Télécharger

Download Report

Transcript Télécharger

TROLE
CHUTE DES PRIX DU PÉ
L’Algérie initie une réunion
A
des pays membres de l’A.PP
PAGE 11
SOMMET DE L’UNION
AFRICAINE
Le président Bouteflika
charge Sellal
de le représenter
Horizons
Q U O T I D I E N
Le président de la République, Abdelaziz
Bouteflika, a chargé le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, de le représenter à la 24e
session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat
et de gouvernement de l’Union africaine (UA),
prévue à Addis-Abeba (Ethiopie) les 30 et 31
janvier, a indiqué, hier, un communiqué des
services du Premier ministre. Le Premier ministre
participera également aux travaux de la 22e session
ordinaire du Forum des chefs d’Etat et de
gouvernement du Mécanisme africain d’évaluation
par les pairs (MAEP) et de la 32e session du
Comité des chefs d’Etat et de gouvernement
chargé de l’orientation du Nepad, ajoute le
communiqué. Sellal sera accompagné du ministre
des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et du
ministre délégué chargé des Affaires maghrébines
et africaines, Abdelkader Messahel.
N A T I O N A L
JEUDI 29 JANVIER 2015 - 8 RABIE AL THANI 1436 - N° 5416 - PRIX 10 DA
HANDBALL
5
MONDIAL 201
CAN-2015 : LES VERTS EN QUARTS DE FINALE
UNE QUALIFICATION
À L A HAUTEUR DES AMBITIONS
ictorieux mardi dernier du Sénégal, les Fennecs ont, finalement, réussi à sortir indemnes de leur groupe considéré par les observateurs comme le
V
plus relevé de la CAN, confirmant ainsi leur bonne réaction d’orgueil. Plutôt décevants lors des deux précédents rendez-vous face à l’Afrique du Sud
et au Ghana, les coéquipiers de Saphir Taider auront, cette fois-ci, négocié comme il se doit cette rencontre face aux Lions de la Teranga
.PAGE 31
LES VERTS
ES
MÉCONNAISSAl àBDoLha :
spécia
De notre envoyé el Kordjani
Ad
f
Makhlou
.PAGE 30
GRAND SUD ET HAUTS-PLATEAUX
CAP SUR
UN DÉVELOPPEMENT
TOUS AZIMUTS
wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux vont bénéficier, selon
Lrêtesleencore
communiqué du Conseil restreint tenu mardi dernier, d’un intéplus accru des pouvoirs publics qui ont décidé d’y lancer
de nouveaux projets industriels et agricoles pour le quinquennat
2015-2019. Ces projets montrent à l’évidence que le Sahara n’est
pas seulement un sous-sol plein d’hydrocarbures et autres matières
premières qui font tourner les usines du Nord. Les régions sud du
pays avec les wilayas de Tindouf, Adrar et Tamanrasset, pour ne
citer que celles-là, ont les moyens, pour peu qu’elles bénéficient
d’une attention soutenue, d’attirer davantage d’investisseurs et
d’assurer un véritable décollage économique.
.LIRE EN PAGES 4-5
l Plus d’investissements
pour le Sud
et les Hauts-Plateaux
h
l La population d’In Sala
s’informe et décode
MÉTÉO
PERSISTANCE DU MAUVAIS TEMPS
.PAGE 9
Au fil du jour
2
HORIZONS •
Jeudi 29
Janvier 2015
COMPLEXE SIDÉRURGIQUE DE BELLARA
DÉBUT DES TRAVAUX AU PREMIER TRIMESTRE 2015
e coup d’envoi des travaux de réalisation du complexe sidérurgique de Bellara, dans la commune d’El Milia (Jijel), sera donné
«au cours du premier trimestre 2015», a indiqué, mardi dernier, à l’APS, le wali de Jijel, Ali Bedrici. Les procédures préalables
au lancement de ce projet ont atteint un stade «très avancé», a ajouté le même responsable, précisant que les contrats relatifs à la
réalisation des laminoirs de ce complexe sidérurgique devraient être signés «dans les prochaines semaines» entre la société mixte
algéro-qatarie dénommée Algerian Qatari Solb (AQS) et le groupe italien Danieli, chargé de la construction du complexe dans un
délai de 20 mois. La concrétisation de ce projet, qui vise la satisfaction des besoins nationaux en matière de rond à béton, permettra à la wilaya de Jijel de se hisser au rang de pôle industriel de premier plan au niveau national, a affirmé Bedrici. Le projet en
question porte sur la construction d’une aciérie et de trois laminoirs dont deux pour le rond à béton. La capacité de production du
complexe de Bellara prévoit deux millions de tonnes par an dans une première phase. Une production qui devrait être doublée pour
atteindre les quatre millions de tonnes dans une seconde phase. Ce projet industriel permettra la création de près de 2.000 postes
d'emploi directs.
L
Top
o
f
n
i
ww
Conseil
de la nation
SCOUTS MUSULMANS ALGÉRIENS
La cérémonie d’ouverture du 11e congrès des Scouts musulmans
algériens aura lieu aujourd’hui à 9h30 à la salle de conférences de
Club-des-Pins, à Alger.
ww
Le Conseil de la nation
organise aujourd’hui à
10h, une séance plénière
consacrée aux questions
orales.
DGSN
Dans le cadre de l’espace radio de la Sûreté nationale à la
Chaîne I de 16h à 17h, le thème abordé aujourd’hui sera «Le
contrôle des équipements et les remorques» ainsi que le bilan hebdomadaire des accidents de la route.
ww
MUSÉE NATIONAL DU MOUDJAHID
A l’occasion du 58e anniversaire de «la grève des 8 jours», le
Musée national du moudjahid organise aujourd’hui à 14h une
conférence autour de cet événement historique.
ww
SONATRACH
Sonatrach organise aujourd’hui à 9h30 une cérémonie de sortie de
promotion de master of sciences de l’école de l’IAP à Boumerdès
et à 14h30 au siège de la Direction générale, une cérémonie de
signature d’un mémorandum d’entente entre Sonatrach et General
Electronic.
ww
Ministère
de l’Energie
Le ministre de l’Energie,
Youcef Yousfi, présidera
aujourd’hui à l’Institut algérien
de pétrole de Boumerdès,
une cérémonie de remise de
diplômes à la dernière promotion d’étudiants en master.
Ministère
de l’Industrie
et des Mines
DIRECTION GÉNÉRALE DES FORÊTS
Télex...
Sous le haut patronage du ministre de l’Agriculture et du
Développement rural, la Direction générale des forêts célébrera,
le 2 février, la journée mondiale des zones humides.
ww
Le ministre de l’Industrie et des
Mines, Abdessalem
Bouchouareb, recevra le 1er, au
siège du ministère, une délégation du Forum des chefs d’entreprise conduite par son président
Ali Haddad.
FLN
Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, présidera aujourd’hui à 9h30 au siège du parti, une rencontre avec les responsables
du Front des forces socialistes, et à 13h30, une réunion avec les
secrétaires des mouhafadha.
ww
Ministère des
Ressources en eau
La 9e édition du Salon international de la pharmacie et parapharmacie se tiendra du 3 au 5 février au Palais des expositions des
Pins Maritimes.
Le ministre des Ressources
en eau, Hocine Necib, effectuera aujourd’hui une visite de
travail dans la wilaya de
Bejaïa.
SALON INTERNATIONAL DE LA
PHARMACIE ET PARAPHARMACIE
LeChiffre
Ministère
de la Solidarité
nationale
AÏN TÉMOUCHENT
Saisie de plus de quatre quintaux
de kif traité
ne quantité de 4,13 quintaux de kif traité a été saisie, dimanche dernier, par les éléU
ments de la sûreté de daïra d’El Amria qui ont également démantelé un réseau de trafic de stupéfiants activant au niveau de plusieurs wilayas, a annoncé, hier, la sûreté de la
wilaya d'Aïn Témouchent. Après une surveillance, qui a duré deux mois, les policiers se sont
rendus à un dépôt situé au niveau de la zone industrielle d’Aïn Témouchent où les membres
du réseau ont introduit, à minuit, la quantité de drogue saisie, a-t-on indiqué. La drogue était
dissimulée sous des sacs de ciment d’un camion qui allait prendre la direction de la wilaya
d’Adrar, a-t-on ajouté. Les éléments de la police ont saisi également cinq voitures, deux
camions, un car de transport de voyageurs, une somme de 1,62 millions de dinars et plusieurs téléphones portables, dont certaines puces portaient des noms étrangers, a-t-on indiqué. Cinq individus, âgés de 30 à 60 ans, ont été également arrêtés dans cette opération.
Identifiées, d’autres personnes en fuite sont activement recherchées.
Horizons
HORIZONS
SUR INTERNET :
http://www.horizons-dz.com
Quotidien d’information
édité par la SPA "HORIZONS"
au capital social de 160.000.000,00 DA
REDACTION ADMINISTRATION
20, rue de la Liberté - Alger
Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05
Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29
Ministère
du Tourisme
et de l’Artisanat
La ministre du Tourisme,
Nouria Yanmina Zerhouni, et
la ministre déléguée auprès
de la ministre du Tourisme et
de l’Artisanat chargée de
l’Artisanat, Aïcha Tagabou,
inaugureront aujourd’hui à
16h à l’hôtel Riad de Sidi
Fredj, l’exposition consacrée
à la tenue traditionnelle officielle et professionnelle.
La ministre de la Solidarité
nationale, Mounia Meslem Si
Amer, participera les 30 et 31
janvier, aux travaux de la 14e
session de l’assemblée générale de l’Organisation des premières dames d’Afrique contre
le VIH/Sida qui se tiendront en
Ethiopie.
Ministère
de l’Agriculture
Le ministre de l’Agriculture et du
Développement rural,
Abdelwahab Nouri, effectuera
aujourd’hui, une visite de travail
et d’inspection dans la wilaya de
Bouira.
Ministère de
l’Enseignement
supérieur
Le ministre de l’Enseignement
supérieur, Mohamed Mebarki,
recevra, aujourd’hui, au siège
de son département ministériel,
M. Kishore Singh, rapporteur
spécial des droits de l’Homme
du Conseil des droits à l’éducation des Nation unies.
Ministère
de la Formation
professionnelle
Le ministre de la Formation
et
l’Enseignement professionnels,de
Nouredine Bedoui, recevra,
aujourd’hui, Ali Heddad, président
du
Forum des chefs d’entreprise
.
PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD
BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger
Tél : 021.73 63 05 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59
IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12
DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73 59 69 — MPS : Oran : 041.53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031.68 39 84 - 031.68 38 28.
Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
www.horizons-dz.com
ALGÉRIEACTUALITÉS
3
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
SIGNATURE ET CERTIFICATION ÉLECTRONIQUES
Préparer le terrain pour le e‐gouvernance
APRÈS L’ADOPTION DU PROJET DE LOI fixant les règlements de la signature et de la certification électroniques, le ministère de la Poste et des Technologies de
l’information et des télécommunications se penche actuellement sur l’organisation et la mise en place de ces systèmes.
L
notre pays, et fléchir la confiance en notre gouvernement»,
estime-t-il. Cela exige la mise en place de toute une plateforme avec le budget que cela implique. La ministre a fait savoir
à ce propos que le budget sera conséquent mais que cette réalisation générera des sources de financement pour le pays et
permettra à l’Algérie de faire beaucoup d’économies, signalant que la mise en place et la généralisation de ces systèmes
prendront cinq années au minimum. Toutefois, cela ne signifie pas que la certification et la signature électroniques ne
sont pas pratiquées.
Elle rappelle dans ce sens, l’utilisation de ces systèmes
bien avant l’adoption du projet de loi par les banques notamment et la Cnas. De même que le e-gouvernance, selon-elle,
qui existe puisque des administrations, comme celle du
ministère de la Justice, réalisent les documents officiels à travers l’électronique. Il sera question maintenant de généraliser
le système et surtout, de le sécuriser et ce, afin de garantir
d’une façon plus efficace l’authenticité et la confidentialité
des documents officiels ou des transactions commerciales.
n Farida Belkhiri
PROJET DE CONSENSUS NATIONAL
DU FFS
COMMÉMORATION DE L’ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT
DE L’ANCIEN SG DE L’UGTA, ABDELHAK BENHAMOUDA
Des partis ouverts
au dialogue, mais…
Front des forces socialistes (FFS) persiste à vouloir mener à
son projet de consensus national. Il est vrai que l’état-major
Ldueterme
parti a reconnu la complexité de la tâche, mais il n’en demeure
n Amokrane H.
Photo :Horizons
pas moins qu’il compte lancer un deuxième round de négociations
avec la classe politique. Le
premier secrétaire national
du FFS affirme que cette
initiative s’adresse à tous et
sans aucune exclusion. De
leur côté, des partis politiques se disent prêts à rencontrer, pour la deuxième
fois, la délégation du FFS.
C’est le cas du FLN. Son
chargé de communication et
membre du bureau politique, Saïd Bouhadja, affirme que sa formation n’est
pas contre l’idée d’organiser une deuxième rencontre
avec la délégation du FFS.
D’ailleurs, Amar Saâdani
rencontrera, aujourd’hui, une délégation du FFS. «Nous avons toujours privilégié cette voie pour discuter des questions de politique
nationale et celles liées à l’avenir de notre pays», souligne Bouhadja,
précisant que le FLN est prêt à discuter de tous les sujets sans condition aucune avec la délégation du FFS. Pour lui, les questions ayant
trait à la légitimité du président de la République ainsi que la légitimité des institutions de l’Etat et les constantes nationales sont
«indiscutables». Reste que pour Bouhadja, le FLN dispose aussi
d’une vision et d’un projet permettant d’aller vers un consensus.
La porte-parole du RND, Nouara Djaâfar, abonde dans le même
sens soutenant que le parti n’est pas contre le principe d’une deuxième rencontre de concertation avec le FFS pour approfondir le débat
en vue de parvenir aux solutions adéquates aux problèmes que rencontre le pays. «Au RND, les portes du dialogue sont toujours
ouvertes à tous les partis politiques», indique-t-elle. Mme Djaâfar précise, toutefois, que le dernier mot revient au secrétariat national qui
prendra la décision une fois l’invitation du FFS reçue. Comme pour
le FLN, le RND n’ira pas à ce dialogue sans garde-fous : la légitimité du chef de l’Etat et celle des institutions. Au Mouvement de la
société pour la paix (MSP), on est tout aussi ouvert à un second
round de dialogue avec cette condition. «Pour peu que le FFS apporte quelque chose de nouveau», dira le vice-président du parti,
Naâmane Laouar. «Mais, il se trouve, ajoute-t-il, que le FFS n’a rien
apporté de nouveau jusque-là». Selon lui, il faut un dialogue
constructif et responsable qui aboutisse à une transition démocratique. Pour lui, le problème n’est pas celui des partis politiques, mais
du pouvoir en sa qualité de premier partenaire concerné par le dialogue. «Le pouvoir, explique-t-il, se doit de donner des signes de
bon sens et de disponibilité à discuter, à changer les choses».
Or, «le pouvoir en place ne donne aucun indice sur sa volonté de
dialoguer», martèle-t-il. A partir de là, observe-t-il, toute initiative de
dialogue n’aura aucun sens. «C’est une perte de temps», estime-t-il.
Du côté de TAJ, Nabil Yahiaoui, son chargé de communication, n’a
pas omis d’afficher son soutien à l’initiative du FFS. «Nous soutenons le projet de consensus du FFS. Nous sommes d’accord avec
cette initiative», réaffirme-t-il. Il ajoute que le parti ne trouve pas
d’inconvénients à la tenue d’une deuxième rencontre entre les deux
partis. Concernant la tenue de la conférence nationale du consensus,
il précise que la décision d’y prendre part n’est pas encore abordée
au sein du parti.
Sidi Saïd : «Nous sommes toujours
sur sa ligne républicaine»
pour démontrer d’abord notre solidane cérémonie de recueillement a
rité syndicale et notre fidélité à la
U
été organisée, hier, au cimetière
mémoire des martyrs de la démocratie
d’El Alia, à la mémoire du leader syndical, Abdelhak Benhamouda, tombé
sous des balles assassines le 28 janvier 1997. La commémoration a été
marquée par la présence du ministre
du Travail, de l’Emploi et de la
Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi,
et de celui de l’Agriculture et du
Développement rural, Abdelouahab
Nouri, ainsi que du SG de l’UGTA,
Abdelmadjid Sidi-Saïd.
Des représentants de partis politiques étaient aussi présents à cette
cérémonie au cours de laquelle une
gerbe de fleurs a été déposée sur la
tombe du défunt. Sidi-Saïd a déclaré
qu’il a tenu à rendre hommage à ce
grand homme, «un révolutionnaire,
militant des causes justes, syndicaliste
ayant eu pour credo la défense des
intérêts du pays, de la nation et des
travailleurs». Il a souligné que la présence d’une foule nombreuse à cette
rencontre commémorative est une
Photo : APS
ors d’une journée parlementaire hier à l’APN
consacrée à la signature et à la certification électroniques, la ministre de la Poste et des technologies
de l’information et de la communication, Zahra
Derdouri, a souligné que la mise en branle de ce
système sera déclenché dès la promulgation des
textes d’application de cette loi. «Ces systèmes sont
très importants pour préparer le terrain du e-économie. Les textes d’application et la nouvelle technologie, les
troisième et quatrième générations notamment, faciliteront la
mise en place de ces systèmes», affirme-t-elle. Cela préparera aussi le terrain pour l’e-gouvernance (administration en
ligne), selon le président de l’APN, Larbi Ould Khelifa, assurant que cela améliorera la vie quotidienne des citoyens et
instaurera la confiance entre ces derniers et l’administration
et le gouvernement. «Nos capacités nationales doivent investir dans ce créneaux, et surtout, sécuriser ces systèmes. La
sécurité doit être perçue dans le cadre de la sécurité nationale. Car l’Algérie n’est pas à l’abri d’actes terroristes.
Certaines parties cherchent même à semer le désaroi dans
preuve de l’unité de la base de la centrale syndicale autour des objectifs
qu’elle s’est assignés depuis sa création. Le patron de l’UGTA a réaffirmé
que la centrale syndicale demeure sur
la ligne «républicaine» du défunt
Benhalouda. «Nous sommes ici pour
rendre un vibrant hommage à notre
frère Benhamouda, lui dire que nous
sommes toujours sur ses pas et que le
combat continue. Nous sommes venus
avec lesquels nous avons travaillé et
qui ont péri pendant la révolution et la
décennie noire. Nous sommes là en
guise de reconnaissance à ses acquis
et en respect à son âme», a indiqué,
pour sa part, Hassen Hammoutène,
membre de la Fédération des travailleurs de l’éducation, affiliée à
l’UGTA, et membre de l’Union de
wilaya de Tizi Ouzou.
Bachir Ramdani, ancien syndicaliste qui a connu de près Abdelhak
Benhamouda, a qualifié ce dernier
«d’homme courageux et qui a toujours œuvré pour la prise en charge
des problèmes des travailleurs». Il
dira, à ce titre, que Benhamouda a
milité durant une période très difficile, marquée par des compressions
massives des travailleurs, à l’époque
de la récession économique des
années 90.
n Karima Alloun Kordjani
CONFÉRENCE NATIONALE DE CONSENSUS
La date définitive sera fixée avec les partis politiques
du 23 février prochain annoncée pour la tenue de
Ldesala date
conférence nationale de consensus initiée par le Front
forces socialistes (FFS) n’est qu’une proposition du
parti, en attendant de fixer un rendez-vous définitif, en
concertation avec les autres formations politiques, pour
l’organisation de cette conférence, a appris, l’APS, hier,
auprès du FFS. «La date indiquée n’est, pour le moment,
qu’une proposition. Nous allons rencontrer les partis politiques pour essayer d’arrêter une date définitive», a déclaré,
à l’APS, Youcef Aouchiche, membre du conseil national du
FFS et secrétaire national à l’information. Pour Aouchiche,
les seuls préalables à cette conférence est d’abord de
«s’unir» et ensuite d’exprimer la volonté d’«œuvrer à la
construction d’un Etat de droit». La conférence, initiée par
le FFS, se veut une étape pour «construire une issue consensuelle, pacifique et démocratique à la situation actuelle et
répondre aux immenses défis de demain, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux, sécuritaires ou culturels»,
explique le parti à travers les différentes rencontres qu’il a
eues avec la classe politique et la société civile. Rappelant
que le parti a appelé à cette conférence nationale en avril
2014, Aouchiche a estimé que le FFS est en train d’avancer
en «toute sérénité» et essaye en parallèle d’«impliquer
directement le citoyen dans ce processus». Les contacts et
consultations menés par le FFS depuis octobre 2014 ont
permis la tenue de «pas moins de 63 rencontres avec des
acteurs politiques et sociaux, ainsi qu’avec des partis politiques, des syndicats, des associations et des personnalités
politiques», a fait savoir la même source, précisant que «le
FFS se pose comme facilitateur et essayera de rapprocher
les points de vue». «Le plus important pour nous, c’est d’essayer de rapprocher les points de vue, et nous pensons que
les possibilités existent. Beaucoup de choses ont été réalisées dans ce sens», a-t-il soutenu. Aouchiche, qui a fait part
de l’«optimisme» de son parti quant à la réussite de la
conférence, a déclaré que le fait de susciter ce débat au sein
de la société, que la société se soit familiarisée avec le mot
consensus et que le concept dialogue n’est plus un tabou est
déjà une «avancée très remarquable». «Nous allons nous
revoir car nous avons convenu avec les partis politiques
d’essayer de lever certaines ambiguïtés et se mettre d’accord sur la date, l’ordre du jour et la manière par laquelle
nous allons aborder cette conférence», a rassuré le responsable au FFS.
Soulignant l’importance de réunir «le maximum d’acteurs politiques et sociaux dans le cadre de la conférence
pour un large consensus entre les formations représentatives
dans le pays», la même source a indiqué que la méthode, en
deux étapes, est de «recueillir les propositions économiques, politiques et sociales des uns et des autres avant de
s’attaquer à l’élaboration de la matrice du programme de
consensus». «Nous estimons que la conception du FFS est
une démarche constructive qui ne concurrence pas d’autres
actions. Nous restons disposés à dialoguer avec toutes les
forces politiques dans le pays, et les portes du FFS demeurent ouvertes à tous les acteurs politiques qui souhaiteraient
participer à cette conférence», a ajouté Aouchiche. «La
conférence telle que nous la concevons se veut participative et inclusive. Nous considérons que l’apport du pouvoir
est très important pour sa réussite», a-t-il conclu.
4
ALGÉRIEACTUALITÉS
www.horizons-dz.com
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
MALGRÉ LES EFFORTS SOUTENUS DE L’ÉTAT
Plus d’investissements pour le Sud et les Hauts‐Plateaux
LES WILAYAS DU SUD ET DES HAUTS-PLATEAUX vont bénéficier, selon le communiqué du Conseil restreint tenu mardi dernier, d’un intérêt encore plus accru des
pouvoirs publics qui ont décidé d’y lancer de nouveaux projets industriels et agricoles durant le quinquennat 2015-2019.
es projets montrent à l’évidence que le
Sahara n’est pas seulement un sous-sol
plein d’hydrocarbures et autres matières
premières qui font tourner les usines du
Nord. Les régions sud du pays avec les
wilayas
de
Tindouf, Adrar
et
Tamanrasset, pour ne citer que celles-là,
ont les moyens, pour peu qu’elles bénéficient d’une attention soutenue, d’ attirer davantage d’investisseurs et d’assurer un véritable décollage économique. Elles constituent, en fait, avec les HautsPlateaux, comme l’a précisé le communiqué du Conseil
des ministres, «la colonne vertébrale du développement», d’autant qu’elles sont à même d’assurer, à l’avenir, ce qu’on appelle un redéploiement spatial des populations des autres régions saturées, notamment du Nord
du pays. Ces régions n’ont pas été défavorisées, loin
s’en faut, puisqu’un fonds spécial alimenté par une partie des recettes de la fiscalité pétrolière avait été créé
pour justement financer la réalisation d’infrastructures
dans les domaines de la santé, de l’éducation, des transports... Il reste, cependant, de vastes étendues de territoires à promouvoir par la création de PME-PMI et l’encouragement des investisseurs à s’y établir. Parmi les
mesures incitatives, le code des investissements prévoit
d’importantes exonérations fiscales et douanières sur
Ph: Slimene S.A.
Le développement humain parmi les axes
prioritaires des pouvoirs publics
et des Hauts-Plateaux au proe développement humain
fit des enseignants est en
des régions du Sud et des
LHauts-Plateaux,
cours, a rappelé le ministère
auquel un
Conseil restreint a été consacré mardi dernier, a fait l’objet de grands efforts des pouvoirs publics lors des différents plans quinquennaux
engagés et qui ont permis
d’enregistrer des progrès
substantiels dans différents
secteurs. Ces «progrès substantiels» ont été relevés en
matière de raccordement des foyers à l’eau potable,
de réseaux d’assainissement, d’alimentation électrique et au gaz naturel, de réalisation de logements
et d’établissements scolaires, de développement du
réseau universitaire, ainsi que d’amélioration des
infrastructures de santé publique, selon un communiqué rendu public à l’issue de ce Conseil restreint
présidé par le président Bouteflika. Un programme
de réalisation de logements dans les wilayas du Sud
de l’Education nationale. Au
plan de la santé, le ministère
concerné avait au cours de
l’année 2014 prévu des formules de jumelage pour permettre aux équipes médicales
et paramédicales travaillant
dans le Sud et les HautsPlateaux d’acquérir du savoirfaire et de l’expérience au
contact des équipes venues du Nord, et aux habitants de ces régions de bénéficier des services médicaux de proximité. En outre, les ministères de la
Santé et de l’Enseignement supérieur œuvrent
depuis 2014 à réunir toutes les conditions, y compris les mesures incitatives, pour garantir l’affectation de praticiens ayant au moins le grade de maîtreassistant dans les hôpitaux de Bechar, Laghouat et
Ouargla.
La population d’In Salah s’informe et décode
es habitants d’In Salah ont tenu,
hier, un rassemblement devant le
Lsiège
de la daïra. Plusieurs centaines
de personnes ont pris part à ce sit-in
qui n’était pas dédié à la protestation
mais à un débat sur les décisions
prises la veille (mardi, ndlr) par le
président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, lors d’un
Conseil restreint. «Habitants, jeunes,
médecins, cadres, notables et
chouyoukh sont invités à prendre la
parole pour exprimer leur position
sur les décisions prises. Ce débat sera
sanctionné par une décision concernant la suite à donner à notre mouvement de protestation déclenché
depuis le début janvier dernier», a
indiqué Abdelkader Bouhafs, représentant de la société civile.
«L’objectif de ce débat est de prendre une décision
consensuelle à laquelle la population adhérera», a-til préconisé. «Les jeunes sont dans l’expectative.
Les moins jeunes sont, par contre, plus rassurés. Ces
derniers estiment que la population d’In Salah a eu
gain de cause. Nous avons obtenu l’arrêt de l’exploration du gaz de schiste pour toute l’Algérie, car
nous avons réussi à attirer l’attention sur les dangers
de ce projet», a-t-il indiqué. Néanmoins, la polémique reste totale sur les forages à In Salah. «Le
Président dit que les forages menés à titre expérimental vont être clôturés dans les plus brèves
échéances, toutefois la population exprime des
réserves sur cette situation. Les citoyens redoutent
que, dans une prochaine étape, une entreprise entame la fracturation. Nous sommes catégoriquement
contre», a soutenu notre interlocuteur. Pour lui, il
faut que les citoyens soient convaincus qu’il s’agit
d’un forage qui va être définitivement fermé une
fois les tests achevés. «Nous attendons l’application
sur le terrain des décisions prises. Pour nous, ce
forage doit être fermé dès que les essais sont terminés. Il se trouve à 25 km de la ville, c’est-à-dire
proche de la population qui est ainsi exposée à des
risques», a affirmé une autre mère de famille.
n Nouria Bourihane
n K. Daghefli
LE PDG DE SONATRACH À PROPOS
DE L’EXPLOITATION DU GAZ DE SCHISTE
«On n’en est pas
là encore»
« e gaz de schiste,
Lon n’en est pas là
encore. Toute l’activité en matière de
gaz de schiste n’a pas
pour objectif l’exploitation», a affirmé, hier, à Alger, le
PDG de Sonatrach,
Saïd Sahnoun, lors
d’une conférence de
presse animée à l’issue de la signature
d’un protocole d’accord avec Petrofac
pour la création
d’une joint-venture.
«Nous ne sommes
pas au stade de l’exploitation du gaz de
schiste. A partir de ce jour, il faudra au
moins cinq années pour s’y préparer»,
a-t-il précisé. Le groupe Sonatrach a
procédé récemment au forage d’un
puits pilote à In Salah pour l’exploration du gaz de schiste qui «s’est fait
dans les conditions conventionnelles
pour évaluer certains paramètres dont
le coût et la production de ce gaz», a
expliqué Sahnoun. «Le puits s’achèvera dans quelques semaines», dira-t-il
sans fixer de date, ajoutant qu’«une
évaluation des résultats sera faite
ensuite. C’est un exercice qui demandera 2 à 3 ans». Le gisement d’un gaz
conventionnel nécessite 5 à 10 appareils, pour le gaz de schiste, il faudra 5
fois plus, a-t-il souligné. Puis, il s’agit
de créer une offre de service, a-t-il
ajouté. Selon lui, deux ans sont nécessaire pour s’y préparer et il faudra un
vaste programme de formation dans ce
sens. Pour ce faire, Sonatrach va créer
un centre d’excellence dans quatre à
cinq ans au sud du pays.
De plus, le groupe public va signer
un autre protocole d’accord aujourd’hui pour la création d’une joint-venture dans la fabrication d’appareils qui
verra le jour dans moins d’un mois,
avec General Electric, selon la même
source. En 2010, Sonatrach a entamé
une étude pour évaluer son potentiel
en gaz non conventionnel et a signé
des accords avec des entreprises qui
Ph: Slimene S.A.
Ph: Archives
C
les équipements, des abattements sur les taxes parafiscales, des facilités dans l’acquisition du foncier, des
avantages en matière de financement et de bonification
du taux d’intérêt, etc. Selon l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi), outre le régime
général en matière d’avantages accordés aux investisseurs dans les régions du Sud, il y a l’exemption du
droit de mutation à titre onéreux pour toutes les acquisitions immobilières effectuées dans le cadre de l’investissement, l’application du droit d’enregistrement, la
prise en charge, partielle ou totale, par l’État des travaux d’infrastructures nécessaires à la réalisation de
l’investissement, la franchise de la TVA pour les biens
et services entrant directement dans la réalisation de
l’investissement, l’exonération en matière de droit de
douane pour les biens importés et entrant directement
dans la réalisation de l’investissement…
D’autres avantages sont accordés après la mise en
exploitation du projet par l’investisseur comme l’exonération pendant une période de dix ans d’activité effective de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) et de
la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), l’exonération, à compter de la date d’acquisition, de la taxe foncière sur les propriétés immobilières entrant dans le
cadre de l’investissement pour une période de dix ans.
maîtrisent les techniques dans ce domaine, a rappelé son
PDG. Ce dernier a
tenté de rassurer sur la
nature du gaz de
schiste en précisant
que
«ce gaz est
essentiellement
du
méthane, il est de la
même chaîne d’hydrocarbures que le
gaz conventionnel».
UN CONTRAT POUR
L’INTÉGRATION
INDUSTRIELLE DES
PME ALGÉRIENNES
S’agissant du contrat
signé, hier, entre la
holding SPP et la
société d’ingénierie
Petrofac, il porte sur la création d’une
joint-venture dans l’engineering afin
de concrétiser les projets de Sonatrach
et ses filiales ainsi que ses partenaires.
Il s’agit d’une «solution clé en main»
pour répondre aux besoins du groupe
public. Le capital de la nouvelle jointventure est réparti à hauteur de 51%
pour la partie algérienne et 49% pour
le partenaire étranger. Petrofac se
chargera de la formation des personnels que Sonatrach recrute. Sonatrach
garantira le plan de charges de la nouvelle entité sans obligation de résultat.
Néanmoins, «aucune exclusivité n’est
accordée à cette joint-venture», a indiqué Sahnoun qui n’exclut pas la signature d’autres contrats. «Sonatrach
n’abandonnera pas pour autant l’appel
d’offres et recourra au marché gré à
gré en cas de nécessité», a-t-il déclaré.
Pour le PDG du groupe, ces contrats
permettront aux PME locales de participer au développement de Sonatrach
et faire dans l’intégration. Petrofac,
présente en Algérie depuis 1997, intervient sur 13 projets, selon Sahnoun.En
dépit de la chute des prix du pétrole, le
Groupe pétrolier «maintient son plan
d’investissement (90 milliards de dollars)», a-t-il affirmé. A court terme, il
financera ses projets sur fonds
propres.
n Fella Midjek
ALGÉRIEACTUALITÉS
www.horizons-dz.com
5
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
Ph: Fouad S.
Ph: Fouad S.
Ph: Slimene S.A.
Ph: Slimene S.A.
Commentaire
DÉCOUPAGE ADMINISTRATIF ET GAZ DE SCHISTE
Des partis réagissent
L’ANNONCE PAR LE CHEF DE L’ÉTAT d’un nouveau découpage administratif pour les régions du Sud, durant le
premier semestre de l’année en cours, et qui sera suivi en 2016 d’un autre découpage dans les régions des
Hauts-Plateaux, est diversement appréciée par les partis politiques.
i certains approuvent ces
décisions, d’autres restent
sceptiques. Pour la porteparole du RND, Nouara
Saâdia Djaâfar, le parti soutient les décisions du président de la République pour la
création de wilayas déléguées dans le Sud et les Hauts-Plateaux,
pour pouvoir rapprocher l’administration
des citoyens qui, selon elle, avaient même
bénéficié d’un programme de développement, à l’instar des autres régions du pays.
«Nous saluons cette décision qui prévoit la
création de zones d’activité dans le Sud.
La décentralisation permettra aux habitants de ces régions d’éviter de faire des
centaines de kilomètres pour une affaire
administrative», estime Mme Djaâfar, qui
approuve l’appel du président de la
République au dialogue et à la communication avec les citoyens, concernant l’exploitation du gaz de schiste.
«Le Président a bien précisé la position
du gouvernement sur le gaz de schiste. Il a
souligné qu’il s’agit d’une phase exploratoire consistant à évaluer nos ressources
énergétiques. Il a insisté sur la durabilité
du développement, en tenant compte du
respect de l’environnement», a soutenu la
porte-parole du RND. Le porte-parole du
FLN, Saïd Bouhadja, estime, pour sa part,
que les décisions prises par le président de
S
la République lors du Conseil restreint
sont très importantes. Il explique que la
création des wilayas déléguées dans les
régions du Sud et des Hauts-Plateaux permettra aux populations de sortir de l’isolement. Cette décision répond d’abord à la
demande des citoyens qui exigent un cadre
de vie meilleur, à travers un programme de
développement local.
«Le Président a rassuré que l’exploitation du gaz de schiste n’est pas à l’ordre du
jour. Dans le même ordre d’idées, il a instruit les responsables de plusieurs secteurs
de lancer une campagne de communication et de sensibilisation pour expliquer
aux citoyens les avantages et les inconvénients de l’exploitation du gaz de schiste»,
a souligné Bouhadja. Pour le premier
secrétaire national du FFS, Mohamed
Nebbou, dans le fond, la décision du président de la République est bonne et juste,
mais dans la forme, elle mérite plus d’explication, car le découpage administratif
nécessite un large débat public pour décortiquer les avantages et les inconvénients
que peut engendrer cette décision qui vise
à créer des wilayas déléguées.
«Notre souhait est de savoir ce qui a
motivé cette prise de décision. On aurait
aimé également que le gouvernement
lance une campagne d’explication sur la
nécessité de ces nouvelles wilayas déléguées, en invitant les responsables des ins-
titutions, des politiciens et des représentants de la société civile à ouvrir un débat
afin que la décision soit partagée», a
déclaré Nebbou. Concernant le gaz de
schiste, le premier secrétaire national du
FFS estime que le gouvernement devrait
ouvrir un débat public avant de se lancer
dans l’exploration de cette énergie qui a
provoqué la colère des citoyens, en particulier dans les régions du Sud. «Le gouvernement doit ouvrir le débat sur tous les
secteurs stratégiques et non seulement sur
le gaz de schiste. Je pense qu’il y a beaucoup de points essentiels qui nous échappent sur ces dernières décisions. Nous
sommes en train de les étudier pour pouvoir nous prononcer à travers un communiqué final».
Pour sa part, Sofiane Djilali, président
du parti Jil Jadid, affiche son refus quant à
l’exploitation du gaz de schiste, estimant
que l’Algérie n’a ni la technologie ni le
savoir-faire pour pouvoir éviter une catastrophe naturelle en polluant la nappe
albienne du sous-sol du Sud algérien.
«Ma position n’est ni dogmatique ni
même religieuse en ce qui concerne l’exploitation du gaz de schiste. Récemment,
j’ai fait un déplacement au Sud et croyezmoi, les manifestants veulent une date précise sur l’arrêt de l’opération du forage du
gaz de schiste», lance Sofiane Djilali.
n M. Benkeddada
UNITÉ DE DÉVELOPPEMENT DES ÉQUIPEMENTS SOLAIRES
DE BOU-ISMAÏL
Du solaire pour dessaler l’eau de mer
gies renouvelables. Ce projet sera lancé dès cette année en partenariat avec la société Myah Tipasa qui gère l’usine de dessalement de Fouka. «Le partenariat entre l’UDES et Miyah Tipasa
est le fruit d’une stratégie visant la fusion de la sphère de la
recherche avec le monde socioéconomique. Ce projet s’inscrit
dans le cadre de la politique de rationalisation de l’utilisation de
l’énergie», souligne le professeur Noureddine Yassa, directeur
du Centre de développement des énergies renouvelables
(CDER). L’objectif de réalisation de cette station est de fournir
des solutions et des alternatives pour réduire le coût énergétique
dans le domaine du dessalement et de déminéralisation des eaux
de mer et saumâtres. «Nous avons les compétences scientifiques
pour y parvenir», affirme pour sa part le directeur de l’UDES.
L’Algérie a entamé dès 2005 un vaste programme visant à
construire un réseau de 45 stations de dessalement, dont 13 de
grandes capacités. D’ici à 019, l’eau potable provenant de la mer
atteindra 2,26 millions m3/j. «Le recours au dessalement de
l’eau de mer est une nécessité stratégique pour nous, et ce compte tenu des aléas climatiques et du facteur démographique.
Grâce à ce programme notamment, on est passé de 90 l/j par personne consommée en 2000 à 125 l/j actuellement», affirme le
directeur de l’UDES. Toutefois, produire de l’eau potable à partir des eaux de mer a un coût élevé, du fait que le système de
dessalement est énergétivore. «La production d’un mètre cube
d’eau nécessite en moyenne 0,70 dollar. A titre illustratif, nous
avons besoin de 4,2 kilowatts en énergie électrique pour produire un m3 d’eau et 20 mégawatts pour 120.000 m3», souligne le
directeur technique de Myah Tipasa. Ainsi, la facture moyenne
d’électricité consommée par la station de Fouka peut s’élever à
120 millions de dinars. C’est donc au regard de tous ces paramètres que l’UDES s’est lancée dans un vaste programme qui
n’inclut pas seulement l’introduction graduelle des énergies
Ph: Archives
de développement des équipements solaires (UDES) de
Bou-Ismaïl disposera bientôt de sa propre station de dessaleLment’Unité
de l’eau de mer fonctionnant exclusivement avec les éner-
renouvelables comme source pour le fonctionnement des stations de dessalement, mais aussi d’autres projets visant la
conception et la réalisation de prototypes dans le domaine de la
distillation grâce à l’énergie solaire et dans le créneau de la
réutilisation des eaux usées dans les secteurs agricole et industriel. «Nous avons réussi à créer des prototypes, notamment pour
la distillation, qui peuvent être développés et adaptés à l’échelle
industrielle», souligne le docteur Abbas, chef de la division froid
et traitement des eaux par énergie renouvelable à l’UDES. Les
travaux de recherche de l’UDES ont également pour but la maîtrise des techniques et du process de fabrication de la membrane. Une pièce maîtresse dans le processus de dessalement. «Un
projet de recherche entamé en 2014 se penche sur cette question.
Il faut savoir que la membrane est une pièce excessivement onéreuse et dont la durée de vie ne dépasse pas en moyenne trois
ans. C’est un défi pour nous, mais nous l’avons relevé», souligne le docteur Abbas. Quelques sociétés seulement de par le
monde détiennent la technologie nécessaire pour fabriquer ces
membranes.
n Amirouche Lebbal
COMMUNIQUER,
PLUS ET MIEUX
par Saïd C.
est appelé à développer sa
Ltous’exécutif
communication en direction des citoyens dans
les domaines. Expliquer la portée et les enjeux
des projets initiés, tel est l’objectif assigné par le
chef de l’Etat au gouvernement lors du Conseil des
ministres restreint tenu mardi dernier, consacré au
développement local dans les wilayas du sud et des
hauts plateaux. Cette orientation est inspirée des
malentendus qui ont accompagné le projet
d’exploration du gaz de schiste entamé dans la
région d’In Salah, lesquels ont fait descendre dans la
rue la population pour manifester sa désapprobation.
Et surtout son inquiétude quant aux méfaits
supposés de la production des énergies non
conventionnelles. La mise au point déjà formulée par
le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de sa
prestation télévisée, a été confirmée par le président
de la République. Les forages entamés à In Salah
sont des tests préliminaires qui seront achevés à très
brève échéance. Cette opération servira à évaluer le
potentiel national que des études étrangères situent
en troisième position en termes de réserves
mondiales. La problématique de l’exploitation n’est,
pour le moment, pas à l’ordre du jour. Les
incompréhensions et les inquiétudes qui lui sont
subséquentes ont été engendrées par le manque de
communication sur cet aspect précis de l’agenda
mais aussi sur l’impact négatif supposé de la
production du gaz et du pétrole de schiste. D’où la
directive donnée au gouvernement de poursuivre «les
explications en direction de la population locale et de
l’opinion publique en général, notamment pour faire
savoir que les forages tests initiés à In Salah seront
achevés à très brève échéance, et pour confirmer
aussi que l’exploitation proprement dite de cette
énergie nouvelle n’est pas encore à l’ordre du jour».
Le deuxième aspect sur lequel l’exécutif devra
sensibiliser, s’il s’avère nécessaire, pour des
impératifs de sécurité énergétique, de recourir à
l’exploitation du gaz de schiste, a trait au respect
strict de la législation en matière de préservation de
la santé de la population et de protection de
l’environnement. «Si l’exploration de ces nouvelles
ressources nationales en hydrocarbures s’avère une
nécessité pour la sécurité énergétique du pays à
moyen et long terme, le gouvernement devra
cependant veiller avec fermeté au respect de la
législation par les opérateurs concernés, pour la
protection de la santé de la population et la
préservation de l’environnement», lit-on dans le
communiqué du Conseil. C’est que face à la baisse
drastique du prix du pétrole qui rétrécit
dangereusement le volume des revenus en devises
dont le pays dépend dans une proportion de 98%,
beaucoup considèrent insensé de faire l’impasse sur
de nouvelles richesses que recèlerait le sol national.
C’est tout l’enjeu qui se rattache au «débat
transparent» que le gouvernement doit initier avec
«la participation de compétences reconnues, pour
permettre à chacun de mieux comprendre les
données relatives aux hydrocarbures non
conventionnels qui sont une réalité et une richesse
nouvelles de notre pays». L’objectif à moyen et long
terme, est de répondre à la demande énergétique
nationale en forte croissance et dégager des
excédents à l’exportation. La crise qui secoue le
marché mondial des hydrocarbures et la perspective
du tarissement de l’énergie fossile dictent de
rechercher des substituts qui peuvent être les
énergies renouvelables (solaire et éolien) et celles
non conventionnelles. L’approche globale participe
du principe de précaution. L’effort de communication
auquel le gouvernement est appelé ne concerne pas
uniquement le dossier de l’énergie. Mais aussi de
toutes les actions s’inscrivant dans la dynamique du
développement notamment dans le cadre de la mise
en œuvre du programme quinquennal. Celle-ci devrait
s’accompagner de l’amélioration de la gouvernance
en particulier dans les régions du sud et des hauts
plateaux, en associant les représentants locaux de la
population structurés dans la société civile à
l’élaboration et au suivi des projets de
développement, aux côtés des élus locaux et de
l’administration territoriale. Ceci promeut la
démocratie participative.
n S. C.
ALGÉRIEACTUALITÉS
6
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
a grippe saisonnière n’a
«L
jamais été en
Algérie un facteur de mortalité.
C’est un facteur
de morbidité», a
affirmé, hier, le
président du
Conseil national
de l’ordre des
médecins
(CNOM),
Mohamed Bekkat
Berkani. «Les décès enregistrés dernièrement ne
sont pas dus au virus de la grippe saisonnière, ils
sont la conséquence des maladies connexes dont
souffraient les victimes, telles les pathologies
cardiovasculaires, l’hypertension, le diabète et
bien d’autres affections causales favorisant tous
types de complications», a-t-il précisé au forum
du quotidien El Wassat. Selon lui, rien ne justifie
l’inquiétude des citoyens. «La grippe n’est pas
une problématique, le virus de la grippe n’est pas
virulent par rapport aux autres», a-t-il souligné,
appelant les pouvoirs publics et la société civile à
intensifier les campagnes d’information et de
sensibilisation pour lutter contre ce virus.
L’aspect préventif devrait, de l’avis du conférencier, constituer l’axe prioritaire de toute politique
sanitaire.
LA LOI SANITAIRE :
UN PAS SALUTAIRE, MAIS…
Le président du Conseil qualifie la nouvelle loi,
en phase de finalisation, et prochainement soumise au secrétariat du gouvernement, d’avancée
considérable. «Il faut qu’elle soit consensuelle et
adaptée aux circonstances actuelles», a-t-souligné, qualifiant de déplorable l’état du secteur et
des structures hospitalières. Il juge que l’Algérie
a plus que jamais besoin de faire des projections
pour situer les missions et les responsabilités du
secteur dans la prise en charge des malades,
quels que soient leur statut et leur niveau social.
Pour y parvenir, il plaide pour l’élaboration
d’une feuille de route destinée à venir à bout des
problèmes, notamment de gestion, qui entravent
le bon fonctionnement des structures sanitaires.
Sa proposition ? Une école supérieure de gestion
des hôpitaux. Le président de l’Ordre des médecins estime qu’il y a beaucoup de dépenses, mais
pas de prestations de qualité en contre-partie.
50% du budget des hôpitaux est destiné à l’acquisition de médicaments anticancéreux.
L’incidence financière est importante alors que la
tendance haussière de la prévalence des ces
maladies et des maladies transmissibles et chroniques ne diminue pas. C’est pour cette raison
que Bekkat insiste sur la nécessité d’élaborer une
feuille de route spécifique au secteur de la santé.
Selon lui, la création d’un institut de veille sanitaire et d’un haut conseil à la santé hissera ce
secteur au niveau des aspirations des citoyens. Il
précisera que la médecine est une urgence, signalant que l’Algérie compte actuellement 55.000
médecins, dont 12.000 exercent à Alger. Une
répartition qui ne répond pas aux besoins des
populations.
ERREURS MÉDICALES :
00 PLAINTES EN 2 ANS
Ces deux dernières années, le Conseil de l’ordre
des médecins a reçu 200 plaintes pour erreurs
médicales, provenant des 12 Conseils régionaux.
Selon Bekkat, le Conseil fait de son mieux et fait
office d’une institution juridique, en infligeant,
au terme de la tenue de conseil de discipline, des
sanctions, à des degrés différents, à chaque
auteur d’erreur médicale. Des sanctions allant de
la suspension à l’exclusion. Il reconnaît, par
ailleurs, que le traitement de certains dossiers
nécessite beaucoup de temps, du dépôt de la
plainte au verdict de la justice, pénalisant ainsi la
victime aussi bien sur le plan matériel que moral,
et engendrant parfois des complications suite à
l’erreur médicale commise. Pour pallier cette
défaillance, le président du Conseil suggère la
création d’un fonds national de dédommagement
anticipé pour venir en aide à la victime.
n Safia D.
«Suspension
du boycott
des audiences
et sit‐in»
Photo: Archives
«La grippe
saisonnière
ne tue pas»
LES AVOCATS PROTESTENT
LES AVOCATS DU BÂTONNAT D’ALGER ont tenu, hier, un rassemblement de protestation à la Cour d’Alger pour
dénoncer l’agression dont a été victime l’avocat Zakaria KH. par un officier de police en service au tribunal.
sont devenues légion dans les tribunaux,
comme le refus fait aux avocats d’accéder
aux dossiers des prévenus», a-t-il affirmé. Le
bâtonnier d’Alger a exigé la cessation de ces
agissements. «Nous n’accepterons jamais
qu’un avocat ou une avocate soient humiliés
ou malmenés. Le respect de la défense relève de la défense de la justice», a-t-il souligné. Lors d’un point de presse, Me Sellini est
revenu sur l’incident de jeudi dernier. «Un
avocat a été victime d’une agression. Il a été
malmené par des agents de la police.
Quand j’ai saisi l’officier de police, il m’a
répondu avec des injures», a-t-il raconté. A
l’origine de ce problème, l’interdiction par
un policier à Me Zakaria KH. d’entrer dans la
salle d’audience sous prétexte que l’avocat
ne portait pas sa robe noire. «Ce ne sont pas
les des prérogatives du policier. Le président
de l’audience est le policier de la salle et personne d’autre», a rappelé Me Sellini avant de
préciser que le port de la robe noire n’est pas
obligatoire que lors de la plaidoirie devant le
tribunal ou devant le juge d’instruction,
selon la réglementation et le code de la procédure pénale. Le conférencier a salué la
réaction de la Direction générale de la sûreté
nationale (DGSN) qui a contacté l’ordre des
avocats et reconnu la gravité du comportement de ses fonctionnaires. «Les responsables de la police d’Alger ont présenté leurs
ne centaine de robes noires de
différents tribunaux d’Alger
ont pris part à ce sit-in d’une
heure, à l’appel de leur
Conseil de l’ordre. Le rassemblement, qui a commencé vers
10h, a pris fin une demi-heure
plus tard. Le bâtonnier
d’Alger, Abdelmadjid Sellini, a précisé que
le Conseil de l’ordre des avocats d’Alger a
opté finalement pour un rassemblement au
lieu du boycott des audiences suite aux
mesures prises par le commandement de la
police de la wilaya d’Alger. «On a décidé
d’organiser ce mouvement pour exprimer
notre refus de tout comportement constitueant une atteinte au métier de la défense.
Le Conseil de l’ordre avait décidé de boycotter toutes les audiences dans l’ensemble des
tribunaux de la wilaya d’Alger mais suite
aux sanctions prises par le chef de sûreté de
la wilaya d’Alger, nous avons opté pour
l’apaisement en organisant un rassemblement», a-t-il indiqué. Pour Me Sellini, «la
profession de la défense doit être protégée,
respectée et valorisée». «Qu’un avocat soit
agressé à l’intérieur d’un tribunal est un incident grave et une première. Nous faisons
face quotidiennement à des dépassements de
la part des magistrats, des greffiers et des
agents. Les violations du droit à la défense
U
excuses au conseil des avocats et à la victime. Ils ont affirmé leur disponibilité à le faire
publiquement lors d’une réunion du conseil.
Les trois policiers mis en cause dont l’officier ont été sanctionnés et mutés de la Cour
d’Alger. C’est très positif», a-t-il précisé.
Suite au rassemblement, le Conseil des avocats a tenu une réunion avec le procureur
général et le président de la Cour d’Alger
concernant la dégradation des conditions
d’exercice de leur profession. «On a reçu des
assurances pour mieux protéger et respecter
la profession», a déclaré le bâtonnier.
Les robes noires ont saisi cette occasion
pour dénoncer les conditions d’exercice du
métier. «On doit attendre six mois pour
renouveler notre carte professionnelle.Il faut
aussi évoquer le cas des avocats, stagiaires
durant deux années dans des cabinets, sans
salaire», ont déploré, hier, des avocats rencontrés sur place. Par ailleurs, le bâtonnier
Abdelmadjid Sellini a été malmené par les
filles d’un avocat suspendu en l’occurrence
Me Amara Mohcen. Ces dernières ont saisi
l’occasion du rassemblement pour dénoncer
«l’abus de pouvoir du bâtonnier à l’égard de
leur père incarcéré durant 10 jours à la prison
de Serkadji». L’avocat mis en cause a été
jugé et suspendu suite aux injures proférées
contre Me Sellini.
n Neïla B.
LOCALISATION DES USAGERS DU NUMÉRO VERT
Application prochaine d’une technique par la gendarmerie
ne technique moderne permettant de localiser les utilisateurs
U
du numéro vert sera appliquée prochainement dans le territoire relevant de la compétence du deuxième groupement régional
de la Gendarmerie nationale, dont le siège est basé à Oran, a
annoncé, hier, son commandant. Les centres opérationnels de
communication du commandement régional de l’ouest de corps
de sécurité seront dotés prochainement d’équipements modernes
qui permettront de se lancer dans la technique de la géolocalisation des citoyens utilisant le numéro vert (10-55), a indiqué le
général Tahar Othmani, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan d’activité de 2014 des unités rele-
vant de sa compétence. Dotée d’un système de Gestion par satellite (GPS), cette nouvelle technique vise à assurer plus de performance aux interventions de la Gendarmerie nationale et un traitement rapide des affaires communiquées, notamment en matière
de lutte contre la criminalité et d’intervention dans les accidents
de la route, a-t-il ajouté. La géolocalisation rapide des faits communiqués permet, entre autres, de dépêcher à temps les unités de
la Gendarmerie nationale les plus proches du lieu indiqué. Cette
technique donnera plus de résultats positifs, voire la prévention
contre les crimes et la rationalisation de l’utilisation des moyens
de ce corps de sécurité, a soutenu le général Othmani.
BILAN DE LA COMMISSION NATIONALE
DES ŒUVRES SOCIALES DE L’ÉDUCATION
«Nous voulons être une référence
en matière de gestion»
a Commission nationale des œuvres sociales du
Ldepuis
secteur de l’éducation nationale a dépensé,
deux ans d’activité, plus de 2.780 milliards
de centimes, a indiqué, hier, Benouis Mustapha,
deuxième vice-président de la Commission, qui
s’exprimait lors d’une conférence de presse tenue
à Alger. il a fait savoir que 0% des travailleurs de
secteur (349.49) ont bénéficié des prestations
offertes par la Commission. Le président de la
Commission, Abderrahmane Benmecheri, a affirmé que la gestion des membres de la Commission
ne souffre aucune irrégularité. Il a rappelé que
c’est la première fois qu’une Commission rend
public, et de la manière la plus transparente, son
bilan. «Nous voulons être une référence en matière de gestion des œuvres sociales de l’éducation»,
a-t-il précisé. Il ajoutera que la gestion centralisée
est la mieux indiquée pour consacrer le principe de
la solidarité entre les travailleurs. Benmecheri a
estimé que ce genre de gestion a permis, entre
autres, à 58.324 enseignants de bénéficier de la
prime de départ à la retraite qui est de l’ordre de 25
millions de centimes. Un autre chiffre : 145 milliards de centimes ont été consommés pour les
Photo: Fouad S.
LE PRÉSIDENT
DU CONSEIL DE L’ORDRE
DES MÉDECINS
www.horizons-dz.com
prêts sociaux, l’achat de véhicules ou l’accession à
un logement. 3.599 enseignants en avaient bénéficié. Concernant les prestations en matière de prise
en charge des enseignants malades, particulièrement ceux atteints de cancer, le président de la
Commission a expliqué que chaque patient a
bénéficié de 40 millions de centimes.
Globalement, 26.162 enseignants ont bénéficié de
la prise en charge sanitaire. La Commission a procédé à la réalisation de quatre centres d’accueil et
de repos dans les wilayas de Tamanrasset, Sidi
Bel-Abbès, Bejaïa et Jijel. Selon lui, les syndicats
qui dénoncent la gestion centralisée veulent avant
tout tourner la page de l’UGTA, alors que celle-ci
se doit de rendre des comptes aux travailleurs
après 17 ans de gestion sans contrôle. «Où étaient
ces syndicats pendant que l’UGTA avait la mainmise sur le fonds ?», s’est-t-il interrogé. Et de
signaler que plusieurs prestations, dont les soins
sanitaires, sont assurées au niveau des wilayas.
Pour lui, rien ne nécessite de changer le mode de
gestion actuel. D’autant que, selon lui, la ministre
de l’Education «est convaincue» par ce mode de
gestion qui consacre le principe de solidarité et qui
a été, de surcroît, le choix des travailleurs de l’éducation exprimé lors d’un vote. Les membres de la
Commission ont mis au défi les syndicats mécontents de saisir les institutions de contrôle de l’Etat
s’ils doutent de leur gestion.
n Amokrane H.
www.horizons-dz.com
ALGÉRIEACTUALITÉS
BILAN 2014 DES
ACTIVITÉS DE LA
POLICE À TIPASA
Plus de la
moitié des affaires
criminelles
concerne
la région Est
.032 affaires criminelles ont été recen5
sées en 2014, dans le secteur urbain et
les territoires relevant de la compétence
de la police dans la wilaya de Tipasa.
Parmi celles-ci, 3.779, soit 75,1% du taux
global, ont été traitées par les différents
services de la police judiciaire de la sûreté
de wilaya. «Comparativement à 2013, on
note une augmentation des affaires enregistrées. Passant ainsi de 4.330 affaires à
5.032», souligne le commissaire
Djeldjlani Mahfoud, chef de la cellule de
l’analyse de la criminalité au niveau du
service de la police judiciaire, lors d’une
conférence de presse animée hier à Tipasa
pour présenter le bilan 2014 des activités
de ce corps sécuritaire. Les statistiques de
la cellule en question font ressortir que le
plus grand nombre d’affaires recensées
concerne les crimes d’atteinte aux biens
d’autrui avec 2.359 cas, dont 1.199 ont été
traités. «Les atteintes aux personnes et
aux biens cumulent constituent 94% des
affaires prises en charge», confie le conférencier. Si les enquêtes entreprises avaient
permis de résoudre, l’année dernière,
97,07% des affaires liées aux atteintes aux
personnes, on remarque que les atteintes
aux biens représentent seulement 50,83%.
Cela dit, 4.471 suspects impliqués dans
ces crimes ont été interpellés. «1.101 suspects ont été placés sous mandat de dépôt,
tandis que 3.315 ont bénéficié d’une citation directe et 44 autres mis sous contrôle
judiciaire», détaille le même responsable.
Pour revenir aux affaires en relation avec
les atteintes aux biens d’autrui, la majorité
d’entre elles est relative à de simples vols,
c’est-à-dire dans 1.242 cas. Par daïra,
c’est Koléa qui est classée en première
position en ce qui concerne le plus grand
nombre d’affaires criminelles répertoriées
dans le bilan de 2014. «Outre le fait que
Koléa est une grande agglomération, sa
position géographique fait d’elle un carrefour faisant jonction avec d’autres wilayas
limitrophes», explique-t-il. S’agissant de
la sécurité routière, le commissaire Djedi,
lors de son intervention, a fait savoir que
305 accidents de la route se sont produits
dans le territoire de compétence de la
police à travers la wilaya de Tipasa. «On
note une augmentation de 11 accidents par
rapport à 2013. Même tendance pour le
nombre des blessés qui est passé de 348 à
366 en 2014, alors qu’on déplore 13
décès», souligne-t-il. Concernant les
infractions au code de la route, on note
une baisse en matière de délit en 2014
comparativement à 2013. En effet, de
1.803 en 2013 on est passé à 1.497 en
2014. «Nos services ont établi, au cours
de l’année écoulée, 9.233 amendes et procédé au retrait de 1.343 permis de conduire. Pour ce qui est de la mise en fourrière,
on a enregistré 133 cas», relève le commissaire Djedi.
7
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
CONFÉRENCE DE PRESSE DU COMMANDANT
DE GROUPEMENT DE LA GENDARMERIE
DE TIZI OUZOU
Plus de 1.200 fusils
restitués
LE COLONEL NORDINE AKROUF, premier responsable du groupement de gendarmerie
de la wilaya de Tizi Ouzou, a tenu, hier matin, un point de presse au cours duquel il
est revenu sur le bilan des activités de ses éléments durant l’année qui vient de
s’achever.
insi, il est enregistré du fait de la
présence
plus
importante
des
gendarmes sur le
terrain, plus d’affaires de crime et
de délit qui ont été
élucidées. En effet, il ressort
pour l’année 2014 en matière de
police judiciaire, 101 affaires
traitées contre 92 pour 2013
pour 2.078 délits (2.034 en
2013) commis par 898 personnes (578 en 2013), dont 160
(97 en 2013) ont été incarcérées.
S’agissant des délits contre les
personnes, il a été enregistré 57
affaires de moins qu’en 2013
(1.487). Il reste que le nombre
de personnes impliquées (332)
est plus important qu’en 2013
(152). Alors que pour les délits
contre les biens, ce sont 88
affaires de plus qu’en 2014
(674). Concernant l’atteinte aux
mœurs, il y a eu moins d’affaires en 2014 avec 11 cas
contre 17 en 2013 ayant mis en
cause respectivement 18 et 14
personnes dont 11 ont été placées sous mandat de dépôt. La
présence des gendarmes sur le
terrain a permis de faire échouer
de nombreuses transactions
dans le trafic de drogue puisqu’il a été saisi plus de 48 kg de
kif traité sur 14 personnes.
Seize personnes en situation
irrégulière sur le territoire natio-
A
nal ont été arrêtées. Le numéro
vert de la GN (1055) y est pour
quelque chose dans le traitement
de ces affaires, tant il a été enregistré 19.132 appels dont 7.475
de nuit. Le conférencier fera
aussi état de 375 accidents de la
circulation qui ont fait en 2014,
55 morts, malgré le retrait de
4.531 permis, soit 1.240 de plus
qu’en 2013.
Des accidents qui sont survenus le plus souvent durant les
week-ends,particulièrement sur
la RN12 (119 accidents) et le
CW 128 (26), dont les causes
sont nombreuses même si l’excès de vitesse est la plus récurrente. Accidents provoqués le
plus souvent par des conducteurs âgés de 25 à 39 ans.
Abordant la question du maillage sécuritaire, le colonel Arkoub
reconnaît qu’il est encore insuffisant avec 38% de couverture,
avec un gendarme pour 1.700
habitants. Après les quatre brigades (Ifllissen, Ifferhounène,
Maâtkas et Tizi Ouzou) inaugurées en 2014, il est prévu dans
un futur proche, l’inauguration
de 8 autres, en attendant la couverture totale des 67 communes
de la wilaya, qui reste le principal objectif du commandement
de la gendarmerie. Le conférencier précisera que «la présence
sur le terrain de nos éléments est
très bien accueillie par la population qui se sent de plus en plus
en sécurité». Il réfutera l’hostilité des populations quant à la
concrétisation du programme de
réalisation des brigades. «Notre
problème se trouve dans le
retard mis par les entreprises en
charge de ces réalisations.»
«Ce sont plus 1.200 fusils de
chasse sur les 4.300 confisqués
dans la wilaya de Tizi Ouzou
qui ont été restitués à leurs propriétaires après enquête», précisera Akrouf. Le conférencier
dira que le kidnapping est en net
recul en Kabylie où pas un seul
cas n’a été enregistré au cours
des 4 derniers mois alors que
pour l’année 2014, un seul rapt,
rapidement élucidé, a été enregistré.
n Rachid Hammoutène
DES RESPONSABLES DE LA GENDARMERIE ET DE LA POLICE
FRANÇAISES EN ALGÉRIE
Booster la coopération sécuritaire et opérationnelle
e commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteila, a reçu, hier, une
délégation du centre des hautes études du ministère de l’Intérieur français (Chemi) conduite par
L
son directeur, Jean-Martin Jaspers. Cette visite vise, selon la cellule de communication de cette institution, le renforcement des relations en matière d’échange d’expériences de formation. Les entretiens
qui ont eu lieu entre le commandant de la GN et ses collaborateurs et les membres de la délégation
française composée d’ex-directeurs de la direction générale de la police nationale française, d’officiers supérieurs de la Gendarmerie française et de hauts cadres du ministère de l’Intérieur français et
de la police française ont porté sur le renforcement de la coopération opérationnelle entre la GN et
les institutions sécuritaires françaises. Une réunion a été également tenue en présence des hauts
cadres de deux parties, afin d’actualiser le plan de coopération sécuritaire. Lors de cette visite, les
gendarmes et les policiers français ont visité l’Institut national de criminalistique et criminologie de
la Gendarmerie nationale à Bouchaoui. A l’occasion, les membres de la délégation française ont pris
connaissance de la procédure d’identification du ressortissant français Hervé Gourdel enlevé et
assassiné par un groupe terroriste en Algérie.
nNeïla B.
n Amirouche Lebbal
GENDARMERIE NATIONALE
Des brigades maritimes seront créées pour le littoral ouest
n projet de création de brigades maritimes de la
U
Gendarmerie nationale le long du littoral ouest
du pays est en voie de concrétisation, a annoncé,
hier, à Oran, le commandant du deuxième groupement régional de la gendarmerie. Ce projet s’inscrit dans le cadre du renforcement de la couverture sécuritaire par la Gendarmerie nationale, pour
s’adapter aux exigences sécuritaires et à l’évolution de la criminalité et du crime organisé, a souligné le général Tahar Othmani, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du
bilan annuel de la Gendarmerie nationale à l’ouest
du pays. Le projet de renforcement du déploiement de la Gendarmerie nationale à travers le ter-
ritoire, par des brigades marines, intervient dans
un contexte marqué par la recrudescence des tentatives de trafic de drogue utilisant également des
voies maritimes, a ajouté le même responsable.
Les trafiquants innovent en recourant aux
voies maritimes pour remplacer le cheminement
traditionnel de la drogue, notamment à travers la
bande frontalière terrestre ouest du pays, où l’étau
se resserre, a fait remarquer le général Othmani. Il
a cité, dans ce sens, les résultats concrétisés, ces
dernières 72 heures, couronnés par la saisie d’un
volume global de 310 kg de kif traité et de 82 kg
de cocaïne au large des côtes de la wilaya d’Aïn
Témouchent.
BEJAÏA
Un plan pour
éradiquer les points
noirs en matière
de criminalité
Adel Boumaraf, adjoint
Lqué,’officier
chef de la police judiciaire, a indihier, lors d’une conférence de
presse, que 60,5% des affaires qui ont
été enregistrées en janvier et novembre
2014, soit environ 4.000 affaires, ont
été traitées par ses services qui, a-t-il
précisé, travaillent selon un plan mis
en place pour éradiquer les points
noirs en matière de criminalité et pour
la réduction «à zéro» des infractions
ordinaires afin de consacrer l’essentiel
des efforts à des crimes autrement plus
importants, notamment en matière
économique. Il a, d’autre part, mis en
relief l’importance des moyens techniques dont disposent les enquêteurs
pour élucider les différentes affaires
criminelles, comme la reconnaissance
automatique des empreintes digitales
ou l’identification génétique, ainsi que
le contrôle instantané des véhicules et
des personnes grâce à l’usage, qui sera
progressivement généralisé, des notebooks. Dans ce cadre, il rappellera que
les services de police ont rapidement
mis sous les verrous l’assassin d’un
imam et l’auteur d’un parricide, et, en
matière de trafic de drogue, l’arrestation de 7 dealers de psychotropes, la
semaine écoulée, ainsi que quatre
autres personnes qui détenaient de
l’ecstasy, l’enquête ayant permis de
remonter la filière jusqu’à la source
localisée à Bordj Bou-Arréridj. Des
données communiquées, il ressort que
les quartiers les plus peuplés ou les
plus commerciaux de Bejaïa-ville, sont
statistiquement ceux qui enregistrent le
plus d’affaires, à l’instar d’Ighil
Ouazzoug (175 affaires), Quartier
Seghir (381) ou Ihaddaden (389). Il en
est de même pour les agglomérations
les plus importantes de la wilaya, à
l’exemple d’Akbou (481 affaires), Sidi
Aïch (139) ou Kherrata (117).
n Ouali M.
SIDI BEL-ABBÈS
Des opérateurs
économiques sur
la liste nationale
des fraudeurs
opérateurs activant dans le sec35
teur de l’importation ont été inscrits sur la liste nationale des fraudeurs. Ceux-ci exerçant dans la wilaya
de Sidi Bel-Abbès se sont déclarés
dans l’importation des produits alimentaires, d’équipements divers, de
l’habillement… selon la direction du
commerce de wilaya. Le bilan des
activités de ce secteur, durant l’année
écoulée, fait état de la proposition de
fermeture de 253 locaux commerciaux
pour défaut d’hygiène, et l’établissement de quelque 3.500 procès-verbaux. L’année passée, les différentes
brigades avaient effectué plus de
19.000 interventions, marquées par
4.200 infractions ainsi que la fermeture de 122 locaux commerciaux, dont
18 pâtisseries, 17 boulangeries et 29
restaurants. S’agissant des saisies, plus
de 4 tonnes de produits alimentaires
ont été récupérées, soit une valeur
marchande estimée à 200 millions de
centimes. Par ailleurs, et dans le cadre
de la politique du gouvernement afin
d’endiguer le commerce informel,
d’une part, et permettre aux vendeurs
à la sauvette et marchands ambulants
d’exercer dans un cadre réglementé, la
direction du commerce lancera un projet de réalisation d’un marché de gros
des fruits et légumes, la prochaine distribution de 7 marchés de proximité
dont deux au niveau du chef-lieu de
wilaya, souligne le bilan de la direction du commerce.
n Mohamed Medjahdi
www.horizons-dz.com
ALGÉRIEACTUALITÉS
9
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
INTEMPÉRIES
SÉTIF SOUS LA NEIGE
Désagréments
dans plusieurs localités
Persistance
du mauvais temps
durant le week-end
vec les fortes pluies annoncées, surtout
A
dans les régions de l’ouest, du sud-ouest
et du nord-est du pays et des températures
«ON EST RESTÉS SANS GAZ JUSQU’À 2 H DU MATIN et les coupures d’électricité étaient répétitives», s’est plaint un
habitant de Béni Ouartilane, dans la wilaya de Sétif.
’est le cas aussi à Djemila et dans plusieurs contrées montagneuses, notamment celles culminant à 1.000 m d’altitude, qui se sont retrouvées sans gaz et sans électricité, à
l’instar de Timedouine, dans la commune de Serj El
Ghoul, et Beni Chbana où des poteaux électriques sont
tombés à cause des vents violents. Plusieurs mesures ont
été prises par les secteurs concernés. «Le problème ne
réside pas dans le manque de gaz, mais dans son acheminement à cause des routes bloquées qui empêchent les camions de
Naftal d’accéder à ces communes. Les unités de la Gendarmerie nationale se sont réparties au niveau de toute la wilaya, y compris dans les
endroits isolés, pour porter secours aux automobilistes bloqués. «Nous
avons effectué 854 interventions, nous n’avons enregistré aucun cas
d’agression ou de vol», a déclaré le représentant de la Gendarmerie
nationale de Sétif, Mechane. Selon le représentant du secteur des transports, Bouchama Hocine, tous les vols à partir ou vers l’aéroport 8Mai-45 ont été annulés. Le transport ferroviaire est assuré le plus normalement du monde. Quant au transport routier, cela dépend des routes.
«Nous sommes en contact permanent avec les transporteurs», a-t-il souligné. Nous avons dû intervenir trois fois hier soir quand «des bus
venus d’Alger et se rendant vers Aïn Beida, Mila et Jijel sont tombés en
panne». Le chargé de la communication à la Protection civile,
Lamamra, a fait savoir qu’aucun accident n’a été enregistré.
On signale, cependant, le décès de trois personnes à Aïn Azal. Il
s’agit d’un homme de 70 ans, de sa femme de 60 ans et leur fils de 27
ans qui ont trouvé la mort suite à une intoxication au monoxyde de carbone. Le docteur Djeridi a donné des instructions aux établissements
sanitaires, à savoir l’évacuation des malades en cas d’urgence seulement, la prise en charge totale des insuffisants rénaux et des femmes
enceintes qui ne sont pas arrivées à terme, notamment celles qui rési-
B E J
Photo : APS
dent dans des endroits isolés. Reguad Djamel, le directeur du commerce, a informé de la disponibilité des denrées aliments. Il y a eu une légère pénurie de lait, à cause des routes bloquées. Omar Ayachi, du secteur
des travaux publics, a indiqué que les équipes ont déneigé, en premier,
les routes principales. A noter qu’à cause de la neige, des arbres, dont
certains ont plus d’un siècle, sont tombés, bloquant ainsi les routes.
«Nous avons dégagé ces routes bloquées à l’aide de tronçonneuses.
Une tâche à laquelle ont pris part également les bûcherons.» Le directeur de l’Algérienne des eaux (ADE) a souligné que jusqu’à maintenant, le barrage d’Aïn Zada a reçu un apport de 6,5 millions de mètres
cubes d’eau.
n Hilda Amira Douaouda
Manifestation solidaire des
populations du Sud
L’APW toujours
bloquée
evant le siège de
la wilaya, un peu
D
moins d’une centai-
’université de Bejaïa n’en finit pas
réunion extraordinaire de
Ldeal’Assemblée
populaire de la wilaya Lde barboter dans son marasme
depuis trois mois déjà, en raison de
Bejaïa a failli tourner au vinaigre.
ne de protestataires
se sont rassemblés,
hier matin, pour
exprimer leur solidarité avec les populations du Sud et leur rejet de l’exploitation du gaz de
schiste en Algérie. En majorité des étudiants, des
représentants du PST, de l’association locale des
droits de l’Homme et autres associations estudiantines, mais également de délégués venus des wilayas
du Sud, les manifestants ont brandi des pancartes
bariolés de slogans dénonçant le recours à l’exploitation du gaz de schiste, ses dangers sur l’environnement et les populations pour lesquelles ils expriment
leur entière solidarité, comme ils exigent l’arrêt
immédiat des travaux de prospection en cours. Cette
manifestation contre le gaz de schiste est la seconde
organisée à Bejaïa en moins d’une semaine. Un sit-in
identique, qui a rassemblé quelque 300 personnes,
s’était, en effet, déroulé, samedi dernier, à la place
Saïd-Mekbel, à l’appel de partis politiques et de la
Ligue des droits de l’Homme.
n O. M.
Photo :Horizons
A Ï A
C
Échauffourées
sur les campus
En effet, les élus se sont laissés aller
à l’invective, empêchant ainsi le
déroulement normal des travaux. Le
président de l’APW, Mohamed
Bettache, devant cette déplorable
situation, s’est vu contraint de lever
la séance sans même qu’elle eut
commencé. Pour rappel, le blocage
de l’APW est intervenu suite à un
changement d’alliance qui a vu la
majorité basculer au détriment du
FFS et de ses alliés qui avaient
jusque-là la mainmise sur
l’Assemblée élue. La nouvelle majorité exigeait le renouvellement des
instances de l’APW pour se conformer à la nouvelle donne. S’en est
ensuivi un bras de fer, avec un
recours à la justice, qui s’est déclarée
incompétente. Cette situation de blocage a jusqu’ici laissé pendant le
vote du budget primitif de la wilaya.
n O. M.
DÉMANTÈLEMENT D’UN RÉSEAU
DE RECRUTEMENT DE TERRORISTES
Une étudiante et un agent
de sécurité parmi le groupe
es membres de la cellule terroriste chargée de recrutement des
Lprocureur
jeunes à Tlemcen ont été présentés, mardi dernier, devant le
de la République près le tribunal de Remchi, dans la
wilaya de Tlemcen, pour aide et assistance à un groupe terroriste.
Ce dernier activait dans les wilayas de Tlemcen, Relizane,
Oran et Chlef. Le réseau était composé de dix personnes dont
deux femmes. Parmi elles, un agent de sécurité exerçant à
l’Algérienne des eaux, âgé de 33 ans, une étudiante de 33 ans et
un chômeur de 29 ans. Ces derniers étaient chargés de recruter
des jeunes djihadistes via Facebook, à travers des enregistrements
faisant l’apologie du terrorisme.L’auteur principal, âgé de 24 ans,
demeure activement recherché par les services de sécurité.
Les enquêteurs en cybercriminalité ont intensifié leurs
contrôles sur le Net afin de localiser et identifier les cerveaux des
réseaux de soutien aux groupes terroristes et déjouer des tentatives de recrutement.
n N. B.
atteignant les 7 degrés dans les régions du
Nord-Ouest, le mauvais temps persistera
durant tout le week-end et la semaine prochaine. Si l’autoroute Est-Ouest est rouverte à la circulation grâce aux importants
moyens qui y ont été concentrés, plusieurs
autres axes routiers demeurent obstrués par
les amoncellements de la poudreuse. C’est le
cas notamment de la RN 77A à hauteur
d’Aïn Soltane, de la RN 75 vers la wilaya de
Bejaïa, de la RN 75 entre Guenzet et la
wilaya de Bordj Bou Arréridj et du CW 117
au niveau du col de Chirhoum. A
Constantine, les équipes d’intervention de la
Société de distribution (SDE) d’Ali
Mendjeli ont dû intervenir une trentaine de
fois pour le rétablissement de l’alimentation
en électricité, perturbée par les intempéries,
a indiqué une responsable de cette société.
Par ailleurs, les éléments de la Protection
civile sont intervenus à la suite de chutes
d’arbres sur des câbles électriques le long du
lieudit Chemin forestier, sur les hauteurs
d’El Mansourah. Les mêmes éléments ont
également secouru une famille au quartier
Rahmani-Achour (ex-Bardo) suite à la
chute, sur sa demeure, d’un arbre.
n Synthèse agence / R. S.
2.492 INTERVENTIONS
DE LA PROTECTION
CIVILE
Quatre personnes
décédées sur la route
et quatre autres par
asphyxie
l’exclusion de près de 600 étudiants
pour cause d’insuffisances pédagogiques. Pour rappel, l’administration
universitaire avait mis à la porte
quelque 2.000 étudiants, avant d’en
repêcher la majorité. Hier, des
heurts ont été enregistrés entre étudiants qui sont pour et ceux qui
s’opposent à la reprise des cours. La
veille, des enseignants se sont élevés
contre cette situation et avaient initié une marche qui a failli dégénérer,
avant de finir leur mouvement par
un rassemblement devant le siège de
la wilaya. Administration et étudiants grévistes campant sur leurs
positions, sans qu’un semblant de
solution ne se dessine pour sortir de
cette impasse, le spectre d’une
année blanche prend des contours de
plus en plus réels à mesure que le
temps passe.
ans un communiqué de la Protection
D
civile, il est fait état du décès de quatre
personnes sur la route et de quatre autres par
n O. M.
n Synthèse Agences / R. S.
intoxication au monoxyde de carbone
durant ces dernières 24 heures. Plusieurs
accidents de la circulation ont été enregistrés
durant cette période dont 6 ont causé le
décès à 4 personnes et fait 15 blessées évacués vers des structures hospitalières.
S’agissant des victimes du gaz, deux cas ont
été enregistrés dans la wilaya de Chlef (76 et
63 ans), un à Constantine (35 ans) et un autre
à Sidi Bel-Abbès (48 ans).
La Protection civile, qui annonce avoir
effectué 2.492 interventions de différents
types, signale que 7 personnes ont été
incommodées par le monoxyde de carbone
durant la même période au niveau des
wilayas de Bouira, Bordj Bou Arréridj et
Illizi. «Le trafic routier reste très difficile au
niveau des wilayas de Bouira, Tizi Ouzou,
Jijel et Sétif», indique-t-on.
UN MEMBRE PRÉSUMÉ DE DAECH PIÉGÉ
PAR SON TESTAMENT
Il est condamné à 4 ans de prison ferme
e tribunal criminel près la cour d’Alger a condamné, hier, un membre présumé du groupe terroriste Daech
à une peine de 4 ans de prison ferme. L’accusé, Othman R., un jeune originaire de la wilaya d’Ouargla, a nié
les faits retenus contre lui. «Je n’ai jamais mis les pieds en Syrie. J’ai rejoint le camp des refugiés syriens à
Rayhania en Turquie pour les aider. Ce sont nos frères», a-t-il répondu à la juge Boudina qui l’a interrogé sur
son voyage en Syrie, ajoutant que sa mission consistait à enseigner aux enfants syriens le vocabulaire. Etonnée,
la juge lui fait savoir qu’il a un niveau de 2e année moyenne et que les Syriens étaient bien pris en charge par
leurs enseignants compétents et professionnels. Le jeune est revenu sur toutes ses déclarations devant les services de sécurité et le juge d’instruction alors qu’il avait reconnu avoir activé au sein du groupe «Les libres
d’Echam» activant en Syrie avant de rejoindre le groupe terroriste Daech. Il a été initié au maniement des
armes de guerre mais il a décidé de fuir le camp du groupe terroriste et de retourner en Algérie à cause des
actes barbares commis par Daech contre les populations. Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt, il a été interpellé par la police des frontières de l’aéroport international Houari-Boumediène. L’accusé, qui a nié en bloc les
chefs d’inculpation, a été piégé par une lettre envoyée à sa famille avant son départ. «C’est bien la lettre que tu
as écrite à ta famille dans laquelle tu annonces ton départ pour le djihad en recommandant à tes proches de
payer tes dettes auprès des commerçants», lui a rappelé la magistrate. Le procureur général a requis vingt ans
de prison. La défense a précisé, dans sa plaidoirie, que le jeune était traumatisé par la situation dramatique des
réfugiés syriens et n’avait aucune intention criminelle, affirmant qu’il n’a jamais mis les pieds en Syrie. Après
délibération, il a été condamné à 4 ans de prison ferme.
L
n Neïla B.
10
iciALGER
www.horizons-dz.com
Page animée par
Larbi R. Abahri
o
Phot
mè
s : Sli
.
ne S.A
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
uite !
s
s
n
a
s
Films Algérois n’espèrerendte
s
rtu
lasés, le ter à la réouve de cinéis
s
s
s
e
a
ll
s
a
s
lu
p
de
nombre
ce grand
B
Problématique saleté
ma ayant ferm
longues anné é leurs portes depuis de
es
une prochaine . as plus qu’ils n’espèrent
connues et do ouverture de ces salles bien
nt les travaux
de réaménage-
ment s
e
Et cette poursuivent
ter au situation, les depuis de lon
A
g
n
distincti iveau de cha lgérois peuve ues années.
que qu
n
on parti
artier d t la constaculière.
’Alger
sans
e
s
i
o
r
é
g
l
a
n
o
i
t
Organisa
URGENCE
S.A.
Photo : Slimène
DE MISE À NIVEAU
PARALLÈLEMENT AUX ÉTUDES RELATIVES À UN DÉVELOPPEMENT NATIONAL constant dans tous les
domaines, un plan particulier doit être mis en évidence afin de placer Alger à un niveau réel de capitale.
A
Photo : Fouad S.
Perdition algéroise
Dans tout le fatras de l’extension de la capitale, on
ne sait plus où commence et où s’arrête ce nouvel
Alger dont on parle tant mais dont on ne connaît
pas les limites administratives et encore moins territoriales. Et ce n’est pas fini, que ce soit en allant
vers l’Est, l’Ouest ou le Sud, avec ce que cela
engendre de problèmes sociaux et organisationnels
nouveaux sur fond de détérioration de l’environnement.
priori, aucune enquête démographique, économique et sociale sérieuse n’a été entreprise de
façon simultanée pour situer les priorités et les faiblesses de l’agglomération algéroise, pour ne pas
dire Alger ; la capitale n’en finissant pas de
s’étendre tous azimuts d’une façon désordonnée et
faussant, de ce fait, toutes les données analytiques
devant servir d’assise à un rééquilibrage de la
capitale, de sa banlieue et, par extension, de l’ensemble de la
wilaya dont elle est le chef-lieu. Car la complexité économique
et sociale de la capitale, liée à sa démographique, est telle que
l’on en vient à supposer d’une wilaya spécifiquement limitée
au territoire dont les limites restent à reformuler.
Où en est l’Alger d’aujourd’hui, notamment sur les plans
démographique, social et urbanistique ? C’est en répondant à
cette première question que peuvent être appréhendées les dispositions susceptibles de mettre un terme à la dégradation
d’une capitale souffrant, parallèlement, d’un étouffement dû à
une trop grande centralisation des réels pouvoirs de décisions
politiques, administratifs et financiers. Il y a très longtemps que
s’en est allé l’atelier d’urbanisme de la ville d’Alger et serait-il
encore là dans sa forme initiale qu’il aurait peine à répondre à
tous ces questionnements s’imposant à la première ville du
pays et exigeant des réponses aussi urgentes qu’appropriées
dans tous les domaines et selon des perspectives futuristes
s’adaptant aussi bien à des réalités nationales qu’extérieures, au
vu des impacts grandissants découlant de l’ouverture du marché algérien. Et, parlant justement de ces priorités auxquelles
est confrontée Alger en matière de création de logements et
d’infrastructures de tous types, d’en être à considérer que si
l’embellie financière nationale a été une opportunité sans
pareille, permettant de libérer d’importants crédits en faveur de
la capitale, elle aura, néanmoins, mis en évidence l’absence
d’un suivi constant des différentes situations autour desquelles
doivent s’articuler en premier plan et en urgence les dépenses
A
publiques dans un sens de complémentarité et d’intérêt général.
Et bien comprendre toute l’attention réservée notamment à
l’habitat, l’amélioration de l’environnement général des
grandes cités et la réalisation d’infrastructures d’intérêt purement public, le simple citoyen, contribuable et électeur de son
état, est en droit de s’interroger quant à ces visées de tours d’affaires et centres de commerce qui, sous d’autres latitudes, relèvent de l’investissement privé, libéralisme commercial obligeant ? ! Là, c’est toute l’information économique et sociale
due aux citoyens qui est prise en défaut, alors que censés être
les premiers et principaux concernés par les objectifs des
dépenses publiques visant à améliorer leur cadre de vie.
Incontestablement, Alger a besoin d’être revue en profondeur en termes d’urbanisme et d’aménagement. Et de faire
remarquer que s’il y a empressement à promouvoir des centaines de milliers de logements, la capitale n’en reste pas moins
sur sa faim relativement aux réalités quotidiennes à partir desquelles doit se projeter son évolution dans tous les domaines.
De fait, tout plan de développement, urbain particulièrement, implique pour sa mise en action, que soient prises en
compte toutes les données économiques, sociales et démographiques avec ce qu’elles induisent de perspectives dans une
vision de développement national global. Et, c’est à ce niveau
que se situe toute la problématique algéroise.
Photos : Fouad S.
ssurèment, les agents
de nettoiement de
Netcom se donnent beaucoup de mal à longueur
de jour et de nuit. Cela pour dire toute la saleté
caractérisant ce qui fut, jadis, Alger la Blanche,
exemplaire de propreté, époque où chaque nuit,
les rues étaient nettoyées à grande eau, cependant
que les nuits d’été, des véhicules spécifiques diffusaient un produit contre les moustiques et autres
insectes du même type. Autres temps, autres
mœurs. Le nettoiement de la capitale est un chantier s’étalent 24 heures sur 24 et impliquant l’ensemble des citoyens.
Coupure quand tu nous tiens...
ongue ou de courte durée, les coupures d’eau à Alger laissent les habitants toujours plus surpris. Et de se demander les
raisons de cet état de fait surprenant. Cependant, que ne cessent d’être formulée par les services techniques concernés,
L
une amélioration de l’approvisionnement de ce précieux liquide ; promesse dont il y a longtemps qui ne cesse de décevoir les
habitants de la capitale.
n L. R. A.
www.horizons-dz.com
ALGÉRIEACTUALITÉS
11
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
CHUTE
DES PRIX
DU PÉTROLE
24e SOMMET
DE L’UNION
AFRICAINE
L’Algérie initie une réunion des pays membres de l’APPA
L’ONU et les
États-Unis
soutiendront l’UA
contre Boko
Haram
a lutte contre le groupe armé Boko
LSommet
Haram sera au cœur du 24
de l’Union africaine. Selon
e
L’ALGÉRIE A INITIÉ UNE RÉUNION QUI A REGROUPÉ LES MINISTRES DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES des pays membres de
l’Association des producteurs de pétrole africains (APPA), avec comme ordre du jour, la situation et les perspectives du marché
pétrolier, a-t-on appris, mardi dernier, à Addis-Abeba, auprès de l’APPA.
u cours de cette réunion, tenue lundi
dernier dans la capitale éthiopienne
en marge des travaux de la 26e session ordinaire du conseil exécutif de
l’Union africaine, les MAE des pays
membres de l’APPA ont insisté «sur
la nécessité de stabiliser le marché
pétrolier afin d’assurer des prix
rémunérateurs aux producteurs et équitables
pour les consommateurs et l’économie mondiale», a précisé la même source. Ils ont, également,
appelé l’ensemble des pays producteurs et des
principaux pays consommateurs à œuvrer
ensemble pour assurer un développement stable
des flux énergétiques et, ce faisant, créer les
conditions d’une relance de l’économie mondia-
A
le». Les ministres, qui ont retenu le principe de
la poursuite de ces efforts en coordination avec
leurs collègues des ministres chargés de
l’Energie, ont exprimé, par ailleurs, leur «préoccupation» devant la «forte» chute des prix du
pétrole et ses conséquences «négatives» sur les
économies de leurs pays, l’intégration régionale
et l’économie mondiale.
Les ministres ont souligné, en outre, que «la
persistance de cette situation ne manquera pas
d’affecter durement les perspectives de transition
énergétique qui constituent un enjeu crucial pour
l’assurance de la disponibilité énergétique à long
terme». L’APPA est une organisation intergouvernementale créée en 1987 à Lagos (Nigeria)
pour servir de plateforme de coopération, de col-
laboration, de partage des connaissances et de
compétences entre les pays africains producteurs
de pétrole. Elle vise à promouvoir les initiatives
communes (et les projets) en matière de politiques et de stratégies de gestion dans tous les
domaines de l’industrie pétrolière, en vue de permettre aux pays membres de tirer de meilleurs
profits des activités d’exploitation de cette ressource non renouvelable. L’APPA compte présentement dix-huit pays membres, à savoir
l’Algérie, l’Afrique du Sud, l’Angola, le Bénin,
le Cameroun, le Congo, le RD Congo, la Côte
d’Ivoire, l’Egypte, le Gabon, le Ghana, la Guinée
équatoriale, la Libye, la Mauritanie, le Niger, le
Nigeria, le Soudan et le Tchad.
n APS
CRISE LIBYENNE
Pas de solution
militaire
possible,
prévient l’UA
e commissaire à la paix et à
Lafricaine
la sécurité de l’Union
(UA), Smaïl Chergui,
a affirmé, hier, à Addis-Abeba,
qu’il n’y a pas de solution
militaire possible à la crise
libyenne, privilégiant une
solution pacifique, soutenue
par un dialogue national
libyen. «Nous devons dire
clairement qu’il n’y a pas de
solution militaire possible à la
crise libyenne actuelle, mais
nous devons plutôt encourager
tous ceux qui souhaitent
négocier en faveur d’une
solution pacifique tout en
réagissant de façon claire
contre ceux qui sont en train
d’entraver les efforts de paix»,
a indiqué Chergui dans son
allocution à l’ouverture de la 2e
réunion du Groupe
international de contact sur la
Libye (GIC) sous l’égide de
l’Union africaine. «Il importe
que toutes les parties prenantes
déploient des efforts, car nous
avons l’obligation politique et
morale de faire en sorte que les
uns et les autres s’engagent sur
la voix de la paix et du
dialogue en Libye et que les
terroristes déposent les armes»,
a ajouté Chergui. Insistant sur
l’importance de restaurer la
paix dans ce pays, le
commissaire à la paix et à la
sécurité a pressé les différentes
parties en Libye à opter pour le
dialogue afin de parvenir à une
solution durable. Pour
Chergui, il s’agit de soutenir le
dialogue mené par les Nations
unies et les efforts des pays
voisins de la Libye, de l’Union
africaine et de la communauté
internationale, faisant part
aussi de son «souhait» de voir
la conjugaison de tous ces
efforts aboutir à un dialogue
entre toutes les parties en
Libye.
L’ONU encourage la solution politique
aile Menkerios, le chef du bureau des Nations unies auprès de l’Union africaine (BNUUA) et représentant
H
spécial auprès de l’UA, a appelé à «encourager une solution politique et pacifique en Libye», soulignant
que les pays voisins peuvent jouer un «rôle très important» dans ce sens. «Le processus s’annonce long et les
Libyens doivent privilégier le dialogue inclusif afin d’écarter tout recours à une solution militaire, le dialogue
étant le seul moyen de régler la crise libyenne», a-t-il estimé. Il a, en outre, salué les discussions entre divers
représentants des parties prenantes libyennes, sous l’égide de la Mission d’appui des Nations unies en Libye
(Manul) à Genève afin de trouver une solution à la crise politique et sécuritaire qui secoue ce pays.
n APS
Haile Menkerios
GROUPE INTERNATIONAL DE CONTACT SUR LA LIBYE
Les pays voisins croient en la solution pacifique
es pays voisins de la Libye, dont l’Algérie, ont tenu,
Lconsultation
hier, à Addis-Abeba (Ethiopie), une réunion de
avec la participation du ministre des
Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Cette rencontre s’est déroulée dans le contexte de la 2e réunion
ministérielle du Groupe international de contact sur la
Libye sous l’égide de l’Union africaine, et dont les travaux ont débuté plutôt le matin dans la capitale éthiopienne. Les ministres et chefs de délégation ont souligné, à cette occasion, «la centralité du rôle des pays
voisins de la Libye pour amener les parties libyennes à
favoriser le dialogue et la réconciliation nationale», at-on appris auprès des membres des délégations qui
participent à cette réunion. Au cours de cette réunion,
le chef de la diplomatie tchadienne a également annoncé que la prochaine rencontre ministérielle régulière
des pays voisins de la Libye se tiendra à N’Djamena
dans les prochaines semaines. A l’ouverture de cette 2e
réunion du Groupe international de contact sur la
Libye, le commissaire à la paix et à la sécurité de
l’Union africaine, Smaïl Chergui, avait a indiqué qu’il
n’y a pas de solution militaire possible à la crise
libyenne, privilégiant une solution pacifique, soutenue
par un dialogue national libyen.
Le chef du bureau des Nations unies auprès de
l’Union africaine (BNUUA) et représentant spécial
auprès de l’Union africaine, Haile Menkerios, avait
appelé, pour sa part, à «encourager une solution politique et pacifique en Libye», soulignant que les pays
voisins peuvent jouer un «rôle très important» dans ce
sens.
n APS
Jean Mfansoni, le secrétaire général
de la Commission de l’UA, l’un des
principaux objectifs du Sommet sera
la mise en place d’une stratégie
continentale pour contrer Boko
Haram. Pourquoi une stratégie ?
«Cela fait des mois que l’armée
nigériane n’arrive plus à lutter contre
Boko Haram et qu’il faut qu’elle soit
soutenue».
Lundi
dernier,
Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’UA, a
appelé, lors des débats du conseil
exécutif des ministres des Affaires
étrangères, à une action africaine
collective contre ce groupe qui ne
cesse d’étendre son influence dans
toute la sous-région. «Je suis profondément horrifiée par la tragédie que
ce groupe continue d’infliger à nos
populations, enlevant des jeunes
filles dans des écoles, incendiant des
villages, terrorisant des communautés entières et tuant gratuitement»,
dit-elle. L’UA n’est pas la seule
organisation à tirer la sonnette
d’alarme. «Le Nigeria ne peut plus
s’atteler au problème tout seul»,
explique l’envoyée spéciale de
l’ONU pour la région du Sahel,
Hiroute Guebre Sellassie. «Boko
Haram n’est plus seulement confiné
au Nigeria. Nous voyons le déferlement des réfugiés vers le Niger, le
Cameroun et même le Tchad», soutient-elle, soulignant que «le Sahel
est de plus en plus impacté».
L’envoyée spéciale de l’ONU, qui
évoque l’existence d’un «camp
d’entraînement» de Boko Haram
dans le nord du Mali, estime qu’«il
est temps de passer à l’action et de
prendre conscience du danger que
représente Boko Haram pour l’ensemble du continent africain». Afin
d’endiguer ce danger, Mme Hiroute,
qui suggère à l’Afrique de «s’approprier le problème» posé par Boko
Haram, appelle le Nigeria à être
«mieux disposé» vis-à-vis de la
force militaire régionale créée fin
2014 par six pays de la région.
Cette force peine à être opérationnelle en raison de dissensions
entre Abuja — qui en a perdu le
commandement au profit de
N’Djamena — et ses voisins
(Cameroun, Tchad, Niger et Bénin).
Abuja, dont l’armée aurait été prévenue, selon Amnesty International, de
l’imminence de l’attaque contre
Baga, le 3 janvier dernier, sans doute
la plus meurtrière jamais perpétrée
par un groupe terroriste, va-t-elle
abdiquer ? L’UA et l’ONU ne sont
pas les seules à s’inquiéter de la
montée en force de Boko Haram, les
Américains qui ont des relations tendues avec le Nigeria aussi. «Je pense
qu’il va falloir un gros effort international et multinational pour changer
une situation qui continue d’évoluer
dans la mauvais sens», déclare
devant le CSIS (Center for Strategic
and International Studies) à
Washington, le général David
Rodriguez. «Le gouvernement du
Nigeria et les militaires nigérians
vont devoir améliorer leurs capacités
pour faire face, et ils vont avoir
besoin d’aide», dit-il. «J’espère
qu’ils vont nous laisser les aider de
plus en plus», conclut le général
américain. La guerre contre Boko
Haram va-t-elle être menée par une
coalition internationale ?
n Djamel B.
MONDE
SAHARA OCCIDENTAL :
Découverte de trois fosses
communes
YÉMEN : Les Etats-Unis en
contact avec les houthis
Des responsables américains participent à des
discussions avec des représentants des milices
chiites houthies au Yémen, a indiqué, hier, John
Kirby, porte-parole du Pentagone. Washington
s'est engagé à poursuivre sa lutte contre alQaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) en
dépit du chaos qui règne au Yémen, où le président, Abd Rabbo Mansour Hadi, a démissionné,
En bref
Six corps de disparus sahraouis ont été exhumés de trois nouvelles fosses communes
découvertes, récemment, dans la région de
Smara, près d'Amgala, a indiqué, hier, le président de l'Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis, Abdesslam Omar.
La découverte a été réalisée en «novembre
2014 par des experts scientifiques espagnols,
de renommée internationale», a-t-il précisé.
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
jeudi dernier, après la prise du palais présidentiel par la milice houthie d’Ansarullah. Cette dernière a libéré, mardi dernier, le directeur de
cabinet du président yéménite, Ahmed Awad
ben Moubarak, dont l'enlèvement avait précipité
le pays dans une crise politique.
Deux jours auparavant, les démocrates, partisans d'une ligne dure contre l'Iran au Congrès
américain, avaient accepté de ne pas voter de
nouvelles sanctions, avant fin mars, donnant du
répit à Barack Obama et aux négociations
nucléaires internationales.
SOUDAN : 14 candidats
à la présidentielle
LIBAN : Le Hezbollah
revendique une attaque
contre l'armée israélienne
La commission électorale soudanaise a déclaré,
mardi dernier, avoir reçu la candidature de 14
personnes pour l'élection présidentielle du 13
avril prochain face au chef de l'Etat, Omar el
Bachir. Le président sortant est largement favori, la plupart des partis d'opposition ayant l'intention de boycotter le scrutin.
NUCLÉAIRE IRANIEN :
Discussions à Istanbul
L'Iran et trois pays européens (France,
Royaume-Uni et Allemagne), membres du groupe 5+1, se retrouvent, aujourd’hui, à
Istanbul pour poursuivre les discussions sur le
programme nucléaire iranien.
En bref
www.horizons-dz.com
13
Le mouvement libanais Hezbollah a revendiqué,
hier, une attaque visant un convoi militaire
israélien dans les fermes de Chebaa, une zone
occupée par l'Israël à la frontière avec le Liban,
et fait état de victimes israéliennes.
SOMALIE : Formation
d’un nouveau gouvernement
Le Premier ministre somalien, Omar Abdirashid
Ali Sharmarke, a formé, mardi dernier, un nouveau gouvernement. Le 17 janvier, il avait dissous son équipe moins d'une semaine après
l'avoir formée en raison de la fronde parlementaire.
José Graziano da Silva,
Directeur général
de la FAO :
«La sécurité alimentaire est un fondement important de la paix, de la stabilité politique et du développement
durable. Dans l'histoire de l'humanité, à maintes reprises, nous avons
observé le cercle vicieux liant la violence et la faim, et ce sont des
conflits qui ne sont pas délimités par
des frontières nationales.»
SYRIE
MOSCOU JETTE LES
PASSERELLES DU DIALOGUE
GOUVERNEMENT‐
OPPOSITION
DANS UN FACE-À-FACE CONFORTÉ PAR LA VICTOIRE SYMBOLIQUE DE KOBANÉ, une partie de
l’opposition syrienne se retrouve à Moscou, prenant le relais du Caire organisant la semaine dernière une rencontre préparatoire, pour reprendre langue avec le régime de Bachar El
Assad.
e coup de starter est
donné pour tenter de
renouer le dialogue interrompu depuis l’échec des
pourparlers de Genève II,
en février 2014. Après
une première session de
discussions dans la matinée d’hier, suivie dans l’après-midi
par une rencontre avec le chef de la
diplomatie russe, Sergueï Lavrov,
les 32 représentants du Comité de
coordination nationale pour les
forces du changement démocratique (CCND) et des Kurdes et les
six membres de la délégation gouvernementale, conduite par l’ambassadeur de Syrie à l’ONU,
Bachar Jaâfari, vont devoir entamer «le début d’un long processus»
boycotté par la Coalition nationale,
basée à Istanbul, estimant que les
discussions devraient avoir lieu en
pays «neutre» sous l’égide de
l’ONU. Le réalisme prévaut pour
sortir de l’impasse. «Nous sommes
venus avec une liste de dix points.
Pour éviter de faire la même erreur
que l’opposition à Genève II, nous
n’allons pas aborder tout de suite la
L
question d’un gouvernement transitoire», a soutenu un des opposants, citant parmi les autres priorités, l’arrêt des bombardements, la
libération des prisonniers et la mise
en place des «mécanismes pour
l’acheminement de l’aide humanitaire». A Moscou, les ambitions
s’affichent modestement. De façon
explicite, Lavrov a affirmé que «les
rencontres entre les représentants
des divers groupes d’opposition
syriens à Moscou ne sont pas des
négociations. L’objectif est de permettre aux opposants d’élaborer
une plateforme afin qu’ils puissent
avoir une approche commune en
vue des négociations avec le gouvernement».
Cette approche est validée par
le président syrien, mettant néanmoins en cause, dans une interview
à la revue Foreign Affairs, la représentativité de certains participants
assimilés à des «marionnettes du
Qatar, de l’Arabie saoudite ou de
tout pays occidental». L’initiative
russe ne laisse pas indifférent
Washington acquis à «tout effort»
permettant d’obtenir «une solution
durable au conflit». La position
américaine, prenant de plus en plus
de distance avec le scénario de
l’intervention rejeté en 2013 par
Obama et abandonnant le projet de
renversement du régime de Bachar
El Assad, est en totale inadéquation
avec les exigences de Paris, réitérées la semaine dernière par le
ministre des Affaires étrangères,
Laurent Fabius, appelant à l’avènement d’une Syrie sans Bachar
El Assad et excluant les partenaires
russe et iranien de la solution négociée. Dans le camp occidental, les
réticences se font jour sur le préalable du départ d’El Assad, désormais perçu, relève dans une récente étude publiée par Rand
Corporation, un think tank conservateur, comme «une victoire dramatique pour al Qaïda et l’Etat islamique», par-delà le coup dur porté
à l’Iran et au Hezbollah. Face à la
menace du Daech, la Syrie de
Bachar El Assad se revendique
d’un rôle-clé conforté par les
déboires de la coalition internationale enlisée dans des bombardements improductifs. Il aura ainsi
fallu plus de 700 frappes et plus de
3 mois pour venir à bout de Daech
à Kobané. «L’armée syrienne, fera
valoir
le
président
Bachar
El Assad, a libéré en moins de 3
semaines des villes de la même
importance aux mains des cellules
d’al Qaïda.»
C’est cette expérience de «plus
de 30 ans dans la lutte contre le terrorisme»
qui
s’impose.
De Moscou, Bachar Jaâfari, mettant en garde contre «l’ingérence
régionale et internationale sans précédent», a indiqué que «la guerre
terroriste menée contre la Syrie a
obligé ceux qui voilaient l’existence du terrorisme dans la région en
général et en Syrie en particulier à
approuver complètement l’existence du terrorisme international,
notamment après que ce terrorisme
s’est répercuté sur leur pays et a
commencé à menacer leurs sociétés
directement».
n Larbi Chaabouni
DIALOGUE INTERLIBYEN À GENÈVE
Accord sur la formation d’un gouvernement d’unité nationale
Le second round du dialogue entre Libyens a pris fin mardi au Palais
des Nations, à Genève, après deux jours de discussions «dans une atmosphère positive» sur la formation d’un gouvernement d’unité nationale, les
mesures de confiance et le lieu des prochains rounds. Selon un communiqué de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Minul), ils se sont
entendus sur le principe de la formation d’un gouvernement d’unité nationale. Sur les dix-sept présents dans la cité helvétique, trois ont poursuivi hier, toujours sur les bords du lac Léman, ce «dialogue» sous l’égide
de Bernardino Leon, le chef de la Minul. Ils ont rencontré des représentants des municipalités pour échanger avec eux sur des mesures de
confiance. Selon la Mission des Nations unies, ce processus politique sera
élargi incessamment aux «représentants des partis politiques, des forces
tribales et sociales et des groupes armés».
«Soit à Genève, soit en Libye», indique l’ONU. «Je suis confiant que
les Libyens qui participent au dialogue et, je l’espère, ceux qui s’y joindront ont une ferme volonté de parvenir à un accord, de pacifier le pays et
de surmonter la crise», déclare, dans un communiqué, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU. «Il y a un esprit très constructif, de
très bonnes idées autour de la table. Tout est positif», dit-il. A ce round et
celui qui a eu lieu les 14 et 15 janvier à Genève, qui a débouché sur un
accord pour appeler à une cessation des combats, le gouvernement internationalement reconnu qui a trouvé refuge à Tobrouk, dans l’est du pays,
et certains de ses opposants ont répondu présent. Le gouvernement rival et
le Congrès général national ont opté pour le boycott. Ils auraient, disentils, souhaité que ce dialogue se déroule sur sol libyen, dans l’oasis de
Ghat, dans le sud du pays. Autrement dit, ils ne ferment pas la porte.
L’ONU, qui a été réconfortée lundi soir par le Département d’Etat américain — Jennifer Psaki, son porte-parole, a demandé «instamment à
toutes les parties, notamment le Congrès national général, de participer
aux pourparlers de Genève» et affirmé que son pays ne reconnaîtrait pas
le gouvernement parallèle de Omar Al-Hassi installé à Tripoli par Fajr
Libya —, semble avoir saisi cette «ouverture». Elle n’exclut pas de dialoguer avec les groupes armés.
Dans les chaumières libyennes, les citoyens ont poussé hier un ouf de
soulagement. Certains ont perçu les «premiers résultats» de la réunion et
les précisions du département d’Etat comme autant de premiers pas vers
une sortie du chaos dans lequel leur pays a été plongé et un «frein» à tous
ceux qui multiplient, depuis la mi-décembre 2014, des appels à une intervention étrangère.
n Djamel Boukrine
GHAZA
Deux ONG
accablent l’armée
israélienne
israélienne, qui ne cesse
Lnien’armée
d’accuser le mouvement palestiHamas de se servir des civils
comme «bouclier humain», vient
d’être pointée du doigt par deux
ONG. B'Tselem a publié, hier, un
rapport dans lequel elle affirme
que les dirigeants israéliens ont
délibérément visé des civils lors
des agressions contre la bande de
Ghaza au cours de l'été 2014.
Cette organisation israélienne de
défense des droits de l'homme a
révélé que «l'une des marques distinctives du conflit a été les nombreux raids visant des immeubles
résidentiels, détruits alors même
que leurs habitants étaient toujours
à l'intérieur». Selon cette ONG,
ces destructions ont été «le résultat
d'une politique formulée par les
responsables gouvernementaux et
le haut commandement militaire». On pouvait se tromper «peutêtre le premier ou le deuxième
jour, mais au 10e ou au 20e jour,
quand on voit combien de civils
ont été tués, ces attaques n'auraient pas dû avoir lieu», a précisé
Yael Stein, qui a rédigé le rapport.Un rapport, publié la semaine
dernière par huit experts commissionnés par une autre ONG israélienne, Physicians for Human
Rights, a abouti aux mêmes
conclusions. L’armée israélienne,
écrit-il, a frappé, sans discrimination, des cibles militaires et civiles
à Ghaza, faisant, sur près de 2.200
Palestiniens tués, 70% de victimes
civiles dont du personnel médical.
n S. B.
www.horizons-dz.com
CULTURE
il y a, aujourd’hui, chez nous, un art qui a su se
préserver des vicissitudes du temps et de la
gabegie des hommes, c’est bel et bien la musique
arabo-andalouse dont la pérennité du lustre étonne à
bien des égards. Pan entier de notre identité
artistique, porté au firmament, des décades durant,
par des maîtres absolus du genre, depuis Mohamed
Sfindja et Edmond el-Yafil, jusqu’à Noureddine
Saoudi, en passant par Abdelkrim Dali, Dahmane
Ben Achour, Sadek el-Bejaoui, Sid Ahmed Serri, ElHadj Tahar Fergani, Cheikh Ben Sari… l’andalou, tel
que désigné par ses femmes et ses hommes, est,
aujourd’hui, au cœur de la politique culturelle
engagée, depuis une dizaine d’années, par les
pouvoirs publics qui, de l’avis de nombreux acteurs
de la scène, ne lésinent ni sur les moyens ni sur les
hommes pour revigorer la place qui lui est sienne,
tant en Algérie qu’à l’étranger. Bien qu’on soit, loin,
très loin de l’âge d’or qui a présidé à sa destinée au
lendemain de l’indépendance, du fait d’une formation
à tatillon et d’un «opportunisme matériel» qui a fini
par gangréner nombre d’associations et autres
intervenants, force est de reconnaître aux nouvelles
générations - enseignants et élèves - une
détermination qui ferait que ces lendemains qui
chantaient, hier, ne pourraient être que plus heureux
et beaux. Ces talents en herbe qu’on voit défiler, avec
l’art et la manière, à travers les festivals et autres
S’
SONORITÉS
15
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
L’ANDALOU
AU FIL DES
TONS…
programmes montés, notamment par le ministère de la
Culture dont le mérite est d’avoir remis de l’ordre
dans une maison qui a été, un moment, sens dessusdessous. Pas plus loin qu’il y a quelques semaines - fin
de 2014 , début d’année -, la scène andalouse a été
rythmée par deux évènements grandeur nature (le
Festival international de la musique andalouse et des
musiques anciennes d’Alger, et le Festival maghrébin
de la musique andalouse de Koléa) propulsant sous les
feux de la rampe de nombreuses figures qui
promettent un avenir encore plus radieux à cette
musique qui les a vus grandir. Nous pensons, entre
autres, à Imene Sahir, Nesrine Ghenim, Abbas Righi…
n A. G.
FARID KHODJA,
INTERPRÈTE DE MUSIQUE ANDALOUSE
«Toute musique savante
est condamnée à l’évolution,
à la perméabilité»
PUR PRODUIT DE L’ÉCOLE ALGÉRIENNE, Farid Khodja compte, aujourd’hui, comme l’un des interprètes de
musique andalouse les plus présents et intéressants sur la scène avec un parcours couronné de
nombreuses consécrations.
Entretien réalisé par Amine Goutali
Si dans les milieux de la musique andalouse vous êtes
l’un des porte-voix les plus en vue, le grand public aimerait sûrement avoir une connaissance plus ample sur
vous et sur votre parcours. Autrement dit, qui est Farid
Khodja ?
De prime à abord, je suis un interprète de musique andalouse issu de Blida, ville qui, rappelons-le, a accueilli Sid Ahmed
El Kébir, l’Andalou, dépositaire d’une immense partie de ce
prestigieux patrimoine. On ne sera pas surpris d’apprendre
aussi que cette cité, plusieurs fois centenaire, a vu naître et
grandir des monuments des arts, des lettres tels que Dahmane
Benachour, Hadj el Mahfoud, Mohamed Khodja dit Dziri,
Baya, Mohamed Touri, Mohamed Tobal, Farida Saboundji,
Seloua, Abdelkader Gessoum, Rabah Deriassa... Pour ce qui
me concerne, je suis né au sein d’une famille qui compte parmi
les siens l’un des plus grands musiciens de son temps,
Mohamed Khodja, virtuose du rbeb, cet instrument faisant figure d’ancêtre du violon et ô combien particulier tant dans sa
forme que pour les sons qui s’en échappent. Comment dès lors,
aurais-je pu me soustraire aux muses qui m’entouraient ?
Parlez-nous de vos débuts dans cet univers où la consécration n’est pas une mince affaire...
J’apprends mes premières gammes musicales du cheikh feu
Mohamed Tobal alors chef d’orchestre de l’école musicale
Nedjma de Blida. J’avais 11 ans mais déjà très imprégné de la
musique arabo-andalouse puisque mon oncle, Mohamed
Dziri, m’emmenait aux répétitions qu’il donnait à la doyenne
des associations de Blida, El Widadia. A Nedjma, j’apprends
des Noubates et des Hwaza mais surtout des leçons de vie. J’y
reste une dizaine d’années avant d’intégrer l’association El
Andaloussia à l’invitation de si Abdelhakim Meziani alors son
président. Le contact avec les maîtres de la musique algérienne
tels que Mustapha Boutriche et Mohamed Kheznadji me sera
d’un grand apport et parafera mon éducation musicale. Ce fut
une expérience courte mais très enrichissante. Je m’inscris à El
Widadia chez cheikh Mustapha Benguergoura, en 1990, et cela
durera jusqu’à 1996, date à laquelle je vole de mes propres
ailes, très redevable à mes maitres.
Quelles sont les références dont vous vous êtes inspiré
pour mener à bon port votre navire ?
Même si je m’inscris fortement dans l’essence de la
musique andalouse, mon premier amour, je reste très sensible à
d’autres influences musicales. Mes goûts sont très éclectiques.
De l’opéra de Lulu en passant par le jazz et la chanson françai-
se jusqu’au Métal. Cela peut vous paraitre incongru. La
musique andalouse est le fruit d’une longue concertation musicale, elle s’est certainement nourrie d’autres musiques et continuera à le faire. Elle évolue dans la permanence et refuse l’immobilisme traditionnel qui est souvent rédhibitoire. J’ai eu à le
constater, voire le confirmer avec le Docteur si Nour Eddine
Saoudi lors des projets musicaux auxquels j’ai participé. J’ai
beaucoup appris de lui. Il est d’un savoir musical incommensurable et d’une sensibilité rare, rien d’étonnant quand on sait
qu’il est l’auteur de la nouba Sahli....
Parlez-nous de vos productions personnelles, commençons par vos albums...
J’enregistre mon premier album en 2003 à l’occasion de
l’Année algérienne en France. Une nouba dans le mode
Mezmoum, un mode que j’affectionne particulièrement. J’y ai
chanté, entres autres, deux morceaux à l’époque inédits, le
Mçaddar «Ana ichqati fi soltane» un très beau morceau particulièrement langoureux et un Insiraf «Ma saba akli siwa sihr el
djoufoune» très allègre au demeurant.
Il a reçu un accueil très favorable ce qui m’a d’ailleurs
encouragé à enregistrer 3 autres CD «Oum el Hassen» en 2005,
un florilège de morceaux empruntés au registre Hawzi et
Aâroubi, en hommage à ce petit oiseau, un personnage à part
entière dans le paysage arabo-andalou puisque ce «rossignol»
veille à l’intimité des énamourés. Un 3e album voit le jour en
2005 «Mechmoum» une Nouba dans le mode Rasd eddil et en
2009, «Sérénades» du Hawzi et du Aâroubi à l’honneur ! Je suis
en préparation d’un double album qui comprendra une Nouba
Zidane et un mechmoum de hwaza. Parallèlement, j’ai participé à quelques projets artistiques, notamment avec la plasticien
Denis Martinez, dans un diaporama consacré au poète Jean
Sénac et présenté au Musée, à Marseille, avec Jean François
Picot dans «Baroud d’honneur», avec Boualem Laissaoui, «El
goual» et «Andaloussia» de Abdennour Zahzah. Je terminerai
avec mes participations aux Expos universelles de Lisbonne et
de Saragosse sous la houlette du maître, Nour Eddine Saoudi.
Quelques interprètes et non pas des moindres ont tenté
quelques échappées belles en réalisant de nouvelles compositions qui n’obéissent pas forcément au carcan hermétique de l’andalou, mais qui ont valu à leurs auteurs
de nombreuses critiques, je citerai, entre autres, la
Nouba Dzirya de Noureddine Saoudi. Etes-vous pour ou
contre l’ouverture à d’autres répertoires ?
Il est vrai que je reste très attaché à la musique andalouse
dans son essence. Cependant, il me semble qu’en l’absence de
documents sonores ou écrits, nous ne pouvons pas prétendre la
jouer telle qu’elle se pratiquait jadis. Toute musique savante est
condamnée à l’évolution, à la perméabilité. Ecoutez un enregistrement de Sfindja et rendez-moi la réponse ! Nour Eddine
Saoudi a le mérite qu’a eu Zyriab de créer, d’apporter une
contribution à cet art racé même si ce travail lui a valu les critiques des puristes. C’est une nouba Sahli qui ne nuit guère à la
nouba traditionnelle, au contraire. Le Dr Saoudi a su, avec son
savoir et sa connaissance avérés de l’andalou, réhabiliter certains textes non chantés et apporter un enrichissement certain
au patrimoine policé de notre pays.
De nombreux observateurs de la scène andalouse se
disent sceptiques quant au retour à l’âge d’or de ce
patrimoine musical, pointant du doigt, notamment, le
niveau de formation tant au sein des organismes chargés
de ce volet ou dans les associations musicales. Croyezvous en une relève qui saura relever ce défi ?
Les associations de musique andalouse ont beaucoup de
mérite tant elles œuvrent pour la sauvegarde de ce patrimoine,
conscientes que le patrimoine est le ciment qui relie les générations entre elles et fait ce que nous sommes aujourd’hui. Elles
ont le mérite, également, de promouvoir cet art ancestral à travers les festivals auxquels elles participent. Souvent considérée
comme soporifique, digestif à l’heure de la rupture du jeûne
pendant le Ramadhan ou encore comme somnifère, la musique
classique algérienne traîne toujours, malheureusement, cette
étiquette de musique élitiste, voire bourgeoise.
Pourtant, les élèves des associations se battent cahin caha
contre cette étiquette. Accordons-leur au moins le mérite, n’en
déplaise à certains, de vouloir perpétuer la musique araboandalouse. La relève est donc assurée. Cependant, ils ont
besoin de davantage d’encouragements, de considération dans
un paysage musical mondialisé. Je pense que les médias algériens on leur part de responsabilité dans la promotion de la
musique andalouse et ses genres voisins. Plus que jamais, les
radios et la télévision nationale devraient instaurer un système
de quotas dans leurs grilles pour protéger notre legs musical
contre l’invasion des musiques orientales et anglo-saxonnes.
Justement, quel regard portez-vous sur la situation de la
musique andalouse aujourd’hui ?
Nous sommes porteurs d’une civilisation raffinée et policée.
La musique est un indice révélateur de la santé d’un pays. La
musique andalouse se porte mieux grâce au travail des associations et des interprètes de cet art. Cependant, je prône une multiplication des festivités qui mettent en avant la musique classique algérienne et toute l’année et non pas sporadiquement. Il
nous faut habituer le public à pratiquer davantage de sorties
culturelles.
n A. G.
ART
L’APPLICATION WAZE
DE GOOGLE MONTRÉE
DU DOIGT
et
MEDIA
BÉBÉS FLASHÉS !
16
17
L
Par Rachid MOUSSA
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
a presse spécialisée s’est intéressée à cette innovation d’un artiste du design hollandais qui a mis au point un appareil mobile qui capte des photos de bébés et les
met sur les réseaux sociaux. «Une designeuse hollandaise a inventé un mobile à thème
«réseaux sociaux» qui prend des selfies de bébés et les publie instantanément sur
Facebook, Twitter ou Instagram», rapporte le site www.magicmaman.com qui s’interroge, du coup, si le phénomène est à voir comme «inquiétant ou amusant». En fait d’invention, l’appareil est suspendu sur le lit du bébé, avec des jouets et peluches ; dès que
le bébé tape sur la peluche, il déclenche une prise de vue de la caméra qui est orientée
sur lui, et la photo est instantanément transmise vers les réseaux sociaux. L’innovation
de «la designeuse hollandaise Laura Cornet» a pour nom New Born Frame, rapporte ce
site qui fait état des craintes de certaines personnes qui estiment «qu’il s’agit d’une
sorte de Big Brother pour bébé», d’après Laura Cornet, qui tient à rappeler que «de
nombreux parents ne se privent pas de poster des photos de leurs nouveau-nés sur les
réseaux sociaux». Ce que semble confirmer une étude de Microsoft Research, relayée
par magicmaman.com, indiquant que «près de 60% des mamans d’enfants de moins de
trois ans ont déjà posté des photos de leur bébé sur Facebook».
Selfies
’application de navigation automobile Waze,
rachetée en 2013 par le géant de l’internet
L
Google, met en danger des policiers en
ou autoportraits numériques
NARCISSISME
et
PSYCHOPATHIE ?
INSCRIT DANS LE DICTIONNAIRE EN 2013, le mot
«selfies» désigne cette nouvelle tendance des jeunes
et même des moins jeunes à se prendre en photo et à
partager cela sur les réseaux sociaux. Les
technologies et les modèles économiques de
nombreux secteurs d’activité anticipent ce phénomène
qui, tout en relevant de l’analyse psychologique,
s’impose comme une nouvelle réalité sociotechnique.
e phénomène a fait les unes de la presse internationale à l’occasion,
notamment, de la récente prise d’otage qui s’est déroulée en
Australie ; les qualificatifs n’ont pas manqué alors pour dénoncer ces
touristes et autres badauds qui n’ont pas raté «l’occasion» pour se
prendre en photo au plus près du Lindt Chocolate Cafe où avait lieu la
prise d’otages. Quelques scènes avaient ainsi été rapportées par le
journal australien The Daily News, cité par le site www.metronews.fr,
qui pointait du doigt ces touristes qui se sont ainsi photographiés,
souriants, devant les véhicules de police. Parmi eux, deux Françaises qui se sont
arrêtées «le temps de se remettre du rouge à lèvres», mais aussi «deux Espagnols
avec des lunettes fluo qui ont posé devant les ambulances en stationnement».
Ces mêmes sources ont également repris quelques commentaires suscités par ces
comportements, dont celui d’un habitant de la ville qui trouvait que «-c’est
affreux, ils n’ont pas de sentiments. Des personnes sont prises en otages et ils ne
trouvent rien de mieux à faire que de se prendre en photos».
D’après les écrits de presse sur ce sujet, l’utilisation du mot selfie a été retracée, pour la première fois, en 2002, lorsqu’un internaute australien l’a introduit
dans un forum de discussion, pour expliquer la diffusion d’une photo floue prise
de lui-même ; il expliquait, en effet, les conditions et circonstances de la prise
de cette photo survenue après avoir passé une soirée bien arrosée, à l’occasion
de l’anniversaire d’un des ses amis. L’histoire de cette origine du mot est relatée
par le site de la radio française europe1.fr qui reprend, par là même, la description de ce que doit être une photo prise en selfie, donnée par un expert en 2011 :
«Pour être authentique, elle doit remplir plusieurs critères : être prise par l’intéressé avec un téléphone portable ou un appareil photo basse définition, l’angle
est généralement une plongée à hauteur de bras et le regard fixe l’objectif».
Le phénomène des selfies prend de l’ampleur, encouragé par des innovations
technologiques imposées aux constructeurs des équipements technologiques,
particulièrement les téléphones portables, dits intelligents. De nombreux sociologues et psychologues se sont, de leur côté, mis sur l’étude de cette nouvelle
tendance pour en dégager les traits caractéristiques. Là où certains voient de
l’égocentrisme, du narcissisme d’adolescents, d’autres évoquent des déséqui-
L
RÉVÉLATEUR
D’UN DÉSÉQUILIBRE ?
libres pathologiques. Une récente étude d’une université américaine relatée
tout récemment par la presse et qui a tenté d’expliquer cette nouvelle façon
de s’exposer sur les réseaux sociaux, a fini par conclure que «les
hommes qui postent beaucoup de selfies auraient une forte tendance
narcissique et psychopathe», écrit le site du quotidien français
lefigaro.fr qui a traité des résultats de cette enquête «publiée
dans la revue Personnality and Individual Differences», à
l’initiative de l’université de l’Ohio. Elle a porté sur un
échantillon de 800 hommes âgés entre 18 et 45 ans qui
ont été soumis à «des questionnaires cherchant à évaluer leurs tendances narcissiques et psychopathiques ainsi que la fréquence de publication de
selfies sur les réseaux sociaux», rapporte lefigaro.fr qui a repris les analyses de Jesse Fox,
enseignant en communication à l’université
de l’Ohio, à l’origine de cette enquête, qui
croit que «les hommes qui publient
beaucoup de selfies sur les réseaux
sociaux seraient des personnes narcissiques et psychopathes.» Après
avoir donné les caractéristique
du narcissique et du psychopathe,
le chercheur a fini par estimer que
«les résultats n’indiquent pas que les
hommes sont nécessairement des narcissiques ou des psychopathes quand ils
publient des selfies», précise le site du quotidien français.
Il y a un peu plus d’une année déjà, le site de
la radio française europe1.fr donnait quelques
indications chiffrées sur l’ampleur prise par le phénomène. Se basant sur les «les outils de recherche
des Oxford Dictionaries, capables d’analyser près de
150 millions de mots anglais utilisés sur internet chaque
mois», le site rapporte que «l’usage du terme selfie a
augmenté de 17.000% sur les 12 derniers mois», ajoutant, un peu plus loin, que «durant l’année 2013, les
recherches Google sur le mot selfie ont également explosé, passant d’une dizaine de recherches quotidiennes au
début de l’année, à une centaine en novembre. Sur Instagram,
56 millions de selfies ont été partagés sous le hashtag #selgie.»
Le site europe1.fr fait, également, référence à une étude de terrain
menée en août 2013, évoquée FTVi, indiquant que «la moitié des
Britanniques ont déjà réalisé un selfie. 35% d’entre eux le font pour
immortaliser un bon moment, 34% pour se souvenir d’un instant drôle,
15% parce qu’ils se trouvent bien habillés, bien coiffés (14%), ou juste
confiants (13%)».
De son côté, europe1.fr, constatant que le phénomène traverse toutes les
couches sociales, sollicite l’avis d’un chercheur, André Gunthert, enseignant
chercheur en culture visuelle qui souligne : «Il y a à peu près un an, les stars,
pour être populaires, se sont mises elles aussi à faire des selfies pour se mettre
lors que le débat n’est pas franchement tranché sur
le rapport entre la pratique des selfies et le déséquiA
libre des capacités mentales, le site canadien
http://branchez-vous.com estime que le phénomène
ouvre la voie «à la maladie mentale». Un peu comme la
plupart des titres de la presse internationale, il s’appuie
sur l’histoire de ce jeune britannique qui, déçu de
n’avoir pas pu faire un autoportrait satisfaisant, après
au niveau du public et limiter un comportement vernaculaire». Cet enseignant de l’École des hautes
études en sciences sociales de Paris compare le
phénomène à «une sorte de lisseur social
«car tout le monde veut participer de la
même norme, une norme qui vient
d’en bas et pas d’en haut»,
explique-t-il sur le site europe1.fr
Si l’on sort de l’ornière des
analyses psychologiques, on
s’aperçoit que le phénomène des selfies est une réalité qui fait se mouvoir
tout un secteur industriel, celui des fabricants de téléphones
portables
qui
rivalisent
d’innovations
pour
offrir
les
meilleurs
angles et résolutions
de
prises de photos.
«Nokia,
Samsung, Lenovo,
Huawei font de cette
mode des autoportraits
leur premier argument
marketing», écrivait le site
du quotidien français lefigaro.fr, dans un compte- rendu
de presse consacré au salon
des nouvelles technologies de
Berlin, dans lequel le journaliste
du site lefigaro.fr constate qu’à
«force de voir leurs clients et toutes
les personnalités politiques et médiatiques s’emparer de leurs smartphones
pour faire des autoportraits - des selfies -,
les fabricants de smartphones ont décidé d’en
faire leur premier argument marketing devant la
4G ou le design.»
Le site fait alors un tour d’horizon des principales
innovations proposées pour accompagner ce phénomène
à la mode. A commencer, explique-t-il, par le fabricant Acer
qui a introduit un bouton déclencheur à l’arrière de l’appareil,
afin, écrit-il, «d’éviter que celui qui prend la photo soit obligé de
plus de 200 prises en une seul journée, décide de mettre
fin à ses jours. Sauvé in extremis, avec l’aide de sa
mère, Danny Bowman a décidé de se confier et de parler de son addiction pour contribuer à une prise de
conscience des dangers du phénomène. Le psychiatre
qui a soigné ce jeune homme a indiqué, selon branchezvous.com que «son cas n’est pas unique», ajoutant
que «le selfie peut entraîner la vanité à son paroxysme
se contorsionner. Quelque temps avant son absorption finale par le géant
Microsoft, le fabricant finlandais Nokia a eu le temps de proposer son «Lumia
735», avec comme spécificités dédiées à l’autoportrait «un capteur de 5 mégapixels et un large angle de vue pour prendre des photos en groupe», ainsi qu’une
application «Lumia Selfie, qui permet de corriger les yeux rouges, d’améliorer
le teint, d’agrandir les yeux ou d’ajouter des effets en tous genres, des filtres…»
Non loin de tout cela, le géant sud-coréen n’était pas en reste, selon lefigaro.fr
qui le voit faire «la part belle aux selfies dans son nouveau Galaxy Note 4, avec,
notamment, la possibilité de faire des photos de groupe en mode panoramique.»
Samsung a, également, facilité le déclenchement de la prise de photos, puisqu’il
«suffit de passer son doigt devant le flash (situé lui à l’arrière de l’appareil)»,
explique lefigaro.fr. De son côté, le constructeur chinois Huawei, auteur de la
même innovation technologique dont il avait déjà déposé le modèle sous la
marque «Groupfie», a lui aussi sorti un nouveau modèle de téléphone de «la nouvelle génération d’Internet mobile très haut débit, permettant aux consommateurs de partager non plus des photos mais des vidéos d’eux», selon le site du
quotidien français qui voit déjà à l’horizon une prochaine tendance de «selfvideo» ! Autre fabricant chinois en embuscade sur ce marché, Lenovo a présenté
«son nouveau Vibe X2, doté d’une caméra frontale de 8 mégapixels», rapporte
lefigaro.fr qui souligne comme principale innovation une plus grande facilité de
faire actionner la prise de vue, car, écrit-il, «il suffit de dire «cheese» ou de tapoter l’écran n’importe où pour déclencher une photo.»
S’il est aisé de comprendre les implications du phénomène des selfies sur
l’industrie des téléphones portables, le rapport, pourtant avéré, avec la chirurgie
esthétique peut paraître moins évident. «Si ceux qui les prennent sont souvent
tellement contents de leur cliché qu’ils le postent dans la seconde sur les réseaux
sociaux, ceux qui le sont encore plus qu’eux sont les chirurgiens esthétiques»,
souligne le site français http://lci.tf1.fr/ qui s’est intéressé, en décembre dernier,
à cette aubaine qui se profile à l’horizon des praticiens en chirurgie plastique.
Le site évoque le phénomène des selfies présenté comme «incontestablement la
meilleure expression du culte de soi qui frappe les sociétés actuelles» et traite de
son impact sur l’explosion de la demande en actes
de chirurgie esthétique, estimant à «un tiers
d’opérations de chirurgie à cause des
réseaux sociaux». Le site relate ainsi
l’expérience racontée à l’agence
Reuters par le chirurgien américain
Sam Rizk qui a reconnu une nette
progression de business en raison de ce phénomène. En effet,
il part du constat que «nous
LÀ OÙ CERTAINS VOIENT DE
allons tous trouver qu’il y a
L’ÉGOCENTRISME, DU
quelque chose qui ne va pas
NARCISSISME D’ADOLESCENTS,
quand nous nous prenons en
D’AUTRES ÉVOQUENT DES
photo» pour confier ensuite à
DÉSÉQUILIBRES
Reuters «voir de plus en plus de
personnes demander une interPATHOLOGIQUES.
vention par-ci, une retouche parlà.» Le site lci.tf1.fr conforte les
propos de ce praticien par les
conclusions d’une «enquête réalisée
par l’Académie américaine de chirurgie
faciale et reconstructive», qui dévoile des
informations selon lesquelles «un tiers des interventions demandées sont désormais faites par des patients souhaitant améliorer
leur image sur les réseaux sociaux. Il s’agit, principalement, de rhinoplastie
(+10%), de greffe des cheveux (+7%) et de retouche des paupières (+6%).»
Encore loin de relever totalement de la psychopathie, la prise de vue individuelle et l’exposition de soi sur les réseaux sociaux participent de ces nouvelles
tendances socio-affectives encouragées par le développement du web et des
capacités qu’il offre en matière de création et de publication de contenus. Encore
un phénomène qui s’inscrit en droite ligne des promesses utopiques de la technostructure internet et de son imaginaire libertaire.
‘‘
et causer quelques dommages mentaux». Le site est allé
également trouver cette initiative du département de la
santé mentale en Thailande, destinée, écrit-il, à «sensibiliser les jeunes aux dangers du selfie, qui entraîne une
dépendance et peut nuire à l’estime personnelle.»
Estimant la pratique du selfie aussi dangereuse «au
volant (une autre tendance à ne pas suivre), mais aussi
à la santé mentale», ce site prêterait une intention à
‘‘
Entre
n R. M.
l’American Psychiatric Associaition de décréter «que
les selfies relèvent de la maladie mentale». Même si
celle-ci n’a pour le moment rien encore annoncé en ce
sens, branchez-vous.com estime «plus que probable
qu’un individu ayant une prédisposition à certains
déséquilibres mentaux serait plus sujet à devenir obsessif en se frottant aux selfies». Ce qui demande à être
observé.
indiquant où ils se trouvent, affirme le chef de la
police de Los Angeles (LAPD). Dans une lettre
datée du 30 décembre adressée au patron de
Google Larry Page, Charlie Beck, chef du
LAPD, affirme que l’application de GPS pour
appareils mobiles Waze, qui propose des
itinéraires et indique aux automobilistes la
position de travaux et de contrôles de police sur
leur route, «met en danger la vie des agents de
police aux Etats-Unis». Il ajoute que «ce danger
vient d’être démontré par son utilisation dans le
récent assassinat des policiers de New York,
Rafael Ramos et Wenjian Liu». Le 20 décembre,
Wenjian Liu et Rafael Ramos avaient été abattus
à bout portant par un déséquilibré, qui affirmait
vouloir venger la mort de Michael Brown et Eric
Garner, deux Afro-Américains sans armes tués
par des policiers blancs. «Comme vous le savez,
j’en suis sûr, Ismaaiyl Brinsley avait utilisé
l’application Waze pour suivre les mouvements
des forces de l’ordre avant d’assassiner les
officiers Ramos et Liu», poursuit M. Beck dans
sa lettre, appelant à «ouvrir un dialogue» avec
Google. Dans un communiqué envoyé au Los
Angeles Times, Waze affirme que la société
«travaille avec la police de New York et d’autres
polices dans le pays et le monde». «Nos
partenaires policiers sont favorables à
Waze et ses caractéristiques, y
compris les indications de présence
policière, car la plupart des utilisateurs
conduisent avec plus de prudence lorsqu’ils
pensent que des agents de police se trouvent
près d’eux», ajoute ce communiqué, précisant
que Waze indique grossièrement la localisation
de policiers mais ne permet pas de les tracer
précisément.
YAHOO! COMPTE
SE SÉPARER DE SA
PARTICIPATION DANS
ALIBABA
e groupe internet américain Yahoo! a annoncé,
mardi dernier, qu’il comptait se séparer de sa
Lparticipation
évaluée à quelque 40 milliards de
dollars dans le géant
chinois du
commerce en ligne
Alibaba. Yahoo!
veut ainsi rendre
son indépendance
à sa participation
dans Alibaba en
créant une
nouvelle société
indépendante.
Cette opération
prendra la forme
d’une distribution
d’actions de la
nouvelle entreprise
aux actionnaires existants,
ce qui la rendra indolore en termes fiscaux. Elle
devrait avoir lieu au quatrième trimestre, une fois
achevée la période de «lock-up», qui empêche,
pour l’instant, Yahoo! de vendre ses titres Alibaba
depuis l’entrée en Bourse du groupe chinois l’an
dernier. La nouvelle entreprise que compte créer
Yahoo! «n’assumera pas de dette lors de la
transaction, et Yahoo! conservera ses liquidités», a
indiqué le groupe informatique américain dans un
communiqué. Selon des résultats publiés mardi
dernier, les recettes de l’entrée en Bourse d’Alibaba
l’an dernier ont déjà permis à Yahoo! de plus que
quintupler son bénéfice net annuel, à 7,5 milliards
de dollars. Cette annonce dopait l’action du groupe
internet américain, qui prenait plus de 7% vers
21h50 GMT dans les échanges électroniques
suivant la clôture de Wall Street. La patronne de
Yahoo!, Marissa Mayer, continue de subir la
pression des investisseurs, après plus de deux ans
aux commandes, elle n’a toujours pas vraiment
réussi à relancer la firme, dont le chiffre d’affaires
était encore en baisse de 1,3% à 4,6 milliards sur
l’ensemble de l’année dernière.
DÉTENTE
20
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
S
www.horizons-dz.com
L e
u d o k u
Fo
DÉFINITION
u i l l i s
Par Djermane
Sombre, qui cache ce qu’il pense, qui agit en dessous,
dissimulé
(En 8 lettres)
Règle
du jeu
Le sudoku est
une grille de
9 cases sur 9,
divisée ellemême en 9
blocs de 3 cases
sur 3. Le but du
jeu est de la
remplir
entièrement
avec une série
de chiffres
allant de 1 à 9
de sorte que :
- chaque ligne,
chaque colonne
et chaque bloc
de 3X3 doit
contenir toute
la série des
chiffres allant
de 1 à 9.
f l é c h é s
Mo
t s
c o d é s
Règle
du jeu
Dans la grille
ci-contre,
les lettres ont été
remplacées par
des chiffres.
Un même chiffre
représentant
toujours la même
lettre.
Reconstituez les
mots au fur et à
mesure que
certaines lettres
apparaissent
dans la grille.
Pour commencer
le jeu, trouvez le
mot dont les
premières lettres
sont déjà
indiquées dans
la grille.
J O U R … S O L U T I O N S
D U
Mots codé s
D U
Sudoku
Mots Flé ché s
S O L U T I O N S
J O U R …
EFFÉMINÉ
t s
SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT
Mo
DÉTENTE
www.horizons-dz.com
y m b i o s e
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
PAR DJERMANE
Positionner les mots qui se trouvent dans la marge
RÈGLE DU JEU : dans
leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un
cercle forment la définition suivante :
En connaissance de cause, volontairement (en 9 lettres).
G
1
rille
2
BÂTARDE
VOLONTÉ
SEING
ABRUTIR
GARAGE
RITUEL
DIALOGUE
SERRURES
AMONT
MONSIEUR
ENCLAVE
OCCULTE
ILLICITE
RESPECT
CALCIUM
CRÈCHE
TUNNEL
SORTIE
NEUTRON
SOLUBLE
RELÂCHE
PERMISSION
LAID
CINÉMA
REINE
FLÂNER
BÉAT
ALOI
RAPIÉCÉ
AUTRUI
UNIPRIX
ILLUSION
PORC
ENTRAVES
TRAVAIL
JONCTION
INTENSE
AMICALE
HARNAIS
NUMÉRO
HERNIE
CHANT
PASSION
MUSÉE
CONSTAT
RELEVEUR
DROGUE
PENSEUR
ORGIES
ARMADA
BLANC
SECTION
JARDINIER
TRUAND
ORNEMENT
FINI
ESPION
NOCEUR
ROUTIER
PROGRAMME
JEUDI 29 JANVIER 2015
08h00 : Bonjour d'Algérie
09h30 : Bassamate el madhi
10h00 : El aalem bayna yedaik II
10h30 : Panchel el mouhib (18)
11h00 : Senteurs d'Algérie
12h00 : Journal en français+météo
12h30 : Salma (26)
13h45 : Awalim oua assfar
14h30 : Le joueur (14)
15h10 : Film alg
16h25 : Police Zola (17) dessin animé
16h50 : Alhane wa chabab émission
17h20 : Takder tarbah émission de jeux
18h00 : Journal en amazigh information
18h00 : Journal en amazigh information
18h20 : Bassemet el madi (08) feuilleton alg
19h00 : Journal en français+météo information
19h25 : Afrique Hebdo émission
20h00 : Journal en arabe information
20h45 : Familetna émission
21h20 : Culture club émission culturelle
22h20 : Film alg
23h25 : Festival de la musique andalouse
concert andalous
M u e t t e
3
4
5
6
7
8
9
10
20h45 :
HORIZONTALEMENT
I. Tissu blanchâtre au centre d’un furoncle.
II. Mois. Halo.
III. Calcium. Direction.
IV. Jupe écossaise. Emploi.
V. Barde africain. Dieu de la guerre.
VI. N’acceptent pas.
VII. Tour. Tronc non ramifié.
VIII. Fabriques. Fer d’une charrue.
IX. Gros nuage. Pénètre.
X. Dernier pli. Greffées.
I
II
III
IV
V
FAMILETNA
Émission
VERTICALEMENT
1. Arrière-plan.
2. Glande génitale. Ecrivain français.
3. Cité de Chaldée. Garçon d’ascenseur.
4. Commission versée à un intermédiaire.
5. Céréale. Lettres de Tunis.
6. Tableau de maître. Ville allemande.
7. Fatigant. Lettres de Nantes.
8. Bouquiné. Protégé des Muses.
9. Violente perturbation atmosphérique. Orifice de la
peau.
10. Sodium. Races.
VI
VII
VIII
IX
X
Symbiose
S O L U T I O N S
Grille muette
TÉMOIN
D U
J O U R …
SCIEMMENT
S
21
VENDREDI 30 JANVIER 2015
09h00 : Bonjour d'algérie (direct) magazine
10h30 : Bassamate el Madhi (08) rediff
11h00 : La semaine Eco ''rediff''
12h00 : Journal en français+météo
information
12h25 : Afrique hebdo''rediff'' émission
12h40 : Massadjid oua tarikh doc religieux
13h20 : Prière du vendredi (direct) religion
13h45 : Abdelkader chaou c c religieux
14h15 : Réflexions religion
15h10 : En haut de l'affiche ''rediff'' émission
16h00 : Top sport ''rediff'' sport
16h25 : Police zola (18) déssin animé
17h00 : Alhane wa chabab émission
17h25 : Un mythe un lieu ''rediff'' série
18h00 : Journal en amazigh information
18h25 : Bassamate el Madhi (09)
feuilleton alg
19h00 : Journal en français+météo information
19h25 : Point culturel magazine
20h00 : Journal en arabe information
20h45 : FAMILETNA émission
21h20 : Séquences d'archives émission
LES COURSES A ZEMMOURI
CHEVAL DU JOUR
COUP SURPLACÉ
JOKER DE CHARME
CHAMP F SPÉCULATIF
5-Volcan Royal
7-Tamalou Vert
8-Toscane de Buliere
5-7-8-X-14
LE PRONOSTIC
VÉRITÉ
5-Volcan Royal / 14-Paolardiere / 7-Tamalou Vert / 11-Rhumerie / 15-Pavot
du Cebe / 10-Telma de Touchyvon / 3-Vanda de Nganda / En H.S : 5-14-7-11-X
TURF
APTITUDE
5-Volcan Royal
7-Tamalou Vert
8-Toscane de Buliere
10-Telma de Touchyvon
11-Rhumerie
13-Perfect Tejy
14-Paolardiere
15-Pavot du Cebe
29
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
VOLCAN ROYAL
SUR SA LANCEE
L'
SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL
JEUDI 29 JANVIER 2015
QUINTÉ-QUADRIO A
ZEMMOURI
hippodrome Emir-Abdelkader
de
Zemmouri
organise
aujourd’hui une épreuve à
caractère des plus équilibrées
qui mettra aux prises quinze
trotteurs français, qui se
produiront sur la distance de
2500 m. Une épreuve qui se
caractérise par un véritable déséquilibre des
chevaux en présence avec d’une part la
présence de coursiers qui ont déjà fait leurs
preuves sur des distances similaires à celle du
jour et qui possèdent la qualité requise pour
venir occuper une place de choix à l’arrivée, à
l’image du pensionnaire de l’écurie
B. Bazine, Volcan Royal, entraîné et drivé par
l’excellent jockey R. Fekhardji et qui, très
bien placé de par les conditions de la course
du jour, ne devrait pas laisser passer une telle
opportunité pour étoffer victorieusement son
riche palmarès car il vient de laisser une
bonne impression lors de sa dernière sortie, en
terminant deuxième sur 2600 m, de même
qu’il faudra tenir compte des chances du
hongre bai de 8 ans de la très habile écurie
M. Bendjekidel, Tamalou Vert, qui vient de
terminer quatrième sur 2400 m dans un très
bon chrono, aura l’avantage de se produire sur
sa distance de prédilection et de retrouver des
trotteurs qu’il a déjà battus à plusieurs
reprises, ce qui devrait lui permettre de venir
se mêler en bon rang à l’arrivée de cette
épreuve à sa portée.
Ce duo de choc constituera à mon humble
avis le jumelé le plus logique pour venir
former la base de ce prix Urique, support aux
paris Quarté et Quadrio A et qui s’adresse aux
chevaux de 3 ans et plus trotteurs français,
n’ayant pas totalisé la somme de 300.000 DA
depuis le 01/06/14 à ce jour. Recul de 25 m
par tranche de 130.000 DA, reçus en gains et
places depuis la même date d’effet de la
condition. Une avance de 25 m est accordée
aux chevaux de 4 ans et de 50 m, aux poulains
et pouliches de 3 ans.
Pour les accessits restants, il faudra retenir
en très bon rang les deux trotteurs qui
s’élanceront du troisième poteau, à savoir
Pavot du Cebe qui reste sur un sans-faute et
qui vient de réaliser une très belle
performance en terminant quatrième sur
2600 m ainsi que la jument d’âge Paolardiere
de l’écurie Mme. Aumassip, entraînée et
drivée par S. Meziani qui est en train de
réussir tout ce qu’elle entreprend et qui
devrait encore une fois terminer en très bon
rang à l’arrivée sur la distance qui est tout à
fait dans ses aptitudes.
PROPRIÉTAIRES N°
O.Abbes/Sa.Fouzer
Le Petit Haras
Y.Meziani
Aek.Nougha
B.Bazine
F.Hamiane
M.Bendjekidel
L.Lamari
A.Bendjekidel
A.Azzouz
Aek.Merimi
M.Bendjekidel
R.Meziani
Mme.Aumassip
Aek.Merimi
CHEVAUX
15H30
PRIX : URIQUE TROT ATTELE
DRIVERS
R.Filiri
01 Uliana des Gravets
H.Aguenou
02 Tornade de Boisney
Y.Meziani
03 Vanda de Nganda
S.Sahraoui
04
Vesuvia
R.Fehardji
05
Volcan Royal
M.Benchouk
06 Uppercut Djimy (0)
S.Fouzer
07
Tamalou Vert (0)
R.Tarzout
08 Toscane de Buliere
Am.Bendjekidel
09
Terreo
N.Tarzout
10 Telma de Touchyvon (0)
A.Benayad
11
Rhumerie (0)
A.Benhabria
12
Pegase d’argent
N.Haddouche
13
Perfect Tejy
S.Meziani
14
Paolardiere (0)
A.Sahraoui
15 Pavot du Cebe (0)
310.000 DA l 2500 mètres
DIST
ENTRAÎNEURS
2500
Difficile
R.Fouzer
Barrée
K.Aguenou
Méfiance
Proprietaire
Trouble-fête
N.Tiar
Peut gagner
R.Fekhardji
Barré
Propriétaire
Belle chance
Propriétaire
Attention
Propriétaire
En méforme
F.Bendjekidel
Bien drivée
Propriétaire
Pourquoi pas
Ms.Chaabane
Le joker
Propriétaire
N.Haddouche Ne pas négliger
S.Meziani Une Belle chance
Du métier
Ms.Chaabane
2500
2525
2525
2525
2525
2525
2525
2525
2525
2525
2525
2525
2550
2550
NOTRE AVIS
MEILLEURES CHANCES
FORME
1-Uliana des Gravets
4-Vesuvia
5-Volcan Royal
7-Tamalou Vert
13-Perfect Tejy
14-Paolardiere
15-Pavot du Cebe
MEILLEURES
PERFS
15-Pavot du Cebe
14-Paolardiere
9-Terreo
5-Volcan Royal
7-Tamalou Vert
13-Perfect Tejy
CLASSE
15-Pavot du Cebe
14-Paolardiere
7-Tamalou Vert
9-Terreo
5-Volcan Royal
13-Perfect Tejy
CONCLUSION
15-Pavot du Cebe
7-Tamalou Vert
14-Paolardiere
13-Perfect Tejy
5-Volcan Royal
9-Terreo
4-Vesuvia
(0) : Chevaux portant des œillères
QUINTESCOPE
n Y. S.
Faites vos jeux
Nombre de chevaux
désignés
Simple
Total
Simple
Total
Simple
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
10 DA
20 DA
50 DA
100 DA
175 DA
280 DA
420 DA
600 DA
825 DA
1.100 DA
30 DA
120 DA
300 DA
600 DA
1.050 DA
1.680 DA
2.520 DA
3.600 DA
4.950 DA
6.600 DA
10 DA
25 DA
75 DA
175 DA
350 DA
630 DA
1.050 DA
1.650 DA
2.475 DA
120 DA
600 DA
1.080 DA
4.200 DA
8.400 DA
15.120 DA
25.200 DA
39.600 DA
59.400 DA
10 DA
30 DA
105 DA
280 DA
630 DA
1.260 DA
2.310 DA
3.960 DA
Total
600 DA
3.600 DA
12.600 DA
33.600 DA
75.600 DA
151.200 DA
1- Uliana des Gravets : Bien placée au premier poteau, cette
pensionnaire de l’efficace entraîneur R. Fouzer, mettra à profit
cet avantage pour venir déjouer les pronostics les plus établis et
par là même confirmer son excellente dernière sortie sur
2300 m.
2- Tornade de Boisney : Ses dernières courses se sont toutes
soldées par des échecs, ce qui la relègue au rang des improbables de l’épreuve du jour vu les conditions de l’épreuve
retenue.
3- Vanda de Nganda : Il est vrai qu’elle ne répète pas deux
bonnes courses consécutives, cependant, il serait imprudent de
faire la passe sur ses chances car jugée sur son avant-dernière
sortie où elle a remporté une victoire facile sur
2300 m, elle mérite qu’on lui accorde crédit pour
le dernier accessit.
4- Vesuvia : Confrontée à des coursiers de qualité assez relevée, il lui faudra consentir de gros
progrès pour espérer tirer son épingle du jeu
mais si l’on se réfère à ses dernières sorties, elle peut créer l’exploit du jour.
5- Volcan Royal : Ce trotteur de 6 ans
combatif et accrocheur à souhait, qui se
recommande de quelques bons essais, ne
devrait pas rencontrer de grandes difficultés pour accéder à l’une des plus hautes
marches du podium surtout qu’il vient
de réaliser une très belle performance
(deuxième sur 2600 m).
6- Uppercut Djimy : En méforme
évidente, comme le montrent ses
derniers essais, il faut reconnaître
que son entourage ne lui a pas choisi
la facilité en l’engageant dans une
telle épreuve et surtout qu’il est mal
drivé en la circonstance.
7- Tamalou Vert : Bien placé au second poteau, il fau-
dra le surveiller de près car n’étant pas dépourvu de moyens et
malgré la forte opposition en présence, il peut venir répéter son
excellente dernière sortie sous la houlette de l’excellent driver
S. Fouzer.
8- Toscane de Buliere : Sa dernière sortie l’a montrée à la
peine, mais il serait imprudent de négliger ses chances, car
jugée sur l’ensemble de sa carrière, cette jument qui pointe le
nez très souvent sans crier gare, peut le faire cette fois.
9- Terreo : Il vient d’échouer à ses dernières sorties alors qu’il
restait sur une victoire sur 2300 m. Reconduit après coup, ce
pensionnaire de la très habile écurie A. Bendjekidel reste en
mesure au mieux de sa forme de venir se mêler à la lutte finale.
10- Telma de Touchyvon : Distancée à sa dernière sortie, elle
misera sur ses retrouvailles avec l’excellent driver N. Tarzout
qui la connaît parfaitement pour venir semer la zizanie au
disque d’arrivée sur une distance à sa convenance.
11- Rhumerie : Cette pensionnaire de l’efficace entraîneur
Ms. Chaabane, qui vient de décevoir à deux reprises, aura pour
elle le métier de l’excellent driver A. Benayad, qui peut la
transcender l’espace d’une course.
12- Pegase d’Argent : Il ne doit pas être jugé sur ses dernières
tentatives car pour peu qu’il retrouve une partie de ses moyens
alors il peut venir se racheter en très bon rang à l’arrivée, surtout une distance qui n’est pas pour lui déplaire.
13- Perfect Tejy : Un autre trotteur de métier qui vient de terminer en tête des battus à sa dernière sortie. Bien placé au
second poteau, il faudra compter avec lui au sprint final.
14- Paolardiere : Malgré son recul de 50 m, cette trotteuse à la
qualité reconnue très bien drivée en la circonstance, reste en
mesure de remporter cette épreuve, car c’est sur ce genre de
parcours qu’elle donne le meilleur d’elle-même.
15- Pavot du Cebe : Auteur d’un sans-faute durant toute ses
dernières sorties, ce vaillant trotteur de la grande écurie
Aek. Merimi, visera à ne pas en douter l’une des plus hautes
marches du podium, surtout qu’il vient de terminer quatrième
sur 2625 m.
S
PORTS
30
Tous les
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
ÉCHOS DE DOHA
ww Bouchekriou très respecté au
Bahreïn
L’ex-sélectionneur national Salah Bouchekriou,
est une personnalité infiniment respectée au
Bahreïn. C’est ce que nous a révélé le membre
de la cellule de communication de l’association
des journalistes du Bahreïn Hussain Alasfoor.
«Depuis la venue de Salah Bouchekriou, notre
handball a été remis sur les rails. Nous avons
aussi vécu avec fierté la progression de notre
équipe nationale vice-championne d’Asie.
C’est une personnalité qui nous est très chère
pour son très haut niveau technique et sa
modestie», a-t-il déclaré. Interrogé sur la fin de
contrat de Bouchekriou, notre interlocuteur a
révélé que le technicien algérien sera libre de
tout engagement en 2016. «Il est bien parti
pour renouveler avec la fédération nationale»,
affirme-t-il.
n A. K.
Handball - Mondial 2015
ww Une commission d’inspection
de l’IHF à Alger
En prévision du mondial 2017 des U-21 de
handball prévu en Algérie, une commission
d’inspection de la fédération internationale sera
en visite de travail à Alger au mois de mars
prochain. Lors d’une réunion tenue dernièrement entre des représentants de la FAHB et de
l’instance internationale, les deux parties se
sont mis d’accord sur le mois de mars au lieu
du mois de février.
LES VERTS
MÉCONNAISSABLES
n A. K.
ww Le match Algérie-Sénégal
D’AUCUNS NE S’ATTENDAIENT À UNE PARTICIPATION AUSSI CATASTROPHIQUE DE L’ÉQUIPE NATIONALE
DE HANDBALL AU MONDIAL 2015. Se classer à la 24e et dernière place a été un coup de massue pour une discipline
qui a été dans le passé une des fiertés du mouvement sportif algérien.
De notre envoyé spécial à Doha :
Makhlouf Adel Kordjani
Doha, notre sept national a
touché le fond. Même si les
données ont changé avec l’intégration de l’Islande à la place
des Emirats arabes unis, on ne
peut en aucun cas justifier la
série de 7 défaites en autant de
matches. A qui incombe la responsabilité ? Comment justifier une débâcle
d’une équipe qui avait pourtant un groupe
composé d’amalgame entre jeunes et expérimentés ? Globalement, le parcours a été
catastrophique sur tous les plans.
Défensivement et offensivement, l’EN était
limitée. La défaite face à l’Egypte avec 14
À
buts de retard restera dans les annales. La
suite a été un cauchemar. Les défaites face
à l’Islande (24-32), la Suède (19-27), la
France (26-32) et face à la République
tchèque (20-36) ont obligé les Verts à se
contenter des deux matches de classement
pour la 21e et la 24e place. Alors qu’on s’attendait à un sursaut d’orgueil de la part de
notre équipe nationale, les modestes
Saoudiens et Chiliens ont humilié les sept
national avec deux autres revers (25-27) et
(28-30). Statistiquement, les Algériens ont
scoré au total 162 buts, soit 23,14 par
match, alors que les gardiens ont encaissé
218 buts, soit 31,14 buts par match.
INJECTER DU SANG NEUF
Sans diminuer de la valeur de certains
cadres de l’équipe nationale, le temps est
venu pour faire confiance à une nouvelle
vague de jeunes et reconstruire une sélec-
tion sur des bases solides, en s’appuyant sur
quelques éléments expérimentés. Cela passera par la relance de la formation. Les
jeunes catégories qui ont vu dernièrement
leurs sélections réactivées par la fédération,
doit être préservées et bénéficier de tous les
moyens pour leur progression. L’aspect
infrastructurel est le pilier de l’évolution du
handball algérien qui était un modèle auparavant pour les Tunisiens, les Egyptiens et
même pour les Français. Sur les plans
financier et humain, l’Algérie a dix fois
plus de capacités que le Qatar.
Sur le plan encadrement, le sélectionneur national RedaZeguili qui a annoncé
son départ officiel, doit assumer ses choix
et sa stratégie qui n’a pas permis aux Verts
d’améliorer au moins leur dernier classement. En somme, l’heure est aux bilans.
réunit les journalistes arabes
Les différentes délégations arabes de journalistes se sont réunies hier au restaurant de l’hôtel Retaj Rayan pour suivre le match AlgérieSénégal comptant pour le premier tour de la
CAN 2015 de football. Qu’ils soient Tunisiens,
Egyptiens, Saoudiens, ils ont soutenu avec la
même fougue le onze national, qui a pu sortir
vainqueur de ce match capital, compostant
ainsi la qualification au second tour.
n A. K.
ww Khraifia sort de son mutisme
Le directeur technique national Habib Khraifia
a enfin parlé. Qualifiant la participation de
l’équipe nationale de désastre, le responsable
de la DTNA a indiqué qu’il dévoilera prochainement les raisons de son retrait. «Je n’ai plus
assisté aux entraînements, ni aux réunions de
l’équipe nationale depuis le 31 mars dernier.
Mon absence à Doha est due à plusieurs raisons. Je les dévoilerai au moment opportun».
n A. K.
n A. K.
Hamoud 9e meilleur buteur du tournoi
ailier-gauche algérien Hamoud Ayatellah Khomeïni, auteur de 32 réalisations en 7 matchs,
occupe actuellement la 9 place au classement provisoire des meilleurs buteurs du chamL’
pionnat du monde-2015 de handball qui se déroule à Doha. L’international algérien de 24 ans
e
a tiré 50 fois pour inscrire 32 buts, dont 12 mardi en match de classement pour les 23e et 24e
places contre le Chili, soit une moyenne de réussite de 64%. Sa belle prestation lors de cette
rencontre, à l’issue de laquelle il a été élu meilleur joueur, n’a pas suffi pour éviter aux Verts
une 7e défaite (30-28), synonyme de dernière place du tournoi pour le sept national.
Le joueur de l’ES Aïn Touta avait été aussi le meilleur réalisateur (9 buts) de la sélection
algérienne lors du match de lundi face à l’Arabie saoudite, perdu aussi par 27-25. Auparavant,
boxeurs algériens, Mohamed
Flissi (52 kg), Abdelkader Chadi
T(64rois
kg) et Chouaib Bouloudinat (91
kg), seront en lice lors de la 4e journée
de l’APB (AIBA pro boxing), prévue
les 30 et 31 janvier. Flissi, vice-champion du monde d’Almaty et champion
d’Afrique en titre, affrontera demain
un des favoris de sa poule, le champion olympique de la catégorie (52kg)
le Kazakh Ilyas Suleimenov à
Trois Algériens en lice
Novosibirsk en Russie. Ce lieu de
compétition accueillera également le
31 janvier, le combat entre Abdelkader
Chadi et le Mexicain Romero Marin
Juan Pablo, champion du monde WSB
2012. Battu par ce même adversaire
lors de la 2e journée de l’APB, Flissi
tentera de se racheter pour espérer
décrocher une place parmi les premiers. Quant à Chadi, il abordera son
match avec l’objectif de confirmer sa
suprématie, puisqu’il avait déjà battu
ce Mexicain, lors de 2e journée de cette
compétition et la saison passée à
Blida, dans le cadre de la WSB. De
son côté, Chouaib Bouloudinat croisera les gants avec l’Ukrainien Roman
Golovashchenko, demain à Catania
(Italie), avec l’objectif de réaliser une
deuxième victoire sur ce même adversaire, rencontré déjà lors de la 2e journée de la compétition.
Photo : Horizons
BOXE-AIBA PRO BOXING
le handballeur algérien avait secoué les filets de la République tchèque à 5 reprises, soit le
même nombre de buts que Daoud Hichem. Hamoud partage la 9e place avec le Russe Daniil
Shishkarev qui a tiré, lui, 41 fois, soit un taux de réussite meilleur que l’Algérien avec 78,05%,
dans un classement toujours dominé par le Slovène Dragan Gajic, auteur de 52 buts sur 69 tirs
(75,36%) en comptant cependant 6 matchs joués contre 7 pour les deux autres.
Quant à l’autre buteur algérien, à savoir Messaoud Berkous, il a reculé à la 24e place du
classement avec 27 buts sur 66 tirs (40,91%), en compagnie du Slovène Jure Dolenec
(72,97%), du Suédois Niclas Ekberg (71,05%), de l’Egyptien Ahmed El-Ahmar (55,10%) et
du Français Michaël Guigou (77,14%).
Chouaib Bouloudinat
Abdelkader Chadi
Mohamed Flissi
S
PORTS
Tous les
31
HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015
CAN-2015-APRÈS LA QUALIFICATION DES VERTS
AUX QUARTS DE FINALE
GROUPES A ET B
ENFIN UNE PRESTATION
À LA HAUTEUR DES AMBITIONS !
Congo–RD Congo
et Tunisie–Guinée
équatoriale en quarts
VICTORIEUX MARDI dernier du
Sénégal, les Fennecs ont,
finalement, réussi à sortir
indemnes de leur groupe
considéré par de nombreux
observateurs comme le plus
relevé de la CAN, confirmant
ainsi leur bonne réaction
d’orgueil.
et la République démocratique du Congo ont obteLdeanulaTunisie
leur qualification, lundi dernier, pour les quarts de finale
CAN-2015 dans le Groupe B et rejoignent ainsi le
P
Photo : APS
lutôt décevants lors des
deux précédents rendezvous face à l’Afrique du
Sud et au Ghana, les
coéquipiers de Saphir
Taider auront, cette foisci, négocié comme il se
doit cette rencontre cruciale face aux Lions de la Teranga, où
ils ont fait montre d’une grande maîtrise individuelle et collective. Plus
remuants que lors de leur deux premières sorties et nettement plus entreprenants, les Verts auront certainement
fourni, mardi dernier, face au Sénégal,
leur meilleure prestation depuis leur
arrivée en Guinée équatoriale. Il faut
dire aussi que les changements opérés
par le driver national dans l’entrejeu
en optant pour la paire BentalebTaider au lieu de Lacen-Taider, utilisée jusque-là, se sont avérés judicieux,
notamment dans la relance du jeu.
Ce qui a permis à l’équipe de se
procurer de nombreuses situations
favorables en attaque. En plus, le fait
d’avoir évolué à Malabo, sur une
Congo et la Guinée équatoriale qualifiés dans le Groupe A. La
RD Congo et la Tunisie se sont qualifiées suite à leur match nul
1-1 à Bata alors que le Congo et la Guinée équatoriale ont composté leur billet en battant respectivement le Burkina Faso (2-1)
et le Gabon (2-0). Ces quatre qualifiés s’opposeront pour le
compte des quarts de finale. Ainsi, le leader du groupe A, le
Congo, affrontera le deuxième du groupe B, le RD Congo. Pour
leur part, les Aigles de Carthage, qui ont terminé en tête de
poule, croiseront le fer avec le pays hôte qui a bouclé le premier
tour à la seconde position.
Ces deux premiers matchs des quarts de finale sont prévus
samedi prochain. La première rencontre Congo-RD Congo est
programmée à 17h au stade de Bata alors que la deuxième se
déroulera à Ebebiyin à partir de 20h. En se frayant un chemin
pour les quarts de finale tout en écartant des équipes comme la
Zambie, vainqueur de l’édition 2012, le Burkina Faso, finaliste
en 2013 en Afrique du Sud, et le Cap Vert, quart de finaliste du
dernier tournoi, le Congo, la RD Congo, la Tunisie et la Guinée
équatoriale ont des arguments à faire valoir et disposent pratiquement des mêmes chances pour se qualifier et atteindre ainsi
le dernier carré. Rappelons que ces quatre premiers qualifiés au
prochain tour ont tout de même une histoire avec la CAN. En
effet, le Congo Brazzaville participe pour la 7e fois à la phase
finale de cette compétition.
Les Congolais ont eu le privilège de brandir le trophée continental en 1972. Leurs voisins de la RC Congo, eux, ont remporté ladite épreuve à deux reprises (1968 et 1974 sous le nom
de Zaire). La Tunisie n’est pas en reste puisqu’elle a gagné la
coupe chez elle en 2004 et perdu deux finales en 1965 et 1996
tout en terminant 3e en 1962 et au pied du podium en 1978 et
2000. Enfin, seul le pays hôte parmi ces quatre n’a toujours pas
goûté à la saveur de la consécration. Sa meilleure participation
fut en 2012 alors co-organisateur de la compétition, avec le
Gabon, où il avait atteint le stade des quarts de finale. Il tentera, cette fois-ci, de faire mieux en écartant de son chemin la
Tunisie.
pelouse nettement meilleure que celle
de Mongomo, aura permis aux capés
de Christian Gourcuff de produire leur
jeu en mouvements, fait de passes
courtes, auquel il nous ont habitués
lors des éliminatoires.
A ce titre, le technicien français de
l’EN pourra d’ores et déjà se rejouir de
disputer son quart de finale, prévu
dimanche prochain, face au vainqueur
du groupe D, sur cette même pelouse.
Considérés comme de sérieux prétendants pour le sacre continental, les
Verts, qui sont arrivés dans cette CAN
avec le statut de 8e de finaliste du dernier Mondial et de première nation
africaine au classement FIFA (18e), ont
pu, enfin, livrer une prestation à la
hauteur de leurs ambitions. Ils ont
réagi au bon moment et n’ont finalement pas trop à rougir de leur bilan de
ce premier tour avec deux succès et
une défaite. A présent, les Algériens
auront tout le temps de savourer cette
qualification et préparer sereinement
leur quart de finale. Difficile de dire si
cette équipe version Gourcuff a l’étoffe pour aller au bout de l’aventure
continentale et ramener le trophée que
toute l’Algérie attend depuis 25 ans,
date de son unique sacre. En tout cas,
elle aura, au moins, affiché une solidité qui permet déjà à tout le peuple
algérien de rêver. Par ailleurs, les Verts
ont repris le travail hier matin avec
une séance d’entraînement à la plage.
L’après-midi a été consacré au repos.
n Khaled H.
n Mehdi F.
Déclarations ... Déclarations ...Déclarations ...Déclarations ...Déclarations ...
Gourcuff : «Il va falloir bien récupérer»
« ’équipe a fait preuve de générosité et le mérite revient,
L
bien évidemment, aux joueurs, qui sont à saluer d’avoir
arraché cette qualification. C’était un match excessivement
difficile sur les plans physique et de l’intensité, on s’y attendait. C’était un vrai combat sur le terrain. L’équipe a fait
preuve de beaucoup de discipline sur le plan tactique, mais
aussi sur le plan défensif. Je pense qu’on a réussi à poser
des problèmes au Sénégal par notre technique et la vitesse
sur des contres attaques. Nous avons assisté à une opposition de style entre deux équipes à l’approche de jeu totalement différente. Nous avons souffert devant l’engagement
physique des Sénégalais, avec un ballon tout le temps dans
les airs, mais nous avons réussi à faire valoir notre qualité
de préférence sur l’équipe qu’on va affronter. Le plus
important est de démontrer de quoi nous sommes capables.
Dans un registre personnel, je suis content d’avoir contribué
à cette victoire, en inscrivant mon premier but en sélection.»
technique grâce aux contres. Concernant l’état de la pelouse, j’estime qu’elle est bien meilleure de celle de Mongomo,
elle a permis plus de fluidité dans le jeu. Nous avons quatre
jours pour préparer le match des quarts de finale. Il va falloir bien récupérer. Concernant notre prochain adversaire, je
n’ai pas de choix à faire.»
Bentaleb : «Content d’avoir contribué
à cette victoire»
Mahrez : «Une qualification
amplement méritée»
«
ous avons assisté à un match très engagé face à une
N
équipe très forte physiquement. Le premier but marqué
nous a mis en confiance pour se mettre dans le match. Nous
tour. Concernant le match des quarts de finale, on n’a pas
étions très solidaires face au Sénégal qui n’est pas une petite
sélection. C’est une qualification amplement méritée.
Prendre six points dans un groupe difficile, c’est pas rien.»
’était un match très difficile face à une équipe du
C
Sénégal très agressive. Je pense que c’est une qualification méritée sur l’ensemble des trois matchs du premier
«
LE CLUB JOUERA UN DERBY CAPITAL FACE AU CRB
JSK
L’USMA recrute Pfister, Velud en péril
Marche des
supporters pour la
levée des sanctions
attaquant attitré, Rebih qui ne s’est pas encore rétabli de sa blessure. Le coach Alain
Michel pourrait, toutefois, compter sur les
services de sa nouvelle recrue bosnienne,
Galin qui a laissé une forte impression pendant la préparation cette semaine.
USM Alger, qui a commencé timidement la
phase retour du championnat de Ligue 1
L’
avec une défaite à Sétif et un nul à domicile
n K. Y.
Photo : Horizons
contre la JSK, se doit absolument de réagir,
demain au 20-Août, contre le Chabab de
Belouizdad en match avancé de la 18e journée.
Les Rouge et Noir n’ont pas droit à l’erreur.
Le président Haddad a tenu, d’ailleurs, ces
dernières heures, une réunion avec l’entraîneur Velud l’exhortant à réagir. A commencer
par le rendez-vous de demain. Le résultat du
match pourrait être déterminant pour l’ancien
coach des Eperviers togolais. Celui-ci est
désormais sur un siège éjectable.
C’est du moins ce que nous avons appris
de sources proches de l’USMA d’après lesquelles le recrutement de l’Allemand Oto
Pfister au poste de DTS serait un message
«d’avertissement» pour Velud. On n’en est
pas là pour le moment et Velud a exprimé,
hier en conférence de presse, sa «détermina-
tion à réaliser un résultat positif contre le
CRB». Sur le plan de l’effectif, les Rouge et
Noir seront privés de Zemmamouche,
Bouazza et Beldjilali (blessés). De son côté, le
Chabab affrontera son voisin usmiste sans son
PROGRAMME : DEMAI
N
Ligue 1 (match avancé)
CRB................- .........USM
A (16h)
Ligue 2 (18e journée)
USMMH.........- .........CRB
AF (14h30)
CABBA..........- .........JSM
B (16h)
USMB ............- .........MCS
DRBT .............- .........USM (15h)
K
ABM...............- .........USC (15h)
(14h30)
ABS................- .........OM
(15h)
CAB ...............- .........RCR
ASK................- .........WAT (15h)
(16h)
ls étaient quelque 400 fans de la JSK à
IOuzou.
battre le pavé, mardi dernier, à Tizi
Ils étaient là pour réclamer la
levée des sanctions qui frappent leur
équipe, mais aussi pour que la lumière soit
faite sur la mort de Ebossé. Malgré le
mauvais temps, ils se sont rendus du stade
1er-Novembre au siège de la wilaya où ils
ont désigné une délégation qui a été reçue
par le premier magistrat de la wilaya,
Bouazghi. Ce dernier a promis de
transmettre les doléances de la délégation
à qui de droit. Comme elle avait
commencé, cette marche s’est achevée
dans le calme.
n Rachid Hammoutène
Horizons
CONSEIL DE LA NATION
Bensalah s’entretient avec l’ambassadeur tunisien
e président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah a passé en revue, hier, à Alger, avec l’ambassadeur tunisien à Alger,
Abdelmadjid Ferchichi, les relations «historiques» qui unissent les deux pays, indique un communiqué du Conseil. Les deux responsables se sont félicités du «niveau de ces relations qui permet d’établir un partenariat exemplaire dans tous les domaines». Lors
de la rencontre qui a porté sur les défis actuels dans la région, les deux parties ont exprimé leur satisfaction du niveau de la coordination «notamment en matière de lutte contre les tentatives terroristes qui visent à déstabiliser les deux pays frères». Bensalah a saisi
Horizons : http://www.horizons-dz.com R.C.97B 36181
l’occasion pour féliciter le peuple tunisien
pour le succès des échéances électorales,
ALGÉRIE-FRANCE
affirmant la «ferme» volonté de l’Algérie de
hisser le niveau de la coopération bilatérale
Le général-major Bousteila reçoit une délégation du ministère de l’Intérieur français
«à la hauteur de la volonté politique des dirie général-major, Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale, a reçu, à Alger, dans le cadre de la coopération bilatérale entre
geants des deux pays». Pour sa part, le
l’Algérie et la France, une délégation du Centre des hautes études du ministère de l’Intérieur français (CHEMI) conduite par son directeur
diplomate tunisien a adressé ses «remercieJean-Martin Jaspers, a indiqué un communiqué du commandement de la GN. La délégation est composée d’ex-directeurs de la direction généments» aux dirigeants algériens qui «ont
rale de la police nationale française, d’officiers supérieurs de la Gendarmerie française et de hauts cadres du ministère de l’Intérieur français et
apporté leur soutien à la Tunisie», estimant
de la police française, a précisé la même source. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’échange d’expériences de formation et d’expériences professionnelles et de promotion de la coopération opérationnelle entre la Gendarmerie nationale et les institutions sécuritaires françaises, a ajouté
que «toutes les conditions sont désormais
la même source. La délégation a effectué une visite à l’Institut national de criminalistique et criminologie de la GN à Bouchaoui, durant laquelréunies pour établir un véritable partenariat
le une présentation a été faite sur les capacités professionnelles et les moyens technologiques utilisés au sein de la GN dans le cadre de la lutte
au mieux des intérêts des deux pays et
contre le crime organisé, la protection des biens et des personnes et la préservation de la sécurité publique, a-t-on encore relevé.
peuples frères».
L
L
LAMAMRA À ADDIS-ABEBA
LE RAPPORTEUR SPÉCIAL DE L'ONU
La préservation de l’unité
africaine recommandée
DONNER LA PRIORITÉ
AU SECTEUR DE L'ÉDUCATION
a préservation de l’unité du continent
dans le cadre de la démarche
Lafricaine
attachée au consensus
d’Ezulwini a été recommandée, hier, à
Addis-Abeba, par le ministre des
Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
Tout en exposant les efforts de l’Algérie
pour la promotion de la position
africaine, Lamamra a appelé à préserver
l’unité du continent dans la démarche
africaine et à demeurer attaché au
consensus d’Ezulwini comme
«condition vitale» pour garantir les
demandes légitimes de l’Afrique.
Le ministre s’exprimait lors sa
participation à la réunion ministérielle
du Comité des dix de l’Union africaine
en charge de la réforme des Nations
unies, tenue sous la présidence du
Sierra Leone. Adopté en mars 2005, le
consensus d’Ezulwini est la position
commune des Etats africains sur la
réforme du système des Nations unies.
Lamamra a échangé, à cette occasion,
les points de vue sur l’état de mise en
œuvre des recommandations de la
précédente réunion de ce Comité, tenue
en novembre 2014 à Nairobi,
notamment en termes de mobilisation
de soutien à la position africaine
commune dans le cadre des
négociations intergouvernementales sur
la réforme des Nations unies.
LE RAPPORTEUR SPÉCIAL SUR LE DROIT À L'ÉDUCATION DE L'ONU, KISHORE SINGH, A MIS EN EXERGUE, MARDI DERNIER,
À ALGER, l'importance de la mise en place d'un cadre juridique spécial qui donnerait la priorité au secteur de l'éducation
dans le budget de l'Etat algérien.
«
CONSEIL EXÉCUTIF DE L’UA
Photo : Horizons
Lamamra s’entretient
avec plusieurs de ses
homologues africains
ministre des Affaires étrangères,
Lamamra, s’est entretenu
LaveceRamtane
plusieurs de ses homologues, hier,
à Addis-Abeba, où il préside la délégation algérienne à la 26e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA). Lamamra s’est, à l’occasion, entretenu avec les ministres des
Affaires étrangères du Tchad, Moussa
Faki Mahamat, et du Niger, Mohamed
Bazoum. Les échanges ont porté sur la
situation qui prévaut au Sahel ainsi que
sur les échéances futures du processus
du dialogue intermalien et des activités
de l’équipe internationale de médiation
dont l’Algérie est le chef de file. Le
Tchad et le Niger font partie de l’équipe
de médiation, rappelle-t-on. Le chef de
la diplomatie algérienne a également
échangé les vues avec son homologue
de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Salem Ould Salek,
sur les questions politiques inscrites à
l’ordre du jour de la conférence des
chefs d’Etat et de gouvernement de
l’UA, prévue dans la capitale éthiopienne les 30 et 31 janvier. Lamamra s’est,
en outre, entretenu avec ses homologues, la Rwandaise Louise
Mushikiwabo et le Béninois Nassirou
Bako-Arifari sur les relations bilatérales
avec ces deux pays ainsi que sur les
questions régionales et internationales
d’intérêt commun.
La Météo du
Jeudi 29 Janvier 2015
n dépit des grands efforts
consentis par l'Algérie
pour le développement du
secteur de l'éducation qui
bénéficie de la priorité eu
égard au budget qui lui est
consacré, il est nécessaire
de consacrer cette priorité
dans un cadre législatif», a précisé Singh
devant les membres de la commission de
l'éducation, de l'enseignement supérieur,
de la recherche scientifique et des affaires
religieuses à l'Assemblée populaire nationale. «Ce cadre permettra de définir le
seuil minimal du budget qui doit être
consacré au secteur de l'éducation, quelles
que soient les circonstances» qui doit
consacrer les principes des chartes internationales adoptées par l'Algérie, à l'instar
des principes des droits de l'Homme», a-til indiqué. Le rapporteur onusien a estimé
que «les députés ont un rôle à jouer pour
améliorer la situation de l'enseignant et
l'encourager à accomplir ses missions».
S'agissant du secteur de la formation professionnelle, le même responsable a préconisé l'adoption du «système dual» appliqué dans plusieurs pays, et qui consiste à
contraindre les entreprises économiques à
accueillir les stagiaires des centres de formation professionnelle pour acquérir l'ex-
E
ADDIS-ABEBA
L'Algérie participe à une réunion
africaine sur le sida
es travaux de la 14 session de l'assemblée
générale de l'Organisation des premières dames
Ld'Afrique
contre le VIH/sida (OPDAS) se tiene
dront à Addis-Abeba (Ethiopie) les 30 et 31 janvier avec la participation de l'Algérie, a indiqué,
hier, un communiqué du ministère de la Solidarité
nationale, de la Famille et de la Condition de la
femme. Cette session, à laquelle prend part la
ministre de la Solidarité nationale, de la Famille
et de la Condition de la femme, Mounia Meslem,
est inscrite sous le thème du «renforcement des
partenariats en faveur d'un environnement propice» pour mettre fin au sida d'ici à 2030 et «l'auto-
nomisation des femmes en matière de santé et des
droits sexuels et reproductifs». Lors de la séance
plénière de cette session, le cadre d'action révisé
de l'OPDAS sera signé par toutes les premières
dames d'Afrique présentes.
La réunion de l'OPDAS aura lieu en marge de
la 24e session ordinaire de la conférence des chefs
d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine
qui se tiendra les 30 et 31 janvier dans la capitale
éthiopienne sur le thème central de «l'Année de
l'autonomisation des femmes et développement
de l'Afrique pour la concrétisation de l'agenda
2063».
DIPLOMATIE
Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d’Algérie en Inde
e gouvernement de la République d’Inde a donné son agrément à la nomination de Hamza YahiaChérif en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne
Ldémocratique
et populaire auprès de la République d’Inde, a indiqué, hier, le ministère des Affaires
étrangères dans un communiqué.
n
Alger 18°
n
Annaba 17°
Fedjr....................6.16
Dohr ..................13.01
Assar .................15.49
Maghreb.............18.16
Ichaâ .................19.37
n
Constantine 13° n Oran 17°
ACHAT
n
6
1 €6
1$
Ouargla 19°
n
VENTE
6
1 €6
1$
90,83 DA
96,38 DA
103,21 DA
109,54 DA
périence et le savoir-faire. L'intervenant a
estimé que cette mesure avait pour objectif de «valoriser la formation professionnelle et prendre en charge les droits des
bénéficiaires». Le rapporteur spécial sur le
droit à l'éducation du Conseil des droits de
l'Homme des Nations unies, arrivé lundi
dernier, à Alger, avait écouté auparavant
un rapport des membres de la commission
sur l'évolution de l'enseignement en
Algérie.
Kishore Singh s'est également entretenu avec la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, et devrait rencontrer les ministres de l'Enseignement supérieur, de la Formation et de
l'Enseignement professionnels et des
Affaires religieuses.
L'Algérie condamne
«énergiquement»
l'attaque contre un
hôtel à Tripoli
Algérie a condamné «énergiqueL'
ment» l'attaque perpétrée, mardi
dernier, contre un hôtel de la capitale
libyenne Tripoli, faisant au moins 11
morts. «Nous condamnons énergiquement l'attaque terroriste qui a visé
mardi un hôtel de la capitale libyenne
Tripoli, et qui a fait des victimes innocentes», a déclaré, à l'APS, le porteparole du ministère des Affaires étrangères (MAE), Abdelaziz Benali Cherif.
«Nous voyons dans cet acte criminel
une vaine tentative de déstabiliser la
Libye, de semer le doute dans son avenir et d'entraver les efforts internationaux et des pays voisins en vue de rassembler toutes les composantes de la
société libyenne par la recherche d'une
solution pacifique et civilisée à la crise
que traverse ce pays frère», a-t-il souligné. «Nous réitérons notre engagement
à soutenir tous les efforts susceptibles
de réunir les conditions favorables à la
relance d'un dialogue global entre les
parties libyennes pour le recouvrement
de la stabilité et de la paix sur tout le
territoire libyen», a ajouté le porteparole du MAE.
A noter qu’au moins 11 personnes
ont été tuées et 11 autres blessées mardi
dernier dans une attaque menée contre
un grand hôtel de la capitale libyenne
Tripoli.
Tamanrasset 19°
n
Tindouf 23°
n
Illizi 19° n
B
SERVICE PU
Tél: (021) 73 67 24 - 73 63 05 - 73 59 04
Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29