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TROLE CHUTE DES PRIX DU PÉ L’Algérie initie une réunion A des pays membres de l’A.PP PAGE 11 SOMMET DE L’UNION AFRICAINE Le président Bouteflika charge Sellal de le représenter Horizons Q U O T I D I E N Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a chargé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de le représenter à la 24e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), prévue à Addis-Abeba (Ethiopie) les 30 et 31 janvier, a indiqué, hier, un communiqué des services du Premier ministre. Le Premier ministre participera également aux travaux de la 22e session ordinaire du Forum des chefs d’Etat et de gouvernement du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) et de la 32e session du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé de l’orientation du Nepad, ajoute le communiqué. Sellal sera accompagné du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. N A T I O N A L JEUDI 29 JANVIER 2015 - 8 RABIE AL THANI 1436 - N° 5416 - PRIX 10 DA HANDBALL 5 MONDIAL 201 CAN-2015 : LES VERTS EN QUARTS DE FINALE UNE QUALIFICATION À L A HAUTEUR DES AMBITIONS ictorieux mardi dernier du Sénégal, les Fennecs ont, finalement, réussi à sortir indemnes de leur groupe considéré par les observateurs comme le V plus relevé de la CAN, confirmant ainsi leur bonne réaction d’orgueil. Plutôt décevants lors des deux précédents rendez-vous face à l’Afrique du Sud et au Ghana, les coéquipiers de Saphir Taider auront, cette fois-ci, négocié comme il se doit cette rencontre face aux Lions de la Teranga .PAGE 31 LES VERTS ES MÉCONNAISSAl àBDoLha : spécia De notre envoyé el Kordjani Ad f Makhlou .PAGE 30 GRAND SUD ET HAUTS-PLATEAUX CAP SUR UN DÉVELOPPEMENT TOUS AZIMUTS wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux vont bénéficier, selon Lrêtesleencore communiqué du Conseil restreint tenu mardi dernier, d’un intéplus accru des pouvoirs publics qui ont décidé d’y lancer de nouveaux projets industriels et agricoles pour le quinquennat 2015-2019. Ces projets montrent à l’évidence que le Sahara n’est pas seulement un sous-sol plein d’hydrocarbures et autres matières premières qui font tourner les usines du Nord. Les régions sud du pays avec les wilayas de Tindouf, Adrar et Tamanrasset, pour ne citer que celles-là, ont les moyens, pour peu qu’elles bénéficient d’une attention soutenue, d’attirer davantage d’investisseurs et d’assurer un véritable décollage économique. .LIRE EN PAGES 4-5 l Plus d’investissements pour le Sud et les Hauts-Plateaux h l La population d’In Sala s’informe et décode MÉTÉO PERSISTANCE DU MAUVAIS TEMPS .PAGE 9 Au fil du jour 2 HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 COMPLEXE SIDÉRURGIQUE DE BELLARA DÉBUT DES TRAVAUX AU PREMIER TRIMESTRE 2015 e coup d’envoi des travaux de réalisation du complexe sidérurgique de Bellara, dans la commune d’El Milia (Jijel), sera donné «au cours du premier trimestre 2015», a indiqué, mardi dernier, à l’APS, le wali de Jijel, Ali Bedrici. Les procédures préalables au lancement de ce projet ont atteint un stade «très avancé», a ajouté le même responsable, précisant que les contrats relatifs à la réalisation des laminoirs de ce complexe sidérurgique devraient être signés «dans les prochaines semaines» entre la société mixte algéro-qatarie dénommée Algerian Qatari Solb (AQS) et le groupe italien Danieli, chargé de la construction du complexe dans un délai de 20 mois. La concrétisation de ce projet, qui vise la satisfaction des besoins nationaux en matière de rond à béton, permettra à la wilaya de Jijel de se hisser au rang de pôle industriel de premier plan au niveau national, a affirmé Bedrici. Le projet en question porte sur la construction d’une aciérie et de trois laminoirs dont deux pour le rond à béton. La capacité de production du complexe de Bellara prévoit deux millions de tonnes par an dans une première phase. Une production qui devrait être doublée pour atteindre les quatre millions de tonnes dans une seconde phase. Ce projet industriel permettra la création de près de 2.000 postes d'emploi directs. L Top o f n i ww Conseil de la nation SCOUTS MUSULMANS ALGÉRIENS La cérémonie d’ouverture du 11e congrès des Scouts musulmans algériens aura lieu aujourd’hui à 9h30 à la salle de conférences de Club-des-Pins, à Alger. ww Le Conseil de la nation organise aujourd’hui à 10h, une séance plénière consacrée aux questions orales. DGSN Dans le cadre de l’espace radio de la Sûreté nationale à la Chaîne I de 16h à 17h, le thème abordé aujourd’hui sera «Le contrôle des équipements et les remorques» ainsi que le bilan hebdomadaire des accidents de la route. ww MUSÉE NATIONAL DU MOUDJAHID A l’occasion du 58e anniversaire de «la grève des 8 jours», le Musée national du moudjahid organise aujourd’hui à 14h une conférence autour de cet événement historique. ww SONATRACH Sonatrach organise aujourd’hui à 9h30 une cérémonie de sortie de promotion de master of sciences de l’école de l’IAP à Boumerdès et à 14h30 au siège de la Direction générale, une cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente entre Sonatrach et General Electronic. ww Ministère de l’Energie Le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, présidera aujourd’hui à l’Institut algérien de pétrole de Boumerdès, une cérémonie de remise de diplômes à la dernière promotion d’étudiants en master. Ministère de l’Industrie et des Mines DIRECTION GÉNÉRALE DES FORÊTS Télex... Sous le haut patronage du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, la Direction générale des forêts célébrera, le 2 février, la journée mondiale des zones humides. ww Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, recevra le 1er, au siège du ministère, une délégation du Forum des chefs d’entreprise conduite par son président Ali Haddad. FLN Le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, présidera aujourd’hui à 9h30 au siège du parti, une rencontre avec les responsables du Front des forces socialistes, et à 13h30, une réunion avec les secrétaires des mouhafadha. ww Ministère des Ressources en eau La 9e édition du Salon international de la pharmacie et parapharmacie se tiendra du 3 au 5 février au Palais des expositions des Pins Maritimes. Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, effectuera aujourd’hui une visite de travail dans la wilaya de Bejaïa. SALON INTERNATIONAL DE LA PHARMACIE ET PARAPHARMACIE LeChiffre Ministère de la Solidarité nationale AÏN TÉMOUCHENT Saisie de plus de quatre quintaux de kif traité ne quantité de 4,13 quintaux de kif traité a été saisie, dimanche dernier, par les éléU ments de la sûreté de daïra d’El Amria qui ont également démantelé un réseau de trafic de stupéfiants activant au niveau de plusieurs wilayas, a annoncé, hier, la sûreté de la wilaya d'Aïn Témouchent. Après une surveillance, qui a duré deux mois, les policiers se sont rendus à un dépôt situé au niveau de la zone industrielle d’Aïn Témouchent où les membres du réseau ont introduit, à minuit, la quantité de drogue saisie, a-t-on indiqué. La drogue était dissimulée sous des sacs de ciment d’un camion qui allait prendre la direction de la wilaya d’Adrar, a-t-on ajouté. Les éléments de la police ont saisi également cinq voitures, deux camions, un car de transport de voyageurs, une somme de 1,62 millions de dinars et plusieurs téléphones portables, dont certaines puces portaient des noms étrangers, a-t-on indiqué. Cinq individus, âgés de 30 à 60 ans, ont été également arrêtés dans cette opération. Identifiées, d’autres personnes en fuite sont activement recherchées. Horizons HORIZONS SUR INTERNET : http://www.horizons-dz.com Quotidien d’information édité par la SPA "HORIZONS" au capital social de 160.000.000,00 DA REDACTION ADMINISTRATION 20, rue de la Liberté - Alger Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05 Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29 Ministère du Tourisme et de l’Artisanat La ministre du Tourisme, Nouria Yanmina Zerhouni, et la ministre déléguée auprès de la ministre du Tourisme et de l’Artisanat chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou, inaugureront aujourd’hui à 16h à l’hôtel Riad de Sidi Fredj, l’exposition consacrée à la tenue traditionnelle officielle et professionnelle. La ministre de la Solidarité nationale, Mounia Meslem Si Amer, participera les 30 et 31 janvier, aux travaux de la 14e session de l’assemblée générale de l’Organisation des premières dames d’Afrique contre le VIH/Sida qui se tiendront en Ethiopie. Ministère de l’Agriculture Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri, effectuera aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Bouira. Ministère de l’Enseignement supérieur Le ministre de l’Enseignement supérieur, Mohamed Mebarki, recevra, aujourd’hui, au siège de son département ministériel, M. Kishore Singh, rapporteur spécial des droits de l’Homme du Conseil des droits à l’éducation des Nation unies. Ministère de la Formation professionnelle Le ministre de la Formation et l’Enseignement professionnels,de Nouredine Bedoui, recevra, aujourd’hui, Ali Heddad, président du Forum des chefs d’entreprise . PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger Tél : 021.73 63 05 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59 IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73 59 69 — MPS : Oran : 041.53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031.68 39 84 - 031.68 38 28. Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. www.horizons-dz.com ALGÉRIEACTUALITÉS 3 HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 SIGNATURE ET CERTIFICATION ÉLECTRONIQUES Préparer le terrain pour le e‐gouvernance APRÈS L’ADOPTION DU PROJET DE LOI fixant les règlements de la signature et de la certification électroniques, le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et des télécommunications se penche actuellement sur l’organisation et la mise en place de ces systèmes. L notre pays, et fléchir la confiance en notre gouvernement», estime-t-il. Cela exige la mise en place de toute une plateforme avec le budget que cela implique. La ministre a fait savoir à ce propos que le budget sera conséquent mais que cette réalisation générera des sources de financement pour le pays et permettra à l’Algérie de faire beaucoup d’économies, signalant que la mise en place et la généralisation de ces systèmes prendront cinq années au minimum. Toutefois, cela ne signifie pas que la certification et la signature électroniques ne sont pas pratiquées. Elle rappelle dans ce sens, l’utilisation de ces systèmes bien avant l’adoption du projet de loi par les banques notamment et la Cnas. De même que le e-gouvernance, selon-elle, qui existe puisque des administrations, comme celle du ministère de la Justice, réalisent les documents officiels à travers l’électronique. Il sera question maintenant de généraliser le système et surtout, de le sécuriser et ce, afin de garantir d’une façon plus efficace l’authenticité et la confidentialité des documents officiels ou des transactions commerciales. n Farida Belkhiri PROJET DE CONSENSUS NATIONAL DU FFS COMMÉMORATION DE L’ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE L’ANCIEN SG DE L’UGTA, ABDELHAK BENHAMOUDA Des partis ouverts au dialogue, mais… Front des forces socialistes (FFS) persiste à vouloir mener à son projet de consensus national. Il est vrai que l’état-major Ldueterme parti a reconnu la complexité de la tâche, mais il n’en demeure n Amokrane H. Photo :Horizons pas moins qu’il compte lancer un deuxième round de négociations avec la classe politique. Le premier secrétaire national du FFS affirme que cette initiative s’adresse à tous et sans aucune exclusion. De leur côté, des partis politiques se disent prêts à rencontrer, pour la deuxième fois, la délégation du FFS. C’est le cas du FLN. Son chargé de communication et membre du bureau politique, Saïd Bouhadja, affirme que sa formation n’est pas contre l’idée d’organiser une deuxième rencontre avec la délégation du FFS. D’ailleurs, Amar Saâdani rencontrera, aujourd’hui, une délégation du FFS. «Nous avons toujours privilégié cette voie pour discuter des questions de politique nationale et celles liées à l’avenir de notre pays», souligne Bouhadja, précisant que le FLN est prêt à discuter de tous les sujets sans condition aucune avec la délégation du FFS. Pour lui, les questions ayant trait à la légitimité du président de la République ainsi que la légitimité des institutions de l’Etat et les constantes nationales sont «indiscutables». Reste que pour Bouhadja, le FLN dispose aussi d’une vision et d’un projet permettant d’aller vers un consensus. La porte-parole du RND, Nouara Djaâfar, abonde dans le même sens soutenant que le parti n’est pas contre le principe d’une deuxième rencontre de concertation avec le FFS pour approfondir le débat en vue de parvenir aux solutions adéquates aux problèmes que rencontre le pays. «Au RND, les portes du dialogue sont toujours ouvertes à tous les partis politiques», indique-t-elle. Mme Djaâfar précise, toutefois, que le dernier mot revient au secrétariat national qui prendra la décision une fois l’invitation du FFS reçue. Comme pour le FLN, le RND n’ira pas à ce dialogue sans garde-fous : la légitimité du chef de l’Etat et celle des institutions. Au Mouvement de la société pour la paix (MSP), on est tout aussi ouvert à un second round de dialogue avec cette condition. «Pour peu que le FFS apporte quelque chose de nouveau», dira le vice-président du parti, Naâmane Laouar. «Mais, il se trouve, ajoute-t-il, que le FFS n’a rien apporté de nouveau jusque-là». Selon lui, il faut un dialogue constructif et responsable qui aboutisse à une transition démocratique. Pour lui, le problème n’est pas celui des partis politiques, mais du pouvoir en sa qualité de premier partenaire concerné par le dialogue. «Le pouvoir, explique-t-il, se doit de donner des signes de bon sens et de disponibilité à discuter, à changer les choses». Or, «le pouvoir en place ne donne aucun indice sur sa volonté de dialoguer», martèle-t-il. A partir de là, observe-t-il, toute initiative de dialogue n’aura aucun sens. «C’est une perte de temps», estime-t-il. Du côté de TAJ, Nabil Yahiaoui, son chargé de communication, n’a pas omis d’afficher son soutien à l’initiative du FFS. «Nous soutenons le projet de consensus du FFS. Nous sommes d’accord avec cette initiative», réaffirme-t-il. Il ajoute que le parti ne trouve pas d’inconvénients à la tenue d’une deuxième rencontre entre les deux partis. Concernant la tenue de la conférence nationale du consensus, il précise que la décision d’y prendre part n’est pas encore abordée au sein du parti. Sidi Saïd : «Nous sommes toujours sur sa ligne républicaine» pour démontrer d’abord notre solidane cérémonie de recueillement a rité syndicale et notre fidélité à la U été organisée, hier, au cimetière mémoire des martyrs de la démocratie d’El Alia, à la mémoire du leader syndical, Abdelhak Benhamouda, tombé sous des balles assassines le 28 janvier 1997. La commémoration a été marquée par la présence du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, et de celui de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelouahab Nouri, ainsi que du SG de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd. Des représentants de partis politiques étaient aussi présents à cette cérémonie au cours de laquelle une gerbe de fleurs a été déposée sur la tombe du défunt. Sidi-Saïd a déclaré qu’il a tenu à rendre hommage à ce grand homme, «un révolutionnaire, militant des causes justes, syndicaliste ayant eu pour credo la défense des intérêts du pays, de la nation et des travailleurs». Il a souligné que la présence d’une foule nombreuse à cette rencontre commémorative est une Photo : APS ors d’une journée parlementaire hier à l’APN consacrée à la signature et à la certification électroniques, la ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Zahra Derdouri, a souligné que la mise en branle de ce système sera déclenché dès la promulgation des textes d’application de cette loi. «Ces systèmes sont très importants pour préparer le terrain du e-économie. Les textes d’application et la nouvelle technologie, les troisième et quatrième générations notamment, faciliteront la mise en place de ces systèmes», affirme-t-elle. Cela préparera aussi le terrain pour l’e-gouvernance (administration en ligne), selon le président de l’APN, Larbi Ould Khelifa, assurant que cela améliorera la vie quotidienne des citoyens et instaurera la confiance entre ces derniers et l’administration et le gouvernement. «Nos capacités nationales doivent investir dans ce créneaux, et surtout, sécuriser ces systèmes. La sécurité doit être perçue dans le cadre de la sécurité nationale. Car l’Algérie n’est pas à l’abri d’actes terroristes. Certaines parties cherchent même à semer le désaroi dans preuve de l’unité de la base de la centrale syndicale autour des objectifs qu’elle s’est assignés depuis sa création. Le patron de l’UGTA a réaffirmé que la centrale syndicale demeure sur la ligne «républicaine» du défunt Benhalouda. «Nous sommes ici pour rendre un vibrant hommage à notre frère Benhamouda, lui dire que nous sommes toujours sur ses pas et que le combat continue. Nous sommes venus avec lesquels nous avons travaillé et qui ont péri pendant la révolution et la décennie noire. Nous sommes là en guise de reconnaissance à ses acquis et en respect à son âme», a indiqué, pour sa part, Hassen Hammoutène, membre de la Fédération des travailleurs de l’éducation, affiliée à l’UGTA, et membre de l’Union de wilaya de Tizi Ouzou. Bachir Ramdani, ancien syndicaliste qui a connu de près Abdelhak Benhamouda, a qualifié ce dernier «d’homme courageux et qui a toujours œuvré pour la prise en charge des problèmes des travailleurs». Il dira, à ce titre, que Benhamouda a milité durant une période très difficile, marquée par des compressions massives des travailleurs, à l’époque de la récession économique des années 90. n Karima Alloun Kordjani CONFÉRENCE NATIONALE DE CONSENSUS La date définitive sera fixée avec les partis politiques du 23 février prochain annoncée pour la tenue de Ldesala date conférence nationale de consensus initiée par le Front forces socialistes (FFS) n’est qu’une proposition du parti, en attendant de fixer un rendez-vous définitif, en concertation avec les autres formations politiques, pour l’organisation de cette conférence, a appris, l’APS, hier, auprès du FFS. «La date indiquée n’est, pour le moment, qu’une proposition. Nous allons rencontrer les partis politiques pour essayer d’arrêter une date définitive», a déclaré, à l’APS, Youcef Aouchiche, membre du conseil national du FFS et secrétaire national à l’information. Pour Aouchiche, les seuls préalables à cette conférence est d’abord de «s’unir» et ensuite d’exprimer la volonté d’«œuvrer à la construction d’un Etat de droit». La conférence, initiée par le FFS, se veut une étape pour «construire une issue consensuelle, pacifique et démocratique à la situation actuelle et répondre aux immenses défis de demain, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux, sécuritaires ou culturels», explique le parti à travers les différentes rencontres qu’il a eues avec la classe politique et la société civile. Rappelant que le parti a appelé à cette conférence nationale en avril 2014, Aouchiche a estimé que le FFS est en train d’avancer en «toute sérénité» et essaye en parallèle d’«impliquer directement le citoyen dans ce processus». Les contacts et consultations menés par le FFS depuis octobre 2014 ont permis la tenue de «pas moins de 63 rencontres avec des acteurs politiques et sociaux, ainsi qu’avec des partis politiques, des syndicats, des associations et des personnalités politiques», a fait savoir la même source, précisant que «le FFS se pose comme facilitateur et essayera de rapprocher les points de vue». «Le plus important pour nous, c’est d’essayer de rapprocher les points de vue, et nous pensons que les possibilités existent. Beaucoup de choses ont été réalisées dans ce sens», a-t-il soutenu. Aouchiche, qui a fait part de l’«optimisme» de son parti quant à la réussite de la conférence, a déclaré que le fait de susciter ce débat au sein de la société, que la société se soit familiarisée avec le mot consensus et que le concept dialogue n’est plus un tabou est déjà une «avancée très remarquable». «Nous allons nous revoir car nous avons convenu avec les partis politiques d’essayer de lever certaines ambiguïtés et se mettre d’accord sur la date, l’ordre du jour et la manière par laquelle nous allons aborder cette conférence», a rassuré le responsable au FFS. Soulignant l’importance de réunir «le maximum d’acteurs politiques et sociaux dans le cadre de la conférence pour un large consensus entre les formations représentatives dans le pays», la même source a indiqué que la méthode, en deux étapes, est de «recueillir les propositions économiques, politiques et sociales des uns et des autres avant de s’attaquer à l’élaboration de la matrice du programme de consensus». «Nous estimons que la conception du FFS est une démarche constructive qui ne concurrence pas d’autres actions. Nous restons disposés à dialoguer avec toutes les forces politiques dans le pays, et les portes du FFS demeurent ouvertes à tous les acteurs politiques qui souhaiteraient participer à cette conférence», a ajouté Aouchiche. «La conférence telle que nous la concevons se veut participative et inclusive. Nous considérons que l’apport du pouvoir est très important pour sa réussite», a-t-il conclu. 4 ALGÉRIEACTUALITÉS www.horizons-dz.com HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 MALGRÉ LES EFFORTS SOUTENUS DE L’ÉTAT Plus d’investissements pour le Sud et les Hauts‐Plateaux LES WILAYAS DU SUD ET DES HAUTS-PLATEAUX vont bénéficier, selon le communiqué du Conseil restreint tenu mardi dernier, d’un intérêt encore plus accru des pouvoirs publics qui ont décidé d’y lancer de nouveaux projets industriels et agricoles durant le quinquennat 2015-2019. es projets montrent à l’évidence que le Sahara n’est pas seulement un sous-sol plein d’hydrocarbures et autres matières premières qui font tourner les usines du Nord. Les régions sud du pays avec les wilayas de Tindouf, Adrar et Tamanrasset, pour ne citer que celles-là, ont les moyens, pour peu qu’elles bénéficient d’une attention soutenue, d’ attirer davantage d’investisseurs et d’assurer un véritable décollage économique. Elles constituent, en fait, avec les HautsPlateaux, comme l’a précisé le communiqué du Conseil des ministres, «la colonne vertébrale du développement», d’autant qu’elles sont à même d’assurer, à l’avenir, ce qu’on appelle un redéploiement spatial des populations des autres régions saturées, notamment du Nord du pays. Ces régions n’ont pas été défavorisées, loin s’en faut, puisqu’un fonds spécial alimenté par une partie des recettes de la fiscalité pétrolière avait été créé pour justement financer la réalisation d’infrastructures dans les domaines de la santé, de l’éducation, des transports... Il reste, cependant, de vastes étendues de territoires à promouvoir par la création de PME-PMI et l’encouragement des investisseurs à s’y établir. Parmi les mesures incitatives, le code des investissements prévoit d’importantes exonérations fiscales et douanières sur Ph: Slimene S.A. Le développement humain parmi les axes prioritaires des pouvoirs publics et des Hauts-Plateaux au proe développement humain fit des enseignants est en des régions du Sud et des LHauts-Plateaux, cours, a rappelé le ministère auquel un Conseil restreint a été consacré mardi dernier, a fait l’objet de grands efforts des pouvoirs publics lors des différents plans quinquennaux engagés et qui ont permis d’enregistrer des progrès substantiels dans différents secteurs. Ces «progrès substantiels» ont été relevés en matière de raccordement des foyers à l’eau potable, de réseaux d’assainissement, d’alimentation électrique et au gaz naturel, de réalisation de logements et d’établissements scolaires, de développement du réseau universitaire, ainsi que d’amélioration des infrastructures de santé publique, selon un communiqué rendu public à l’issue de ce Conseil restreint présidé par le président Bouteflika. Un programme de réalisation de logements dans les wilayas du Sud de l’Education nationale. Au plan de la santé, le ministère concerné avait au cours de l’année 2014 prévu des formules de jumelage pour permettre aux équipes médicales et paramédicales travaillant dans le Sud et les HautsPlateaux d’acquérir du savoirfaire et de l’expérience au contact des équipes venues du Nord, et aux habitants de ces régions de bénéficier des services médicaux de proximité. En outre, les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur œuvrent depuis 2014 à réunir toutes les conditions, y compris les mesures incitatives, pour garantir l’affectation de praticiens ayant au moins le grade de maîtreassistant dans les hôpitaux de Bechar, Laghouat et Ouargla. La population d’In Salah s’informe et décode es habitants d’In Salah ont tenu, hier, un rassemblement devant le Lsiège de la daïra. Plusieurs centaines de personnes ont pris part à ce sit-in qui n’était pas dédié à la protestation mais à un débat sur les décisions prises la veille (mardi, ndlr) par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors d’un Conseil restreint. «Habitants, jeunes, médecins, cadres, notables et chouyoukh sont invités à prendre la parole pour exprimer leur position sur les décisions prises. Ce débat sera sanctionné par une décision concernant la suite à donner à notre mouvement de protestation déclenché depuis le début janvier dernier», a indiqué Abdelkader Bouhafs, représentant de la société civile. «L’objectif de ce débat est de prendre une décision consensuelle à laquelle la population adhérera», a-til préconisé. «Les jeunes sont dans l’expectative. Les moins jeunes sont, par contre, plus rassurés. Ces derniers estiment que la population d’In Salah a eu gain de cause. Nous avons obtenu l’arrêt de l’exploration du gaz de schiste pour toute l’Algérie, car nous avons réussi à attirer l’attention sur les dangers de ce projet», a-t-il indiqué. Néanmoins, la polémique reste totale sur les forages à In Salah. «Le Président dit que les forages menés à titre expérimental vont être clôturés dans les plus brèves échéances, toutefois la population exprime des réserves sur cette situation. Les citoyens redoutent que, dans une prochaine étape, une entreprise entame la fracturation. Nous sommes catégoriquement contre», a soutenu notre interlocuteur. Pour lui, il faut que les citoyens soient convaincus qu’il s’agit d’un forage qui va être définitivement fermé une fois les tests achevés. «Nous attendons l’application sur le terrain des décisions prises. Pour nous, ce forage doit être fermé dès que les essais sont terminés. Il se trouve à 25 km de la ville, c’est-à-dire proche de la population qui est ainsi exposée à des risques», a affirmé une autre mère de famille. n Nouria Bourihane n K. Daghefli LE PDG DE SONATRACH À PROPOS DE L’EXPLOITATION DU GAZ DE SCHISTE «On n’en est pas là encore» « e gaz de schiste, Lon n’en est pas là encore. Toute l’activité en matière de gaz de schiste n’a pas pour objectif l’exploitation», a affirmé, hier, à Alger, le PDG de Sonatrach, Saïd Sahnoun, lors d’une conférence de presse animée à l’issue de la signature d’un protocole d’accord avec Petrofac pour la création d’une joint-venture. «Nous ne sommes pas au stade de l’exploitation du gaz de schiste. A partir de ce jour, il faudra au moins cinq années pour s’y préparer», a-t-il précisé. Le groupe Sonatrach a procédé récemment au forage d’un puits pilote à In Salah pour l’exploration du gaz de schiste qui «s’est fait dans les conditions conventionnelles pour évaluer certains paramètres dont le coût et la production de ce gaz», a expliqué Sahnoun. «Le puits s’achèvera dans quelques semaines», dira-t-il sans fixer de date, ajoutant qu’«une évaluation des résultats sera faite ensuite. C’est un exercice qui demandera 2 à 3 ans». Le gisement d’un gaz conventionnel nécessite 5 à 10 appareils, pour le gaz de schiste, il faudra 5 fois plus, a-t-il souligné. Puis, il s’agit de créer une offre de service, a-t-il ajouté. Selon lui, deux ans sont nécessaire pour s’y préparer et il faudra un vaste programme de formation dans ce sens. Pour ce faire, Sonatrach va créer un centre d’excellence dans quatre à cinq ans au sud du pays. De plus, le groupe public va signer un autre protocole d’accord aujourd’hui pour la création d’une joint-venture dans la fabrication d’appareils qui verra le jour dans moins d’un mois, avec General Electric, selon la même source. En 2010, Sonatrach a entamé une étude pour évaluer son potentiel en gaz non conventionnel et a signé des accords avec des entreprises qui Ph: Slimene S.A. Ph: Archives C les équipements, des abattements sur les taxes parafiscales, des facilités dans l’acquisition du foncier, des avantages en matière de financement et de bonification du taux d’intérêt, etc. Selon l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi), outre le régime général en matière d’avantages accordés aux investisseurs dans les régions du Sud, il y a l’exemption du droit de mutation à titre onéreux pour toutes les acquisitions immobilières effectuées dans le cadre de l’investissement, l’application du droit d’enregistrement, la prise en charge, partielle ou totale, par l’État des travaux d’infrastructures nécessaires à la réalisation de l’investissement, la franchise de la TVA pour les biens et services entrant directement dans la réalisation de l’investissement, l’exonération en matière de droit de douane pour les biens importés et entrant directement dans la réalisation de l’investissement… D’autres avantages sont accordés après la mise en exploitation du projet par l’investisseur comme l’exonération pendant une période de dix ans d’activité effective de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) et de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), l’exonération, à compter de la date d’acquisition, de la taxe foncière sur les propriétés immobilières entrant dans le cadre de l’investissement pour une période de dix ans. maîtrisent les techniques dans ce domaine, a rappelé son PDG. Ce dernier a tenté de rassurer sur la nature du gaz de schiste en précisant que «ce gaz est essentiellement du méthane, il est de la même chaîne d’hydrocarbures que le gaz conventionnel». UN CONTRAT POUR L’INTÉGRATION INDUSTRIELLE DES PME ALGÉRIENNES S’agissant du contrat signé, hier, entre la holding SPP et la société d’ingénierie Petrofac, il porte sur la création d’une joint-venture dans l’engineering afin de concrétiser les projets de Sonatrach et ses filiales ainsi que ses partenaires. Il s’agit d’une «solution clé en main» pour répondre aux besoins du groupe public. Le capital de la nouvelle jointventure est réparti à hauteur de 51% pour la partie algérienne et 49% pour le partenaire étranger. Petrofac se chargera de la formation des personnels que Sonatrach recrute. Sonatrach garantira le plan de charges de la nouvelle entité sans obligation de résultat. Néanmoins, «aucune exclusivité n’est accordée à cette joint-venture», a indiqué Sahnoun qui n’exclut pas la signature d’autres contrats. «Sonatrach n’abandonnera pas pour autant l’appel d’offres et recourra au marché gré à gré en cas de nécessité», a-t-il déclaré. Pour le PDG du groupe, ces contrats permettront aux PME locales de participer au développement de Sonatrach et faire dans l’intégration. Petrofac, présente en Algérie depuis 1997, intervient sur 13 projets, selon Sahnoun.En dépit de la chute des prix du pétrole, le Groupe pétrolier «maintient son plan d’investissement (90 milliards de dollars)», a-t-il affirmé. A court terme, il financera ses projets sur fonds propres. n Fella Midjek ALGÉRIEACTUALITÉS www.horizons-dz.com 5 HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 Ph: Fouad S. Ph: Fouad S. Ph: Slimene S.A. Ph: Slimene S.A. Commentaire DÉCOUPAGE ADMINISTRATIF ET GAZ DE SCHISTE Des partis réagissent L’ANNONCE PAR LE CHEF DE L’ÉTAT d’un nouveau découpage administratif pour les régions du Sud, durant le premier semestre de l’année en cours, et qui sera suivi en 2016 d’un autre découpage dans les régions des Hauts-Plateaux, est diversement appréciée par les partis politiques. i certains approuvent ces décisions, d’autres restent sceptiques. Pour la porteparole du RND, Nouara Saâdia Djaâfar, le parti soutient les décisions du président de la République pour la création de wilayas déléguées dans le Sud et les Hauts-Plateaux, pour pouvoir rapprocher l’administration des citoyens qui, selon elle, avaient même bénéficié d’un programme de développement, à l’instar des autres régions du pays. «Nous saluons cette décision qui prévoit la création de zones d’activité dans le Sud. La décentralisation permettra aux habitants de ces régions d’éviter de faire des centaines de kilomètres pour une affaire administrative», estime Mme Djaâfar, qui approuve l’appel du président de la République au dialogue et à la communication avec les citoyens, concernant l’exploitation du gaz de schiste. «Le Président a bien précisé la position du gouvernement sur le gaz de schiste. Il a souligné qu’il s’agit d’une phase exploratoire consistant à évaluer nos ressources énergétiques. Il a insisté sur la durabilité du développement, en tenant compte du respect de l’environnement», a soutenu la porte-parole du RND. Le porte-parole du FLN, Saïd Bouhadja, estime, pour sa part, que les décisions prises par le président de S la République lors du Conseil restreint sont très importantes. Il explique que la création des wilayas déléguées dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux permettra aux populations de sortir de l’isolement. Cette décision répond d’abord à la demande des citoyens qui exigent un cadre de vie meilleur, à travers un programme de développement local. «Le Président a rassuré que l’exploitation du gaz de schiste n’est pas à l’ordre du jour. Dans le même ordre d’idées, il a instruit les responsables de plusieurs secteurs de lancer une campagne de communication et de sensibilisation pour expliquer aux citoyens les avantages et les inconvénients de l’exploitation du gaz de schiste», a souligné Bouhadja. Pour le premier secrétaire national du FFS, Mohamed Nebbou, dans le fond, la décision du président de la République est bonne et juste, mais dans la forme, elle mérite plus d’explication, car le découpage administratif nécessite un large débat public pour décortiquer les avantages et les inconvénients que peut engendrer cette décision qui vise à créer des wilayas déléguées. «Notre souhait est de savoir ce qui a motivé cette prise de décision. On aurait aimé également que le gouvernement lance une campagne d’explication sur la nécessité de ces nouvelles wilayas déléguées, en invitant les responsables des ins- titutions, des politiciens et des représentants de la société civile à ouvrir un débat afin que la décision soit partagée», a déclaré Nebbou. Concernant le gaz de schiste, le premier secrétaire national du FFS estime que le gouvernement devrait ouvrir un débat public avant de se lancer dans l’exploration de cette énergie qui a provoqué la colère des citoyens, en particulier dans les régions du Sud. «Le gouvernement doit ouvrir le débat sur tous les secteurs stratégiques et non seulement sur le gaz de schiste. Je pense qu’il y a beaucoup de points essentiels qui nous échappent sur ces dernières décisions. Nous sommes en train de les étudier pour pouvoir nous prononcer à travers un communiqué final». Pour sa part, Sofiane Djilali, président du parti Jil Jadid, affiche son refus quant à l’exploitation du gaz de schiste, estimant que l’Algérie n’a ni la technologie ni le savoir-faire pour pouvoir éviter une catastrophe naturelle en polluant la nappe albienne du sous-sol du Sud algérien. «Ma position n’est ni dogmatique ni même religieuse en ce qui concerne l’exploitation du gaz de schiste. Récemment, j’ai fait un déplacement au Sud et croyezmoi, les manifestants veulent une date précise sur l’arrêt de l’opération du forage du gaz de schiste», lance Sofiane Djilali. n M. Benkeddada UNITÉ DE DÉVELOPPEMENT DES ÉQUIPEMENTS SOLAIRES DE BOU-ISMAÏL Du solaire pour dessaler l’eau de mer gies renouvelables. Ce projet sera lancé dès cette année en partenariat avec la société Myah Tipasa qui gère l’usine de dessalement de Fouka. «Le partenariat entre l’UDES et Miyah Tipasa est le fruit d’une stratégie visant la fusion de la sphère de la recherche avec le monde socioéconomique. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique de rationalisation de l’utilisation de l’énergie», souligne le professeur Noureddine Yassa, directeur du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER). L’objectif de réalisation de cette station est de fournir des solutions et des alternatives pour réduire le coût énergétique dans le domaine du dessalement et de déminéralisation des eaux de mer et saumâtres. «Nous avons les compétences scientifiques pour y parvenir», affirme pour sa part le directeur de l’UDES. L’Algérie a entamé dès 2005 un vaste programme visant à construire un réseau de 45 stations de dessalement, dont 13 de grandes capacités. D’ici à 019, l’eau potable provenant de la mer atteindra 2,26 millions m3/j. «Le recours au dessalement de l’eau de mer est une nécessité stratégique pour nous, et ce compte tenu des aléas climatiques et du facteur démographique. Grâce à ce programme notamment, on est passé de 90 l/j par personne consommée en 2000 à 125 l/j actuellement», affirme le directeur de l’UDES. Toutefois, produire de l’eau potable à partir des eaux de mer a un coût élevé, du fait que le système de dessalement est énergétivore. «La production d’un mètre cube d’eau nécessite en moyenne 0,70 dollar. A titre illustratif, nous avons besoin de 4,2 kilowatts en énergie électrique pour produire un m3 d’eau et 20 mégawatts pour 120.000 m3», souligne le directeur technique de Myah Tipasa. Ainsi, la facture moyenne d’électricité consommée par la station de Fouka peut s’élever à 120 millions de dinars. C’est donc au regard de tous ces paramètres que l’UDES s’est lancée dans un vaste programme qui n’inclut pas seulement l’introduction graduelle des énergies Ph: Archives de développement des équipements solaires (UDES) de Bou-Ismaïl disposera bientôt de sa propre station de dessaleLment’Unité de l’eau de mer fonctionnant exclusivement avec les éner- renouvelables comme source pour le fonctionnement des stations de dessalement, mais aussi d’autres projets visant la conception et la réalisation de prototypes dans le domaine de la distillation grâce à l’énergie solaire et dans le créneau de la réutilisation des eaux usées dans les secteurs agricole et industriel. «Nous avons réussi à créer des prototypes, notamment pour la distillation, qui peuvent être développés et adaptés à l’échelle industrielle», souligne le docteur Abbas, chef de la division froid et traitement des eaux par énergie renouvelable à l’UDES. Les travaux de recherche de l’UDES ont également pour but la maîtrise des techniques et du process de fabrication de la membrane. Une pièce maîtresse dans le processus de dessalement. «Un projet de recherche entamé en 2014 se penche sur cette question. Il faut savoir que la membrane est une pièce excessivement onéreuse et dont la durée de vie ne dépasse pas en moyenne trois ans. C’est un défi pour nous, mais nous l’avons relevé», souligne le docteur Abbas. Quelques sociétés seulement de par le monde détiennent la technologie nécessaire pour fabriquer ces membranes. n Amirouche Lebbal COMMUNIQUER, PLUS ET MIEUX par Saïd C. est appelé à développer sa Ltous’exécutif communication en direction des citoyens dans les domaines. Expliquer la portée et les enjeux des projets initiés, tel est l’objectif assigné par le chef de l’Etat au gouvernement lors du Conseil des ministres restreint tenu mardi dernier, consacré au développement local dans les wilayas du sud et des hauts plateaux. Cette orientation est inspirée des malentendus qui ont accompagné le projet d’exploration du gaz de schiste entamé dans la région d’In Salah, lesquels ont fait descendre dans la rue la population pour manifester sa désapprobation. Et surtout son inquiétude quant aux méfaits supposés de la production des énergies non conventionnelles. La mise au point déjà formulée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors de sa prestation télévisée, a été confirmée par le président de la République. Les forages entamés à In Salah sont des tests préliminaires qui seront achevés à très brève échéance. Cette opération servira à évaluer le potentiel national que des études étrangères situent en troisième position en termes de réserves mondiales. La problématique de l’exploitation n’est, pour le moment, pas à l’ordre du jour. Les incompréhensions et les inquiétudes qui lui sont subséquentes ont été engendrées par le manque de communication sur cet aspect précis de l’agenda mais aussi sur l’impact négatif supposé de la production du gaz et du pétrole de schiste. D’où la directive donnée au gouvernement de poursuivre «les explications en direction de la population locale et de l’opinion publique en général, notamment pour faire savoir que les forages tests initiés à In Salah seront achevés à très brève échéance, et pour confirmer aussi que l’exploitation proprement dite de cette énergie nouvelle n’est pas encore à l’ordre du jour». Le deuxième aspect sur lequel l’exécutif devra sensibiliser, s’il s’avère nécessaire, pour des impératifs de sécurité énergétique, de recourir à l’exploitation du gaz de schiste, a trait au respect strict de la législation en matière de préservation de la santé de la population et de protection de l’environnement. «Si l’exploration de ces nouvelles ressources nationales en hydrocarbures s’avère une nécessité pour la sécurité énergétique du pays à moyen et long terme, le gouvernement devra cependant veiller avec fermeté au respect de la législation par les opérateurs concernés, pour la protection de la santé de la population et la préservation de l’environnement», lit-on dans le communiqué du Conseil. C’est que face à la baisse drastique du prix du pétrole qui rétrécit dangereusement le volume des revenus en devises dont le pays dépend dans une proportion de 98%, beaucoup considèrent insensé de faire l’impasse sur de nouvelles richesses que recèlerait le sol national. C’est tout l’enjeu qui se rattache au «débat transparent» que le gouvernement doit initier avec «la participation de compétences reconnues, pour permettre à chacun de mieux comprendre les données relatives aux hydrocarbures non conventionnels qui sont une réalité et une richesse nouvelles de notre pays». L’objectif à moyen et long terme, est de répondre à la demande énergétique nationale en forte croissance et dégager des excédents à l’exportation. La crise qui secoue le marché mondial des hydrocarbures et la perspective du tarissement de l’énergie fossile dictent de rechercher des substituts qui peuvent être les énergies renouvelables (solaire et éolien) et celles non conventionnelles. L’approche globale participe du principe de précaution. L’effort de communication auquel le gouvernement est appelé ne concerne pas uniquement le dossier de l’énergie. Mais aussi de toutes les actions s’inscrivant dans la dynamique du développement notamment dans le cadre de la mise en œuvre du programme quinquennal. Celle-ci devrait s’accompagner de l’amélioration de la gouvernance en particulier dans les régions du sud et des hauts plateaux, en associant les représentants locaux de la population structurés dans la société civile à l’élaboration et au suivi des projets de développement, aux côtés des élus locaux et de l’administration territoriale. Ceci promeut la démocratie participative. n S. C. ALGÉRIEACTUALITÉS 6 HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 a grippe saisonnière n’a «L jamais été en Algérie un facteur de mortalité. C’est un facteur de morbidité», a affirmé, hier, le président du Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM), Mohamed Bekkat Berkani. «Les décès enregistrés dernièrement ne sont pas dus au virus de la grippe saisonnière, ils sont la conséquence des maladies connexes dont souffraient les victimes, telles les pathologies cardiovasculaires, l’hypertension, le diabète et bien d’autres affections causales favorisant tous types de complications», a-t-il précisé au forum du quotidien El Wassat. Selon lui, rien ne justifie l’inquiétude des citoyens. «La grippe n’est pas une problématique, le virus de la grippe n’est pas virulent par rapport aux autres», a-t-il souligné, appelant les pouvoirs publics et la société civile à intensifier les campagnes d’information et de sensibilisation pour lutter contre ce virus. L’aspect préventif devrait, de l’avis du conférencier, constituer l’axe prioritaire de toute politique sanitaire. LA LOI SANITAIRE : UN PAS SALUTAIRE, MAIS… Le président du Conseil qualifie la nouvelle loi, en phase de finalisation, et prochainement soumise au secrétariat du gouvernement, d’avancée considérable. «Il faut qu’elle soit consensuelle et adaptée aux circonstances actuelles», a-t-souligné, qualifiant de déplorable l’état du secteur et des structures hospitalières. Il juge que l’Algérie a plus que jamais besoin de faire des projections pour situer les missions et les responsabilités du secteur dans la prise en charge des malades, quels que soient leur statut et leur niveau social. Pour y parvenir, il plaide pour l’élaboration d’une feuille de route destinée à venir à bout des problèmes, notamment de gestion, qui entravent le bon fonctionnement des structures sanitaires. Sa proposition ? Une école supérieure de gestion des hôpitaux. Le président de l’Ordre des médecins estime qu’il y a beaucoup de dépenses, mais pas de prestations de qualité en contre-partie. 50% du budget des hôpitaux est destiné à l’acquisition de médicaments anticancéreux. L’incidence financière est importante alors que la tendance haussière de la prévalence des ces maladies et des maladies transmissibles et chroniques ne diminue pas. C’est pour cette raison que Bekkat insiste sur la nécessité d’élaborer une feuille de route spécifique au secteur de la santé. Selon lui, la création d’un institut de veille sanitaire et d’un haut conseil à la santé hissera ce secteur au niveau des aspirations des citoyens. Il précisera que la médecine est une urgence, signalant que l’Algérie compte actuellement 55.000 médecins, dont 12.000 exercent à Alger. Une répartition qui ne répond pas aux besoins des populations. ERREURS MÉDICALES : 00 PLAINTES EN 2 ANS Ces deux dernières années, le Conseil de l’ordre des médecins a reçu 200 plaintes pour erreurs médicales, provenant des 12 Conseils régionaux. Selon Bekkat, le Conseil fait de son mieux et fait office d’une institution juridique, en infligeant, au terme de la tenue de conseil de discipline, des sanctions, à des degrés différents, à chaque auteur d’erreur médicale. Des sanctions allant de la suspension à l’exclusion. Il reconnaît, par ailleurs, que le traitement de certains dossiers nécessite beaucoup de temps, du dépôt de la plainte au verdict de la justice, pénalisant ainsi la victime aussi bien sur le plan matériel que moral, et engendrant parfois des complications suite à l’erreur médicale commise. Pour pallier cette défaillance, le président du Conseil suggère la création d’un fonds national de dédommagement anticipé pour venir en aide à la victime. n Safia D. «Suspension du boycott des audiences et sit‐in» Photo: Archives «La grippe saisonnière ne tue pas» LES AVOCATS PROTESTENT LES AVOCATS DU BÂTONNAT D’ALGER ont tenu, hier, un rassemblement de protestation à la Cour d’Alger pour dénoncer l’agression dont a été victime l’avocat Zakaria KH. par un officier de police en service au tribunal. sont devenues légion dans les tribunaux, comme le refus fait aux avocats d’accéder aux dossiers des prévenus», a-t-il affirmé. Le bâtonnier d’Alger a exigé la cessation de ces agissements. «Nous n’accepterons jamais qu’un avocat ou une avocate soient humiliés ou malmenés. Le respect de la défense relève de la défense de la justice», a-t-il souligné. Lors d’un point de presse, Me Sellini est revenu sur l’incident de jeudi dernier. «Un avocat a été victime d’une agression. Il a été malmené par des agents de la police. Quand j’ai saisi l’officier de police, il m’a répondu avec des injures», a-t-il raconté. A l’origine de ce problème, l’interdiction par un policier à Me Zakaria KH. d’entrer dans la salle d’audience sous prétexte que l’avocat ne portait pas sa robe noire. «Ce ne sont pas les des prérogatives du policier. Le président de l’audience est le policier de la salle et personne d’autre», a rappelé Me Sellini avant de préciser que le port de la robe noire n’est pas obligatoire que lors de la plaidoirie devant le tribunal ou devant le juge d’instruction, selon la réglementation et le code de la procédure pénale. Le conférencier a salué la réaction de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) qui a contacté l’ordre des avocats et reconnu la gravité du comportement de ses fonctionnaires. «Les responsables de la police d’Alger ont présenté leurs ne centaine de robes noires de différents tribunaux d’Alger ont pris part à ce sit-in d’une heure, à l’appel de leur Conseil de l’ordre. Le rassemblement, qui a commencé vers 10h, a pris fin une demi-heure plus tard. Le bâtonnier d’Alger, Abdelmadjid Sellini, a précisé que le Conseil de l’ordre des avocats d’Alger a opté finalement pour un rassemblement au lieu du boycott des audiences suite aux mesures prises par le commandement de la police de la wilaya d’Alger. «On a décidé d’organiser ce mouvement pour exprimer notre refus de tout comportement constitueant une atteinte au métier de la défense. Le Conseil de l’ordre avait décidé de boycotter toutes les audiences dans l’ensemble des tribunaux de la wilaya d’Alger mais suite aux sanctions prises par le chef de sûreté de la wilaya d’Alger, nous avons opté pour l’apaisement en organisant un rassemblement», a-t-il indiqué. Pour Me Sellini, «la profession de la défense doit être protégée, respectée et valorisée». «Qu’un avocat soit agressé à l’intérieur d’un tribunal est un incident grave et une première. Nous faisons face quotidiennement à des dépassements de la part des magistrats, des greffiers et des agents. Les violations du droit à la défense U excuses au conseil des avocats et à la victime. Ils ont affirmé leur disponibilité à le faire publiquement lors d’une réunion du conseil. Les trois policiers mis en cause dont l’officier ont été sanctionnés et mutés de la Cour d’Alger. C’est très positif», a-t-il précisé. Suite au rassemblement, le Conseil des avocats a tenu une réunion avec le procureur général et le président de la Cour d’Alger concernant la dégradation des conditions d’exercice de leur profession. «On a reçu des assurances pour mieux protéger et respecter la profession», a déclaré le bâtonnier. Les robes noires ont saisi cette occasion pour dénoncer les conditions d’exercice du métier. «On doit attendre six mois pour renouveler notre carte professionnelle.Il faut aussi évoquer le cas des avocats, stagiaires durant deux années dans des cabinets, sans salaire», ont déploré, hier, des avocats rencontrés sur place. Par ailleurs, le bâtonnier Abdelmadjid Sellini a été malmené par les filles d’un avocat suspendu en l’occurrence Me Amara Mohcen. Ces dernières ont saisi l’occasion du rassemblement pour dénoncer «l’abus de pouvoir du bâtonnier à l’égard de leur père incarcéré durant 10 jours à la prison de Serkadji». L’avocat mis en cause a été jugé et suspendu suite aux injures proférées contre Me Sellini. n Neïla B. LOCALISATION DES USAGERS DU NUMÉRO VERT Application prochaine d’une technique par la gendarmerie ne technique moderne permettant de localiser les utilisateurs U du numéro vert sera appliquée prochainement dans le territoire relevant de la compétence du deuxième groupement régional de la Gendarmerie nationale, dont le siège est basé à Oran, a annoncé, hier, son commandant. Les centres opérationnels de communication du commandement régional de l’ouest de corps de sécurité seront dotés prochainement d’équipements modernes qui permettront de se lancer dans la technique de la géolocalisation des citoyens utilisant le numéro vert (10-55), a indiqué le général Tahar Othmani, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan d’activité de 2014 des unités rele- vant de sa compétence. Dotée d’un système de Gestion par satellite (GPS), cette nouvelle technique vise à assurer plus de performance aux interventions de la Gendarmerie nationale et un traitement rapide des affaires communiquées, notamment en matière de lutte contre la criminalité et d’intervention dans les accidents de la route, a-t-il ajouté. La géolocalisation rapide des faits communiqués permet, entre autres, de dépêcher à temps les unités de la Gendarmerie nationale les plus proches du lieu indiqué. Cette technique donnera plus de résultats positifs, voire la prévention contre les crimes et la rationalisation de l’utilisation des moyens de ce corps de sécurité, a soutenu le général Othmani. BILAN DE LA COMMISSION NATIONALE DES ŒUVRES SOCIALES DE L’ÉDUCATION «Nous voulons être une référence en matière de gestion» a Commission nationale des œuvres sociales du Ldepuis secteur de l’éducation nationale a dépensé, deux ans d’activité, plus de 2.780 milliards de centimes, a indiqué, hier, Benouis Mustapha, deuxième vice-président de la Commission, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse tenue à Alger. il a fait savoir que 0% des travailleurs de secteur (349.49) ont bénéficié des prestations offertes par la Commission. Le président de la Commission, Abderrahmane Benmecheri, a affirmé que la gestion des membres de la Commission ne souffre aucune irrégularité. Il a rappelé que c’est la première fois qu’une Commission rend public, et de la manière la plus transparente, son bilan. «Nous voulons être une référence en matière de gestion des œuvres sociales de l’éducation», a-t-il précisé. Il ajoutera que la gestion centralisée est la mieux indiquée pour consacrer le principe de la solidarité entre les travailleurs. Benmecheri a estimé que ce genre de gestion a permis, entre autres, à 58.324 enseignants de bénéficier de la prime de départ à la retraite qui est de l’ordre de 25 millions de centimes. Un autre chiffre : 145 milliards de centimes ont été consommés pour les Photo: Fouad S. LE PRÉSIDENT DU CONSEIL DE L’ORDRE DES MÉDECINS www.horizons-dz.com prêts sociaux, l’achat de véhicules ou l’accession à un logement. 3.599 enseignants en avaient bénéficié. Concernant les prestations en matière de prise en charge des enseignants malades, particulièrement ceux atteints de cancer, le président de la Commission a expliqué que chaque patient a bénéficié de 40 millions de centimes. Globalement, 26.162 enseignants ont bénéficié de la prise en charge sanitaire. La Commission a procédé à la réalisation de quatre centres d’accueil et de repos dans les wilayas de Tamanrasset, Sidi Bel-Abbès, Bejaïa et Jijel. Selon lui, les syndicats qui dénoncent la gestion centralisée veulent avant tout tourner la page de l’UGTA, alors que celle-ci se doit de rendre des comptes aux travailleurs après 17 ans de gestion sans contrôle. «Où étaient ces syndicats pendant que l’UGTA avait la mainmise sur le fonds ?», s’est-t-il interrogé. Et de signaler que plusieurs prestations, dont les soins sanitaires, sont assurées au niveau des wilayas. Pour lui, rien ne nécessite de changer le mode de gestion actuel. D’autant que, selon lui, la ministre de l’Education «est convaincue» par ce mode de gestion qui consacre le principe de solidarité et qui a été, de surcroît, le choix des travailleurs de l’éducation exprimé lors d’un vote. Les membres de la Commission ont mis au défi les syndicats mécontents de saisir les institutions de contrôle de l’Etat s’ils doutent de leur gestion. n Amokrane H. www.horizons-dz.com ALGÉRIEACTUALITÉS BILAN 2014 DES ACTIVITÉS DE LA POLICE À TIPASA Plus de la moitié des affaires criminelles concerne la région Est .032 affaires criminelles ont été recen5 sées en 2014, dans le secteur urbain et les territoires relevant de la compétence de la police dans la wilaya de Tipasa. Parmi celles-ci, 3.779, soit 75,1% du taux global, ont été traitées par les différents services de la police judiciaire de la sûreté de wilaya. «Comparativement à 2013, on note une augmentation des affaires enregistrées. Passant ainsi de 4.330 affaires à 5.032», souligne le commissaire Djeldjlani Mahfoud, chef de la cellule de l’analyse de la criminalité au niveau du service de la police judiciaire, lors d’une conférence de presse animée hier à Tipasa pour présenter le bilan 2014 des activités de ce corps sécuritaire. Les statistiques de la cellule en question font ressortir que le plus grand nombre d’affaires recensées concerne les crimes d’atteinte aux biens d’autrui avec 2.359 cas, dont 1.199 ont été traités. «Les atteintes aux personnes et aux biens cumulent constituent 94% des affaires prises en charge», confie le conférencier. Si les enquêtes entreprises avaient permis de résoudre, l’année dernière, 97,07% des affaires liées aux atteintes aux personnes, on remarque que les atteintes aux biens représentent seulement 50,83%. Cela dit, 4.471 suspects impliqués dans ces crimes ont été interpellés. «1.101 suspects ont été placés sous mandat de dépôt, tandis que 3.315 ont bénéficié d’une citation directe et 44 autres mis sous contrôle judiciaire», détaille le même responsable. Pour revenir aux affaires en relation avec les atteintes aux biens d’autrui, la majorité d’entre elles est relative à de simples vols, c’est-à-dire dans 1.242 cas. Par daïra, c’est Koléa qui est classée en première position en ce qui concerne le plus grand nombre d’affaires criminelles répertoriées dans le bilan de 2014. «Outre le fait que Koléa est une grande agglomération, sa position géographique fait d’elle un carrefour faisant jonction avec d’autres wilayas limitrophes», explique-t-il. S’agissant de la sécurité routière, le commissaire Djedi, lors de son intervention, a fait savoir que 305 accidents de la route se sont produits dans le territoire de compétence de la police à travers la wilaya de Tipasa. «On note une augmentation de 11 accidents par rapport à 2013. Même tendance pour le nombre des blessés qui est passé de 348 à 366 en 2014, alors qu’on déplore 13 décès», souligne-t-il. Concernant les infractions au code de la route, on note une baisse en matière de délit en 2014 comparativement à 2013. En effet, de 1.803 en 2013 on est passé à 1.497 en 2014. «Nos services ont établi, au cours de l’année écoulée, 9.233 amendes et procédé au retrait de 1.343 permis de conduire. Pour ce qui est de la mise en fourrière, on a enregistré 133 cas», relève le commissaire Djedi. 7 HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 CONFÉRENCE DE PRESSE DU COMMANDANT DE GROUPEMENT DE LA GENDARMERIE DE TIZI OUZOU Plus de 1.200 fusils restitués LE COLONEL NORDINE AKROUF, premier responsable du groupement de gendarmerie de la wilaya de Tizi Ouzou, a tenu, hier matin, un point de presse au cours duquel il est revenu sur le bilan des activités de ses éléments durant l’année qui vient de s’achever. insi, il est enregistré du fait de la présence plus importante des gendarmes sur le terrain, plus d’affaires de crime et de délit qui ont été élucidées. En effet, il ressort pour l’année 2014 en matière de police judiciaire, 101 affaires traitées contre 92 pour 2013 pour 2.078 délits (2.034 en 2013) commis par 898 personnes (578 en 2013), dont 160 (97 en 2013) ont été incarcérées. S’agissant des délits contre les personnes, il a été enregistré 57 affaires de moins qu’en 2013 (1.487). Il reste que le nombre de personnes impliquées (332) est plus important qu’en 2013 (152). Alors que pour les délits contre les biens, ce sont 88 affaires de plus qu’en 2014 (674). Concernant l’atteinte aux mœurs, il y a eu moins d’affaires en 2014 avec 11 cas contre 17 en 2013 ayant mis en cause respectivement 18 et 14 personnes dont 11 ont été placées sous mandat de dépôt. La présence des gendarmes sur le terrain a permis de faire échouer de nombreuses transactions dans le trafic de drogue puisqu’il a été saisi plus de 48 kg de kif traité sur 14 personnes. Seize personnes en situation irrégulière sur le territoire natio- A nal ont été arrêtées. Le numéro vert de la GN (1055) y est pour quelque chose dans le traitement de ces affaires, tant il a été enregistré 19.132 appels dont 7.475 de nuit. Le conférencier fera aussi état de 375 accidents de la circulation qui ont fait en 2014, 55 morts, malgré le retrait de 4.531 permis, soit 1.240 de plus qu’en 2013. Des accidents qui sont survenus le plus souvent durant les week-ends,particulièrement sur la RN12 (119 accidents) et le CW 128 (26), dont les causes sont nombreuses même si l’excès de vitesse est la plus récurrente. Accidents provoqués le plus souvent par des conducteurs âgés de 25 à 39 ans. Abordant la question du maillage sécuritaire, le colonel Arkoub reconnaît qu’il est encore insuffisant avec 38% de couverture, avec un gendarme pour 1.700 habitants. Après les quatre brigades (Ifllissen, Ifferhounène, Maâtkas et Tizi Ouzou) inaugurées en 2014, il est prévu dans un futur proche, l’inauguration de 8 autres, en attendant la couverture totale des 67 communes de la wilaya, qui reste le principal objectif du commandement de la gendarmerie. Le conférencier précisera que «la présence sur le terrain de nos éléments est très bien accueillie par la population qui se sent de plus en plus en sécurité». Il réfutera l’hostilité des populations quant à la concrétisation du programme de réalisation des brigades. «Notre problème se trouve dans le retard mis par les entreprises en charge de ces réalisations.» «Ce sont plus 1.200 fusils de chasse sur les 4.300 confisqués dans la wilaya de Tizi Ouzou qui ont été restitués à leurs propriétaires après enquête», précisera Akrouf. Le conférencier dira que le kidnapping est en net recul en Kabylie où pas un seul cas n’a été enregistré au cours des 4 derniers mois alors que pour l’année 2014, un seul rapt, rapidement élucidé, a été enregistré. n Rachid Hammoutène DES RESPONSABLES DE LA GENDARMERIE ET DE LA POLICE FRANÇAISES EN ALGÉRIE Booster la coopération sécuritaire et opérationnelle e commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteila, a reçu, hier, une délégation du centre des hautes études du ministère de l’Intérieur français (Chemi) conduite par L son directeur, Jean-Martin Jaspers. Cette visite vise, selon la cellule de communication de cette institution, le renforcement des relations en matière d’échange d’expériences de formation. Les entretiens qui ont eu lieu entre le commandant de la GN et ses collaborateurs et les membres de la délégation française composée d’ex-directeurs de la direction générale de la police nationale française, d’officiers supérieurs de la Gendarmerie française et de hauts cadres du ministère de l’Intérieur français et de la police française ont porté sur le renforcement de la coopération opérationnelle entre la GN et les institutions sécuritaires françaises. Une réunion a été également tenue en présence des hauts cadres de deux parties, afin d’actualiser le plan de coopération sécuritaire. Lors de cette visite, les gendarmes et les policiers français ont visité l’Institut national de criminalistique et criminologie de la Gendarmerie nationale à Bouchaoui. A l’occasion, les membres de la délégation française ont pris connaissance de la procédure d’identification du ressortissant français Hervé Gourdel enlevé et assassiné par un groupe terroriste en Algérie. nNeïla B. n Amirouche Lebbal GENDARMERIE NATIONALE Des brigades maritimes seront créées pour le littoral ouest n projet de création de brigades maritimes de la U Gendarmerie nationale le long du littoral ouest du pays est en voie de concrétisation, a annoncé, hier, à Oran, le commandant du deuxième groupement régional de la gendarmerie. Ce projet s’inscrit dans le cadre du renforcement de la couverture sécuritaire par la Gendarmerie nationale, pour s’adapter aux exigences sécuritaires et à l’évolution de la criminalité et du crime organisé, a souligné le général Tahar Othmani, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan annuel de la Gendarmerie nationale à l’ouest du pays. Le projet de renforcement du déploiement de la Gendarmerie nationale à travers le ter- ritoire, par des brigades marines, intervient dans un contexte marqué par la recrudescence des tentatives de trafic de drogue utilisant également des voies maritimes, a ajouté le même responsable. Les trafiquants innovent en recourant aux voies maritimes pour remplacer le cheminement traditionnel de la drogue, notamment à travers la bande frontalière terrestre ouest du pays, où l’étau se resserre, a fait remarquer le général Othmani. Il a cité, dans ce sens, les résultats concrétisés, ces dernières 72 heures, couronnés par la saisie d’un volume global de 310 kg de kif traité et de 82 kg de cocaïne au large des côtes de la wilaya d’Aïn Témouchent. BEJAÏA Un plan pour éradiquer les points noirs en matière de criminalité Adel Boumaraf, adjoint Lqué,’officier chef de la police judiciaire, a indihier, lors d’une conférence de presse, que 60,5% des affaires qui ont été enregistrées en janvier et novembre 2014, soit environ 4.000 affaires, ont été traitées par ses services qui, a-t-il précisé, travaillent selon un plan mis en place pour éradiquer les points noirs en matière de criminalité et pour la réduction «à zéro» des infractions ordinaires afin de consacrer l’essentiel des efforts à des crimes autrement plus importants, notamment en matière économique. Il a, d’autre part, mis en relief l’importance des moyens techniques dont disposent les enquêteurs pour élucider les différentes affaires criminelles, comme la reconnaissance automatique des empreintes digitales ou l’identification génétique, ainsi que le contrôle instantané des véhicules et des personnes grâce à l’usage, qui sera progressivement généralisé, des notebooks. Dans ce cadre, il rappellera que les services de police ont rapidement mis sous les verrous l’assassin d’un imam et l’auteur d’un parricide, et, en matière de trafic de drogue, l’arrestation de 7 dealers de psychotropes, la semaine écoulée, ainsi que quatre autres personnes qui détenaient de l’ecstasy, l’enquête ayant permis de remonter la filière jusqu’à la source localisée à Bordj Bou-Arréridj. Des données communiquées, il ressort que les quartiers les plus peuplés ou les plus commerciaux de Bejaïa-ville, sont statistiquement ceux qui enregistrent le plus d’affaires, à l’instar d’Ighil Ouazzoug (175 affaires), Quartier Seghir (381) ou Ihaddaden (389). Il en est de même pour les agglomérations les plus importantes de la wilaya, à l’exemple d’Akbou (481 affaires), Sidi Aïch (139) ou Kherrata (117). n Ouali M. SIDI BEL-ABBÈS Des opérateurs économiques sur la liste nationale des fraudeurs opérateurs activant dans le sec35 teur de l’importation ont été inscrits sur la liste nationale des fraudeurs. Ceux-ci exerçant dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès se sont déclarés dans l’importation des produits alimentaires, d’équipements divers, de l’habillement… selon la direction du commerce de wilaya. Le bilan des activités de ce secteur, durant l’année écoulée, fait état de la proposition de fermeture de 253 locaux commerciaux pour défaut d’hygiène, et l’établissement de quelque 3.500 procès-verbaux. L’année passée, les différentes brigades avaient effectué plus de 19.000 interventions, marquées par 4.200 infractions ainsi que la fermeture de 122 locaux commerciaux, dont 18 pâtisseries, 17 boulangeries et 29 restaurants. S’agissant des saisies, plus de 4 tonnes de produits alimentaires ont été récupérées, soit une valeur marchande estimée à 200 millions de centimes. Par ailleurs, et dans le cadre de la politique du gouvernement afin d’endiguer le commerce informel, d’une part, et permettre aux vendeurs à la sauvette et marchands ambulants d’exercer dans un cadre réglementé, la direction du commerce lancera un projet de réalisation d’un marché de gros des fruits et légumes, la prochaine distribution de 7 marchés de proximité dont deux au niveau du chef-lieu de wilaya, souligne le bilan de la direction du commerce. n Mohamed Medjahdi www.horizons-dz.com ALGÉRIEACTUALITÉS 9 HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 INTEMPÉRIES SÉTIF SOUS LA NEIGE Désagréments dans plusieurs localités Persistance du mauvais temps durant le week-end vec les fortes pluies annoncées, surtout A dans les régions de l’ouest, du sud-ouest et du nord-est du pays et des températures «ON EST RESTÉS SANS GAZ JUSQU’À 2 H DU MATIN et les coupures d’électricité étaient répétitives», s’est plaint un habitant de Béni Ouartilane, dans la wilaya de Sétif. ’est le cas aussi à Djemila et dans plusieurs contrées montagneuses, notamment celles culminant à 1.000 m d’altitude, qui se sont retrouvées sans gaz et sans électricité, à l’instar de Timedouine, dans la commune de Serj El Ghoul, et Beni Chbana où des poteaux électriques sont tombés à cause des vents violents. Plusieurs mesures ont été prises par les secteurs concernés. «Le problème ne réside pas dans le manque de gaz, mais dans son acheminement à cause des routes bloquées qui empêchent les camions de Naftal d’accéder à ces communes. Les unités de la Gendarmerie nationale se sont réparties au niveau de toute la wilaya, y compris dans les endroits isolés, pour porter secours aux automobilistes bloqués. «Nous avons effectué 854 interventions, nous n’avons enregistré aucun cas d’agression ou de vol», a déclaré le représentant de la Gendarmerie nationale de Sétif, Mechane. Selon le représentant du secteur des transports, Bouchama Hocine, tous les vols à partir ou vers l’aéroport 8Mai-45 ont été annulés. Le transport ferroviaire est assuré le plus normalement du monde. Quant au transport routier, cela dépend des routes. «Nous sommes en contact permanent avec les transporteurs», a-t-il souligné. Nous avons dû intervenir trois fois hier soir quand «des bus venus d’Alger et se rendant vers Aïn Beida, Mila et Jijel sont tombés en panne». Le chargé de la communication à la Protection civile, Lamamra, a fait savoir qu’aucun accident n’a été enregistré. On signale, cependant, le décès de trois personnes à Aïn Azal. Il s’agit d’un homme de 70 ans, de sa femme de 60 ans et leur fils de 27 ans qui ont trouvé la mort suite à une intoxication au monoxyde de carbone. Le docteur Djeridi a donné des instructions aux établissements sanitaires, à savoir l’évacuation des malades en cas d’urgence seulement, la prise en charge totale des insuffisants rénaux et des femmes enceintes qui ne sont pas arrivées à terme, notamment celles qui rési- B E J Photo : APS dent dans des endroits isolés. Reguad Djamel, le directeur du commerce, a informé de la disponibilité des denrées aliments. Il y a eu une légère pénurie de lait, à cause des routes bloquées. Omar Ayachi, du secteur des travaux publics, a indiqué que les équipes ont déneigé, en premier, les routes principales. A noter qu’à cause de la neige, des arbres, dont certains ont plus d’un siècle, sont tombés, bloquant ainsi les routes. «Nous avons dégagé ces routes bloquées à l’aide de tronçonneuses. Une tâche à laquelle ont pris part également les bûcherons.» Le directeur de l’Algérienne des eaux (ADE) a souligné que jusqu’à maintenant, le barrage d’Aïn Zada a reçu un apport de 6,5 millions de mètres cubes d’eau. n Hilda Amira Douaouda Manifestation solidaire des populations du Sud L’APW toujours bloquée evant le siège de la wilaya, un peu D moins d’une centai- ’université de Bejaïa n’en finit pas réunion extraordinaire de Ldeal’Assemblée populaire de la wilaya Lde barboter dans son marasme depuis trois mois déjà, en raison de Bejaïa a failli tourner au vinaigre. ne de protestataires se sont rassemblés, hier matin, pour exprimer leur solidarité avec les populations du Sud et leur rejet de l’exploitation du gaz de schiste en Algérie. En majorité des étudiants, des représentants du PST, de l’association locale des droits de l’Homme et autres associations estudiantines, mais également de délégués venus des wilayas du Sud, les manifestants ont brandi des pancartes bariolés de slogans dénonçant le recours à l’exploitation du gaz de schiste, ses dangers sur l’environnement et les populations pour lesquelles ils expriment leur entière solidarité, comme ils exigent l’arrêt immédiat des travaux de prospection en cours. Cette manifestation contre le gaz de schiste est la seconde organisée à Bejaïa en moins d’une semaine. Un sit-in identique, qui a rassemblé quelque 300 personnes, s’était, en effet, déroulé, samedi dernier, à la place Saïd-Mekbel, à l’appel de partis politiques et de la Ligue des droits de l’Homme. n O. M. Photo :Horizons A Ï A C Échauffourées sur les campus En effet, les élus se sont laissés aller à l’invective, empêchant ainsi le déroulement normal des travaux. Le président de l’APW, Mohamed Bettache, devant cette déplorable situation, s’est vu contraint de lever la séance sans même qu’elle eut commencé. Pour rappel, le blocage de l’APW est intervenu suite à un changement d’alliance qui a vu la majorité basculer au détriment du FFS et de ses alliés qui avaient jusque-là la mainmise sur l’Assemblée élue. La nouvelle majorité exigeait le renouvellement des instances de l’APW pour se conformer à la nouvelle donne. S’en est ensuivi un bras de fer, avec un recours à la justice, qui s’est déclarée incompétente. Cette situation de blocage a jusqu’ici laissé pendant le vote du budget primitif de la wilaya. n O. M. DÉMANTÈLEMENT D’UN RÉSEAU DE RECRUTEMENT DE TERRORISTES Une étudiante et un agent de sécurité parmi le groupe es membres de la cellule terroriste chargée de recrutement des Lprocureur jeunes à Tlemcen ont été présentés, mardi dernier, devant le de la République près le tribunal de Remchi, dans la wilaya de Tlemcen, pour aide et assistance à un groupe terroriste. Ce dernier activait dans les wilayas de Tlemcen, Relizane, Oran et Chlef. Le réseau était composé de dix personnes dont deux femmes. Parmi elles, un agent de sécurité exerçant à l’Algérienne des eaux, âgé de 33 ans, une étudiante de 33 ans et un chômeur de 29 ans. Ces derniers étaient chargés de recruter des jeunes djihadistes via Facebook, à travers des enregistrements faisant l’apologie du terrorisme.L’auteur principal, âgé de 24 ans, demeure activement recherché par les services de sécurité. Les enquêteurs en cybercriminalité ont intensifié leurs contrôles sur le Net afin de localiser et identifier les cerveaux des réseaux de soutien aux groupes terroristes et déjouer des tentatives de recrutement. n N. B. atteignant les 7 degrés dans les régions du Nord-Ouest, le mauvais temps persistera durant tout le week-end et la semaine prochaine. Si l’autoroute Est-Ouest est rouverte à la circulation grâce aux importants moyens qui y ont été concentrés, plusieurs autres axes routiers demeurent obstrués par les amoncellements de la poudreuse. C’est le cas notamment de la RN 77A à hauteur d’Aïn Soltane, de la RN 75 vers la wilaya de Bejaïa, de la RN 75 entre Guenzet et la wilaya de Bordj Bou Arréridj et du CW 117 au niveau du col de Chirhoum. A Constantine, les équipes d’intervention de la Société de distribution (SDE) d’Ali Mendjeli ont dû intervenir une trentaine de fois pour le rétablissement de l’alimentation en électricité, perturbée par les intempéries, a indiqué une responsable de cette société. Par ailleurs, les éléments de la Protection civile sont intervenus à la suite de chutes d’arbres sur des câbles électriques le long du lieudit Chemin forestier, sur les hauteurs d’El Mansourah. Les mêmes éléments ont également secouru une famille au quartier Rahmani-Achour (ex-Bardo) suite à la chute, sur sa demeure, d’un arbre. n Synthèse agence / R. S. 2.492 INTERVENTIONS DE LA PROTECTION CIVILE Quatre personnes décédées sur la route et quatre autres par asphyxie l’exclusion de près de 600 étudiants pour cause d’insuffisances pédagogiques. Pour rappel, l’administration universitaire avait mis à la porte quelque 2.000 étudiants, avant d’en repêcher la majorité. Hier, des heurts ont été enregistrés entre étudiants qui sont pour et ceux qui s’opposent à la reprise des cours. La veille, des enseignants se sont élevés contre cette situation et avaient initié une marche qui a failli dégénérer, avant de finir leur mouvement par un rassemblement devant le siège de la wilaya. Administration et étudiants grévistes campant sur leurs positions, sans qu’un semblant de solution ne se dessine pour sortir de cette impasse, le spectre d’une année blanche prend des contours de plus en plus réels à mesure que le temps passe. ans un communiqué de la Protection D civile, il est fait état du décès de quatre personnes sur la route et de quatre autres par n O. M. n Synthèse Agences / R. S. intoxication au monoxyde de carbone durant ces dernières 24 heures. Plusieurs accidents de la circulation ont été enregistrés durant cette période dont 6 ont causé le décès à 4 personnes et fait 15 blessées évacués vers des structures hospitalières. S’agissant des victimes du gaz, deux cas ont été enregistrés dans la wilaya de Chlef (76 et 63 ans), un à Constantine (35 ans) et un autre à Sidi Bel-Abbès (48 ans). La Protection civile, qui annonce avoir effectué 2.492 interventions de différents types, signale que 7 personnes ont été incommodées par le monoxyde de carbone durant la même période au niveau des wilayas de Bouira, Bordj Bou Arréridj et Illizi. «Le trafic routier reste très difficile au niveau des wilayas de Bouira, Tizi Ouzou, Jijel et Sétif», indique-t-on. UN MEMBRE PRÉSUMÉ DE DAECH PIÉGÉ PAR SON TESTAMENT Il est condamné à 4 ans de prison ferme e tribunal criminel près la cour d’Alger a condamné, hier, un membre présumé du groupe terroriste Daech à une peine de 4 ans de prison ferme. L’accusé, Othman R., un jeune originaire de la wilaya d’Ouargla, a nié les faits retenus contre lui. «Je n’ai jamais mis les pieds en Syrie. J’ai rejoint le camp des refugiés syriens à Rayhania en Turquie pour les aider. Ce sont nos frères», a-t-il répondu à la juge Boudina qui l’a interrogé sur son voyage en Syrie, ajoutant que sa mission consistait à enseigner aux enfants syriens le vocabulaire. Etonnée, la juge lui fait savoir qu’il a un niveau de 2e année moyenne et que les Syriens étaient bien pris en charge par leurs enseignants compétents et professionnels. Le jeune est revenu sur toutes ses déclarations devant les services de sécurité et le juge d’instruction alors qu’il avait reconnu avoir activé au sein du groupe «Les libres d’Echam» activant en Syrie avant de rejoindre le groupe terroriste Daech. Il a été initié au maniement des armes de guerre mais il a décidé de fuir le camp du groupe terroriste et de retourner en Algérie à cause des actes barbares commis par Daech contre les populations. Faisant l’objet d’un mandat d’arrêt, il a été interpellé par la police des frontières de l’aéroport international Houari-Boumediène. L’accusé, qui a nié en bloc les chefs d’inculpation, a été piégé par une lettre envoyée à sa famille avant son départ. «C’est bien la lettre que tu as écrite à ta famille dans laquelle tu annonces ton départ pour le djihad en recommandant à tes proches de payer tes dettes auprès des commerçants», lui a rappelé la magistrate. Le procureur général a requis vingt ans de prison. La défense a précisé, dans sa plaidoirie, que le jeune était traumatisé par la situation dramatique des réfugiés syriens et n’avait aucune intention criminelle, affirmant qu’il n’a jamais mis les pieds en Syrie. Après délibération, il a été condamné à 4 ans de prison ferme. L n Neïla B. 10 iciALGER www.horizons-dz.com Page animée par Larbi R. Abahri o Phot mè s : Sli . ne S.A HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 uite ! s s n a s Films Algérois n’espèrerendte s rtu lasés, le ter à la réouve de cinéis s s s e a ll s a s lu p de nombre ce grand B Problématique saleté ma ayant ferm longues anné é leurs portes depuis de es une prochaine . as plus qu’ils n’espèrent connues et do ouverture de ces salles bien nt les travaux de réaménage- ment s e Et cette poursuivent ter au situation, les depuis de lon A g n distincti iveau de cha lgérois peuve ues années. que qu n on parti artier d t la constaculière. ’Alger sans e s i o r é g l a n o i t Organisa URGENCE S.A. Photo : Slimène DE MISE À NIVEAU PARALLÈLEMENT AUX ÉTUDES RELATIVES À UN DÉVELOPPEMENT NATIONAL constant dans tous les domaines, un plan particulier doit être mis en évidence afin de placer Alger à un niveau réel de capitale. A Photo : Fouad S. Perdition algéroise Dans tout le fatras de l’extension de la capitale, on ne sait plus où commence et où s’arrête ce nouvel Alger dont on parle tant mais dont on ne connaît pas les limites administratives et encore moins territoriales. Et ce n’est pas fini, que ce soit en allant vers l’Est, l’Ouest ou le Sud, avec ce que cela engendre de problèmes sociaux et organisationnels nouveaux sur fond de détérioration de l’environnement. priori, aucune enquête démographique, économique et sociale sérieuse n’a été entreprise de façon simultanée pour situer les priorités et les faiblesses de l’agglomération algéroise, pour ne pas dire Alger ; la capitale n’en finissant pas de s’étendre tous azimuts d’une façon désordonnée et faussant, de ce fait, toutes les données analytiques devant servir d’assise à un rééquilibrage de la capitale, de sa banlieue et, par extension, de l’ensemble de la wilaya dont elle est le chef-lieu. Car la complexité économique et sociale de la capitale, liée à sa démographique, est telle que l’on en vient à supposer d’une wilaya spécifiquement limitée au territoire dont les limites restent à reformuler. Où en est l’Alger d’aujourd’hui, notamment sur les plans démographique, social et urbanistique ? C’est en répondant à cette première question que peuvent être appréhendées les dispositions susceptibles de mettre un terme à la dégradation d’une capitale souffrant, parallèlement, d’un étouffement dû à une trop grande centralisation des réels pouvoirs de décisions politiques, administratifs et financiers. Il y a très longtemps que s’en est allé l’atelier d’urbanisme de la ville d’Alger et serait-il encore là dans sa forme initiale qu’il aurait peine à répondre à tous ces questionnements s’imposant à la première ville du pays et exigeant des réponses aussi urgentes qu’appropriées dans tous les domaines et selon des perspectives futuristes s’adaptant aussi bien à des réalités nationales qu’extérieures, au vu des impacts grandissants découlant de l’ouverture du marché algérien. Et, parlant justement de ces priorités auxquelles est confrontée Alger en matière de création de logements et d’infrastructures de tous types, d’en être à considérer que si l’embellie financière nationale a été une opportunité sans pareille, permettant de libérer d’importants crédits en faveur de la capitale, elle aura, néanmoins, mis en évidence l’absence d’un suivi constant des différentes situations autour desquelles doivent s’articuler en premier plan et en urgence les dépenses A publiques dans un sens de complémentarité et d’intérêt général. Et bien comprendre toute l’attention réservée notamment à l’habitat, l’amélioration de l’environnement général des grandes cités et la réalisation d’infrastructures d’intérêt purement public, le simple citoyen, contribuable et électeur de son état, est en droit de s’interroger quant à ces visées de tours d’affaires et centres de commerce qui, sous d’autres latitudes, relèvent de l’investissement privé, libéralisme commercial obligeant ? ! Là, c’est toute l’information économique et sociale due aux citoyens qui est prise en défaut, alors que censés être les premiers et principaux concernés par les objectifs des dépenses publiques visant à améliorer leur cadre de vie. Incontestablement, Alger a besoin d’être revue en profondeur en termes d’urbanisme et d’aménagement. Et de faire remarquer que s’il y a empressement à promouvoir des centaines de milliers de logements, la capitale n’en reste pas moins sur sa faim relativement aux réalités quotidiennes à partir desquelles doit se projeter son évolution dans tous les domaines. De fait, tout plan de développement, urbain particulièrement, implique pour sa mise en action, que soient prises en compte toutes les données économiques, sociales et démographiques avec ce qu’elles induisent de perspectives dans une vision de développement national global. Et, c’est à ce niveau que se situe toute la problématique algéroise. Photos : Fouad S. ssurèment, les agents de nettoiement de Netcom se donnent beaucoup de mal à longueur de jour et de nuit. Cela pour dire toute la saleté caractérisant ce qui fut, jadis, Alger la Blanche, exemplaire de propreté, époque où chaque nuit, les rues étaient nettoyées à grande eau, cependant que les nuits d’été, des véhicules spécifiques diffusaient un produit contre les moustiques et autres insectes du même type. Autres temps, autres mœurs. Le nettoiement de la capitale est un chantier s’étalent 24 heures sur 24 et impliquant l’ensemble des citoyens. Coupure quand tu nous tiens... ongue ou de courte durée, les coupures d’eau à Alger laissent les habitants toujours plus surpris. Et de se demander les raisons de cet état de fait surprenant. Cependant, que ne cessent d’être formulée par les services techniques concernés, L une amélioration de l’approvisionnement de ce précieux liquide ; promesse dont il y a longtemps qui ne cesse de décevoir les habitants de la capitale. n L. R. A. www.horizons-dz.com ALGÉRIEACTUALITÉS 11 HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE 24e SOMMET DE L’UNION AFRICAINE L’Algérie initie une réunion des pays membres de l’APPA L’ONU et les États-Unis soutiendront l’UA contre Boko Haram a lutte contre le groupe armé Boko LSommet Haram sera au cœur du 24 de l’Union africaine. Selon e L’ALGÉRIE A INITIÉ UNE RÉUNION QUI A REGROUPÉ LES MINISTRES DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES des pays membres de l’Association des producteurs de pétrole africains (APPA), avec comme ordre du jour, la situation et les perspectives du marché pétrolier, a-t-on appris, mardi dernier, à Addis-Abeba, auprès de l’APPA. u cours de cette réunion, tenue lundi dernier dans la capitale éthiopienne en marge des travaux de la 26e session ordinaire du conseil exécutif de l’Union africaine, les MAE des pays membres de l’APPA ont insisté «sur la nécessité de stabiliser le marché pétrolier afin d’assurer des prix rémunérateurs aux producteurs et équitables pour les consommateurs et l’économie mondiale», a précisé la même source. Ils ont, également, appelé l’ensemble des pays producteurs et des principaux pays consommateurs à œuvrer ensemble pour assurer un développement stable des flux énergétiques et, ce faisant, créer les conditions d’une relance de l’économie mondia- A le». Les ministres, qui ont retenu le principe de la poursuite de ces efforts en coordination avec leurs collègues des ministres chargés de l’Energie, ont exprimé, par ailleurs, leur «préoccupation» devant la «forte» chute des prix du pétrole et ses conséquences «négatives» sur les économies de leurs pays, l’intégration régionale et l’économie mondiale. Les ministres ont souligné, en outre, que «la persistance de cette situation ne manquera pas d’affecter durement les perspectives de transition énergétique qui constituent un enjeu crucial pour l’assurance de la disponibilité énergétique à long terme». L’APPA est une organisation intergouvernementale créée en 1987 à Lagos (Nigeria) pour servir de plateforme de coopération, de col- laboration, de partage des connaissances et de compétences entre les pays africains producteurs de pétrole. Elle vise à promouvoir les initiatives communes (et les projets) en matière de politiques et de stratégies de gestion dans tous les domaines de l’industrie pétrolière, en vue de permettre aux pays membres de tirer de meilleurs profits des activités d’exploitation de cette ressource non renouvelable. L’APPA compte présentement dix-huit pays membres, à savoir l’Algérie, l’Afrique du Sud, l’Angola, le Bénin, le Cameroun, le Congo, le RD Congo, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Gabon, le Ghana, la Guinée équatoriale, la Libye, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Soudan et le Tchad. n APS CRISE LIBYENNE Pas de solution militaire possible, prévient l’UA e commissaire à la paix et à Lafricaine la sécurité de l’Union (UA), Smaïl Chergui, a affirmé, hier, à Addis-Abeba, qu’il n’y a pas de solution militaire possible à la crise libyenne, privilégiant une solution pacifique, soutenue par un dialogue national libyen. «Nous devons dire clairement qu’il n’y a pas de solution militaire possible à la crise libyenne actuelle, mais nous devons plutôt encourager tous ceux qui souhaitent négocier en faveur d’une solution pacifique tout en réagissant de façon claire contre ceux qui sont en train d’entraver les efforts de paix», a indiqué Chergui dans son allocution à l’ouverture de la 2e réunion du Groupe international de contact sur la Libye (GIC) sous l’égide de l’Union africaine. «Il importe que toutes les parties prenantes déploient des efforts, car nous avons l’obligation politique et morale de faire en sorte que les uns et les autres s’engagent sur la voix de la paix et du dialogue en Libye et que les terroristes déposent les armes», a ajouté Chergui. Insistant sur l’importance de restaurer la paix dans ce pays, le commissaire à la paix et à la sécurité a pressé les différentes parties en Libye à opter pour le dialogue afin de parvenir à une solution durable. Pour Chergui, il s’agit de soutenir le dialogue mené par les Nations unies et les efforts des pays voisins de la Libye, de l’Union africaine et de la communauté internationale, faisant part aussi de son «souhait» de voir la conjugaison de tous ces efforts aboutir à un dialogue entre toutes les parties en Libye. L’ONU encourage la solution politique aile Menkerios, le chef du bureau des Nations unies auprès de l’Union africaine (BNUUA) et représentant H spécial auprès de l’UA, a appelé à «encourager une solution politique et pacifique en Libye», soulignant que les pays voisins peuvent jouer un «rôle très important» dans ce sens. «Le processus s’annonce long et les Libyens doivent privilégier le dialogue inclusif afin d’écarter tout recours à une solution militaire, le dialogue étant le seul moyen de régler la crise libyenne», a-t-il estimé. Il a, en outre, salué les discussions entre divers représentants des parties prenantes libyennes, sous l’égide de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) à Genève afin de trouver une solution à la crise politique et sécuritaire qui secoue ce pays. n APS Haile Menkerios GROUPE INTERNATIONAL DE CONTACT SUR LA LIBYE Les pays voisins croient en la solution pacifique es pays voisins de la Libye, dont l’Algérie, ont tenu, Lconsultation hier, à Addis-Abeba (Ethiopie), une réunion de avec la participation du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Cette rencontre s’est déroulée dans le contexte de la 2e réunion ministérielle du Groupe international de contact sur la Libye sous l’égide de l’Union africaine, et dont les travaux ont débuté plutôt le matin dans la capitale éthiopienne. Les ministres et chefs de délégation ont souligné, à cette occasion, «la centralité du rôle des pays voisins de la Libye pour amener les parties libyennes à favoriser le dialogue et la réconciliation nationale», at-on appris auprès des membres des délégations qui participent à cette réunion. Au cours de cette réunion, le chef de la diplomatie tchadienne a également annoncé que la prochaine rencontre ministérielle régulière des pays voisins de la Libye se tiendra à N’Djamena dans les prochaines semaines. A l’ouverture de cette 2e réunion du Groupe international de contact sur la Libye, le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Smaïl Chergui, avait a indiqué qu’il n’y a pas de solution militaire possible à la crise libyenne, privilégiant une solution pacifique, soutenue par un dialogue national libyen. Le chef du bureau des Nations unies auprès de l’Union africaine (BNUUA) et représentant spécial auprès de l’Union africaine, Haile Menkerios, avait appelé, pour sa part, à «encourager une solution politique et pacifique en Libye», soulignant que les pays voisins peuvent jouer un «rôle très important» dans ce sens. n APS Jean Mfansoni, le secrétaire général de la Commission de l’UA, l’un des principaux objectifs du Sommet sera la mise en place d’une stratégie continentale pour contrer Boko Haram. Pourquoi une stratégie ? «Cela fait des mois que l’armée nigériane n’arrive plus à lutter contre Boko Haram et qu’il faut qu’elle soit soutenue». Lundi dernier, Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’UA, a appelé, lors des débats du conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères, à une action africaine collective contre ce groupe qui ne cesse d’étendre son influence dans toute la sous-région. «Je suis profondément horrifiée par la tragédie que ce groupe continue d’infliger à nos populations, enlevant des jeunes filles dans des écoles, incendiant des villages, terrorisant des communautés entières et tuant gratuitement», dit-elle. L’UA n’est pas la seule organisation à tirer la sonnette d’alarme. «Le Nigeria ne peut plus s’atteler au problème tout seul», explique l’envoyée spéciale de l’ONU pour la région du Sahel, Hiroute Guebre Sellassie. «Boko Haram n’est plus seulement confiné au Nigeria. Nous voyons le déferlement des réfugiés vers le Niger, le Cameroun et même le Tchad», soutient-elle, soulignant que «le Sahel est de plus en plus impacté». L’envoyée spéciale de l’ONU, qui évoque l’existence d’un «camp d’entraînement» de Boko Haram dans le nord du Mali, estime qu’«il est temps de passer à l’action et de prendre conscience du danger que représente Boko Haram pour l’ensemble du continent africain». Afin d’endiguer ce danger, Mme Hiroute, qui suggère à l’Afrique de «s’approprier le problème» posé par Boko Haram, appelle le Nigeria à être «mieux disposé» vis-à-vis de la force militaire régionale créée fin 2014 par six pays de la région. Cette force peine à être opérationnelle en raison de dissensions entre Abuja — qui en a perdu le commandement au profit de N’Djamena — et ses voisins (Cameroun, Tchad, Niger et Bénin). Abuja, dont l’armée aurait été prévenue, selon Amnesty International, de l’imminence de l’attaque contre Baga, le 3 janvier dernier, sans doute la plus meurtrière jamais perpétrée par un groupe terroriste, va-t-elle abdiquer ? L’UA et l’ONU ne sont pas les seules à s’inquiéter de la montée en force de Boko Haram, les Américains qui ont des relations tendues avec le Nigeria aussi. «Je pense qu’il va falloir un gros effort international et multinational pour changer une situation qui continue d’évoluer dans la mauvais sens», déclare devant le CSIS (Center for Strategic and International Studies) à Washington, le général David Rodriguez. «Le gouvernement du Nigeria et les militaires nigérians vont devoir améliorer leurs capacités pour faire face, et ils vont avoir besoin d’aide», dit-il. «J’espère qu’ils vont nous laisser les aider de plus en plus», conclut le général américain. La guerre contre Boko Haram va-t-elle être menée par une coalition internationale ? n Djamel B. MONDE SAHARA OCCIDENTAL : Découverte de trois fosses communes YÉMEN : Les Etats-Unis en contact avec les houthis Des responsables américains participent à des discussions avec des représentants des milices chiites houthies au Yémen, a indiqué, hier, John Kirby, porte-parole du Pentagone. Washington s'est engagé à poursuivre sa lutte contre alQaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) en dépit du chaos qui règne au Yémen, où le président, Abd Rabbo Mansour Hadi, a démissionné, En bref Six corps de disparus sahraouis ont été exhumés de trois nouvelles fosses communes découvertes, récemment, dans la région de Smara, près d'Amgala, a indiqué, hier, le président de l'Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis, Abdesslam Omar. La découverte a été réalisée en «novembre 2014 par des experts scientifiques espagnols, de renommée internationale», a-t-il précisé. HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 jeudi dernier, après la prise du palais présidentiel par la milice houthie d’Ansarullah. Cette dernière a libéré, mardi dernier, le directeur de cabinet du président yéménite, Ahmed Awad ben Moubarak, dont l'enlèvement avait précipité le pays dans une crise politique. Deux jours auparavant, les démocrates, partisans d'une ligne dure contre l'Iran au Congrès américain, avaient accepté de ne pas voter de nouvelles sanctions, avant fin mars, donnant du répit à Barack Obama et aux négociations nucléaires internationales. SOUDAN : 14 candidats à la présidentielle LIBAN : Le Hezbollah revendique une attaque contre l'armée israélienne La commission électorale soudanaise a déclaré, mardi dernier, avoir reçu la candidature de 14 personnes pour l'élection présidentielle du 13 avril prochain face au chef de l'Etat, Omar el Bachir. Le président sortant est largement favori, la plupart des partis d'opposition ayant l'intention de boycotter le scrutin. NUCLÉAIRE IRANIEN : Discussions à Istanbul L'Iran et trois pays européens (France, Royaume-Uni et Allemagne), membres du groupe 5+1, se retrouvent, aujourd’hui, à Istanbul pour poursuivre les discussions sur le programme nucléaire iranien. En bref www.horizons-dz.com 13 Le mouvement libanais Hezbollah a revendiqué, hier, une attaque visant un convoi militaire israélien dans les fermes de Chebaa, une zone occupée par l'Israël à la frontière avec le Liban, et fait état de victimes israéliennes. SOMALIE : Formation d’un nouveau gouvernement Le Premier ministre somalien, Omar Abdirashid Ali Sharmarke, a formé, mardi dernier, un nouveau gouvernement. Le 17 janvier, il avait dissous son équipe moins d'une semaine après l'avoir formée en raison de la fronde parlementaire. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO : «La sécurité alimentaire est un fondement important de la paix, de la stabilité politique et du développement durable. Dans l'histoire de l'humanité, à maintes reprises, nous avons observé le cercle vicieux liant la violence et la faim, et ce sont des conflits qui ne sont pas délimités par des frontières nationales.» SYRIE MOSCOU JETTE LES PASSERELLES DU DIALOGUE GOUVERNEMENT‐ OPPOSITION DANS UN FACE-À-FACE CONFORTÉ PAR LA VICTOIRE SYMBOLIQUE DE KOBANÉ, une partie de l’opposition syrienne se retrouve à Moscou, prenant le relais du Caire organisant la semaine dernière une rencontre préparatoire, pour reprendre langue avec le régime de Bachar El Assad. e coup de starter est donné pour tenter de renouer le dialogue interrompu depuis l’échec des pourparlers de Genève II, en février 2014. Après une première session de discussions dans la matinée d’hier, suivie dans l’après-midi par une rencontre avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, les 32 représentants du Comité de coordination nationale pour les forces du changement démocratique (CCND) et des Kurdes et les six membres de la délégation gouvernementale, conduite par l’ambassadeur de Syrie à l’ONU, Bachar Jaâfari, vont devoir entamer «le début d’un long processus» boycotté par la Coalition nationale, basée à Istanbul, estimant que les discussions devraient avoir lieu en pays «neutre» sous l’égide de l’ONU. Le réalisme prévaut pour sortir de l’impasse. «Nous sommes venus avec une liste de dix points. Pour éviter de faire la même erreur que l’opposition à Genève II, nous n’allons pas aborder tout de suite la L question d’un gouvernement transitoire», a soutenu un des opposants, citant parmi les autres priorités, l’arrêt des bombardements, la libération des prisonniers et la mise en place des «mécanismes pour l’acheminement de l’aide humanitaire». A Moscou, les ambitions s’affichent modestement. De façon explicite, Lavrov a affirmé que «les rencontres entre les représentants des divers groupes d’opposition syriens à Moscou ne sont pas des négociations. L’objectif est de permettre aux opposants d’élaborer une plateforme afin qu’ils puissent avoir une approche commune en vue des négociations avec le gouvernement». Cette approche est validée par le président syrien, mettant néanmoins en cause, dans une interview à la revue Foreign Affairs, la représentativité de certains participants assimilés à des «marionnettes du Qatar, de l’Arabie saoudite ou de tout pays occidental». L’initiative russe ne laisse pas indifférent Washington acquis à «tout effort» permettant d’obtenir «une solution durable au conflit». La position américaine, prenant de plus en plus de distance avec le scénario de l’intervention rejeté en 2013 par Obama et abandonnant le projet de renversement du régime de Bachar El Assad, est en totale inadéquation avec les exigences de Paris, réitérées la semaine dernière par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, appelant à l’avènement d’une Syrie sans Bachar El Assad et excluant les partenaires russe et iranien de la solution négociée. Dans le camp occidental, les réticences se font jour sur le préalable du départ d’El Assad, désormais perçu, relève dans une récente étude publiée par Rand Corporation, un think tank conservateur, comme «une victoire dramatique pour al Qaïda et l’Etat islamique», par-delà le coup dur porté à l’Iran et au Hezbollah. Face à la menace du Daech, la Syrie de Bachar El Assad se revendique d’un rôle-clé conforté par les déboires de la coalition internationale enlisée dans des bombardements improductifs. Il aura ainsi fallu plus de 700 frappes et plus de 3 mois pour venir à bout de Daech à Kobané. «L’armée syrienne, fera valoir le président Bachar El Assad, a libéré en moins de 3 semaines des villes de la même importance aux mains des cellules d’al Qaïda.» C’est cette expérience de «plus de 30 ans dans la lutte contre le terrorisme» qui s’impose. De Moscou, Bachar Jaâfari, mettant en garde contre «l’ingérence régionale et internationale sans précédent», a indiqué que «la guerre terroriste menée contre la Syrie a obligé ceux qui voilaient l’existence du terrorisme dans la région en général et en Syrie en particulier à approuver complètement l’existence du terrorisme international, notamment après que ce terrorisme s’est répercuté sur leur pays et a commencé à menacer leurs sociétés directement». n Larbi Chaabouni DIALOGUE INTERLIBYEN À GENÈVE Accord sur la formation d’un gouvernement d’unité nationale Le second round du dialogue entre Libyens a pris fin mardi au Palais des Nations, à Genève, après deux jours de discussions «dans une atmosphère positive» sur la formation d’un gouvernement d’unité nationale, les mesures de confiance et le lieu des prochains rounds. Selon un communiqué de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Minul), ils se sont entendus sur le principe de la formation d’un gouvernement d’unité nationale. Sur les dix-sept présents dans la cité helvétique, trois ont poursuivi hier, toujours sur les bords du lac Léman, ce «dialogue» sous l’égide de Bernardino Leon, le chef de la Minul. Ils ont rencontré des représentants des municipalités pour échanger avec eux sur des mesures de confiance. Selon la Mission des Nations unies, ce processus politique sera élargi incessamment aux «représentants des partis politiques, des forces tribales et sociales et des groupes armés». «Soit à Genève, soit en Libye», indique l’ONU. «Je suis confiant que les Libyens qui participent au dialogue et, je l’espère, ceux qui s’y joindront ont une ferme volonté de parvenir à un accord, de pacifier le pays et de surmonter la crise», déclare, dans un communiqué, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU. «Il y a un esprit très constructif, de très bonnes idées autour de la table. Tout est positif», dit-il. A ce round et celui qui a eu lieu les 14 et 15 janvier à Genève, qui a débouché sur un accord pour appeler à une cessation des combats, le gouvernement internationalement reconnu qui a trouvé refuge à Tobrouk, dans l’est du pays, et certains de ses opposants ont répondu présent. Le gouvernement rival et le Congrès général national ont opté pour le boycott. Ils auraient, disentils, souhaité que ce dialogue se déroule sur sol libyen, dans l’oasis de Ghat, dans le sud du pays. Autrement dit, ils ne ferment pas la porte. L’ONU, qui a été réconfortée lundi soir par le Département d’Etat américain — Jennifer Psaki, son porte-parole, a demandé «instamment à toutes les parties, notamment le Congrès national général, de participer aux pourparlers de Genève» et affirmé que son pays ne reconnaîtrait pas le gouvernement parallèle de Omar Al-Hassi installé à Tripoli par Fajr Libya —, semble avoir saisi cette «ouverture». Elle n’exclut pas de dialoguer avec les groupes armés. Dans les chaumières libyennes, les citoyens ont poussé hier un ouf de soulagement. Certains ont perçu les «premiers résultats» de la réunion et les précisions du département d’Etat comme autant de premiers pas vers une sortie du chaos dans lequel leur pays a été plongé et un «frein» à tous ceux qui multiplient, depuis la mi-décembre 2014, des appels à une intervention étrangère. n Djamel Boukrine GHAZA Deux ONG accablent l’armée israélienne israélienne, qui ne cesse Lnien’armée d’accuser le mouvement palestiHamas de se servir des civils comme «bouclier humain», vient d’être pointée du doigt par deux ONG. B'Tselem a publié, hier, un rapport dans lequel elle affirme que les dirigeants israéliens ont délibérément visé des civils lors des agressions contre la bande de Ghaza au cours de l'été 2014. Cette organisation israélienne de défense des droits de l'homme a révélé que «l'une des marques distinctives du conflit a été les nombreux raids visant des immeubles résidentiels, détruits alors même que leurs habitants étaient toujours à l'intérieur». Selon cette ONG, ces destructions ont été «le résultat d'une politique formulée par les responsables gouvernementaux et le haut commandement militaire». On pouvait se tromper «peutêtre le premier ou le deuxième jour, mais au 10e ou au 20e jour, quand on voit combien de civils ont été tués, ces attaques n'auraient pas dû avoir lieu», a précisé Yael Stein, qui a rédigé le rapport.Un rapport, publié la semaine dernière par huit experts commissionnés par une autre ONG israélienne, Physicians for Human Rights, a abouti aux mêmes conclusions. L’armée israélienne, écrit-il, a frappé, sans discrimination, des cibles militaires et civiles à Ghaza, faisant, sur près de 2.200 Palestiniens tués, 70% de victimes civiles dont du personnel médical. n S. B. www.horizons-dz.com CULTURE il y a, aujourd’hui, chez nous, un art qui a su se préserver des vicissitudes du temps et de la gabegie des hommes, c’est bel et bien la musique arabo-andalouse dont la pérennité du lustre étonne à bien des égards. Pan entier de notre identité artistique, porté au firmament, des décades durant, par des maîtres absolus du genre, depuis Mohamed Sfindja et Edmond el-Yafil, jusqu’à Noureddine Saoudi, en passant par Abdelkrim Dali, Dahmane Ben Achour, Sadek el-Bejaoui, Sid Ahmed Serri, ElHadj Tahar Fergani, Cheikh Ben Sari… l’andalou, tel que désigné par ses femmes et ses hommes, est, aujourd’hui, au cœur de la politique culturelle engagée, depuis une dizaine d’années, par les pouvoirs publics qui, de l’avis de nombreux acteurs de la scène, ne lésinent ni sur les moyens ni sur les hommes pour revigorer la place qui lui est sienne, tant en Algérie qu’à l’étranger. Bien qu’on soit, loin, très loin de l’âge d’or qui a présidé à sa destinée au lendemain de l’indépendance, du fait d’une formation à tatillon et d’un «opportunisme matériel» qui a fini par gangréner nombre d’associations et autres intervenants, force est de reconnaître aux nouvelles générations - enseignants et élèves - une détermination qui ferait que ces lendemains qui chantaient, hier, ne pourraient être que plus heureux et beaux. Ces talents en herbe qu’on voit défiler, avec l’art et la manière, à travers les festivals et autres S’ SONORITÉS 15 HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 L’ANDALOU AU FIL DES TONS… programmes montés, notamment par le ministère de la Culture dont le mérite est d’avoir remis de l’ordre dans une maison qui a été, un moment, sens dessusdessous. Pas plus loin qu’il y a quelques semaines - fin de 2014 , début d’année -, la scène andalouse a été rythmée par deux évènements grandeur nature (le Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes d’Alger, et le Festival maghrébin de la musique andalouse de Koléa) propulsant sous les feux de la rampe de nombreuses figures qui promettent un avenir encore plus radieux à cette musique qui les a vus grandir. Nous pensons, entre autres, à Imene Sahir, Nesrine Ghenim, Abbas Righi… n A. G. FARID KHODJA, INTERPRÈTE DE MUSIQUE ANDALOUSE «Toute musique savante est condamnée à l’évolution, à la perméabilité» PUR PRODUIT DE L’ÉCOLE ALGÉRIENNE, Farid Khodja compte, aujourd’hui, comme l’un des interprètes de musique andalouse les plus présents et intéressants sur la scène avec un parcours couronné de nombreuses consécrations. Entretien réalisé par Amine Goutali Si dans les milieux de la musique andalouse vous êtes l’un des porte-voix les plus en vue, le grand public aimerait sûrement avoir une connaissance plus ample sur vous et sur votre parcours. Autrement dit, qui est Farid Khodja ? De prime à abord, je suis un interprète de musique andalouse issu de Blida, ville qui, rappelons-le, a accueilli Sid Ahmed El Kébir, l’Andalou, dépositaire d’une immense partie de ce prestigieux patrimoine. On ne sera pas surpris d’apprendre aussi que cette cité, plusieurs fois centenaire, a vu naître et grandir des monuments des arts, des lettres tels que Dahmane Benachour, Hadj el Mahfoud, Mohamed Khodja dit Dziri, Baya, Mohamed Touri, Mohamed Tobal, Farida Saboundji, Seloua, Abdelkader Gessoum, Rabah Deriassa... Pour ce qui me concerne, je suis né au sein d’une famille qui compte parmi les siens l’un des plus grands musiciens de son temps, Mohamed Khodja, virtuose du rbeb, cet instrument faisant figure d’ancêtre du violon et ô combien particulier tant dans sa forme que pour les sons qui s’en échappent. Comment dès lors, aurais-je pu me soustraire aux muses qui m’entouraient ? Parlez-nous de vos débuts dans cet univers où la consécration n’est pas une mince affaire... J’apprends mes premières gammes musicales du cheikh feu Mohamed Tobal alors chef d’orchestre de l’école musicale Nedjma de Blida. J’avais 11 ans mais déjà très imprégné de la musique arabo-andalouse puisque mon oncle, Mohamed Dziri, m’emmenait aux répétitions qu’il donnait à la doyenne des associations de Blida, El Widadia. A Nedjma, j’apprends des Noubates et des Hwaza mais surtout des leçons de vie. J’y reste une dizaine d’années avant d’intégrer l’association El Andaloussia à l’invitation de si Abdelhakim Meziani alors son président. Le contact avec les maîtres de la musique algérienne tels que Mustapha Boutriche et Mohamed Kheznadji me sera d’un grand apport et parafera mon éducation musicale. Ce fut une expérience courte mais très enrichissante. Je m’inscris à El Widadia chez cheikh Mustapha Benguergoura, en 1990, et cela durera jusqu’à 1996, date à laquelle je vole de mes propres ailes, très redevable à mes maitres. Quelles sont les références dont vous vous êtes inspiré pour mener à bon port votre navire ? Même si je m’inscris fortement dans l’essence de la musique andalouse, mon premier amour, je reste très sensible à d’autres influences musicales. Mes goûts sont très éclectiques. De l’opéra de Lulu en passant par le jazz et la chanson françai- se jusqu’au Métal. Cela peut vous paraitre incongru. La musique andalouse est le fruit d’une longue concertation musicale, elle s’est certainement nourrie d’autres musiques et continuera à le faire. Elle évolue dans la permanence et refuse l’immobilisme traditionnel qui est souvent rédhibitoire. J’ai eu à le constater, voire le confirmer avec le Docteur si Nour Eddine Saoudi lors des projets musicaux auxquels j’ai participé. J’ai beaucoup appris de lui. Il est d’un savoir musical incommensurable et d’une sensibilité rare, rien d’étonnant quand on sait qu’il est l’auteur de la nouba Sahli.... Parlez-nous de vos productions personnelles, commençons par vos albums... J’enregistre mon premier album en 2003 à l’occasion de l’Année algérienne en France. Une nouba dans le mode Mezmoum, un mode que j’affectionne particulièrement. J’y ai chanté, entres autres, deux morceaux à l’époque inédits, le Mçaddar «Ana ichqati fi soltane» un très beau morceau particulièrement langoureux et un Insiraf «Ma saba akli siwa sihr el djoufoune» très allègre au demeurant. Il a reçu un accueil très favorable ce qui m’a d’ailleurs encouragé à enregistrer 3 autres CD «Oum el Hassen» en 2005, un florilège de morceaux empruntés au registre Hawzi et Aâroubi, en hommage à ce petit oiseau, un personnage à part entière dans le paysage arabo-andalou puisque ce «rossignol» veille à l’intimité des énamourés. Un 3e album voit le jour en 2005 «Mechmoum» une Nouba dans le mode Rasd eddil et en 2009, «Sérénades» du Hawzi et du Aâroubi à l’honneur ! Je suis en préparation d’un double album qui comprendra une Nouba Zidane et un mechmoum de hwaza. Parallèlement, j’ai participé à quelques projets artistiques, notamment avec la plasticien Denis Martinez, dans un diaporama consacré au poète Jean Sénac et présenté au Musée, à Marseille, avec Jean François Picot dans «Baroud d’honneur», avec Boualem Laissaoui, «El goual» et «Andaloussia» de Abdennour Zahzah. Je terminerai avec mes participations aux Expos universelles de Lisbonne et de Saragosse sous la houlette du maître, Nour Eddine Saoudi. Quelques interprètes et non pas des moindres ont tenté quelques échappées belles en réalisant de nouvelles compositions qui n’obéissent pas forcément au carcan hermétique de l’andalou, mais qui ont valu à leurs auteurs de nombreuses critiques, je citerai, entre autres, la Nouba Dzirya de Noureddine Saoudi. Etes-vous pour ou contre l’ouverture à d’autres répertoires ? Il est vrai que je reste très attaché à la musique andalouse dans son essence. Cependant, il me semble qu’en l’absence de documents sonores ou écrits, nous ne pouvons pas prétendre la jouer telle qu’elle se pratiquait jadis. Toute musique savante est condamnée à l’évolution, à la perméabilité. Ecoutez un enregistrement de Sfindja et rendez-moi la réponse ! Nour Eddine Saoudi a le mérite qu’a eu Zyriab de créer, d’apporter une contribution à cet art racé même si ce travail lui a valu les critiques des puristes. C’est une nouba Sahli qui ne nuit guère à la nouba traditionnelle, au contraire. Le Dr Saoudi a su, avec son savoir et sa connaissance avérés de l’andalou, réhabiliter certains textes non chantés et apporter un enrichissement certain au patrimoine policé de notre pays. De nombreux observateurs de la scène andalouse se disent sceptiques quant au retour à l’âge d’or de ce patrimoine musical, pointant du doigt, notamment, le niveau de formation tant au sein des organismes chargés de ce volet ou dans les associations musicales. Croyezvous en une relève qui saura relever ce défi ? Les associations de musique andalouse ont beaucoup de mérite tant elles œuvrent pour la sauvegarde de ce patrimoine, conscientes que le patrimoine est le ciment qui relie les générations entre elles et fait ce que nous sommes aujourd’hui. Elles ont le mérite, également, de promouvoir cet art ancestral à travers les festivals auxquels elles participent. Souvent considérée comme soporifique, digestif à l’heure de la rupture du jeûne pendant le Ramadhan ou encore comme somnifère, la musique classique algérienne traîne toujours, malheureusement, cette étiquette de musique élitiste, voire bourgeoise. Pourtant, les élèves des associations se battent cahin caha contre cette étiquette. Accordons-leur au moins le mérite, n’en déplaise à certains, de vouloir perpétuer la musique araboandalouse. La relève est donc assurée. Cependant, ils ont besoin de davantage d’encouragements, de considération dans un paysage musical mondialisé. Je pense que les médias algériens on leur part de responsabilité dans la promotion de la musique andalouse et ses genres voisins. Plus que jamais, les radios et la télévision nationale devraient instaurer un système de quotas dans leurs grilles pour protéger notre legs musical contre l’invasion des musiques orientales et anglo-saxonnes. Justement, quel regard portez-vous sur la situation de la musique andalouse aujourd’hui ? Nous sommes porteurs d’une civilisation raffinée et policée. La musique est un indice révélateur de la santé d’un pays. La musique andalouse se porte mieux grâce au travail des associations et des interprètes de cet art. Cependant, je prône une multiplication des festivités qui mettent en avant la musique classique algérienne et toute l’année et non pas sporadiquement. Il nous faut habituer le public à pratiquer davantage de sorties culturelles. n A. G. ART L’APPLICATION WAZE DE GOOGLE MONTRÉE DU DOIGT et MEDIA BÉBÉS FLASHÉS ! 16 17 L Par Rachid MOUSSA HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 a presse spécialisée s’est intéressée à cette innovation d’un artiste du design hollandais qui a mis au point un appareil mobile qui capte des photos de bébés et les met sur les réseaux sociaux. «Une designeuse hollandaise a inventé un mobile à thème «réseaux sociaux» qui prend des selfies de bébés et les publie instantanément sur Facebook, Twitter ou Instagram», rapporte le site www.magicmaman.com qui s’interroge, du coup, si le phénomène est à voir comme «inquiétant ou amusant». En fait d’invention, l’appareil est suspendu sur le lit du bébé, avec des jouets et peluches ; dès que le bébé tape sur la peluche, il déclenche une prise de vue de la caméra qui est orientée sur lui, et la photo est instantanément transmise vers les réseaux sociaux. L’innovation de «la designeuse hollandaise Laura Cornet» a pour nom New Born Frame, rapporte ce site qui fait état des craintes de certaines personnes qui estiment «qu’il s’agit d’une sorte de Big Brother pour bébé», d’après Laura Cornet, qui tient à rappeler que «de nombreux parents ne se privent pas de poster des photos de leurs nouveau-nés sur les réseaux sociaux». Ce que semble confirmer une étude de Microsoft Research, relayée par magicmaman.com, indiquant que «près de 60% des mamans d’enfants de moins de trois ans ont déjà posté des photos de leur bébé sur Facebook». Selfies ’application de navigation automobile Waze, rachetée en 2013 par le géant de l’internet L Google, met en danger des policiers en ou autoportraits numériques NARCISSISME et PSYCHOPATHIE ? INSCRIT DANS LE DICTIONNAIRE EN 2013, le mot «selfies» désigne cette nouvelle tendance des jeunes et même des moins jeunes à se prendre en photo et à partager cela sur les réseaux sociaux. Les technologies et les modèles économiques de nombreux secteurs d’activité anticipent ce phénomène qui, tout en relevant de l’analyse psychologique, s’impose comme une nouvelle réalité sociotechnique. e phénomène a fait les unes de la presse internationale à l’occasion, notamment, de la récente prise d’otage qui s’est déroulée en Australie ; les qualificatifs n’ont pas manqué alors pour dénoncer ces touristes et autres badauds qui n’ont pas raté «l’occasion» pour se prendre en photo au plus près du Lindt Chocolate Cafe où avait lieu la prise d’otages. Quelques scènes avaient ainsi été rapportées par le journal australien The Daily News, cité par le site www.metronews.fr, qui pointait du doigt ces touristes qui se sont ainsi photographiés, souriants, devant les véhicules de police. Parmi eux, deux Françaises qui se sont arrêtées «le temps de se remettre du rouge à lèvres», mais aussi «deux Espagnols avec des lunettes fluo qui ont posé devant les ambulances en stationnement». Ces mêmes sources ont également repris quelques commentaires suscités par ces comportements, dont celui d’un habitant de la ville qui trouvait que «-c’est affreux, ils n’ont pas de sentiments. Des personnes sont prises en otages et ils ne trouvent rien de mieux à faire que de se prendre en photos». D’après les écrits de presse sur ce sujet, l’utilisation du mot selfie a été retracée, pour la première fois, en 2002, lorsqu’un internaute australien l’a introduit dans un forum de discussion, pour expliquer la diffusion d’une photo floue prise de lui-même ; il expliquait, en effet, les conditions et circonstances de la prise de cette photo survenue après avoir passé une soirée bien arrosée, à l’occasion de l’anniversaire d’un des ses amis. L’histoire de cette origine du mot est relatée par le site de la radio française europe1.fr qui reprend, par là même, la description de ce que doit être une photo prise en selfie, donnée par un expert en 2011 : «Pour être authentique, elle doit remplir plusieurs critères : être prise par l’intéressé avec un téléphone portable ou un appareil photo basse définition, l’angle est généralement une plongée à hauteur de bras et le regard fixe l’objectif». Le phénomène des selfies prend de l’ampleur, encouragé par des innovations technologiques imposées aux constructeurs des équipements technologiques, particulièrement les téléphones portables, dits intelligents. De nombreux sociologues et psychologues se sont, de leur côté, mis sur l’étude de cette nouvelle tendance pour en dégager les traits caractéristiques. Là où certains voient de l’égocentrisme, du narcissisme d’adolescents, d’autres évoquent des déséqui- L RÉVÉLATEUR D’UN DÉSÉQUILIBRE ? libres pathologiques. Une récente étude d’une université américaine relatée tout récemment par la presse et qui a tenté d’expliquer cette nouvelle façon de s’exposer sur les réseaux sociaux, a fini par conclure que «les hommes qui postent beaucoup de selfies auraient une forte tendance narcissique et psychopathe», écrit le site du quotidien français lefigaro.fr qui a traité des résultats de cette enquête «publiée dans la revue Personnality and Individual Differences», à l’initiative de l’université de l’Ohio. Elle a porté sur un échantillon de 800 hommes âgés entre 18 et 45 ans qui ont été soumis à «des questionnaires cherchant à évaluer leurs tendances narcissiques et psychopathiques ainsi que la fréquence de publication de selfies sur les réseaux sociaux», rapporte lefigaro.fr qui a repris les analyses de Jesse Fox, enseignant en communication à l’université de l’Ohio, à l’origine de cette enquête, qui croit que «les hommes qui publient beaucoup de selfies sur les réseaux sociaux seraient des personnes narcissiques et psychopathes.» Après avoir donné les caractéristique du narcissique et du psychopathe, le chercheur a fini par estimer que «les résultats n’indiquent pas que les hommes sont nécessairement des narcissiques ou des psychopathes quand ils publient des selfies», précise le site du quotidien français. Il y a un peu plus d’une année déjà, le site de la radio française europe1.fr donnait quelques indications chiffrées sur l’ampleur prise par le phénomène. Se basant sur les «les outils de recherche des Oxford Dictionaries, capables d’analyser près de 150 millions de mots anglais utilisés sur internet chaque mois», le site rapporte que «l’usage du terme selfie a augmenté de 17.000% sur les 12 derniers mois», ajoutant, un peu plus loin, que «durant l’année 2013, les recherches Google sur le mot selfie ont également explosé, passant d’une dizaine de recherches quotidiennes au début de l’année, à une centaine en novembre. Sur Instagram, 56 millions de selfies ont été partagés sous le hashtag #selgie.» Le site europe1.fr fait, également, référence à une étude de terrain menée en août 2013, évoquée FTVi, indiquant que «la moitié des Britanniques ont déjà réalisé un selfie. 35% d’entre eux le font pour immortaliser un bon moment, 34% pour se souvenir d’un instant drôle, 15% parce qu’ils se trouvent bien habillés, bien coiffés (14%), ou juste confiants (13%)». De son côté, europe1.fr, constatant que le phénomène traverse toutes les couches sociales, sollicite l’avis d’un chercheur, André Gunthert, enseignant chercheur en culture visuelle qui souligne : «Il y a à peu près un an, les stars, pour être populaires, se sont mises elles aussi à faire des selfies pour se mettre lors que le débat n’est pas franchement tranché sur le rapport entre la pratique des selfies et le déséquiA libre des capacités mentales, le site canadien http://branchez-vous.com estime que le phénomène ouvre la voie «à la maladie mentale». Un peu comme la plupart des titres de la presse internationale, il s’appuie sur l’histoire de ce jeune britannique qui, déçu de n’avoir pas pu faire un autoportrait satisfaisant, après au niveau du public et limiter un comportement vernaculaire». Cet enseignant de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris compare le phénomène à «une sorte de lisseur social «car tout le monde veut participer de la même norme, une norme qui vient d’en bas et pas d’en haut», explique-t-il sur le site europe1.fr Si l’on sort de l’ornière des analyses psychologiques, on s’aperçoit que le phénomène des selfies est une réalité qui fait se mouvoir tout un secteur industriel, celui des fabricants de téléphones portables qui rivalisent d’innovations pour offrir les meilleurs angles et résolutions de prises de photos. «Nokia, Samsung, Lenovo, Huawei font de cette mode des autoportraits leur premier argument marketing», écrivait le site du quotidien français lefigaro.fr, dans un compte- rendu de presse consacré au salon des nouvelles technologies de Berlin, dans lequel le journaliste du site lefigaro.fr constate qu’à «force de voir leurs clients et toutes les personnalités politiques et médiatiques s’emparer de leurs smartphones pour faire des autoportraits - des selfies -, les fabricants de smartphones ont décidé d’en faire leur premier argument marketing devant la 4G ou le design.» Le site fait alors un tour d’horizon des principales innovations proposées pour accompagner ce phénomène à la mode. A commencer, explique-t-il, par le fabricant Acer qui a introduit un bouton déclencheur à l’arrière de l’appareil, afin, écrit-il, «d’éviter que celui qui prend la photo soit obligé de plus de 200 prises en une seul journée, décide de mettre fin à ses jours. Sauvé in extremis, avec l’aide de sa mère, Danny Bowman a décidé de se confier et de parler de son addiction pour contribuer à une prise de conscience des dangers du phénomène. Le psychiatre qui a soigné ce jeune homme a indiqué, selon branchezvous.com que «son cas n’est pas unique», ajoutant que «le selfie peut entraîner la vanité à son paroxysme se contorsionner. Quelque temps avant son absorption finale par le géant Microsoft, le fabricant finlandais Nokia a eu le temps de proposer son «Lumia 735», avec comme spécificités dédiées à l’autoportrait «un capteur de 5 mégapixels et un large angle de vue pour prendre des photos en groupe», ainsi qu’une application «Lumia Selfie, qui permet de corriger les yeux rouges, d’améliorer le teint, d’agrandir les yeux ou d’ajouter des effets en tous genres, des filtres…» Non loin de tout cela, le géant sud-coréen n’était pas en reste, selon lefigaro.fr qui le voit faire «la part belle aux selfies dans son nouveau Galaxy Note 4, avec, notamment, la possibilité de faire des photos de groupe en mode panoramique.» Samsung a, également, facilité le déclenchement de la prise de photos, puisqu’il «suffit de passer son doigt devant le flash (situé lui à l’arrière de l’appareil)», explique lefigaro.fr. De son côté, le constructeur chinois Huawei, auteur de la même innovation technologique dont il avait déjà déposé le modèle sous la marque «Groupfie», a lui aussi sorti un nouveau modèle de téléphone de «la nouvelle génération d’Internet mobile très haut débit, permettant aux consommateurs de partager non plus des photos mais des vidéos d’eux», selon le site du quotidien français qui voit déjà à l’horizon une prochaine tendance de «selfvideo» ! Autre fabricant chinois en embuscade sur ce marché, Lenovo a présenté «son nouveau Vibe X2, doté d’une caméra frontale de 8 mégapixels», rapporte lefigaro.fr qui souligne comme principale innovation une plus grande facilité de faire actionner la prise de vue, car, écrit-il, «il suffit de dire «cheese» ou de tapoter l’écran n’importe où pour déclencher une photo.» S’il est aisé de comprendre les implications du phénomène des selfies sur l’industrie des téléphones portables, le rapport, pourtant avéré, avec la chirurgie esthétique peut paraître moins évident. «Si ceux qui les prennent sont souvent tellement contents de leur cliché qu’ils le postent dans la seconde sur les réseaux sociaux, ceux qui le sont encore plus qu’eux sont les chirurgiens esthétiques», souligne le site français http://lci.tf1.fr/ qui s’est intéressé, en décembre dernier, à cette aubaine qui se profile à l’horizon des praticiens en chirurgie plastique. Le site évoque le phénomène des selfies présenté comme «incontestablement la meilleure expression du culte de soi qui frappe les sociétés actuelles» et traite de son impact sur l’explosion de la demande en actes de chirurgie esthétique, estimant à «un tiers d’opérations de chirurgie à cause des réseaux sociaux». Le site relate ainsi l’expérience racontée à l’agence Reuters par le chirurgien américain Sam Rizk qui a reconnu une nette progression de business en raison de ce phénomène. En effet, il part du constat que «nous LÀ OÙ CERTAINS VOIENT DE allons tous trouver qu’il y a L’ÉGOCENTRISME, DU quelque chose qui ne va pas NARCISSISME D’ADOLESCENTS, quand nous nous prenons en D’AUTRES ÉVOQUENT DES photo» pour confier ensuite à DÉSÉQUILIBRES Reuters «voir de plus en plus de personnes demander une interPATHOLOGIQUES. vention par-ci, une retouche parlà.» Le site lci.tf1.fr conforte les propos de ce praticien par les conclusions d’une «enquête réalisée par l’Académie américaine de chirurgie faciale et reconstructive», qui dévoile des informations selon lesquelles «un tiers des interventions demandées sont désormais faites par des patients souhaitant améliorer leur image sur les réseaux sociaux. Il s’agit, principalement, de rhinoplastie (+10%), de greffe des cheveux (+7%) et de retouche des paupières (+6%).» Encore loin de relever totalement de la psychopathie, la prise de vue individuelle et l’exposition de soi sur les réseaux sociaux participent de ces nouvelles tendances socio-affectives encouragées par le développement du web et des capacités qu’il offre en matière de création et de publication de contenus. Encore un phénomène qui s’inscrit en droite ligne des promesses utopiques de la technostructure internet et de son imaginaire libertaire. ‘‘ et causer quelques dommages mentaux». Le site est allé également trouver cette initiative du département de la santé mentale en Thailande, destinée, écrit-il, à «sensibiliser les jeunes aux dangers du selfie, qui entraîne une dépendance et peut nuire à l’estime personnelle.» Estimant la pratique du selfie aussi dangereuse «au volant (une autre tendance à ne pas suivre), mais aussi à la santé mentale», ce site prêterait une intention à ‘‘ Entre n R. M. l’American Psychiatric Associaition de décréter «que les selfies relèvent de la maladie mentale». Même si celle-ci n’a pour le moment rien encore annoncé en ce sens, branchez-vous.com estime «plus que probable qu’un individu ayant une prédisposition à certains déséquilibres mentaux serait plus sujet à devenir obsessif en se frottant aux selfies». Ce qui demande à être observé. indiquant où ils se trouvent, affirme le chef de la police de Los Angeles (LAPD). Dans une lettre datée du 30 décembre adressée au patron de Google Larry Page, Charlie Beck, chef du LAPD, affirme que l’application de GPS pour appareils mobiles Waze, qui propose des itinéraires et indique aux automobilistes la position de travaux et de contrôles de police sur leur route, «met en danger la vie des agents de police aux Etats-Unis». Il ajoute que «ce danger vient d’être démontré par son utilisation dans le récent assassinat des policiers de New York, Rafael Ramos et Wenjian Liu». Le 20 décembre, Wenjian Liu et Rafael Ramos avaient été abattus à bout portant par un déséquilibré, qui affirmait vouloir venger la mort de Michael Brown et Eric Garner, deux Afro-Américains sans armes tués par des policiers blancs. «Comme vous le savez, j’en suis sûr, Ismaaiyl Brinsley avait utilisé l’application Waze pour suivre les mouvements des forces de l’ordre avant d’assassiner les officiers Ramos et Liu», poursuit M. Beck dans sa lettre, appelant à «ouvrir un dialogue» avec Google. Dans un communiqué envoyé au Los Angeles Times, Waze affirme que la société «travaille avec la police de New York et d’autres polices dans le pays et le monde». «Nos partenaires policiers sont favorables à Waze et ses caractéristiques, y compris les indications de présence policière, car la plupart des utilisateurs conduisent avec plus de prudence lorsqu’ils pensent que des agents de police se trouvent près d’eux», ajoute ce communiqué, précisant que Waze indique grossièrement la localisation de policiers mais ne permet pas de les tracer précisément. YAHOO! COMPTE SE SÉPARER DE SA PARTICIPATION DANS ALIBABA e groupe internet américain Yahoo! a annoncé, mardi dernier, qu’il comptait se séparer de sa Lparticipation évaluée à quelque 40 milliards de dollars dans le géant chinois du commerce en ligne Alibaba. Yahoo! veut ainsi rendre son indépendance à sa participation dans Alibaba en créant une nouvelle société indépendante. Cette opération prendra la forme d’une distribution d’actions de la nouvelle entreprise aux actionnaires existants, ce qui la rendra indolore en termes fiscaux. Elle devrait avoir lieu au quatrième trimestre, une fois achevée la période de «lock-up», qui empêche, pour l’instant, Yahoo! de vendre ses titres Alibaba depuis l’entrée en Bourse du groupe chinois l’an dernier. La nouvelle entreprise que compte créer Yahoo! «n’assumera pas de dette lors de la transaction, et Yahoo! conservera ses liquidités», a indiqué le groupe informatique américain dans un communiqué. Selon des résultats publiés mardi dernier, les recettes de l’entrée en Bourse d’Alibaba l’an dernier ont déjà permis à Yahoo! de plus que quintupler son bénéfice net annuel, à 7,5 milliards de dollars. Cette annonce dopait l’action du groupe internet américain, qui prenait plus de 7% vers 21h50 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture de Wall Street. La patronne de Yahoo!, Marissa Mayer, continue de subir la pression des investisseurs, après plus de deux ans aux commandes, elle n’a toujours pas vraiment réussi à relancer la firme, dont le chiffre d’affaires était encore en baisse de 1,3% à 4,6 milliards sur l’ensemble de l’année dernière. DÉTENTE 20 HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 S www.horizons-dz.com L e u d o k u Fo DÉFINITION u i l l i s Par Djermane Sombre, qui cache ce qu’il pense, qui agit en dessous, dissimulé (En 8 lettres) Règle du jeu Le sudoku est une grille de 9 cases sur 9, divisée ellemême en 9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeu est de la remplir entièrement avec une série de chiffres allant de 1 à 9 de sorte que : - chaque ligne, chaque colonne et chaque bloc de 3X3 doit contenir toute la série des chiffres allant de 1 à 9. f l é c h é s Mo t s c o d é s Règle du jeu Dans la grille ci-contre, les lettres ont été remplacées par des chiffres. Un même chiffre représentant toujours la même lettre. Reconstituez les mots au fur et à mesure que certaines lettres apparaissent dans la grille. Pour commencer le jeu, trouvez le mot dont les premières lettres sont déjà indiquées dans la grille. J O U R … S O L U T I O N S D U Mots codé s D U Sudoku Mots Flé ché s S O L U T I O N S J O U R … EFFÉMINÉ t s SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT Mo DÉTENTE www.horizons-dz.com y m b i o s e HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 PAR DJERMANE Positionner les mots qui se trouvent dans la marge RÈGLE DU JEU : dans leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un cercle forment la définition suivante : En connaissance de cause, volontairement (en 9 lettres). G 1 rille 2 BÂTARDE VOLONTÉ SEING ABRUTIR GARAGE RITUEL DIALOGUE SERRURES AMONT MONSIEUR ENCLAVE OCCULTE ILLICITE RESPECT CALCIUM CRÈCHE TUNNEL SORTIE NEUTRON SOLUBLE RELÂCHE PERMISSION LAID CINÉMA REINE FLÂNER BÉAT ALOI RAPIÉCÉ AUTRUI UNIPRIX ILLUSION PORC ENTRAVES TRAVAIL JONCTION INTENSE AMICALE HARNAIS NUMÉRO HERNIE CHANT PASSION MUSÉE CONSTAT RELEVEUR DROGUE PENSEUR ORGIES ARMADA BLANC SECTION JARDINIER TRUAND ORNEMENT FINI ESPION NOCEUR ROUTIER PROGRAMME JEUDI 29 JANVIER 2015 08h00 : Bonjour d'Algérie 09h30 : Bassamate el madhi 10h00 : El aalem bayna yedaik II 10h30 : Panchel el mouhib (18) 11h00 : Senteurs d'Algérie 12h00 : Journal en français+météo 12h30 : Salma (26) 13h45 : Awalim oua assfar 14h30 : Le joueur (14) 15h10 : Film alg 16h25 : Police Zola (17) dessin animé 16h50 : Alhane wa chabab émission 17h20 : Takder tarbah émission de jeux 18h00 : Journal en amazigh information 18h00 : Journal en amazigh information 18h20 : Bassemet el madi (08) feuilleton alg 19h00 : Journal en français+météo information 19h25 : Afrique Hebdo émission 20h00 : Journal en arabe information 20h45 : Familetna émission 21h20 : Culture club émission culturelle 22h20 : Film alg 23h25 : Festival de la musique andalouse concert andalous M u e t t e 3 4 5 6 7 8 9 10 20h45 : HORIZONTALEMENT I. Tissu blanchâtre au centre d’un furoncle. II. Mois. Halo. III. Calcium. Direction. IV. Jupe écossaise. Emploi. V. Barde africain. Dieu de la guerre. VI. N’acceptent pas. VII. Tour. Tronc non ramifié. VIII. Fabriques. Fer d’une charrue. IX. Gros nuage. Pénètre. X. Dernier pli. Greffées. I II III IV V FAMILETNA Émission VERTICALEMENT 1. Arrière-plan. 2. Glande génitale. Ecrivain français. 3. Cité de Chaldée. Garçon d’ascenseur. 4. Commission versée à un intermédiaire. 5. Céréale. Lettres de Tunis. 6. Tableau de maître. Ville allemande. 7. Fatigant. Lettres de Nantes. 8. Bouquiné. Protégé des Muses. 9. Violente perturbation atmosphérique. Orifice de la peau. 10. Sodium. Races. VI VII VIII IX X Symbiose S O L U T I O N S Grille muette TÉMOIN D U J O U R … SCIEMMENT S 21 VENDREDI 30 JANVIER 2015 09h00 : Bonjour d'algérie (direct) magazine 10h30 : Bassamate el Madhi (08) rediff 11h00 : La semaine Eco ''rediff'' 12h00 : Journal en français+météo information 12h25 : Afrique hebdo''rediff'' émission 12h40 : Massadjid oua tarikh doc religieux 13h20 : Prière du vendredi (direct) religion 13h45 : Abdelkader chaou c c religieux 14h15 : Réflexions religion 15h10 : En haut de l'affiche ''rediff'' émission 16h00 : Top sport ''rediff'' sport 16h25 : Police zola (18) déssin animé 17h00 : Alhane wa chabab émission 17h25 : Un mythe un lieu ''rediff'' série 18h00 : Journal en amazigh information 18h25 : Bassamate el Madhi (09) feuilleton alg 19h00 : Journal en français+météo information 19h25 : Point culturel magazine 20h00 : Journal en arabe information 20h45 : FAMILETNA émission 21h20 : Séquences d'archives émission LES COURSES A ZEMMOURI CHEVAL DU JOUR COUP SURPLACÉ JOKER DE CHARME CHAMP F SPÉCULATIF 5-Volcan Royal 7-Tamalou Vert 8-Toscane de Buliere 5-7-8-X-14 LE PRONOSTIC VÉRITÉ 5-Volcan Royal / 14-Paolardiere / 7-Tamalou Vert / 11-Rhumerie / 15-Pavot du Cebe / 10-Telma de Touchyvon / 3-Vanda de Nganda / En H.S : 5-14-7-11-X TURF APTITUDE 5-Volcan Royal 7-Tamalou Vert 8-Toscane de Buliere 10-Telma de Touchyvon 11-Rhumerie 13-Perfect Tejy 14-Paolardiere 15-Pavot du Cebe 29 HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 VOLCAN ROYAL SUR SA LANCEE L' SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL JEUDI 29 JANVIER 2015 QUINTÉ-QUADRIO A ZEMMOURI hippodrome Emir-Abdelkader de Zemmouri organise aujourd’hui une épreuve à caractère des plus équilibrées qui mettra aux prises quinze trotteurs français, qui se produiront sur la distance de 2500 m. Une épreuve qui se caractérise par un véritable déséquilibre des chevaux en présence avec d’une part la présence de coursiers qui ont déjà fait leurs preuves sur des distances similaires à celle du jour et qui possèdent la qualité requise pour venir occuper une place de choix à l’arrivée, à l’image du pensionnaire de l’écurie B. Bazine, Volcan Royal, entraîné et drivé par l’excellent jockey R. Fekhardji et qui, très bien placé de par les conditions de la course du jour, ne devrait pas laisser passer une telle opportunité pour étoffer victorieusement son riche palmarès car il vient de laisser une bonne impression lors de sa dernière sortie, en terminant deuxième sur 2600 m, de même qu’il faudra tenir compte des chances du hongre bai de 8 ans de la très habile écurie M. Bendjekidel, Tamalou Vert, qui vient de terminer quatrième sur 2400 m dans un très bon chrono, aura l’avantage de se produire sur sa distance de prédilection et de retrouver des trotteurs qu’il a déjà battus à plusieurs reprises, ce qui devrait lui permettre de venir se mêler en bon rang à l’arrivée de cette épreuve à sa portée. Ce duo de choc constituera à mon humble avis le jumelé le plus logique pour venir former la base de ce prix Urique, support aux paris Quarté et Quadrio A et qui s’adresse aux chevaux de 3 ans et plus trotteurs français, n’ayant pas totalisé la somme de 300.000 DA depuis le 01/06/14 à ce jour. Recul de 25 m par tranche de 130.000 DA, reçus en gains et places depuis la même date d’effet de la condition. Une avance de 25 m est accordée aux chevaux de 4 ans et de 50 m, aux poulains et pouliches de 3 ans. Pour les accessits restants, il faudra retenir en très bon rang les deux trotteurs qui s’élanceront du troisième poteau, à savoir Pavot du Cebe qui reste sur un sans-faute et qui vient de réaliser une très belle performance en terminant quatrième sur 2600 m ainsi que la jument d’âge Paolardiere de l’écurie Mme. Aumassip, entraînée et drivée par S. Meziani qui est en train de réussir tout ce qu’elle entreprend et qui devrait encore une fois terminer en très bon rang à l’arrivée sur la distance qui est tout à fait dans ses aptitudes. PROPRIÉTAIRES N° O.Abbes/Sa.Fouzer Le Petit Haras Y.Meziani Aek.Nougha B.Bazine F.Hamiane M.Bendjekidel L.Lamari A.Bendjekidel A.Azzouz Aek.Merimi M.Bendjekidel R.Meziani Mme.Aumassip Aek.Merimi CHEVAUX 15H30 PRIX : URIQUE TROT ATTELE DRIVERS R.Filiri 01 Uliana des Gravets H.Aguenou 02 Tornade de Boisney Y.Meziani 03 Vanda de Nganda S.Sahraoui 04 Vesuvia R.Fehardji 05 Volcan Royal M.Benchouk 06 Uppercut Djimy (0) S.Fouzer 07 Tamalou Vert (0) R.Tarzout 08 Toscane de Buliere Am.Bendjekidel 09 Terreo N.Tarzout 10 Telma de Touchyvon (0) A.Benayad 11 Rhumerie (0) A.Benhabria 12 Pegase d’argent N.Haddouche 13 Perfect Tejy S.Meziani 14 Paolardiere (0) A.Sahraoui 15 Pavot du Cebe (0) 310.000 DA l 2500 mètres DIST ENTRAÎNEURS 2500 Difficile R.Fouzer Barrée K.Aguenou Méfiance Proprietaire Trouble-fête N.Tiar Peut gagner R.Fekhardji Barré Propriétaire Belle chance Propriétaire Attention Propriétaire En méforme F.Bendjekidel Bien drivée Propriétaire Pourquoi pas Ms.Chaabane Le joker Propriétaire N.Haddouche Ne pas négliger S.Meziani Une Belle chance Du métier Ms.Chaabane 2500 2525 2525 2525 2525 2525 2525 2525 2525 2525 2525 2525 2550 2550 NOTRE AVIS MEILLEURES CHANCES FORME 1-Uliana des Gravets 4-Vesuvia 5-Volcan Royal 7-Tamalou Vert 13-Perfect Tejy 14-Paolardiere 15-Pavot du Cebe MEILLEURES PERFS 15-Pavot du Cebe 14-Paolardiere 9-Terreo 5-Volcan Royal 7-Tamalou Vert 13-Perfect Tejy CLASSE 15-Pavot du Cebe 14-Paolardiere 7-Tamalou Vert 9-Terreo 5-Volcan Royal 13-Perfect Tejy CONCLUSION 15-Pavot du Cebe 7-Tamalou Vert 14-Paolardiere 13-Perfect Tejy 5-Volcan Royal 9-Terreo 4-Vesuvia (0) : Chevaux portant des œillères QUINTESCOPE n Y. S. Faites vos jeux Nombre de chevaux désignés Simple Total Simple Total Simple 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 10 DA 20 DA 50 DA 100 DA 175 DA 280 DA 420 DA 600 DA 825 DA 1.100 DA 30 DA 120 DA 300 DA 600 DA 1.050 DA 1.680 DA 2.520 DA 3.600 DA 4.950 DA 6.600 DA 10 DA 25 DA 75 DA 175 DA 350 DA 630 DA 1.050 DA 1.650 DA 2.475 DA 120 DA 600 DA 1.080 DA 4.200 DA 8.400 DA 15.120 DA 25.200 DA 39.600 DA 59.400 DA 10 DA 30 DA 105 DA 280 DA 630 DA 1.260 DA 2.310 DA 3.960 DA Total 600 DA 3.600 DA 12.600 DA 33.600 DA 75.600 DA 151.200 DA 1- Uliana des Gravets : Bien placée au premier poteau, cette pensionnaire de l’efficace entraîneur R. Fouzer, mettra à profit cet avantage pour venir déjouer les pronostics les plus établis et par là même confirmer son excellente dernière sortie sur 2300 m. 2- Tornade de Boisney : Ses dernières courses se sont toutes soldées par des échecs, ce qui la relègue au rang des improbables de l’épreuve du jour vu les conditions de l’épreuve retenue. 3- Vanda de Nganda : Il est vrai qu’elle ne répète pas deux bonnes courses consécutives, cependant, il serait imprudent de faire la passe sur ses chances car jugée sur son avant-dernière sortie où elle a remporté une victoire facile sur 2300 m, elle mérite qu’on lui accorde crédit pour le dernier accessit. 4- Vesuvia : Confrontée à des coursiers de qualité assez relevée, il lui faudra consentir de gros progrès pour espérer tirer son épingle du jeu mais si l’on se réfère à ses dernières sorties, elle peut créer l’exploit du jour. 5- Volcan Royal : Ce trotteur de 6 ans combatif et accrocheur à souhait, qui se recommande de quelques bons essais, ne devrait pas rencontrer de grandes difficultés pour accéder à l’une des plus hautes marches du podium surtout qu’il vient de réaliser une très belle performance (deuxième sur 2600 m). 6- Uppercut Djimy : En méforme évidente, comme le montrent ses derniers essais, il faut reconnaître que son entourage ne lui a pas choisi la facilité en l’engageant dans une telle épreuve et surtout qu’il est mal drivé en la circonstance. 7- Tamalou Vert : Bien placé au second poteau, il fau- dra le surveiller de près car n’étant pas dépourvu de moyens et malgré la forte opposition en présence, il peut venir répéter son excellente dernière sortie sous la houlette de l’excellent driver S. Fouzer. 8- Toscane de Buliere : Sa dernière sortie l’a montrée à la peine, mais il serait imprudent de négliger ses chances, car jugée sur l’ensemble de sa carrière, cette jument qui pointe le nez très souvent sans crier gare, peut le faire cette fois. 9- Terreo : Il vient d’échouer à ses dernières sorties alors qu’il restait sur une victoire sur 2300 m. Reconduit après coup, ce pensionnaire de la très habile écurie A. Bendjekidel reste en mesure au mieux de sa forme de venir se mêler à la lutte finale. 10- Telma de Touchyvon : Distancée à sa dernière sortie, elle misera sur ses retrouvailles avec l’excellent driver N. Tarzout qui la connaît parfaitement pour venir semer la zizanie au disque d’arrivée sur une distance à sa convenance. 11- Rhumerie : Cette pensionnaire de l’efficace entraîneur Ms. Chaabane, qui vient de décevoir à deux reprises, aura pour elle le métier de l’excellent driver A. Benayad, qui peut la transcender l’espace d’une course. 12- Pegase d’Argent : Il ne doit pas être jugé sur ses dernières tentatives car pour peu qu’il retrouve une partie de ses moyens alors il peut venir se racheter en très bon rang à l’arrivée, surtout une distance qui n’est pas pour lui déplaire. 13- Perfect Tejy : Un autre trotteur de métier qui vient de terminer en tête des battus à sa dernière sortie. Bien placé au second poteau, il faudra compter avec lui au sprint final. 14- Paolardiere : Malgré son recul de 50 m, cette trotteuse à la qualité reconnue très bien drivée en la circonstance, reste en mesure de remporter cette épreuve, car c’est sur ce genre de parcours qu’elle donne le meilleur d’elle-même. 15- Pavot du Cebe : Auteur d’un sans-faute durant toute ses dernières sorties, ce vaillant trotteur de la grande écurie Aek. Merimi, visera à ne pas en douter l’une des plus hautes marches du podium, surtout qu’il vient de terminer quatrième sur 2625 m. S PORTS 30 Tous les HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 ÉCHOS DE DOHA ww Bouchekriou très respecté au Bahreïn L’ex-sélectionneur national Salah Bouchekriou, est une personnalité infiniment respectée au Bahreïn. C’est ce que nous a révélé le membre de la cellule de communication de l’association des journalistes du Bahreïn Hussain Alasfoor. «Depuis la venue de Salah Bouchekriou, notre handball a été remis sur les rails. Nous avons aussi vécu avec fierté la progression de notre équipe nationale vice-championne d’Asie. C’est une personnalité qui nous est très chère pour son très haut niveau technique et sa modestie», a-t-il déclaré. Interrogé sur la fin de contrat de Bouchekriou, notre interlocuteur a révélé que le technicien algérien sera libre de tout engagement en 2016. «Il est bien parti pour renouveler avec la fédération nationale», affirme-t-il. n A. K. Handball - Mondial 2015 ww Une commission d’inspection de l’IHF à Alger En prévision du mondial 2017 des U-21 de handball prévu en Algérie, une commission d’inspection de la fédération internationale sera en visite de travail à Alger au mois de mars prochain. Lors d’une réunion tenue dernièrement entre des représentants de la FAHB et de l’instance internationale, les deux parties se sont mis d’accord sur le mois de mars au lieu du mois de février. LES VERTS MÉCONNAISSABLES n A. K. ww Le match Algérie-Sénégal D’AUCUNS NE S’ATTENDAIENT À UNE PARTICIPATION AUSSI CATASTROPHIQUE DE L’ÉQUIPE NATIONALE DE HANDBALL AU MONDIAL 2015. Se classer à la 24e et dernière place a été un coup de massue pour une discipline qui a été dans le passé une des fiertés du mouvement sportif algérien. De notre envoyé spécial à Doha : Makhlouf Adel Kordjani Doha, notre sept national a touché le fond. Même si les données ont changé avec l’intégration de l’Islande à la place des Emirats arabes unis, on ne peut en aucun cas justifier la série de 7 défaites en autant de matches. A qui incombe la responsabilité ? Comment justifier une débâcle d’une équipe qui avait pourtant un groupe composé d’amalgame entre jeunes et expérimentés ? Globalement, le parcours a été catastrophique sur tous les plans. Défensivement et offensivement, l’EN était limitée. La défaite face à l’Egypte avec 14 À buts de retard restera dans les annales. La suite a été un cauchemar. Les défaites face à l’Islande (24-32), la Suède (19-27), la France (26-32) et face à la République tchèque (20-36) ont obligé les Verts à se contenter des deux matches de classement pour la 21e et la 24e place. Alors qu’on s’attendait à un sursaut d’orgueil de la part de notre équipe nationale, les modestes Saoudiens et Chiliens ont humilié les sept national avec deux autres revers (25-27) et (28-30). Statistiquement, les Algériens ont scoré au total 162 buts, soit 23,14 par match, alors que les gardiens ont encaissé 218 buts, soit 31,14 buts par match. INJECTER DU SANG NEUF Sans diminuer de la valeur de certains cadres de l’équipe nationale, le temps est venu pour faire confiance à une nouvelle vague de jeunes et reconstruire une sélec- tion sur des bases solides, en s’appuyant sur quelques éléments expérimentés. Cela passera par la relance de la formation. Les jeunes catégories qui ont vu dernièrement leurs sélections réactivées par la fédération, doit être préservées et bénéficier de tous les moyens pour leur progression. L’aspect infrastructurel est le pilier de l’évolution du handball algérien qui était un modèle auparavant pour les Tunisiens, les Egyptiens et même pour les Français. Sur les plans financier et humain, l’Algérie a dix fois plus de capacités que le Qatar. Sur le plan encadrement, le sélectionneur national RedaZeguili qui a annoncé son départ officiel, doit assumer ses choix et sa stratégie qui n’a pas permis aux Verts d’améliorer au moins leur dernier classement. En somme, l’heure est aux bilans. réunit les journalistes arabes Les différentes délégations arabes de journalistes se sont réunies hier au restaurant de l’hôtel Retaj Rayan pour suivre le match AlgérieSénégal comptant pour le premier tour de la CAN 2015 de football. Qu’ils soient Tunisiens, Egyptiens, Saoudiens, ils ont soutenu avec la même fougue le onze national, qui a pu sortir vainqueur de ce match capital, compostant ainsi la qualification au second tour. n A. K. ww Khraifia sort de son mutisme Le directeur technique national Habib Khraifia a enfin parlé. Qualifiant la participation de l’équipe nationale de désastre, le responsable de la DTNA a indiqué qu’il dévoilera prochainement les raisons de son retrait. «Je n’ai plus assisté aux entraînements, ni aux réunions de l’équipe nationale depuis le 31 mars dernier. Mon absence à Doha est due à plusieurs raisons. Je les dévoilerai au moment opportun». n A. K. n A. K. Hamoud 9e meilleur buteur du tournoi ailier-gauche algérien Hamoud Ayatellah Khomeïni, auteur de 32 réalisations en 7 matchs, occupe actuellement la 9 place au classement provisoire des meilleurs buteurs du chamL’ pionnat du monde-2015 de handball qui se déroule à Doha. L’international algérien de 24 ans e a tiré 50 fois pour inscrire 32 buts, dont 12 mardi en match de classement pour les 23e et 24e places contre le Chili, soit une moyenne de réussite de 64%. Sa belle prestation lors de cette rencontre, à l’issue de laquelle il a été élu meilleur joueur, n’a pas suffi pour éviter aux Verts une 7e défaite (30-28), synonyme de dernière place du tournoi pour le sept national. Le joueur de l’ES Aïn Touta avait été aussi le meilleur réalisateur (9 buts) de la sélection algérienne lors du match de lundi face à l’Arabie saoudite, perdu aussi par 27-25. Auparavant, boxeurs algériens, Mohamed Flissi (52 kg), Abdelkader Chadi T(64rois kg) et Chouaib Bouloudinat (91 kg), seront en lice lors de la 4e journée de l’APB (AIBA pro boxing), prévue les 30 et 31 janvier. Flissi, vice-champion du monde d’Almaty et champion d’Afrique en titre, affrontera demain un des favoris de sa poule, le champion olympique de la catégorie (52kg) le Kazakh Ilyas Suleimenov à Trois Algériens en lice Novosibirsk en Russie. Ce lieu de compétition accueillera également le 31 janvier, le combat entre Abdelkader Chadi et le Mexicain Romero Marin Juan Pablo, champion du monde WSB 2012. Battu par ce même adversaire lors de la 2e journée de l’APB, Flissi tentera de se racheter pour espérer décrocher une place parmi les premiers. Quant à Chadi, il abordera son match avec l’objectif de confirmer sa suprématie, puisqu’il avait déjà battu ce Mexicain, lors de 2e journée de cette compétition et la saison passée à Blida, dans le cadre de la WSB. De son côté, Chouaib Bouloudinat croisera les gants avec l’Ukrainien Roman Golovashchenko, demain à Catania (Italie), avec l’objectif de réaliser une deuxième victoire sur ce même adversaire, rencontré déjà lors de la 2e journée de la compétition. Photo : Horizons BOXE-AIBA PRO BOXING le handballeur algérien avait secoué les filets de la République tchèque à 5 reprises, soit le même nombre de buts que Daoud Hichem. Hamoud partage la 9e place avec le Russe Daniil Shishkarev qui a tiré, lui, 41 fois, soit un taux de réussite meilleur que l’Algérien avec 78,05%, dans un classement toujours dominé par le Slovène Dragan Gajic, auteur de 52 buts sur 69 tirs (75,36%) en comptant cependant 6 matchs joués contre 7 pour les deux autres. Quant à l’autre buteur algérien, à savoir Messaoud Berkous, il a reculé à la 24e place du classement avec 27 buts sur 66 tirs (40,91%), en compagnie du Slovène Jure Dolenec (72,97%), du Suédois Niclas Ekberg (71,05%), de l’Egyptien Ahmed El-Ahmar (55,10%) et du Français Michaël Guigou (77,14%). Chouaib Bouloudinat Abdelkader Chadi Mohamed Flissi S PORTS Tous les 31 HORIZONS • Jeudi 29 Janvier 2015 CAN-2015-APRÈS LA QUALIFICATION DES VERTS AUX QUARTS DE FINALE GROUPES A ET B ENFIN UNE PRESTATION À LA HAUTEUR DES AMBITIONS ! Congo–RD Congo et Tunisie–Guinée équatoriale en quarts VICTORIEUX MARDI dernier du Sénégal, les Fennecs ont, finalement, réussi à sortir indemnes de leur groupe considéré par de nombreux observateurs comme le plus relevé de la CAN, confirmant ainsi leur bonne réaction d’orgueil. et la République démocratique du Congo ont obteLdeanulaTunisie leur qualification, lundi dernier, pour les quarts de finale CAN-2015 dans le Groupe B et rejoignent ainsi le P Photo : APS lutôt décevants lors des deux précédents rendezvous face à l’Afrique du Sud et au Ghana, les coéquipiers de Saphir Taider auront, cette foisci, négocié comme il se doit cette rencontre cruciale face aux Lions de la Teranga, où ils ont fait montre d’une grande maîtrise individuelle et collective. Plus remuants que lors de leur deux premières sorties et nettement plus entreprenants, les Verts auront certainement fourni, mardi dernier, face au Sénégal, leur meilleure prestation depuis leur arrivée en Guinée équatoriale. Il faut dire aussi que les changements opérés par le driver national dans l’entrejeu en optant pour la paire BentalebTaider au lieu de Lacen-Taider, utilisée jusque-là, se sont avérés judicieux, notamment dans la relance du jeu. Ce qui a permis à l’équipe de se procurer de nombreuses situations favorables en attaque. En plus, le fait d’avoir évolué à Malabo, sur une Congo et la Guinée équatoriale qualifiés dans le Groupe A. La RD Congo et la Tunisie se sont qualifiées suite à leur match nul 1-1 à Bata alors que le Congo et la Guinée équatoriale ont composté leur billet en battant respectivement le Burkina Faso (2-1) et le Gabon (2-0). Ces quatre qualifiés s’opposeront pour le compte des quarts de finale. Ainsi, le leader du groupe A, le Congo, affrontera le deuxième du groupe B, le RD Congo. Pour leur part, les Aigles de Carthage, qui ont terminé en tête de poule, croiseront le fer avec le pays hôte qui a bouclé le premier tour à la seconde position. Ces deux premiers matchs des quarts de finale sont prévus samedi prochain. La première rencontre Congo-RD Congo est programmée à 17h au stade de Bata alors que la deuxième se déroulera à Ebebiyin à partir de 20h. En se frayant un chemin pour les quarts de finale tout en écartant des équipes comme la Zambie, vainqueur de l’édition 2012, le Burkina Faso, finaliste en 2013 en Afrique du Sud, et le Cap Vert, quart de finaliste du dernier tournoi, le Congo, la RD Congo, la Tunisie et la Guinée équatoriale ont des arguments à faire valoir et disposent pratiquement des mêmes chances pour se qualifier et atteindre ainsi le dernier carré. Rappelons que ces quatre premiers qualifiés au prochain tour ont tout de même une histoire avec la CAN. En effet, le Congo Brazzaville participe pour la 7e fois à la phase finale de cette compétition. Les Congolais ont eu le privilège de brandir le trophée continental en 1972. Leurs voisins de la RC Congo, eux, ont remporté ladite épreuve à deux reprises (1968 et 1974 sous le nom de Zaire). La Tunisie n’est pas en reste puisqu’elle a gagné la coupe chez elle en 2004 et perdu deux finales en 1965 et 1996 tout en terminant 3e en 1962 et au pied du podium en 1978 et 2000. Enfin, seul le pays hôte parmi ces quatre n’a toujours pas goûté à la saveur de la consécration. Sa meilleure participation fut en 2012 alors co-organisateur de la compétition, avec le Gabon, où il avait atteint le stade des quarts de finale. Il tentera, cette fois-ci, de faire mieux en écartant de son chemin la Tunisie. pelouse nettement meilleure que celle de Mongomo, aura permis aux capés de Christian Gourcuff de produire leur jeu en mouvements, fait de passes courtes, auquel il nous ont habitués lors des éliminatoires. A ce titre, le technicien français de l’EN pourra d’ores et déjà se rejouir de disputer son quart de finale, prévu dimanche prochain, face au vainqueur du groupe D, sur cette même pelouse. Considérés comme de sérieux prétendants pour le sacre continental, les Verts, qui sont arrivés dans cette CAN avec le statut de 8e de finaliste du dernier Mondial et de première nation africaine au classement FIFA (18e), ont pu, enfin, livrer une prestation à la hauteur de leurs ambitions. Ils ont réagi au bon moment et n’ont finalement pas trop à rougir de leur bilan de ce premier tour avec deux succès et une défaite. A présent, les Algériens auront tout le temps de savourer cette qualification et préparer sereinement leur quart de finale. Difficile de dire si cette équipe version Gourcuff a l’étoffe pour aller au bout de l’aventure continentale et ramener le trophée que toute l’Algérie attend depuis 25 ans, date de son unique sacre. En tout cas, elle aura, au moins, affiché une solidité qui permet déjà à tout le peuple algérien de rêver. Par ailleurs, les Verts ont repris le travail hier matin avec une séance d’entraînement à la plage. L’après-midi a été consacré au repos. n Khaled H. n Mehdi F. Déclarations ... Déclarations ...Déclarations ...Déclarations ...Déclarations ... Gourcuff : «Il va falloir bien récupérer» « ’équipe a fait preuve de générosité et le mérite revient, L bien évidemment, aux joueurs, qui sont à saluer d’avoir arraché cette qualification. C’était un match excessivement difficile sur les plans physique et de l’intensité, on s’y attendait. C’était un vrai combat sur le terrain. L’équipe a fait preuve de beaucoup de discipline sur le plan tactique, mais aussi sur le plan défensif. Je pense qu’on a réussi à poser des problèmes au Sénégal par notre technique et la vitesse sur des contres attaques. Nous avons assisté à une opposition de style entre deux équipes à l’approche de jeu totalement différente. Nous avons souffert devant l’engagement physique des Sénégalais, avec un ballon tout le temps dans les airs, mais nous avons réussi à faire valoir notre qualité de préférence sur l’équipe qu’on va affronter. Le plus important est de démontrer de quoi nous sommes capables. Dans un registre personnel, je suis content d’avoir contribué à cette victoire, en inscrivant mon premier but en sélection.» technique grâce aux contres. Concernant l’état de la pelouse, j’estime qu’elle est bien meilleure de celle de Mongomo, elle a permis plus de fluidité dans le jeu. Nous avons quatre jours pour préparer le match des quarts de finale. Il va falloir bien récupérer. Concernant notre prochain adversaire, je n’ai pas de choix à faire.» Bentaleb : «Content d’avoir contribué à cette victoire» Mahrez : «Une qualification amplement méritée» « ous avons assisté à un match très engagé face à une N équipe très forte physiquement. Le premier but marqué nous a mis en confiance pour se mettre dans le match. Nous tour. Concernant le match des quarts de finale, on n’a pas étions très solidaires face au Sénégal qui n’est pas une petite sélection. C’est une qualification amplement méritée. Prendre six points dans un groupe difficile, c’est pas rien.» ’était un match très difficile face à une équipe du C Sénégal très agressive. Je pense que c’est une qualification méritée sur l’ensemble des trois matchs du premier « LE CLUB JOUERA UN DERBY CAPITAL FACE AU CRB JSK L’USMA recrute Pfister, Velud en péril Marche des supporters pour la levée des sanctions attaquant attitré, Rebih qui ne s’est pas encore rétabli de sa blessure. Le coach Alain Michel pourrait, toutefois, compter sur les services de sa nouvelle recrue bosnienne, Galin qui a laissé une forte impression pendant la préparation cette semaine. USM Alger, qui a commencé timidement la phase retour du championnat de Ligue 1 L’ avec une défaite à Sétif et un nul à domicile n K. Y. Photo : Horizons contre la JSK, se doit absolument de réagir, demain au 20-Août, contre le Chabab de Belouizdad en match avancé de la 18e journée. Les Rouge et Noir n’ont pas droit à l’erreur. Le président Haddad a tenu, d’ailleurs, ces dernières heures, une réunion avec l’entraîneur Velud l’exhortant à réagir. A commencer par le rendez-vous de demain. Le résultat du match pourrait être déterminant pour l’ancien coach des Eperviers togolais. Celui-ci est désormais sur un siège éjectable. C’est du moins ce que nous avons appris de sources proches de l’USMA d’après lesquelles le recrutement de l’Allemand Oto Pfister au poste de DTS serait un message «d’avertissement» pour Velud. On n’en est pas là pour le moment et Velud a exprimé, hier en conférence de presse, sa «détermina- tion à réaliser un résultat positif contre le CRB». Sur le plan de l’effectif, les Rouge et Noir seront privés de Zemmamouche, Bouazza et Beldjilali (blessés). De son côté, le Chabab affrontera son voisin usmiste sans son PROGRAMME : DEMAI N Ligue 1 (match avancé) CRB................- .........USM A (16h) Ligue 2 (18e journée) USMMH.........- .........CRB AF (14h30) CABBA..........- .........JSM B (16h) USMB ............- .........MCS DRBT .............- .........USM (15h) K ABM...............- .........USC (15h) (14h30) ABS................- .........OM (15h) CAB ...............- .........RCR ASK................- .........WAT (15h) (16h) ls étaient quelque 400 fans de la JSK à IOuzou. battre le pavé, mardi dernier, à Tizi Ils étaient là pour réclamer la levée des sanctions qui frappent leur équipe, mais aussi pour que la lumière soit faite sur la mort de Ebossé. Malgré le mauvais temps, ils se sont rendus du stade 1er-Novembre au siège de la wilaya où ils ont désigné une délégation qui a été reçue par le premier magistrat de la wilaya, Bouazghi. Ce dernier a promis de transmettre les doléances de la délégation à qui de droit. Comme elle avait commencé, cette marche s’est achevée dans le calme. n Rachid Hammoutène Horizons CONSEIL DE LA NATION Bensalah s’entretient avec l’ambassadeur tunisien e président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah a passé en revue, hier, à Alger, avec l’ambassadeur tunisien à Alger, Abdelmadjid Ferchichi, les relations «historiques» qui unissent les deux pays, indique un communiqué du Conseil. Les deux responsables se sont félicités du «niveau de ces relations qui permet d’établir un partenariat exemplaire dans tous les domaines». Lors de la rencontre qui a porté sur les défis actuels dans la région, les deux parties ont exprimé leur satisfaction du niveau de la coordination «notamment en matière de lutte contre les tentatives terroristes qui visent à déstabiliser les deux pays frères». Bensalah a saisi Horizons : http://www.horizons-dz.com R.C.97B 36181 l’occasion pour féliciter le peuple tunisien pour le succès des échéances électorales, ALGÉRIE-FRANCE affirmant la «ferme» volonté de l’Algérie de hisser le niveau de la coopération bilatérale Le général-major Bousteila reçoit une délégation du ministère de l’Intérieur français «à la hauteur de la volonté politique des dirie général-major, Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale, a reçu, à Alger, dans le cadre de la coopération bilatérale entre geants des deux pays». Pour sa part, le l’Algérie et la France, une délégation du Centre des hautes études du ministère de l’Intérieur français (CHEMI) conduite par son directeur diplomate tunisien a adressé ses «remercieJean-Martin Jaspers, a indiqué un communiqué du commandement de la GN. La délégation est composée d’ex-directeurs de la direction généments» aux dirigeants algériens qui «ont rale de la police nationale française, d’officiers supérieurs de la Gendarmerie française et de hauts cadres du ministère de l’Intérieur français et apporté leur soutien à la Tunisie», estimant de la police française, a précisé la même source. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’échange d’expériences de formation et d’expériences professionnelles et de promotion de la coopération opérationnelle entre la Gendarmerie nationale et les institutions sécuritaires françaises, a ajouté que «toutes les conditions sont désormais la même source. La délégation a effectué une visite à l’Institut national de criminalistique et criminologie de la GN à Bouchaoui, durant laquelréunies pour établir un véritable partenariat le une présentation a été faite sur les capacités professionnelles et les moyens technologiques utilisés au sein de la GN dans le cadre de la lutte au mieux des intérêts des deux pays et contre le crime organisé, la protection des biens et des personnes et la préservation de la sécurité publique, a-t-on encore relevé. peuples frères». L L LAMAMRA À ADDIS-ABEBA LE RAPPORTEUR SPÉCIAL DE L'ONU La préservation de l’unité africaine recommandée DONNER LA PRIORITÉ AU SECTEUR DE L'ÉDUCATION a préservation de l’unité du continent dans le cadre de la démarche Lafricaine attachée au consensus d’Ezulwini a été recommandée, hier, à Addis-Abeba, par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Tout en exposant les efforts de l’Algérie pour la promotion de la position africaine, Lamamra a appelé à préserver l’unité du continent dans la démarche africaine et à demeurer attaché au consensus d’Ezulwini comme «condition vitale» pour garantir les demandes légitimes de l’Afrique. Le ministre s’exprimait lors sa participation à la réunion ministérielle du Comité des dix de l’Union africaine en charge de la réforme des Nations unies, tenue sous la présidence du Sierra Leone. Adopté en mars 2005, le consensus d’Ezulwini est la position commune des Etats africains sur la réforme du système des Nations unies. Lamamra a échangé, à cette occasion, les points de vue sur l’état de mise en œuvre des recommandations de la précédente réunion de ce Comité, tenue en novembre 2014 à Nairobi, notamment en termes de mobilisation de soutien à la position africaine commune dans le cadre des négociations intergouvernementales sur la réforme des Nations unies. LE RAPPORTEUR SPÉCIAL SUR LE DROIT À L'ÉDUCATION DE L'ONU, KISHORE SINGH, A MIS EN EXERGUE, MARDI DERNIER, À ALGER, l'importance de la mise en place d'un cadre juridique spécial qui donnerait la priorité au secteur de l'éducation dans le budget de l'Etat algérien. « CONSEIL EXÉCUTIF DE L’UA Photo : Horizons Lamamra s’entretient avec plusieurs de ses homologues africains ministre des Affaires étrangères, Lamamra, s’est entretenu LaveceRamtane plusieurs de ses homologues, hier, à Addis-Abeba, où il préside la délégation algérienne à la 26e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA). Lamamra s’est, à l’occasion, entretenu avec les ministres des Affaires étrangères du Tchad, Moussa Faki Mahamat, et du Niger, Mohamed Bazoum. Les échanges ont porté sur la situation qui prévaut au Sahel ainsi que sur les échéances futures du processus du dialogue intermalien et des activités de l’équipe internationale de médiation dont l’Algérie est le chef de file. Le Tchad et le Niger font partie de l’équipe de médiation, rappelle-t-on. Le chef de la diplomatie algérienne a également échangé les vues avec son homologue de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Salem Ould Salek, sur les questions politiques inscrites à l’ordre du jour de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, prévue dans la capitale éthiopienne les 30 et 31 janvier. Lamamra s’est, en outre, entretenu avec ses homologues, la Rwandaise Louise Mushikiwabo et le Béninois Nassirou Bako-Arifari sur les relations bilatérales avec ces deux pays ainsi que sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun. La Météo du Jeudi 29 Janvier 2015 n dépit des grands efforts consentis par l'Algérie pour le développement du secteur de l'éducation qui bénéficie de la priorité eu égard au budget qui lui est consacré, il est nécessaire de consacrer cette priorité dans un cadre législatif», a précisé Singh devant les membres de la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses à l'Assemblée populaire nationale. «Ce cadre permettra de définir le seuil minimal du budget qui doit être consacré au secteur de l'éducation, quelles que soient les circonstances» qui doit consacrer les principes des chartes internationales adoptées par l'Algérie, à l'instar des principes des droits de l'Homme», a-til indiqué. Le rapporteur onusien a estimé que «les députés ont un rôle à jouer pour améliorer la situation de l'enseignant et l'encourager à accomplir ses missions». S'agissant du secteur de la formation professionnelle, le même responsable a préconisé l'adoption du «système dual» appliqué dans plusieurs pays, et qui consiste à contraindre les entreprises économiques à accueillir les stagiaires des centres de formation professionnelle pour acquérir l'ex- E ADDIS-ABEBA L'Algérie participe à une réunion africaine sur le sida es travaux de la 14 session de l'assemblée générale de l'Organisation des premières dames Ld'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) se tiene dront à Addis-Abeba (Ethiopie) les 30 et 31 janvier avec la participation de l'Algérie, a indiqué, hier, un communiqué du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme. Cette session, à laquelle prend part la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, est inscrite sous le thème du «renforcement des partenariats en faveur d'un environnement propice» pour mettre fin au sida d'ici à 2030 et «l'auto- nomisation des femmes en matière de santé et des droits sexuels et reproductifs». Lors de la séance plénière de cette session, le cadre d'action révisé de l'OPDAS sera signé par toutes les premières dames d'Afrique présentes. La réunion de l'OPDAS aura lieu en marge de la 24e session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine qui se tiendra les 30 et 31 janvier dans la capitale éthiopienne sur le thème central de «l'Année de l'autonomisation des femmes et développement de l'Afrique pour la concrétisation de l'agenda 2063». DIPLOMATIE Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d’Algérie en Inde e gouvernement de la République d’Inde a donné son agrément à la nomination de Hamza YahiaChérif en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne Ldémocratique et populaire auprès de la République d’Inde, a indiqué, hier, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. n Alger 18° n Annaba 17° Fedjr....................6.16 Dohr ..................13.01 Assar .................15.49 Maghreb.............18.16 Ichaâ .................19.37 n Constantine 13° n Oran 17° ACHAT n 6 1 €6 1$ Ouargla 19° n VENTE 6 1 €6 1$ 90,83 DA 96,38 DA 103,21 DA 109,54 DA périence et le savoir-faire. L'intervenant a estimé que cette mesure avait pour objectif de «valoriser la formation professionnelle et prendre en charge les droits des bénéficiaires». Le rapporteur spécial sur le droit à l'éducation du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, arrivé lundi dernier, à Alger, avait écouté auparavant un rapport des membres de la commission sur l'évolution de l'enseignement en Algérie. Kishore Singh s'est également entretenu avec la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, et devrait rencontrer les ministres de l'Enseignement supérieur, de la Formation et de l'Enseignement professionnels et des Affaires religieuses. L'Algérie condamne «énergiquement» l'attaque contre un hôtel à Tripoli Algérie a condamné «énergiqueL' ment» l'attaque perpétrée, mardi dernier, contre un hôtel de la capitale libyenne Tripoli, faisant au moins 11 morts. «Nous condamnons énergiquement l'attaque terroriste qui a visé mardi un hôtel de la capitale libyenne Tripoli, et qui a fait des victimes innocentes», a déclaré, à l'APS, le porteparole du ministère des Affaires étrangères (MAE), Abdelaziz Benali Cherif. «Nous voyons dans cet acte criminel une vaine tentative de déstabiliser la Libye, de semer le doute dans son avenir et d'entraver les efforts internationaux et des pays voisins en vue de rassembler toutes les composantes de la société libyenne par la recherche d'une solution pacifique et civilisée à la crise que traverse ce pays frère», a-t-il souligné. «Nous réitérons notre engagement à soutenir tous les efforts susceptibles de réunir les conditions favorables à la relance d'un dialogue global entre les parties libyennes pour le recouvrement de la stabilité et de la paix sur tout le territoire libyen», a ajouté le porteparole du MAE. A noter qu’au moins 11 personnes ont été tuées et 11 autres blessées mardi dernier dans une attaque menée contre un grand hôtel de la capitale libyenne Tripoli. Tamanrasset 19° n Tindouf 23° n Illizi 19° n B SERVICE PU Tél: (021) 73 67 24 - 73 63 05 - 73 59 04 Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29