Le nom de Chaplin ornera des chocolats veveysans

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24 heures | Mardi 15 avril 2014
Riviera - Chablais
Douceurs
La construction du
stade démarrera en août
Les élus de Montreux
doivent se prononcer
sur un crédit de 18,1 millions
pour le futur complexe de
la Saussaz. La réalisation
est prévue à fin 2015
C’est la dernière ligne droite avant
le début du chantier. Le Conseil
communal de Montreux doit avaliser un crédit de 18,1 millions de
francs pour le futur stade de football et d’athlétisme de la Saussaz.
Compte tenu de la participation
des neuf autres Communes de la
Riviera à la réalisation du stade
d’athlétisme (5,2 millions) et de la
participation régionale pour la rénovation des terrains de football
(420 000 francs), le montant à
charge de Montreux devrait s’élever à 12,5 millions.
Le projet prévoit la création
d’un stade d’athlétisme avec un
terrain en gazon naturel, de deux
terrains de football en gazon synthétique, dont un pour les juniors,
des vestiaires, une buvette, des
locaux ainsi qu’un parking de
140 places. La future piste d’athlétisme est prévue pour être homo-
loguée en classe A 1 (compétition
d’envergure nationale) et comportera six pistes sur l’intégralité
du stade. Au milieu du stade d’athlétisme, le terrain de football sera
reconstruit. Il est prévu en gazon
naturel. Dans la partie haute, un
terrain multisport sera réalisé afin
d’y pratiquer le basketball, le volleyball ou encore le handball.
Le bâtiment existant sera complètement rénové, alors qu’un
nouvel édifice comprenant huit
vestiaires et une buvette sera créé
dans son prolongement.
Le nouveau terrain de football,
d’une dimension de 100 × 64 m
(homologué jusqu’à la 1re ligue),
sera placé au sud de la route cantonale de la Saussaz. A côté, c’est
un terrain de football synthétique
pour juniors, d’une surface de 50
× 35 m, qui est projeté.
Au final, le site comptera donc
trois terrains de football aux dimensions officielles, dont deux en
synthétique, ainsi que le terrain
pour les juniors. Avec l’aval du
Conseil communal, le 7 mai, les
travaux devraient débuter en août
et s’achever à fin 2015.
Claude Béda
L’image ornant les boîtes de pralinés de Blaise Poyet sera modernisée et le nom de Chaplin y apparaîtra. CHANTAL DERVEY
Le nom de Chaplin ornera
des chocolats veveysans
La maison Poyet
a obtenu le droit
d’utiliser le nom
de l’acteur sur ses
boîtes de pralinés
David Genillard
Un chocolat amer pour symboliser le caractère fort de Charlot. Du
caramel pour illustrer le romantisme de ses films. Des pignons,
petite touche d’originalité à la mesure de sa carrière… Blaise Poyet a
poussé loin le détail en élaborant
la recette de ses Charlie Pralines.
Fabriqués depuis seize ans par le
Veveysan et conçus avec le
concours du fils de Charlie Chaplin Eugène, ces chocolats en
forme de souliers ressembleront
encore plus à Charlot: ils pourront
désormais porter son nom.
«Pour les gens, Charlie Pralines
n’évoque pas forcément grandchose. Depuis des années, nos
clients appellent d’ailleurs ces
bonbons les «chocolats Chaplin»,
signale l’artisan. L’an dernier, ce
dernier a donc approché la société Bubbles, qui gère les droits
liés à l’image de Charlot, afin d’y
remédier. «Nous étions déjà sous
Montreux
Visite sur les pas
de Mercury
Montreux Riviera propose les
24 mai, 5 juillet et 4 octobre une
visite guidée inédite sur les pas
de Freddie Mercury, avec Peter
Freestone, son assistant
personnel et ami. Au programme, visite du Queen - The
Studio Experience au Casino
Barrière, balade sur les quais de
Montreux jusqu’au bâtiment Les
Tourelles à Territet, où résidait
Freddie Mercury, croisière sur le
lac en musique avec vue sur la
Lake House et la résidence du
chanteur à Territet. Et entretien
individuel avec Peter Freestone.
Infos: 021 962 84 17. C.B.
VC2
Contrôle qualité
licence avec eux pour utiliser
cette forme de chaussure, réplique exacte de celle que Chaplin
mange dans La ruée vers l’or. Nous
les avons sollicités à nouveau
pour pouvoir également utiliser
son nom.»
Grâce à ce nouveau contrat, les
boîtes métalliques seront les premières du monde à arborer la
mention «Chaplin Chocolates».
Cette appellation ne devrait toutefois pas être exclusive mais, si
d’autres sont accordées à des produits chocolatiers, «nous prendrions en considération l’existence de la licence avec la maison
Poyet et la consulterions», explique Kate Guyonvarch, représentante des héritiers de l’acteur.
Forme protégée
La refonte dépassera le simple
changement de nom: un nouveau
visuel, plus moderne, est à l’étude
et, surtout, la petite douceur con-
En phase avec sa région
U «C’est un produit doublement
en lien avec la Riviera: Charlie
Chaplin en est un personnage
incontournable et le chocolat au
lait a été créé à Vevey.» Déléguée
médias à Montreux-Vevey
Tourisme, Antonie Suchet croit
au potentiel du chocolat Chaplin.
L’office a d’ailleurs largement
contribué à le promouvoir, en
invitant Blaise Poyet à présenter
sa création à l’étranger.
Délégué culturel à la Ville de
Vevey, Stefano Stoll connaît bien
ces pralinés. «Chaplin est un
trésor inestimable pour la
Une soirée jazz
au Bout-du-Monde
Vevey Le bar-scène de l’est de la
ville propose une soirée jazz,
jeudi dès 21 h 30. Avec les
musiciens Marc Méan, Patrice
Moret, Ganesh Geymeier et
Lionel Friedli. C.BO.
Sacrilèges à la salle
des Remparts
La Tour-de-Peilz La Cie Les
Exilés jouera la pièce Sacrilèges
ou Tempête dans un bénitier, ce
soir et demain soir à 20 h 30 à la
salle des Remparts. Ou l’histoire
d’une rencontre invraisemblable
entre un prêtre «pas très
catholique», un imam infidèle et
un rabbin hérétique. Réservations: 079 411 50 59. C.BO.
région, et la création de produits
à son image doit être soigneusement orchestrée: si on ne veut
pas épuiser le filon, il faut
exploiter la mine intelligemment. C’est le cas avec ce
produit, installé depuis plusieurs
années et combinant deux
images de marque de Vevey.»
Pour Kate Guyonvarch,
représentante des héritiers
Chaplin, l’ancrage régional de la
maison Poyet a en effet son
importance. «Le fait que les
Poyet sont à Vevey a plaidé en
leur faveur», assure-t-elle.
naîtra une nouvelle dynamique.
«Depuis neuf mois, ces chocolats
sont produits en fabrique, explique Blaise Poyet. Nous n’arrivions
plus à suivre à la chocolaterie. Et
ce changement s’est aussi fait
dans l’idée d’exporter.» Car la petite chaussure est désormais protégée dans le monde par la société
Bubbles, tout comme son emballage – une boîte de bobine de film.
Reste désormais un cap important à franchir, et pas des moindres. «Nous sommes à la recherche d’un investisseur pour véritablement lancer ces chocolats sur
le marché», signale le Veveysan.
Ce dernier l’avoue sans détour: la
situation actuelle est frustrante.
«La société Bubbles et les héritiers
de Chaplin sont convaincus du potentiel de ce produit. Il s’agit d’un
chocolat «Swiss made», en lien
avec un personnage qui fascine
dans le monde, notamment en
Chine ou en Indonésie. MontreuxVevey Tourisme nous donne un
gros coup de main dans sa promotion. Nous avons pu présenter ces
pralinés à Madrid, à Paris ou dans
le Montreux Jazz Cafe de Harrods,
à Londres… Partout, l’engouement est fort. Mais, pour asseoir
une marque, il faut des moyens
importants.»
La Tour-de-Peilz
Corsier-sur-Vevey
700 personnes au Feu vert
festival de l’Escale pour l’Hautigny
L’astronaute Claude Nicollier,
l’humoriste Marie-Thérèse
Porchet et d’autres personnalités ont attiré près de 700 personnes à La Tour-de-Peilz lors du
festival de l’Escale, qui s’est
déroulé du 7 au 10 avril dernier à
la salle des Remparts. Si
l’astronaute a parlé avec passion
et humour de son expérience
dans l’espace, Marie-Thérèse
Porchet a conquis plus de
300 personnes en égratignant
sur scène les déboires de la
Municipalité boélande ou le
projet de skatepark sentant le
«Roussy». C.B.
Le Conseil communal a accepté
lundi dernier à une large
majorité d’avaliser un projet de
réaménagement routier (sur un
axe cantonal) présenté par la
Municipalité. Il se situe dans le
quartier de l’Hautigny, aux
Monts-de-Corsier. Il s’agit ici
notamment de limiter la vitesse
à 60 km/h (80 km/h actuellement). La chaussée subira de
légers élargissements. Des
mesures d’aménagement, de
modération de trafic, le prolongement d’un trottoir et la mise
en place d’un abribus sont aussi
projetés. C.BO.
Un nouvel édifice comportant huit vestiaires et une buvette
sera construit dans le prolongement du bâtiment existant. DR
Un peintre méconnu
de Bex est exposé à Aigle
Une cinquantaine d’œuvres
du Bellerin Aimé-Félix
Nicollerat, décédé en 1946,
sont accrochées aux
cimaises de la Maison de la
Dîme jusqu’au 2 novembre
Poursuivant sa quête de peintres
chablaisiens talentueux autant que
méconnus, la Fondation Frédéric
Rouge met sur pied une nouvelle
exposition jusqu’au 2 novembre
dans les combles de la Maison de la
Dîme du Château d’Aigle (Espace
Frédéric Rouge). Ce cinquième accrochage est dédié à Aimé-Félix Nicollerat, né à Bex en 1876, décédé à
Cery en 1946. L’exposition propose une cinquantaine d’aquarelles, mais une seule huile de ce
peintre naturaliste, dont les
œuvres atteignent une cote relative dans les ventes aux enchères.
«Il n’était pas assez fortuné pour
s’acheter des tubes d’huile. On sait
qu’il réglait ses factures de café ou
d’encadreur non pas avec de l’argent mais avec des tableaux», dit
Thierry Deladoey, collectionneur
d’œuvres de Nicollerat et grand
féru d’histoire.
Aucune biographie n’existait
avant celle écrite il y a deux ans par
Thierry Deladoey. Pas plus de catalogue raisonné. On sait que Nicollerat a étudié la peinture à Paris et en
Allemagne et qu’il a réalisé sa première toile connue à l’âge de
16 ans. L’accrochage qui lui est aujourd’hui consacré à Aigle permet
de découvrir cet artiste étonnant et
ô combien talentueux.
Les bords du Nil vus par
Aimé-Félix Nicollerat. LDD
Si le Bellerin a magnifié les paysages de la région – massifs des Muverans, de l’Argentine, des Dentsdu-Midi –, il a également beaucoup
peint en Engadine. Surtout, il a
passé six ans (1906-1912) en Egypte,
au bord du Nil, dans la région du
Caire. Il en est revenu avec des
aquarelles de belle facture représentant des mosquées, des felouques ou des Bédouins et leurs dromadaires. En 1914, ces œuvres ont
été montrées dans une galerie veveysanne, sous l’hôtel des TroisCouronnes.
Nicollerat a aussi réalisé des
fresques murales égyptiennes qui
se trouvent toujours au Café de la
Gare de Bex. Des reproductions
sont visibles à la Maison de la Dîme.
De même que certaines œuvres mises en regard de celles de Frédéric
Rouge sur le même thème. A l’instar du Château de Glérolles à SaintSaphorin. Christophe Boillat