ssé tomber les pinceaux

Download Report

Transcript ssé tomber les pinceaux

RÉGION 9
L'Impartial - 21 octobre 2014
GEOSATIS
Swisscom dans le capital
r la première fois ses tableaux en cette fin de semaine à la Nef. DAVID MARCHON
LJ expose à l’ancienne église.
a laissé tomber
pour les pinceaux
964 esMarcel
u pénilongue
neoùle
lui aclui que
sidérait
is pour
ans son
1987,
ns.
en va
tes, j’en
mes 30
nsidère
d’avoir
Marcel
t et enle cœur
erçue.»
Zazzali,
aquette
. «Les
œuvres de Marcel Boillat sont le
fruit de 20 ans d’observations sur la
nature et de recherches mises au
point patiemment dans le secret de
son atelier», ajoute-t-elle.
De hobby, la peinture est devenue sa passion. «Je joue du piano.
Pas pour interpréter des pièces.
Mais pour ne pas avoir les mains
ankylosées», narre Marcel
Boillat. Cet amoureux de la nature ne peint pas uniquement
des paysages. Il a notamment
croqué le train de la Jungfraujoch. Aucune trace dans ses tableaux de la moindre agressivité.
Comme au temps où Boillat et
ses deux compères faisaient sauter des fermes. «J’aurais peut-être
dû encore en faire plus. Je ne regrette absolument rien. Je ne cherche surtout pas à être réhabilité.»
L’ancien marchand de vin évoque bien sûr son passé d’activiste
jurassien. La peinture l’aurait-il
calmé? «Avec le temps, les forces
diminuent. On ne veut plus se
mouiller.» Alors, Marcel Boillat
peint. Peint et peint encore. Il
arrive fréquemment qu’il passe
cinq heures d’affilée assis sur son
tabouret, pinceau à la main.
Les amis de Marcel Boillat espèrent que plusieurs tableaux
trouveront preneurs. Les prix oscillent entre 800 et 3300 francs.
De quoi mettre un peu de beurre
dans les épinards d’un retraité
qui trouve parfois les fins de
mois un peu longues. «Quand je
serai mort, les prix augmenteront», rigole l’artiste.
Classique. En guise de clôture du
deuxième Swisscom Challenge,
l’opérateur de téléphonie a annoncé son entrée dans le capital
de Geosatis. Une rentrée financière qui se combine à celle de
plusieurs autres investisseurs
privés suisses (un banquier privé
genevois, deux industriels jurassiens actifs dans l’horlogerie, un
industriel bâlois œuvrant dans la
chimie et une Family office zurichoise pour une somme globale
de 1,6 million). Swisscom actionnaire majoritaire? La firme
n’a pas souhaité dévoiler le montant de son propre investissement. De quoi permettre à la
start-up du Noirmont, qui n’en
est d’ailleurs presque plus une,
de respirer un peu.
«Avoir un grand partenaire
comme Swisscom ouvre beaucoup
de portes, c’est très bon pour notre
image. Concrètement, cette rentrée financière va nous permettre
d’engager de nouveaux collaborateurs, de développer notre marketing et notre communication et de
finaliser la production de la commande pour l’Afrique du Sud», explique Reshad Moussa, responsable
du
développement
commercial de Geosatis.
Ouverture mondiale
De son côté, Swisscom explique son investissement par plusieurs points. «Geosatis évolue
dans un marché de niche d’envergure mondiale et amène une réelle
différence comparée à ses concurrents. Nous voulons les aider à
faire grandir leur business car les
retombées seront aussi bonnes
pour nous», déclare Stefan
Kuentz, directeur d’investissement chez Swisscom Ventures.
«Je pense que Geosatis est désormais passé du statut de start-up à
celui de compagnie. Ce qui nous a
également séduit, c’est que Geosatis
sache exactement à qui s’adresser
pour favoriser son développement.
Ils connaissent parfaitement leur
marché.»
Une connaissance qui pourrait
être bénéfique au géant Suisse
de la télécommunication, notamment pour la vente de ses
cartes SIM (réd: dont sont équipés les bracelets de Geosatis en
Suisse) à l’étranger. Actuellement, l’entreprise noirmonnière
collabore également avec d’autres opérateurs, notamment en
Afrique du Sud. La possibilité
d’étendre son marché sur plusieurs continents a évidemment
de quoi séduire Swisscom.
Accès stratégique
Pour sa part, Geosatis espère
également de ce partenariat
qu’il lui donne «un accès stratégique aux nouvelles technologies et
autres avancées de Swisscom»,
déclare Reshad Moussa. Un accès privilégié qui permettrait à
Geosatis de rester à la pointe en
matière d’innovation afin de
consolider sa position sur le
marché. Position qui, au vu des
dernières nouvelles et des ouvertures aux Etats-Unis (notre
édition d’hier), semble se profiler vers le haut du classement.
LUCIEN CHRISTEN - +
INFO
Exposition de Marcel Boillat:
vernissage jeudi 23 octobre (17h30),
vendredi 24 et samedi 25 octobre
(14h-18h) et dimanche 26 octobre (11h16h30) à l’ancienne église du Noirmont.
Reshad Moussa (à gauche) et Stefan Kuentz dans les locaux
de Swissnex à San Francisco. LUCIEN CHRISTEN
eforme de prévention du Jura et Jura Bernois organise deux événements.
guettent les adolescents trop connectés
obre et
embre.
e
onnels
métier
dans le
ce soit
, de la
encore
formadi pror à Des de
et les
cément
re dont
quence», explique Matthieu
Weissbrodt, animateur socioculturel à l’Espace-Jeunes de Delémont. «Certains adolescents ne
peuvent tout simplement plus se
passer de leur smartphone et entretiennent avec lui des relations
quasi fusionnelles.» Et de citer
d’autres conséquences comme
l’isolement social, le déballage
de la vie privée sur internet, l’exposition à la pornographie ou
encore le sexting.
Selon Alain Berberat, «beaucoup de jeunes ne se rendent pas
compte de l’impact que peut avoir
une simple vidéo publiée sur un ré-
ment apprendre à vivre avec ces
nouvelles méthodes de communication tout en ayant conscience
des limites à ne pas franchir.»
Trois étapes
Intitulée «Ados et professionnels au défi des écrans», la journée du 29 octobre se déroulera
en trois étapes. Les participants
auront d’abord l’occasion de
prendre part à un échange avec
l’association Lanvalley, laquelle
regroupe des passionnés de jeux
vidéo en ligne du Jura bernois.
«Il est plus aisé d’évaluer les potentiels risques d’une pratique si l’on
présentera une palette d’outils à
disposition des professionnels
pour aider les jeunes à faire bon
usage des médias sociaux.
L’après-midi sera animé par le
pédopsychiatre
Philippe
Stephan. Il évoquera les offres
de consultations existantes pour
les adolescents en proie à des
difficultés liées à leur «consommation d’écran». Plusieurs associations œuvrant à la protection
de la jeunesse tiendront un
stand tout au long de la journée.
Les parents ne seront pas en
reste. Une conférence sur le
thème des nouveaux moyens de
ouverte à tous. Toutefois, Alain
Berberat ne cache pas qu’il espère avant tout toucher les personnes qui ont des enfants.
«Tout comme les professionnels,
les parents ont également un rôle à
jouer dans la prévention des comportements à risques. Il est donc
important de leur offrir des outils
pour faire face à cette hyperconnectivité.» CATHERINE BÜRKI-RÉD
+
INFO
Mercredi 29 octobre:
Journée de formation «Ados et
professionnels au défi des écrans»,
de 8h30 à 16h30 au Centre de l’Avenir à
Delémont. Inscriptions jusqu’à vendredi