Avis Technique 14/11-1632*V1 CONFORTMAT STE

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Transcript Avis Technique 14/11-1632*V1 CONFORTMAT STE

Avis Technique 14/11-1632*V1
Edition intégrant un additif
Annule et remplace l’Avis Technique 14/11-1632
Sol Tempéré Electrique (STE)
Procédé de confort
Comfort equipment
Komfort-Ausstattung
CONFORTMAT STE
Titulaire :
Société DANFOSS
1 avenue Jean d’Alembert
FR- 78996 ELANCOURT Cedex
Tél. : 02-99-82-74-34
Fax : 02-99-81-57-97
E-mail : [email protected]
Internet : www.deleage.fr
Commission chargée de formuler des Avis Techniques et
des Documents Techniques d’Application
Groupe Spécialisé n°14
(arrêté du 21 mars 2012)
Installations de Génie Climatique et Installations Sanitaires
Vu pour enregistrement le 18 mars 2014
Secrétariat de la commission des Avis Techniques et des Documents Techniques d’Application
CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2
Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr
Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr)
 CSTB 2014
Le Groupe Spécialisé n°14 "Installations de Génie Climatique et Installations
Sanitaires" de la Commission chargée de formuler des Avis Techniques et des
Documents Techniques d'Application a examiné, le 19 décembre 2013, la demande
d’Additif relative au procédé de sol tempéré électrique (STE) « CONFORTMAT
STE », portant sur le changement de site de production des éléments chauffants,
présentée par la société DANFOSS. Il a formulé, sur ce procédé l'Avis Technique ciaprès qui annule et remplace l’Avis Technique 14/11-1632. Cet Avis a été formulé
pour les utilisations en France Européenne.
1.
1.1
Définition succincte
Description succincte
Procédé destiné à assurer le confort des sols des salles de bains à
l'aide d'éléments chauffants électriques « CONFORTMAT STE » constitués d'un treillis en fibres de verre autoadhésif sur lequel est tramé en
forme de serpentin, un câble chauffant blindé de faible diamètre
(forme oblongue dimensions extérieures inférieures à 3,5 mm et
5 mm) et de puissance linéique de 9 W/m.
L'élément chauffant est collé sur un support neuf ou existant (carrelage ancien, chape, etc.) à l'aide du treillis support autoadhésif repositionnable.
parasismiques applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque
normal » et sous réserve de la prise en compte de la masse surfacique
induite par la mise en œuvre du système (indiquée au § 1 du Dossier
Technique), les applications du système ne sont pas limitées.
Données environnementales et sanitaires
Il n’existe pas de Profil Environnemental Produit (PEP) pour le procédé
« CONFORTMAT STE ».
Il est rappelé que les PEP n’entrent pas dans le champ d’examen
d’aptitude à l’emploi du procédé.
2.22
Durabilité
Il est ensuite recouvert d'un revêtement de sol céramique ou assimilé,
collé à l'aide d'un mortier-colle de classe C2-S1/S2 PRE G dans lequel
est enrobé cet élément chauffant.
La nature propre des différents constituants du procédé de Sol Tempéré Electrique et leur compatibilité permettent d’apprécier favorablement la durabilité du procédé sous réserve du respect des dispositions
du chapitre 5 du Dossier Technique.
1.2
2.23
Identification
Une étiquette attachée à chaque élément chauffant porte les informations suivantes :
Fabrication et contrôle des éléments chauffants
 numéro de lot,
La fabrication des éléments chauffants relève de techniques classiques
et fait l’objet d’un contrôle interne de fabrication systématique permettant d’assurer la constance de qualité.
 référence de l’élément chauffant,
2.24
 puissance surfacique de l’élément chauffant (en W/m²),
Les éléments chauffants et les composants électriques ne posent pas
de difficulté particulière aux installateurs électriciens moyennant un
calepinage préalable qui suppose qu’aucun élément chauffant ne
puisse être installé dans les emplacements destinés à recevoir des
éléments mobiliers fixes tels que, meubles et équipements sanitaires.
 tension d’alimentation en V,
 puissance de l’élément chauffant en W,
 longueur et largeur de la trame chauffante en m,
 résistance du câble chauffant en Ω,
 indice de protection (IP X7).
Une seconde est apposée sur l’emballage.
Chaque colis d’éléments chauffants est accompagné d’une notice de
pose.
2.
2.1
AVIS
Domaine d’emploi accepté
Mise en œuvre du procédé
Le recouvrement des éléments chauffants relève de techniques classiques dont la mise en œuvre est décrite au chapitre 5 du Dossier
Technique. Toutefois, elle requière des soins particuliers afin d’éviter
tout risque de blessure des éléments chauffants.
La pose du revêtement de sol ne pose pas de difficulté particulière :
elle requiert le respect des prescriptions définies au paragraphe 5.7 du
Dossier Technique.
2.25
Informations diverses
Identique au domaine d’emploi proposé au § 2 du Dossier Technique
établi par le demandeur.
Le changement du carrelage, suite à des fissurations ou suite à une
volonté de modifier le carrelage, peut entraîner le changement du
système complet, à savoir les éléments chauffants et le carrelage.
2.2
2.26
2.21
Appréciation sur le procédé
Satisfaction aux lois et règlements en vigueur
et autres qualités d’aptitude à l’emploi
Limitation de la température du sol
Détection et réparation de défauts sur les
éléments chauffants
La détection et la réparation d'un défaut sur les éléments chauffants
font appel aux mêmes techniques que celles utilisées pour des équipements normalisés équivalents.
Le procédé ne fait pas obstacle au respect des dispositions de l'article
35.2 de l'arrêté du 23 juin 1978 qui limite à 28 °C la température du
sol. Ceci impose de répartir la puissance à installer de manière homogène sur au moins 80% de la surface équipable.
Lorsqu’une partie d’un câble chauffant est remplacée par un morceau
de liaison froide, un contrôle de la résistance doit être effectué sur le
câble réparé et la résistance mesurée doit rester dans les tolérances
+10%/-5% de la valeur nominale telle que spécifiée dans le tableau 3
du Dossier Technique établi par le demandeur.
Sécurité électrique
2.3
Les éléments chauffants testés en prenant pour référence la norme
NF C 32-333 " Equipements de chauffage par câbles chauffants double
conducteur avec revêtement métallique, destinés à être incorporés
dans les parois de bâtiments", satisfont aux prescriptions de cette
norme pour tous les points où elle s’applique.
2.31
Cahier des Prescriptions Techniques
Conception et mise en œuvre
La conception et la mise en œuvre du procédé « CONFORTMAT STE »
doivent être réalisées conformément au chapitre 5 du Dossier Technique.
Le respect des prescriptions du paragraphe 2.33 du Cahier des Prescriptions Techniques ci-après permet de réaliser des installations
conformes à la norme NF C 15-100.
Ce procédé de Sol Tempéré Electrique nécessite une coordination
étroite entre l’installateur de l’élément chauffant et l’entreprise de pose
du carrelage.
Sécurité contre les risques d'incendie dans les ERP
Avant exécution du procédé de Sol Tempéré Electrique, l’installateur
de chauffage doit indiquer l’emplacement des éléments chauffants et
de leurs connexions avec les conducteurs d’alimentation et les réservations éventuelles au niveau des gaines de distribution.
Dans les établissements recevant du public, la mise en œuvre du
procédé ne fait pas obstacle au respect de l'article AM8 du règlement
de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public, (arrêté du 25 juin 1980 modifié).
Sécurité en cas de séisme
Au regard de l’arrêté du 22 octobre 2010, modifié par l’arrêté du
19 juillet 2011 relatif à la classification et aux règles de constructions
2/11
Après exécution du procédé de Sol Tempéré Electrique, l’installateur de
chauffage électrique doit remettre au maître d’ouvrage ou à son mandataire le plan de localisation :
 des éléments chauffants électriques (avec leurs puissances),
 des jonctions de câbles chauffants avec les liaisons froides,
14/11-1632*V1
 des connexions
d’alimentation.
2.32
des
liaisons
froides
avec
les
conducteurs
Régulation – Programmation
Le procédé « CONFORTMAT STE » doit être géré par un régulateur
électronique mural, muni d’un témoin de chauffe, associé à une sonde
de sol et comportant la programmation suivante :
 les cycles de programmation sont fixés pour une période de 7 jours
maximum,
Des précautions doivent être prises en particulier si cette première
mise en température s'effectue en période froide. Un programme de
mise en température visant à augmenter progressivement la température de surface du sol doit être défini en accord avec le maître
d’œuvre.
2.35
Assistance technique
La société DANFOSS est tenue d’apporter son assistance technique à
toute entreprise installant le procédé qui en fera la demande.
 le thermostat est muni d’un bouton de réarmement manuel pour
relancer une programmation hebdomadaire, d’une semaine à l’autre,
Conclusions
 la durée de fonctionnement de chaque période de chauffe est fixée à
120 minutes maximum,
Appréciation globale
 le nombre de période de chauffe en mode programmé est limité à
deux par jour maximum.
L'utilisation du procédé dans le domaine d'emploi accepté, fait
l'objet d'une appréciation favorable.
2.33
Validité
Installation électrique
L'installation des éléments chauffants et leur raccordement au réseau
d'alimentation électrique doivent être réalisés suivant les prescriptions
de la norme d'installation NF C 15-100.
Jusqu'au 30 avril 2015.
La protection contre les contacts indirects doit être réalisée conformément aux prescriptions des sections 701 et 753 de la norme NF C 15100. Ceci suppose que les circuits alimentant les éléments chauffants
sous 230 volts, soient protégés par un dispositif à courant différentiel
résiduel haute sensibilité 30 mA maximum par groupe de 7,5 kW
maximum.
Dans les pièces humides le revêtement métallique des éléments chauffants doit être relié à la liaison équipotentielle supplémentaire conformément aux prescriptions de la NF C 15-100.
2.34
2.341
Contrôles et première mise en température de
l’installation
Vérifications électriques
Pendant la mise en œuvre du procédé et avant la première mise en
service, chaque élément chauffant doit être soumis aux vérifications
électriques telles que définies au paragraphe 5.6 du Dossier Technique.
2.342
Première mise en température
La première mise en température du procédé doit être faite par l'installateur de chauffage électrique.
Cette opération ne peut commencer que 2 jours après la pose du
carrelage.
14/11-1632*V1
Pour le Groupe Spécialisé n°14
Le Président
Claude RZASA
3.
Remarques complémentaires
du Groupe Spécialisé
Cet Avis Technique est une version consolidée de l’Avis Technique
14/11-1632. Il intègre un Additif relatif à un changement de l’usine de
production des éléments chauffants.
Le procédé STE (Sol Tempéré Electrique) n'est pas un procédé de
chauffage, mais un équipement permettant localement et temporairement de pallier une gêne liée à une sensation de froid au contact du
sol des salles de bain ou des salles d'eau.
Le procédé « CONFORTMAT STE » est obligatoirement livré avec un
régulateur électronique mural, muni d'un témoin de chauffe, associé à
une sonde de sol et à une minuterie sans réarmement automatique.
Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n°14
Nadège BLANCHARD
3/11
Dossier Technique
établi par le demandeur
A. Description
1.
1.1
Description générale
Description succincte
Procédé destiné à assurer le confort des sols des salles de bains à
l'aide d'éléments chauffants électriques « CONFORTMAT STE » constitués d'un treillis en fibres de verre autoadhésif sur lequel est tramé en
forme de serpentin, un câble chauffant blindé de faible diamètre
(forme oblongue dimensions extérieures inférieures à 3,5 mm et
5 mm) et de puissance linéique de 9 W/m.
L'élément chauffant est collé sur un support neuf ou existant (carrelage ancien, chape, etc.) à l'aide du treillis support autoadhésif repositionnable.
Il est ensuite recouvert d'un revêtement de sol céramique ou assimilé,
collé à l'aide d'un mortier-colle de classe C2-S1/S2 PRE G dans lequel
est enrobé cet élément chauffant.
2.
Domaine d’emploi
3.2
Liaison froide
C'est un câble bi-conducteur avec écran métallique permettant de
raccorder l'élément chauffant à l'installation électrique.
Sa composition est la suivante :
 deux âmes en cuivre de section 1 mm² constitués de 30 brins de
0,2 mm de diamètre,
 une gaine isolante interne en XLPE de 0,6 mm d'épaisseur sur
chaque âme, une de couleur bleue et l'autre noire,
 une enveloppe isolante interne en PVC 90°C de 0,25 mm d'épaisseur
protégeant les deux premières gaines,
 un revêtement métallique 32 brins en cuivre de section totale de
0,75 mm²,
 une gaine de protection externe en PVDF 90°C de 0,4 mm d'épaisseur et de couleur noire, (tenue en température permanente 90 °C).
La longueur des liaisons froides des éléments chauffants standards est
limitée à 2,5 m.
3.3
Eléments chauffants
C'est la combinaison d'un câble chauffant, d'une jonction étanche et
d'une liaison froide.
Le procédé « CONFORTMAT STE » est destiné à maintenir un sol carrelé tempéré dans les salles de bains ou salles d’eau sans siphon de sol,
relevant du classement UPEC1 U4 P3 E2 C2 au plus, sous réserve de la
prise en compte des dispositions énoncées au § 2.21 de l’Avis « Sécurité en cas de séisme »:
La jonction froide (voir figure 3) est réalisée par :
 en maison individuelle ou logement collectif,
 mise en place d'un connecteur de masse pour assurer la continuité
de la protection,
 à usage privatif ou collectif dans les locaux d’hébergement (hôtels,
résidence pour personnes âgées, foyers,…)
Le procédé « CONFORTMAT STE » est destiné à être installé :
 sur les supports tels que définis au chapitre 1.2 du Cahier des Prescriptions Techniques d’exécution « Revêtements en carreaux céramiques ou analogues collés au moyen de mortiers-colles en
rénovation de sols intérieurs dans les locaux P3 au plus »2 dénommé
dans la suite du présent document « CPT Sols P3 – Rénovation »,
 sur les supports tels que définis au paragraphe 6.1 de la norme
NF DTU 52.2.
Ce document ne vise pas les sols sur lesquels un revêtement a déjà
été collé sur le revêtement initial.
3.
3.1
Composants
Câbles chauffants
Les câbles chauffants « CONFORTMAT STE » (voir figure 1) sont des
câbles bi-conducteurs type DTUF avec écran métallique, d’émission
linéique de 9 W/m, de forme oblongue (dimensions extérieures inférieures à 3,5 mm et 5 mm), et constitué dans l’ordre :
 de deux âmes chauffantes constituées d'un seul brin de diamètre
compris entre 0,2 mm et 0,699 mm, suivant la nature de l'alliage
(voir tableau 2),
 d’une isolation électrique par une gaine interne en téflon FEP de
0,35 mm d'épaisseur,
 d’un écran aluminium avec conducteur de continuité en cuivre monobrin de 0,5 mm de diamètre,
 d’une gaine externe en PVDF 90°C, de 0,25 mm d'épaisseur et de
couleur rouge (tenue en température permanente 90 °C).
Le marquage à l’encre sur la gaine de protection du câble chauffant
mentionne :
 le type de produit : câbles chauffants,
 sa référence,
 sa tension d’usage,
 sa résistance linéique (ohm/m),
 la référence de la norme NF C 32-333,
 son lot de production.
 sertissage série des deux âmes du câble sur les deux âmes de la
liaison froide,
 isolation des
étanches,
sertissages
par
manchons
thermorétractables
 isolation de l'ensemble par deux manchons thermorétractables.
Une seconde jonction étanche (voir figure 3) est réalisée à l'autre
extrémité du câble chauffant par sertissage des deux âmes du câble
chauffant et isolation par manchons thermorétractables étanches.
La gamme « CONFORTMAT STE » comporte une gamme de 14 puissances de 131 W à 1250 W, sous une tension d’alimentation de 230 V.
Les éléments chauffants, de puissance linéique 9 W/m, étant tramés
avec un pas de pose de 7,5 cm, la puissance surfacique du procédé est
de 120 W/m².
Les
caractéristiques
principales
des
éléments
chauffants
« CONFORTMAT STE » (puissance, résistance linéique, résistance de
l’élément, longueur du câble, largeur et longueur de la trame, pas de
pose) sont données au tableau 3.
3.4
Treillis support des éléments chauffants
Les éléments chauffants sont tramés sur un treillis support autoadhésif
en fibres de verre avec mailles de 10 mm x 10 mm et de 50 cm de
largeur.
3.5
Mortier-colle
Le mortier-colle doit bénéficier d'un certificat "Certifié CSTB Certified"
et être classé C2-S1/S2 PRE G.
3.6
Revêtements céramiques ou assimilés
Les carreaux céramiques, pierres naturelles, pâtes de verre et émaux,
etc. doivent être conformes aux normes les concernant.
La surface des carreaux doit être inférieure ou égale à 2200 cm².
3.7
Thermostat
Les éléments chauffants sont conditionnés avec le thermostat Devireg™ 534 ou un thermostat équivalent, muni d'un témoin de chauffe,
associé à une sonde de sol et comportant la programmation suivante :
 les cycles de programmation sont fixés pour une période de 7 jours
maximum,
 le thermostat est muni d'un bouton de réarmement manuel pour
relancer une programmation hebdomadaire, d'une semaine à l'autre,
 la durée de fonctionnement de chaque période de chauffe est fixée à
120 minutes maximum,
 le nombre de période de chauffe en mode programmé est limité à
deux par jours.
1
Le classement UPEC des locaux est défini dans la « Notice sur le classement
UPEC et Classement UPEC des locaux » (e-cahier du CSTB, Cahier n°3509 de
novembre 2004).
2
e-Cahiers du CSTB, Cahier 3529_V4- Novembre 2012
4/11
14/11-1632*V1
3.8
Marquage des éléments chauffants
Une étiquette (voir figure 5) attachée à chaque élément chauffant
comporte les informations suivantes :
 numéro de lot,
 référence produit,
mécaniques et thermiques susceptibles de provoquer des détériorations.
5.2
Plan de pose
Le lieu d'implantation des éléments chauffants nécessite l'établissement préalable d'un plan de pose.
 puissance surfacique de l’élément chauffant (en W/m²),
Il doit être réalisé par le distributeur ou par l'installateur ou, à sa
demande, par le bureau d'études de la société DANFOSS.
 tension d’alimentation en V,
Ce plan de pose doit notamment tenir compte :
 puissance totale (en W),
 de la surface équipable (qui exclut les zones sur lesquelles reposent
des équipements à poste fixe tels que meubles de salle de bain, de
cuisine, équipements sanitaires et ménagers, ...),
 longueur et la largeur de la trame (en m),
 résistance du câble chauffant en Ω,
 indice de protection (IP X7).
4.
4.1
Fabrication et contrôles en usine
Fabrication et contrôles des câbles
chauffants et des liaisons froides
La fabrication des câbles chauffants, des liaisons froides et des éléments chauffants est réalisée par la société DANFOSS dans son usine
de Grodzisk Mazowiecki en Pologne. Le site de production est certifié
ISO 9001 : 2008.
4.11
Fabrication des câbles chauffants
La fabrication des câbles chauffants est réalisée dans le respect des
articles de la norme NF C 32-333 pour les points où elle s'applique :
propriétés mécaniques et électriques (courant de fuite et rigidité diélectrique).
4.12
Fabrication des liaisons froides
Ils sont conçus et fabriqués dans le respect des articles de la
NF C 32-334 pour les points où elle s'applique : propriétés mécaniques
et électriques (courant de fuite et rigidité diélectrique).
4.13
Contrôles en cours de fabrication des câbles
chauffants et des liaisons froides
Les contrôles réalisés au cours de la fabrication des câbles chauffants
ou des câbles de liaison froide sont précisés au tableau 1.
4.2
Fabrication et contrôles des éléments
chauffants
La fabrication des éléments chauffants comprend :
 la mise à longueur et le tramage du câble chauffant sur un treillis en
fibres de verre autoadhésif,
 la réalisation des jonctions étanches entre câble chauffant et câble
de liaison froide,
 la réalisation des jonctions étanches à l'extrémité libre du câble
chauffant.
Les contrôles réalisés comprennent :
 les essais électriques (mesures de la résistance de l'âme et de la
résistance d'isolement) pour 100 % de la production. Les valeurs
obtenues sont comparées aux valeurs théoriques et considérées
comme bonnes entre - 5 % et + 10 % (les résultats sont validés par
un document signé de l'opérateur),
 l'essai diélectrique: chaque élément, avant d'être conditionné, fait
l'objet d'un essai de rigidité diélectrique suivant les modalités de la
norme NFC 32-333.
4.3
4.31
Etiquetage
Etiquetage des éléments chauffants
Une étiquette 80 mm x 60 mm (voir figure 5) est fixée sur la liaison
froide permettant ainsi l'identification de l'élément chauffant, à proximité de la terminaison.
4.32
Etiquetage des trames chauffantes
Une étiquette 108 mm x 38 mm (voir figure 6) est fixée sur chaque
emballage.
4.4
Conditionnement
Les trames sont conditionnées dans des emballages cartons (voir
figure 3).
5.
5.1
Mise en œuvre
Stockage et transport des éléments
chauffants
Les éléments chauffants doivent être transportés, stockés et manipulés
dans des conditions telles qu'ils soient à l'abri d'actions, notamment
14/11-1632*V1
 de l'emplacement des joints de dilatation des bâtiments et des joints
de fractionnement de l'ouvrage de recouvrement, ceux-ci ne devant
pas être franchis par les éléments chauffants.
Il doit être conservé par l'installateur électricien afin d'une localisation
facile.
5.3
Support recevant l'isolant
Dans le cas de travaux de réhabilitation ou de rénovation, on vérifiera
que la tenue mécanique du sol existant est stable. Une évaluation des
contraintes liées aux locaux à rénover doit être réalisée conformément
au cahier du CSTB 3529 de novembre 2012 (CPT Sols P3 - Rénovation). Les contraintes concernent entre autres :
 l'occupation du site,
 la rénovation partielle ou totale,
 la particularité des locaux,
 la particularité du support,
 la planéité de l'ouvrage fini,
 le délai de réoccupation,
 l'activité des locaux,
 l'exigence acoustique.
Si aucun défaut visuel n'est constaté, un examen sonore est effectué
(frottement d'un objet métallique).
5.4
Reconnaissance du support
En rénovation, la préparation du support doit être conforme au chapitre 8 du « CPT Sols P3 – Rénovation » et l'état du support doit être
conforme au paragraphe 8.3 du CPT Sols P3 - Rénovation.
En travaux neufs, l'état du support doit être conforme au paragraphe
6.2 de la norme NF DTU 52.2.
Le sol doit avoir une surface plane (écart de planéité inférieur à 5 mm
sous la règle de 2 m et inférieur à 2 mm sous la règle de 0,2 m),
propre et régulière. Il doit être exempt de toute aspérité, poussière ou
graisse, et ne doit pas présenter de trace d'humidité (chapitre 5 du
« CPT Sols P3 – Rénovation »). Il peut être nécessaire de traiter ou
retirer l'ancien revêtement de sol en fonction des défauts constatés.
Dans le cas de travaux neufs avec mise en œuvre préalable d’un isolant et d’une chape (ou dalle), la nature et la mise en œuvre de l'isolant support et de la chape (ou dalle) armée sont réalisées
conformément aux exigences du chapitre 2 et des paragraphes 5.1,
5.2, 5.41 et 5.42 du « CPT PRE ». (Voir documentation et Avis Technique sur les éléments chauffants « DEVIMAT PRE »).
5.5
Mise en place et enrobage des trames
chauffantes
Les trames chauffantes sont mises en place suivant les indications et
repères portés sur le plan de pose, sans franchissement des joints de
dilatation, ni des joints de fractionnement.
 Pose de la trame chauffante effectuée par l'électricien :
- dérouler la trame adhésive au sol et la coller sur le support. Il est
possible par découpage de celle-ci, de s'adapter aux formes des
pièces, et de contourner les obstacles (lavabo, baignoire, etc.),
- contrôler les éléments chauffants et reporter sur le plan de pose
les cotations de surface chauffée par rapport aux cloisons, ainsi
que la position des jonctions.
 Recouvrement par la colle à carrelage effectué par le carreleur :
- recouvrir les éléments chauffants d'un mortier-colle bénéficiant
d'un classement C2-S1/S2 PRE G dans le cadre de la certification
« Certifié CSTB Certified » des colles à carrelage en utilisant un
peigne de 10 mm de profondeur (soit une consommation de
poudre de 7 à 8 kg par m²). Etaler le mortier-colle en déplaçant le
peigne dans le sens de la largeur des trames, s'assurer du bon
enrobage des éléments chauffants et de la régularité de la couche
de mortier-colle déposée. Lisser la surface dans le sens de la largeur des trames à l'aide d'une spatule plate,
- la mise en œuvre du carrelage peut être effectuée dès le lendemain, si le mortier est sec et après contrôle des éléments chauffants.
5/11
5.6
5.61
Contrôles
6.
Contrôle avant enrobage
Les contrôles sont ceux prévus à la section 612 de la norme NF C 15100.
En outre, il
d’effectuer :
est
nécessaire,
avant
de
procéder
à
l’enrobage,
 Une vérification de l’emplacement des éléments chauffants et des
jonctions par rapport au plan de pose, ainsi qu’un relevé de
l’emplacement des jonctions,
 Un contrôle de continuité des éléments chauffants en mesurant leur
résistance ainsi qu’un contrôle d’isolement.
5.62
Surveillance au moment de l'enrobage
Afin de détecter un éventuel défaut au moment de l'enrobage des
éléments chauffants, les extrémités de chaque élément chauffant
seront raccordées à un détecteur de défaut.
La coupure ou la blessure d'un câble conduit immédiatement au déclenchement de l'alarme. Dans ce cas, il est fait une réservation dans
la couche d'enrobage jusqu'à la réparation du câble.
Tout défaut constaté doit être consigné par un Procès-Verbal et reporté sur le plan d'installation.
5.63
Contrôle après enrobage
Une fois la mise en œuvre de l’ouvrage de recouvrement terminée, il
convient de réaliser les contrôles suivants :
 contrôle de la continuité des éléments chauffants par la mesure de
leur résistance,
 contrôle de l’isolement,
 contrôle du pôle test du dispositif différentiel.
5.7
Mise en œuvre des revêtements céramiques
Procéder à la mise en œuvre du carrelage (ou assimilé) comme indiqué
au chapitre 7 de la norme NF DTU 52.2. Les outils tels que les peignes
et taloches doivent être manipulés de manière à ne pas entailler les
câbles chauffants.
Contrôler les éléments chauffants une seconde fois, une fois la pose du
revêtement de sol terminée.
5.8
Installation électrique
Les circuits alimentant les éléments chauffants sont réalisés conformément aux prescriptions définies dans la norme d'installation
NF C 15-100.
Les éléments chauffants étant alimentés sous 230V, la protection des
personnes doit être assurée par un dispositif à courant différentiel
résiduel haute sensibilité 30 mA maximum par groupe de 7,5 kW
maximum.
Dans les pièces humides (salles de bains, salle d'eau), le revêtement
métallique des éléments chauffants doit être relié à la liaison équipotentielle supplémentaire conformément aux prescriptions de la
NF C 15-100.
5.81
Liaisons froides et raccordement électrique
Les liaisons froides sont destinées à être raccordées, soit dans une
boîte de dérivation accessible dans chaque pièce, soit directement au
tableau électrique. Le revêtement métallique de protection doit être
raccordé à la terre.
Les éléments chauffants « CONFORTMAT STE » sont d'origine équipés
de liaisons froides dont la longueur est de 2,5 m. Dans le cas où cellesci doivent être rallongées, cela ne pourra être réalisé qu'avec un câble
bi-conducteur de section 2 x 1,5 mm² de même nature que le câble de
liaison froide. La longueur de cette liaison froide ne pourra en aucun
cas dépasser 5 m avec une longueur de parcours du câble dans les
cloisons limitée à 1,50 m et une puissance délivrée par l’élément
chauffant inférieure à 1800 W.
5.82
Contrôle et vérification électrique
Les vérifications électriques prévues au chapitre 61 de la norme
NF C 15-100 doivent être effectuées par l'installateur électricien lorsque l'installation est terminée et avant sa mise à la disposition de
l'usager.
5.9
Marquage des installations
Afin de sensibiliser les occupants sur l'utilisation d'un chauffage électrique par le sol, un marquage constitué d'une plaque est fourni pour
être collée sur l'armoire électrique. Elle comporte l'inscription :
" Attention - Chauffage électrique par le sol - Ne pas percer - Ne pas
recouvrir de tapis épais laisser un espace libre de 5 cm minimum entre
tout mobilier et le sol ".
7.
7.1
Réparation pendant ou après la mise en
œuvre
Détection de défaut
Il est important d’effectuer un repérage précis de l’emplacement défectueux.
Les différentes méthodes de détection applicables aux câbles normalisés peuvent être utilisées pour repérer d'éventuels défauts sur l'élément chauffant. Il existe par exemple des moyens de traçage par
émetteur/récepteur magnétique ou thermographie infrarouge.
En particulier, en cas de rupture de l'élément chauffant, la présence
des deux âmes chauffantes en parallèle dans le câble permet d'utiliser
la méthode d'affranchissement (soudure des deux âmes chauffantes)
couramment utilisée pour des câbles normalisés blindés, permettant
ainsi, après remise sous tension du câble de visualiser le point de
rupture par détection thermique à l'aide d'une caméra infrarouge.
7.2
Réparation d'un câble
Après avoir repéré le défaut et dégagé la partie endommagée de
l’élément chauffant, la reconstitution du câble est effectuée selon les
indications mentionnées en figure 8.
Si la partie éliminée rend impossible le raccordement des deux extrémités, il convient d’insérer un morceau de câble de même caractéristique (même résistance par mètre) que l’élément chauffant.
La position et la date de la réparation doivent être indiquées sur le
plan de la maison ou sur un croquis.
7.3
Contrôle
Réaliser les contrôles électriques et diélectriques (voir § 5.82) puis
reboucher avec du ciment ou du mortier (jamais de plâtre ni de
prompt).
Le contrôle de la résistance doit être effectué sur le câble réparé et la
résistance mesurée doit rester dans les tolérances +10%/-5% de la
valeur nominale telle que spécifiée dans les tableaux 2 et 3 du Dossier
Technique établi par le demandeur.
8.
Distribution et Assistance technique
La société DANFOSS assure la distribution par l’intermédiaire d’un
réseau de distribution professionnel.
Le plan de calepinage, réalisé par la société DANFOSS, ses distributeurs ou installateurs à partir des plans fournis par le maître d’œuvre,
détermine la nature et la quantité des composants du procédé nécessaire à la réalisation de l’ouvrage.
La société DANFOSS assure la formation et/ou l'assistance technique
au démarrage sur chantier, auprès des utilisateurs qui en font la demande afin de préciser les dispositions spécifiques de mise en œuvre
du procédé.
Note : l'assistance technique ne peut être assimilée ni à la conception
de l'ouvrage, ni à un contrôle des règles de mise en œuvre.
B. Résultats expérimentaux
Essais électriques
L’élément chauffant «CONFORTMAT STE» a été testé suivant les prescriptions de la norme NF C 32-333 pour tous les points où elle
s’applique (rapport d’essais du LCIE n° 123480-647705 indices A, B, C
de novembre/décembre 2013).
Circuit de commande et régulation
Ce procédé de confort implique une régulation par pièce à l'aide d'un
régulateur. Le régulateur Devireg TM 534 ou un thermostat équivalent
tel que défini au paragraphe 3.7 est fourni avec le procédé
« CONFORTMAT STE ».
5.10 Première mise en température
La première mise en température doit être réalisée par l’installateur du
chauffage électrique. Cette opération ne peut commencer que deux
jours après la pose du carrelage.
6/11
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C. Références
C.1
Données environnementales et sanitaires3
Le procédé ne fait pas l’objet d’un Profil Environnemental Produit
(PEP).
Les données issues des PEP ont pour objet de servir au calcul des
impacts environnementaux des ouvrages dans lesquels les procédés
visés sont susceptibles d’être intégrés.
C2.
Autres références
DANFOSS est un des leaders européens dans la réalisation d’éléments
de chauffage électrique par le sol, avec une expérience de plus de
60 ans dans ce domaine.
4 000 m² de plancher ont été équipés du procédé « CONFORTMAT
STE » depuis 2008.
3
Non examiné par le Groupe Spécialisé dans le cadre de cet Avis.
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7/11
Tableaux et figures du Dossier Technique
Tableau 1 – Contrôles des câbles chauffants et des liaisons froides en cours de fabrication.
Tests sur élément
en cours de fabrication
Opération
Tests en laboratoire sur échantillons prélevés
pendant la fabrication
Fabrication des âmes
chauffantes (câble chauffant)
ou
Fabrication des âmes
conductrices (liaisons froides)
Contrôle de la résistance : -4% à +5%
Extrusion des enveloppes
isolantes des âmes
chauffantes
Contrôle en continu de l’épaisseur
Contrôle en continu de la rigidité diélectrique sous 10 kV
Toute la production est testée à 100% en testeur
d'allumage selon la norme EN 62230:2007
Mise en place de l’écran
aluminium avec conducteur
de continuité
Mesure de la résistance par échantillon.
Résistance maximale pour 0,5 mm ²
Cu ≤ 40,1  / km selon la norme EN 60228:2005 pour la
classe 5
Extrusion de la gaine externe
Contrôle continu de l'épaisseur
Vérification de l'épaisseur
Contrôle continu de la rigidité diélectrique 10 kV
Toute la production est testée à 100% en testeur
d'allumage selon la norme EN 62230:2007
Essais physiques et chimiques
Résistance à la traction et l'allongement à la rupture
avant et après vieillissement
Vérification de l'épaisseur
Essais physiques et chimiques
Résistance à la traction et l'allongement à la rupture
avant et après vieillissement
Etc.
Etc.
Marquage du câble fini
Inspection visuelle du câble
Tableau 2 - Nature des âmes chauffantes des câbles chauffants CONFORTMAT STE
Désignation
Conducteur n° 1
*âme en hélicoïde sur toron
kevlar avec pas différent
Conducteur n° 2
Section
Résistance des
âmes
DTUF-120, 131 W, 230V
CuNi 44 * + Kevlar
AISI 304
0.6 + 0.86 mm
24.3 + 2.10 Ω/m
DTUF-120, 206 W, 230V
CuNi 44 * + Kevlar
AISI 304
0.402 mm
9.39 + 2.10 Ω/m
DTUF-120, 275 W, 230V
CuNi 10 * + Kevlar
AISI 304
0.538 mm
4.21 + 2.10 Ω/m
DTUF-120, 337 W, 230V
AISI 304
AISI 304
0.664 mm
2.10 + 2.10 Ω/m
DTUF-120, 400 W, 230V
AISI 304
AISI 304
0.560 mm
1.45 + 1.45 Ω/m
DTUF-120, 444 W, 230V
AISI 304
AISI 304
0.513 mm
1.23 + 1.23 Ω/m
DTUF-120, 475 W, 230V
AISI 304
AISI 304
0.601 mm
1.06 + 1.06 Ω/m
DTUF-120, 535 W, 230V
CuSn0,6 + CuNi10 + CuNi23
AISI 304
0.681 mm
0.205 + 1.45 Ω/m
DTUF-120, 660 W, 230V
CuNi23
CuNi 23
0.591 mm
0.545 + 0.545 Ω/m
DTUF-120, 770 W, 230V
CuNi10 + CuNi23
CuNi10 + CuNi23
0.562 mm
0.402 + 0.402 Ω/m
DTUF-120, 880 W, 230V
CuNi10 + CuNi23
CuNi10 + CuNi23
0.539 mm
0.306 + 0.306 Ω/m
DTUF-120, 985 W, 230V
CuNi10 + CuNi23
CuNi10 + CuNi23
0.605 mm
0.243 + 0.243 Ω/m
DTUF-120, 1075 W, 230V
CuSn0,6 + CuNi10 + CuNi23
CuSn0,6 + CuNi10 + CuNi23
0.558 mm
0.205 + 0.205 Ω/m
DTUF 120, 1250 W, 230V
Cu + CuNi23
Cu + CuNi23
0.627 mm
0.162 + 0.162 Ω/m
Tableau 3 – Gamme de puissance des éléments chauffants CONFORTMAT STE avec émission puissance de 9.0 W/m
Puissance
déclarée
(W)
Résistance
linéique à 20 °C
(Ω/m)
Résistance
élément à 20 °C
(Ω)
Longueur
du câble
(m)
Largeur de
la trame
(m)
Pas de pose pour
P surf = 120 W/m²
(m)
Longueur trame pour
P surf = 120 W/m²
(m)
131
26,4
404
15,29
0,5
0,075
2,25
206
11,5
257
22,29
0,5
0,075
3,3
275
6,32
192
30,29
0,5
0,075
4,5
337
4,21
157
37,27
0,5
0,075
5,55
400
2,9
132
45,28
0,5
0,075
6,75
444
2,47
119
48,28
0,5
0,075
7,2
475
2,12
111
52,28
0,5
0,075
7,8
535
1,64
98.9
60,28
0,5
0,075
9
660
1,09
80.1
73,27
0,5
0,075
10,95
770
0,805
68.7
85,27
0,5
0,075
12,75
880
0,613
60.1
98,26
0,5
0,075
14,7
985
0,486
53.7
110,26
0,5
0,075
16,5
1075
0,409
49.2
120,25
0,5
0,075
18
1250
0,324
42.3
134,25
0,5
0,075
20,1
8/11
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Figure 1 – Câble chauffant CONFORTMAT STE
Figure 2 – Liaison froide CONFORTMAT STE
Jonction froide
Terminaison
Figure 3 – Détail jonction froide
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Figure 4 – Elément chauffant CONFORTMAT STE
Figure 5 – Etiquette collée sur l’élément chauffant
Figure 6 – Etiquette collée sur l'emballage
Figure 7 – Exemple de mise en œuvre du procédé CONFORTMAT STE
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Figure 8 – Kit de réparation
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