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PROGRAMME JEUNE PUBLIC Pour sa 15e édition, le Festival International du Film d’Aubagne, en partenariat avec le Service Enseignement de la Ville d’Aubagne, propose de présenter à un public de 6 à 11 ans un programme de quatre courts métrages : La main de l’ours (Suisse) Les escargots de Joseph (France) Le loup devenu berger (France/Israel) Le mulot menteur (Belgique/France/Hongrie) Peureux, timide ou affabulateur ? Quatre personnalités pour quatre fables : un bûcheron face à un ours, un écolier collectionnant des escargots, un loup déguisé en berger ou encore un mulot aux récit incroyable. Ce programme choisit pour sa dimension internationale permet aux élèves d’ouvrir leurs horizons sur différentes cultures tout en découvrant la richesse du cinéma d’animation. Des ateliers d’éveil et de découverte proposant un itinéraire pédagogique et ludique sont également disponibles. Séances proposées tous les matin à 9h15 du lundi 17 au vendredi 21 mars -­‐ Inscriptions auprès de Dominique Monclar au service enseignement [email protected] ou 04.42.18.18.91 jusqu’au 7 mars 2014 Proposé par Festival International du Film d’Aubagne 63 chemin de la vallée Camp Major -­‐ 13400 Aubagne Tel : 04 42 18 92 10 -­‐ [email protected] -­‐ www.cineaubagne.fr LA MAIN DE L’OURS Un film de Marina Rosset
Suisse • 2008 • 4 mn 30 • Format : 1.66 • Dolby SR• Dessins sur papier et ordinateur 2D Synopsis Trois frères vivent isolés dans une clairière. Lorsque le plus jeune doit pénétrer seul dans la forêt pour aller chercher du bois, il a si peur qu’il avance les yeux fermés… Dimension pédagogique C’est l’univers d’un conte à la fois terrible et drôle que Marina Rosset dévoile dans “La main de l’ours”. L’histoire évoque la difficulté à devenir l’ami de qui ne nous ressemble pas, en l’occurrence un homme et un ours. Avec le contre-­‐pied final et ironique “Demain, peut-­‐être…”, la réalisatrice rappelle tout bonnement que, dans la vie, il vaut toujours mieux garder les yeux ouverts même si l’on a très peur de ce qui nous entoure. À des petites touches sonores qui confortent l’atmosphère des scènes animées, il faut associer la petite marche mélodieuse toute simple, pincée et pianotée, qui se répète aux moments forts de l’action. Elle contribue à faire oublier le drame qui s’est noué devant nos yeux pour mieux mettre en lumière l’importance d’avoir un ami auprès de soi quand la vie nous fait traverser un moment difficile. Fiche technique Scénario : Marina Rosset Montage : Jadwiga Kowalska Son : Denis Séchaud Musique : Louis Crelier Production : Marina Rosset, Hochschule Luzerne, Télévision Suisse Romande Producteurs : Marina Rosset, Gerd Gockell Prix • Prix du meilleur film d’animation du festival de Tirana (Albanie) 2008 • Prix du meilleur court métrage d’animation au festival de Turin (Italie) 2008 • Prix des jeunes au festival de Bratislava (Slovaquie) 2008 • Mention spéciale «Plans animés» au festival Premiers Plans d’Angers 2008 • Mention spéciale au festival international d’Evora (Portugal) 2008 LES ESCARGOTS DE JOSEPH Un film de Sophie Roze
France • 2009 • 12 mn • Format : 1.85 • Dolby digital • Marionnettes animées • Visa n°119 396 Synopsis Joseph est un petit garçon timide qui collectionne les escargots. Un jour, il rêve qu’il se fait avaler par son nombril et découvre alors le monde inquiétant des nombrilistes… Dimension pédagogique
Fiche technique Scénario : Sophie Roze Image : Sara Sponga Marionnettes : David Thomasse, David Roussel Décors : Maëlle Bossard, Fabienne Collet, Jeanne Hadorn, Aurélie Charles Animation : Pierre-­‐Luc Granjon, Gilles Coirier, Elmer Kaan, Cédric Mercier Compositing : Mathieu Brisebras Musique : Nicolas Bernard Montage : Colombe Nicolas Son : Loïc Bürkhardt, Julien Baissat, Loïc Moniotte Production : JPL Films
Dans son film, la réalisatrice souhaitait aborder la timidité des enfants en s’inspirant de sa petite soeur qui, à l’école, se comportait souvent comme Joseph. Quoique timide, le garçon n’est pas peureux mais plutôt curieux du monde qu’il découvre. Il ne s’effraie nullement devant Mesdames Nombril et Épicentre à l’esprit comme le corps tournés vers elles-­‐mêmes et, plutôt que de revenir sur ses pas, le téméraire Joseph choisit de grimper vers le sommet de cette ville un peu angoissante pour mieux comprendre. Dans cette ascension, Sophie Roze réussit à glisser quelques notes de fantaisie dont la rencontre avec un nombriliste qui pourrait bien être un autre lui-­‐même, arrivé à l’âge adulte. De manière symbolique, le voyage fantastique dans son for intérieur va déclencher chez l’enfant des décisions radicales. Son mauvais rêve s’est définitivement envolé et, pour la première fois dans le film, il s’exprime par des mots et va vers les autres. C’est un autre petit pas dans sa vie d’homme que le garçon vient de franchir. Prix • Prix Arte concours de projets d’Annecy 2008 • Grand prix Beaumarchais Castres 2009 • Prix jury professionnel Plein La Bobine La Bourboule 2009 • Prix du film d’animation Pontault-­‐Combault 2009 • Prix du meilleur film européen Festival I Castelli Animati d’Ariccia -­‐ Italie 2009 • Mention spéciale au Festival de Lama 2009
LE LOUP DEVENU BERGER Un film de Rebecca Akoun
D’après la fable de Jean de La Fontaine
France, Israël • 2010 • 8 mn • Papier découpé et ordinateur 2D Synopsis Un loup ayant adopté les manières des êtres humains, décide d’aller encore plus loin en se déguisant en berger. Dimension pédagogique Fiche technique Musique et Son : Rafi Chen Animation : Rebecca Akoun Voix : Jérôme Quintard Producteur : Rebecca Akoun, Académie des Arts et du design de Jérusalem
C’est une fable peu connue et très courte de Jean de la Fontaine que la réalisatrice Rebecca Akoun a choisi d’illustrer dans ce court métrage Le loup devenu berger. Le fabuliste y rappelle en quelques vers sa défiance envers ceux qui veulent tromper leur monde et arranger leurs seules affaires en essayant de déguiser leur propre personnalité. Le loup, fidèle interprète des comportements humains dessinés et brocardés par La Fontaine, est une nouvelle fois au coeur de la démonstration. Jean de La Fontaine peut conclure que “toujours par quelque endroit, fourbes se laissent prendre”, Rebecca Akoun vient ajouter sa propre vision de l’affaire en proposant pour son plan final, le loup réfugié au coeur de la forêt et non dans son doux foyer du début de l’histoire. Il est sûrement déçu de ne pas avoir croqué une brebis, mais il semble arborer un beau sourire carnassier. Le loup a retrouvé son véritable milieu, celui qui convient à son instinct et à ses habitudes, et ce ne sont pas les joyeuses notes finales qui accompagnent le dernier plan où il redresse la tête l’oeil tout pétillant, qui traduisent le contraire. LE MULOT MENTEUR Un film d’Andrea Kiss
D’après un conte hongrois d’Ervin Lazar
Belgique, France, Hongrie • 2008 • 20 mn • Format : 1.85 • Son : Éléments découpés, peinture, ordinateur Visa : 121 418 Fiche technique Scénario : Ervin Lázár, Andrea Kiss -­‐ d’après le conte d’Ervin Lázár Dialogues : Jean-­‐Philippe Salvadori Scénarimage : Andrea Kiss, Jean-­‐Philippe Salvadori Image : Andrea Kiss Décors : Zsuzsanna Tóth, Gizella Neuberger, Andrea Kiss Animation : Juliette Bigoteau, Vincent Bierrewarts, Andrea Kiss Musique : Magnar Åm Bruitage : Xavier Drouault Montage son : Valérie Capoen Mixage : Nils Fauth Compositing et effets spéciaux : Nicolas Davoust Montage : Anne Gigleux Voix : Thierry de Coster (Le Mulot), Edwige Baily (Madame Mulot), Benoît Van Dorslaer (Le Renard), Philippe Verleysen (Le Loup), Jean-­‐
Michel Balthazar (Le Bélier) Production : Ambiances… asbl -­‐ Thierry Zamparutti (Belgique), Les Médias associés -­‐ Studio Elsanime -­‐ Sébastien Vincent (France), Kecskemétfilm Ltd. -­‐ Ferenc Mikulás (Hongrie) En association avec : Révélations Hongroises (France), Tout est possible asbl (Belgique) Synopsis Au fond des bois, à la tombée de la nuit, les animaux se réunissent dans la Taverne de la forêt pour écouter les fabuleuses histoires du Mulot. Le Mulot, petit personnage insignifiant de prime abord, est en fait la personnalité la plus en vue des bois…
Dimension pédagogique L’objectif principal de la réalisatrice : exploiter autant que faire ce peut l’humour, les jeux de mots, la poésie du texte original en même temps que développer un graphisme adapté à l’histoire. Elle se construit assez simplement sur une série de rebondissements qui suivent le chemin d’un petit mulot, menteur comme un arracheur de dents. « Le Mulot menteur » installe de belles ambiances entre le rêve et l’effroi trouve des illustrations frappantes et surtout aboutit à ce renversement réjouissant de la morale, celle des fables et des récits, où le mensonge n’a justement pas de valeur morale puisque c’est la parole qui invente le réel. Quant à la fin du film, elle est merveilleuse : la mulette, s’énervant d’abord contre le retard de son époux, lui pardonne tous ses mensonges dans une tendre étreinte amoureuse qui sait bien où la vérité de l’autre se situe. Prix • Prix du public du Festival Ciné junior 2010 • Prix du meilleur court-­‐métrage du Festival international du film d’enfant de Lucas (Allemagne) 2008 • Prix du public du Festival Plein la Bobine, La Bourboule 2009
• Prix du jury jeune du Festival de Wissembourg 2010 SUITE À LA PROJECTION… Si vous souhaitez compléter l’expérience du « Mulot menteur », les Productions du Preau1 mettent à votre disposition sur leur site internet des ateliers d’éveil et de découverte qui proposent un itinéraire pédagogique ou ludique autour d’un film, d’un réalisateur, d’un personnage ou d’un thème. Sous formes de discussion ou de jeu, les ateliers s’attachent à faire découvrir l’univers unique et bien particulier de chacun des courts métrages au programme. Vous trouverez sur le site internet toute l’information nécessaire afin d’accompagner vos élèves dans leur cheminement pédagogique. Les yeux fermés Le jeu de l’oie À l’aide de boîtes à chaussures, une pour chaque matière, identifier par le toucher différents tissus (soie, coton, jean, velours, laine, fourrure synthétique...). Il suffit de demander aux enfants de glisser leur main par un trou préalablement ouvert. Il faut prévoir en l’agrafant à l’intérieur, un petit rideau de toile pour masquer la matière en question. On peut reproduire le même atelier en forêt avec des feuilles, de l’écorce, de la mousse, de l’humus, des fougères... Toujours en forêt, fermer les yeux et écouter. Le chant d‘un oiseau, le vent dans les arbres, un ruisseau qui coule, un déplacement d’animal, le craquement d’une branche sous le pied… Essayer avec les enfants de trouver les mots qui parlent le mieux de ses sensations. Le parcours de Joseph dans la ville de son rêve et son retour à la case départ peuvent permettre de se lancer dans la fabrication d’un jeu de l’oie géant où tous les éléments de ses aventures seraient figurés. Il faut d’abord faire avec les enfants leur inventaire, les personnages (mesdames Ombilic et Épicentre, l’escargot géant, les personnages-­‐
escargots du haut de la ville...) comme les éléments de décor (portes, escalier, terrasse de café, tramway...) Le canotier serait bien sûr l’élément permettant de se déplacer. Le loup Le mulot Faire le portrait du mulot (par écrit ou par oral selon l’âge des enfants), en détaillant ses qualités et ses défauts. Est-­‐il un person-­‐
nage sympathique ? Le reproduire en dessin avec son petit chapeau et ses pattes toutes fines stylisées par un seul trait noir. 1 http://www.lesfilmsdupreau.com/prog.php?code=mul# Le loup fait-­‐il toujours peur ou est-­‐il, plus souvent que d’autres prédateurs, la victime des hommes ? Faire avec les enfants le portrait du loup qu’ils connaissent au travers des histoires qu’ils ont entendues ou des fables de Jean de la Fontaine. Dresser avec les enfants l’inventaire de toutes les actions qu’accomplit le loup et qui ne correspondent nullement à son véritable comportement, même s’il est apprivoisé. Derrière le loup de la fable, Jean de La Fontaine parle bien des hommes, les hypocrites, les imposteurs, les manipu-­‐
lateurs…