Le petit Rat-porteur Journal Surréaliste - Institut Saint-Jean
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Transcript Le petit Rat-porteur Journal Surréaliste - Institut Saint-Jean
LE PETIT RAT-PORTEUR
N°2
Le petit
Rat-porteur
Mai 2014
LE PETIT JOURNAL EDITE DANS LA CAVE
DANS CE NUMERO
Journal Surréaliste
Par Florent Laffineur et Nicolas De Waele
Pour cette deuxième édition de
notre cher petit Rat-porteur, nous
vous
proposons
un
numéro
surréaliste. Vous ne connaissez pas
le surréalisme ? Voici donc quelques
outils vous permettant de mieux le
comprendre et de mieux apprécier le
contenu de l’article situé en page 8.
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-
-
Surrealismkuyisimoukunyak
azaakahlekakhulukamnandi
Sürrealizmolanəsastöhfəeşci
nselbir
ultra
sərinhərəkətedir
Mənwafflingiləağactoxunma
qvənaharüçüngözəl,
çünkimənnaharsabahgecbir
pişikyeməkümidvəbizhələ c
gözəlşeydirki,
böyükbirşeydirxoşbəxtvəsev
incolacaq
bu
coolos
olduğunu
waxakaleooaanukalahadlido
onoookusaabsanboqorkiiwu
-
-
xuuxitaahaddiiqofwalbaoofii
dmeertaqanjirrosababtooah
waxaanogahay si aad u
wanaagsanwaxaboqorkaiyo
waxa la qiimaynaayoquerre
acdimiseruntDominumcond
ucto sol altus est et quamvis
non ita nos esse felices,
felicissimus at sit
kapurnjelaskenganggobentu
kgarisgedhekanggonontonm
atiudanorabisa
Maintenant que vous possédez
toutes les clés requises pour votre
compréhension, je vous encourage à
foncer lire les creations surréalistes
présentes en page 8.
Profs Awards
Le concours des Profs Awards va commencer ! Alors
armez-vous de bics et votez ! Pour plus d’informations,
lisezl’articlecomplet.
Page 2
La Jungle scolaire
Toutes les clés qui vous permettront de comprendre
l’ISJB et d’y survivre sont présentes dans ce reportage
exceptionnel.
Page 14
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
2
Profs Awards
Par Adrien Marlier
Vous avez tous eu l’occasion de
voter pour votre prof préféré afin
de pouvoir élire ce prof
« vainqueur dans sa catégorie ».
Je rappelle les catégories :
Dans le supérieur :
Dans la catégorie « prof
qui donne le plus de
travail », les nominés
sont :
1. Mme. Verdruye
2. Mme. Lepoutre
3. Mme. Mosselmans
1. Mme. Quoilin
2. Mme. Marlier
3. M. Verdonck
4. Mme. Verdruye
Dans l’inférieur :
Dans la catégorie « prof le
plus drôle », les nominés
sont :
1. M. Stein
2. Mme. Verdruye
3. Mme. Gillard
4. M. Wilemme
5. M. Putman
6. M. Verdonck
Dans la catégorie « prof le
plus dynamique », les
nominés sont :
Dans la catégorie « prof
qui donne le plus de
travail », les nominés
sont :
1. M. Leplae
2. M. Denis
3. M. Lorent
4. Mme. Vandervlies
5. Mme. Lambert
6. M. Theunis
Dans la catégorie « prof le
plus dynamique », les
nominés sont :
1. M. Leplae
2. Mme. Vangoubergen
1. M. Delaitre
3. Mme. Vanoverberg
2. M. Denis
4. M. Denis
3. M. Nafpliotis
4. Mme. Deblonde
5. Mme. Declerc
Dans la catégorie « prof le
plus drôle », les nominés
sont :
Les résultats des Profs Awards
seront affichés dans le hall
principal de l’école, je filmerai le
dépouillement et posterai la
vidéo sur la page Facebook du
journal !
LE PETIT RAT-PORTEUR
Les sondages
Par
Delphine Minguet
Après trois mois d’attente, voici la
prochaine rubrique sondages !
Qu’avez-vous fait pendant vos
vacances ? Beaucoup de gens
m’ont
parlé
du
ski.
Personnellement je n’y suis pas
allée cette année. C’est avec
étonnement que je constate que :
75% d’entre vous
ont préféré faire autre
chose que du ski
contre 25% qui y sont
allés. N’hésitez pas à
envoyer
un
petit
message au petit Ratporteur pour nous
raconter vos vacances !
Nous allons revenir à la
semaine avant les vacances de
carnaval en parlant de la fameuse
polémique créée
autour du
Théâtre Ichtus. Côté 6e le
message semblait plutôt clair :
« nous ne sommes pas prêts (en
tant que graines) à être
semé(e)s ». Mais en ce qui
concerne les autres années, qu’en
avez-vous pensé ? Êtes-vous pour
ou contre la continuité de ce
théâtre à l’école ?
80% d’entre vous sont CONTRE
et 20% d’entre vous sont POUR.
N°2
Tout comme le cabaret, un
évènement majeur s’est passé
dans l’école : les 100 jours rhétos.
Lors de ce fameux jour, pas
comme les autres, les rhètos se
sont déguiser pour passer une
journée plutôt folle, pour ne pas
dire complètement délirante. Or
les 100 jours sont tombés le 1er
Avril, jour pas comme les autres à
St-Jean-Baptiste. Chaque année,
lors de cette journée, les élèves
font des farces aux professeurs et
inversement. Cela ravit certains,
qui passent une journée plutôt
rocambolesque
tandis
que
d’autres ont l’impression que ce
jour est une journée comme une
autre. Vous êtes 22% à penser
que ce jour est un jour BANAL du
calendrier scolaire contre 78% à
penser que ce jour est un jour de
FÊTE à l’école.
Redevenons un peu plus
sérieux et parlons travail. Nous
allons tous à l’école en moyenne
32h par semaine mais nous
travaillons tous, même les
professeurs, quelques heures de
plus à la maison. Temps que nous
passons à faire nos devoirs et
étudier nos leçons. Souvenezvous en tout début d’année lors
de son discours, Mr. Gans, notre
brave Directeur, nous a vivement
conseillé d’étudier au moins 1h30
par jour afin de réussir contre
année sans examens ni travaux de
vacances.
50%d’entrevousrespectentcela
Mais42%des
personnes
interrogées travaillent moins
d’1h par jour.
Rassurez-vous, les 8%de
personnes qui travaillent plus de
2h par jour sont là pour les
rattraper…
Chaque personne travaille à son
rythme en utilisant sa méthode. Il
en existe plusieurs mais parmi les
plus connues on retrouve
L’écrit :
Ce
qui
concerne 40% d’entre
vous.
L’oral, vous êtes 30% à
parler pour étudier.
La
lecture :
d’entre vous.
29%
Autre : 1% (parmi
ceux-ci on m’a cité le
« Talent », cela m’a fait
bien rire ! )
Ne voulant pas clôturer
cette rubrique sur un aspect un
peu trop sérieux, nous allons
parler d’un autre point. Certains
d’entre vous se demandent s’il est
« normal » d’être en couple ou si
la vie de célibataire est mieux.
Nous retrouvons les personnes en
couple qui sont 27%. Et puis la
catégorie des chercheurs d’amour
et des forever célibataires mais
fiers de l’être :73% !
Sur ce, je vous dis à bientôt !
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
4
Critique : le Théâtre Ichtus
Par
Yann De Lombaert
Ichtus, le poisson en grec.
Symbole utilisé par les chrétiens
lors des persécutions à Rome, il
devint indissociablement lié au
christianisme. C'est cependant
loin des principes de la religion
que la pseudo-troupe (composée
du Père Haas et de Lucette
Henin) qui en a adopté
l'acronyme dérivé, ICHTHUS,
nous présenta, à nous les rhétos,
une pièce pour le moins
surprenante.
Son
concept,
novateur en la matière, n'eut
cependant pas l'effet escompté.
En effet, il nous fut donné
l'occasion, si pas l'obligation, de
se faire insulter pour la modique
somme de cinq euros.
L'argument principal d'Alphabet
(la pièce), s'il n'était pas mauvais
en soi (ouvrir les yeux sur un
monde où le conformisme règne
et où l'on ne pose pas trop de
questions), fut amené avec une
balourdise et une agressivité sans
pareilles. Les choses avaient déjà
bien commencé avec la pièce en
elle-même.
Dans
celle-ci,
composée essentiellement de
propos dénigrant la jeunesse et
ses centres d'intérêt, le Père
Henri Haas y qualifia notamment
la musique de Stromae de
« merde ».
Ne s'arrêtant pas en si bonne
voie, le Père s'ouvrit à l'art de la
fausse
information.
Ses
affirmations, pour peu qu'elles
fussent vraies un jour, étaient
totalement dépassées. C'est ainsi
qu'il
avança
dans
son
« spectacle » que les quatre sites
internet
les
plus
visités
concernaient le satanisme, la
pornographie, la pédophilie et le
nazisme. Ce qui, selon le site
d'information Alexa, n'est pas
correct. Nous y retrouvons en
première place Google suivi de
Facebook, Youtube et Yahoo.
Finalement vint le moment tant
attendu : la séance de questionsréponses. On nous demanda
d'écrire notre avis concernant la
pièce, ainsi qu'une question
qu'elle aurait suscitée sur un petit
papier prévu à cet effet. Lulu,
« l'assistante » du Père Haas,
récolta l'ensemble des résultats et
commença à en lire certains
devant l'assemblée. « Quel est le
but de votre pièce ? » » Pourquoi
passez-vous seulement de la
musique classique ? » « Selonvous l'homme a-t-il besoin de
Dieu ou de la religion ? » Le Père y
réagit de façon totalement
surprenante
et
en
totale
contradiction avec les principes
du christianisme. Je m'explique :
outre le fait qu'il ne répondit
jamais clairement aux questions
qui lui furent posées, il s'exprima
sur un ton agressif, nous éructant
ses réponses à la figure. Plusieurs
d'entre nous se firent traiter de
naïfs et certaines eurent même
droit au joli sobriquet de
« pétasses illettrées ». Ceci est
inacceptable de la part de
quiconque, d'autant plus de celle
d'un homme d'Eglise. Le plus
consternant reste encore que
lorsque je lui demandai pourquoi
il s'adressait à nous de manière si
agressive, il me répondit d'un ton
péremptoire : «Et pourquoi pas?».
Alors prenons quelques minutes
de réflexion, comme la pièce nous
incite à le faire. Sommes-nous
vraiment d'accord de laisser les
futures générations d'élèves de
l'Institut se faire traumatiser par
un individu frustré et s'adressant
à nous, la jeunesse, d'une manière
totalement déplacée ? Apprenez
à investir correctement votre
argent. Pour moi le choix est vite
fait. NB : « L'opinion exprimée
dans cet article est personnelle et
n’engage que moi »
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
LE RETOUR DES PROF-FACTS
Par Antoine Vincke
5
Le ROI
Par Santiago Dierckx
- Gisèle Verdruye a commencé à
parler dix minutes après sa
naissance. Sa première phrase était :
« Sors tes tentacules et donne-moi
mon biberon, espèce de pleutre ! »
- Le compas a été géométriquement
inspiré du bras de Christine
Denorme.
- Lorsque Charles Leplae ne sait pas
résoudre un exercice, … [texte
manquant] …
- D’après la légende, si un élève
parvient à rire à une blague de M.
Lorent, il échoue son année scolaire.
- Lorsque le Directeur a embauché
les professeurs de l’école, il leur a fait
faire trois fois le tour de l’école en
courant. Tout le monde réussit, sauf
les profs de gym.
- Lorsqu’une plante pousse en
Antarctique, Séverine Wauters peut
déterminer le type de plante, et
Pierre Stein nous rappellera que les
plantes ne poussent pas en
Antarctique…
- Dieu dit : « Que la lumière soit ! »
Noelle Remacle répondit : « Deux
minutes, mon coco ! Les plombs ont
sauté… »
- M. Putman a créé Dieu un 30
février. Ainsi Dieu est éternel.
Que vous évoque le ROI ? Une
éminence couronnée ? Quelqu'un
d'incroyable ? Ici à l'école, il a une
toute autre signification !
Le Règlement d'Ordre Intérieur est la
terreur de bon nombre ! Si vous ne
savez pas ce que c'est, ouvrez votre
JdC (journal de classe) et lisez de la
page 13 à 22 (bonne chance, on se
retrouve dans 3h), l'énorme texte
écrit en police 7 avec une marge de
0,5 et des interlignes minuscules.
D'ailleurs, si vous ne savez pas ce que
c'est, c'est très mal car vous êtes
tous censés l'avoir lu et signé, au
risque de… on n’a jamais vraiment su
de quoi, à vrai dire… Hum, le ROI,
donc, terrorise en particulier les «
mauvais » élèves car il est le
«formidable» instrument de torture
qu'ont trouvé nos chers éducateurs
pour punir les éléments
perturbateurs. Recopier le règlement
est une expérience qu'il faut vivre au
moins une fois dans sa vie : au début,
on se dit que ça ira vite car ce n'est
qu'une page. Mais en réalité, c'est
excessivement long !
Mais le ROI a aussi une autre
vocation : définir les règles qui
régissent la vie scolaire. Ainsi, vous
pourrez vous y renseigner au point 6
sur l'infâme interdiction qui nous
empêche d'utiliser nos si chers
(smart)phones ou de déguster nos
succulents 10h en classe. Mais les
plus curieux pourront aussi y
découvrir le système d'inscription ou
d’assurance devant absolument faire
partie de la culture générale de tout
un chacun.
Bref,
Connaissez votre école ;
Lisez le ROI.
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
La Voix
Par Alain Gerard
Il se glissa dans l’eau et commença à
nager. L’eau était glaciale. Il sentait
ses membres s’engourdir petit à
petit. Après un court instant, il ne
sentait déjà plus l’extrémité de ses
pieds. Il savait cependant que son
corps pourrait supporter ces
conditions quelques minutes encore.
Il ne lui en fallait pas plus pour
atteindre les rochers, sur l’autre
berge. Le souffle lui manquait, il
avait de plus en plus de mal à se
mouvoir et lorsqu’il buvait la tasse, le
liquide froid lui brûlait l’intérieur de
la gorge.
Sa vision se troublait désormais mais
il continuait malgré tout. Sa vie
n’avait plus tant d’importance à ses
yeux s’il devait la passer dans la
routine qu’il avait connue jusque là.
L’événement de la semaine dernière
avait définitivement changé son
univers. Il fallait qu’il aille jusqu’au
bout, au moins pour essayer. Dans
un ultime effort, il posa ses deux
mains sur la roche et s’extirpa du
fleuve. De là où il était il ne pouvait
apercevoir la corniche, il faudrait
qu’il escalade les rochers. Oubliant
toute prudence, il commença
l’ascension, poussé par la fièvre qui
montait en lui à l’idée qu’il ne devait
plus se trouver loin. Il sentit alors
quelque chose couler le long de son
bras. La lumière de la lune lui révéla
un abondant filet de sang qui
émergeait d’une profonde entaille,
juste au dessus de son coude. Il avait
dû se blesser en sortant de l’eau.
Mais le froid ayant totalement
anesthésié ses membres, il décida de
continuer. Il était proche… Et tandis
qu’il montait, le chant continuait de
résonner dans sa tête.
6
Ce chant… Depuis que c’était arrivé,
il l’avait entendu nuit et jour. Rien
n’avait pu le chasser de ses pensées.
Plus rien ne semblait avoir
d’importance, que cette voix qui le
hantait sans cesse.
Une semaine auparavant, sur ce
même fleuve, il s’était assoupi alors
qu’il revenait à la ville après avoir
livré une cargaison en amont. Le
courant avait projeté sa barque
contre les rochers et il s’était
retrouvé plongé dans l’eau. Alors
qu’il se débattait pour rester à la
surface et tenter de rejoindre la
berge, il l’avait aperçue. Ou plutôt, il
l’avait entendue d’abord. Cette voix
qui semblait douce et frêle mais qui
pourtant, cela ne faisait aucun
doute, portait une force intérieure
sans commune mesure. Durant un
instant seulement, mais qui lui
sembla une éternité, il contempla la
silhouette qui se détachait dans le
clair de lune, assise au sommet des
rochers. Puis le courant l’attira à
nouveau vers le fond et il la perdit de
vue.
Mais
sa
voix
restait
vigoureusement ancrée dans son
esprit.
De retour chez lui, il lui avait fallu
passer plusieurs jours au lit pour se
remettre. Mais l’étrange refrain ne le
quittait pas. Après quelques jours, il
se rendit d’ailleurs compte qu’il ne le
voulait pas. La voix avait en un
instant rendu insipide tout ce qui
l’entourait. Plus rien ne semblait
avoir de sens, sa vie entière
paraissait
un
songe.
Seules
comptaient, la mystérieuse mélodie
et la silhouette. La peur provoquée
par cet étrange phénomène l’avait
d’abord retenu mais il avait fini par
se rendre à l’évidence : s’il ne pouvait
réentendre la voix, plus rien ne
pourrait jamais avoir de goût pour
lui. C’est ainsi qu’il était reparti vers
le lieu de son naufrage.
Il arrivait maintenant au sommet.
L’eau glaciale avait endommagé ses
oreilles, il n’entendait plus rien. Mais
ce n’était que temporaire. Et il savait
qu’il approchait de la corniche où se
tenait la mystérieuse cantatrice. S’il
ne pouvait l’entendre pour l’instant,
il pourrait bientôt la voir. Cette
pensée lui rendit ses forces et en une
dernière contraction, il réussit à se
hisser sur le promontoire. Il se tourna
vers le côté qui faisait face au fleuve,
fou d’impatience.
Et là, il ne vit rien. Désespéré, il
comprit qu’il avait trop tardé, que la
silhouette était partie. Il s’assit alors
au bord des rochers et entama luimême une lente complainte :
Vers le crépuscule, au sommet des
rochers
Apparait un être qui semble enchanté.
Les ténèbres de sa tête ondulent au
vent
Et la pâleur de son teint évoque
l’Orient.
Nul trouvère n’entonna chant si
envoutant ;
Toute voix s’éteignait face à la sienne.
Incapable
mienne,
même
d’entendre
la
N’ai-je espoir d’un jour apaiser mon
tourment ?
Est-ce que la lune me mènera à ma
sirène ?
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
7
La fin d’année à Saint Jean-Baptiste
Par
Adrien Marlier
La fin d’année approche à
grands pas. Pour certains, c’est
un soulagement, la fin d’un
parcours, d’une longue année de
travail. Pour d’autres, c’est la
mélancolie, la fin d’une année
riche en rencontres et en
surprises. Moi, je pense être un
peu de ces deux-là, plus dans la
mélancolie je dirais. Mais ce
n’est pas encore le moment de
se reposer sur ses lauriers. Car,
qu’est-ce qui rime avec fin
d’année ? Eh oui, la plus grosse
épreuve de l’année, la terreur de
nos stylos, les cauchemars de
nos nuits, les examens de juin.
C’est l’accomplissement ultime
de cette année, le but de tout
élève, mais surtout, leur plus
Chronique d’une blonde
acidulée
Par Morgane Denis
A Saint-Jean-Baptiste, tout comme
dans bon nombre d’écoles,
l’ennemi le plus courant des élèves
est sans aucun doute l’ennui et
celui-ci mène parfois la vie dure à
nos chers enseignants. Pourtant, il
existe énormément de tactiques
différentes afin de vaincre ce
dernier. Voici, rien que pour vous,
une petite compil’ des cas les plus
observés.
sont soudain emportés par un élan
d’inspiration et s’adonnent ainsi à
des loisirs créatifs tels que le dessin
ou l’écriture. Par ailleurs, certains
d’entre eux se montrent parfois
extrêmement productifs lors des
cours et qui sait, peut-être qu’un
jour nous découvrirons un nouveau
Picasso (pourquoi, je dis ça ? Je
déteste Picasso) ou la réincarnation
de
Victor
Hugo
?
La manière la plus banale de
vaincre l’ennui et contre laquelle
nos professeurs luttent depuis bien
longtemps : les bavardages
intensifs ! Et les discussions sont
d’autant plus bruyantes lorsque
vous êtes assis(e) aux côtés de
votre meilleur(e) ami(e)… jusqu’au
jour où votre titulaire décide de
vous séparer pour nuisance sonore
(je reconnais, c’est du vécu).
Il y a aussi les artistes en herbe qui
Quand le cours est réellement
inintéressant,
certains
élèves
s’amusent à relever les tics de
quelques
professeurs
particulièrement caricaturaux alors
que d’autres se la jouent plus
pacifiques et, plutôt que de
déranger la classe, préfèrent piquer
un petit somme. Ou alors… peutêtre qu’ils ont tout simplement du
grande crainte. Car quoi de pire
que d’échouer ? En plus d’être
punis par cet échec, les parents
ne sont pas tendres sur le sujet.
Mais il n’y a pas de raison que
cela arrive, n’est-ce pas ? C’est le
moment de se donner à fond !
Car oui, l’échec est dur, mais
qu’il est bon de réussir ! Je vous
souhaite à tous bien du courage
et, bien sûr, de réussir cette
année ! A l’année prochaine !!
mal à se remettre de leurs soirées
arrosées du week-end ?
Nous
pouvons
également
remercier
les
nouvelles
technologies car les petits rebelles
de
notre
génération
ont
maintenant tout loisir de se
distraire : envoyer des sms ou des
Snapchat, jouer à Candy Crush… A
côté de ça, il y a aussi les petits
malins qui construisent des avions
en papier (qui s’écrasent dès leurs
premiers vols), qui rêvassent par la
fenêtre ou qui embêtent les autres
(bande
de
sadiques)…
Bref. Je vais m’arrêter là parce que
vous voyez très bien vers quelle
conclusion je me dirige : avec un
peu d’imagination, il y a toujours
moyen de trouver quelque chose à
faire (même si ce n’est pas toujours
très productif). Alors ravalez un peu
vos « Je me fais ch*** » parce que
le premier mécréant qui ose encore
me dire qu’il s’ennuie en cours, je
l’assomme avec mon dico.
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
8
Le surrealisme Lassallien
Pour le cours de français, Gisèle
Verdruye a proposé à ses élèves de
créer des oeuvres surréalistes
suivant
les
principes
du
mouvement étudié au cours. En
voici donc quelques exemples :
- Orange 1 :
Arthur Rimbaud général du
logarithme népérien lors de la
chute du mur de Berlin en 1989 a
provoqué une réaction
exothermique auprès des consuls
main de la commission européenne
ce qui a causé la retraite de Jésus
dans le désert
- Viens te blottir contre moi!
J’attendais ce soir depuis longtemps, c’est
l’anniversaire de Thomas et on fait une
grosse fiesta à la maison. J’aperçois d’où je
suis sa cruche de sangria et les fûts à bière
prêts à être utilisés à outrance. J’espère
qu’il n’y aura pas de débordement. Tout est
prêt, nous attendons les invités. Vers 21h,
la sale commence à se remplir. A 22h, on
ne s’entend déjà plus, à tel point que je suis
écrasé de tous les côtés, il y a beaucoup
trop de monde ! J’observe chaque invité,
mais en réalité je ne peux détourner mon
attention de cette jolie brune à la robe
rouge, elle discute avec tout le monde. Vat-elle me remarquer ? Serait-ce le grand
soir ? Oui, jecrois qu’elle m’a remarqué,
moi, seul dans le coin de la pièce, trop isolé
pour faire connaissance avec qui que ce
soit. Elle s’approche de plus en plus près. Je
sens sa main douce me caresser du bouts
des doigts. Je la sens hésitante, elle finit
par se décider, elle se colle enfin à moi. Je
sens chaque mouvement de son corps, sa
peau douce et ses cuisses chaudes contre
moi. Ses fesses sont fermes et sensuelles,
elle commence à écarter les jambes… Oh si
seulement
je
pouvais
l’enlacer.
-Yann de Lombaert :
L’ablation photophonique :
Il était treize heures dix ce lundi dixsept mars 2014.
Je vous propose une gamme
complète des campings du tout le
temps pour moi aussi j'aime
beaucoup les couleurs sont très
bons joueurs et les golem de faire
des économies d'énergie pour la
location dans cette marginalité
faiblarde la maison des secrets de
fabrication de produits pour vous
dire que c'est comme cela est
fondé notre société.
La sonnerie venait de retentir et Yann
commença à ressentir une poussée
d’adrénaline qu’il connaissait si bien :
l’appel de la nourriture.
D’un coup, il bondit de sa chaise et se
fraya un chemin à travers les autres
élèves, les bousculant violemment.
Une goutte de sueur perlant sur son
front, il se précipita à grandes foulées
vers la friterie du coin.
Mais lorsqu’il arriva, ce fut le drame.
Il fixa de ses yeux exorbités le panneau
indiquant “fermé”.
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
9
Critical hit #2 Deus
ex:Human revolution
Par The_NinjaV
Bonjour aux amateurs de jeux-vidéo ou
curieux de tous horizons et bienvenue sur
la critique de Deus Ex: HumanRevolution.
Sorti le 26 août 2011, après 4 ans de
développement dans les studios Eidos
Montréal (console) et Nixxes Software BV
(PC), Deus Ex HR est le 3ème épisode de la
saga Deus Ex et est la préquelle de Deus Ex
premier du nom sorti en 2000. Un jeu solo
qui par ses multiples approches vous
gardera en haleine durant tout le périple.
Le jeu suit la même ligne directrice que ses
prédécesseurs, c’est-à-dire arriver à
mélanger différentes mécaniques de jeu
(FPS, jeu de rôle et infiltration) nous
permettant de faire diverse approches
d’une même situation. Ce système a pu
élever le premier jeu au rang d’un des
meilleurs jeux de sa décennie. Le jeu ne
brillera pas par sa beauté visuelle (comme
dans Battlefield 4) mais par son côté
artistique (cyberpunk), son gameplay
jamais égalé et son histoire.
Commençons ce test par un petit résumé
de la campagne solo du jeu pour vous
mettre dans le bain. L’histoire se déroule
dans notre monde en 2027, 25 ans avant
celui du premier, dans un univers
cyberpunk dystopique contrôlé par les
multinationales. Nous y incarnons Adam
Jensen, un agent de sécurité d’une des plus
grandes entreprises de transhumanisme «
Sarif Industries ». L’introduction du jeu ne
dure pas plus de 15 minutes mais est assez
longue pour introduire les personnages. La
compagnie pour laquelle Adam travaille est
attaquée par des terroristes, notre petite
amie se fait tuer et ceux-ci nous laissent
pour morts. Pour sauver le héros, son
patron David Sarif le transforme en super-
soldat avec toutes les technologies dernier
cri. Personnellement, je vous conseille de
regarder sur Youtube la cinématique
d’introduction du jeu, elle en vaut vraiment
la peine pour comprendre et voir toutes les
transformations qu‘il subit (je déconseille
cette vidéo aux personnes sensibles). C’est
après quelques mois de convalescence que
le boss charge Adam d’enquêter sur les
terroristes et ceux qui les ont envoyés.
L’histoire se base surtout sur les thèmes
suivants : le transhumanisme, la montée en
puissance de certaines multinationales
dans le monde, les conspirations,… Il faut
l’avouer, on ne retrouve pas ce genre de
thématiques dans beaucoup de jeux-vidéo
et c’est ce qui rend ce jeu très intéressant.
Le côté RPG se marque par les
améliorations que l’on peut donner aux
différentes parties de notre corps car celuici a été totalement remplacé par des «
augmentations cybernétiques », sauf sa
tête, du moins, une partie de sa tête. Ces
améliorations sont par exemple : super
saut, respirer dans du gaz toxique, voir à
travers les murs et plein d’autres.
Le côté infiltration, lui, se retrouve dans le
level-design
et
dans
l’intelligence
artificielle (qui n’est pas très fûtée) car c’est
dans celui-ci que vous pourrez choisir les
multiples chemins pour mener à bien vos
objectifs mais que le meilleur chemin est
celui de la discrétion. Vous devez aussi
savoir que vous pouvez terminer le jeu sans
tuer de personnes sauf les boss.
Et pour finir : le côté FPS. Celui-ci est la
principale caractéristique du jeu, on voit
par les yeux du héros et cela permet de
mieux s’identifier au personnage. Au
dessus, j’ai cité le coté infiltration du jeu
mais vous pouvez faire le jeu en rentrant
dans le tas et éliminer tous les ennemis de
la zone avec votre mitrailleuse lourde. Mais
il n’y a pas que deux voies possibles, il y en
a bien plus!
La rejouabilité du
jeu est bien mise
en avant car, vu
qu’il y a plusieurs
chemins
différents
à
essayer et des
choix à faire dont
les diverses fins
du jeu,comptez
environ 12 à 23h
de jeu pour le
terminer une fois
et multipliez par
le nombre de fin,
ce qui vous fait un
total de (17,5 x 4) 70 heures de jeu si vous
essayez tous les embranchements de
l’histoire. Pas de possibilité de rejouer au
jeu avec toutes les améliorations de la
partie précédente, cela serait un peu trop
facile…
La bande son du jeu est bonne et colle
parfaitement à l’ambiance que procure le
jeu dans son univers futuriste. Les
doublages sont de qualité, surtout en
anglais mais certaines voix françaises sont
juste “acceptables” à certains moments.
Comme je l’ai dit au début, le jeu ne brillera
pas par sa beauté visuelle car, ça se voit, le
jeu est quelque peu dépassé : 4 ans de
développement, ce qui explique pourquoi
certaines cinématiques nous ont l’air
moches et mal faites. En ce qui concerne la
beauté artistique, on aime ou on aime pas,
l’univers cyberpunk avec ses bâtiments
énormes où la technologie est de pointe et
de l’autre côté la pauvreté de la populace
comme le montre si bien l’une des villes du
jeu, Hengsha. Le cyberpunk est un terme
souvent utilisé pour désigner des œuvres se
basant sur notre monde mais dans un futur
où la technologie est mise en avant au
détriment de l’humain.
En conclusion, vous avez devant vous un
très bon jeu solo (uniquement solo pour
ceux qui cherche un quelconque multijoueurs) avec une ambiance et une histoire
à couper le souffle, doublées d’un
gameplay assez libre et très bien mis en
place, qui change de l’habitude mais avec
quelques petits défauts comme
l’intelligence artificielle ou encore des
chargements de niveaux très longs. Au
final, on se retrouve avec un jeu avec de
grandes qualités et quelques petits defauts.
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
10
Voyage scolaire à Clerheid
Par F. Van Heer
Lundi 10 mars : rendez-vous à 8h30 sur
le parking du centre sportif de Wavre.
Le trajet se déroule à merveille dans un
car qui n'a alors que 10 jours, avec les
classes de 2B et 2C, ainsi que Mme
Moens, Mme Bruyns, Mme Delahaye
et de M. Lorent. Lundi 10 mars : nous
sommes arrivés à Clerheid après
environ 1h30 de trajet. Arrivés là-bas
nous avons tous sorti nos valises du
car. En attendant le repas de midi nous
avons fait la connaissance de JeanDenis et Pascale.
Après avoir mangé, nous avons été
faire notre chambre et ensuite nous
avions rendez-vous dans la salle du
concert. Nous y avons fait les groupes
pour le séjour. Les activités:
philosophie, nature, les services,... Les
soirs nous avons eu des super veillées
grâce aux organisateurs. Nous avons dû
ensuite aller nous coucher, tout le
monde était encore bien éveillé en
plus, même s'il était déjà 22h ! Mardi
11 mars : reveil normalement prévu à
8h mais réalisé à 6h30 à cause de
l'alarme d'un réveil venant du dortoir
des garçons... Ensuite, ils ont eu une
"super" idée : faire la course dans leur
dortoir ! Mais ce qu'ils ne savaient pas,
c'était que tout ce qui se passait en
haut, nous l'entendions, nous qui
étions en bas. En plus on ne pouvait
pas sortir de nos chambres. Nous avons
mangé le petit-déjeuner (qui n'était
pas si petit que ça en plus) à 8h30.
Après un petit-déjeuner bien copieux
nous avons commencé les
activités de la journée, pour
mon groupe : philo. Après ça
nous avons appris la suite du
programme : une promenade
dans le village et ses
alentours. Par groupes, pour
la balade, nous avions des endroits où
aller avec la carte.
Rentrés de la balade, nous avons eu un
goûter. Ensuite nous avons repris nos
activités: philo pour un groupe, service
pour un autre ou encore nature (c'est à
dire balade) pour le nôtre...(oui
encore!). Nous sommes ensuite rentrés
pour manger. Ensuite, vers 20h, nous
avons eu la veillée, encore plus
chouette que la première (mais bon, ça
c'est mon avis)! Après la veillée, de
nouveau le coucher à 22h! :) Comme
pour la veille, extinction des feux à
22h30.
Mercredi 13 mars, dernier jour...
Réveil à 8h et petit déjeuner aussi
copieux que la veille (avec le bon lait
de la ferme) ! Début des activités: 9h.
Pour nous, services et travail au
potager. Après ça, vers 11h, nous avons
eu droit à une bonne collation (bien
méritée). Vers midi, pour le repas
comme pour les jours précédents, une
soupe en entrée, un super bon plat fait
par le chef et un dessert! Après tout
cela, nous avions tous rendez-vous
dans la grange où nous attendaient
Jean-Denis et Pascale. Ils avaient prévu
une "surprise" pour nous. Nous avons
regardé des petits films qu'ils ont
filmés dans d'autres pays (Népal,...).
Ensuite nous avons eu droit à une
petite histoire traduite en russe.
Ensuite, nous sommes tous sortis pour
aller dans la prairie pour parler (nous
avons fait un tour de prairie et tout le
monde à dit ce qu'il àpensé de ce
voyage). Ensuite nous sommes encore
restés un peu dans la cour à "jouer"
avec les animaux: les lapins, le cheval
(la jument plutôt), Paco...
Par après nous avons chargé nos
valises dans le car et avons dit "au
revoir" à Jean-Denis et Pascale avant
de monter dedans. Après 1h30 de
trajet nous sommes de retour à la
civilization. Après avoir passé 3 jours
loin de tout (logiquement) et avoir pris
le grand air et le soleil, voilà que
maintenant nous sommes de retour
dans cet air pollué et à l'ombre à cause
de tous ces bâtiments...
Nous voilà arrivés au centre sportif, là
où tout a commencé, là où nos parents
nous attendent, là où nous avons fait
de nouvelles rencontres (pour certains,
certaines)...Là où tout était magnifique,
génial, amusant, délicieux,...
Plus de détails sur les activités:
-Nature: promenade dans les environs
pour observer le paysage dans le cadre
du cours d'EDM.
-Les services: Ranger, balayer, nettoyer
les tables, donner à manger aux
animaux,...
-Philosophie: nous discutions sur un
thème (pour nous: le bonheur et la
mort) et nous étions filmés.
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
Influences
Par Chloé Campos
« Tu vas sérieusement porter ça? »,
« Comment tu peux aimer ça ?! »,
« Mais non maman, c’est normal! Ça se
porte comme ça », « J’aime pas du
tout, je suis grosse là-dedans ! »,
« Pourquoi tu dis ça? », « LOL !Tu peux
pas comprendre, c’est pas de ta
génération. », « De mon temps, les
jeunes étaient tellement plus… » BLA
BLABLA.
C’est normal que tu te
reconnaisses dans une de ces
situations mon petit poulet, ta vie est
parsemée de ces phrases clés de
l’existence du mortel européen. De tes
grands-parents en passant par tes
futurs enfants, l’être humain a toujours
trouvé des raisons de se justifier et le
fera toujours. Mais sur base de quoi ?
Est-ce que tu t’es déjà demandé
pourquoi est-ce qu’on pensait d’une
telle ou telle manière ? Parlons peu,
parlons bien : quelles influences avonsnous ? Bonne ou mauvaise influence
? Alors déjà, qu’est-ce qu’une bonne
influence ? Oui, je sais, tu vas me dire
qu’une bonne influence c’est un
élément, peu importe sa nature, qui va
améliorer ta vie, ton comportement et
te rendre meilleur(e). Sur base de ce
raisonnement là, une mauvaise
influence est donc tout le contraire.
Mais c’est faux ! Et si le bad boy que tu
t’es dégoté il y cinq mois change
complètement ta personnalité et qu’au
lieu d’être la nunuche manipulée dont
les autres se moquent, tu chopes une
répartie de malade et tu ne te laisses
plus marcher dessus … bonne ou
mauvaise influence ? Le gars qui en
fout pas une à l’école puis qui sort avec
la fille la plus travailleuse de toute la
classe et qui au final, devient plus
brillant que ce que ses parents auraient
jamais espéré ? Bonne ou mauvaise
influence ? Tout dépend du point de
11
vue mon petit poulet ! Mais ce fameux
point de vue, comment se fait-il qu’on
ait celui-là et pas un autre ? «Celui qui
est maître de l'éducation peut changer
la face du monde.» - Leibniz. Wow,
wow, wow. Tout doux, mon pote. On
va d’abord décortiquer cette phrase
philosophique avant de se plonger
dans une réflexion trop compliquée !
Qui est maître de l’éducation dans la
société actuelle ? (Attention, la
réponse que je vais vous révéler après
le roulement de tambours est
strictement personnelle, je n’ai pas
demandé à Freud de confirmer ce que
je pense mais ça n’empêche en rien
l’idée de débat là-dessus). LES
MEDIAS ! Oui parce que si tu regardes
bien autour de toi, n’importe où, tu
verras que nous sommes influencés ‘de
dingue’ comme tu dis, par ces derniers.
On nous donne des centaines
d’informations par jour sans même
qu’on s’en rende compte. Ne viens pas
dire que tu ne connais pas certaines
pubs par coeur parce que je ne te
croirai pas. Playmobil ? Oui, je sais que
la voix dans ta tête chantonne ‘’En
avant les histoires !’’. Quand au journal
télévisé (je vais essayer de rester
objective…), il nous balance tous les
malheurs du monde en les amplifiant :
les guerres, les chiffres affolants de la
crise, les problèmes en politique, les
problèmes, les problèmes et encore les
problèmes. Alors oui, je blâme les
médias mais personnellement, je
pense que le pire dans tout ça c’est la
mode. Elle nous envoie à la face des
représentations de la perfection : une
femme doit être grande, assez mince
pour rentrer dans du 34-36, belle, avoir
de longs cheveux, être blonde ou
brune de préférence parce que les
rousses…HUM. Non mais c’est quoi ce
délire ? Il y a que dans les magazines et
les séries télévisées qu’elles existent.
Et les filles, réveillez-vous. Chuck Bass
est fictif et le corps de Channing Tatum
est travaillé à mort pour son image de
beau gosse.
Tu dois maintenant
comprendre la deuxième partie de la
phrase de Leibniz : « […] peut changer
la face du monde. ». C’est le même
principe qu’une spirale. À la seule
différence que celle-ci est infernale et
le début est l’influence des médias. Si
nous sommes influencés, notre vision
des choses change ; si notre vision des
choses change, notre sens critique
aussi ; si notre sens critique change, il
ira dans le sens de l’influence ; si on
part dans le sens de l’influence, on part
vers le maître et on finit par tous
penser de la même manière. Le
résultat est qu’au final, nous sommes
tous des moutons qui suivons le
troupeau parce qu’on a été abruti par
ce qui nous a bourré le crâne et qu’on
est plus capable de penser par nousmême. Chaque génération étant un
troupeau différent, pardonne tes
parents d’être un peu vieux-jeu sur les
bords, ce n’est pas de leur faute. De
toute façon, c’est partout comme ça et
ça changera jamais ! Tu crois que dans
les pays sous-développés on se soucie
de l’apparence et du dernier GSM à la
mode ? Ouvre les yeux, égoïste, et
revois ton sens des priorités. «Moi,
je vais changer ça !» Paroles, paroles…
Tu ne vas rien faire du tout. Tu vas
sagement regarder le JT pour te rendre
compte de ce qui se passe dans le
monde plutôt que de rester des heures
devant ton fil d’actualité Facebook et
de jouer à FlappyBird. Tu t’endormiras
ce soir avec des idées rebelles mais tu
ne bougeras pas parce qu’ainsi va la vie
et ton éducation est faite comme ça.
Le but de mon article n’est pas de
changer le monde mais par pitié,
développe ton esprit critique. (En gros,
fais ce que les profs te disent de faire
depuis ta première secondaire !
CRITIQUEEEEEEEE). Mais toi, la fille
qui se regarde dans le miroir tous les
soirs, sois fière de ton 40 ; toi le mec
qui serre ses muscles tous les jours
pour te rassurer, ne te focalise pas sur
cet aspect extérieur. (!! Alerte phrase
bateau !!) Tout le monde ne s’arrête
pas qu’au physique. Les deux petits
diables sur tes épaules se disputent
peut-être pour savoir si tu dois être
d’accord avec mon article ou pas mais
pendant ce temps, je critique les
médias mais je passe mon coup de
gueule dans le plus vieux média du
monde, si ça, c’est pas du paradoxe !
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
REQUÊTE IMPORTANTE
Dans le cadre d’un projet
théâtral des élèves de latin
en 5e, nous recherchons du
tissu rouge d’assez grande
taille (plus ou moins une
nappe de table) ainsi que
d’un ou plusieurs tapis
(d’époque si possible) si
vous, ou si vous connaissez
quelqu’un de disposé à nous
prêter ce matériel, déposez
un mot dans le casier de Mr.
Georges (GEOR) ou envoyez
moi un message.facebook
(Adrien Marlier) ou trouvez
moi dans la petite cour.
Merci de la part de tous les
élèves de 5e en option
latine !!
12
participer !).
Ce
spectacle
regroupe des talents en tout
genre (chant, danse, jeu
d’acteur, créativité au niveau
des décors et costumes,
littéraire pour l’écriture du
script, etc…) et qui permet aux
élèves de s’exprimer par leur
talent caché ! Bien que ce
spectacle soit officiellement
celui des élèves, je pense que
rien ne serait possible sans l’aide
et le soutiende nos profs ! En
particulier M. Stein, Mme.
Verdruye, Mme. Vandervlies, M.
Marot
et encore beaucoup
d’autres ! Parlons maintenant de
celui de cette année baptisé
« Opération Circus ».
meilleur depuis des années, et
pourtant, c’est difficile à croire,
mais il a failli être supprimé plus
d’une fois. Etant donné que j’y
aie moi-même participé, je vais
maintenant vous parler de
l’ambiance générale. Je vais être
franc, ça a été pour moi une des
plus belles expériences que j’ai
eu le plaisir de faire dans cette
école. Chaque groupe était
soudé, nous l’étions tous. J’ai eu
un peu la sensation de faire
partie d’une famille, la « Famille
Circus ». Et après des semaines
de travail, après avoir donné le
meilleur de nous-mêmes, ce
spectacle est né.
-Adrien Marlier
Le cabaret
Par Adrien Marlier
Stone is back again in the petit Rat-porteur !
Ces 28 et 29 mars, s’est passé ce
qu’on peut appeler, je pense, le
plus gros événement de notre
école, le traditionnel CABARET.
Mais le cabaret, c’est quoi ?
C’est un spectacle fait par les
élèves de rhéto, principalement
(ce qui ne veut pas dire que les
plus jeunes ne peuvent pas
Si vous l’avez raté, c’est
l’histoire d’une troupe de cirque
qui s’allie à une cellule résistante
pendant la seconde Guerre
Mondiale et qui monte un plan
pour frapper un grand coup sur
les Allemands. Une histoire
sensationnelle et pleine de
rebondissements. Plusieurs ont
parlé de ce cabaret comme le
Il restera dans ma mémoire ! Je
vous invite vivement de
participer vous aussi ! Vous
n’aimez pas être mis au devant
de la scène ? Aucun souci ! Aidez
aux décors ou aux costumes !
Vous voulez vous affirmer ?
Chantez ! Dansez ! Jouez ! Vous
avez tous un potentiel caché !
Alors
allez-y !
Vous
ne
regretterez rien !
“Le cabaret c’est génial, regardez comme je suis
heureux de le faire !”
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
L’histoire de
la pomme
Par Jean-Pierre Lapomme
13
partager à ses élèves afin de ne pas en
déborder…
Critiques
ParDelphineMinguet
Un jour, Ève tenta de croquer dans la
pomme du Dieu-Recteur Gans, issue
du frigo de la connaissance. Bannie
pour ce terrible délit, elle fut renvoyée
de l’Institut Saint-Eden-en-Paradis et
la pomme fut jetée à la poubelle Terre.
Elle tomba sur la tête de Marc Baudry,
un très grand élève blond et barbu,
dans une vieille école du fin fond du
plat pays, tandis que Guillaume Tell
essayait de le tuer pour avoir volé son
crayon. Isaac Newton, un étudiant
introverti et branché en physique,
voyant cela, découvrit vite fait la
gravité et donna la pomme à Marc, qui
l’examina et la goûta. Voyant qu’elle
ne respectait pas les lois biotiques, il
jeta avec fureur la pomme croquée qui
atterrit dans les mains de Steve Jobs,
un petit élève trapu et très intelligent,
entrain de fabriquer un ordinateur. Ce
dernier était justement entrain de
chercher un logo pour son engin !Il se
réjouit de cette trouvaille et décida,
pour fêter cela, de la donner à son ami
John Lennon.Ravi de son cadeau, John
ne se sentit plus et se mit à chanter de
joie avec ses amis. Ainsi fut formés les
scarabées.La pomme tomba des mains
de John et termina sa course au milieu
de la cour où elle se fit écraser
intentionnellement par un petit enfant
nommé Cartman, dont les chaussures
étaient pleines de sucre. La purée
résultante fut appelée « compote de
pomme ». Entretemps, Marc Baudry,
ayant goûté la pomme, détient la
science infuse… Mais une vile
professeure à langue de serpent et au
nom inconnu préparait un coup
diabolique pour tenter les jeunes filles
de l’école et les inciter à croquer les
pommes du frigo de la connaissance
caché dans l’établissement… Mais,
affamée, elle y planta ses dents
pointues et fut insufflée d’une quantité
de connaissance tellement grande
qu’elle doit, depuis lors et encore pour
une bonne quinzaine d’années, le
Le manga : Hell’skitchen, Gumi AMASHI
et Mitsuru NISHIMURA
entreprise.
On n'embauche pas n'importe qui, chez
Zombillenium : les simples mortels n'ont
qu'à passer leur chemin, ici on ne travaille
qu'avec d'authentiques loups-garous,
vampires et momies. C'est ce que va
découvrir Aurélien, un homme au bout du
rouleau, trompé par sa femme, et qui va se
retrouver embauché malgré lui dans cette
étrange entreprise. Gretchen, sorcière
stagiaire, va l'aider à faire ses premiers
pas...
e
(Résumé de 4 de couverture)
Illustrations fabuleuses et histoire
fantastique plantée dans le décor tout à fait
réaliste de Valencienne, France.
Prix : 14,50€
Le bouquin : CHERUB, Robert Muchamore
SatoruMoriya vit une vie tout à fait banale
jusqu’au jour où Dogma, le comte de la
sous-nutrition, apparait dans sa vie pour
faire de lui un grand chef cuisinier afin de
pouvoir manger son âme. Dogma est un
démon qui se nourrit des âmes de grands
chefs cuisiniers mais depuis quelque temps,
il se lasse de leur goût qu’il trouve hautain
et arrogant.
Amashi et Nishimura nous font passer, à
travers ce manga, le plaisir de la cuisine
sans que celui-ci ne soit trop lourd.
Amusant et humoristique, on ne peut que
lire ce manga avec un sourire au coin des
lèvres.
Prix : 6,85 €
La BD : Zombillenium, Arthur de Pins
Le parc
d'attraction
Zombillenium
refuse
d'embaucher
les mortels.
Francis
VonBloodt,
vampire de
son état, gère
en bon père
de famille
cette petite
CHERUB est une organisation secrète
dépendant du MI5, les services de
renseignement britanniques. Elle recrute
des orphelins au fort potentiel intellectuel
et physique. Elle leur donne une formation
afin
qu’ils
puissent
infiltrer
des
organisations criminelles. Là où un adulte
est forcément suspect, un enfant passe
inaperçu. Nous allons nous glisser dans cet
univers en suivant le parcours tumultueux
de James qui, après avoir mené une vie
cauchemardesque, se retrouve dans cette
organisation où il va tenter de passer le test
d’admission.
Roman actif, rempli de rebondissements
qui instaurent le doute face à l’existence de
cette organisation. Si vous aimez les récits
d’espionnage, vous allez adorer ce roman !
Petit conseil : Acheter la version poche
coûte beaucoup moins cher pour une
qualité aussi bonne que celle du format
normal.
Prix du format poche : 6€
Nombre de pages : 320
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
14
D. Groupe du Projet Scientifique :
La Jungle
Scolaire
Par Santiago Dierckx et Antoine Vincke
Notre terrible enceinte lassalienne est
truffée de dangers innombrables !
Apprenez à y frayer votre chemin ou
vous finirez mal ! Comment y survivre ?
Comment ne pas s’y faire happer ?
Réponse dans ce manuel de survie…
Tout d’abord, voici les zones à éviter :
Commençons par les classiques, les
lieux défendus sous peine de subir les
terribles châtiments de la tribu des
Grands
Sorciers !
Ces
lieux
comprennent l’antre des profs (lieu
bien gardé où ces derniers décident en
secret de notre sort), le local de
photocopies (ce petit enclos où sont
fabriquées leurs puissantes armes
calibre A4), ainsi que toutes ces salles
sombres et étranges dont vous ignorez
le contenu… Pénétrer l’antre des profs
est le meilleur moyen de signer votre
arrêt de mort, tant l’occupation
ennemie au mètre carré est élevée !
Mais ça ne se limite pas à cela ! Il est
fortement déconseillé à tous les jeunes
mâles de se rendre dans la petite pièce
ouverte surnommée « vide-femelles »
ou encore « toilettes » ! N’y rentrez
qu’en cas d’extrême nécessité car les
dangers y sont nombreux : asphyxie,
inondations, et surtout expulsion
immédiate par le camp opposé, les
jeunes femelles… En revanche, pour
l’une de ces dernières, y aller permet
de se faire des alliées et de raconter
ses dernières aventures mais à
condition d’être accompagnée !
Néanmoins, attention au risque de
surpopulation durant l’hiver.
Présentons maintenant les différentes
tribus de la savane :
A. Peuple d’Amérique Latine :
Exclus par la quasi-totalité des autres
tribus, les Latins sont malgré tout très
unis entre eux pour se défendre en cas
d’agression. Critiqués pour leur
musculature trop peu développée, ils
seront toutefois imbattables en
traduction d’auteurs morts il y a plus
de 2000 ans. Heureusement, 2 grands
fauves de la savane, la panthère
Vandervlies et son conjoint le puma
Georges, sont toujours là pour
défendre leurs petits. Néanmoins, ne
sous-estimez jamais les Latins : ils
constituent l’une des tribus les plus
actives de l’école.
B. Tribu Socialiste :
Ennemis jurés des Latins, les
Socialistes n’hésitent pas à les tourner
en ridicule au cours de d’éducation au
développement musculaire, les battant
à plate couture. Étonnamment, dans
tous les autres domaines de survie, les
Latins se montrent nettement plus
convaincants.
Les
Socialistes,
considérés pour la plupart comme trop
sérieux et victimes de leur réputation,
sont en réalité très différents de ce
qu’on croit et savent parfaitement
combiner leur travail efficace et leur
aptitude à vivre en société avec les
autres tribus.
C. Peuple du Math-Choupitchou :
Ayant un coup surdéveloppé, les
gardes du Temple des Nombres ont
souvent du mal à regarder autour
d’eux. Cette tribu, qui se dirige
unilatéralement vers la brousse des
ingénieurs, a une passion pour les jeux
de logique comme le rubix cube ou le
poker de dés. Ils sont cependant très
sympathiques, même si leur humour
n’est pas toujours compréhensible…
Fiers de montrer qu'ils ont la science
infuse, leur grande force est en réalité
exploitée par la moitié des autres
individus de la savane ! Mais le Projet
Scientifique possède le privilège de
tester des expériences sur d’autres
terrains, ce qui leur donne une
meilleure avancée scientifique leur
permettant de se débrouiller aisément
dans la savane… Les Scientifiques sont
souvent considérés par la tribu des
profs comme « les plus gentils mais les
plus fainéants »… C’est pourquoi cette
année ils tiennent à prouver leur
valeur.
Dressons ensuite les lieux inexplorés :
La tente aux archives. Nul n’a encore
pénétré ce lieu de perdition, ou, si un
individu s’y est aventuré, il n’en est
jamais revenu… La légende raconte
que, depuis la nuit des temps, des
millions de mobiles de meurtres,
encore tâchés de rouge, s’y amassent,
et que quiconque tentera d’en regarder
un
de
plus
près
connaîtra
immédiatement la colère des Grands
Sorciers !
Le calvaire de la première année dans
la savane :
Tout jeune fauve débarquant dans la
savane pour son initiation à la vie, dès
l’âge de douze ans, sera très
certainement effrayé par tous les plus
grands fauves. Si l’on se moque de
vous lorsque vous pénétrez dans une
classe de grands, n’ayez crainte ! Ceux
qui vous font subir cela l’ont subi avant
vous et vous le ferez subir à votre tour
aux plus jeunes fauves lorsque vous
rentrerez dans la catégorie supérieure.
De plus, les terribles Grands Sorciers et
autres profs vous feront trembler avec
leurs menaces de sanctions, retenues,
de « Levez-vous quand un professeur
rentre ! », etc… Mais vous êtes forts et
vous vous y habituerez, car dans notre
savane lassalienne, tout le monde
parvient à frayer son chemin !
La tribu du petit-Rat-porteur vous
souhaite bonne chance et espère que
vous réussirez à vous en sortir dans
cette savane aux mille dangers !
LE PETIT RAT-PORTEUR
| N°2
Darwin Awards 2
Par
Emmeline Van den Bosch
15
n'est normalement pas mortel mais cet
homme avait développé une allergie
aux cafards. Malheureusement pour
lui.
Une élève de l’école
laureate au concours
de version !
- Le planking est un phénomène qui
consiste à faire la planche dans un
endroit insolite et de poster ensuite la
photo sur internet. Un homme
passionné de planking décida de le
faire sur un balcon. Il prépara son
appareil photo, puis s'installa, tête vers
le bas, en s'accrochant à la balustrade,
ses bras contre son torse, raide comme
une planche. Vous vous doutez qu'il est
tombé. Pourquoi ? Il a eu une crampe.
Par Mme Vandervlies
L
Après le succès des Darwin Awards du
précédent journal, voici d'autres cas de
morts idiotes, assez amusants eux
aussi.
- Audrey-Anne Dumont, 20 ans,
s'apprêtait à monter à bord du train qui
venait de s'arrêter. Mais elle était
tellement absorbée par ce qui se
passait sur son téléphone portable
qu'elle se dirigea vers l'espace vide
entre deux wagons et tomba dedans
au lieu de monter dans le train par
l'une des portes. Personne n'ayant
manifestement remarqué quoi que ce
soit, le train démarra.
- Sergio, mécanicien de 49 ans, était
chargé de souder une plaque sur une
citerne de gaz. Il avait reçu des ordres
très précis et on lui avait clairement dit
qu'il ne devait souder cette plaque
qu'après avoir vidé la citerne. Mais
l'homme était, semble-t-il, un peu
pressé et crut bon de faire son travail
sans vider la citerne. Elle explosa
instantanément.
- Edward, 32 ans, est décédé après
avoir remporté un concours de
mangeurs d'insectes. Il aurait ingurgité
une assiette pleine de gros vers, une
poignée de vers de farine et un demiseau de cafards. Manger des insectes
- Un homme eut un jour la superbe
idée de construire un pilon de jardin
avec une bombe datant de la seconde
guerre mondiale. Il l'utilisa sans ennui
pendant 40 ans, et le légua ensuite à
son fils. Celui-ci, voyant que la poignée
métallique avait rouillé et cassé, décida
de la remplacer. La bombe se
déclencha et le fils rejoignit son père
dans le caveau familial.
- Avez-vous déjà nagé dans le Limpopo
parmi les crocodiles ? Mariska, 27 ans,
décida un jour de le faire pour
impressionner ses amis, qui étaient
restés sur la rive du fleuve. Elle le
traversa non pas une, ni deux, mais
bien trois fois jusqu'à ce que les
crocodiles du coin se lassent de cet
affront et la croquent sans douceur.
- Arthur, 47 ans, fut retrouvé grillé
comme un toast à la suite d'une
décharge électrique. Selon les rapports
de police, il avait installé une clôture
électrique tout autour de sa voiture
pour se protéger des vols fréquents qui
se produisaient dans son quartier. Puis,
il oublia qu'il avait installé cette clôture
et finit par mourir sous le choc
électrique.
Les latinistes de rhéto ont participé,
comme tous les ans, aux rencontres
Latines « Marius Lavency » organisées
aux Facultés Notre-Dame à Namur. Il
s'agit d'un concours de version qui
réunit près de 800 rhétoriciens venus
des quatre coins de la Belgique
francophone (l'équivalent existe bien
sûr du côté flamand).
Notre école a pour habitude d'y
participer en nombre car tous les
latinistes de rhéto y participent, pas
tant dans l'esprit de remporter ce
concours mais plutôt dans celui de
vivre une expérience inédite. A
plusieurs reprises nos élèves ont brillé
dans ce concours : nous avons même
eu un premier prix en 2007, Jérémy
Haut.
Cette année c'est Lara Van
Brandenqui se classe en 10ème
position, place hautement méritoire
(seuls les 20 premiers sont classés).
Elle suit l'exemple de AidanWastiaux
qui, l'an dernier nous avait également
dignement représentés.
Saluons le mérite de tous nos élèves
latinistes
qui
ont
participé
joyeusement et sans pression à cette
aventure, à la fois intellectuelle et
humaine, au beau milieu des
préparatifs du cabaret.
Notre école pratique le « latin sans
douleur » : ces beaux résultats
renforcent l'idée qu'on peut perpétuer
la tradition, entretenir le sens de
l'effort et atteindre, comme Lara l'a si
bien fait, l'excellence, sans pour autant
avoir la grosse tête.
Toutes nos félicitations à « notre »
Lara !!!!
LE PETIT RAT-PORTEUR
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Notre épopée en Croatie
Par Aurélie Tonneau
Pendant les vacances de Pâques, 86
élèves de rhéto, ainsi que 11
professeurs et éducateurs triés sur le
volet, se sont envolés pour la
Croatie. Nous en sommes revenus
avec des souvenirs plein la tête et
des étoiles plein les yeux !
Mardi 8 avril, départ de l’école à
4h30. Nous pouvons vous dire que se
lever à 4h du matin, c’est dur ! Mais
bon, la motivation y est, nous
partons en car plein d’entrain vers
Cologne pour prendre l’avion jusqu’à
Sarajevo, capitale bosniaque. Nous
passons l’après-midi dans cette ville
marquée par la récente guerre (19921995). Nous avons pu nous promener
dans les ruelles de la vieille ville et
ainsi découvrir un peu la culture
bosniaque. Le soir même, rendezvous dans un restaurant réservé rien
que pour nous (ben oui, nous étions
près de 100, ça fait du monde à
nourrir !) pour déguster la spécialité
des Balkans, les Ćevapčićis. Ce sont
des sortes de petites saucisses
servies dans du pain turc et
accompagnées de légumes, par
exemple des oignons crus. Ca a aussi
été l’occasion pour nous de goûter la
Sarajevsko, bière brassée
localement.
Le lendemain, c’était quelques
quatre heures de car qui nous
attendaient. Heureusement, nous
avons fait une halte à Mostar pour
pouvoir voir son fameux pont. Ce
pont reliait les deux parties de la
ville. Sans lui, impossible de passer
d’un côté à l’autre. C’est pour cette
raison stratégique qu’il a été
dynamité lors de la guerre en 1993. Il
est alors devenu le plus célèbre
symbole de
cette guerre,
raison pour
laquelle nous
sommes
passés par
cette ville.
Malheureuse
ment, il a plu
toute la journée. Nous avons donc, il
faut bien l’avouer, passé plus de
temps à essayer de rester au sec qu’à
visiter l’endroit... Nous avons repris
la route pour arriver à notre
magnifique hôtel 3 étoiles à
Dubrovnik, situé sur la côte
adriatique, dans le sud de la Croatie.
Après nous être installés et avoir
mangé, nous avons marché jusqu’à
un bar réservé uniquement pour
nous ! Nous avons eu droit à un très
bon DJ, ce qui a permis à tous les
rhétos de s’éclater après la longue
journée passée assis dans le car.
Jeudi, nous avons fait le tour des
remparts Dubrovnik. Grâce à cette
balade de près de 2 kilomètres en
hauteur, nous avons pu avoir un bon
aperçu de la ville. Par la suite, nous
l’avons découverte plus en
profondeur en faisant un jeu de piste
dans l’enceinte de la vieille ville
(entièrement piétonne). Nous nous
sommes ainsi familiarisés davantage
avec les habitants et les lieux. Une
petite note concernant les grandes
avenues : les dalles étaient si lisses
que nous pouvions faire des
glissades dessus ! Oui, nous avons
entre 17 et 19 ans, et alors ? Il n’y a
pas d’âge pour s’amuser ! Après nous
être reposés quelques heures à
l’hôtel, nous sommes retournés au
cœur de la ville pendant la soirée
pour aller boire un verre. Sans s’être
concertés, la plupart des rhétoriciens
se sont retrouvés dans un fameux
Irish Bar. L’ambiance (et le bruit !)
était au niveau maximum !
Vendredi matin, nous avons pu
allègrement profiter des activités
que proposait l’hôtel : football,
basketball, badminton, course à
pied, ... Bref, un peu de sport et de
détente ! L’après-midi a été un peu
moins « relax ». Nous avons grimpé
la colline Srđ qui surplombe
Dubrovnik. 512 mètres de dénivelé,
ça fait mal, surtout pour les moins
sportifs ! Certains –et on peut les en
féliciter ! – ont tenu à courir jusqu’en
haut ! Du sommet de ce mont, nous
avions une vue imprenable sur toute
la ville et la mer en contrebas. Nous
avons ensuite visité le Fort Impérial
de Dubrovnik. C’était plutôt
intéressant mais malheureusement
très froid et humide, donc nous
n’avons pas traîné ! Pour la soirée,
notre organisateur de voyage,
Olivier, nous avait concocté un
chouette quizz ! On a eu droit à des
questions sur la Croatie, sur des lieux
classés par l’Unesco, sur des
musiques et sur des problèmes de
logique (beurk !). Ce fut une soirée
très sympa, malgré les
connaissances de Mme Verdruye qui
LE PETIT RAT-PORTEUR
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étaient un peu trop étendues à notre
goût !
Samedi, longue journée ! Nous avons
ramé comme des malades pour venir
à bout d'une traversée en kayak
éprouvante de deux heures sur la
mer ! Nous avons ainsi pu
contempler Dubrovnik et ses
remparts, vus des flots. Certains ont
aussi eu l’occasion de contempler la
mer de plus près grâce à quelques
puissantes vagues... Après être
revenus sur la terre ferme, nous
avons reçu un pass qui nous donnait
la possibilité de visiter (ou non, au
choix !) trois musées dans la ville.
Quelques-uns ont préféré visiter les
boutiques ! Nous avons ensuite
passé la soirée et une partie de la
nuit dans une discothèque nichée
dans les remparts. Cette soirée aura
été... agitée (pour plus de détails
croustillants, dénichez-vous un ami
en rhéto !) !
Dimanche, journée également
difficile... C’est le lendemain de
soirée, quoi ! A 9 heures du matin,
nous avons eu l’occasion de pouvoir
jeter un coup d’œil à une
ostréiculture et de goûter des huîtres
toutes fraîches. Quelques-uns ont
osé tenter l’expérience, mais ce
n’était pas la majorité ! Après cette
dégustation, direction la muraille de
Ston, surnommée « la mini-muraille
de Chine » par nos soins ! Beaucoup
de gens ont souffert dans cette
longue marche, surtout à cause du
nombre impressionnant de marches!
Heureusement, nous avons pu nous
détendre durant l’après-midi. Nous
sommes partis en bateau vers l’île de
Korcula, lieu de naissance de Marco
Polo. Nous avons découvert la ville
en nous promenant simplement
dedans. Ce soir-là, nous avons eu
droit à un super souper de fruits de
mer animé par des danses
folkloriques. Plusieurs d’entre nous
se sont essayés à ces danses, pour le
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plus grand plaisir des autres rhétos
restés spectateurs !
Et puis, dernier jour du séjour... Le
meilleur pour la fin, comme on dit !
Nous avons passé une journée très «
fatiguante » en bateau, en passant
d’une île à l’autre. Sur les deux îles
que nous avons visitées, nous avons
directement déniché la plage, et une
fois trouvée, nous ne l’avons plus
quittée ! Les plus courageux se sont
baignés (ou ont été mis à l’eau !)
dans la mer, malgré sa fraîcheur. Une
fois de retour à l’hôtel, il a déjà fallu
faire nos valises...
Mardi 15 avril, c’était retour au
bercail ! Levés encore une fois à 4
heures du matin (les mardis sont
maudits !), nous avons encore passé
une journée entière en car, puis
avion, et enfin car à nouveau ! Deux
événements notables cependant.
Grosse surprise : la Bosnie était
recouverte d’une fine couche de
neige, alors que les températures à
Dubrovnik tournaient autour d’une
vingtaine de degrés ! Les plus
téméraires
d’entre nous sont même descendus
du car pour entamer une belle
bataille de boules de neige. Second
fait inattendu : Mr Dardenne, notre
guide slave (Oggi, pour ne pas le
citer !) et une élève de rhéto ont
décidé de prolonger leur séjour de
quelques heures, à cause d’une carte
d’identité perdue/ volée ( ?), les
chanceux !
Retour à la maison donc, épuisés
mais ravis de ce fabuleux voyage ! Un
tout touttout grand merci à Mr
Dardenne pour avoir passé des
heures à le préparer ! J’espère que
vous avez trouvé que ça en valait la
peine... En tout cas, je pense que la
majorité des rhétos sont prêts à
repartir ! Je me trompe ? :D
LE PETIT RAT-PORTEUR
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18
Les Carnets du Petit Rat-porteur
« Willkommen in Deutschland »
Par Laetitia Roosen
« Maisons typiques de la ville »
Le saviez-vous ?
Le logo Mercedes Benz est une étoile qui
possède 3branches car les deux créateurs
voulaient faire des engins capables de
naviguer, de rouler et de voler afin de
dompter la mer, le ciel et la terre.
« Voici une
incroyable vue
plongeante sur
la rue
commercante »
Le 3 Octobre, à Stuttgart.Après quelques
jours passés à me promener, je peux dire que
ce qui me choque et m'émerveille le plus ici,
c'est l'architecture allemande. La Belgique
nous offre plutôt des maisons de formes
similaires, alors que l’Allemagne nous donne
l'occasion de voir des immeubles colorés et
de styles différents. Chaque maison est
unique.
génial pour ceux qui aiment découvrir en
mangeant. Un centre commercial dont un
étage entier est réservé à des restaurations
(on y trouve un italien, un indien, un chinois,
un turc, un fast-food, un fruit-bar...) à
emporter, mais pas beaucoup plus loin
puisqu'une partie de l'étage est aménagé afin
de pouvoir manger sur place. Idéal pour les
groupes ne sachant pas se décider !:)
On m'avait souvent dit que la ville était
connue pour ses gros portefeuilles, ses
Mercedes et ses Porches mais ça ne me
marque pas. Selon les gens d'ici, la ville s'est
enrichie avec le temps et certains exposent
cette possession (vêtements de marque,
grosses voitures, comportement hautain)
pendant que d'autres la cachent afin de
rester « les pieds sur terre ». Cependant,
qu'on aime ou pas l'automobile, le musée
Mercedes Benz est magique ! On y trouve
que des trésors.
Il est très facile et agréable de sortir dans
Stuttgart le soir car on s'y sent en sécurité et
des trams, qu'eux appellent trains, roulent de
4heures du matin à 00h tous les jours. Les
parents laissent d'ailleurs sortir leurs enfants
facilement car il y a un couvre-feu (-16ans : à
la maison à 22h/ -18ans : à la maison à 0oh).
De toute façon, qu'il soit midi ou minuit, il est
agréable de se promener dans Stuttgart qui
est une belle ville et qui d'autant plus est
propre.
(Notez la rime)
Les allemands n'ont pas pour habitude
d'embrasser leurs amis lorsqu'ils les
rencontrent, de s'excuser lorsqu'ils se
bousculent ou encore de remercier pour des
tas de petites choses. Mis à part ces trois
éléments, leur comportement ne diffère pas
vraiment de celui du « bon Belge » :D.
Allez hop, c'est jour de fête nationale
aujourd'hui, on est le 3, je file !
Max.
Merci aux profs de nous permettre de
pouvoir faire cet échange !
*Le Maultaschen est une espèce de ravioli.
La pâte est soit fourrée de viande, soit
d'épinards.
(C'est
délicieux
!)
*Les Spätzle sont aussi des pâtes.*Le Bretzel
est une sorte de pain salé d'une forme
particulière, les allemands en raffolent.
Bretzels
!!!!!!!!!!!!
« Ici le parc avec le centre commercial »
« On aime les blondes »
« Admirez cicontre l’onirique
nature
stuttgartienne »
J'ai déjà pu découvrir plusieurs plats ou
spécialités, notamment les Maultaschen,
les Bretzels (ils en mangent tous les jours,
c'est leur croissant), les Späzles et la bière
allemande.* Bière qui soit dit en passant est
très légère mais qui est vendue par bouteilles
de 0,5L et qui donc trahit. J'ai pu constater
tout à l'heure en me baladant que les glaces
qui sont vendues ici font la taille d'un poing
et qu'elles ne sont pas chères du tout (1 euro
la boule). Il existe ici également un concept
« Tübingen »
LE PETIT RAT-PORTEUR
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19
Caricature de
professeurs
Œuvres d’élève
Par Thibaud Petit
Par Ségosaure
L’équipe du petit
Rat-Porteur
Minautore belliqueux
Rédacteur en chef
Santiago Dierckx
Rédacteurs
Aurélie Tonneau (+ correction
orthographique)
Antoine Vincke (+ correction
orthographique)
Adrien Marlier
Nicolas de Waele
Florent Laffineur
Journalistes
Phrases de profs
Morgane Denis
« Ciuisromanus est » - M. Georges
Le mur tiendra bien tout seul.
Delphine Minguet
Mme Verdruye
Traçons D’ sans tomber dedans.
Emmeline Van den Bosch
Chloé Campos
M. Willemme
Dépêchez-vous, bande de crabes
Mme Verdruye
C’est comme chou vert et vert chou !
M. Denis
Sortez de vos marasmes et bougez
moi ces tentacules !
Mme Verdruye
L’amour est éphémère, les maths
sont éternelles !
« Mme Vangoubergen exerçant sa passion de
sorcière »
M. Willemme
Tant que ça crie c’est que ça vit !
M. Verdruye
Jérémy Wastiaux
Ahn-Emile Pham
Alain Gérard
Mise en page
Nicolas de Waele
Florent Laffineur
Merci à Yann de Lombaert, Fanny
Van Heer et Madame Vandervlies
pour leurs articles !
LE PETIT RAT-PORTEUR
« Mr Denis, motard par passion »
« Mr Leplae l’aventurier »
N°2
« Mr Stein au paroxisme de son art »
« CiuisRomanus sum - Mr Georges »