universite sans frontiere pour une societe ouverte

Download Report

Transcript universite sans frontiere pour une societe ouverte

REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
« UNIVERSITE SANS FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE » est une revue de
l’Université Distant Production House, en collaboration avec :
+ La Direction de l’Enseignement Ouvert et à Distance du Ministère de l’Enseignement
Supérieur, Universitaire et de la recherche scientifique de la RDC ;
+ Le Centre Internationale d’Etudes Supérieurs Appliquées (CIESA) du Canada ;
+ Le Madison International Institute & High School des Etats Unies d’Amérique ;
+ et les Universités locales.
Cette revue est conçue et diffusée pour éduquer, instruire, informer et partager à
distance (à travers la radio et l’internet), les résultats de la recherche des lauréats
universitaires pour la promotion des micros- entreprises au sein de la communauté,
l’entreprenariat, le leadership et l’innovation ainsi que l’environnement et la nouvelle
technologie de l’information et de la communication
1|Page
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
COMITE DE LA REVUE
N0
1.
Noms et prénom
Distant Production House
Attribution
Propriétaire de la revue
2.
Prof. Dr NIZEYIMANA Jean Baptiste
Rédacteur en Chef
3.
Dr Diasivi MFULAMA Jean Berchmans
Membre
4.
5.
Dt. GOMBANIRO TEMBEYA Jean Phillippe
Dr NDIMUKAGA Etienne
Membre
Membre
6.
Dr KABEMBA Maxime
Membre
7.
Dt MUDEKE Charles
Membre
8.
Dt KAVUNJA KAVUNJA J.Baptiste
Membre & Layout
9.
Dr OLIMBA Emedi Kavain
Membre
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
Dt DUSABEMUNGU Theoneste
Dr HABUMUGISHA Jean de Dieu
Dr NDALAPA MHANGO
Dr H.MANTHOTO LEPHOTO
Dr BOPELO BOITSHWARELO
Dr JOHAN BECKMANN
Dr STANLEY MODESTO
Dr RONEL FERREIRA
Dr BAGANETSI MMOLAWA
Dr JOHAN HENDRIKZ
Dr JAN NIEUWENHUIS
Dr ELIFAS BISANDA
Dt. NDIKUMANA Déo
Dt NGON MAGLOIRE
Membre
Lecteur (peer Reviewer)
Lecteur (peer Reviewer)
Lecteur (peer Reviewer)
Lecteur (peer Reviewer)
Lecteur (peer Reviewer)
Lecteur (peer Reviewer)
Lecteur (peer Reviewer)
Lecteur (peer Reviewer)
Lecteur (peer Reviewer)
Lecteur (peer Reviewer)
Lecteur (peer Reviewer)
Lecteur (peer Reviewer)
Lecteur (peer Reviewer)
2|Page
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
Nr
Rubriques
1.
Orientation
Présentation de grandes lignes
Introduction
2.
Actualités sur l’EOD
Nouvelles de l’EOD à travers le Monde,
dans le territoire local
3.
Partage du savoir : Résultats des
Quoi de neuf ?
recherches en Licence-Master –
Thème de recherche présenté par un
Doctorat
scientifique (Mémoire, thèse, enquêtes
scientifiques…)
Actualité dans le monde scientifique
Partage autours des thèmes sciatiques
4.
L’opinion du scientifique
Qu’en pensez-vous ?
Les avis des auditeurs, des
hommes/femmes de science (Chercheurs,
enseignants, étudiants…)
5.
Réponses aux préoccupations
Questions-Réponses aux questions des
scientifiques
6.
Conclusion
Nouveau rendez-vous
Nouveau thème
COMMENT UN ETUDIANT PEUT REUSSIR DANS UN SYSTEME D'ENSEIGNEMENT
OUVERT ET A DISTANCE?
Contenu produit notre émission scientifique hebdomadaire « l’Université sans frontières
pour une société ouverte » Ce 07.05.2014
Par Prof.Dr NIZEYIMANA J.Baptiste
E-mail :[email protected]
3|Page
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
En décidant de suivre une formation à distance, vous faites le choix de l’autonomie et de
la souplesse. Mais vous vous lancez aussi un sérieux défi car travailler seul est loin d’être
évident, d’autant plus si vous exercez une activité professionnelle à côté.
S’engager dans une formation continue à distance requiert beaucoup de motivation et
un grand sens de l’autodiscipline. D’autant qu’il n’est pas toujours aisé de conjuguer
travail en entreprise et bachotage. Articuler les deux afin d’optimiser son apprentissage
est toutefois possible, à condition de bien s’organiser.
Les études sont souvent nécessaires pour accéder à un poste mieux rémunéré.
Cependant, il n'est pas toujours évident de trouver le temps et le budget pour les réaliser.
Faire une formation à distance, quand on est étudiant ou salarié, est souvent la solution
idéale pour conjuguer vie sociale, vie professionnelle et études. Il offre de nouvelles
perspectives d'avenir.
Voici des conseils simples qui vous permettront de mettre toutes les chances de votre
côté :
« Connais-toi toi même »
C’est le premier conseil que prodigue Jean-Marc Fayolle, directeur d’E-learning Time by
Abilways. « Il faut tout d’abord s’informer sur les modalités de la formation afin de
déterminer si l’on est prêt à s’engager dans ce type de dispositif », précise-t-il. Définir au
préalable la charge de travail à fournir vous permettra de voir si vous aurez
matériellement le temps d’entreprendre le cursus choisi. En parallèle, renseignez-vous
auprès de l’établissement et des anciens élèves pour obtenir des retours d’expériences
sur l’investissement requis, que ce soit par jour ou par semaine.
Une bonne organisation
L'organisation est la première clé de la réussite. Ainsi, avant de vous engager, vous
devez vous assurer de pouvoir dégager le temps nécessaire pour réviser vos cours. Sans
cette étape préalable, il sera particulièrement difficile d'obtenir ce DIPLOME. Mais ce
n'est pas la peine pour autant de bloquer plusieurs heures par jour. Seules quelques
heures dans la semaine sont suffisantes pour trouver le bon compromis entre révisions
et vie de famille.
Être régulier
La régularité est également de mise. Rien ne sert de réviser quatre heures d'affilée si,
la semaine suivante, vous ne révisez pas du tout. En effet, le plus important est de
trouver un rythme. Ce dernier vous aidera à tenir vos engagements et à apprendre avec
le plus de facilités possible. Plus vous serez régulier dans votre apprentissage, plus vous
4|Page
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
aurez de chances d'obtenir votre diplôme à distance. Ce rythme est propre à chaque
personne : il n'y a pas de bon ou de mauvais rythme. Le principal est que celui-ci vous
convienne et vous permette de progresser.
De la rigueur !
Le diplôme à distance nécessite une plus grande rigueur d'un diplôme classique dans la
mesure où vous n'assistez pas à des cours traditionnels. La rigueur va de pair avec la
régularité. Ce n'est pas la peine de vous imposer des objectifs trop hauts. Au début,
faites ce qui vous semble le plus facile et le plus réalisable. Ne vous mettez surtout pas
en échec : révisez les bases et mettez-vous en confiance. Au fil du temps, vous pourrez
augmenter la difficulté sans même vous en rendre compte. C'est pour cette raison que
la rigueur est indispensable. Elle est, en quelque sorte, synonyme de progrès et
d'apprentissage.
S'entourer pour ne pas lâcher
Ce n'est pas parce que vous réalisez une formation à distance que vous vous retrouvez
seul et loin de tous. De ce fait, n'hésitez pas à vous entourer de bonnes personnes pour
vous aider et vous soutenir durant votre formation. Cela peut être un soutien moral (vos
amis ou votre famille) ou un soutien plus "physique" (vous pouvez trouver des
compagnons sur les forums dédiés à la formation par exemple). Le diplôme à distance
ne vous livre pas à vous même : à tout moment, vous pouvez joindre les personnes
habilitées à vous aider par téléphone ou par e-mail. C'est pour cela, n'hésitez surtout
par à appeler en cas de besoin, de doute, de difficulté ou pour tout autre motif.
Il y a un professeur principal, des correcteurs et des professeurs qui répondent au
téléphone.
Entraînez-vous
Il n'y a pas de secret. Pour réussir, les entraînements aux examens sont la meilleure
solution. Ils permettent de prendre conscience de ses difficultés et de ses erreurs. Ils
sont indispensables et complémentaires aux cours. L'un ne va pas sans l'autre. Les
corrigés sont, bien souvent, fournis avec les entraînements. N'hésitez donc pas à vous
corriger et à vous appuyer sur ces derniers. Vous pouvez également, selon les centres de
préparation au diplome à distance, envoyer ces entraînements et vous faire noter et
corriger par un véritable professeur.
Interagissez
La plupart des étudiants en formation à distance ont du mal à utiliser les outils mis à
leur disposition par leur organisme de formation à distance pour interagir avec leurs
professeurs ou les autres élèves. Ne commettez pas cette erreur et posez des questions
quand vous ne comprenez pas, ou aidez les autres quand ils n’arrivent pas à s’en sortir !
5|Page
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
Cela constituera également une source de motivation, car il est important de pouvoir
partager son expérience avec des gens qui sont en train de vivre la même chose.
Ne vous focalisez pas sur vos notes
Ne vous focalisez pas sur une mauvaise note. Cette dernière ne détermine pas le fait
que vous obteniez votre diplôme ou non. La note est un indicateur et un accident peut
arriver. Si vous recevez une mauvaise note, le meilleur moyen de progresser et de
refaire le devoir. Cela vous permettra, le jour de l'examen, de ne pas refaire les mêmes
fautes. Une mauvaise note n'est pas une honte. Ne vous démoralisez donc pas pour si
peu et ne baissez pas les bras à cause de cela.
Utilisez les outils mis à votre disposition
Prenez le temps de vous familiariser avec les supports que propose la plate-forme
Internet. Forum, chat…, testez les outils dès le début de votre apprentissage.
Un planning et des objectifs
Aérez-vous !
Pour réussir son diplôme à distance, il ne faut pas oublier de s'aérer l'esprit. La tentation
est grande de rester chez soi et de ne plus rien faire à côté. Le diplôme à distance
permet justement un compromis intéressant entre sa vie personnelle et ses études
alors, profitez-en ! Qui plus est, vous enfermer est le meilleur moyen de saturer. Ce
n'est pas là le secret pour obtenir son diplôme, bien au contraire. Alors, faites des
pauses régulièrement, faites du sport, sortez, parlez...
Trouvez un environnement de travail calme
Si votre environnement ne vous permet pas de vous concentrer et de travailler dans le
calme, n'hésitez pas à vous isoler. Il existe des lieux publics auxquels vous pouvez
accéder gratuitement (bibliothèques universitaires ou municipales, médiathèques, ...).
Travailler dans le calme est le meilleur moyen de travailler efficacement. Vous gagnerez
un temps précieux, ce qui vous laissera davantage de temps libre pour vos loisirs et pour
vous aérer l'esprit.
Réussir sa formation à distance est donc tout à fait possible. Si vous parvenez à vous
organiser de la bonne manière et à réviser régulièrement, vous aurez, sans aucun doute,
réalisé le plus gros du travail et mis toutes les chances de votre côté. De plus, n'oubliez
jamais que vous n'êtes jamais seul et que vous pouvez appeler à l'aide à n'importe quel
moment. Grâce à ces quelques conseils, vous serez fin prêt à obtenir ce diplôme !
Nous venons d’esquisser les conseils pour réussir dans un système d'enseignement
ouvert et à distance, il suivra dans notre article prochain l’approche méthodologique
développée par notre Université pour aider ses récipiendaires à distance.
6|Page
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
L’ACTUALITE SUR L’ENSEIGNEMENT OUVERT ET A DISTANCE
Par Dr BADIBANGA
Selon l’Encyclopédie Agora (Québec, canada), le mot université désigne une institution
de haut savoir. Il renvoie aux mots univers et universel, venant eux-mêmes de deux
mots latins, unus, un, et vertere, tourner. Le mot université signifie littéralement tourné
vers l’unité. Il renferme à la fois l’idée de totalité et de l’unité. L’encyclopédie Agora
donne une citation très intéressante de John Henry Newman : « Une université ne doit
pas s’occuper seulement de science, ni seulement de lettres, ni seulement de la
théologie, ni seulement des connaissances abstraites ou expérimentales, morale ou
pratique, métaphysique ou historique, mais de tout savoir. Elle est en effet le siège
réservé à cette vaste philosophie qui embrasse toute vérité, le situe en leur lieu propres
et enseigne la méthode à suivre pour atteindre chacune. » Le CIESA est d’avis que
l’université doit retrouver sa dimension universelle, son ouverture sur l’univers pour une
meilleure diffusion et une meilleure acquisition du savoir pour et par le plus grand
nombre d’individus. Des lors, l’université doit s’ouvrir au plus grand nombre, pour ne
pas dire à tous ceux qui ont soit du savoir. Pour cela, son accessibilité ne doit plus être
limitée par son éloignement physique. Elle doit dont être sans frontières ni barrière,
surtout physique. La meilleure façon de redonner à l’université son sens profond
d’universalité est la diffusion et l’acquisition, A DISTANCE, du savoir.
Pour le CIESA, l’enseignement ouvert et à distance constitue donc la meilleure voie pour
atteindre cet idéal universitaire. L’enseignement ouvert et à distance comporte deux
dimensions fondamentales que sont : (1) le contenu (c’est- à -dire le savoir), et (2) le
contenant ou le véhicule de transmission et d’acquisition de ce savoir (c’est- à -dire la
technologie, mieux connue sous le vocable « Technologie de l’information et de la
communication ou TIC ». Lorsqu’appliquée à l’enseignement ou à l’éducation, on parle
alors des TICE (Technologie de l’information et de la communication appliquée à
l’enseignement). Cela a été compris par les fondateurs du groupe CIESA et MEDIA-CI inc.
Qui n’ont pas hésité à jumeler au CIESA (contenu en savoir) le volet contenant (TICE) et
permettre ainsi la conception du savoir de qualité, sa diffusion et son acquisition
efficace à l’aide des TICE.
La prise en compte de ces deux dimensions, voire leur maîtrise totale, sont les voies de
passage obligé d’un enseignement ouvert et à distance qui se veut complet, conviviale
et attrayant pour les bénéficiaires premiers que sont les étudiants qui ne peuvent,
physiquement parlant, avoir accès à ce savoir tant recherché. Par ailleurs, pour que
l’enseignement ouvert et à distance jouent son rôle véritable, il faut que ce savoir
transmis et acquit à distance soit de même niveau et de qualité égale à celui acquit et
transmis en mode présentiel. L’enseignement ouvert et à distance ne doit donc, à aucun
cas être, ni même être perçu comme un enseignement de « seconde zone », une sorte
7|Page
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
de « palliatif », à l’enseignement dit « traditionnel ». Au contraire, l’enseignement
ouvert et à distance est, et doit être une alternative crédible et efficace à
l’enseignement en mode traditionnel.
L’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication a
permis à l’enseignement ouvert et à distance d’acquérir ses lettres de noblesse.
Expérience sur la formation à distance par le Doctorant Charles tout en donnant votre
expérience avec le CIESA
Au mois de mai 2005, j’avais été informé de l’existence du CIESA par le canal d’un
collègue de service du PAM (Programme Alimentaire Mondial). Ayant reçu leur adresse
du Site internet par le même canal, j’ai écrit au CIESA pour solliciter mon inscription aux
études de Master en Gestion des Micro Entreprises. Au cours de la même semaine,
j’avais reçu une note de confirmation de mon admission, note me demandant de
procéder au payement des frais académiques par banque ou par transfert postal. En ce
temps l à, je n’avais pas encore compris, de quoi il s’agissait, me disant que j’étais
entrain de courir vers une « tromperie » comme bon nombre de fois où j’avais eu dans
le passé, d’envoyer des frais d’admission dans d’autres organisation sans plus rien
recevoir en retour. Donc, dans ma pensé, j’étais encore une fois entrain de me perdre.
Toutefois j’avais résolu de parachever cette aventure. La surprise a été grande pour moi
quant j’avais reçu les CD contenant les cours et le mot de passe y afférant. En effet, la
formation à distance organisée par le CIESA est très émouvante, bénéfique et
participative par rapport à l’enseignement classique. En effet, j’ai fini par comprendre
que cet enseignement à distance est plus pratique et professionnel parce qu’il donne
l’occasion d’être réellement spécialiste en apprenant soit même avant l’intervention des
Professeurs-encadreurs. Ensuite, grâce au stage professionnel effectué, l’on devient
alors professionnel et spécialiste dans le domaine d’étude.
J’ai été personnellement ému et touché par le sérieux, la sévérité et la rapidité du CIESA
pour suivre la formation de ses récipiendaires dans l’organisation des cours, le partage
de l’information scientifique, les discussions en forum, la correction des travaux
pratiques et des examens. Cet enseignement fait travailler suffisamment l’étudiant,
grâce à sa rapidité et sa rigueur. Celui-ci est donc appelé à lire et à comprendre
profondément les cours avant de répondre aux exigences des travaux pratiques et aux
questions d’examens. Connaissant maintenant ce qu’est la formation à distance et son
intérêt, j’ai pris alors un second encagement, de poursuivre avec la thèse de doctorat à
Madison International Institute par le canal de l’Université Distance Production House. Il
est émouvant de participer aux discussions et séminaires que nous suivons à Ngozi et
pensons y parvenir dans le temps réglementaire.
8|Page
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
THEORIE DE LA PERCHE DANS LA CREATION DES MICROS-ENTREPRISES :
SAUVETAGE OU MIRAGE POUR DES MENAGES PAUVRES DU QUARTIERS LATIN DE
BUKAVU, DE 2007 A 2013
Par Dr DIASIVI Jean Berchmans
Nous sommes partie du constat que le monde traverse une période où
les décideurs des pays, cherchent à réduire la pauvreté. Comme qui dirait, « c’est un
recours vers le paradis perdu dans lequel il faisait bon vivre ». Qu’être riche dans un
village des pauvres est non seulement mal aisé mais aussi insécurisant.
Ce travail est le fruit d’une recherche sur la pauvreté dont l’effort de recherche est
concentré sur une entité réduite de 3.977 habitants regroupés au sein de 338 ménages
dans un des quartiers les plus pauvres de la ville de Bukavu : le Quartier Latin de Bukavu.
La lutte pour la survie est la plus grande préoccupation du Pauvre habitant ce quartier.
Son espoir est le support des tiers dont le Gouvernement de la RDC. L’encadrement de
l’autorité n’étant toujours pas effectif laisse croire que le gouvernement congolais est
distrait dans ce domaine. Ces pauvres refusent de croupir dans la misère et développent
de ce fait, des mécanismes de survie dont la création des micro-entreprises.
Cerner le problème de la micro-entreprise dans son rôle de réduction de la pauvreté
nous a obligé de faire usage à une démarche appropriée dont les méthodes
schumpetérienne et keynésienne, sous lesquelles sont contenues aussi l’historique,
l’analytico-descriptive et le systémique. A cela, nous avons, pour mieux collecter
l’information de terrain, adjoint l’archivage, le questionnaire structuré et non structuré
ainsi que des observations.
Les résultats de terrains ont révélé que le Quartier Latin de Bukavu est
réellement pauvre, en en croire les critères sacro saints de la pauvreté. Sur les 338
ménages, seul 44 ont essayé de créer des micro-entreprises ; En moyenne, l’habitant de
ce quartier vit avec 0.87$/jour, ce qui est moins que le standard de la pauvreté. Le
déficit de scolarité est de 1,24. Au lieu que 3.35 enfant par famille soit scolarisé, il n’y a
que 2.08 enfant qui le sont. Un ménage abrite en moyenne 12 personnes. Ces derniers,
artisans de leur propre développement, ont besoin d’une aide issue par non seulement
par des institutions qui sont à même de leur fournir « Capacitation intégrale » mais aussi
du gouvernement. En outre, leurs actions de création des micro-entreprises, véritable
débrouille ne les mènent nulle part qu’à la simple survie avec au moins 80% des chances
de « faillite».
Ce travail fait ressortir les aspects et les contours de la pauvreté, des
micro-entreprises créées dans ce quartier tout en les calquant aux théories scientifiques
et considérations socio-économiques ainsi que politiques prônées par des
gouvernements et systèmes des Nations Unies sur la pauvreté.
9|Page
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
Le travail s’interroger d’abord sur l’efficacité des efforts de ces habitants et de ces
politiques. En cas de leur inefficacité, le travail suggère des pistes de solutions au
pouvoir public congolais pour une réduction efficace de la pauvreté, avec l’ambition
d’être dupliqué dans d’autres coins du pays.
Cette recherche de terrain qui se veut participative entre la population concernée et
nous-mêmes chercheur, départage la théorie du libéralisme économique d’avec celle de
l’état providence. Méthodologiquement, il fait ressortir, le juste milieu et la
responsabilisation des uns et des autres, pour une population qui ne cherche qu’à
améliorer ses conditions de vie. Pour ce faire, ce travail fait ressortir particulièrement et
spécialement les IDH tels qu’ils se présentent dans ce quartier et implique le
gouvernement dans la mise en œuvre de ces solutions tout en socialisant l’individu
concerné.
Le pauvre étant le principal artisan de son propre développement, tous :
chercheurs, décideurs, politique,… bref, la solidarité communautaire est l’espoir des
démunis.
Devant la controverse des économistes, moraliste et sociologues, pour ne pas citer
Schumpeter, Keynes, Ricardo, Confucius, les uns se donnant la main, les autres se
contredisant, nous avons créé une nouvelle voie, une nouvelle théorie dite « théorie de
la perche » qui consiste à assister nécessairement le pauvre, à l’encadrer pour cheminer
avec lui dans la stratégie de la réduction de la pauvreté. L’expérimentation faite sur
terrain a prouvé la force de cette théorie.
10 | P a g e
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
« Aperçu de la reforme Licence–Master–Doctorat (LMD)
Par les Professeurs :
Germain GOURENE, Irie Arsene ZORO BI, Maître-Assistant
Yves-Alain BEKRO, Maître de Conférences
Sous la Direction de Etienne Ehouan EHILE, Professeur et Président de l’Université
d’Abobo-Adjamé.
Cette conférence était tenue à Abidjan, Côte d’Ivoire en Mars 2006.
Outre les éléments de cette conférence, nous parlerons au moment voulu, de
l’introduction du système LMD dans notre pays, la RDC
En guise d’Avant-propos
À travers le monde entier, les dispositifs pédagogiques universitaires sont en train de
subir de profondes mutations aux fins de s’adapter aux nouvelles exigences du marché
du travail. Ces réformes sont une étape nécessaire pour la survie des universités en
cette période de mondialisation, et donc de rude concurrence.
Les programmes pédagogiques doivent dorénavant permettre à tout étudiant de se
former progressivement en acquérant un ensemble de compétences adaptées à ses
préférences disciplinaires, et à son projet professionnel, qu’il soit national ou
international. Dans ce contexte, le système de diplômes doit être facilement lisible et
transférable.
C’est en réponse à ces nouvelles exigences que les institutions universitaires
européennes, s’inspirant du modèle nord-américain, ont élaboré des maquettes
pédagogiques dont l’architecture est fondée sur un nombre limité et fixe de grades : le
système « Licence-Master-Doctorat » (LMD) ou «Bachelor-Master-PhD (BMP) réduisant,
pour tout cursus universitaire, le nombre de diplômes à trois (Licence/Bachelor, Maîtrise
et Doctorat).
Ces dernières années, des institutions internationales impliquées dans l’éducation et la
recherche (AUF, CAMES, Institutions de la Banque Mondiale, CRUFAOCI) ont permis
l’organisation de plusieurs séminaires et ateliers : à Dakar (Sénégal), du 15 au 19
Décembre 2003 sur le thème
« Gouvernance universitaire » ; à Yaoundé (Cameroun), du 1er au 3 Mars 2005 sur le
thème « Les universités africaines dans le contexte mondial de la transformation de
l’université », et à Niamey (Niger), le 15 Juillet 2005, sur le thème « Mettre les
établissements d’Enseignement Supérieur d’Afrique au cœur des Stratégies de
développement fondées sur la Connaissance ».
Ces ateliers ont permis de sensibiliser les universités francophones d’Afrique et de
l’Océan Indien sur la nécessité de la réforme LMD. C’est ainsi que lors de son allocution
d’ouverture du séminaire de Yaoundé, le Professeur Ehouan Etienne EHILE,
11 | P a g e
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
Représentant le Président du Comité Consultatif Général (CCG) du CAMES a montré
l'urgence qu'il y a à aborder les réformes LMD dans les universités africaines car selon
lui, « le train de la mondialisation n'attend pas les retardataires ». Les organisations
d’intégration sous-régionale (CEDEAO, UEMOA), et régionale (UA), également
sensibilisées, ont donné leur accord de principe pour appuyer financièrement la mise en
œuvre du système LMD dans les universités des pays membres.
Dans ces conditions, l’Université d’Abobo-Adjamé (UAA), qui se veut une université
d’avant-garde ne doit pas rater le « train de la mondialisation ».
C’est pourquoi, en prélude à la planification très prochaine, des composantes
administratives, scientifiques et techniques pour l’adoption du système LMD, les
conférenciers ont soumis le document à l’ensemble de la communauté universitaire de
l’UAA afin que chaque membre soit au même niveau d’information.
Aujourd’hui, nous allons parler, selon nos conférenciers, de l’Historique, objectifs et
intérêts du système LMD
Historique
Le système LMD (ou BMP ou 3-5-8) aujourd’hui largement adopté en Europe, est réalisé
dans le cadre du processus de Bologne. Par "Processus de Bologne", on désigne le
processus d’harmonisation européenne de l’enseignement supérieur. Il est né à Paris, à
la Sorbonne, en mai 1998, d’une initiative de Claude Allègre, alors Ministre de
l’Enseignement Supérieur de la France, à laquelle ont été d’abord associés l’Allemagne,
l’Italie et le Royaume- Uni. Le 19 juin 1999, les Ministres de l’éducation de 29 pays
européens réunis à Bologne, en Italie, signaient une déclaration sur l’avenir de
l’enseignement supérieur en Europe.
A ce jour, 40 pays européens sont impliqués dans ce processus. Son but est d’instaurer,
d’ici 2010, un espace européen de l’enseignement supérieur dans lequel les
enseignants, les étudiants et les diplômés pourront se déplacer facilement, et bénéficier
d’une juste reconnaissance de leurs qualifications.
Objectifs
En affirmant leur adhésion aux principes généraux de la Déclaration de la Sorbonne, les
ministres réunis se sont engagés à coordonner leurs politiques pour atteindre, à court
terme (avant fin 2010), six principaux objectifs qui
représentent, pour eux, un intérêt primordial pour la création de l'espace européen de
l'enseignement supérieur et la promotion de ce système européen à l'échelle mondiale.
Les six principes généraux prévus par la Déclaration de Bologne sont :
- un système de diplômes lisible et comparable, notamment grâce au
«supplément au diplôme», annexe détaillée décrivant les études suivies et les résultats
obtenus;
- une structure des études fondée sur trois cycles;
12 | P a g e
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
- la généralisation du système des crédits ou ECTS (European Credit Transfer System),
valorisables au sein de tout l’Espace européen de l’enseignement supérieur;
- la mobilité pour tous : étudiants, enseignants, chercheurs, autres personnels;
- l’évaluation de la qualité du système d’enseignement, base de la reconnaissance
mutuelle et donc de la mobilité;
- la dimension européenne de l’enseignement et la sensibilisation des étudiants à la
citoyenneté européenne.
Intérêts
Sur le plan académique, le premier intérêt du système LMD est l'harmonisation de la
circulation des savoirs et des modèles pédagogiques qui, sous l'effet de la
mondialisation, sont appelés à se côtoyer, voire à se combiner. Une fois restructurée,
l’offre de formation permet l'adoption d'un système de diplômes facilement lisibles et
comparables (grâce notamment à l’annexe du diplôme), la promotion de la mobilité, la
promotion de la
coopération sous-régionale ou régionale et la promotion des valeurs scientifiques,
culturelles et sociales des partenaires.
Le système organise des 2 formations semestrialisées sur la base d’unités
d'enseignement (UE); un tel système est aussi une solution aux années blanches ou
invalidées.
Il met en œuvre des crédits capitalisables et transférables en cas de mobilité nationale
ou internationale.
Avant de clore cette émission, parlons brièvement de l’organisation des études dans le
système LMD
2. Organisation du système LMD
2.1. Architecture générale des offres de formation
Les études sont organisées en 3 cycles.
Premier cycle ¾
Il consiste en une formation initiale de 3 ans. C’est un cycle de transition, sanctionné par
le grade académique de Licence (ou Bachelor).
La Licence est, soit à option Professionnelle, débouchant alors sur un Master
Professionnel, soit à option Recherche (aussi appelée Généraliste) et dans ce cas, elle
débouche sur un Master en Recherche.
Deuxième cycle ¾
Il conduit à un Master obtenu en 2 ans. Le Master comporte deux options :
- une option professionnelle (dirigée vers l’enseignement ou vers des compétences
professionnelles ou artistiques particulières) ;
- une option approfondie qui prépare à la recherche scientifique.
13 | P a g e
REVUE SCIENTIFIQUE EN LIGNE 00 : UNIVERSITE SANS
FRONTIERE POUR UNE SOCIETE OUVERTE
Dans certains pays comme la Belgique, à l’issue d’un Master en 2 ans, des Masters
complémentaires peuvent être acquis en un an d’études au moins.
Ces formations visent l’acquisition d’une qualification professionnelle spécialisée.
Troisième cycle ¾.
Il correspond à la formation doctorale et les travaux relatifs à la préparation d’une thèse
de doctorat. Sa durée est forfaitairement déterminée à 3 ans. Il est accessible après un
Master à option Recherche.
L’organisation interne du système LMD est du ressort de chaque université.
En général, ce système de formation est organisé en domaines de formation ou section.
3
Par exemple, l’Université des Sciences et Techniques de Lille 1 (USTL) a été organisée en
trois domaines :
- Sciences et Technologies ;
- Sciences Economiques et de Gestion ;
- Sciences Humaines et Sociales.
La Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux en Belgique (FUSAGx)
propose trois domaines de formation :
- Sciences et Technologies de l’Environnement ;
- Sciences Agronomiques ;
- Chimie et Bio-Industrie.
Les diplômes délivrés portent la dénomination de chacun des domaines définis par
l’université. Ainsi à l’USTL, nous avons des Licences et Masters en Sciences et
Technologies, en Sciences Economiques et de Gestion et en Sciences Humaines et
Sociales. Chaque domaine est décliné en Mentions qui sont directement rattachées aux
diplômes délivrés.
Les mentions sont les équivalents des Filières dans le système actuel. La Licence des
Sciences et Technologies de l’USTL, par exemple, comporte 11 mentions : Biologie,
Chimie, Informatique, Mathématiques, Mécanique, Sciences et technologies, Physique,
Santé, Sciences de l'Ingénieur, Sciences de la terre, de l'univers et de l'environnement et
Techniques Industrielles.
Chacune des mentions est déclinée en Spécialités. La Mention Biologie de l’USTL
compte sept spécialités : Biologie Générale, Chimie - Biologie, Sciences de la Vie et de la
Terre, Production Animale, Aménagement du Territoire et Urbanisme, Industrie Agroalimentaire et Alimentation.
14 | P a g e