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LYON
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LES
CHOSES
À AVOIR FAIT
AU MOINS UNE FOIS
DANS SA VIE À LYON
© LYON TOURISME ET CONGRÈS
L
yonnais « pur jus » ou d’adoption, nous avons tous
connu ces moments savoureux, ces délices citadins, petites expériences d’un jour ou grand moment. Le Figaro Magazine a sélectionné ces petits et
grands bonheurs, incontournables, bonnes adresses, habitudes locales, moments à vivre, endroits à redécouvrir,
classiques ou insolites, emblématiques de Lyon, qui nous
ont séduits. Ce choix fut évidemment cornélien. Mais cette
liste n’a rien d’exhaustif : au lecteur de l’allonger.
PAR ANTOINE ALLEGRE ET FRÉDÉRIC CROUZET
© SÉBASTIEN VÉRONÈSE
© JEAN-FRANÇOIS MALLET
< LYON CITY GUIDE >
Comme un musée vivant de la gastronomie française. Il faut se rendre au moins une fois
dans sa vie à l’abbaye de Collonges, le restaurant de Paul Bocuse, trois étoiles au Guide
Michelin depuis un demi-siècle. Pas pour le décor un peu suranné, mais avant tout pour
goûter quelques plats mythiques, comme le loup en croûte feuilletée et sa sauce choron,
le rouget barbet en robe de pomme de terre croustillantes ou l’immanquable soupe VGE.
Crée en 1975 pour la remise de sa Légion d’honneur par le président Giscard d’Estaing,
cette soupe de légumes au foie gras généreusement truffée est servie sous un dôme feuilleté. Il faut le casser avec sa cuillère, humer les arômes… et se laisser emporter.
© LYON TOURISME ET CONGRÈS
Si un Lyonnais propose de vous
rejoindre là-bas inutile
de chercher bien loin. Il s’agit
de l’arrière de la statue équestre
de Louis XIV posée place
Bellecour. Immanquable.
SAVOURER
UNE GLACE
AU MOJITO
CHEZ RENÉ NARDONE
Installée depuis 1929 quai de
Bondy (5e), la famille Nardone
3
turbine depuis quatre
générations des glaces maison
et s’enorgueillit d’une carte
de 60 parfums (melon, mojito,
mirabelle...). Une institution
locale et surtout un lieu
de rendez-vous lors
des beaux jours, pour profiter
de la superbe terrasse.
de la Croix-Rousse pour raison
de sécurité, ce second tube est
exclusivement réservé aux bus,
piétons et cyclistes. Une balade
de 1,8 km agrémentée
d’animations lumineuses.
BOIRE UN VERRE
DE BEAUJOLAIS
NOUVEAU
DANS LA RUE
Il faut attendre le troisième
mercredi de novembre, le soir,
à minuit, pour découvrir
le beaujolais nouveau. À Lyon,
le primeur est débloqué
généralement sous chapiteau,
place Antonin-Poncet, par de
jeunes vignerons du Beaujolais.
Même s’il n’a pas grand intérêt
gustatif, le primeur délie
toujours les langues sur
son goût réel ou supposé.
Et remplit ainsi sa fonction
de boisson conviviale !
5
4 TRAVERSER
À VÉLO
LE NOUVEAU TUNNEL
DE LA CROIX-ROUSSE
Voici la dernière attraction
urbaine de Lyon. Creusé
en parallèle du tunnel routier
© MURIEL CHAULET/VILLE DE LYON
SE DONNER
RENDEZ-VOUS
« SOUS LA QUEUE
DU CHEVAL »
2
VENDRE SES
VIEUX BIBELOTS
AUX PUCES DU CANAL
Dimanche matin, on débarrasse
le grenier et on joue au marchand.
Les Puces du canal,
à Villeurbanne, abritent
de nombreux antiquaires
et brocanteurs professionnels,
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mais les particuliers peuvent
aussi déballer meubles, bibelots,
livres… deux fois par an. Il suffit
de se présenter dès 7 heures
et de régler sa place
(35 ¤ pour 20 m2).
SE LAISSER
ENFERMER
AU PARC
DE LA TÊTE-D’OR
Chaque soir, peu avant 20 heures,
les gardiens du parc de la Têted’Or annoncent la fermeture
imminente des grilles. Mais,
en été, il y a toujours des malins
qui tentent de rester dans le parc
pour une balade nocturne ou
achever leur apéro pique-nique
et avoir enfin le parc pour eux
seuls. Jusqu’à se faire déloger
par les lampes torches
des policiers municipaux.
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23 MAI 2014 - LYON CITY GUIDE - LE FIGARO MAGAZINE 3
© BRICE ROBERT/LYON TOURISME ET CONGRÈS
1
S’INITIER À LA GASTRONOMIE
AVEC UNE SOUPE VGE CHEZ BOCUSE
© LAURENCE DANIERE/SPL LYON CONFLUENCE
< LYON CITY GUIDE >
PRENDRE UN VAPORETTO
POUR ALLER FAIRE SON SHOPPING
BOUQUINER
AU CALME DANS
LE JARDIN DU MUSÉE
DES BEAUX-ARTS
À quelques mètres du bouillonnant
quartier Hôtel-de-Ville, il existe
un havre de paix. Protégé par
les imposants murs de cette
ancienne abbaye, le jardin
du musée des Beaux-Arts est
l’endroit idéal pour arrêter
le temps et dévorer son roman
préféré. Ouvert toute l’année,
de 8 h 30 à 18 h 30 et fermé
les jours fériés.
cher qu’un ticket de métro, mais tellement
plus glamour avec le personnel de bord
habillé en matelot. Et si vous êtes possesseurs de la carte fidélité Confluence, le
trajet est gratuit. Trois arrêts sont desservis
: Confluence, Bellecour (depuis le quai des
Célestins) et Saint-Paul (depuis le quai de
la Pêcherie).
© LYON TOURISME ET CONGRÈS
C’est le summum du chic : prendre le Vaporetto depuis le quai des Célestins pour aller
faire les magasins au centre commercial
Confluence. Cette navette fluviale aux faux
airs de yacht rétro relie le centre de Lyon à la
Confluence en moins de trente minutes et
navigue tous les jours de 10 heures à
21 h 30. La traversée coûte 2 €, à peine plus
FAIRE LE PLEIN
DE MEZZE
CHEZ BAHADOURIAN
Installée depuis 1929 en plein
cœur du quartier populaire
de La Guillotière, l’épicerie
Bahadourian est l’endroit rêvé
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© LYON TOURISME ET CONGRÈS
pour se fournir en épices,
douceurs au miel, soudjouk
arménien, anchois à l’huile
d’olive…
Chez Léon… Les occasions de
bruncher aux huîtres ne manquent
pas aux Halles Paul-Bocuse.
Si vous couronnez le tout par
un saint-marcellin de la Mère
Richard, le bonheur est total.
AVALER
UNE DOUZAINE
D’HUÎTRES
AUX HALLES
Maison Rousseau, Maison Merle,
Chez Antonin, Chez Georges,
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ADOPTER
UN CHIEN
AU MARCHÉ
PLACE CARNOT
Il est si dur de ne pas craquer
pour la bouille ronde d’un chiot.
Tous les dimanches, de 8 heures
à midi, le Marché aux chiens
© JACK LEONE
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4 LE FIGARO MAGAZINE - LYON CITY GUIDE - 23 MAI 2014
et chats de la place Carnot est
le paradis des enfants… et pas
forcément celui des parents.
REMONTER
LES FLEUVES
EN KAYAK
À partir de mai, l’association
Lyon Canoë vous propose
de découvrir Lyon autrement :
depuis un kayak en remontant
le Rhône ou la Saône.
Très étonnant et particulièrement
sportif sauf si vous voulez
vous la couler douce.
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ASSISTER
À UN DERBY
AU STADE
DE GERLAND
Même si Saint-Étienne et
Olympique lyonnais ne tutoient
plus les sommets du football
européen, la rivalité entre
les deux plus grands clubs
de la région n’en demeure pas
moins un moment phare
de la saison de Ligue 1.
Et l’ambiance, ce jour-là,
est électrique dans le stade.
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© LYON TOURISME ET CONGRÈS
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< LYON CITY GUIDE >
à mars, sur la place Bellecour.
On monte à bord d’une des
42 nacelles pour découvrir
une vue inédite sur les toits
de Lyon, à 60 m de hauteur…
SE LANCER
POUR DÉFI
DE FINIR
LA SAINTÉLYON
C’est le défi annuel des mordus
de course à pied locaux :
participer à la Saintélyon, raid
nocturne entre Saint-Étienne
et Lyon, crée il y a soixante ans,
© MURIEL CHAULET/VILLE DE LYON
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ADMIRER LES PERLES
DU JARDIN ROSA MIR
REMPLACER
LE CROISSANT
MATINAL PAR
UNE ANDOUILLETTE
CHEZ GEORGES
Voilà un rituel lyonnais qui
perdure ! Le mâchon, solide
petit-déjeuner des ouvriers de
la soie, est toujours servi le matin,
à 9 heures, dans une vingtaine
de café et restaurants à Lyon. On
s’attable devant une andouillette
pomme vapeur avec un verre de
beaujolais Au petit bouchon
chez Georges, rue du Garet (1er),
restaurant où fut fondée il y a
ADMIRER
LE LEVER
DU JOUR DEPUIS
LE THÉÂTRE ANTIQUE
DE FOURVIÈRE
Il faut venir très tôt, vers 5 heures
du matin en été, mais le spectacle
en vaut la peine. Sur les hauteurs
de Fourvière, on assiste au lever
du soleil qui pointe ses premiers
rayons derrière la chaîne
des Alpes. Magique…
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6 LE FIGARO MAGAZINE - LYON CITY GUIDE - 23 MAI 2014
qui emprunte routes et chemins
boueux sur 72 km.
Les inscriptions sont ouvertes
pour le raid du 6 décembre 2014.
On peut aussi y prendre part
en équipe, en relais. Ouf !
PRENDRE
SON CAFÉ
AU PIED HUMIDE
Pas d’affolement si on vous
donne rendez-vous dans
un « pied humide » : il s’agit
d’un petit kiosque-comptoir,
généralement sur les quais
du Rhône ou de la Saône,
où l’on prend son café ou l’apéro.
Les panneaux du kiosque se
relèvent pour abriter le comptoir
mais laissent les pieds dans
les flaques en cas de pluie.
Ces bars étaient très en vogue
à Lyon, au début du XXe siècle.
21
cinquante ans la société des
Francs-Mâchons, défenseur
de ce patrimoine culinaire.
SE PROMENER
DANS
LE CIMETIÈRE
DE LOYASSE
Le plus ancien cimetière de Lyon
(1807) abrite les sépultures
parfois majestueuses des grandes
familles lyonnaises ou de
ses grandes figures comme
la dynastie Guimet, Édouard
Herriot où le guérisseur maître
Philippe. Le Père-Lachaise
lyonnais en somme.
18
© LYON TOURISME ET CONGRÈS
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s’il guérissait et de le dédier à sa mère Rosa
Mir Mercader. Dépaysant, cet espace d’à
peine 400 mètres carrés rappelle aussi les
structures d’Antoni Gaudí ou du facteur
Cheval. Achevé il y a trente ans, cette œuvre
s’est dégradée et les visites (le samedi de
mars à novembre, de 15 à 18 heures) se limitent désormais à la terrasse du jardin. Cet
étonnant paradis doit faire l’objet d’une réhabilitation.
© D.R.
C’est un jardin secret et improbable, qui
ouvre rarement ses portes au public. Caché
derrière un immeuble, à côté de l’hôpital de
la Croix-Rousse, le jardin Rosa Mir est l’œuvre de Jules Senis (1913-1983), un artisan
carreleur espagnol qui consacra vingt-cinq
ans de sa vie à planter et décorer de pierres,
de colonnes et de coquillages, cette petite
cour. Atteint d’un cancer en 1950, il s’était
promis de créer un « jardin extraordinaire »
© MURIEL CHAULET/VILLE DE LYON
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TOURNER
AVEC LA GRANDE
ROUE DE LA PLACE
BELLECOUR
Depuis maintenant quatorze ans,
une grande roue vient s’installer
chaque hiver, de novembre
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COMPTER
LES MARCHES
DU PLUS GRAND
ESCALIER
(ET RECOMMENCER)
Il est répertorié sur les plans
comme l’escalier « aux 400
marches ». Mais cette montée
qui relie le quai du Rhône
à la rue Joséphin-Soulary
à la Croix-Rousse en possède
davantage. À vous de les compter,
dans le sens de la montée.
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< LYON CITY GUIDE >
PLANTER
DES CHOUX
SUR LES TOITS
DE PERRACHE
Les toits du centre d’échanges
de Perrache abritaient,
autrefois, un drôle de jardin :
des bacs à fleurs au milieu
des dalles de pierre,
dépendant de l’Établissement
lyonnais d’Art contemporain.
Ce jardin secret, rarement
connu du public, donnant
une belle vue sur la Presqu’île
et le tunnel de Fourvière,
est désormais un jardin
collectif, géré par la MJC locale
et des associations qui y font
pousser pommes de terre,
choux ou haricots.
SE RAFRAÎCHIR
À LA FONTAINE
DE LA PLACE
ANTONIN-PONCET
Les jets d’eau et la grande
pelouse de la place AntoninPoncet viennent amener
un peu de fraîcheur bucolique
durant la chaleur caniculaire
d’un été lyonnais. Joli.
MISER SUR
LE BON CHEVAL
À L’HIPPODROME
DE PARILLY
Vers la fin mai, les « gens d’à
bord » rencontrent les « gens
d’à terre » pour fêter le pardon
des mariniers au bord
de la Saône. Au programme :
joutes, concerts, activités
sportives, pique-nique…
Cette fête religieuse pour
les marins est devenue
une tradition populaire.
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parc de la Cerisaie à la Croix-Rousse, des
élus, des commerçants, des figures associatives et leurs invités, viennent ramasser les raisins en entonnant la « java du
sécateur ». Ambiance festive pour cette
tradition qui remonte à 1986 lorsque
l’ancien maire du 4e arrondissement a jumelé la République des Canuts avec celle
de Montmartre à Paris.
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Il faut aller mettre une pièce sur
un cheval, bien ou mal coté,
et assister à la course
(une centaine par an) depuis
le bord de piste de l’hippodrome
de Parilly (ou du Carré de soie)
ou en sirotant un verre depuis
le restaurant panoramique.
Sensations garanties…
LANCER
LE COCHONNET
AU CAFÉ DE
LA MADELEINE
On prolonge le repas en terrasse
dans le clos du café de
la Madeleine par une partie de
pétanque ou de boule lyonnaise,
discipline dans laquelle
le patron fut sacré plusieurs fois
champion. Mythique !
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SALIVER DEVANT
UNE POULARDE
EN DEMI-DEUIL
Cette volaille de Bresse pochée
à la truffe (les lamelles
sont glissées sous la peau),
popularisée par la Mère Filloux,
fait partie du patrimoine
culinaire lyonnais. À déguster
chez Bocuse dans sa version
cuite en vessie ou chez la Mère
Brazier,
revisitée
dans une
version en
deux services
par Mathieu
Viannay.
Un must.
REVOIR
LE PREMIER FILM
À L’INSTITUT LUMIÈRE
Voir le premier film de l’histoire
du cinéma, sur le lieu même de
son tournage, est un plaisir
unique à Lyon. La grande salle
de l’Institut Lumière (8e),
© D.R.
© INSTITUT LUMIÈRE
construite sur les anciens
ateliers des frères Lumière,
diffuse régulièrement La sortie
de l’usine Lumière, tourné
en 1895. Comme une invitation
à voyager dans le temps.
DÉCOUVRIR
LES DORURES
DE L’HÔTEL DE VILLE
C’est toujours le monument
le plus visité lors des journées
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8 LE FIGARO MAGAZINE - LYON CITY GUIDE - 23 MAI 2014
du Patrimoine. Le public fait
la queue pour découvrir
les salons dorés de l’hôtel de
ville de Lyon, construit en 1646
par l’architecte Simon Maupin,
et s’asseoir dans le fauteuil du
maire. L’édifice a été plusieurs
fois rénové après des incendies,
mais on peut encore admirer
les fresques de Thomas Blanchet
(1658-1667) dans l’escalier
d’honneur.
PROFITER DE LA VUE
DE LA TERRASSE DU SUCRE
Le Sucre est le lieu culturel le plus branché de la ville.
Inauguré sur le toit de la Sucrière en juin 2013, cet endroit,
pensé par l’équipe du festival Nuits Sonores, accueille pléthore de concerts, de soirées « électro », de compétitions
sportives bon enfant, de bourses au disques, d’expositions
d’arts numériques et autres conférences. Sa terrasse, avec
vue à 360°, peut accueillir jusqu’à 700 personnes. C’est la
plus impressionnante de la ville : on voit en un tour de cou
le quartier de la Confluence, le Crayon de La Part-Dieu,
le musée des Confluences, une partie de l’Ouest lyonnais
et la basilique de Fourvière. Un endroit enchanteur à
l’heure de l’apéritif.
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MARCHER
SUR LES TRACES
DES TRUANDS
LYONNAIS
On suit Nicolas Le Breton,
auteur de polars historiques
et guide à l’Office de tourisme,
pendant deux heures,
à la découverte du bar du gang
des Lyonnais, des lieux
d’exécutions publiques ou
de l’assassinat du président
Carnot. Une balade qui révèle
une ville pas si tranquille…
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© D.R.
C’est un vin unique et rare, le seul qui
soit réalisé à Lyon. Impossible d’en trouver à la vente. Aucun caviste n’en sert.
La centaine de bouteilles produite chaque
année est exclusivement réservée aux
membres de la « République des Canuts ». Le rituel est fixé début septembre
pour les vendanges. Chaque propriétaire
des 300 pieds de gamay, plantés dans le
ASSISTER
AU PARDON
DES MARINIERS
© BRICE ROBERT/LYON TOURISME ET CONGRÈS
TAILLER LES RAISINS
DE LA RÉPUBLIQUE DES CANUTS
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© J.-F. MALLET
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S’OFFRIR
UNE TRANCHE
DE L’OREILLER DE
LA BELLE AURORE
Dans cette impressionnant
et succulent pâté en croûte
de 30 kg, on trouve caille,
pigeon, palombe, volaille de
Bresse, canard, faisan, lapin,
gibier, foie gras, ris de veau,
truffe… Attention, la Maison
Reynon (2e) n’en réalise
qu’une petite quinzaine
entre Noël et le jour de l’An.
Comptez 85 ¤ le kilogramme.
Déraisonnable et délicieux.
30
© D.R.
© JERIS CASTELBOU
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23 MAI 2014 - LYON CITY GUIDE - LE FIGARO MAGAZINE 9
< LYON CITY GUIDE >
DÉGUSTER
UN CHAMPAGNE
DANS LA CAVE
VOÛTÉE DE MALLEVAL
Ouverte depuis 1869, cette cave
à vin et épicerie fine fait partie
des institutions lyonnaises.
Le must est de parvenir
à assister à une dégustation de
champagne, organisée deux fois
par an, dans l’impressionnant
dédale de caves voûtées qui
serpente sous la rue Émile-Zola
(2e). C’est sur ces 300 mètres
carrés que sont stockées
près de 50 000 bouteilles,
dont de très vieux millésimes.
© LYON TOURISME ET CONGRÈS
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35
Emprunter la rue Auguste-Comte (2e),
entre la place Bellecour et la place Carnot,
promet un joli voyage dans le temps. L’artère concentre une dizaine d’adresses d’antiquaires et de galeries d’art, d’encadreurs,
restaurateurs d’objets et de meubles anciens. On va chez Rigot, Jean Rey ou Gérardin pour leur mobilier XVIIIe, dénicher une
DÉCOUVRIR
LES ARÊTES
DE POISSON
Mystère. À quoi servaient ces
longues galeries souterraines
parallèles construites par
l’homme sous les pentes de
la Croix-Rousse, côté Rhône ?
Les historiens restent divisés
sur ces « arêtes de poissons ».
Datent-elles des Romains ou
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commode signée Hache, célèbre dynastie
d’ébénistes grenoblois (1699-1831). Chiner
des objets chez Michel Descours, ou chez
Marilyn, des poupées anciennes chez Antic
Dolls Toys ou s’équiper en meubles contemporains signés chez Art Déco XIX-XX. De
quoi occuper une journée entière avec une
pause au bien nommé café des Antiquaires.
du XVIIe siècle ? Dangereux et
interdit au public (les plaques
d’égout du quartier sont scellées),
ce labyrinthe escarpé de 17 niveaux
demeure toutefois fréquenté, en
témoignent les restes de cierges
et les sculptures que l’on peut
apercevoir dans quelques
galeries. À visiter à ses risques
et périls et idéalement avec
quelqu’un qui connaît l’endroit.
BRONZER
SUR LES PLAGES
DU RHÔNE
On peut poser sa serviette sur
quelques minuscules plages
de sable à Lyon, sur les bords
du Rhône, entre le parc de
la Tête-d’Or et le pont Morand.
Vue parfaite sur le fleuve
et la ville, mais baignade
formellement interdite.
considéré comme le plus vieux
club de jazz de France, ne compte
plus les pointures qui ont
enflammé la scène depuis 1948
(Chett Baker, Oscar Peterson…)
et affiche toujours cinq concerts
par semaine.
© BRICE ROBERT/LYON TOURISME ET CONGRÈS
© D.R.
Le couple de chocolatier-pâtissier
Richard et Gaëlle Sève
s’est installé en 1991 dans
une pâtisserie de Champagneau-Mont-d’Or. Là même où fut
inventée la tarte à la praline,
il y a un siècle, pour rendre
hommage aux producteurs
de roses. Ce dessert aux pralines
rouges est devenu une spécialité
locale, pratiquée par tous
les pâtissiers. Chez Sève,
on revendique une recette
« authentique » et craquante,
avec des pralines maisons
confectionnées dans
la turbine d’origine. Miam…
CHINER UN MEUBLE ANCIEN
RUE AUGUSTE-COMTE
39
TRABOULER
DANS LES RUES
DE SAINT-JEAN
À faire au moins une fois
en accompagnant des amis pour
le week-end. Pourquoi ne pas
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10 LE FIGARO MAGAZINE - LYON CITY GUIDE - 23 MAI 2014
emprunter le passage qui mène
du 54, rue Saint-Jean au 27, rue
du Bœuf, la plus longue traboule
de Lyon qui traverse quatre cours
et quatre immeubles Renaissance.
ÉCOUTER
DU JAZZ AU
HOT CLUB DE LYON
Tout simplement mythique. Une
cave voûtée à l’ambiance parfois
survoltée, des instruments
qui résonnent jusqu’au bout
de la nuit… Le Hot Club de Lyon,
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FÊTER SON
ANNIVERSAIRE
À LA BRASSERIE
GEORGES
Les lumières s’éteignent, l’orgue
de barbarie joue l’air de Joyeux
anniversaire, les clients du plus
vieux restaurant de Lyon (1836)
lèvent le nez de leur assiette pour
reprendre l’air tandis qu’arrive
en salle une omelette norvégienne
surmonté de bougies. Ce rituel
fait toujours son petit effet
pour ceux qui viennent fêter leur
anniversaire à « la Georges ».
42
© D.R.
CROQUER
UNE TARTE
AUX PRALINES
DE CHEZ SÈVE
37
< LYON CITY GUIDE >
DÉGUSTER
UN PORTO
CENTENAIRE
CHEZ ANTIC WINE
Élu caviste de l’année 2010,
Georges Dos Santos propose,
dans son extraordinaire
établissement situé rue du Bœuf,
quasiment 5 000 références
en vins et spiritueux. Surtout
des portos vieux et rares,
qu’il fait souvent déguster à ses
clients dans d’immenses verres.
d’Estaing en 1975, Maurice
Bernachon, a créé le gâteau
au chocolat le plus célèbre
de la gastronomie lyonnaise,
le Président. Encore
aujourd’hui, les clients
de la chocolaterie s’arrachent
cette merveille.
43
DÉVALER LA PISTE
DE LA SARRA EN LUGE
Construite sur la colline de Fourvière au milieu des années
1960 et détruite en 1991, la piste artificielle de ski a permis
aux Lyonnais de skier dans leur ville. Aujourd’hui, la Sarra
est devenue le point de rendez-vous des fous de VTT et des
joggeurs. Et, si jamais il neige, n’hésitez pas à prendre une
luge pour les enfants.
12 LE FIGARO MAGAZINE - LYON CITY GUIDE - 23 MAI 2014
RIRE AVEC
SES ENFANTS
AU THÉÂTRE
DE GUIGNOL AU PARC
DE LA TÊTE-D’OR
Joseph Moritz
a fondé
le théâtre
itinérant
Au Véritable
Guignol,
à la fin du
XIXe siècle. Son fils, Antoine,
et son épouse, Yvonne, ont
décidé de le sédentariser
au parc de la Tête-d’Or en 1948.
Depuis, des générations
de gones se sont esclaffées
dans ce petit théâtre
qui semble baigner dans son jus.
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ÉLIRE
LE PRÉSIDENT
DE BERNACHON
EN GÂTEAU
DU DIMANCHE
À l’occasion de la remise
de la Légion d’honneur à Paul
Bocuse par Valérie Giscard
45
© MAYA PRESS
© MURIEL CHAULET/VILLE DE LYON
44
© OLIVIER CHASSIGNOLE
< LYON CITY GUIDE >
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SE PLIER DE RIRE
À L’ESPACE GERSON
Le plus ancien café-théâtre de Lyon, crée en 1987, continue de jouer les défricheurs de talents comiques. Il faut
aller à l’Espace Gerson (5e) pour sa chouette ambiance,
sa jolie salle en pierre apparentes et les discussions
d’après spectacle avec les comédiens, autour du bar.
GRIMPER
AU SOMMET
DE LA BASILIQUE
DE FOURVIÈRE
C’est l’endroit le plus élevé
de Lyon accessible au public.
L’observatoire de la basilique
de Fourvière, logé au sommet
de la tour Nord, dévoile
une vue circulaire sur la ville
à 340 m d’altitude. Il faut
auparavant grimper
246 marches pour accéder
à la table d’orientation réalisée
en pierre de lave à la fin
du XIXe siècle. Époustouflant !
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TESTER
LES MACARONS
DE CHEZ BOUILLET
Sébastien Bouillet fait partie
de cette jeune génération
de pâtissiers à avoir remis
le macaron au goût du jour.
Il s’est amusé à revisiter cette
spécialité française dans des
49
versions salées, au guacamole
ou au chèvre, vendues
dans ses deux boutiques
de la Croix-Rousse et de la rue
des Archers. Mention spéciale
pour son Maca’Lyon,
au caramel beurre salé avec
nappage de chocolat noir.
Nouvelles créations attendues :
betterave et chocolat blanc,
ou citron vert-coriandre…
CONDUIRE
DANS LES RUES
DE LYON
À 300 KM/H…
Mais dans un simulateur de F1.
À Vaise, le complexe I-Way
permet de piloter virtuellement
une Formule 1 avec de vraies
sensations. Il faut essayer
impérativement le circuit
de Lyon (7,9 km), qui permet
de dépasser les 300 km/h
dans le tunnel de
la Croix-Rousse… Grisant !
50
ÉDITION : Le Figaro Magazine/Partenaire Publyme ÉDITION DÉLÉGUÉE : Cécile
Masscheleyn (Tél. : 04 72 83 96 91) ASSISTANTE : Frédérique Roche
(Tél. : 04 72 83 74 67) RÉDACTEUR EN CHEF DÉLÉGUÉ : Frédéric Crouzet RÉDACTION :
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14 LE FIGARO MAGAZINE - LYON CITY GUIDE - 23 MAI 2014