1 – Formations initiales et Lycées - Blog PS Rhône

Download Report

Transcript 1 – Formations initiales et Lycées - Blog PS Rhône

ADIE AEA AEL AFA AFPA AGEFIPH AIC ANRU ANVAR APSV ARAF ARALD ARDI AREPO ARH ARS
ATTEEAURA BEP BEPJ BTS CAP CARED MRA CCREFP CDC CDDRA CEDES CEPI CESER CEVA CFA
CFAL CFAC CGPME CHRS CIBC CIDFF CIF CLARA CLD CMIRA CNRS CO COEF COREVA CPER CPIER
CPO CPRDFP CRAEC CRCI CRD CRDI CRDP CRDSU CREA CREALYS CRESS CROF CROS CROUS CRR
CRT CSTI CTEF CTTLA CUCS DIF DIMA DLA DMP DNOP DRAC DRAF DRASS DRJSCS DRTEFP ENT
EPCC EPCI EPFL EPS ERA ERAI EREA ERSP ESIR ESS FAO FEDER FEADER FEPPRA FIACRE FNDMA
FNGCA FONGECIF FRAC FRACET FRAM FRAR FRAU FRERA FRI FSE GEIQ GIP GRAIN GPRA GRL
IAA INES INTERREG LEGT LEGTA LEGTP LGV LMD LPA LPO MAPRA MDEF MEDEF MIDEM MIFE
MITRA MRIE OFR OGM ORHL ORS OPACIF OPCA ORADDT OSER PAC PAIF PEP PEPS PERIC PFE
PIDA PLH PLAI PLS PLUS PMILP PNR PPI PPRT PRAO PRDFPREDD PROPASE PRSP PSADER PUI
PURPLE RAC REAL RFF RNCP RNR SCAN SDRA SFR SIEG SIS-RA SOFISCOP SOP AFPA SOPRANO
SPLEE SPO SPPA SPRF SPRO SRCAE SRDEI SRDTL SRESRI SRI SROS SRRA SRST SUEVAL TER
TEPOS TPE TICE TICPE UDIMEC UFA URACIFF URCAM UNML URCAUE VAE VDI ZEP ZFU ZTEF
ADIE AEA AEL AFA AFPA AGEFIPH AIC ANRU ANVAR APSV ARAF ARALD ARDI AREPO ARH ARS
ATTEEAURA BEP BEPJ BTS CAP CARED MRA CCREFP CDC CDDRA CEDES CEPI CESER CEVA CFA
CFAL CFAC CGPME CHRS CIBC CIDFF CIF CLARA CLD CMIRA CNRS CO COEF COREVA CPER CPIER
CPO CPRDFP CRAEC CRCI CRD CRDI CRDP CRDSU CREA CREALYS CRESS CROF CROS CROUS CRR
CRT CSTI CTEF CTTLA CUCS DIF DIMA DLA DMP DNOP DRAC DRAF DRASS DRJSCS DRTEFP ENT
EPCC EPCI EPFL EPS ERA ERAI EREA ERSP ESIR ESS FAO FEDER FEADER FEPPRA FIACRE FNDMA
FNGCA FONGECIF FRAC FRACET FRAM FRAR FRAU FRERA FRI FSE GEIQ GIP GRAIN GPRA GRL
IAA INES INTERREG LEGT LEGTA LEGTP LGV LMD LPA LPO MAPRA MDEF MEDEF MIDEM MIFE
MITRA MRIE OFR OGM ORHL ORS OPACIF OPCA ORADDT OSER PAC PAIF PEP PEPS PERIC PFE
PIDA PLH PLAI PLS PLUS PMILP PNR PPI PPRT PRAO PRDFPREDD PROPASE PRSP PSADER PUI
PURPLE RAC REAL RFF RNCP RNR SCAN SDRA SFR SIEG SIS-RA SOFISCOP SOP AFPA SOPRANO
SPLEE SPO SPPA SPRF SPRO SRCAE SRDEI SRDTL SRESRI SRI SROS SRRA SRST SUEVAL TER
TEPOS TPE TICE TICPE UDIMEC UFA URACIFF URCAM UNML URCAUE VAE VDI ZEP ZFU ZTEF
ADIE AEA AEL AFA AFPA AGEFIPH AIC ANRU ANVAR APSV ARAF ARALD ARDI AREPO ARH ARS
ATTEEAURA BEP BEPJ BTS CAP CARED MRA CCREFP CDC CDDRA CEDES CEPI CESER CEVA CFA
CFAL CFAC CGPME CHRS CIBC CIDFF CIF CLARA CLD CMIRA CNRS CO COEF COREVA CPER CPIER
CPO CPRDFP CRAEC CRCI CRD CRDI CRDP CRDSU CREA CREALYS CRESS CROF CROS CROUS CRR
CRT CSTI CTEF CTTLA CUCS DIF DIMA DLA DMP DNOP DRAC DRAF DRASS DRJSCS DRTEFP ENT
EPCC EPCI EPFL EPS ERA ERAI EREA ERSP ESIR ESS FAO FEDER FEADER FEPPRA FIACRE FNDMA
FNGCA FONGECIF FRAC FRACET FRAM FRAR FRAU FRERA FRI FSE GEIQ GIP GRAIN GPRA GRL
IAA INES INTERREG LEGT LEGTA LEGTP LGV LMD LPA LPO MAPRA MDEF MEDEF MIDEM MIFE
MITRA MRIE OFR OGM ORHL ORS OPACIF OPCA ORADDT OSER PAC PAIF PEP PEPS PERIC PFE
PIDA PLH PLAI PLS PLUS PMILP PNR PPI PPRT PRAO PRDFPREDD PROPASE PRSP PSADER PUI
PURPLE RAC REAL RFF RNCP RNR SCAN SDRA SFR SIEG SIS-RA SOFISCOP SOP AFPA SOPRANO
SPLEE SPO SPPA SPRF SPRO SRCAE SRDEI SRDTL SRESRI SRI SROS SRRA SRST SUEVAL TER
TEPOS TPE TICE TICPE UDIMEC UFA URACIFF URCAM UNML URCAUE VAE VDI ZEP ZFU ZTEF
ADIE AEA AEL AFA AFPA AGEFIPH AIC ANRU ANVAR APSV ARAF ARALD ARDI AREPO ARH ARS
ATTEEAURA BEP BEPJ BTS CAP CARED MRA CCREFP CDC CDDRA CEDES CEPI CESER CEVA CFA
CFAL CFAC CGPME CHRS CIBC CIDFF CIF CLARA CLD CMIRA CNRS CO COEF COREVA CPER CPIER
CPO CPRDFP CRAEC CRCI CRD CRDI CRDP CRDSU CREA CREALYS CRESS CROF CROS CROUS CRR
CRT CSTI CTEF CTTLA CUCS DIF DIMA DLA DMP DNOP DRAC DRAF DRASS DRJSCS DRTEFP ENT
EPCC EPCI EPFL EPS ERA ERAI EREA ERSP ESIR ESS FAO FEDER FEADER FEPPRA FIACRE FNDMA
FNGCA FONGECIF FRAC FRACET FRAM FRAR FRAU FRERA FRI FSE GEIQ GIP GRAIN GPRA GRL
Formations initiales
et Lycées
Formations initiales
et Lycées
1-1
Dans le domaine des formations initiales, l’une des principales difficultés
constatées en 2004 résidait dans le gel, depuis plusieurs années, de nombreuses
opérations d’investissement dans les lycées, pourtant annoncées par l’Exécutif
Comparini (1999-2004).
La majorité régionale de 2004 a donc voulu faire plus et mieux : elle a mis en
place un Programme Prévisionnel des Investissements (PPI) précis et ambitieux,
permettant de dégager les moyens nécessaires et d’initier une méthode de
concertation permanente avec les communautés éducatives concernées.
La Région, en plus de ses compétences obligatoires en termes d’investissement
et de fonctionnement des établissements, ne cesse de faire évoluer les dispositifs
d’accompagnement éducatif des lycéens et apprentis de Rhône-Alpes. Dans tous
les cas, la volonté de la Région est de favoriser l’amélioration de la qualité de
l’enseignement.
Depuis 2004, une attention particulière est portée aux lycéens de l’enseignement
professionnel qui avaient souvent, dans le passé, le sentiment d’être un peu
délaissés.
Parallèlement, la Région entend agir, à son échelle mais résolument, en faveur
des élèves et des familles aux revenus modestes, pour que l’école permette la
réussite pour tous. D’où le doublement de l’aide à l’acquisition des livres scolaires
qui a permis de franchir un pas décisif vers la gratuité.
La Région Rhône-Alpes intervient sous plusieurs formes dans le domaine des
formations initiales, compétence majeure de la collectivité, permettant ainsi
aux lycéens et aux équipes pédagogiques d’étudier et de travailler dans les
meilleures conditions.
Cette politique comporte plusieurs champs d’intervention :
• la politique immobilière avec les opérations de restructuration,
rénovation et construction des bâtiments régies par le Programme
Prévisionnel des Investissements (PPI) et l’ensemble des
interventions, réparations, travaux dans les établissements ;
1-2
• le fonctionnement des établissements via une dotation de
fonctionnement ;
• la maîtrise des énergies ;
• les lycées éco-responsables ;
• les actions en faveur de la réussite des lycéens.
La Région a par ailleurs signé un protocole avec le Comité Rhône-Alpes de
l’Enseignement Catholique (CRAEC) et fait notamment bénéficier les lycéens
inscrits dans des établissements privés sous contrat, des différentes aides en
faveur de la réussite scolaire.
Quelques chiffres
1-3
A la rentrée 2013, la Région Rhône-Alpes comptait 541 établissements de
formation et 295 552 jeunes en formation initiale, soit 43 227 apprentis et
252 325 lycéens.
266 lycées publics :
•
•
•
•
147 lycées d’enseignement général, technologique et lycées
polyvalents ;
92 lycées d’enseignement professionnel ;
7 établissements régionaux d’enseignement adapté ;
20 lycées agricoles publics.
214 lycées privés sous contrat d’association avec l’Etat dans le cadre de la
législation nationale :
•
•
•
97 lycées d’enseignement général, technologique et lycées polyvalents
(Loi Falloux) ;
43 lycées d’enseignement professionnel (Loi Astier) ;
74 lycées agricoles privés (Loi Rocard).
61 Centres de Formations d’Apprentis (CFA) auxquels s’ajoutent cinq CFA de
l’enseignement supérieur accueillant plus de 4 700 apprentis.
Le budget régional consacré aux lycées et à la formation initiale représente
604 millions d’euros (soit 25% du budget régional 2013).
1-4
Politique immobilière dans les lycées
Programme Prévisionnel des Investissements (PPI) dans
les lycées
La Région est gestionnaire des locaux des lycées publics et Etablissements
Régionaux d’Enseignement Adapté (EREA) et œuvre donc à la construction,
à la réhabilitation et à l’entretien de son patrimoine bâti. Les opérations de
constructions, de réhabilitation et de grosses réparations (CRGR) sont régies par
le PPI.
Mis en place dès 2004, le premier PPI couvrant la période 2005-2010 a permis
de :
•
•
définir la liste de toutes les opérations programmées sur cette période
avec leur coût global, ainsi que leur échéancier physique et financier de
réalisation ;
d’inscrire en Autorisation de Programme (AP) la totalité des sommes
nécessaires à la réalisation des opérations d’investissement dans les
lycées décidées sous la mandature de 1998-2004.
Adopté lors de l’Assemblée plénière des 13 et 14 octobre 2011, le PPI 2012-2014
a été actualisé en octobre 2012 et juillet 2013 et a été étendu jusqu’en 2015.
Le montant du PPI 2012-2015 a été porté à 453 millions d’euros, comprenant
ainsi :
•
•
•
le lancement d’opérations pour un montant de 383,5 millions d’euros ;
des programmes de mise en accessibilité de locaux pour 51 millions
d’euros ;
le déploiement de réseaux informatiques Voix Données Images (VDI)
pour 18 millions d’euros.
Pour réaliser ce programme ambitieux, des critères ont été prédéfinis mettant
l’accent sur les points suivants :
•
•
•
amélioration des performances énergétiques en vue de réduire
sensiblement les consommations d’énergie ;
sécurité et maintenance des bâtiments ;
accessibilité tous usages et tous handicaps ;
•
•
•
•
1-5
création ou rénovation de nouvelles places d’internat (objectif de 2 000
places supplémentaires) ;
adaptation fonctionnelle des locaux selon les évolutions pédagogiques
décidées par l’Etat ;
poursuite de la mise en œuvre de réseaux informatiques Voix Données
Images (VDI) pour permettre le déploiement du projet Espace
Numérique de Travail (ENT) en cours de généralisation depuis la rentrée
2012 ;
poursuite de la rénovation des demi-pensions en cohérence avec la
politique en faveur d’une restauration de qualité (Plan régional pour la
qualité de la restauration lycéenne).
En 2013, la Région a, par ailleurs, créé des outils et une charte afin d’améliorer
sa communication sur les chantiers des lycées par l’intermédiaire de palissades,
panneaux d’informations mais également par une communication renforcée
auprès des maires des communes concernées.
Gestion de l’immobilier au quotidien
En plus des importants chantiers régis par le PPI, la Région intervient au quotidien
pour l’immobilier des lycées. Elle finance notamment les travaux relevant
de la maintenance des bâtiments et les différentes réparations dont peuvent
nécessiter les lycées.
Les opérations de maintenance du patrimoine, ciblées sur une ou plusieurs
composantes d’un établissement, correspondent notamment aux opérations de
mise en conformité, de mise en accessibilité de locaux ou d’amélioration des
performances énergétiques. Elles sont programmées annuellement en début
d’exercice.
Les opérations de Petite Maintenance Immobilière sur Lycées Publics (PMILP)
correspondent aux opérations ponctuelles de maintenance, qui répondent par
exemple aux évolutions des besoins pédagogiques. C’est par l’intermédiaire
d’une enquête lancée par la Région que les établissements font part de leurs
besoins.
Enfin, les établissements reçoivent chaque année une dotation pour la
maintenance quotidienne leur permettant d’entreprendre, en fonction de leurs
besoins et des aléas, de petites interventions et réparations.
1-6
Accessibilité des locaux
La Région a mis en place un Plan accessibilité 2012-2014 pour adapter les locaux
des lycées rhônalpins afin de prendre en compte les contraintes que peuvent
avoir des personnes en situation de handicap. Après avoir fait un diagnostic de
son patrimoine, elle a pu déterminer les différentes mesures à réaliser afin de
mettre en conformité ses locaux avec les exigences réglementaires fixées par la
loi "Handicap" du 11 février 2005.
Le Plan accessibilité 2012-2014 regroupe donc l’ensemble de la programmation
de mise en accessibilité des lycées et touche 75% des établissements. C’est par
l’intermédiaire d’un groupe de travail qui rassemble des représentants de la
communauté éducative, les services de l’Etat et des associations de personnes
porteuses de handicap que cette programmation a été constituée. L’objectif est
de permettre à un jeune en situation de handicap de pouvoir accéder à au moins
un lycée équipé dans le périmètre d’un bassin de formation.
La Région peut, par ailleurs, intervenir ponctuellement sur la mise en accessibilité
d’un espace pour l’accueil d’une personne en situation de handicap dans un
établissement qui en ferait la demande.
Dotation de fonctionnement
des lycées publics
1-7
Chaque année, la Région alloue à tous les lycées publics une dotation
de fonctionnement leur permettant à la fois de subvenir à leurs besoins
énergétiques mais aussi de pouvoir mettre en œuvre leurs projets pédagogiques.
La dotation de fonctionnement se décompose ainsi :
•
•
Part patrimoine, dite "Part P" permettant de couvrir les charges
d’exploitation des bâtiments et équipements patrimoniaux ;
Part élève, dite "Part E" permettant de couvrir les dépenses
pédagogiques et d’administration liées aux enseignements obligatoires.
Depuis les années 1980, les barèmes de calcul de la dotation de fonctionnement
n’avaient quasiment pas évolué. Le calcul de la dotation de fonctionnement a
été revu et modifié en 2013 pour s’appliquer dès 2014 afin de mieux répondre
aux besoins des lycées. En 2012, le calcul de la part patrimoine avait déjà été
modifié. En 2013, les conseillers régionaux ont voté un nouveau mode de calcul
de la part élève afin de répartir plus équitablement la dotation.
Le nouveau calcul de la dotation, qui s’applique dès 2014, prend mieux en
compte :
•
•
la taille des établissements ;
les spécialités d’enseignement et leurs besoins en fonctionnement.
Ainsi, à partir de 2014, les lycées publics rhônalpins disposent d’un nouveau
barème de calcul pour la part élève qui se compose du forfait élève et du forfait
de spécialité.
Les lycées relevant de l’Education Nationale comme les lycées agricoles sont
désormais dotés d’un forfait élève qui varie en fonction des effectifs de chaque
établissement. Le forfait de spécialité s’applique à partir de 2014 aux lycées
agricoles et est réévalué pour les lycées relevant de l’Education Nationale.
Il est à noter qu’avec ce nouveau calcul, tous les lycées publics rhônalpins ont
bénéficié d’une augmentation du forfait élève entre 2013 et 2014. La dotation
pour les petits établissements et lycées professionnels a notamment été
revalorisée.
La Région alloue également une dotation de fonctionnement aux EREA.
1-8
Au total, le montant de la dotation de fonctionnement 2014 s’élève à près de
64,5 millions d’euros.
1-9
Maîtrise de l’énergie dans les lycées
La Région Rhône-Alpes est pleinement engagée dans une démarche de
développement durable. Avec le Plan régional de développement des énergies
renouvelables et de maîtrise de l’énergie, voté en avril 2005 et renforcé par
le Plan énergie 2 voté en octobre 2011 avec le nouveau PPI, notre collectivité
illustre son ambition d’être, de manière visible et incontestable, une écorégion.
Responsable de l’entretien du parc immobilier des 266 lycées publics, la Région
s’attache à inscrire le respect de l’environnement et le souci de l’économie
des énergies dans sa politique immobilière et sa gestion du fonctionnement
des lycées. Néanmoins, l’explosion des prix de l’énergie et la lutte contre le
réchauffement climatique exigent de passer à la vitesse supérieure et de relever
le niveau d’exigence en matière de performance énergétique des bâtiments et
de recours aux énergies renouvelables.
C’est pourquoi la Région a élaboré un Plan Energie dans les lycées en 2008, se
déclinant en huit engagements :
•
achever la campagne des diagnostics énergétiques des lycées afin de
disposer des préconisations pour l’ensemble du parc immobilier. A ce
jour, plusieurs réunions de concertation ont lieu. Un référentiel, qui
sera la base commune de travail, est en cours de réalisation ;
•
renforcer la performance énergétique des bâtiments en anticipant les
futures normes réglementaires ;
•
réaliser cinq opérations emblématiques avec la plus haute performance
énergétique : l’internat du lycée Ferdinand Buisson à Voiron (livré en juin
2012), la construction du second site du lycée Ferney-Voltaire à SaintGenis-Pouilly, les reconstructions du lycée Brossolette à Villeurbanne,
des internats du lycée Louis Lumière à Lyon et du lycée agricole de
Saint-Genis-Laval en cours de réalisation ;
•
intensifier les opérations d’économies d’énergie sur les bâtiments les
moins performants ;
•
déployer les énergies renouvelables en permettant à l’horizon 2020
une couverture à hauteur de 20% des besoins énergétiques des lycées
et se donner comme objectif la réalisation de 20 000 m² de panneaux
photovoltaïques. Environ 4 000 panneaux ont déjà été installés. Suite au
1-10
moratoire de décembre 2010, les travaux ont été ralentis et la globalité
des installations n’a pas pu être encore réalisée ;
•
poursuivre et développer les actions permettant la réduction des
consommations énergétiques (extension à toutes les énergies et à l’eau
de la politique d’intéressement des établissements aux économies
d’énergies déjà mise en oeuvre, des personnels thermiciens dans les
ERA, recrutement d’un acheteur énergie en 2014) ;
•
renforcer l’éducation au développement durable (lycées écoresponsables, Mon lycée mange bio, formation des personnels Adjoints
Techniques Territoriaux des Etablissements d’Enseignement -ATTEE-) ;
•
engager une réflexion, dans le cadre du Contrat de Plan Régional de
Développement de la Formation Professionnelle (CPRDFP), sur les
compétences professionnelles nécessaires dans les métiers pouvant
contribuer à la politique régionale d’économie d’énergie.
La dotation de fonctionnement prend d’ailleurs en compte l’effort réalisé par les
établissements au titre de la politique d’intéressement aux économies d’énergies
et intègre un ajustement.
Par ailleurs, la Région a créé une Société Publique Locale de l’Energie (SPLE)
en octobre 2012 qui consacre 20 millions d’euros aux travaux de rénovation
énergétique pour au moins six lycées à partir de 2013.
Enfin, la création en 2011 des Agences de l’Energie Lycéennes (AEL) a pour
objectif de sensibiliser les lycéens ainsi que les équipes pédagogiques à la
question énergétique. Ces agences sont constituées par une classe de la filière
Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable (STI2D) et
fonctionnent comme un bureau d’étude dont la Région serait le client. L’objectif
est de réaliser des projets pédagogiques tels que des campagnes de sensibilisation
à destination des usagers pour réduire les consommations, proposer de petits
travaux dans les lycées pour réduire la consommation, réaliser un tableau de bord
des consommations, etc. 10 lycées avaient fait l’objet de cette expérimentation
pour 2011-2012. En 2012-2013, au vu du succès rencontré par ce dispositif,
le projet AEL a été reconduit et élargi à 20 lycées. Pour 2013-2014, ce sont
19 établissements qui participent au projet.
A cela est couplé le concours Fluid’Art permettant à des classes de filière STI2D
de créer un objet artistique installé dans leur lycée montrant en temps réel les
1-11
économies d’énergies faites par leur établissement. Ce concours permet de
sensibiliser à la fois les élèves et la communauté éducative. Le vainqueur de la
2e édition a été désigné en janvier 2013, il s’agit du lycée agricole Précieux de
Montbrison (Loire).
1-12
Lycées éco-responsables
Le Conseil régional, les Académies de Lyon et Grenoble ainsi que la Direction de
l’Agriculture et de la Forêt de Rhône-Alpes ont décidé d’inviter conjointement les
lycées de la région à entrer dans une démarche d’éco-responsabilité et se sont
engagés à les accompagner dans cette action.
L’objectif est de former les élèves et de sensibiliser tous les acteurs de
l’établissement (professeurs, agents des lycées, agents administratifs) aux
enjeux de l’éducation à l’environnement et au développement durable. Chacun
est convié à monter un projet collectif et à le réaliser à la fois dans le cadre
des enseignements et de la vie scolaire mais aussi dans la gestion quotidienne
de l’établissement. L’établissement participant à la démarche éco-responsable
signe alors une charte à travers laquelle il s’engage à :
•
•
•
•
aider les jeunes à devenir des éco-citoyens ;
mettre en place une gouvernance efficace et participative ;
communiquer et partager ses expériences ;
s’impliquer dans la dynamique régionale.
S’investir dans cette démarche éco-responsable permet à toute la communauté
scolaire d’établir des relations entre la vie locale et les réalités planétaires
globales et de mener des actions exemplaires. Le lycée, en intégrant la notion de
développement durable dans son projet d’établissement, devient ainsi un acteur
à part entière du territoire.
L’établissement sélectionné s’engage, pour une durée de trois ans, à mener des
actions dans au moins trois des domaines suivants :
•
•
•
•
•
•
la gestion des déchets ;
les pratiques alimentaires ;
l’usage de l’énergie et de l’eau ;
les transports ;
la solidarité internationale ;
l’intégration de l’établissement dans son milieu naturel et/ou dans son
tissu social.
En 2013-2014, l’accent est mis sur la thématique de la lutte contre le gaspillage
alimentaire, en vue d’encourager la citoyenneté des comportements et la
réduction des volumes de déchets à la source.
1-13
Après trois années d’expérimentation auprès de 29 établissements pilotes, il a
été décidé la généralisation progressive de la démarche lycées éco-responsables
afin de former les éco-citoyens de demain. Désormais, 174 lycées rhônalpins
sont engagés dans ce projet (www.etablissement-ecoresponsable.rhonealpes.
fr). 10 CFA ont également rejoint le dispositif. Une charte graphique et des outils
de communication communs ont été créés et des séminaires sont régulièrement
organisés afin de mettre en avant cette initiative.
Par ailleurs, il a été décidé en 2013 d’étendre la démarche démocratie
participative à l’ensemble des lycées et CFA éco-responsables (cf. fiche
démocratie participative).
1-14
Actions en faveur
de la réussite scolaire
Appel à projets EURÊKA pour les lycées et CFA
Plusieurs dispositifs ont été mis en place par la Région pour favoriser la réussite
scolaire des lycéens et apprentis rhônalpins : Demain en main, SOPRANO,
passeport solidaire, Apprenti gagnant, PEPS, Objectif Terre et prévention,
Promotion de la santé des jeunes de 16 à 25 ans. Ces dispositifs thématiques
ont été regroupés dans un même appel à projets, nommé EUREKA, pour assurer
une porte d’entrée unique aux porteurs de projets, et simplifier les procédures.
Cet appel à projets regroupe huit thèmes :
•
•
•
•
•
•
•
•
la réussite du parcours de formation : pour expérimenter des formes
d’apprentissage différentes des enseignements classiques, lutte contre
le décrochage scolaire, etc. ;
l’ouverture citoyenne : pour accompagner les jeunes dans l’apprentissage
de la citoyenneté ;
la mobilité internationale : pour permettre l’ouverture à l’international
au plus grand nombre ;
la culture : projets d’éducation artistique et culturelle faisant appel à
des démarches actives et stimulant l’esprit critique des jeunes dans le
but de réduire les inégalités culturelles ;
le sport : pour des projets portés par l’établissement et l’équipe
éducative EPS de l’établissement, afin de valoriser les sports de pleine
nature ;
l’environnement : pour des projets partenariaux et pédagogiques
d’éducation à l’environnement et à l’éco-responsabilité ;
la solidarité internationale : pour soutenir des projets d’échanges
montés par des jeunes en partenariat avec des acteurs des pays de
coopération dans une démarche d’éducation au développement ;
la prévention et l’éducation à la santé : pour améliorer la prévention et
l’information des jeunes sur certaines thématiques.
Une restauration scolaire de haute qualité
Avec plus de 20 millions de repas servis par an et un budget de près de 40 millions
d’euros pour l’achat des seules denrées alimentaires, Rhône-Alpes est le premier
restaurateur régional.
1-15
La politique régionale en matière de restauration scolaire vise à garantir l’hygiène
et la sécurité alimentaire, à développer le plaisir du goût autant que la curiosité
pour une nourriture variée et équilibrée qui utilise le plus possible des produits
régionaux de proximité et/ou bio et de qualité.
En octobre 2011, les élus ont adopté une délibération (Plan régional pour la
qualité de la restauration lycéenne) ainsi qu’une charte de la restauration
visant à :
•
•
•
•
•
assurer la qualité des repas ;
optimiser l’accueil : conditions d’accès et temps du repas ;
assurer une restauration lycéenne durable : conditions de travail des
personnels, les matériels de production, la gestion des déchets et des
fluides, la mesure de l’impact carbone et la participation des lycéens au
service de restauration ;
gestion de la tarification ;
tendre vers un objectif de 15% de produits bio et 15% en circuits courts.
Sur la question de la tarification, la Région Rhône-Alpes a adopté un rapport en
juillet 2013 permettant de fixer les prix des repas entre 3,03 et 4,34 euros avec
un coût assiette supérieur à 2,02 euros afin de promouvoir une alimentation de
qualité.
Par ailleurs, la rentrée 2013 a vu la reconduction du Fonds régional d’aide à
la restauration lycéenne, doté de 617 043 euros, afin d’aider les familles et les
jeunes adultes à faire face à ces dépenses. Cette aide est complémentaire aux
fonds sociaux de l’Etat.
Mon lycée mange bio
La Région encourage la structuration des filières régionales d’agriculture
biologique, à travers le dispositif Mon lycée mange bio en Rhône-Alpes. A ce jour,
89 lycées bénéficient d’un accompagnement financier pour couvrir une partie
du surcoût lié à l’introduction d’aliments biologiques dans les menus, mais aussi
d’un soutien logistique et d’un accès à des ateliers pédagogiques et techniques
autour du bio. La Région prévoit d’étendre ce dispositif à 120 établissements.
La carte M’ra!
La carte M’ra! permet aux lycéens et apprentis de Rhône-Alpes de pouvoir
financer en partie les livres scolaires et/ou de loisirs et d’accéder à des activités
1-16
culturelles et sportives.
Elle comporte plusieurs avantages en fonction de la formation du jeune
bénéficiaire :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
livres scolaires :
o 100 euros offerts aux jeunes en seconde générale et technologique,
en première année de CAP ou en seconde professionnelle ;
o 70 euros aux lycéens en première ou terminale générale ou
technologique ;
o 50 euros aux jeunes en deuxième année de CAP, en première ou en
terminale BAC Pro ;
8 euros de crédit pour l’avantage livre loisir ;
5 places de cinéma dans les salles partenaires (participation d’1 euro
par entrée) ;
30 euros permettant l’achat d’un abonnement ou de places de spectacle
vivant (festival, danse, théâtre, etc.) ;
gratuité d’accès dans les lieux "art et savoir" (musées, expositions, etc.) ;
30 euros de réduction sur l’adhésion à un club sportif ;
10 titres de musique téléchargeables sur le site www.1d-rhonealpes.
com ;
1 an gratuit de musique en ligne (en streaming) sur 1dtouch.com/mra ;
l’offre découverte TER : un aller-retour à demi tarif en Rhône-Alpes ;
Pass contraception-prévention (cf. fiche Jeunesse).
Chaque année, ce sont environ 300 000 jeunes qui bénéficient de la carte M’ra!.
Au total, la Région consacre chaque année environ 28 millions d’euros à cette
carte.
La qualité de vie des lycéens
La Région intervient, depuis la loi du 13 août 2004, dans tous les aspects de la vie
du lycéen. Le Plan pour la qualité de vie lycéenne, voté en juillet 2009, a donné
un cadre cohérent et une perspective dynamique aux politiques de la Région
menées au bénéfice de la jeunesse. Il comporte les orientations suivantes :
•
la participation et la consultation des lycéens en ce qui concerne
l’aménagement des locaux, l’organisation de la restauration scolaire, la
vie à l’internat, et plus largement leur cadre de vie ;
1-17
•
une restauration scolaire de haute qualité, impliquant le respect
des exigences ergonomiques, d’hygiène, de sécurité et d’équilibre
alimentaire. Ce point a fait l’objet d’une délibération en octobre
2011 se fixant pour objectif un minimum de 15% de produits issus de
l’agriculture locale et biologique. Elle précise également une réflexion
pour la création d’un groupement d’achat régional permettant les
commandes groupées ;
•
la prise en compte de l’internat comme un facteur de réussite et
d’épanouissement des élèves ;
•
une politique d’accessibilité à tout jeune porteur de handicap, pour un
égal accès au lycée pour tous ;
•
un plan de déplacement des lycéens, conformément aux orientations
régionales en faveur des modes doux de transport ;
•
une politique de modernisation des équipements et de formation pour
les agents régionaux des établissements ;
•
un comité de pilotage du Plan cadre pour la qualité de vie lycéenne,
composé de délégués lycéens, d’élus régionaux, de représentants de
l’Etat, de représentants de la communauté éducative, des personnels
régionaux des lycées et des représentants des parents d’élèves.
Explo’ra initial
Ce dispositif a pour objet de favoriser la mobilité professionnelle internationale
des lycéens et des apprentis dans les entreprises, dans le cadre de leur
formation professionnelle, à travers l’attribution d’une bourse. D’une durée
minimum de trois semaines consécutives et d’un maximum de 16 semaines, le
stage doit être prévu dans le cursus scolaire et être effectué au sein de la même
entreprise, association, organisme public ou parapublic.
La bourse principale est de 95 euros par semaine de stage en entreprise,
association, organisme public ou parapublic à l’étranger et est versée directement
au jeune bénéficiaire depuis 2013. L’aide complémentaire forfaitaire, de 200
euros pour le continent européen et de 350 euros pour les autres continents,
peut être demandée par les lycéens et apprentis bénéficiaires d’une bourse
d’État sur critères sociaux. Depuis janvier 2013, toute demande de bourse
1-18
Explo’ra Initial se fait à partir du site Internet de la Région (www.explorainitial.
rhonealpes.fr).
La bourse d’équipement professionnel des jeunes
Cette bourse est une action incitative en faveur de l’insertion professionnelle
des jeunes qui s’orientent vers des filières de formation professionnelle. La
Région soutient financièrement ces jeunes et leurs familles afin qu’ils puissent
acquérir l’outillage, l’équipement et parfois les vêtements spéciaux ou de sécurité
nécessaires pour suivre leurs études sans obstacle d’ordre financier.
Les bourses sont calculées en fonction du coût moyen de l’équipement nécessaire
pour suivre la formation. Il existe quatre montants : 100 euros, 150 euros,
230 euros et 400 euros. En 2012-2013, 26 700 jeunes scolarisés en Rhône-Alpes
ont pu bénéficier de ces bourses.
Développer l’usage des Technologies d’Information et de
Communication pour l’Éducation (TICE)
En mars 2009, la Région a initié une politique structurée de déploiement des
Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Education (TICE)
dans les lycées rhônalpins, comportant trois volets essentiels :
•
la poursuite de l’équipement informatique des établissements :
déploiement de postes de travail, réalisation d’infrastructures de
communication (réseaux locaux) et raccordement à Internet. En 2013,
un marché a été lancé pour revoir l’architecture des réseaux des
établissements.
•
la mise en œuvre d’une politique régionale d’assistance informatique
des lycées publics : depuis 2013, des coordinateurs départementaux
sont recrutés (sept le sont déjà) ;
•
le déploiement progressif à l’échelle régionale d’un Espace Numérique
de Travail (ENT). Un ENT mutualisé pour tous les lycées, est déployé
depuis 2010 et est en cours de généralisation. Il sera étendu courant
2014 dans tous les lycées publics de la région. Cela offrira un accès
personnel sécurisé à une plateforme régionale proposant des ressources
numériques et des services en ligne.
1-19
Un plan en faveur des jeunes pour le raccrochage en
formation et pour l’emploi
Chaque année en Rhône-Alpes, 10 000 jeunes sortent du système scolaire sans
diplôme. En 2010, près de 64 000 jeunes bénéficiaient d’un suivi en lien avec les
missions locales et plus de 74 000 jeunes étaient inscrits comme demandeurs
d’emplois. C’est donc pour pallier ce problème qu’en avril 2011, a été adopté
le plan régional (2011-2014) en faveur des jeunes de 16 à 24 ans pour le
raccrochage en formation et pour l’emploi.
L’ensemble des acteurs de la formation, de l’orientation et de l’insertion
travaillent désormais ensemble afin de :
•
•
•
•
repérer tous les jeunes sortis du système et ne disposant pas de solution
pour retourner vers l’emploi ou la formation ;
accompagner les jeunes afin qu’ils puissent se "raccrocher" à une
formation ou à un emploi ;
gérer les transitions dans les parcours de formation des jeunes ;
sécuriser les parcours.
Afin de concrétiser ce plan et de le mettre en action, un appel à projets dédié est
disponible sur le site de la Région jusqu’en juin 2014. Il concerne les jeunes de
16 à 25 ans sans formation, sans diplôme, sans emploi, en voie de rupture dans
leur formation initiale ou dans le cursus de formation qu’ils ont engagé, sans le
valider. Depuis 2011, 46 projets visant l’accompagnement de 2 600 jeunes ont
été soutenus par la Région.
Le Mondial des métiers
La 18e édition du Mondial des métiers a eu lieu du 6 au 9 février 2014. En 2013,
il a accueilli près de 117 000 visiteurs. Il offre à chaque jeune ou demandeur
d’emploi rhônalpin la possibilité d’obtenir en un même lieu et un même temps
des informations lui permettant de s’orienter au mieux. Une délibération a été
adoptée en octobre 2011 afin de réaffirmer notre engagement en faveur de cette
manifestation, de soutenir les forums locaux et de créer une plateforme virtuelle
afin de permettre un accès à l’information tout au long de l’année. La Région
s’engage aussi dans l’accompagnement de forums locaux des métiers partout sur
le territoire rhônalpin.
1-20
Perspectives
Avec l’adoption de la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation
pour la refondation de l’Ecole de la République, dite "Loi PEILLON", de nouvelles
perspectives s’ouvrent pour la Région. Cette loi introduit de nombreuses
nouveautés dans le paysage éducatif français, qui s’appliquent déjà depuis la
rentrée 2013. Suite aux changements qu’elle apporte, plusieurs réflexions sont
en cours à la Région sur de nouveaux dispositifs à mettre en place et notamment
la question de l’ouverture des lycées en dehors des périodes de fonctionnement.
Cette loi introduit également des modifications quant aux représentations dans
les conseils d’administration pouvant faire évoluer le nombre de représentants
de la Région au sein de ces derniers. Par ailleurs, un des principaux enjeux pour
la Région concerne la carte des formations professionnelles puisque la loi donne
désormais un rôle majeur aux Régions dans son élaboration : après accord des
autorités académiques, c’est la Région qui arrêtera la carte des formations.