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LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 8 SEPTEMBRE 2014
19
ÉPARGNE &
INVESTISSEMENT
ACTUALITÉ
Bourse
Le Masi reprend
des couleurs
Valyans émettra des BT pour 100 MDH
P. 21
INTERVIEW
Mouhammed Mariane : Directeur de
Marogest, société de gestion
P. 24
PLACEMENTS
OPCVM, L’action s’affirme
P. 25
CONSEILS PRATIQUES
Comment évaluer la performance
d’un OPCVM ?
P. 27
P.22-23
LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 8 SEPTEMBRE 2014
20
NEWS
BILLET
Salima Marzak
[email protected]
Un marché
optimiste
L
a tendance à la
Bourse de Casablanca est intimement liée à la période
des résultats des sociétés cotées. C’est un fait ! Il n’y a qu’à
observer le marché : À l’approche de la période de publication des résultats annuels ou semestriels, les
analystes deviennent très optimistes quant à l’évolution du
marché, la majorité des actions qui font l’objet d’une valorisation et d’une recommandation bénéficient d’avis
favorables, tandis que les investisseurs institutionnels et
les fonds se positionnent sur
le marché des actions. C’est
ce qui s’est passé au début du
mois de mars dernier et ce
début du mois de septembre
ne fait pas exception. Est-ce
donc le moment d’aller sur le
marché boursier ? Oui, mais à
condition de détecter les jolis
coups à jouer. En d’autres
termes, il faut être aujourd’hui
sur la Bourse de Casablanca à
condition de miser sur des
actions qui rapportent un niveau de rendement élevé et
régulier. Un deuxième événement sera en faveur de la
Bourse de Casablanca.
L’éventuelle opération d’introduction en Bourse prévue
pour septembre par Marsa
Maroc viendra certainement
renforcer la tendance haussière. Une chose est sûre :
Dans l’état actuel des choses
et eu égard aux fortes baisses
qu’ont connues les taux obligataires, un nouveau cycle
haussier a été enclenché et il
ne faudra sous aucun pré●
texte le manquer.
Auto Hall, probable
baisse en direction
des 82 DH
Le titre Auto Hall devrait observer une
évolution négative en septembre. En
effet, les analystes d’Upline Group prévoient pour le titre une baisse à 82 DH
à fin septembre 2014. Pour rappel, Auto
Hall avait clôturé la séance de vendredi
avec un cours à 86,50 DH. Il s’agirait
donc d’une perte de 4,50 DH que le
titre subirait durant septembre malgré
l’annonce qui vient d’être faite par la société. Cette dernière avait en effet annoncé la semaine dernière qu’elle renforcerait son portefeuille de marques.
Sa filiale, la Société marocaine des voitures nippones, devrait conclure un
contrat de distribution avec la marque
Nissan Motor Co. Cette marque vient
s'ajouter aux autres, à savoir Ford, Fiat,
Mitsubishi et Fuso.
Disway a les faveurs
de BMCE Capital
Disway bénéficie des faveurs de
BMCE capital. En effet, la société de
Bourse recommande d'accumuler le
titre dans les portefeuilles et le valorise à 231,90 DH. Par rapport au cours
de clôture du 2 septembre (217,5 DH),
la valeur offre un potentiel de croissance de 6,6%. Cette recommandation prend en considération la position de leader qu’occupe Disway
dans le secteur de la grossisterie informatique, avec une part de marché
de près de 30% obtenue grâce à un
vaste réseau de distribution à travers
le Maroc, qui compte plus de 2.000
revendeurs, à un important catalogue de cartes lui permettant d'offrir
à ses clients un large panel de produits et à une plateforme logistique
propre traitant actuellement près de
300 colis par jour (soit 50% de sa capacité totale).
DOMINIQUE DROUET,
PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE
DE HOLCIM MAROC.
Holcim superforme le marché
Holcim Maroc aurait enregistré de bonnes réalisations durant le premier
semestre 2014, surperformant même le marché national du ciment. C'est
ce qu’a laissé entendre sa société mère, Holcim LTD, dans le cadre de sa
publication des résultats semestriels. Malgré un marché en berne en raison de l'atonie du secteur de la construction, Holcim aurait réalisé des
ventes de ciments et de béton prêts à l'emploi supérieures au marché dans
son ensemble. Elle aurait été aidée également par la dynamique des exportations de clinker vers la Côte d'Ivoire.
Attijariwafa bank,
cours cible à 372 DH
Les analystes de CFG Group viennent
de revoir leur valorisation du titre Attijariwafa bank. Désormais, son cours
cible ressort à 372 DH par action
(contre 350 DH précédemment). Cela
représente un potentiel de croissance
de 14,4%, d’où le maintien d’une recommandation d'achat du titre. «Le
groupe Attijariwafa bank demeure
notre valeur préférée au sein du secteur bancaire marocain», précisent les
analystes de CFG Group et ceci en raison de plusieurs facteurs. Attijariwafa
bank dispose de la meilleure rentabilité du secteur avec un ROE et un ROA
2014 de 12,9% et 1,40% respectivement contre 9,3% et 1,0% pour les autres banques du secteur. Aussi, ladite
banque dispose de l’une des structures de revenus les plus diversifiées
du secteur tant en termes de compo-
sition de son PNB qu’en termes de positionnement géographique.
Masi, cap vers
les 9.800 points
Le Masi devrait connaître une bonne
orientation en septembre. Selon les analystes de BMCE capital, il devrait en principe d’abord s’orienter vers les 9.500
points. Par la suite, ledit indice devrait
continuer d’évoluer dans le canal haussier entamé depuis septembre 2013, ce
qui devrait se traduire par un retour vers
les 9.600 points, soit une performance
de 2,1% par rapport au premier objectif
des 9.400 points et de +5,3% par rapport au premier janvier 2014. En cas de
franchissement à la hausse de cette
forte résistance, l’indice devrait s’orienter
vers les 9.800 points (+2,1% par rapport
au cours du 3/09/2014 et +7,5% par rapport au 1er janvier).
AGENDA
PWC célèbre son statut CFC
Le 11 septembre à Casablanca, le cabinet d'audit PwC Maroc organise un évènement pour célébrer l’obtention du statut «Casablanca Finance City». Le cabinet d'audit et de conseil profitera de l'occasion pour annoncer la création d’un hub pour l’Afrique et dévoiler les premiers
résultats de l’édition 2014 de l’«Africa Business Agenda», une enquête réalisée par PwC sur
les priorités et préoccupations de plus de 300 dirigeants africains. L’événement sera marqué
par la présence de Said Ibrahimi, Chief Executive Officer (PDG) de CFC Authority, Bernard
Gainnier, président de PwC France, Maghreb et Afrique francophone et Édouard Messou, président de PwC Afrique francophone subsaharienne.
LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 8 SEPTEMBRE 2014
21
ACTUALITÉ
tégie, en organisation et en système d'information. Valyans
Consulting a été impliquée dans
la plupart des réformes qui ont
concerné plusieurs secteurs de
l’économie marocaine et qui se
sont articulés autour de plans
sectoriels majeurs tels que le plan
Émergence, le plan Rawaj, le plan
Maroc vert ou le plan Halieutis. La
croissance de l’activité du cabinet a été ainsi portée par la dynamique de croissance du pays.
Son chiffre d’affaires a quasiment
été multiplié par trois entre 2006
et 2010, puisqu’il est passé de
33,6 MDH à près de 99,3 MDH.
Entre 2010 et 2012, la société a
réalisé un chiffre d’affaires moyen
avoisinant les 100 MDH. À partir
de 2013, le chiffre d’affaires à l’export de Valyans Consulting s'est
substitué en partie au chiffre d’affaires réalisé au Maroc.
LA STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT DE VALYANS SUR LE MARCHÉ
AFRICAIN LUI A PERMIS DE RÉALISER DES PROJETS MAJEURS
EN CÔTE-D’IVOIRE ET AU GABON QUI ONT MOBILISÉ UNE PARTIE
IMPORTANTE DE SA CAPACITÉ DE PRODUCTION.
Valyans émettra des BT
pour 100 MDH
● Valyans annonce son programme d’émission de billets de trésorerie.
L’opération sera diligentée par la Société Générale Maroc et Burj Finance,
en leur qualité de conseillers et coordinateurs globaux.
V
alyans Consulting a
reçu le feu vert du
Conseil déontologique
des valeurs mobilières
(CDVM) pour un programme
d’émission de billets de trésorerie
(BT) d’un montant plafonné à 100
MDH. Les titres, d’une valeur nominale de 100.000 DH, peuvent
être souscrits par toute personne
physique ou morale résidente ou
non résidente. L’opération sera diligentée par la Société Générale
Maroc et Burj Finance, en leur
qualité de conseillers et coordinateurs globaux.
Diversification nécessaire
Selon la note d’information visée
par le régulateur du marché,
cette émission permettra à la société de diversifier les sources de
financement pour une meilleure
négociation avec ses partenaires
financiers et d’optimiser le coût
de financement à court terme en
substituant de manière partielle
des billets de trésorerie aux
concours bancaires existants.
Notons que depuis sa création
en 2000 par Mohcine Jazouli, la
société a procédé à plusieurs
augmentations de capital portant ce dernier à 20 MDH. L’opération permettra également à Valyans Consulting de consolider
soins en fonds de roulement en
cours d’année du fait des frais de
prospection et de déplacement
d’une part et des délais de paiement supérieurs à ceux pratiqués
sur le marché national d’autre
part. L’on souligne qu’à la mi-juin
2014, le déficit en trésorerie
de
Valyans
Consulting s’établit à
53,2 MDH, avec une
moyenne de 28,7 MDH
sur les trois derniers
exercices. De son côté,
le plafond du programme d’émission de
billets de trésorerie à
100 MDH, a été déterminé de manière à permettre à la société de
remplir ses objectifs stratégiques
en termes de développement à
l’international et de gagner en
flexibilité en matière de sources
de financement. En effet, Valyans
Consulting a pour objet, tant au
Maroc qu’à l’étranger toutes activités de conseils aux entreprises
et notamment le conseil en stra-
À partir de 2013,
le CA à l’export de
Valyans Consulting
s'est substitué
en partie au CA
réalisé au Maroc.
son image auprès des investisseurs institutionnels à travers une
visibilité sur le marché des capitaux, mais également de faire
face à ses besoins de trésorerie
ponctuels. À titre d’exemple, le
développement significatif de
l’activité de la société en Afrique
engendre des variations de be-
●●●
Valyans
Consulting a
été impliquée
dans la plupart
des réformes
qui ont
concerné
plusieurs
secteurs de
l’économie
marocaine et
qui se sont
articulés
autour de
plans
sectoriels
majeurs.
Bénéfices en forte hausse
Sa stratégie de développement
volontariste sur le marché africain a permis à cette société de
réaliser des projets majeurs en
Côte-d’Ivoire et au Gabon qui
ont mobilisé une partie importante de sa capacité de production. Ladite société a décidé
dans un premier temps de ne
pas augmenter sa capacité de
production afin de maîtriser son
développement. Son chiffre d’affaires est ainsi en hausse de 6%
sur l’exercice 2013 et de 12% sur
le 1er semestre 2014.S’agissant de
la marge nette de Valyans
Consulting, elle s’est établie en
moyenne à 14,3% sur les trois
derniers exercices, pour une
marge d’EBE moyenne de 19,6%
et une marge d’exploitation
moyenne de 21,1%. En 2013, la société a réalisé un résultat net 14,7
MDH en progression de 0,9% par
rapport à l’exercice précédent.
Sur le 1er semestre de l’exercice
2014, ladite société a réalisé un
résultat net de 13,7 MDH en forte
progression par rapport au 1er
semestre de l’exercice précédent. Cette augmentation du résultat net s’explique essentiellement par la baisse du taux
effectif d’IS payé du fait que Valyans Consulting bénéficie du
statut CFC et par le fait que le
chiffre d’affaires réalisé à l’international est plus important (75%
●
du CA total).
LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 8 SEPTEMBRE 2014
22
ANALYSE
Bourse
Le Masi reprend
des couleurs
● L’indice a enregistré sa deuxième plus importante performance mensuelle
de 2014. Il s’est ainsi apprécié de 2,29% à 9.544,69 points.
P
as de vacances pour le
marché boursier. Ce dernier a fait preuve d’un dynamisme exceptionnel
durant le mois d’août dernier.
Ainsi, le Masi a enregistré sa
deuxième plus importante performance mensuelle de 2014,
s'appréciant de 2,29% à 9.544,69
points. L’évolution du Masi regroupe 3 phases distinctes selon
Upline Group, qui vient de publier écoulé. Il y a d'abord une preune analyse détaillée de l’évolu- mière phase allant du 1er au 7
tion de l’indice durant le mois août. Lors de cette première se-
maine du mois de septembre, le Masi s’est
hissé de +1,1% grâce à la
bonne orientation des
valeurs Maroc Telecom,
Attijariwafa bank et Holcim. Ces 3 valeurs ont
contribué à hauteur de
62,4 points dans l’évolution de l’indice. La
deuxième phase, qui
s’est déroulée entre le 7 et le 18
août, a vu le Masi se déprécier légèrement pour atteindre -0,4%.
Le Masi devrait
continuer sur
cette note positive
en septembre,
selon les analystes.
«Cette phase de correction est attribuable essentiellement à des
prises de bénéfice sur les valeurs
Addoha, CGI et Maroc Telecom»,
soulignent à ce propos les analystes de Upline Group. La troisième phase, elle, s’est étalée du
18 au 29 août. Durant cette dernière, le Masi, reprenant son
trend haussier, réalise une performance de +1,6% et dépasse la
barre des 9.500 points. «L’indice
de toutes les valeurs a tiré profit
d’une reprise de quelques valeurs, en l’occurrence Attijariwafa
bank, Lafarge et Samir», précisent
les mêmes analystes. En effet,
abstraction faite de ces trois valeurs, la performance du Masi se
serait limitée à +0,55%. Parallèlement, certaines valeurs ont
plombé l’évolution du MASI, à
l’instar des deux immobilières
Addoha et CGI, réduisant l’indice
de -71,59 et -9,57 points respectivement. De même, CDM, Cosumar et Atlanta ont pesé négativement sur le Masi, avec
respectivement -6,59 points, -
LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 8 SEPTEMBRE 2014
23
ANALYSE
3,63 points et -2,60 points. Sans
l’impact des 5 valeurs baissières,
l’indice aurait grimpé de +3,3% au
120
mois d’août.
+0,81
+2,29
+0,24
110
+0,08
+3,52
+8,21
105
+1,13
-0,50
-1,60
-1,31
-2,61
+3,09
100
95
31/
08/
14
31/
07/
14
30/
06/
14
31/
05/
14
30/
04/
14
31/
03/
14
28/
02/
14
31/
01/
14
31/
12/
13
30/
11/
13
30/
09/
13
31/
10/
13
31/
08/
13
90
EVOLUTION DE LA VOLUMÉTRIE SUR UNE ANNÉE GLISSANTE (EN MDH)
15 187,5
11 310,2
■ MC
■ MB
■ Volume Total
4 335,4
2 968,4
1 106,2
880,3
1 306,6
880,3
804,9 501,7
2 345,8
78,8
1 342,5 66,8
3 229,2
1 049,4
3 194,4
2 424,6
2 013,2
1 773,7
239,5
1 409,3
1 919,0
3 877,3
2353,5
56,3
718,6
686,2 32,4 972,7 56,3
3 866,1
191,2
2 544,6
1 029,0
1 940,8
1 253,6
4 057,3
t-13 ept-13 oct-13 nov-13 déc-13 anv-14 févr-14 ars-14 avr-14 mai-14 uin-14 uil-144 oût-14
j
j
s
a
aoû
j
m
EVOLUTION DE LA CAPITALISATION BOURSIÈRE DEPUIS AOÛT 2013 (EN MMDH)
469,54
459,85
456,46
469,35
468,03
469,18
467,15
450,96
451,11
446,29
450,58
+2,11
419,73
Près de 73% des secteurs
orientés positivement
S’agissant des réalisations par
secteur, le Pétrole et gaz prend le
devant et s’approprie la meilleure
performance mensuelle du mois
d’août avec +15,02%. Une performance que le secteur doit à l’évolution positive des valeurs qui le
composent, à savoir, en premier
lieu, Samir. Cette dernière a marqué un bond de 28,9% à 339 DH.
115
406,80
Un dynamisme inattendu
Par ailleurs, et après un mois de
juillet anémique, la volumétrie
globale de la place casablancaise
enregistre au titre du mois d’août
un affermissement pour s’établir
à 3,2 MDHH contre 1,3 MMDH un
mois auparavant. Cette évolution
intègre la hausse des volumes
réalisés sur le marché central
(1,9408 MMDH, contre 804,9
MDH en juillet 2014) et sur le marché de blocs (1,25 MMDH en août
2014, contre 501,7 MDH un mois
plus tôt). Accaparant près de
60,8% du volume global, le flux
drainé sur le marché central a été
essentiellement animé par Alliances, Samir, Sonasid et Attijariwafa bank avec des volumes respectifs de 470,2 MDH, 354,1 MDH,
296,7 MDH et 162,5 MDH. Consécutivement à l’évolution de l’indice, la capitalisation boursière
s’est améliorée de 2,11% à 469,54
MMDH au titre du mois d’août
2014. Le classement des capitalisations boursières demeure toujours dominé par Maroc Telecom
qui polarise 20,1% de la valorisation globale avec 91,9 MMDH, suivie par Attijariwafa bank, BMCE
bank et BCP qui accaparent respectivement 14,7%, 8,4% et 7,4%
de la valorisation globale du marché avec 66,3 MMDH, 37,7
MMDH et 33,6 MMDH.
EVOLUTION DU MASI SUR UNE ANNÉE GLISSANTE (BASE 100)
t-13 pt.-13 ct.-13 ov.-13 éc.-13 nv.-14
aoû
o
n
d
ja
se
-14 ars-14 vr.-14 ai-14 uin-14 uil.-14 oût-14
a
m
j
j
févr.
a
m
SOURCE : BOURSE DE CASABLANCA ET UPLINE GROUP
Afriquia Gaz n’est pas en reste
puisqu’elle a réalisé une performance de 6% pour se fixer à 1.775
DH. Capitalisant sur la variation
positive de l’unique valeur qui le
constitue (Nexans), le secteur
des Équipements électriques et
électroniques s’apprécie de
12,34%. Pour sa part, le secteur Ingénieries et biens d’équipements
industriels se bonifie de 9,70%
sous l’effet de la variation conjuguée de Stroc Industries qui a
gagné 17,6% à 160 DH et de Delattre Levivier Maroc qui a pris 6,3%
à 246,5 DH. Impacté par la
contreperformance de Douja
Prom Addoha et de CGI, le secteur Immobilier se déprécie de 7,86%. Parallèlement, le secteur
Agro-alimentaire, un des secteurs favoris des analystes pour
cette rentrée, et le secteur Sylviculture & papiers se sont effilochés, respectivement, de 0,94%
et de 0,93%.
Addoha, victime de rumeurs
S’agissant des valeurs, Samir occupe la 1re place du podium, dans
la publication des statistiques du
ministère de l’Énergie, annonçant
une amélioration de la production
et des ventes de la raffinerie, avec
une performance mensuelle de
28,9% à 339 DH. Sonasid se positionne en deuxième place avec
une évolution de +23,7% à 1.176
DH. Pour sa part, Stroc Industries
s’apprécie de 17,6% à 160 DH. En
bas du tableau, la plus forte
baisse est à mettre à l’actif de
Douja Prom Addoha avec un
recul de 10,4% à 51,01 DH. «Cette
situation est due à un mouvement
vendeur sur le titre, suite à des rumeurs infondées quant au retrait
probable des avantages fiscaux
liés au segment social», précisent
dans ce sens les analystes
d’Upline group. Dans le même sillage, le cours de Risma s’est étiolé
de 5,7% à 275 DH. Enfin, la CGI a
enregistré une contre-perfor●
mance de 4,9% à 715,2 DH.
Cap sur les 9.800 points
Les analystes semblent optimistes quant à l’évolution du Masi au cours du mois de septembre. «Nous prévoyons une hausse de la volatilité avec une
première cible de baisse vers les 9.410 points, suivie par un rebond haussier en direction des 9.640 points», soulignent les analystes d’Upline group.
À ce stade, si le Masi ne franchit pas, à la baisse, le niveau des 9.540 points, «il devrait poursuivre sa hausse en direction des 9.800 points à fin septembre», prévoient-ils. Si les anticipations des analystes de la société de Bourse se concrétisent, le Masi devrait, dans ce cas, enregistrer une performance mensuelle de +2,67% durant ce mois de septembre.
LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 8 SEPTEMBRE 2014
24
INTERVIEW
MOUHAMMED
MARIANE
Directeur de Marogest, société de gestion
«La cote casablancaise réunit de
multiples avantages comparatifs»
Les ÉCO : Quels éléments ont
été favorables au développement de la Bourse de Casablanca depuis le début de
l’année ?
Mouhammed mariane : Nombreux sont les éléments qui ont
plaidé pour un redressement du
marché boursier en 2014. Les
premiers ont donné le ton avant
même le commencement de
l’année. Très exactement à la
suite de l’annonce du reclassement du Maroc dans le MSCI
Frontier Markets. Un reclassement qui promettait de donner
une meilleure visibilité à un marché financier marocain longtemps relégué au second rang et
qui aujourd’hui sera représenté
par 8 valeurs pour un poids significatif de 4,7%. À cela s’ajoute la
publication par les sociétés de la
cote de résultats plus qu’honorables au premier semestre 2013.
Ce facteur a permis, pour sa part,
d'apaiser les craintes d’une
grande classe d’investisseurs
préoccupés par la capacité des
entreprises de la cote à amortir
l’onde de choc de la crise, qui sévissait partout ailleurs dans le
monde et les a ainsi incités à se
repositionner sur le marché des
actions. D’autres facteurs ont
plaidé indirectement en faveur
du développement du marché
des actions cette année, notamment, la baisse des taux d’intérêt,
due à la réduction du déficit budgétaire, qui a généré de nouveaux arbitrages en faveur des
actions. Ceci dit, côté dynamisme, aucune amélioration n’a
été réalisée. Bien au contraire, les
flux échangés semblent poursuivre leur inlassable retrait et ceci
tant sur le marché des blocs que
sur le marché central, remettant
ainsi sur le tapis l’urgence de
l'adoption de réformes destinées
à sortir le marché de sa léthargie.
Par ailleurs, l'accent a été mis sur
l’intégration de produits financiers qui viendront étoffer l’offre
du marché, limitée aujourd’hui
au cash.
On se rend compte que l’évolution de la Bourse dépend
d’éléments conjoncturels.
Dans ce sens, quels événements pourraient marquer le
parcours de celle-ci d’ici la fin
de l’année ?
D’ici la fin de l’année, on s’attend
à ce que la hausse du budget
étatique alloué à l’investissement
et le raffermissement de la
consommation des ménages,
génèrent davantage de retombées positives sur les sociétés de
la cote. Aussi, la sortie de crise qui
se profile en Europe devrait engendrer une amélioration ostentatoire de la demande extérieure
adressée au Maroc et bénéficier
en premier lieu aux entreprises
exportatrices. D’autre part, il est
attendu l’introduction en Bourse
de Marsa Maroc. Les préparatifs
pour cette opération ont, semble-t-il, atteint la dernière ligne
droite. D’ici peu de temps, un
mastodonte fera alors son entrée
en cotation. Bien entendu, si les
conditions fixées pour cette IPO
arrivent à séduire les investisseurs, ces derniers répondront
présents augmentant ainsi les
chances de réussite de l’opération et ouvriront par la même occasion la voie à d’autres sociétés
qui sont tentées par l’expérience
de la cote, mais qui n’osaient pas
franchir le pas sous prétexte que
le cycle boursier actuel n’est pas
propice.
Qu’en est-il des résultats semestriels ? À quoi s’attendent
les professionnels ?
●●●
La place
souffre
d’handicaps
structurels
majeurs
l’empêchant
en toute
circonstance
de tourner
efficacement.
Les résultats semestriels attendus par les intervenants du marché courant ce mois de septembre serviront de repères
dans l’élaboration des nouvelles
stratégies de placement et
conditionneront indubitablement le comportement avenir
du marché. À en juger par l’accumulation de titres sur le marché depuis fin août, on pourrait
d’emblée avancer que les investisseurs tablent sur une amélioration des résultats semestriels
des sociétés de la cote. Toutefois, le raffermissement macroéconomique qui prend progressivement place impactera à des
degrés différents ces valeurs,
chacune selon les conditions
sectorielles qui lui sont propres.
À titre d’exemple, les minières
profiteront de l’augmentation
de leur capacité de production,
la Samir de l’augmentation de la
production du raffinage du pétrole à fin juin 2014, Risma de la
montée des recettes de
voyages et de la hausse des nuitées réalisées dans les établissements touristiques classés. Par
contre, les cimentières accuseront le coup du retrait de la
consommation des matériaux
de construction. Enfin, bon
nombre de valeurs de la cote tireront avantage de l’instauration
de mesures anti-dumping en
leur faveur «Sonasid, Med Paper,
SNEP, etc».
Est-il tôt pour parler d’une
reprise de la Bourse ?
La cote casablancaise réunit aujourd’hui de multiples avantages
comparatifs qui sont de nature à
augmenter son attractivité et à la
remettre sur les rails. On cite tout
particulièrement le niveau de
rentabilité accru de ses capitaux
propres (ROE) et le rendement
élevé de ses dividendes (D/Y).
Ceci dit, la place souffre d’handicaps structurels majeurs l’empêchant en toute circonstance de
tourner efficacement. Il s’agit
particulièrement de son étroitesse et de la faiblesse de son
facteur flottant. Des efforts doivent alors être fournis dans ce
sens pour élargir la base de ses
intervenants et compléter de fait
ses préalables pour l’entame
●
d’une reprise plus solide.
LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 8 SEPTEMBRE 2014
25
PLACEMENTS
2,16%. Le trio de tête est complété
par Attijari Patrimoine Diversifié de
Wafa Gestion, qui obtient un rendement de 1,99%.
Le MLT, rentabilité en baisse
Les 68 fonds grand public de cette
catégorie continuent à afficher de
bonnes performances depuis le
début de l'année, même si elles
baissent d’un mois à l’autre, essentiellement en raison de la baisse
des taux observés depuis le début
de l’année sur le marché des bons
du Trésor, suite au recours moins
intense du Trésor au financement
sur le marché primaire. Les OPCVM
obligations de moyenne et longue
durées ont ainsi rapporté 0,21% en
moyenne durant le mois dernier
contre 0,29% en juillet. La plus forte
performance revient à FCP Capital
Terme géré par BMCE Capital Gestion, qui a réalisé une hausse de
0,54%. Il est suivi de près par Oblifutur, fonds de Wafa Gestion avec
0,44%%. Le trio de tête est complété par Capital Obligations Plus
de BMCE Capital Management,
avec une progression de 0,39%.
FCP Upline Oblig Plus, fonds de
Upline Capital management est en
queue de peloton avec une contreperformance de 0,05%.
OPCVM
L’action s’affirme
● Les fonds investis dans les actions affichent les meilleurs rendements
du mois d’août. Ils ont atteint jusqu’à 5,75% de performance.
A
lors qu’on s’attendait à un
mois d’août assez atone,
le marché boursier a fait
preuve d’un dynamisme
atypique. Ainsi, le Masi enregistre la
deuxième plus importante performance mensuelle de 2014. L’indice
de toutes les valeurs s’est en effet
apprécié de +2,29% à 9 544,69
points. Ce redressement a impacté positivement les OPCVM investis en actions. En effet, la performance mensuelle moyenne de
ces produits a dépassé celle du
Masi pour s'élever à 2,60%, avec
une plus forte hausse allant jusqu’à
5,75% réalisée par Al Badil Chaabi
Ashoum, fonds géré par Upline
Capital Management. De ce fait,
les OPCVM Actions sont les champions des OPCVM du mois d’août.
De même, les OPCVM diversifiés,
investis en partie en actions, ont
tiré leur épingle du jeu et ont réalisé
une performance moyenne de
1,13%. Les OPCVM de taux, plus
spécifiquement les OPCVM obligations moyen et long termes
continuent à afficher de bonnes
performances depuis le début de
l'année, même si elles baissent
d’un mois à l’autre. Pour leur part,
les fonds obligations court terme
et monétaires ont eu des rendements appréciables, profitant du
manque de liquidité sur le système
monétaire.
Les OPCVM Actions,
dépassent le Masi
Les OPCVM investis en actions ont
tiré profit de la légère hausse qu’à
connue la Bourse de Casablanca
durant le mois d'août, qui habituellement était marqué par une
baisse de l’activité. Ces OPCVM
ont ainsi affiché des performances
appréciables et même rapporté
mieux que le marché des actions,
puisque la performance moyenne
des fonds actions s'est située à
2,60% contre 0,84% pour juillet
(versus une performance de seulement 2,29% pour le Masi). Sur les
59 fonds actions grand public de la
place, 58 ont placé leur performance en territoire positif avec
comme meilleure performance
5,75% réalisée par FCP Al Badil
Chaabi Ashoum, géré par Upline
Capital Management. Il est suivi
par Upline Valeurs Plus avec une
performance de 4,97% et FCP Al
Iddikhar Chaabi Actions qui réalise
+4,73%. Il est important de signaler
que ces deux fonds sont également gérés par Upline Capital Management.
Les OPCVM diversifiés, jusqu'à
2,22% de performance
De même, les OPCVM diversifiés
ont affiché des performances appréciables durant le mois d’août. Ils
ont ainsi rapporté en moyenne
1,13% contre 0,51% en juillet. Un
seul des 35 fonds grand public a
enregistré une performance dans
le rouge. Orange Equity Growth,
un fonds de Orange Asset Management affiche, en effet, une légère baisse de 0,78%. Au registre
des performances positives, Al Istitmar Chaabi Diversifié de la société de gestion Upline Capital
Management a réalisé un bond de
2,22%. FCP Kenz Rendement géré
par la même société de gestion
détient la deuxième place de la catégorie avec un rendement de
●●●
Un seul des 35
fonds grand
public a
enregistré une
performance
dans le rouge.
Le CT s’en sort bien
Les fonds obligations court terme
et monétaires, eux, ont rapporté
en moyenne 0,28% et 0,24% respectivement. Ils continuent de
profiter ainsi du manque de liquidité sur le système monétaire.
Upline Oblig Plus de Upline Capital
Management se démarque par
rapport aux 28 fonds grand public
de sa catégorie (OPCVM obligations CT) en réalisant une performance de 0,56%. FCP Maroc Rendement de Marogest et FCP
Capital Dynamique de BMCE Capital Gestion ne sont pas en reste
avec des performances respectives de 0,41% et 0,36%. Du côté
des 42 fonds monétaires, c’est
Emergence Money Market Fund
de Valoris Management qui remporte la palme d’or avec une performance de 0,37%. Deux fonds,
se partage la deuxième place avec
un rendement de 0,33% à savoir
AD Cash de AD Capital et CFG
Trésocorp de CFG Gestion. La troisième place revient à FCP Capital
Imtiyaz Trésorerie de BMCE Capital gestion qui affiche un rende●
ment mensuel de 0,31%.
LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 8 SEPTEMBRE 2014
26
MARCHÉS
EN PARTENARIAT AVEC
flash hebdomadaire
Maintien du cap
haussier
Les finances publiques se portent mieux
MARCHÉ OBLIGATAIRE
Marché primaire
Lors de cette séance d’adjudication CT, le
Trésor s’est contenté de lever 500 MDH sur
une demande lui ayant été adressée de
4,21 MMDH. Sa levée mensuelle atteint
alors 3 MMDH contre un besoin mensuel
annoncé compris entre 6,5 et 7 MMDH, lequel besoin coïncide peu ou prou avec les
tombées prévisionnelles pour ce mois de
septembre qui approchent les 6,8 MMDH,
«5,9 milliards en capital et 896 MDH sous
forme d’intérêts de la dette».
Ainsi, et en dépit de la hausse apparente
du montant de ses levées brutes, ces dernières sont presque toutes destinées au
remboursement de ses tombées, tandis
que ses levées nettes restent bien maîtri-
sées, rendant ainsi l’objectif prôné par le
gouvernement d’un déficit budgétaire de
4,9% à 46 MMDH en début d’année encore
réalisable.
Marché secondaire
Le marché secondaire a connu un dynamisme exceptionnel cette semaine suite
aux opérations d’échanges de titres réalisées par le Trésor qui ont généré un volume de 4,6 MMDH. Les taux d’intérêt ont
globalement emprunté le chemin de la
hausse. La hausse la plus importante a
frappé le 15 ans qui avance de 10 points de
base à 5,05%, suivi par le 52 ans qui traite
désormais à 3,15%. Sous cet effet, le MBI
général finit la semaine dans le rouge à
192,49, et ramène dans la foulée sa performance YTD à 7,03%.
●
ÉVOLUTION DE LA COURBE SECONDAIRE DES TAUX
ADJUDICATIONS DU 02/09/2014
RÈGLEMENT LE 08/09/2014
6,00%
5,50%
■ 31/12/2013
■ 28/08/2014
■ 04/09/2014
MATURITÉ
5,00%
4,50%
4,00%
3,50%
3,00%
13 Sem. 26 Sem. 52 Sem. 2 ans
5 ans
10 ans
15 ans 20 ans
13 Sem
26 Sem
52 Sem
2 ans
5 ans
10 ans
15 ans
20 ans
30 ans
TOTAL
MONTANT
PROPOSÉ
MONTANT
ADJUGÉ
1 300
1 060
1 850
500
4 210
500
TAUX
S
TAUX
S-1
VAR.
3,03%
3,09%
3,15%
3,26%
3,80%
4,42%
4,98%
5,57%
4,62%
3,03%
3,09%
3,14%
3,26%
3,80%
4,42%
4,98%
5,57%
4,62%
0,0
0,0
0,6
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
0,0
Abondance de cash
MARCHÉ MONÉTAIRE
Les banques de la place ont
entamé la nouvelle période
de la réserve d'un bon pied,
en constituant jusque-là un
excédent de 7,6 MMDH, et
ce grâce à l’abondance du
cash sur le marché.
Une abondance qui se doit,
avant tout, à l’effort constant
de la Banque centrale, qui
draine 49 MMDH sur le marché monétaire, répartis entre
avances à 7 jours, pensions à
3 mois, et prêts garantis.
À cela s’ajoute, les placements des excédents de trésorerie de l’argentier de
l’État, dont le volume quotidien moyen se monte à 17
MMDH.
Dans ces conditions de détente, les taux monétaires
ont évolué en stabilité autour de 2,90% pour le repo,
et 3,00% pour le TMP interbancaire.
Cette accalmie devrait se
maintenir la semaine prochaine avec la reconduction
de Bank Al-Maghrib du montant de son intervention sur
le marché monétaire de 32
MMDH au terme des
avances à 7 jours.
●
MARCHÉ ACTIONS
Le rush des investisseurs, désirant accumuler les valeurs donnant de bons signaux d’achat, profite au marché des actions qui
se voit maintenir un cap fortement haussier. En effet, durant
cette première semaine du mois de septembre le Masi a réalisé
une percée remarquable de 1,01% à 9640 points, et est parvenu
par là même à porter sa performance YTD vers un nouveau plus
haut annuel de 5,78%. Le même constat, on le décèle dans le
comportement du Madex, le baromètre des valeurs les plus actives, qui s’adjuge une hausse hebdomadaire de 0,88% à 7.871
points, et élargit sa performance depuis le début de l’année à
6,11%. Ceci étant, le mouvement de hausse qui court sur le marché reste fortement conditionné par les annonces de résultats
semestriels attendus pour ce mois de septembre qui viendront
le revigorer ou tout bonnement le freiner. En tout état de cause,
l’on peut avancer que les investisseurs reprennent, petit à petit,
confiance dans le marché surtout après la succession, ces derniers jours, d’annonces de résultats plutôt favorables «JLEC,
Maroc Leasing, Ennakl, Salafin…». Sur le plan chartiste en revanche, aucun consensus ne se dégage quant à l’évolution future du marché. Le MACD, qui croise sa moyenne mobile à la
hausse, présage une poursuite de la hausse sur le moyen terme,
tandis que le RSI, qui évolue au dessous de la ligne 70%, ou encore les bandes de bollinger, qui avertissent d’un franchissement de la zone de sécurité, plaident pour un épuisement de la
tendance haussière. Côté flux, le volume transactionnel sur le
Marché central a atteint, cette semaine, 182 MDH. ATW a été la
valeur la plus active avec un flux de 35,7 MDH. La valeur bancaire, qui termine la semaine en quasi stabilité à 325 DH, semble
s’être essoufflée après avoir enchaîné plusieurs semaines de
hausses sur fond de relèvement de son facteur flottant en
bourse. Addoha a drainé de son côté 24,5 MDH (13% du flux
hebdomadaire) et a achevé la semaine sur une hausse de
3,90% à 53 DH. IAM, qui termine, elle aussi, la semaine sur le ton
d’une hausse de 3,64% à 108,3 DH, vient compléter le podium
des valeurs les plus actives sur des échanges se cantonnant à
20,4 MDH. Côté variations, la plus forte hausse cette semaine
s’inscrit à l’actif des Brasseries Du Maroc qui progresse de 14,74%
à 2.249 DH. Elles sont suivies par Dari Couspate qui avance de
7,21% à 892 DH. À l’inverse, Oulmès se déprécie de 14,66% à 825
DH. Loin derrière, M2M perd 6,13% à 987,5 DH.
●
ÉVOLUTION DU MASI DEPUIS DÉBUT 2014
9.800
9.700
9.600
9.500
9.400
9.300
9.200
9.100
9.000
31-Déc.
3-Mar.
3-Mai.
3-Jul.
3-Sep.
LES ÉCO ÉPARGNE & INVESTISSEMENT - LUNDI 8 SEPTEMBRE 2014
27
CONSEILS PRATIQUES
Comment évaluer la performance
d’un OPCVM ?
● L’investisseur doit évaluer la performance nette de frais qu'il compare à celle
d’autres OPCVM de la même catégorie présentant des caractéristiques similaires.
L
a performance est le gain
réalisé sur une période
donnée. Elle prend en
compte la variation de la
valeur liquidative constatée entre
le début et la fin de la période retenue, augmentée des éventuels revenus distribués sur cette même
période. Comment évaluer la performance de son OPCVM? Dans
un guide publié sous l’intitulé:
«Comprendre les OPCVM», l’Association des sociétés de gestion et
fonds d’investissement marocains
(Asfim), explique aux investisseurs
comment procéder à cet exercice.
Tout d’abord, l’investisseur doit procéder à la consultation des valeurs
liquidatives auprès de l’établissement qui a vendu l’OPCVM ou au-
près de l’Asfim, elle-même. L’investisseur doit également s’appuyer
sur la presse économique et financière, sur les banques de données
financières, ou en consultant son
intermédiaire financier qui publie,
de manière régulière, les performances des différents OPCVM. À
signaler qu’il faut prendre en considération la performance nette de
frais. Une fois cette dernière calculée, il faudra la comparer avec celle
d’autres OPCVM de la même catégorie présentant des caractéristiques similaires.
Recommandation
L’Asfim recommande d’évaluer
aussi le risque d’un OPCVM avant
d’y prendre une participation. Dans
ce sens, elle rappelle que la loi répartit les OPCVM en six familles
selon la nature de la gestion et les
risques qu’ils comportent: actions,
obligations, monétaires, diversifiés,
contractuels. Cette classification
permet d’apprécier si l’OPCVM répond aux besoins et aux objectifs
de l’investisseur. Chacune de ces
familles d’OPCVM comporte un indicateur qui informe sur le niveau
de risque encouru par l’OPCVM. À
titre d’exemple, les OPCVM «actions» présentent en permanence
une exposition de 60% au moins
sur le marché des actions, donc ils
sont plus risqués. Les OPCVM
«obligations» évoluent généralement sous l’influence des taux d’intérêt pratiqués sur les marchés fi-
nanciers. Leur risque est mesuré
par référence au concept de sensibilité. De leur côté, les OPCVM
«contractuels»: sont les OPCVM
dont l'engagement de l'établissement de gestion du FCP ou de la
SICAV, selon le cas, porte sur une
protection ou une garantie du ca-
Il est nécessaire
d’évaluer le risque
d’un OPCVM avant
d’y souscrire.
pital ou une partie du capital, d’une
performance, ou d’une partie du
capital et d’une performance. Notons que la classification d’un
OPCVM est indiquée dans la note
d’information.
●
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6 MOIS
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entre 10 et 50 : 350 DH
> 50 : 300 DH
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