24-HERMAN Pseudolymphomes sur tatouages4 cas

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POSTER 24- Pseudolymphomes sur tatouages : à propos de 4 cas

Herman A., Tennstedt D. Service de Dermatologie. Cliniques Universitaires Saint Luc, UCL - Woluwé Saint Lambert Belgique

Mots clés : pseudolymphomes ; tatouages rouges ; allergies Introduction But Discussion

Les éruptions apparaissant sur un tatouage ne correspondent pas toujours à une allergie « de contact », il faut notamment penser aux pseudolymphomes. Le diagnostic de pseudolyphome sur tatouage se fait essentiellement sur le plan histologique. Revue de la littérature et de 4 cas de pseudolymphomes sur tatouage. Etude de leurs caratéristiques cliniques et histologiques. Analyse des moyens thérapeutiques.

Matériel et méthodes

En l'espace de 6 mois, nous avons eu l'occasion de rencontrer 4 cas succesifs de pseudolymphomes sur tatouages dans le service de dermatologie de l'UCL. L'âge des patients s'échelonnait entre 25 et 50 ans (deux hommes et deux femmes). Les réactions sont apparues dans un délai de 2 mois à 6 ans, sur des tatouages de couleur rouge, rose ou mauve. Toutes les réactions ont été systématiquement biopsiées et confirmaient l’hypothèse clinique de pseudolymphomes. Les pseudolymphomes sur tatouage sont des affections rares, caractérisées par l'apparition de lésions généralement nodulaires, papuleuses, infiltrées et prurigineuses survenant sur un tatouage, quelques mois à quelques années après la réalisation de celui-ci. Le diagnostic différentiel comporte la dermatite de contact, la dermatose lichénoide et la scar sarcoidosis. Il s'agit d'une réaction d'hypersensibilité retardée avec une profifération lymphocytaire. Le bilan comprend des tests épicutanés (batterie standard, métaux, colorants), des photopatch tests et une biopsie. Sur le plan histologique, il existe un infiltrat lymphocytaire B ou T dermique diffus avec renforcement périvasculaire. Des imunomarquages CD3, CD8, CD20, CD30 sont utiles (voire indispensables) pour exclure un lymphome vrai. Sur le plan thérapeutique, les corticoides locaux ou intralésionnels sont utilisés pour les lésions de petite taille cependant ils ont en général un effet relativement éphémère. Le laser permet parfois une disparition en éliminant les pigments. Deux types de laser sont utilisés : le laser Q switched (Yag, Ruby, Alexandrite en fonction de la couleur du tatouage) et plus récemment le laser CO2 avec cependant plus de risques cicatriciels.

Conclusion Références

Face à toute modification d’un tatouage, une biopsie reste indispensable pour obtenir un diagnostic de certitude. Bernstein EF. Laser treatment of tattoos. Clinics in Dermatology 2006. 24; 43-55. Shinohara M Kluger N

and all and all

. The histopathologic spectrum of decorative tattoo complications. Journal of Cutaneous Pathology 2012. 39: 1110- 1118. . Les tatouages : histoire naturelles et histopathologiques des réactions cutanées. Annales de dermatologie. 2011. 138; 146-154. 1