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binour
‫عدد‬
N°
34
La revue BINOUR a 3 ans
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janvier—Fevrier 2014
‫رتٍع اٌثأً ٖ٘ٗٔ اقرا و ساعد على القراءة كل شهر‬
« La terre s’illuminera de la LUMIERE de son seigneur .» S.39/69
Il ya 35 ans, jour pour jour qu’un certain Ruhullah
Khomeni, de retour en Iran, après des années d’exil,
imposa un nouvel ordre idéologico politique au
monde, un gouvernement ayant pour base, le Coran.
Avant lui, aucun pays n’avait cru que cela était possible. Il restaura le vrai sens de la Sharia qui jusqu’aujourd’hui est mal compris par beaucoup de pays musulmans.
Aujourd’hui ce système politique a porté du fruit.
L'Iran passe pour le seul pays islamique industriel,
avec un développement technologie de deuxième
groupe. Allah n’a-t-il pas promis que quiconque juge
selon ses lois aura la réussite?
Pour soutenir ou encourager ce travail,
écrivez nous à
‫ٌدعُ ٔشز ٘ذٖ اٌّجٍح ٌزجى االتصاي ب‬
[email protected]
ْٚ‫دي فى اٌىاٍِز‬ٌّٙ‫زٌح تصدر عٓ جّعٍح دار ا‬ٙ‫ِجٍح ش‬
Binour est une revue de l’association DAROU MAHDI
Autorisation n° 016/RDA/F32/BAPP
2
L’unité des musulmans doit être une priorité pour tous
‫ار‬ٙ‫ آٌٗ اط‬ٚ ‫ اٌظالَ عًٍ طٍدٔا ِحّد‬ٚ ‫ اٌصالج‬ٚ ‫تظّٗ تعاٌى‬
C
’est avec un plaisir que j’écris cet éditorial depuis la
ville sainte de Mashad.
Le mois de Rabiu Awal a tourné le dos en nous laissons en mémoire
des faits culturels très riches marqués par les naissances du sceau des
messagers Mohammad et de son petit fils l’imam Sadiq (saw).
En Afrique, comme dans beaucoup de pays, cet anniversaire est célébré; des croyants organisent des veillés pour réciter des vers en
l’honneur du prophète de l’islam, ce qui est très appréciable même si
nos frères wahhabites le conçoivent comme une innovation.
Le plus important dans ces festivités est le message Muhammadite
qui se transmet depuis des siècles. La république d'Iran, depuis sa
révolution a institué pour cette noble naissance, tout une semaine de
l’unité des confessions musulmanes. Moyen de faire prendre conscience les élites politiques, scientifiques et religieuses qu’ils ont un
grand devoir à remplir pour l'instauration de l'unité dans les sociétés
islamiques. Car Aujourd'hui, l'unité est la question la plus importante
lorsque nous voyons se qui se passe dans les pays musulmans.
C’est cette culture qui rassemble les croyants de divers pays, de divers race, couleur et rang social auprès des mausolées des saints tel
l’imam Reza (as) a Mashad et Fatima Massouma à Qom.
La Mosquée de l’imam Reza (as) a Mashad est une preuve de la richesse culturelle de l’islam. Avec ses dômes brillants, ses portes gigantesques qui s’ouvrent sur les quatre coins de la ville, la mosquée
de l’imam est le lieu le plus fréquenté d'Iran. Dans cette mosquée,
reposent en paix le huitième imam de la descendance du prophète
avec des imminents personnalités tels ce chrétien qui après des
siècles après l’imam, eu l’honneur d’être enterré dans ce sanctuaire.
Pour revenir à ce chrétien, nous reviendrons avec son histoire dans
nos prochains numéros, car c’est parmi les mystères des imams de la
famille du prophète.
Transmettre la culture Mohammadite, est un devoir pour tous à tout
les humains car comme Allah le dit: « nous ne t’avons envoyé
(parlant du prophète) comme miséricorde pour l’humanité ».
Puisse Allah accepté ma visite et accordé a tout les croyants une visite pieuse auprès des élus d’Allah!
‫َ اٍمٍاِح‬ٍٛ ٗ‫ﺘً سزﺘ‬ِٛ ‫ ِٓ سازًٕ ثعد‬: ‫ّ ﺍهضﻼو‬ٚ‫ٍﻋه‬ٚ‫لﺎم ﺍﻹيﺎو ﺍهﺤض‬
L’Imam Hussein(as) a dit: «
Quiconque me visite après ma mort, je le visiterai le jour du jugement »
3
La place de la prière du vendredi dans la pensée de l’Imam Khomeiny
Imam Khomeiny (ra) : « Rassemblez-vous, respectez la prière du vendredi comme les autres prières, car les diables
ont peur de la prière et de la mosquée. »
La prière de vendredi considérée comme l’un des symboles politique de l’Islam, était un des soucis majeurs de
l’Imam Khomeiny après la victoire de la Révolution islamique d’Iran.
Dès le début, l’Imam Khomeiny a lié la politique et la religion, et n’a jamais accepté une politique séparée de la religion. Ses déclarations sur l’importance de la prière du vendredi et son point de vu sur ce sujet, en sont la preuve.
Signalant l’importance politique de la prière du vendredi, il a déclaré : « L’Islam est une religion politique. Celui que
la sépare de la politique, est bien ignare. Il ne connaît ni la politique, ni l’Islam. »
Cette volonté de l’Imam de remettre à l’ordre du jour cette prière qui est la manifestation du caractère inséparable de
l’Islam et de la politique, a joué un rôle extrêmement important, il dit : « La prière du vendredi est l’un des plus
grands événements islamiques et l’un des plus importants bénéfices de notre Révolution islamique. Si nous n’en
avions tiré que la prière du vendredi, cela suffirait pour notre peuple et pour la communauté musulmane. »
La vision de l’Imam Khomeiny sur la prière du vendredi et son rôle politique et social, est profonde et vigilante, et
celle d’une question liée à la Velayat et au gouvernement en Islam.
Cela aura une double importance quand on saura que la prière du vendredi est un des événements politique et social
de l’Islam. Le Prophète Suprême (Que le salut de Dieu soit sur lui et sur sa famille) au premier jour de son installation
à Médina, chercha à créer un centre de rassemblement islamique pour évoquer les questions sociales et politiques,
pour mobiliser les forces et les garder en action, et pour initier la communauté islamique, chaque semaine.
La sourate nommée ‘’Jomee’’ (le vendredi),
représente aussi la nécessite de cette prière.
A la suite de la Révolution islamique d’Iran
et grâce à l’autorité du juriste théologien,
cette tradition islamique ; qui avait abandonnée durant des années, a repris ses activités.
La prière du vendredi est devenue le centre de
protection et de soutien au Saint Coran, à
l’état islamique, à l’unité islamique et à la
défense des valeurs de la Révolution.
L’Imam Khomeiny a ranimé cette tradition
religieuse et invité le peuple et les imams à
protéger cette manifestation spirituelle pour
une meilleure présence politique. L’Imam
Khomeiny utilisait des expressions comme "
forteresse solide", "barricade islamique",
"affaire importante", "devoir d’unification contre l’ennemi", "la prière solide du vendredi", "le devoir divin" et "la
prière d’unification", pour montrer la haute place politique et sociale de cet acte religieux.
Selon l’Imam Khomeiny la prière du vendredi est un devoir religieux dont il ne faut pas négliger l’aspect politique,
car cela diminuerait ses effets sociaux, dans le destin du peuple et l’évolution culturelle.
Il estimait que durant l’absence de l’Imam Mahdi (AS), la prière du vendredi était une précaution obligatoire : « Faire
la prière de midi est prudent, mais la prière du vendredi est supérieure. »
Sur l’aspect unificateur de la prière du vendredi et la nécessité de protéger cette règle précieuse, l’Imam Khomeiny a
donné ces recommandations : « Rassemblez-vous, respectez la prière du vendredi comme les autres prières, car les
diables ont peur de la prière et de la mosquée. »
Il est recommandé qu’au cours de son sermon, le prédicateur traite des sujets concernant les intérêts religieux et terrestres des musulmans, la situation des pays islamiques, les profits et les problèmes des musulmans, et les enseignements dont ils ont besoin pour leur initiation religieuse
L’Ayatollah Khomeiny insistait sur la conduite des prédicateurs : « Les effets de la prière du vendredi sur la pensée et
la pratique des interlocuteurs, dépendent de la façon de vivre des imams. Ceux qui appellent les gens à la vertu, à une
vie simple, à la bonne humeur, au service des pauvres, au souvenir de l’autre monde et au rejet du luxe et du gaspillage, doivent respecter ces règles dans leur vie mieux que quiconque », répétait-il.
4
C’est avec fierté que ce groupe de camerounais venu des quatre coins du Cameroun et issus de toutes les couches sociales, ont atterri à l’aéroport Imam Khomeni à Téhéran pour Qom, afin de bénéficier d’un recyclage en étude islamique.
Ce recyclage, qui sera assuré par Al-Mustafa international Universty, n’est pas la première du genre en direction de la
communauté chiite du Cameroun.
Durant 45 jours, ses ambassadeurs du savoir auront des nouvelles connaissances sur l’islam afin de les transmettre à leur
retour au Cameroun, car le savoir est le pilier de tout peuple qui
veut se développer. Selon le programme qui leur a été donné, ils
visiteront plusieurs villes d’Iran.
Devant l’institut de formation
de courte durée de Qom
Rencontre avec le Dr Mobalhighi
Dans une des plus grandes et anciennes bibliothèques islamiques au monde
Une assise de prière avec la communauté camerounaise résidant en Iran
5
La sociabilité du saint Prophète Mohammad (saw)
La sociabilité et la bienfaisance envers sa famille, ses amis et son entourage sont parmi
les qualités qui font l'accomplissement d’une personne. Le comportement du Prophète
d'Allah (Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui et sur sa famille) en ce domaine, était exemplaire.
Anas ben Mâlik dit : "J'ai servi l'Envoyé d'Allah(Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui et sur
sa famille) pendant dix ans et il ne m'a pas dit une seule fois "Fi!", ni d'une chose que je fis, pourquoi l'astu faite, ni d'une chose que je ne fis pas, pourquoi l'as-tu délaissée ?"
'Aicha dit : "Personne n'avait un meilleur caractère que l'Envoyé d'Allah (Que la paix et la bénédiction de
Dieu soient sur lui et sur sa famille). Personne ne l'appelait, parmi ses compagnons ou les gens de sa maison, sans qu'il ne réponde "labbayk" " (expression arabe voulant dire : "Me voici vers toi").
Un de ceux qui le connaissait l'a décrit ainsi : "Il plaisantait avec ses compagnons, se mêlait à eux, s'entretenait avec eux, jouait avec les enfants, les mettait sur son genou. Il répondait à l'appel du libre, de l'esclave, du pauvre, visitait les malades aux endroits éloignés de Médine et acceptait les excuses".
Et il suffit à ce sujet, l'attestation de Son Seigneur Puissant et Majestueux :
C'est par quelque miséricorde de la part d'Allah que tu (Muhammad) as été si doux envers eux ! Mais si
tu étais rude, au cœur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux
le pardon (d'Allah). Et consulte-les à propos des affaires; puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi donc
à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance.
Coran : Sourate 3 : La Famille d’Imran (Ali-Imran). Verset : 159
À lire étant prosterner après l’invocation de la prière du matin de l’imam Ali ibn Abi talib (as)
6
« parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Allah » S.35/28
Seyyed Mohammad Hosseini Beheshti (en persan : )‫ُی بٓشخی‬ٛ‫يﺤًذ حض‬est né le
24 octobre 1928 à Ispahan. Il était le secrétaire général du parti républicain islamique
et chef de système judiciaire de la république islamique. Il étudia à la fois à l'université de Téhéran et sous Allameh Tabatabaei à Qom.
Entre 1960 et 1965, il mena le centre islamique d'Hambourg, où il était chargé de la
spiritualité des étudiants iraniens religieux en Allemagne et en Europe de l'Ouest. À
Hambourg, il travailla aussi avec Mohammad Khatami et était une de ses influences.
Depuis le début des années 1960,
il fut associé à des activités
contre le régime du chah et fut
arrêté plusieurs fois par sa police secrète, la SAVAK.
Après la Révolution iranienne, il devint un des membres
du Conseil de la révolution d'Iran et bientôt devient son
président. Dans le premier parlement post-révolution, il
dirige le parti républicain islamique avec Ali Akbar
Hashemi Rafsanjani. Il prévoyait de se présenter à la
première élection présidentielle, mais il se retira après
que l'ayatollah Khomeini dit à Rafsandjani et à Khamenei qu'il préférait que des non-religieux soient présidents, ce qui mena au soutien par le parti républicain
islamique d'abord de Jalaleddin Farsi, puis inévitablement d'Abolhassan Banisadr.
Beheshti mourut assassiné le 28 juin 1981 en même temps que plus de 70 membres du parti républicain islamique, quand une bombe explosa pendant une conférence du parti. La version officielle est que la bombe fut
posée par l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien, qui auraient été mêlés à une campagne
d'assassinats contre les officiels de la république islamique.
Il fut enterré avec les 70 autres martyrs dans le plus grand cimetière d'Iran, baptisé « cimetière des martyrs ». Des milliers de martyrs y visitent pour rendre hommage à ces grands hommes qui ont sacrifié leurs
vies pour la république islamique d'Iran.
Profite de cinq choses avant cinq choses
"Profite de cinq choses avant cinq choses: de ta vie avant ta mort,
de ta bonne santé avant ta maladie, de ton temps libre avant ton
occupation, de ta jeunesse avant ta vieillesse et de ta richesse avant
ta pauvreté." Le Prophète Mohammad, les bénédictions de Dieu soient sur lui ainsi que
sur les siens
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Une Dame immortel: Fatima Al-Massouma (as)
Dame Fatimah Massouma (Paix sur elle) est la fille de notre
7ème Imam, Imam Moussa fils de Jaafar (paix sur Lui) et Dame
Najma Khatoune (Paix sur elle). Dame Nadjmeh Khatoune est
aussi la mère de notre 8ème Imam, Hazrat ALI IBN MOUSSA
REZA (Paix sur lui). Ce qui revient à dire que Hazrat Fatimah
Massouma (Paix sur elle) est la soeur de Imam Raza (Paix sur
Lui). Donc ils sont issus d’une même mère.
Dame Mahsoumeh (Paix sur elle) est née le 1er Zilkad, 173 de
l’Hégire à Madina. Un peu tard, son enfance coïncida avec l’arrestation de son père par Haroun à Bagdad, en Iraq, puis son
assassinat. Depuis ce temps, Dame Fatimah Massouma (Paix
sur elle) était sous la surveillance de son frère aîné, Imam Reza
(Pais sur Lui). Sans proche parent ni un membre de sa famille,
notre 8ème Imam fut obligé de s’exiler à Khorasan (Machhad,
Iran). Une année après l’exil de son frère et suite à un désir ardent de visiter son frère, Dame Fatimah Massouma (paix sur
elle) accompagnée de ses frères, neveux et nièces se sont lancés
sur la route pour Khorasan où ils étaient partout accueillis avec
enthousiasme par les habitants des villes et villages au cours de
leur voyage. Sa caravane
était arrivée dans la ville de
Sava (Iran). Nombreux opposants des Ahlul Beit qui
avaient des liens avec le régime de Bagdad se lancèrent
en guerre contre Dame Fatimah Massouma et sa caravane.
Bref, les hommes qui l’accompagnaient avaient tous
trouvé la mort au cours de ce
combat. D’après certains,
Dame Fatimah Massouma fût
même empoisonnée. De toute
façon, c’était soit à cause des
effets du deuil et des chagrins, soit suite aux effets de
cet empoisonnement que Dame Fatimah Massouma (Paix sur
elle) était tomba malade, comme elle n’eut plus de possibilité de
poursuivre son voyage jusqu’à Khorasan, elle se décida de quitter la ville de Sava pour celle de Qum. Elle posa cette question:
«La distance qui sépare la ville de Sava et de Qum est de combien de kilomètres?» Ceux qui furent présents lui répondirent:
Nous allons vous transporter à Qum. Elle ajouta … parce que
j’avais entendu mon père dire: «La ville de Qum sera le centre
de nos partisans (centre du Chiisme.) Lorsque les nobles de la
ville de Qum saisirent la nouvelle, les habitants allèrent à la
rencontre de cette Vénérable dame. Lorsque la Vénérable
Hazrat Fatimah Massouma (Paix sur elle) arriva à Qum, c’est
chez Moussa ibn Khazardj, là où se trouve à présent Meyidan
(Rond-point) Mir, que le chameau de la Hazrat Mahsoumeh
(Paix sur elle) s’arrêta et où elle passa ses derniers jours. Hazrat
Fatimah Massouma (Paix sur elle) avait passé environ quelques
dix-sept jours dans la ville Sainte de Qum. Pendant ce temps,
elle ne s’adonnait qu’à la prière et la dévotion de Allah le Très
Haut. Son lieu de prière étant dans l’école «Setieh» (baiytou
nour), «La maison de la lumière» qui est devenu à présent un
lieu de visite pour les dévoués.
Enfin, le 04 Rabioul Awwal de l’an 201, elle rendit son dernier
souffle et ce deuil affligea profondément les shiites. La population de Qum apporta sa sainte dépouille dans sa dernière demeure, LE JARDIN DE BABYLONE, qui ces jours là était
encore hors de la ville. La tombe fut prête, cependant un problème posa pour faire descendre le corps de cette vénérable.
Brusquement deux personnes au visage voilé surgirent du coté
du Qibla (la direction de la Mecque). Après la prière funèbre
l’un d’eux entra dans la tombe et second lui donna le saint corps
de la Vénérable Fatimah Massouma (paix sur elle) et ils l’enterrèrent. Après les cérémonies de l’enterrement, toujours voilés et
sans parler à personne, les deux hommes remontèrent sur leurs
chevaux et disparurent. Il est vrai et certain que ces deux personnes furent les envoyés de Dieu: l’Imam Reza et Imam Djavad (paix sur eux), car selon la loi Islamique un saint n’est enterré que les saints. Après l’enterrement, Moussa ibn Khazardj,
construisa un abri en natte sur la tombe de Dame Fatimah Massouma (paix sur elle) jusqu’à ce qu’en l’an 256 de l’Hégire lunaire, Zeinab (paix sur elle), la fille de Imam Djawad (paix sur
Lui) construisa le premier dôme
sur la tombe de sa Vénérable
Tante. Ainsi le tombeau de cette
Vénérable Dame de l’Islam est
devenu le lieu de visite des dévoués et de guérison pour ceux
qui aiment les Ahlul Beit (Paix
sur Eux) et la Guidance.
- Imam Sadiq (Paix sur lui) a
dit: "Une dame du nom de Fatimah, de ma famille sera inhumé
à Qom. Le Paradis devient obligatoire sur celui qui lui rend
visite."
- Imam Reda (Paix sur
lui) a dit:"Celui qui visite Ma’ssouma (Paix sur elle) à Qom, est semblable à celui qui me visite."
- Imam Jawad (Paix sur lui) a dit que "celui qui
visite ma tante à Qom, le Paradis lui sera accordé."
8
La Bibliothèque du Grand Ayatollah Marhachi al-Najafi à Qom, est la troisième plus
grande bibliothèque du monde musulman. Elle compte 37 000 livres dans des domaines islamiques et non islamiques, en persan, en arabe, en turque et en Ourdou.
Elle compte également divers versions de saint coran, dont le plus ancien est âgé de
mille ans et écrit entièrement à la main.
La Bibliothèque du Grand Ayatollah
Marhachi al-Najafi qui comprend un
laboratoire de restauration des livres
avec les outils les plus performent de
l’heure, une salle d’exposition, une librairie, une imprimerie, est construit sur 4 niveaux en plein cœur de
Qom en Iran. C’est un patrimoine riche au service de tout chercheur
et assoiffé du savoir. Cette Bibliothèque qui attire des milliers de
curieux à travers le monde, est l’œuvre du Grand Savant Ayatollah
Marhachi al-Najafi. Ayatollah Marhachi al-Najafi est né dans une
ville entre la Turquie et la Syrie et est descendant de l’Imam alSajad (as). Il s’installe à Qom, en Iran, sur la demande de l’ayatollah
al-Iriya Yazdi, ville dans
laquelle il décéda en 1991
à l'âge de 96 ans.
Comment a-t-il put rassemblé autant de livres?
Il les acheta auprès des
populations par des
prières, des jeûnes qui occupèrent la quasi-totalité
de son temps au point où
il ne put aller même une
fois de sa vie à la
Mecque; parfois il achetait ces livres avec de l’argent quand il en
avait. En réalité il put rassemblé 25 000 livres et son fils qui dirige
actuellement la bibliothèque en a rassemblé 12 000.
À sa mort, il ne posséda que 800 Toman (environ 125
FCFA) comme épargne!!
Il fut enterré selon sa volonté dans sa bibliothèque qui
est visité par des milliers de visiteurs.
9
.ْٛ‫ا عثادي اٌصاٌح‬ٙ‫ر ِٓ تعد اٌذوز أْ األرض ٌزث‬ٛ‫ ٌمد وﺘثٕا فً اٌشت‬ٚ :ٗ‫لﺎل اهلل حعﺎن‬
Le saint Prophète (saw) dit: la meilleur des actions de ma
communauté est l’Attente.
(partie 2)
2) l’Attente active
Cette forme d’attente peut être imaginée chez une personne qui cherche à se délivrer d’un mal
(une maladie, la pauvreté…) ou à réaliser une ambition, par exemple, la réussite d'une entreprise.
Bien évidemment dans de telles situations, la réussite dépend grandement de la personne ellemême. Par exemple un malade qui veut vraiment se rétablir doit consulter un médecin. De même
que la personne voulant, vaincre son ennemi doit prendre toutes les dispositions nécessaires,
avant d’entrer en lutte avec ce dernier.
Ce qui distingue l’attente passive de l’attente active, c’est le fait que dans la première, l’individu
ne peut faire preuve que de résistance, alors que dans la seconde, il peut prendre part à la réalisation de l'objet de son attente. Ainsi en plus de l’espoir qu’elle lui offre, l’attente active implique à
la fois résistance et action.
L’Attente active est la source du changement
L’Attente active est semblable à la confiance que les croyants ont en Dieu. Ils attendent continuellement que Dieu améliore leur situation. Ce comportement est non seulement rationnel, mais
il est également louable. En effet, seul Dieu est à même de résoudre nos problèmes. Ils est le seul
à pouvoir transformer la faiblesse en force, la pauvreté en richesse, l’ignorance en savoir…
Mais pour que Dieu intervienne, l’homme ne doit pas se contenter d’attendre un changement, il
doit prendre l’initiative. A ce propos, Dieu a dit dans le Coran:
«En vérité, Dieu ne change rien en un peuple tant qu’ils n’ont rien changé en eux-mêmes.»
«Sourate Le Tonnerre», (S:13/V:11
Le retard que connaît actuellement le monde musulman dans divers domaines (scientifique, économique, militaire,…) est dû aux erreurs et aux vices accumulés par la communauté musulmane.
Si celle-ci parvient à se débarrasser de ceux-ci, alors Dieu interviendra indubitablement en sa faveur.
‫ج اٌثالغح‬ٙٔ ِٓ
ِِٗ‫َ آ َث َزنَ عٍى َٔفْظ‬ٚ َ‫غ ٍْ ِثه‬
َ ً‫ه ف‬
َ‫ظ‬
َ ‫ح َف‬
َ َٚ َ‫ع ٍْ ِثه‬
َ ً‫ه ف‬
َ‫ح‬
َ‫ص‬
َ َٔ َِْٓ ُ‫ق‬ُٚ‫صد‬
َ ٌ‫صَدٌِكُ ا‬
ّ ٌ‫ا‬
« Le vrai ami est celui qui te conseille concernant tes défauts, qui te
défend en ton absence et qui te préfère à lui-même. »
Ne déteste jamais l’ami qui te critique même si il le fait en public, car il te permet de te perfectionner,
or l’ami qui accepte tes défauts sans te le dire est considéré comme un griot auprès du roi. Car en protégeant ses intérêts avec toi, il te détruit parfois sans le vouloir.
‫‪10‬‬
‫ِمٍاص اٌحك ‪ٚ‬اٌثاطً‬
‫م بﺎؼم ف‪َ ٙ‬فضّ‪ٔ ،‬ال ‪ًٚ‬كٍ اﻹَﺤشاف ﻋٍ ْزِ اندﺎدة انًضخم‪ًٛ‬ت انخ‪ ٙ‬دسج ﻋه‪ٓٛ‬ﺎ انًدخًع‬
‫ك ف‪َ ٙ‬فضّ‪ٔ ،‬انبﺎؼ ُ‬
‫انﺤكّ ح ّ‬
‫انبشش٘ انضﺎئش ﻋهٗ غ‪ٛ‬ش ُْذٖ‪ ،‬أيّﺎ انًدخًع اﻹ‪ًٚ‬ﺎَ‪ٔ ٙ‬أفشادِ انعمﻼء فهذ‪ٓٚ‬ى يع‪ٛ‬ﺎسًا ٔيم‪ٛ‬ﺎصﺎً حُعشَضُ ﻋه‪ ّٛ‬األلٕال ٔاألفعﺎل‬
‫ٔانًٕالف ٔاألفشاد ٔاندًﺎﻋﺎث ٔانذٔل ٔاألَظًت‪ٔ ،‬يٍ خﻼل انًم‪ٛ‬ﺎس انثﺎبج َخًكٍّ يٍ يعشفت أيﺎكٍ انخؽأ ٔانصٕاب‪،‬‬
‫ٔئرا اَعذو ْزا انًم‪ٛ‬ﺎس ئصخﺤﺎل انٕصٕل ئنٗ انﺤك ٔاخخُﺎب انبﺎؼم‪.‬‬
‫ٔاﻹصﻼو انعظ‪ٛ‬ى انز٘ ْذو أسكﺎٌ اندﺎْه‪ٛ‬ت ٔيبﺎدئٓﺎ سفط كم انًعﺎ‪ٛٚ‬ش انبﺎؼهت ف‪ ٙ‬ي‪ٛ‬زاٌ انﺤك ٔانبﺎؼم‪ ،‬ح‪ٛ‬ذ كﺎٌ انضﺎئذ‬
‫ك ف‪ ٙ‬اﻹصﻼو‪ٔ ،‬انذ‪ٍٚ‬‬
‫ٌ انﺤكّ يع انمٕ٘ حخٗ ٔنٕ كﺎٌ ظﺎنًًﺎ يفضذاً‪ٔ ،‬يٍ خ‪ٛ‬ش انشٕاْذ ﻋهٗ ل‪ٛ‬ى ٔيبﺎدب انﺤ ّ‬
‫ف‪ ٙ‬رنك انزيٍ أ ّ‬
‫بشكم ﻋﺎو ْٕ ﻋذو سبػ انﺤك ٔانبﺎؼم بﺎألشخﺎص‪ٔ ،‬حخٗ األَب‪ٛ‬ﺎء ئحّبﺎﻋٓى يشٌْٕ بكَٕٓى ﻋهٗ انﺤكّ‪ٔ ،‬نزنك ‪ٚ‬مٕل حعﺎنٗ‪:‬‬
‫طعَْٕا ِِْٕ ُٗ اٌْ‪َٛ‬تٍَِٓ﴾ٔٓ‬
‫خذَْٔا ُِِْٕٗ تِآٌٍٍَِِّْ‪ ،‬ثُ َُ ٌَ َم َ‬
‫ط اٌْأَلَا‪ٌََ ،ًٌِِٚ‬أ َ‬
‫﴿‪ ٌََْٛٚ‬تَمَ‪َٛ‬يَ عٍٍَََْٕا َتعْ َ‬
‫ض ًٌِ ِتحَكٍ﴾ٕٓ‬
‫ْ أَلُ‪ٛ‬يَ َِا ٌَ ٍْ َ‬
‫ْ ًٌِ َأ ْ‬
‫ه َِا ٌَىُ‪ُ ٛ‬‬
‫ٔﻋٍ ﻋ‪ٛ‬ضٗ بٍ يش‪ٚ‬ى (ﻋه‪ًٓٛ‬ﺎ انضﻼو) لﺎل حعﺎنٗ‪﴿ :‬لَا َي طُ ْثحَا َٔ َ‬
‫فﺎنﺤكّ فٕق اندً‪ٛ‬ع حخٗ األَب‪ٛ‬ﺎء‪ْٔ ،‬ى يشبٕؼٌٕ بّ‪ٔ ،‬يٍ انمٕاﻋذ انخ‪ ٙ‬أصّش نٓﺎ أي‪ٛ‬ش انًإيُ‪( ٍٛ‬ﻋه‪ ّٛ‬انضﻼو) ف‪ ٙ‬يع‪ٛ‬ﺎس‪ٚ‬ت‬
‫ك ٔانبﺎؼم ال ‪ُٚ‬عشفﺎٌ بﺎنشخﺎل‪ ،‬فف‪ ٙ‬يعشكت اندًم‬
‫ٌ انﺤ ّ‬
‫انﺤك ٔك‪ٛ‬ف‪ٛ‬ت انخعشّف ﻋه‪ ْٕ ،ّٛ‬كَّٕ غ‪ٛ‬ش يشحبػ بأشخﺎص‪ٔ ،‬أ ّ‬
‫اشخبّ األيش ٔانخبش انﺤك بﺎنبﺎؼم ﻋهٗ أحذ سخﺎل ﻋه‪( ٙ‬ﻋه‪ ّٛ‬انضﻼو) انز٘ َظش ئنٗ اﻹيﺎو ﻋه‪( ٙ‬ﻋه‪ ّٛ‬انضﻼو) ٔيعّ انﺤضٍ‬
‫ٔانﺤض‪( ٍٛ‬ﻋه‪ٓٛ‬ﺎ انضﻼو)‪ٔ ،‬خًهت يٍ أصﺤﺎب سصٕل اهلل (صهٗ اهلل ﻋه‪ٔ ّٛ‬آنّ ٔصهى)‪ٔ ،‬يٍ انؽب‪ٛ‬ع‪ ٙ‬أٌ ‪ٚ‬كٌٕ ْإالء انصفٕة‬
‫أصﺤﺎب انﺤك‪َٔ ،‬ظش ئنٗ اندٓت انًمﺎبهت انخ‪ٔ ٙ‬لف ف‪ٓٛ‬ﺎ انًﺤﺎسبٌٕ نإليﺎو (ﻋه‪ ّٛ‬انضﻼو)‪ ،‬فشأٖ أو انًإيُ‪ ٍٛ‬ﻋﺎئشت ٔؼهﺤت‬
‫ٔانزب‪ٛ‬ش ٔخًهت يٍ أصﺤﺎب اندبﺎِ انضٕد‪ ،‬فك‪ٛ‬ف ‪ٚ‬كٌٕ ْإالء ﻋهٗ بﺎؼم؟‬
‫ح‪ُٓٛ‬ﺎ ٔلف ْزا انبعط حﺎئشاً‪ ْٕٔ ،‬انﺤﺎسد بٍ‬
‫حٕغ‪ ،‬ال ‪ٚ‬ذس٘ يﺎرا ‪ٚ‬عع‪ٔ ،‬ال ‪ٚ‬ضخؽ‪ٛ‬ع حﺤذ‪ٚ‬ذ‬
‫انًعخذ٘ يٍ انًُعخذٖ ﻋه‪!!ّٛ‬‬
‫فخٕخّ انﺤﺎسد ئنٗ اﻹيﺎو (ﻋه‪ ّٛ‬انضﻼو) ٔلﺎل‪:‬‬
‫أحشاَ‪ ٙ‬أظٍ أصﺤﺎب اندًم كﺎَٕا ﻋهٗ ظﻼنت؟‬
‫فمﺎل (ﻋه‪ ّٛ‬انضﻼو)‪ٌ" :‬ا حارِثُ‪ ،‬إّٔه ٔظزخ تحﺘه‬
‫‪ ٌُٚ‬تٕظز ف‪ٛ‬له‪َ ،‬فحِزْخَ! إّٔه ٌُ تعزف اٌحك‬
‫فﺘعزف ِٓ أتاٖ‪ ٌُٚ ،‬تعزف اٌثاطً فﺘعزف ِٓ‬
‫أتاٖ"‬
‫فمﺎل انﺤﺎسد‪ :‬فاَّ‪ ٙ‬اﻋخزل صع‪ٛ‬ذ بٍ يﺎنك ٔﻋبذ‬
‫اهلل بٍ ﻋًش‪.‬‬
‫فمﺎل ﻋه‪ ّٛ‬انضﻼو‪ " :‬ئٌّ صع‪ٛ‬ذًا ٔﻋبذ اهلل بٍ ﻋًش‬
‫نى ‪ُٚ‬صُشا انﺤك ٔنى ‪ٚ‬خزُال انبﺎؼم"ٖٓ‬
‫ٔف‪ ٙ‬سٔا‪ٚ‬ت أخشٖ أَّ لﺎل‪ٔ ..." :‬ئَّك ايشؤ‬
‫ٌ د‪ ٍٚ‬اهلل ال ُ‪ٚ‬عْشف بﺎنشخﺎل‪،‬‬
‫يهبٕس ﻋه‪ٛ‬ك‪ ،‬ئ ّ‬
‫ك حعشف أْهّ"‪.‬‬
‫فﺎﻋشِف انﺤ ّ‬
‫ٌ انﺤك أسفع يٍ األشخﺎص يًٓﺎ كﺎٌ حﺎس‪ٚ‬خٓى‪ٔ ،‬انصٕاب ْٕ يعشفت‬
‫فﺎنً‪ٛ‬زاٌ ٔانًع‪ٛ‬ﺎس ﻋُذ اﻹيﺎو ﻋه‪( ٙ‬ﻋه‪ ّٛ‬انضﻼو) أ ّ‬
‫انﺤك ٔانبﺎؼم‪ٔ ،‬ﻋهٗ أصﺎصًٓﺎ ‪ُٚ‬مﺎس انُﺎس‪.‬‬
‫ٔٓ‪ -‬صٕسة انﺤﺎلت‪ ،‬ا‪ٜٚ‬ت‪44:‬‬
‫ٕٓ‪ -‬صٕسة انًﺎئذة‪ ،‬ا‪ٜٚ‬ت‪.ٔٔ1:‬‬
‫ٖٓ‪َٓ -‬ح انبﻼغت‪ ،‬انﺤكًت‪.ٕ1ٕ:‬‬
11
L’union des musulmans préoccupe toujours l'Iran qui ne cesse de tout faire pour la restaurer et la préserver. Depuis la révolution islamique d'Iran, la république islamique d'Iran invite chaque année, des centaines de musulmans du monde sunnites
comme shiites de tout les classes sociales, pour partager cet union. La conférence de l’unité islamique, comme l’a nommée
l’ayatollah Khomeni, se déroule chaque année à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du noble Prophète Mohammad
(saw) et présidée par le Guide de la république d'Iran. Cette Edition qui était à sa 27 ème année, a commencé le vendredi 17
janvier par le discours du président Hassan Rohani et a pris fin le 19 janvier par le discours du Guide d’Iran et a rassemblée
380 personnalités de 58 pays dont le Cameroun. Ci-dessous, les points saillants de l’allocution de l’ayatollah Khamenei.
Après avoir présenté ses félicitations à l'occasion de l'anniversaire de la bienheureuse naissance du Prophète (SAWA) et de l'Imam Sadegh (AS), l'Ayatollah Khamenei a appelé le monde de l'Islam à répondre aux attentes du
dernier prophète (AS), et a déclaré que l'Islam libérerait les hommes des
illusions et de la tyrannie des gouvernements despotiques, et instaurerait un
gouvernement juste ».
« Les nations musulmanes doivent instaurer la liberté intérieure et intellectuelle pour accéder à l'indépendance politique, instaurer des régimes populaires et des démocraties religieuses, et agir d'après les principes de l'Islam,
pour atteindre la liberté prônée par l'Islam », a-t-il dit.
En ce qui concerne les problèmes du monde de l'Islam, le Guide de la Révolution a estimé que les guerres civiles, les divergences, la diffusion des idées
takfiristes et extrémistes, et le déclenchement de guerres civiles avaient pour
objectif l'abandon de la question palestinienne par la communauté musulmane.
« Des Takfiris excommunient au nom de l'Islam et de la charia, la plupart des musulmans, favorisant ainsi le terrain à la guerre, à la
violence et aux dissensions", a affirmé le Guide suprême.
Faisant allusion au verset 29 de la sourate Fath qui dit : « Ils sont
durs envers les mécréants et miséricordieux entre eux », il a ajouté :
« Le takfirisme ignore cette prescription divine et divise les musulmans en «musulmans » et «mécréants » pour les monter les uns
contre les autres. Le courant takfiriste est un danger qui menace le
monde de l'Islam, malheureusement, certains États musulmans ignorent les conséquences de leur
soutien à ce courant et ne savent pas que c'est un feu qui
peut mettre en péril leur propre
existence».
« Restez vigilants vis-à-vis de
ces courants takfiristes et du
grand danger qui guette le
monde de l'Islam », a averti
l'Ayatollah Khamenei faisant allusion aux soutiens financiers et en armements que les gouvernements hégémoniques et certains de leurs inféodés accordent aux Takfiristes.
Son excellence a fait remarquer que l'accentuation des divergences entre chiites et sunnites, et
les violences au sein des nations musulmanes ces dernières années, étaient les signes d'une
réaction des tyrans mondiaux au courant d'éveil islamique.
«Les arrogants veulent marginaliser l'éveil islamique en opposant les adeptes des différentes écoles islamiques les uns aux autres et
en mettant en relief les actions abominables des takfiristes pour déformer l'image de l'Islam auprès de l'opinion internationale. Sans
aucun doute, ces problèmes ne sont pas apparus soudainement et avaient été programmés depuis longtemps, par les puissances mondiales », a-t-il dit.
Appelant à faire face à tout élément qui va à l'encontre de l'union, l'Ayatollah Khamenei a précisé : « Les élites politiques, scientifiques et religieuses ont un grand devoir à remplir pour l'instauration de l'unité dans les sociétés islamiques. Aujourd'hui, l'unité est
la question la plus importante. Son objectif est d'instaurer une démocratie religieuse et d'appliquer la loi divine. L'élite politique doit
savoir que son honneur et sa dignité ne seront garantis que grâce au soutien au peuple et non au soutien aux étrangers ».
Faisant allusion à l'émancipation progressive des nations musulmanes de la domination directe des colonialistes, il a averti : « Les
arrogants cherchent à assurer les intérêts de leur domination directe par une domination politique, culturelle et économique indirecte. Les immenses possibilités, une situation géographique privilégiée, un patrimoine historique précieux et les immenses ressources économiques des pays islamiques peuvent, à l'ombre de l'unité et de la coopération, assurer l'honneur et la dignité des musulmans ».
Avant le discours du Guide suprême, le Président Rouhani a présenté ses félicitations à l'occasion de l'anniversaire du Prophète
(SAWA) et de l'Imam Sadegh (AS), présentant la naissance du Prophète (SAWA) comme « un événement qui a ouvert la voie à
l'orientation et au salut dans l'Histoire, au cours d'une période marquée par l'Ignorance ».
Ali CHANGAM depuis TEHERAN
12
Egypte: Sissi, promu maréchal, mandaté pour se présenter à la présidence
L'armée mandate le maréchal Abdel Fattah al-Sissi pour se présenter à la présidence de l'Egypte, a indiqué lundi l'agence égyptienne officielle Mena.
Le commandement militaire égyptien était réuni lundi après-midi pour discuter de la
possible candidature du maréchal Sissi à la présidence du pays.
Pour être candidat toutefois, il doit prendre sa retraite de militaire ou démissionner de
l'armée car la Constitution stipule que le président doit obligatoirement être un civil.
Peu auparavant, le général Sissi, homme fort de l'Egypte depuis qu'il a annoncé la destitution du président Mohamed Morsi en juillet, a été élevé lundi au grade de maréchal,
le plus haut de l'armée égyptienne, a annoncé lundi la présidence.
Depuis des semaines, l'entourage du maréchal, actuellement ministre de la Défense et
vice-Premier ministre, ne cache pas son intention de se présenter à la présidentielle prévue sous trois mois.
Très peu de militaires égyptiens ont été élevés à ce grade. Parmi eux figure le maréchal
Hussein Tantaoui, ex-chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui avait assuré l'intérim du pouvoir après la révolte populaire qui a chassé du pouvoir Hosni Moubarak début 2011. Le CSFA est aujourd'hui dirigé par le maréchal Sissi, qui avait remplacé le maréchal Tantaoui au ministère de la Défense lorsque Morsi l'avait mis à
la retraite durant l'été 2012.
Mohamed Morsi était le premier chef d'Etat non issu des rangs de l'armée à diriger le plus peuplé des pays arabes, mais aucun
de ses prédécesseurs -dont l'icône du panarabisme Gamal Abdel Nasser- n'avait été élevé au grade de maréchal.
Source: agences et rédaction de Alep
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Ont contribué à ce numéro:
Imran Tchoumkeh
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La revue Lumières spirituelles
{Ils veulent éteindre de leurs bouches la Lumière de Dieu, alors que Dieu veut absolument
parachever Sa Lumière, même si les incroyants détestent cela.} (32/IX