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N° 185 - Mai 2014
sommaire
les avis de coups de vent
Décrochage : des vidéos sur nadoz.org
L’école d’ingénieurs ESITech à Rouen
obtient le feu vert du ministère
Une université unique à Rennes en
2016
Réforme du bac pro : davantage de
poursuites d’études
Le dernier mot aux parents expérimenté dans deux collèges de
l’académie
Glaz économie : 11 filières stratégiques pour la Région
formations & diplômes
Responsable d’entreprise hippique.
Le BP à Guingamp
Pilote de ligne de production. Bac pro
en apprentissage à Vitré
DUETI. 1 an à l’étranger après le DUT
Mécanique nautique. Une nouvelle
formation à l’INB
Les avis de coups de vent
Décrochage : des vidéos sur Nadoz.org
Dans le cadre du débat « Au fil de mon parcours scolaire : de la rupture au raccrochage »
organisé par le groupe « Aide à la réussite » du bassin de Combourg – Dinan – Saint-Malo,
l’Onisep Bretagne a réalisé 3 portraits de jeunes. Devant la caméra, ceux-ci retracent
leur parcours, les raisons de leur rupture avec le système scolaire, les aides reçues et ce
qui leur a permis de raccrocher. Les films sont
disponibles sur www.nadoz.org aux adresses
suivantes :
> www.nadoz.org/video/raccrochage/morine.aspx
> www.nadoz.org/video/raccrochage/billy.aspx
> www.nadoz.org/video/alan.aspx
Marine marchande. Du neuf dans les
formations de l’ENSM
Kiné Rennes. Concours maintenu en
2015...
Cyberdéfense. Devenir ingénieur en
5 ans
Informatique. ENI Ecole informatique
à Rennes
Bac pro SEN. Modifs au CFA de Bruz
Enseignement supérieur. Un Campus
Esprit Industries à Redon
emploi & économie
Les métiers qui recrutent en 2014
Pêché pour vous dans le J0
Textes officiels du 23 mars au 22 mai
2014
Coups de vent n° 185 ❘ Onisep Bretagne ❘ Mai 2014 I 1
L’école d’ingénieurs ESITech à Rouen obtient le feu vert du
ministère
Il ne lui manquait plus que cette étape
pour officialiser son ouverture auprès des
élèves. L’ESITech (École supérieure d’ingénieurs en technologies innovantes), nouvelle école d’ingénieurs interne à l’université de Rouen et créée en partenariat étroit
avec l’Insa de la ville, vient de voir l’avis de
la CTI validé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
L’établissement ouvrira ses portes à la
rentrée 2014. Il accueillera 80 étudiants au
sein de deux spécialités : 48 en technologies du vivant et 32 en génie physique.
Pour cette première rentrée, la sélection
des élèves se fera sur dossier et entretien
parmi les titulaires d’un DUT ou parmi
les sortants de licence (L2 ou L3) ou de
classes préparatoires. Les élèves de terminale voulant préparer leur entrée à l’ESITech doivent s’inscrire en première année
de licence PMSI à l’UFR des Sciences et
Techniques de l’Université de Rouen.
> Source : Infocop n°52, avril 2014, Onisep
Auvergne.
Une université unique à Rennes en 2016
Les conseils d’administration des universités de Rennes 1 et Rennes 2 sont favorables
à « engager la création d’une université unique de Rennes » (respectivement 19 voix sur
30 votants et 17 voix sur 24).
La prochaine étape de cette fusion devrait avoir lieu au 1er trimestre 2015 avec le vote des
statuts de la future université, effective au 1er janvier 2016. Rennes devrait ainsi devenir le
troisième pôle universitaire français.
> Sources : http://jactiv.ouest-france.fr et dépêche AEF du 21/03/14.
Réforme du bac pro : davantage de poursuites d’études
La réforme du bac pro en 2009 a favorisé les poursuites d’études dans l’enseignement
supérieur. C’est ce que confirme une étude du Centre de recherche en éducation de Nantes
(CREN). Sur les 532 élèves de terminale bac pro interrogés, ils sont ainsi 61 % à avoir
effectué des vœux sur APB. Le BTS est la poursuite d’études la plus demandée (pour 65%
des jeunes souhaitant continuer après le bac).
La réforme a-t-elle rendue plus attractive la voie professionnelle ? « Sans provoquer un
engouement, elle apparaît, pour des jeunes qui déclarent massivement ne pas aimer les
études, comme plus lisible et permettant d’accéder plus rapidement au BTS, tout en ayant
la réputation d’être moins difficile que les autres voies », indique un des auteurs du rapport.
Revers de la médaille, les élèves en difficulté tendent à être fragilisés par cette réduction
du temps de formation. De plus, pour ceux n’obtenant pas le bac pro, le BEP perd sa valeur
d’insertion sur le marché du travail.
Quant aux élèves déjà engagés dans l’enseignement supérieur et contactés quelques
mois après le bac, leur discours est nuancé. Le succès au bac leur a donné une forme de
confiance en eux, ils estiment également être mieux armés en termes de savoir-faire que
les autres étudiants. Par contre, ils indiquent avoir de nombreuses difficultés sur les savoirs
généraux ou liés à la charge de travail. Ils sont également incertains face à l’état actuel du
marché du travail.
> Source : la Lettre de l’éducation n°805, mars 2014.
2 I Mai 2014 ❘ Onisep Bretagne ❘ Coups de vent n° 185
Le dernier mot aux parents expérimenté dans deux collèges
de l’académie
Un arrêté paru au JO du 26 mars donne la liste des établissements « retenus pour l’expérimentation du choix donné à la famille dans le cadre de la procédure d’orientation à
l’issue de la classe de troisième ».
Pour l’académie de Rennes, il s’agit des collèges Charles-Langlais et Romain-Rolland à
Pontivy. Cette liste pourra être complétée par un nouvel arrêté.
> Consulter l’arrêté : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=78303
Glaz économie : 11 filières stratégiques pour la Région
Le Conseil régional a adopté sa nouvelle
stratégie de développement économique,
d’innovation et d’internationalisation
(SRDEII) pour la période 2014-2020.
La Région mise sur une « Glaz économie » « Glaz » en breton désigne une couleur
faite de vert, de bleu et de gris - une
combinaison reposant sur les atouts de
la Bretagne : l’économie marine (le bleu),
l’agriculture et l’agroalimentaire (le vert)
et le gris (en référence à la matière grise
bretonne, axée sur le numérique et les nouveaux modèles collaboratifs, mais aussi à
la silver economy, qui fait du vieillissement
démographique un potentiel de développement).
Cette Glaz économie vise à accompagner
11 filières :
6 filières « socles » : l’alimentaire, le
secteur naval-nautisme, le tourisme, le
numérique, l’automobile, la défense seront
donc particulièrement soutenues dans leur
mutation.
5 filières à fort potentiel : les biotechnologies, les EMR, le bâtiment/éco-construction/éco-rénovation, les éco-activités, la
santé feront l’objet d’efforts renforcés pour
accélérer leur développement.
> En savoir plus sur le site du Conseil
Régional : http://www.bretagne.fr/internet/jcms/
prod_200605/glaz-economie-un-ton-nouveau-fait-debleu-vert-et-gris
Responsable d’entreprise hippique. Le BP à Guingamp
A la rentrée 2014, le CFPPA (centre de
formation professionnelle et de promotion agricole) Kernilien à Guingamp (22)
proposera une préparation en apprentissage au Brevet professionnel Responsable
d’entreprise hippique.
La formation dure 2 ans. Elle concerne les
personnes ayant un projet de création ou
de reprise d’une entreprise dans le secteur
hippique : écurie de propriétaires, entraînement de chevaux de course, valorisation de
jeunes chevaux, centre équestre... Diplôme
de niveau 4 (bac), le BP permet d’obtenir les
aides de l’Etat à l’installation.
Formation adulte
Le BP est l’équivalent en formation « adulte
» du bac professionnel Conduite et gestion
de l’entreprise hippique préparé après la 3e.
Les deux diplômes ont le même référentiel
professionnel. Au programme : la filière
équine, gestion d’une cavalerie, travail et
valorisation du cheval, choix, utilisation et
maintenance des équipements, fonctionnement et pilotage de l’entreprise, prestations
et activités, ressources humaines, suivi
administratif et économique, commercialisation des produits et prestations...
Chef d’entreprise, groom, enseignant
A côté de l’activité de chef d’entreprise, le
BP permet aussi d’exercer les fonctions
de responsable du piquet de chevaux ou
de groom dans une écurie de compétition.
En outre, des équivalences (validation ou
dispense d’unités capitalisables) sont possibles entre le BP Responsable d’entreprise
hippique et le BPJEPS (Brevet professionnel
de la jeunesse, de l’éducation populaire et
du sport) spécialité activités équestres. Ce
qui peut permettre à certains moniteurs
d’équitation de se mettre à leur compte, et
aux futurs chefs d’entreprise hippique de
pouvoir aussi enseigner.
> Contact : CFPPA Kernilien – 22200 Plouisy –
tél. 02 96 40 67 54 – cfppa.guingamp@
educagri.fr – www.formation-guingamp.fr
Coups de vent n° 185 ❘ Onisep Bretagne ❘ Mai 2014 I 3
Pilote de ligne de production. Bac pro en apprentissage à
Vitré
A la rentrée 2014, le lycée privé Jeanne d’Arc à Vitré (35) propose, en partenariat avec
le lycée St Etienne à Cesson-Sévigné (35), une préparation en apprentissage au bac
professionnel Pilote de ligne de production.
La formation va durer deux ans et s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans déjà titulaires
d’un CAP, d’un BEP ou sortant d’une classe de 2de, 1re ou terminale. Les candidats retenus
intégreront directement une première professionnelle. Rattachée au lycée Jeanne d’Arc, la
formation s’appuie sur le plateau technique du lycée St-Etienne à Cesson-Sévigné, près de
Rennes.
Ce cursus remplace la FDD (formation diplômante dérogatoire) qui accueillait jusqu’à cette
année des bacheliers dans une préparation en 1 an au bac pro PLP.
> Contact : Lycée Jeanne d’Arc – tél. 02 99 75 38 79 – [email protected] – www.jeanne-darc-vitre.fr
DUETI. 1 an à l’étranger après le DUT
L’université Rennes 1 propose un Diplôme
universitaire d’études technologiques
internationales (DUETI) qui permet de
valider une année d’études à l’étranger
après un DUT, dans le même domaine
d’études que celui-ci.
L’IUT de Lannion (22) assure la gestion
administrative de ce diplôme en collaboration avec les IUT de Rennes, Saint-Brieuc et
Saint-Malo. Le principe est d’aller passer un
an dans une université étrangère partenaire,
en étant totalement intégré dans un cursus
universitaire spécialisé dans le même domaine d’études que son DUT. Ce qui permet
à l’étudiant de vivre une double expérience,
linguistique et technologique.
12 spécialités dans une douzaine de pays
Douze spécialités sont concernées, en
chimie, génie biologique, génie civil, génie
électrique et informatique industrielle, génie
industriel et maintenance, génie mécanique
et productique, gestion des entreprises et
des administrations, informatique, mesures
physiques, réseaux et télécommunications,
sciences et génie des matériaux, techniques
de commercialisation. Actuellement, les
universités d’accueil se répartissent, selon
les spécialités, dans les pays suivants :
Allemagne, Belgique, Canada, Danemark,
Espagne, Irlande, Lituanie, Norvège, PaysBas, Roumanie, Royaume-Uni.
Info-com’ à l’étranger
Pour les titulaires du DUT Information-communication, et sur le même principe que
le DUETI, l’IUT de Lannion propose un DU
spécifique : le Diplôme d’université Sciences
de l’information et de la communication à
l’étranger. La formation se déroule dans
une des universités partenaires au Brésil,
au Mexique, au Canada, en Espagne, en
Irlande, en Angleterre ou en Belgique.
> Infos : http://www.iut-lannion.fr/international/
partir-etudier-letranger
Mécanique nautique. Une nouvelle formation à l’INB
A Concarneau (29), l’Institut nautique de Bretagne lance un nouveau diplôme à la
rentrée 2014, le CQP (Certificat de qualification professionnelle) Mécanicien nautique.
La formation se déroule sur 22 mois en contrat de professionnalisation. Elle accueille des
candidats et candidates possédant une première formation ou une expérience professionnelle. Le recrutement s’effectue sur dossier, CV et lettre de motivation.
Le CQP forme des mécaniciennes et mécaniciens capables d’installer, d’entretenir et de
réparer tous types de moteurs, inboard et hors-bord. Au programme : mécanique inboard
et hors-bord, électricité et électronique de bord, maintenance générale, et aussi anglais
technique, navigation, environnement, relation client et gestion des pièces administratives.
Les apprentissages s’effectuent en alternance sur les plateaux techniques de l’INB et en
entreprise pour les trois quarts du temps de formation.
> Infos : www.institut-nautique.com
4 I Mai 2014 ❘ Onisep Bretagne ❘ Coups de vent n° 185
Marine marchande. Du neuf dans les formations de l’ENSM
La formation des officiers polyvalents de
1re classe de la marine marchande (la
filière A) a été remaniée. Le 1er cycle qui
conduit au Diplôme d’élève officier de 1re
classe de la marine marchande dure toujours 3 ans (6 semestres) après le bac ; il
se déroule sur le site de Marseille de l’Ecole
nationale supérieure maritime (ENSM). A la
fin de ce cycle, les étudiants choisissent la
navigation ou le paramaritime.
Un semestre supplémentaire pour les
futurs officiers navigants
La nouveauté, c’est l’ajout d’un semestre
supplémentaire à la fin de ce 1er cycle pour
les élèves qui se destinent à la navigation.
Les élèves officiers passeront en fait 4 mois
sur le site du Havre de l’ENSM, essentiellement pour des travaux pratiques et des
séances sur simulateur. L’objectif étant de
renforcer la formation purement maritime
des futurs officiers navigants. La suite du
cursus est sans changement jusqu’à l’obtention du Diplôme d’études supérieures de
la marine marchande et du titre d’ingénieur
maritime : 2 années scolaires au Havre
comprenant 6 mois de navigation.
Ingénieur paramaritime
Les élèves officiers qui choisiront la filière
paramaritime à la fin du 1er cycle continueront quant à eux leur formation pendant 2
ans sur le site de Nantes de l’ENSM. Ils
obtiendront le diplôme d’ingénieur paramaritime qui permet d’exercer différentes
activités en connexion avec la mer, hors
conduite du navire : dans les domaines du
« navire propre » et des énergies marines
pour l’essentiel, pétrole, gaz, énergies
marines renouvelables.
Officier chef de quart passerelle international
Nouveauté sur le site du Havre à la rentrée
2015, l’ENSM proposera à des bacheliers
et à des bachelières une formation d’officier
chef de quart passerelle international (OCQPI). Sous les ordres du capitaine, celui-ci, ou
celle-ci, assure la sécurité de la navigation et
veille au respect des règles internationales.
Il ou elle prépare le plan de route, participe
aux opérations de chargement lorsque le
navire est à quai... La formation durera 3
ans. Une part importante de l’enseignement
sera dispensée en anglais. Les candidats
devront être titulaires d’un bac et du TOEIC
650 de moins de 2 ans.
Dès la rentrée 2014, Le Havre propose une
classe d’intégration et d’initiation au monde
maritime aux futurs candidats OCQPI ayant
un niveau insuffisant pour déposer directement un dossier en 2015
> Infos : www.supmaritime.fr
Kiné Rennes. Concours maintenu en 2015...
Contacté par téléphone le 19 mai, l’Institut de formation en kinésithérapie de Rennes
confirme le maintien d’un concours de recrutement en 2015, « l’UFR de médecine de
Rennes n’étant toujours pas d’accord pour offrir la possibilité d’une admission via la
PACES ». Le recrutement 2015 sera donc semblable à celui de 2014 : concours, plus recrutement via PACES Brest ou STAPS Rennes ou Brest.
> Infos : www.ifpek.org
Cyberdéfense. Devenir ingénieur en 5 ans
A Vannes, l’IUT et l’ENSIBS (l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Bretagne sud)
se rapprochent pour proposer à des bacheliers un parcours en cyberdéfense sur 5 ans.
L’IUT de Vannes prépare en 2 ans au DUT Informatique, la 2e année pouvant être suivie
à temps plein ou en apprentissage. L’ENSIBS offre une spécialité Sécurité des systèmes
d’information (cyberdéfense) dans son diplôme d’ingénieur, la formation est dispensée sur 3
ans post bac+2 dans le cadre d’un contrat d’apprentissage.
Les équipes pédagogiques de ces deux composantes de l’Université de Bretagne sud se
sont rapprochées et construisent ensemble certains enseignements. Elles ont mis en place
une procédure d’admission anticipée qui permet aux étudiants du DUT Informatique de postuler à la formation d’ingénieur en cyberdéfense au cours de leur 2e année de formation, que
celle-ci soit suivie à temps plein ou en apprentissage. Les candidatures sont alors examinées par un jury mixte ENSIBS/IUT qui décide de l’admission.
> Infos : http://www-ensibs.univ-ubs.fr/
Coups de vent n° 185 ❘ Onisep Bretagne ❘ Mai 2014 I 5
Informatique. ENI Ecole informatique à Rennes
ENI Ecole informatique est un établissement de formation privé hors-contrat implanté à
Nantes et Rennes. En Bretagne, il propose quatre formations depuis 2009, toutes dans le
cadre d’un contrat de professionnalisation :
« Spécialiste systèmes et réseaux » - certification inscrite au RNCP au niveau 3 ( bac + 2) –
contrat de 18 à 24 mois (dont 24 semaines à l’école)
« Développeur logiciel » - RNCP niveau 3 (bac + 2) – contrat de 18 à 24 mois (dont 24
semaines à l’école)
« Administrateur systèmes et réseaux » - RNCP niveau 2 (bac + 4) – contrat de 24 mois
(dont 37 semaines à l’école)
« Concepteur développeur informatique » - RNCP niveau 2 (bac + 4) – contrat de 24 mois
(dont 30 semaines à l’école) – formation aussi accessible depuis 2013 à des stagiaires
dans le cadre de la formation continue.
> Infos : www.eni-ecole.fr
Bac pro SEN. Modifs au CFA de Bruz
Contrairement à ce qui figure dans le guide (page 31) et le carnet d’adresses (page
13) « Après la 3e », le CFA de la chambre des métiers à Bruz (35) propose seulement la
spécialité Télécommunications et réseaux dans le bac professionnel Systèmes électroniques numériques. Il ne dispense pas les spécialités Audiovisuel multimedia et Electrodomestique.
Et ce bac pro est préparé en 2 ans après une seconde professionnelle, une première S ou
STI2D, une terminale.
> Infos : www.fac-metiers.fr
Enseignement supérieur. Un Campus Esprit Industries à Redon
Dans le sud de l’Ille-et-Vilaine, un «
Campus Esprit Industries » vient d’être
créé à Redon à l’initiative de plusieurs
partenaires : Ville de Redon, Communautés de communes, CCI, UIMM, Rectorat,
DDEC, Région. L’objectif est de renforcer la
visibilité de formations existantes au niveau
bac + 2, et aussi d’en proposer de nouvelles
au niveau bac + 3, propres à intéresser les
employeurs des filières aéronautique, énergie, éco-construction, nautisme ou défense.
Au niveau bac+2, le campus va fédérer
plusieurs BTS et BTSA enseignés dans des
lycées publics et privés :
au lycée Beaumont, les BTS Assistant
de manager, Conception et réalisation de
systèmes automatiques, Management des
unités commerciales ;
au lycée Saint-Sauveur, le BTS Services
informatiques aux organisations ;
au lycée Callo, les BTS Electrotechnique,
Industrialisation des produits mécaniques,
Maintenance industrielle;
à l’ISSAT à Saint-Jacut (56), le BTSA
Analyses agricoles, biologiques et biotechnologiques.
Au niveau bac+3, le campus proposera,
dans de nouveaux locaux, quatre licences
professionnelles :
6 I Mai 2014 ❘ Onisep Bretagne ❘ Coups de vent n° 185
Automatique et informatique industrielle
spécialité systèmes industriels – systèmes
automatisés et réseaux industriels (déjà
proposée à l’IUT de Brest), en contrat de
professionnalisation ;
Industrie agroalimentaire, alimentation
spécialité management des risques industriels (déjà proposée à l’ISSAT à Redon), en
apprentissage ;
Energie et génie climatique spécialité gestionnaire énergies (déjà proposée à l’IUT de
Lorient), en contrat de professionnalisation ;
Protection de l’environnement spécialité
analyse chimique appliquée à l’environnement (nouvelle en Bretagne, elle existe déjà
à l’IUT de Sète, dans l’Hérault), en contrat
de professionnalisation.
Le campus proposera en outre, et en contrat
de professionnalisation, une préparation
en 1 an au titre de Responsable de développement commercial en milieu industriel
(réseau Négoventis). Cette certification est
enregistrée au RNCP au niveau 2 (bac + 3),
et s’adresse à des candidats de niveau bac
+ 2, DUT, BTS ou L2, industriel ou tertiaire.
> Infos : www.campus-redon-industries.com
Les métiers qui recrutent en 2014
Agents d’entretien, serveurs, employés
de cuisine, professionnels de l’animation
socioculturelle, viticulteurs, arboriculteurs...
À l’initiative de Pôle emploi, l’enquête sur les
besoins en main-d’oeuvre (BMO) 2014 est
disponible en ligne.
Cette enquête fait état de 1 700 500 projets
d’embauche en 2014 (contre 1 613 100 projets en 2013) répartis dans les 388 bassins
d’emploi français, soit une augmentation de
5,4 % par rapport à 2013.
Les métiers les plus recherchés qui sont,
pour la plupart, à faible niveau de qualification concernent notamment les services
aux particuliers : aides à domicile, aides-soignants, apprentis de cuisine, serveurs, animateurs socioculturels… Plusieurs métiers
du secteur agricole (viticulteurs, arboriculteurs salariés…) sont aussi demandés.
Certains métiers connaissent néanmoins
des difficultés de recrutement : métiers des
services aux particuliers (aides à domicile,
aides ménagères, cuisiniers...), métiers de
l’industrie (ingénieurs et cadres d’études,
R&D en informatique, chef de projets informatiques) ou encore métiers de la santé
(aides-soignants).
L’enquête BMO 2014 a été réalisée entre
octobre et décembre 2013 dans toutes
les régions françaises. Sur les 2 316 206
établissements entrant dans le champ de
l’enquête, l’échantillon total enquêté comprenait 404 897 questionnaires exploitables.
> Consulter l’enquête Besoins en main
d’oeuvre 2014 sur le site de Pôle Emploi :
http://bmo.pole-emploi.org/
Source : Infocop n°52, avril 2014, Onisep
Auvergne.
Pêché pour vous dans le J0
JO du 23 mars
CHIROPRAXIE. Un décret et un arrêté relatifs à la formation des chiropracteurs et à
l’agrément des établissements de formation en chiropraxie, ainsi qu’un arrêté relatif
aux dispenses d’enseignement susceptibles
d’être accordées en vue de la préparation au
diplôme permettant d’user du titre de chiropracteur.
JO 27 mars
BACCALAURÉATS. Un arrêté modificatif relatif au livret scolaire pour l’examen du baccalauréat général pour les élèves de la série S,
option « écologie, agronomie et territoires ».
Un arrêté créé la spécialité « techniques d’interventions sur installations nucléaires » de
baccalauréat professionnel et fixant ses modalités de délivrance.
BO du 27 mars
ORIENTATION. Un arrêté fixe la liste des établissements retenus pour l’expérimentation
du choix donné à la famille dans le cadre
de la procédure d’orientation à l’issue de la
classe de troisième
BAC. Un arrêté relatif à l’épreuve de langue
vivante approfondie en série littéraire du
baccalauréat général dans les sections
binationales Abibac, Bachibac et Esabac.
Un arrêté créé la spécialité «artisanat et
métiers d’art-facteur d’orgues» du baccalauréat professionnel et fixe ses modalités de
délivrance.
BEP. Un arrêté créé la spécialité «facteur
d’orgues» du brevet d’études professionnelles et fixe ses modalités de délivrance.
CAP. Un arrêté abroge l’arrêté du 26 avril
1996 portant création du certificat d’aptitude professionnelle « tuyautier en orgues «.
Un arrêté abroge l’arrêté du 2 mars 1999
portant création du certificat d’aptitude
professionnelle « facteur d’orgues «.
Un arrêté créé la spécialité «boulanger» du
certificat d’aptitude professionnelle et fixe
ses modalités de délivrance.
Un arrêté créé la spécialité «glacier-fabricant»
du certificat d’aptitude professionnelle et
fixe ses modalités de délivrance.
ÉTUDES DE SANTÉ. Une circulaire de la Dgesip d’application des arrêtés du 26 juillet
2010 modifiés vise à préciser l’organisation
de la procédure retenue pour l’ensemble
des passerelles entre les études médicales,
odontologiques, pharmaceutiques ou de
sage-femme.
JO 29-30 mars
PJJ Un arrêté porte création d’un service territorial éducatif de milieu ouvert et d’insertion
à Vannes (Morbihan).
Un arrêté porte extension de l’établissement
de placement éducatif de Lorient (Morbihan).
Coups de vent n° 185 ❘ Onisep Bretagne ❘ Mai 2014 I 7
JO 1er avril 14
BO 3 avril
JO 25 avril 2014
BREVET PROFESSIONNEL. Un arrêté porte
création de la spécialité «métallier» du brevet
professionnel et fixe ses modalités de délivrance.
DISPOSITIFS RELAIS. Une circulaire relative
au schéma académique et au pilotage des
dispositifs relais
SECTIONS INTERNATIONALES. Un arrêté
modificatif fixe la liste des sections internationales dans les écoles, collèges et lycées.
JO du 2 avril 14
BAC PRO Un arrêté porte création de la spécialité «maintenance des véhicules» de baccalauréat professionnel et fixe ses modalités
de délivrance.
Un arrêté porte création de la spécialité «métiers de la sécurité» de baccalauréat professionnel et fixant ses modalités de délivrance
BTS Un arrêté portant définition et fixant
les conditions de délivrance du BTS « banque,
conseiller de clientèle (particuliers)»
Un arrêté portant définition et fixant les
conditions de délivrance du BTS « maintenance
des systèmes «, option A «systèmes de production», option B «systèmes énergétiques et
fluidiques», option C «systèmes éoliens».
Un arrêté portant définition et fixant les
conditions de délivrance du BTS « fluides-énergies-domotique «, option A «génie climatique et
fluidique», option B «froid et conditionnement
d’air», option C «domotique et bâtiment communicants».
JO du 3 avril
BREVETS PROFESSIONNELS. Un arrêté porte
création de la spécialité «installateur, dépanneur en froid et conditionnement d’air» du
brevet professionnel et fixe ses modalités de
délivrance.
Un arrêté porte création de la spécialité «menuisier aluminium-verre» du brevet professionnel et fixe ses modalités de délivrance.
Un arrêté porte création de la spécialité «monteur en installations du génie climatique et
sanitaire» du brevet professionnel et fixe ses
modalités de délivrance.
BTS. Un arrêté définit et fixe les conditions de
délivrance du brevet de technicien supérieur
«métiers de la coiffure».
BO 10 avril 2014
JO 13 mai 2014
BREVET DES MÉTIERS. Un arrêté porte création de la spécialité «ferronnier d’art» de brevet des métiers d’art et fixe ses modalités
de délivrance.
SECTION BINATIONALE. Un arrêté modifie
l’arrêté du 2 mars 2011 fixant la liste des
établissements proposant une section binationale Bachibac.
Un arrêté modifie l’arrêté du 7 mars 2011
fixant la liste des établissements proposant
une section binationale Esabac.
VOIE PROFESSIONNELLE. Un arrêté porte
création de la spécialité «maintenance des
véhicules» du certificat d’aptitude professionnelle et fixe ses modalités de délivrance.
BO 17 avril 14
BAC PRO. Un arrêté porte création de la
spécialité «techniques d’interventions sur
installations nucléaires» du baccalauréat
professionnel et donne ses modalités de
délivrance.
Un arrêté porte création de la spécialité «réalisation de produits imprimés et plurimédia»
du baccalauréat professionnel et donne ses
modalités de délivrance.
CPGE. Une liste relative aux CPGE scientifiques, économiques et commerciales et
littéraires pour l’année scolaire 2014-2015.
BO 24 avril 2014
BREVET PROFESSIONNEL création et modalités de délivrance du brevet professionnel
installateur, dépanneur en froid et conditionnement d’air
création et modalités de délivrance du brevet
professionnel métallier
création et modalités de délivrance du brevet
professionnel menuisier aluminium-verre
création et modalités de délivrance du brevet
professionnel monteur en installations du génie climatique et sanitaire
BAC PRO création et modalités de délivrance du baccalauréat professionnel métiers
de la sécurité
création et modalités de délivrance du baccalauréat professionnel maintenance des véhicules
Coups de vent Mai 2014 - Onisep Bretagne
Directeur de la publication : George Asseraf
Par délégation : Valérie Grumetz
Responsable de la publication : Marie-Armelle Kerbiriou
Contact rédaction : Nathalie Courbé [email protected]
Documentation : Romy Guéguen, Véronique Pavageau
PAO : Odile Besnard
BO 22 mai 2014
La circulaire de rentrée fixe quatre grands
axes pour l’année scolaire 2014-2015
La circulaire de préparation de la rentrée
scolaire 2014, publiée au BO du 22 mai
2014, fixe «quatre grands axes» pour l’année scolaire 2014-2015 : «accompagner
les élèves dans leurs apprentissages et la
construction de leur parcours pour une meilleure insertion sociale et professionnelle»,
«combattre les inégalités tout au long de la
scolarité», «former, soutenir et accompagner
les équipes pédagogiques et éducatives» et
«promouvoir une école à la fois exigeante
et bienveillante». Le ministre de l’Éducation
nationale, de l’Enseignement supérieur et
de la Recherche, Benoît Hamon, «profite»
de sa publication pour adresser une « lettre
aux membres de la communauté éducative»,
dans laquelle il assure : «Un impératif doit
guider l’ensemble de la communauté éducative : combattre dès le plus jeune âge les
inégalités sociales et territoriales».