iconographie chrétienne dans le monde persan

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Transcript iconographie chrétienne dans le monde persan

ICONOGRAPHIE CHRÉTIENNE
DANS LE MONDE PERSAN
Les références, peu fréquentes, à la chrétienté dans le monde persane ont de
racines anciennes. Sous le règne des Sassanides (224-650) les institutions
rattachés aux communautés chrétiennes jouissaient d’une relative
autonomie dans les différentes régions de l’empire.
Il s’agissait principalement des églises et des monastères nestoriens et de
celles des Arméniens, un royaume vassal de la Perse, converti depuis 314
au christianisme. Cette situation s’accompagnait de limitations imposées
par les souverains sassanides, qui avaient élevé le Mazdéisme au rang de
religion d’État. Le livre des Actes de la religion, Denkard, est une compilation
en langue pehlevi des connaissances de la religion mazdéenne.
Un de ses chapitres expose une réfutation sévère des doctrines issues du
judéo-christianisme, tout en soulevant une série questions métaphysiques
aux quelles doit répondre un chrétien nommé Bokht-Mara,
L’héritage de cette mémoire chrétienne en terre iranienne, prends une toute
autre dimension avec l’arrive de l’Islam, au VIIe siècle, dans ces contrées.
La personne du Christ qui revêt une grande importance dans la foi
musulmane, est présentée dans le Coran comme le Messie Jésus fils de
Marie, un esprit pur conçu miraculeusement et de naissance virginale.
Pour la tradition islamique Jésus parlait des sa naissance, accomplit des
miracles et des prodiges thaumaturgiques, il est l’annonce de l’Heure et
juge au jour du Jugement dernier. Nonobstant le Coran fournit au même
temps, les bases de la négation absolue des qualités doctrinales du
christianisme. Car plusieurs versets du Coran annoncent comme altérés les
mystères consubstantiels de la vie du Christ. A savoir : il n’y a point de
Trinité, car Dieu est unique ; Jésus n’est pas l’Incarnation du Verbe, car
Dieu il n’engendre pas et finalement il n’ya pas de Rédemption du Seigneur,
puisque il y a eu substitution sur la croix, donc pas de sacrifice.
Une configuration un peu différente prévalait pour la figure de la Vierge
Marie, puisque les Musulmans la considèrent toujours comme un exemple à
suivre, car elle était touchée par la grâce divine. Le Coran lui dédiée tout
une sourate entière appelée Maryam, d’après son nomme coranique, plus la
troisième sourate, narrant les origines présumés de sa noble famille.
Les commentaires coraniques ainsi que l’exégèse musulmane présentent la
Vierge Marie comme une prophétesse, impeccable et infaillible. C’est cette
dernière image qui domine dans les représentations picturales exécutés par
les artistes iraniens et mogholes. Sans doute inspirées par les nombreuses
ouvrages chrétiens, contenant des gravures, apportés par les missionnaires,
diplomates et voyageurs européens séjournant en Perse et dans
l’Hindoustan, a compter du XVIe siècle. Plusieurs pages d’album compilées
tout au long de ce même siècle et le suivant, nous offrent un panorama varié
de l’ichnographie mariale, conçu par les peintres orientaux comme un
thème original traité avec raffinement (Fig.1)
1
1. Vierge à l’enfant
Page d’album attribué à Shaykh Abbasi.
Iran, XVIIe siècle.
La représentation de ces figures vénères,
prends ici une allure plutôt royale.
La Vierge Marie vêtue somptueusement
est assise sur un fauteuil luxueux.
Elle porte une couronne et un livre dans
sa main, tout en caressant tendrement la
tête de l’enfant Jésus, qui tiens de fleures
dans ses mains. Tous les deux avec un
halo de flammes s’élevant de leurs têtes.
Cette dernière est une convention
picturale persane pour signaler la sainteté
d’un personnage.
La scène se déroule dans un jardin, où on
distingue un coffret emblématique
disposé à même le sol.
Tout l’ensemble reflète une interprétation
propre à l’artiste, qui semble suivre en
parallèle l’imagerie européenne existante
en Iran et a l’instar de l’héritage islamique
le caractère impeccable et infaillible de la
personne de la Vierge Marie.
WALTERS ART MUSEUM, BALTIMORE
[Inv .W 668, f 11 a ]
Nonobstant les antilogies manifestes dans le Coran au sujet du Christ, on
aperçoit un intérêt critique et complémentaire sur la christologie, de la part
des auteurs classique persans durant la période islamique. Dès le XIIIe
siècle apparaissent en Iran, plusieurs traductions en persan des Évangiles,
à partir du syriaque, notamment celle du Jacobite Ivaniss b. Mozaffar de
Tabriz et celle du Catholique Yusuf b. Ebrahim Tabrizi à Crimée en 1341.
Tandis qu’une traduction des Évangiles à partir du grec, par Luj b. Emir
Malek, voit le jour en 1328. Certes ce matériel porté à la connaissance d’un
nombre restreint, surgit à une époque où l’ambiguïté au regard des chrétiens
vivant en Perse n’avait pas complètement disparu.
Le poète Rudaki (d.941) de Samarkand évoque dans un court poème,
l’épisode d’un homme assassiné au bord de la route ; une allusion manifeste
a l’Évangile selon Mathieu 26.52. Tandis que Ferdowsi (d.1020) mentionne,
plusieurs aspects du Christ dans son ouvrage du Shahnama ou Livre des
Rois. Certes décrit avec dédain, car Fedowsi présente Jésus comme un
l’apôtre de la non-violence, le Messie de la déception et plus déconcertant
encore, il attribue l’exécution du Christ aux mains des Juifs
2
Cette approche pour le moins sectaire de Ferdowsi, trouve ses origines dans
la perception défectueuse des connaissances christologiques en Iran oriental.
A l’opposé, les poètes Nasr-e Khosro et Mo’ezzi, disposaient d’une meilleure
connaissance du monde byzantin, et par conséquence une plus ample
perméabilité envers les doctrines chrétiennes, convenablement reflétés dans
plusieurs passages parmi leurs ouvrages, tout en soulevant de critiques.
Sanai de Ghazni (d.1131) qui menait une vie ascétique, rêverait la figure du
Christ, qu’il nomma l’esprit pur (ruh) dans son ouvrage Le Jardin de Vérité.
Nezami (d.1209) est un des premiers auteurs à chercher à donner une
dimension plus spirituelle du message chrétien, a travers le récit d’épisodes
exemplaires, comme celui du cadavre d’un chien dans son ouvrage intitule
le Trésor de Secrets, écrit en 1176. Cette anecdote de Nezami, directement
inspirée par Mark 7. 3-5 et repris par Goethe dans son Westöstlicher Divan,
qui relate les paroles médisantes des apôtres a l’encontre du cadavre d’un
chien, jusqu’a l’arrivée du Christ qui au contraire il met en relief les attributs
physiques de l’animal, tels l’éclat de ses dents blancs, a fin de démontrer la
futilité de toute critique envers autrui, dans l’absence préalable d’une
introspection de ses propres défauts (Fig.2).
Nezami se garde bien de donner ses sources, mais cette réticence ne
l’empêche nullement d’évoquer de sujets historiques liées a un peuple
chrétien, en l’occurrence dans son romance de Shirin, la reine d’Arménie
avec Khosro, roi de Perse, achevé de composer en 1186.
Khaqani de Chirvan (d.1199) était un poète contemporain de Nezami, qui
nous devons le considérer comme l’auteur classique persan le plus pertinent
en sciences christologiques pour l’époque. Khaqani était né d’un mère
Nestorienne converti à l’Islam, et il avait reçu une éducation académique
dispensé en partie par son oncle.
Désormais il possédait tout un savoir direct des rituels, coutumes et
traditions chrétiennes, qu’il met au profit des lecteurs de ses ouvrages Divan
et Qasida Tarsaiya. Ce terme de tarsa (litt.: faible en persan) possède une
connotation dévalorisante et servait a designer un Chrétien dans le monde
iranien en parallèle au terme plus répandu de nasara ou Nazaréen.
Ceci malgré le fait que les religions chrétienne et juive, respectueusement
désignés par le vocable coranique de « Gens du Livre », bénéficiaient d’une
protection juridique accordée à ces deux minorités vivant en terre de l’Islam.
On est redevable aux poètes Sa di (d.1291) et Hafiz (d.1387), tous les deux
originaires de Chiraz, pour leur usage métaphorique des événements de la
vie Jésus, dans certains de leurs ghazals. Le Bostan de Sa’di comporte, entre
autres, une anecdote mettant en scène la rencontre d’un ascète et le Christ,
et une deuxième racontant la punition divine contre un ermite satisfait de
soi. Alors que dans le Golestan un distique de Sa’di nous dit : «Même si l’âne
du Christ allait a la Mecque, a son retour il resta toujours un âne ».
Tandis que Hafiz écrivait « Si la Grâce, de nouveau, nous venait du SaintEsprit ; on pourrait recommencer les miracles du Messie » ou encore « Si tu t’en
vas, pur et nu, comme au ciel va le Messie ».
Avec Rumi (d.1273) les choses sont plus contrastées, car qu’il semble avoir
accès a des sources directes, mais il oscille toujours entre un esprit critique
et une dévotion sincère envers les enseignements chrétiens.
3
2. Jésus et les apôtres rencontrent
un chien mort.
Page d’un Makhazn al-Esrar de
Nezami.
Iran, XVIIe siècle.
Au milieu de la scène Jésus débout
avec la tête cerné par un halo
enflammé regarde avec les douze
apôtres le cadavre d’un chien. L’artiste
de cette peinture reste fidele au sujet
évoqué dans le texte, arrangé sur
quatre colonnes à la page. Tous les
figures portent des turbans et des
vêtements communs a l’époque de la
peinture, excepté celui à la gauche de
Jésus qui revêt les habilles d’un moine
chrétien.
Le rendu simple de la végétation, des
éléments architecturaux et les
ornements dans les marges à l’or et
carmin, correspondent au goût tardif
des Safavides.
SACKLER GALLERY,
SMITHSONIAN INSTITUTION
WASHINGTON
[ S.1986.166]
Dans l’ouvre magistral de Rumi, intitulé Masnavi-ye Man avi, figurent
plusieurs histoires édifiantes à propos des Évangiles et de Jésus. Qu’il
s’agisse de l’Annonciation, du Christ lui-même ou de la Vierge Marie, ces
paroles considérées de Rumi, ne dissimulent pas sa préférence pour voie de
l’Islam, laissant le choix du christianisme comme une option destinée aux
faibles qui renoncent a cette voie.
Un des aspects sémillants de la christologie consiste en la capacité de Jésus
à accomplir de miracles et de prodiges thaumaturgiques, repris par les
auteurs et largement fondé sur des affirmations coraniques (Fig.3 et 4).
Le miracle le plus souvent évoqué, dans les textes poétiques ou historiques
est celui de la résurrection de Lazare. Présenté d’une manière réaliste, sur
les miniatures illustrant cet épisode dans les ouvrages des chroniqueurs
Mirkhwand (d.1498) et de son petit-fils Khwandamir (d.1534).
L’autre miracle du Christ évoqué sous la plume des auteurs persans est la
descente d’un Table du ciel.
Son origine ne se trouve pas dans la tradition chrétienne mais dans le
Coran 5.112-115. Ces versets font allusion à Jésus, qui la demande de ses
Apôtres, sollicite Dieu pour qu’il fasse descendre du ciel une table servie.
Elle constitue à la fois une fête et une preuve de sa mission prophétique.
On a pu y voir une réminiscence de l’Eucharistie ou de la vision de Pierre
rapportée dans les Actes des Apôtres.
4
3. La descente de la Table servi
4. La résurrection de Lazare
Page d’un Rowzat al-Safa de Mirkhwand
Iran, XVIIe siècle.
Le Christ avec son visage voilé et entouré d’un halo de
flammes est assis sur le talons avec ses Apôtres, dans
un jardin devant un nappe rempli de victuailles.
Page d’un Habib al-Siyar de Khwandamir
Iran, XVIe siècle.
La scène se déroulé dans un cimetière. Jésus
debout, sa tête entouré de flammes, lève ses bras,
tandis que Lazare sors de son tombeau, en
présence de témoins stupéfiés.
BNF, PARIS [Supplément Persan 1567, f 163r]
KAJ –E GOLESTAN , TÉHÉRAN, [ N° 2237, Vol 1, f 26]
Le docétisme répandu par le Coran trouve sa conclusion dans l’affirmation
d’une substitution de la personne dans la Crucifixion (Coran 4.157).
Cette assertion explicite nie que Jésus soit mort sur la croix, car cela leur est
seulement apparu ainsi aux témoins de la scène, cependant Dieu l’a élevé
vers lui. Dans cette optique les illustrations qui accompagnent les textes
historiques qui traitent du sujet, élaborent une représentation bien éloigne
de la réalité évangélique, en prenant habituellement la forme d’une scène de
pendaison (Fig.5). La vie monacale est un autre sujet concomitant aux
formes contextuels et iconographiques évoques précédemment, qui attirait à
la fois les écrivains classiques persans et les penseurs musulmans.
D’anachorètes et de moines en Arabie, au temps du Prophète, dont le Coran
mentionne leur présence, bénéficiaient d’une image positive éprouvée par les
fideles musulmans.
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5. Exécution du Christ
Page d’une Qessas al-Anbiya de
Neyshapuri
Iran, XVIe siècle.
A l’évidence l’artiste de cette
peinture qui répugne à
représenter une croix, choisit de
montrer plutôt une pendaison du
substitut de Jésus.
A l’opposé les artistes mogholes
dans l’Hindoustan
n’éprouveraient aucune difficulté
à peindre des scènes de
crucifixion ou de descente de la
croix, car ils cherchaient avant
tout de reproduire fidèlement les
modèles européennes mis à leur
disposition par de voyageurs
occidentaux.
NEW YORK PUBLIC LIBRARY
SPENCER COLLECTION
[Pers. Ms. 1, f 175]
Notamment la figure du moine Bahira, car celui-ci aura reconnu à la vue de
l’enfant Mahomet le messager divin.
Par ailleurs le territoire de Najaran, situé au nord du Yémen était un centre
important pour les Nestoriens, et il est cité pour indiquer la provenance des
étoffes utilisées par Mahomet et les Compagnons. Ce territoire est aussi
connu pour être la ville de l’évêque Quss b. Sa'ida, dont l’éloquence avait
frappé Mahomet, qui l’avait entendu prêcher dans le Hedjaz.
En Iran médiéval les références au monachisme chrétien exprimé par le
mystique Attar (d.1229) ne comportaient pas les aspérités communément
émises à leur encontre par les docteurs de la foi musulmane de l’époque.
Au contraire, Attar décrits les moines comme possesseurs des mystères de
l’amour divin. Tout comme les exégètes illustres du Coran qui considéraient
la vie monastique comme un reflet de l’adoration permanente (Fig.6).
6
6. Intérieur d’un monastère
Page d’un Khavaran-nama de Husam
Birjandi
Iran, XVe siècle.
On assiste ici à une discussion entre
de moines et un visiteur musulman,
se déroulant dans un couvent à
coupole. Le décor s’organise autour
d’une arcature centrale avec rideaux
levés et ses murs couverts de
mosaïques, où deux panneaux
épigraphiques avec la formule « Le
sultan juste » sont posés de chaque
côté.
Les capuches recouvrant les têtes de
moines barbues sont finemment
brodées de motifs aux fils d’or.
L’ensemble de la composition
dégage une solennité qui convienne
toute a fait a la perception iranienne
du monachisme.
KAJ-E GOLESTAN, TÉHÉRAN
[ANCIENNEMENT n°7570, MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS]
C’est avec une prédisposition ressemblante que l’empereur moghol Akbar
accepte la présence de missionnaires, notamment de jésuites, avec les quels
il entame des discussions théologiques dans un endroit spécialement
aménagé nommé Ebadatkhana ou Maison d’Adoration.
La tolérance et l’intérêt qui portait ce souverain envers la doctrine chrétienne
servait à alimenter son dessin de créer un nouveau culte syncrétique appelé
Dinillahi, mais qu’en réalité s’agissait d’une assemblé disparate de croyances,
organisé comme une secte sous la direction d’Akbar. En dehors de la
traduction commandée par Akbar, en 1602, de l’Histoire du Christ effectué
par Abdu Sattar al-Qasim en collaboration avec le père jésuite Xavier de
Navarre, aucun ouvrage inspiré du thème chrétien ne voit le jour durant le
règne des mogholes en Inde (Fig.7).
Par contre les livres et gravures au thème religieux chrétien apportés par les
missionnaires et voyageurs, circulaient assidument dans l’atelier impérial du
livre. Assez rapidement, ils sont devenus une source d’émulation et de
curiosité pour les artistes de la cour moghole. Qui ne tardent pas à réaliser
de peintures finement exécutés, en reprenant ces modèles originaux
européens, pour être montées sur pages d’album.
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7. Saint Jean Baptiste reconnait le
Christ
Page d’un Dastan-e Mesih d’Al-Qasim
Attribué à Govardan
Inde Allahabad, vers 1602.
Saint Jean Baptiste qui porte ici les habilles
d’un jésuite, est assis tenant un livre
ouvert.Il reconnaît le Christ grâce à la
présence du Saint Esprit, représenté par
une colombe posée sur la tête de Jésus.
Celui-ci délivre sa parole à un groupe de
personnes. Jésus tiens un livre et un
chapelet dans ses mains. Les gens autour
étonnent par leurs accoutrements et
expressions pour le moins curieuses.
Le peintre Govardan semble vouloir
donner à cette image, très différent de son
style habituel, une signification spéciale.
Quoique la présence de rideaux et la
délicatesse de plis des robes, dans cette
peinture, nous indiquent sans équivoque
qu’il s’agit bien de sa main, aidé peut âtre
par un assistant.
CLEVELAND MUSEUM OF ART
[2005.145.123 n° 9]
A la même époque en Iran, la communauté arménienne expatriée de force
de ses terres, en 1604, pour être réinstallée à Ispahan, la nouvelle capitale
de Shah Abbas I (d.1629), deviendra en peu de temps, sous l’impulsion de
puissants khojas issus de cette communauté , un vecteur de conscience
chrétienne. A cela s’ajoute la présence d’européens en Perse, qui conjuguée
avec ces Arméniens de la Nouvelle Joulfa joueront un rôle prépondérant, non
pas dans le milieu religieux chiite, bien enracine dans le pays, ni dans la
littérature poétique, mais dans le domaine de l’art.
La diffusion d’images religieuses et séculaires chrétiennes, durant le règne
des Safavides pendant la première moitié du XVIIe siècle, imprègne en ce
temps, les conventions picturales locales et laisse une marque thématique
dans le patrimoine culturel persane, jusqu’ a la fin du XIXe siècle.
En résumé on peut formulaire une conjecture dans la quelle la perception du
christianisme figurant dans la littérature mystique en langue persane et les
illustrations qui souvent l’accompagnent, s’inscrivent dans un modèle
symbolique rattaché à des facultés cognitives invariables.
© 2014 Arts Orientis
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