aux États-Unis, et coauteur de l'étude. Incorporé dans le
mollusque, Prk est aussi transmis à la
prochaine génération. Cette dernière
possède alors « l'outil génétique »
pour entretenir les chloroplastes
qu'elle ingurgite. « Il est impossible
sur Terre que les gènes d'une algue
puissent fonctionner à l'intérieur
d'une cellule animale. Et pourtant, ici,
[les limaces] le font », s'étonne encore Sidney Pierce.
Ces découvertes pourraient s'avérer
utiles dans le champ de la médecine.
« Est-ce qu'une limace de mer est une
bon [modèle biologique] pour une
thérapie humaine ? Probablement
pas, estime Sidney Pierce. Mais
déterminer le mécanisme de ce transfert de gène naturel pourrait être
extrêmement instructif pour des
applications médicales futures »,
poursuit-il, notamment en thérapie
génique basée sur le transfert de gène
pour corriger des maladies d'origine
génétique.
La disparition du jaguar menace la forêt
tropicale atlantique du Brésil
Selon une étude brésilienne, la forêt tropicale atlantique serait sévèrement menacée par
la disparition du jaguar dont les effectifs sont en baisse constante.
L
e jaguar est un grand prédateur essentiel à
son écosystème Selon une étude brésilienne, la forêt tropicale atlantique serait
sévèrement menacée par la disparition du jaguar
dont les effectifs sont en baisse constante. Suiveznous sur Facebook Vous êtes déjà abonné ? Ne
plus afficher C'est l'un des plus cinq grands félins
qu'abrite notre planète. Le jaguar (ou Panthera
onca) est un mammifère tacheté physiquement
proche du léopard. Son comportement et son habitat sont toutefois plus similaires à ceux du tigre.
Prédateur redoutable et solitaire, le jaguar vit dans
une aire s'étendant du Mexique à l'Amérique du
Sud. Mais au cours des dernières années, sa population a connu une baisse importante, en particulier dans certaines zones. C'est le cas de la forêt
tropicale atlantique ("Mata Atlantica"), où seuls
250 jaguars adultes subsistent, selon une étude
tout juste publiée par le Centre brésilien de
recherche et conservation des mammifères carnivores (Cenap). Cela correspond à "une chute de
80% au cours des 15 dernières années", relève le
centre. Une observation d'autant plus sérieuse que
moins de 50 de ces jaguars seraient en âge de procréer. Considéré comme une espèce quasi-menacée par l'Union internationale pour la conservation
de la nature (UICN), le félin doit aujourd'hui faire
face à plusieurs menaces. La principale est la
dégradation de son habitat. La forêt atlantique est
l'écosystème le plus dévasté du Brésil : en
quelques années, elle a disparu à près de 93%. Les
autres menaces comprennent le braconnage et les
conflits avec les éleveurs et agriculteurs
d'Amérique du Sud. Un écosystème bouleversé
Mais les préoccupations ne se portent pas que sur
l'espèce en voie de disparition. Car si les populations de jaguar baisse, c’est l’ensemble de la
"Mata Atlantica" qui est affecté. Comme
l’explique Ronaldo Morato, chef du Cenap,
Panthera onca est situé au sommet de la chaîne
alimentaire. S'il disparaît c'est donc tout ce corridor de biodiversité de 7,4 millions d'hectares sur
la côte Atlantique qui est menacé. Le jaguar se
nourrit d’animaux tels que le cerf. En chassant cet
herbivore, le félin met en place une forme de régulation naturelle, limitant les populations et maintenant l'intégrité de la végétation de la région. Mais
si cette régulation ne se met pas en place, un
important déséquilibre est susceptible d'en découler ce qui, à terme, pourrait signer l’arrêt de mort
de la forêt atlantique, explique le Cenap repris par
l'AFP. Protéger le jaguar Pour remédier à ce problème, il est important de s’attaquer à la racine du
problème à savoir la chasse et l’abattage des
jaguars. Les agriculteurs sont les premiers à tuer
ces félins qui s’attaquent aux troupeaux de vaches,
indique le biologiste Pedro Galetti. Mais il faut
aussi se concentrer sur l'habitat peu à peu détruit
du jaguar. Pour cela, le Cenap entamera la semaine prochaine de nouvelles recherches pour
recueillir des informations sur les mammifères
restants, en utilisant des images satellites pour
identifier quelles zones de la "Mata Atlantica"
sont effectivement fréquentées par les jaguars,
afin de mieux protéger leur habitat. Actuellement,
il ne reste plus que 28.600 kilomètres carrés de
forêt, la majeure partie dans des réserves forestières, selon la Fondation SOS Mata Atlantica.
18
EL ACIL
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lundi 09 févriér 2015
EspacE
Planck précise la date de l'allumage
des premières étoiles
Les membres de la collaboration Planck viennent de livrer aux générations futures de cosmologistes et d'astrophysiciens un extraordinaire héritage : le résultat de l'analyse de l'ensemble des données collectées par le satellite de l'Esa entre 2009 et 2013 concernant le rayonnement fossile.
I
l n'a malheureusement pas été possible de trouver la
preuve tant attendue de la théorie de l'inflation mais
on en sait maintenant plus sur la nature de la matière noire, la géométrie de notre univers et la date de l'allumage des premières étoiles.
En avril 2013, l’Esa avait rendu publics les premiers
résultats portant sur la cosmologie issus des analyses
des données collectées par les deux instruments de
Planck, LFI (Low Frequency Instrument) et HFI (High
Frequency Instrument). Ceux-ci étaient chargés d'observer le rayonnement fossile, en radio pour le premier et
dans les domaines submillimétrique et infrarouge lointain pour le second. La nouvelle image de l’univers
observable qui en avait émergé provenait de deux couvertures complètes de la voûte céleste.
Les membres de la collaboration Planck savaient qu’ils
pouvaient obtenir une image encore plus précise et
complète de notre cosmos car, en réalité, cinq couvertures du ciel avec HFI et huit avec LFI avaient été obtenues. On pouvait donc s’attendre à de nouvelles révélations concernant par exemple la courbure et la topologie
de notre univers et la nature de son contenu en matière
et en énergie noire.
Mais la principale préoccupation des cosmologistes, des
astrophysiciens et des physiciens théoriciens de hautes
énergies était sans doute les résultats des analyses portant sur la polarisation du rayonnement fossile. Comme
l’explique la vidéo ci-dessous, la connaissance précise
de cette polarisation, qui peut être décomposée en deux
parties désignées sous les termes de modes E et de
modes B, nous permet, en théorie, de déterminer à quel
moment les premières étoiles se sont allumées dans
l’univers, c'est-à-dire le début de la période de la réionisation, encore appelée celle de la Renaissance cosmique, qui a mis fin aux âges sombres.
Plus précisément cela nous permet de savoir quand le
rayonnement des premiers astres formés à partir de la
matière neutre laissée par le Big Bang a commencé à
sérieusement ioniser à nouveau les atomes d’hydrogène
et d’hélium qui s’étaient formés 380.000 ans après le
Big Bang au moment de l’émission du rayonnement
fossile (la période dite de la recombinaison). La découverte, et la mesure des modes B en particulier, a le
potentiel de nous révéler si une phase d’inflation primordiale s’est bel et bien produite environ 10-35 seconde après l’hypothétique temps zéro des modèles cosmologiques relativistes standards utilisés pour décrire le
cosmos depuis le temps de Planck.
La réionisation et l'inflation selon Planck
L’excitation est donc devenue grande quand, le 17 mars
2014, les membres de la collaboration Bicep2 ont fait
savoir qu’ils avaient probablement grillé au poteau leurs
confrères de Planck en observant des modes B apparemment spécifiques à une phase d’inflation. Mais il
fallait une confirmation supplémentaire, en l’occurrence la publication des analyses complètes des observations collectées par Planck. Elles étaient attendues pour
la fin de l’année 2014.
Mis en ligne ces derniers jours, le travail conjoint des
membres de Planck, Bicep2 et de ceux d’une autre
expérience (Keck Array) n’a pas permis de valider les
conclusions avancées en mars 2014. Le signal observé
était en fait produit par les poussières de la Voie lactée
dont on avait sous-estimé la contribution à la polarisation du rayonnement fossile.
Restait en suspens la question de l’estimation de la date
de l’allumage des premières étoiles. On attendait également des estimations plus précises des paramètres cosmologiques, constituant en quelque sorte la carte
d’identité de notre univers. D'autres interrogations
demeuraient, comme celles liées aux contraintes éventuelles à imposer aux modèles d’inflation, sans oublier
les informations sur les caractéristiques des galaxies et
des amas de galaxies.
L’Esa vient finalement de mettre en ligne ce 5 janvier
2015 la majorité des résultats finaux concernant les analyses des observations complètes de Planck. Le CNRS
a publié un communiqué portant sur les principaux
résultats obtenus et le site Planck HFI a également mis
en ligne plusieurs pages sur le sujet.
Les spécialistes pensent maintenant que la réionisation
de l’univers sous l’effet du rayonnement des premiers
astres a commencé environ 550 millions d’années après
le Big Bang et pas 450 millions d’années comme l’indiquaient les précédentes estimations. L’information est
précieuse parce qu’elle indique qu’il suffit de faire
intervenir l’allumage des premières étoiles, et qu'il n'est
pas nécessaire de l'accompagner de la présence d’autres
sources de rayonnement exotiques, pour provoquer
cette réionisation.
En effet, des observations faites de l’univers lointain,
par exemple avec le télescope Hubble ou le VLT,
conduisaient à penser que la formation des galaxies
avaient débuté environ 300 à 400 millions d’années
après le Big Bang, ce qui laissait trop peu de temps à la
formation des premières étoiles pour vraiment réioniser
significativement l’univers.
Quand la galaxie d'Andromède percutera notre Voie lactée
Le Point - Publié le 10/10/2014 à 06:12 - Modifié le 05/02/2015 à 22:24
VIDÉO. Une simulation scientifique de collision cosmique diffusée sur Internet a ressuscité le spectre d'une terrible fin du monde. Le vrai du faux.
C
'est la publication d'une simulation vidéo diffusée par le Centre international australien de la
recherche en radioastronomie qui a relancé le
sujet. Notre lointaine voisine, la galaxie d'Andromède,
devrait entrer en collision avec la Voie lactée. Après le
rendez-vous manqué de 2012, une terrible fin du monde
serait donc déjà en gestation... Qu'en disent les spécialistes ? On le sait depuis 1910. Andromède fonce effectivement vers notre galaxie à très grande vitesse. "On
parle d'environ 200 kilomètres par seconde", précise
François Hammer, astrophysicien à l'Observatoire de
Paris.
Bien sûr, la collision cosmique n'est pas vraiment pour
demain. "Car bien que les vitesses soient colossales, les
distances le sont également", nuance l'astrophysicien
François Bouchet, de l'Institut d'astrophysique de Paris
(IAP). D'après les dernières estimations, la rencontre ne
devrait donc pas survenir avant 4 à 5 milliards d'années.
"Autant dire qu'à l'échelle de l'humanité c'est vraiment
lointain. Vous pouvez encore sans crainte investir dans
une résidence en Normandie", ironise François
Bouchet. Pour autant, qu'adviendra-t-il de notre planète, et plus globalement du système solaire, lorsque ce
jour sera venu ?
Trois scénarios, une seule catastrophe
Même s'il est difficile de prévoir où se trouvera notre
Terre qui tourne autour du Soleil en 365 jours et notre
étoile, qui elle-même tourne autour du centre de notre
Voie lactée en 250 millions d'années, les scientifiques
ont déjà identifié trois scénarios possibles ainsi que leur
degré de probabilité. Or, le plus probable n'est pas du
tout la catastrophe que l'on pourrait imaginer. "En effet,
le Soleil et son système planétaire ne devraient a priori
pas être abîmés par cette collision. Le plus probable, à
70-80 %, est qu'ils se retrouvent à l'intérieur de la future galaxie issue de la fusion d'Andromède et de la Voie
lactée. Tout simplement parce que, pour l'essentiel, les
galaxies sont faites de vides gigantesques et que les
chances qu'une étoile vienne en percuter une autre sont
donc quasiment nulles", explique François Hammer.
Second scénario
"Lorsque deux galaxies passent très près l'une de l'autre
avant d'entrer en collision, il y a une partie de la matière
qui est arrachée par des effets de marées. Exactement
comme le passage de la Lune déforme la Terre, l'étire
vers elle, générant le phénomène des marées océaniques",
indique l'astrophysicien de l'Observatoire de Paris. Le
Soleil pourrait alors être éjecté très loin de la galaxie. Il
se retrouverait dans le vide intergalactique. "Mais, encore une fois, pour l'étoile et son système planétaire, au
fond, cela n'aurait pas grand effet. À part, comme dans le
cas du premier scénario d'ailleurs, de changer le ciel que
vous pourriez admirer et, bien sûr, d'écarter définitivement toute possibilité de voyage interstellaire..La probabilité tourne autour de 10 %.
Troisième possibilité. Pas de chance, le Soleil est au mauvais endroit au mauvais moment ! Au lieu d'être pris dans
un mouvement de marée qui l'envoie vers l'extérieur, il
est au contraire éjecté vers l'intérieur. "Or, il se trouve que
les deux galaxies ont chacune un trou noir central. Celui
d'Andromède, qui est à peu près 200 fois plus gros que
celui de la Voie lactée, finira par manger son petit frère.
Mais, avant cela, le pauvre gaz et les pauvres étoiles qui
se trouveront dans le secteur seront détruits, annihilés au
sens physique du terme, c'est-à-dire que la matière qui les
compose deviendra énergie", précise François Hammer.
Et là, inutile de parler de l'avenir du Soleil et des planètes,
ils seront à jamais rayés de la carte de l'Univers. Sauf que
ce scénario catastrophe a bien moins de 1 % de
(mal)chances de se réaliser. Mais ne soyez pas trop rassuré quand même, car c'est à peu près à cette même période, dans 4 à 5 milliards d'années, que notre Soleil aura
brûlé tout son carburant, l'hydrogène, et commencera
alors à enfler pour devenir une menaçante géante rouge...
progrAmmEtv
lundi 09 fevrier 2015 EL ACIL -
19
08h00 : bonjour d'algérie
(direct)
09h30 : Bassamate el
Madhi (18) rediff
10h00 : el aalem bayna
yedaik II (21)
10h30 : panchel el mouhib
(23)
11h00 : canal foot ''rediff''
12h00 : journal en français+météo
12h25 : salma (33)
13h45 : le joueur (21)
14h30 : inter face ''rediff''
16h00 : police zola (24)
16h30 : takder tarbah
17h00 : 52 chrono (direct)
18h00 : journal en amazigh
18h25 : bassamet el madhi
(19 et fin)
19h00 : journal en français+météo
19h30 : durabilis
20h00 : journal en arabe
20h45 : questions d'actu
(direct)
22h00 : la zerda ou le
chant de l'oubli
23h00 : festival de la
musique hawzi
06h30 : emission sabah el khir
07h00 : Journal télévisé 1er
07h15 : reprise sabah el khir
09h05 : saidati
10h00 : Bouhayert el chebout
10h25 : moughamarat milou
11h10 : el mirqab
11h40 : blazing teens
12h00 : el ousboue e l riyadhi
13h00 : Journal télévisé edition du 13h00
13h30 : harat el tanabir
15h00 : mahla di achia
16h00 : moutaat el maida
16h30 : el mamalik 3
16h45 : super family2
17h30 : casting alhan wa chabab
18h00 : Journal télévisé amazight
18h20 : taqdar tarbah
18h55 : baiatouna
19h20 : emission familitena
20h00 : Journal télévisé
21h00 : Zain darek
21h30 : min waqiouna
22h30 : saa thaqafa
EL ACIL
■ Siège social : 24, Boulevard Belouizdad, Constantine
Directeur Général responsable de la publication : Naceur-Dine Khenfar ■ Rédaction : 01, Rue K. Bendjellit Constantine Téléfax:
(031) 92-46-13 B.P 70 D ■ EL ACIL Publicité 5. Avenue Ameur Hamou St jean Tél-Fax : (031) 91-23-02
■ AGENCE CPA. Av. Aouati. M. Constantine No de Cpte: 352-4000-704611/25 ■ ANEP 1,Avenue Pasteur Alger
& (021) 73-76-78 / 71-28 Fax : (021) 73-95-59 n P.A.O El Acil ■ Impression Inter Med-Infos Zone Industrielle Palma ■ Diffusion El ACIl Constantine
Edité par l’EURL Inter med-infos
au capital de 20.000.000 DA
Tout manuscrit, photographie ou autres documents et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l'objet d'une réclamation.
Le journal de l’est algérien
■
Site web : http://www.elacil.com
E-mail: [email protected]
de ten te
20 - EL ACIL lundi 09 fevrier 2015
mots fléchés n°473
mots croisés n°473
HORIZONTALEMENT
1 - Croyance qui transforme un homme en bête sauvage
2 - Distinguerait - Il vaut bien l'étain
3 - Etre artificiel que l'on peut doter de vie - Arbrisseaux
à propriétés vomitives / 4 - Trous pour les poutres - Il est
payé pour jouer - Et parfois bécasse / 5 - Grande joie
pour un cabot - Gros tas de déchet / 6 - Décharné Voisins de l'équerre / 7 - Prendre congé - Terre des
arsaises / 8 - Traiter à fond - Manieur d'explosif
9 - Grandes quantités - Poussa
10- Dicterai mes dernières volontés Hexaèdres hasardeux
VERTICALEMENT
A - Privèrend de l'usage des membres
B - Recueil de fables - Ne sent pas la rose
C - Faciles à emporter
D - Blondes à demi - Parfaitement calme
E - Pâté impérial - Gigolette
F - Il vous fait un petit tour - Opérationnelle
G - Aura en horreur - Essaya de faire un bon choix
H - Contre-attaque - C'est nickel
I - Défalque - Glaçon géant
J - Babas - Logis de poussins
K - Prophète juif - Elle se dilate dans la joie
L - Emprisonneras
s
so
ol
lu
ut
ti
io
on
ns
s
mots croisés n°472
mots fléchés n°473
LUNDI 09 FEVRIER 2015 - EL ACIL
21
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22
EL ACIL - LUNDI 09 FEVRIER 2015
ANNONCES CLASSƒES
CARNET DU JOUR
PENSÉE
Aujourd’hui le 9 février 2015, cela fait 4 ans qu’elle nous a quittés à jamais, la
soeur, la mère, la grande-mère et la tante
“BENAZZOUZ RIME NAFISSA”
Nous pensons à toi en silence, tout ce que nous possédons sont des mémoires,
des souvenirs, des sourires et des moments difficiles à l’oublier.
Le temps occupe nos esprits mais les cicatrices de nos coeurs demeurent
éternelles. MAMI tu nous manques et tu resteras gravée dans nos mémoires... que
ton âme repose en paix “Rabi Yarhmak”
Tes petits-enfants
” Charif-Amina-Zahia-Yasmine-Zakaria-Mounia-Yasser-M. El Hadi et Nada.
PENSEE
PENSEE
Cela fait 3 ans, jour pour jour, que nous a
quittés pour un Monde Meilleur et Tranquille,
notre chère mère
EL HADJ
ZEROUAL AMOR
“Mme BENSAIB
AICHA” née DJADLI
Déjà (1) une année depuis que tu nous as quittés, le 09 Février
2014, laissant un vide énorme jusqu’à ce jour et que rien au monde
ne pourra combler.
Tes valeurs morales et tes relations humaines ont constitué, pour
nous, les repères incontournables
et indispensables pour notre vie.
Tu fus un père exceptionnel et exemplaire
et je ne cesserais de le répéter .
Hélas, il faut s’incliner devant La Volonté Divine qui est Immuable.
Toute la famille ZEROUAL demande à tous ceux qui t’ont connu
et aimé, d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire et prions Dieu
Le-Tout Puissant de t’accueillir en Son Vaste Paradis.
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GUERMIA
Déjà 13 années depuis que tu nous as
quittés, le 9 février 2002.
Tu es toujours présente dans nos pensées
et nos cœurs.
A cette occasion, ton fils Skander, ta bellefille Nardjess et ton petit-fils Abderrahim
Mamio demandent à tous ceux qui t’ont
connue et aimée, d’avoir une pieuse pensée
en ta mémoire.
Repose en paix.
“A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.”
Ton fils SKANDER
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électroménager,
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survenu le 7/2/2015 à l’âge de 83
ans. L’enterrement a eu lieu le
8/2/2015 au cimetière Zouaghi Aïn
El Bey.
Que Le Créateur Tout Puissant
accorde à la défunte Sa Sainte
Miséricorde et l’accueille en Son
Vaste Paradis.
“A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.”
■
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La famille BOUKOUS a l’immense
douleur de faire part du décès de
leur chère et regrettée mère,
grand-mère et arrière grand-mère
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le 09 février 2012.
Date qui restera gravée dans nos mémoires.
La vie est amère sans toi, Mhamdia, nous
vivons cela comme un profond déchirement
et ne passe pas un jour, sans que nous
pensions à toi.
Rien ne pourra exprimer notre douleur, ni
apaiser notre tristesse et encore moins, sécher nos larmes.
Nous demandons à tous ceux et toutes celles qui ont connu notre chère mère,
de lire la Fatiha en sa mémoire.
Repose en paix et que le paradis soit ton éternelle demeure.
Ton mari OMAR, tes fils, ta fille, tes belles-filles, tes petits-fils et petites-filles.
“A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.”
560
AVIS DE DECES
PENSÉE
A la mémoire de notre chère et regrettée
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LUNDI 09 FEVRIER 2015 - EL ACIL
23
ANNONCES CLASSƒES
CARNET DU JOUR
PENSEE
Très chère Mma, Mme VEUVE
OUADFEL ABDELHAMID née
ABDELAOUI TOUNES
Aujourd’hui, cela fait exactement 10 années depuis ton départ pour l’au-delà.
Une décennie entière sans te parler, ni te voir, ni t’entendre, mais au fond de mon coeur, tu es
omniprésente sous ta meilleure image resplendissante et rayonnante, avec ton beau sourire.
Plus jamais, ne reviendront les belles réunions familiales dans notre maison, où tous venaient
te rendre visite pour des occasions diverses.
Finie, la belle ambiance qui régnait grâce à toi et où tu nous concoctais des plats succulents ! Il
ne me reste que les photos à revoir et tes proverbes ancestraux, que tu répétais souvent et qui
sont gravés dans ma mémoire.
Repose en paix pour l’éternité.
Je demanderais à tous ceux qui ont connu ma mère, d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire.
TA FILLE CHAFIKA
PENSÉE
A la mémoire de notre très cher père
Il y a 2 ans, triste, fut le 09 Février 2013, date où nous a
quittés à jamais
Le 9 février 2013 nous a quittés
notre cher père, oncle, mari
HADJ
BENDJABAR
Kamel
BENMAKHLOUF
RABAH
laissant derrière toi un vide que personne ne pourra
combler.
En ce pénible souvenir, très douloureux, nous
demandons à tous ceux qui t’ont connu, d’avoir une
pieuse pensée en ta mémoire
Repose en paix et que Dieu Tout Puissant t’accueille en
Son vaste Paradis.
Rabi Yarhmak Baba H’bibi
577
pour un Monde Meilleur.
En ce douloureux souvenir toute
sa famille demande à ceux qui
l’ont connu et apprécié, d’avoir
une pieuse pensée en sa
mémoire.
Repose en paix.
Famille BENDJABAR
567
40 ÈME JOUR
REMERCIEMENTS
40 jours déjà depuis le décès de notre cher père
M. YOUSFI Abdelaâli et Madame, née FERRAH
et leurs enfants et petits-enfants,
remercient chaleureusement les parents et amis
de la wilaya d’Oum El Bouaghi et des autres
wilayas, pour leur soutien et aide, lors du décès
de leur cher
BENBRAHIM HOCINE
En cette douloureuse circonstance, la famille
BENBRAHIM demande à tous ceux qui l’ont connu
et apprécié, d’avoir une pieuse pensée en sa
mémoire.
Que Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis.
“A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons”
562
■
sJ§ s« Yº¡
w- sJ§ s« Yº¶´
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3F èÃ
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675
561
PENSÉE
0664 14 21 44
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WM´b± w- sO°èUIL°Ç l±
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:n¢UN°Ç
521/002 777 17 16 60
AVIS DE DÉCÈS
et les prient d’avoir une prière pour leur père “El
Allama” Si Sebti, mère MERARKA Sahnoune,
leur frère le héros et chahid Hacène
æuF¤Çü tO°Ç U²Åè tK° U²Å
565
AVIS DE DECES
Les familles AMRI ,
BOULAARESSE, MARMI ont
l’immense douleur de faire part du
décès de leur cher et regretté
Les familles DEBBAH,
BOUACHEBA, BENAYACHE,
LANKAR et LACHEHEB parents
et alliés, ont l’immense douleur de
faire part du décès de leur cher et
regretté
BOULAARESSE
DEBBAH
MOHAMED
ALI
survenu le 06/02/2015 à l’âge de
62 ans. L’enterrement a eu lieu
le même jour au cimetière de
ZOUAGHI
Que Le Créateur Tout Puissant
accorde au défunt Sa Sainte
Miséricorde et l’accueille en Son
Vaste Paradis.
“A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons”
YOUSFI BOUBAKER
571
survenu le 4 Février 2015 à l’âge de
72 ans à Nice.
L’enterrement aura lieu demain, le
10 Février 2015 au cimetière de
Didouche Mourad
“A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons”
591
EL ACIL
le
journal de l’eSt algerien
- lundi 09 fevrier 2015
6526
Site Web :
WWW.elacil.com
L
a vallée du M’zab fait
découvrir
depuis
dimanche, à des constantinois
éblouis, toute la richesse de
son terroir à travers une exposition
du
maître-artisan
Brahim Allout, de la wilaya de
Ghardaïa.
Des objets d’art façonnés à
partir de divers matériaux,
dont le marbre, des tapis, de la
maroquinerie, de la poterie, de
la dinanderie, des habits traditionnels et des bijoux spécifiques à la région de Ghardaia
ornent l’une des somptueuses
salles du palais Ahmed Bey,
siège du musée public national
des arts et expressions culturelles traditionnelles, organisateur de cette manifestation.
L’artiste, natif de la capitale du
M’zab, a estimé, dans un entretien à l’APS, que le produit
artisanal est "un héritage collectif qui cimente l’appartenance identitaire et renforce
l’unicité de la société, quelle
que soit la région où l’on vit."
De nombreux motifs et points
communs des oeuvres artisanales exposées semblent étayer
cette appartenance identitaire
partagée par bien d’autres
régions de l’Algérie profonde
à l’instar de la Kabylie, de
Timimoun, d’Adrar, des Aurès
et même de Constantine.
Des bijoux en argent conçus
selon la technique du "repoussé" et des produits de style
berbère comme la "Khlala", le
"Khalkhal bouratline", la
broche, les boucles d’oreille, le
tapis de couloir ou de coin de
Beni Izguen, le tapis d’ornement mural ou de sol ou encore le "Haik", le burnous, la
Kachabia et la gandoura illustrent ce rapprochement par
l’analogie des motifs et des
signes, facilement, discernable.
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eSpace / la face cachée
de la lUne
w artiSanat d’art / la vallée dU m’zab hôte de conStantine
Eblouissante richesse du terroir mozabite
/ email :
La sonde « Lunar »
en dévoile des images
inédites
L
a Lune comme vous ne l'avez jamais
vue. Et comme aucun être humain ne
l'avait vue jusqu'ici, d'ailleurs, puisque
les images dévoilées cette semaine par la
Nasa sont celles de sa face cachée, invisible depuis la Terre.
w aSSociation deS UlémaS mUSUlmanS / décè S dU cheikh mohamed lakhal chorafa
Un homme à la foi inébranlable,
un humaniste s’en est allé
C
heikh Mohamed Lakhal
Chorafa est décédé,
dimanche à Alger, à l'âge de
90 ans, a-t-on appris auprès
de l'Association des oulémas
musulmans. Les amis et les
disciples du défunt pourront
jeter un dernier coup d'oeil
sur sa dépouille, lundi matin
de 10:30 à 12:00, au siège de
l'Association à Hussein Dey.
L'enterrement aura lieu au
cimetière de Ben Aknoun,
après la prière du Dohr qui
sera accomplie à la Mosquée
Malek Benabi, à la cité Malki
(Ben Aknoun).
Le regretté compte parmi les
membres
éminents
de
l'Association des oulémas
musulmans algériens qui ont
voué leur vie au service de la
religion et de la patrie. Né le
18 février 1925 dans le village d'Ighil Ali à Beni Chebana,
Daïra de Beni Ourtilane
(wilaya de Sétif), Cheikh
Mohamed Lakhal a appris le
coran à l'âge de 13 ans.
Il entame son parcours scolaire à l'école d'éducation et
d'enseignement de Batna,
dirigée à l'époque par Cheikh
Mohamed
El
Hassan
Foudhala. Il poursuit ses
études à l'Université Zeitouna
(1947-1948). Il a publié plusieurs articles dans les journaux "El Bassair" et "Ousboû
Tounessiya" et autres. A son
retour en Algérie en 1949, il
est nommé directeur de plusieurs écoles, à Akbou, El
Bordj et Koléa (1955).
Après l'indépendance, le
défunt a enseigné dans plusieurs lycées jusqu'à 1973
avant d'être affecté au ministère des Affaires religieuses
en tant qu'inspecteur général
jusqu'à 1986, année de son
départ à la retraite.
Père de cinq enfants, le
regretté a animé plusieurs
émissions religieuses à la
télévision et des conférences
aussi bien à l'intérieur qu'à
l'extérieur du pays. Le défunt
Mohame Lakhal Chorafa a
également dispensé des cours
dans les deux Lieux Saints de
l'Islam durant la saison du
hadj au nom de la mission
algérienne, et a participé dans
des rencontres autour de la
pensée islamique.
w Ukraine / « Sommet » téléphoniqUe à qUatre
Une rencontre à quatre, prévue,
mercredi, à Minsk
V
ladimir Poutine, François
Hollande, Angela Merkel et
le président ukrainien Petro
Porochenko ont prévu dimanche
de se réunir à Minsk mercredi,
mais le chef de l'Etat russe a prévenu qu'ils devront d'ici là se
mettre d'accord sur "un certain
nombre de points" concernant un
plan de paix pour l'Ukraine.
Ce sommet aura lieu "si nous
réussissons à nous mettre d'accord sur un certain nombre de
points sur lesquels nous avons
intensément discuté ces derniers
temps", a annoncé M. Poutine à
son homologue bélarusse,
Alexandre Loukachenko, selon
des images diffusées par la télévision russe.
Le chef de la diplomatie russe,
Sergueï Lavrov, a pour sa part dit
espérer que "des décisions
importantes" seraient prises mercredi à Minsk, ajoutant que "la
plupart des pays européens"
étaient opposés à des livraisons
d'armes à l'Ukraine.
La chancelière allemande Angela
Merkel, le président français
François Hollande, Petro
Porochenko et M. Poutine ont eu
dimanche matin "une longue
conférence téléphonique", selon
un communiqué diffusé par le
service de presse de Mme
Merkel, et ont "continué à travailler à un paquet de mesures
dans le cadre de leurs efforts en
vue d'un règlement global du
conflit".
Les travaux se poursuivront lundi
à Berlin, "avec pour objectif d'organiser mercredi à Minsk un
sommet dans le "format
Normandie"" réunissant les
quatre puissances, a poursuivi la
même source.
La présidence ukrainienne, via
un
communiqué
publié
dimanche sur son site internet, a
dit attendre du sommet au
Bélarus un cessez-le-feu "immédiat et sans conditions". "Les
signataires des accords de
Minsk", première tentative en
septembre dernier d'un règlement
du conflit, "vont également se
retrouver à Minsk d'ici à mercredi", d'après la chancellerie allemande.
Dans une vidéo inédite générée par ordinateur à partir des relevés de la sonde
spatiale Lunar Reconnaissance Orbiter,
l'agence spatiale américaine donne à
admirer un fascinant timelapse de notre
satellite, avec la Terre en toile de fond.
Dans la première partie de la vidéo, à
partir de 0'33, la face cachée de la Lune
est bientôt pleine, mais vue de la Terre,
au même moment, notre satellite ressemble à un mince croissant. La face
cachée de notre satellite, explique le
commentaire de la vidéo, a beaucoup
moins de ces taches sombres et lisses
appelées «mers», qui recouvrent la face
visible du satellite. A l'inverse, elle a
beaucoup plus de cratères, de toutes
tailles. Changement de point de vue à
partir de 0'55: l'objectif de la «caméra»
s'est rapproché de la Lune et, par un jeu
de perspectives déformées, la Terre
apparaît toute petite dans l'arrière-plan.
Un ballet hypnotisant s'engage alors
entre la Lune, la Terre et le Soleil…
angleterre / leS montreS interditeS danS leS SalleS
La crainte "smartwatches",
ces nouveaux « pense-bête »
S
ony, Samsung, LG, Motorola,
Withings... Les montres connectées
sont de plus en plus présentes sur les
poignets, mais leur nombre reste encore confidentiel. L'université de Londres
pense que la sortie de la montre
connectée d'Apple va faire décoller le
marché et a donc pris des mesures radicales pour s'adapter à cette nouvelle
tendance.
L'été dernier, les responsables de l'université ont noté que l'arrivée de ces
gadgets pourraient être "un problème
dans les salles d'examen à partir de
2015", puisqu'avec ces mini-ordinateurs au poignet, les étudiants pourraient avoir accès à des antisèches ou
recevoir des messages.
Craignant que les professeurs aient le
plus grand mal à différencier une
montre classique d'une montre connectée, l'université a donc décidé de bannir
toutes les montres.
"Nous avons fait une recherche sur le
sujet à l'automne 2014 et avons appris
qu'un certain nombre d'universités ont
pris des mesures similaires", a expliqué
l'université de Londres à Buzzfeed.
Les étudiants devaient déjà placer leurs
téléphones portables dans des sacs en
plastique sous leur bureau. La même
procédure a été adoptée pour les
montres.
En contrepartie, l'université a augmenté le nombre d'horloges murales dans
les salles d'examen et a acheté des
petites horloges de bureau, qu'elle fournit aux étudiants qui en font la demande. Selon l'université, les étudiants
n'ont rien trouvé à redire de ces nouvelles mesures.
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