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Recherche en pneumologie
dans les LLP (May-Grünwald Giemsa), un phénomène de mort cellulaire dans certaines zones sous-pleurales (marquage TUNEL) et une
augmentation du taux de TGF-␤1 dans LLP (respectivement ×3 et
×8 comparé au CT, p < 0,05). Nous suspectons également une TEM
des cellules méothéliales en raison de la surexpression d’HSP27
(Wettstein, FASEB 2013) et d’une migration de cellules pleurales
dans les régions sous-pleurales à J10.
Conclusion.— L’administration systémique de bléomycine chez le
rongeur induit une FP marquée de la plèvre et de la région souspleurale comme cela est observé dans la FPI. Nous montrons une
activation de la caspase-1 et de la TEM des cellules mésothéliales
dans l’initiation de cette FP.
ANR 11-BSV-011-01 meso-IPF/GW et OB ont rec
¸u le soutien du Fond
de Dotation « Recherche en Santé Respiratoire ».
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.04.056
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Étude de la régulation du canal
chlorure ANO1 par les microARNs chez
les patients atteints de mucoviscidose
F. Sonneville a,∗ , M. Ruffin a , P. Le Rouzic a , S. Blouquit-Laye b ,
L. Guillot a , A. Clement a , H. Corvol a , O. Tabary a
a CDR Saint-Antoine, Paris, France
b UPRES, EA 220, Suresnes, France
∗ Auteur correspondant.
Adresse e-mail : sonneville.fl[email protected] (F. Sonneville)
Mot clé : Physiologie
Introduction.— La déficience de l’activité du canal chlorure CFTR
observée dans la mucoviscidose (CF) est à l’origine de la dégradation
de la fonction respiratoire des patients. Cette atteinte pulmonaire
est la principale cause de morbidité et de mortalité de ces patients.
En 2008, trois groupes ont identifié un nouveau canal chlorure :
le canal ANO1 (TMEM16a), proposé comme cible thérapeutique
potentielle pour restaurer les efflux chlorures au niveau pulmonaire dans la mucoviscidose. Des travaux précédents du laboratoire
ont également montré que l’activité et l’expression d’ANO1 étaient
diminuées dans un contexte CF et que l’origine de cette diminution
reste aujourd’hui inconnue. Une hypothèse serait que les miRNAs,
comme cela a été montré sur d’autres canaux ioniques, pourraient
avoir un rôle majeur dans cette dérégulation.
L’objectif de ce travail est de comprendre l’origine de la diminution
d’expression d’ANO1 dans les cellules CF en étudiant le rôle des
miRNAs.
Méthodes.— Nous avons utilisé des bases de données bioinformatiques afin d’étudier les miRNAs qui pourraient cibler ANO1.
Pour initier ce projet, nous avons évalué les niveaux d’expression
d’un miRNA candidat par RT-qPCR dans des lignées de cellules épithéliales bronchiques et dans des explants pulmonaires humains CF
et non-CF. Afin de valider le lien entre ANO1 et ce miRNA, nous avons
effectué des expériences de fonctionnalité en étudiant la liaison
du miRNA candidat au 3 UTR d’ANO1 en condition de sur- ou sousexpression du miRNA, et en quantifiant l’expression d’ANO1 dans
ces mêmes conditions.
Résultats.— L’étude bio-informatique nous a permis d’identifier différents miRNAs dont miR-9 comme régulateurs potentiels d’ANO1.
L’étude de l’expression de miR-9 dans un contexte CF versus non-CF
n’a cependant pas montré de différence d’expression de celui-ci,
ni de régulation d’ANO1 par celui-ci.
Conclusion.— Nos résultats suggèrent que miR-9, seul, ne régule pas
l’expression d’ANO1 au niveau des cellules épithéliales bronchiques,
mais nous a permis de mettre en place les techniques qui serviront
de base à ce projet. Chez les patients CF, des stratégies thérapeutiques alternatives à la déficience de CFTR sont d’un intérêt
majeur et sont complémentaires aux stratégies protéiques proposées pour CFTR. De plus ces stratégies visant ANO1 pourraient être
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appliquées à un grand nombre de patients en étant indépendantes
de la mutation de CFTR.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.04.057
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Effets du SAHA (iHDAC) sur un modèle
ex vivo d’épithélium nasal de patients
atteints de mucoviscidose
A. Bergougnoux a,b,c,∗ , L. Knabe a , A. Fort a,d , E. Bribes a,c ,
R. Chiron a , A. De Sario b,c , M. Claustres a,b,c , N. Molinari a,c ,
M. Taulan-Cadars a,b,c , I. Vachier a , A. Bourdin a,d
a CHU de Montpellier, Montpellier, France
b Inserm U827, Montpellier, France
c Université Montpellier I, Montpellier, France
d Inserm U1046, Montpellier, France
∗ Auteur correspondant.
Adresse e-mail : [email protected] (A. Bergougnoux)
Mots clés : Mucoviscidose ; Infection-Inflammation
Introduction.— La mucoviscidose résulte d’un défaut d’expression
membranaire de protéine CFTR. Le SAHA, inhibiteur d’Histone
DéACétylases (iHDAC), est capable de restaurer une protéine CFTR
mature et fonctionnelle dans la lignée cellulaire CFBe41o- (F508del
homozygote). Les objectifs de ce travail sont d’obtenir et de caractériser notre modèle ex vivo d’épithélium nasal différencié en
quantifiant l’expression de marqueurs épithéliaux (FOXJ1, MUC5AC,
MUC5B) et inflammatoires (IL-8, ALOX15A, ALOX15B) et d’évaluer
l’action du SAHA sur la restauration de CFTR dans ce modèle ex
vivo.
Méthodes.— À 28 jours de différenciation des epithelia de patients
CF F508del homozygotes (n = 8) ou de témoins sains non-CF (n = 10),
un traitement basolatéral de SAHA (4 ␮M) est appliqué 5 jours (J + 5)
puis arrêté 5 jours (J + 10). L’hyperacétylation des lysines (Western
Blot, WB) et l’absence de surmortalité cellulaire (activité LDH) produite par le SAHA ont été vérifiées. L’expression du CFTR (RTqPCR
et WB), des marqueurs épithéliaux et inflammatoires (RTqPCR), la
sécrétion des mucines (ELLA) et d’IL-8 (Elisa) ont été évaluées avant
et après traitement. Les modifications structurelles de l’épithélium
ont été déterminées par immunofluorescence (marquage MUC5AC,
␤tubuline et DAPI).
Résultats.— En l’absence de traitement, l’expression des marqueurs
épithéliaux varie peu entre CF et non-CF. À J + 5, nous observons
une diminution significative de l’expression de CFTR, ainsi que du
taux de transcrits ALOX15A et ALOX15B. Bien que la synthèse d’IL8 (ARNm) ou sa sécrétion basolatérale ne soient pas modifiées, sa
sécrétion apicale est diminuée. Par ailleurs, nous observons une
diminution significative des transcrits MUC5AC et MUC5B, de la
sécrétion apicale des mucines et du nombre de cellules à mucus.
Nous observons une réversibilité de ces effets à J + 10.
Conclusions.— Le SAHA ne permet pas la restauration apicale du
CFTR dans notre modèle ex vivo d’épithélium respiratoire différencié, contrairement à ce qui a été observé dans la lignée
transformée CFBe41o-. De plus, le SAHA induit une augmentation
de l’inflammation par modification du gradient chimio-attractant
d’IL-8 et diminution de la synthèse de lipoxygénases impliquées
dans la résolution de ce processus. Enfin, le SAHA induit une dédifférenciation transitoire des cellules caliciformes.
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Les cellules souches
mésenchymateuses réduisent
l’apoptose des cellules épithéliales
alvéolaires induite par l’hypoxie en
modulant la signalisation antioxydante