RCMN 32 ROYAL NAVY 7 QUAND LE COEUR VOUS EN DIT

Download Report

Transcript RCMN 32 ROYAL NAVY 7 QUAND LE COEUR VOUS EN DIT

RCMN 32 ROYAL NAVY 7
QUAND LE COEUR VOUS EN DIT …
« Marin, as-tu du cœur ? ». Dans la sombre clarté de l’autocar qui nous ramène de Grenoble
à Toulon le 8 février dernier, c’est la seule question qui vaille et c’est le seul espoir auquel
se raccrocher. La saison du RCMN a été difficile, souvent douloureuse, inquiétante en tout
cas. De lourdes défaites, des blessures à répétition, un jeu sans idée, une défense
intermittente, des « fondamentaux » perdus de vue. Y’a t’il encore de l’envie ? A part pour
le conducteur du car qui a, incontestablement, été le meilleur acteur du week-end, la
réponse n’est plus évidente pour personne lorsque nous nous séparons aux portes de
Toulon.
Il reste cinq semaines et un stage de quinze jours. Cinq semaines à lire les comptes rendus
des victoires impressionnantes de la Royal Navy chaque semaine. Cinq semaines et quinze
jours de stage pour se dire qu’à Mayol, ce sera différent, qu’on ne peut pas y perdre et
qu’on n’y perdra pas ! Cinq semaines et ces quinze jours pour « sentir », mais ne jamais le
dire, que le RCMN jouera sa peau à Mayol et qu’une défaite sans appel sonnerait sans
doute le glas. « Y penser toujours, n’en parler jamais ». Mais c’est clair : il faut gagner !
Il faut gagner !
« Marin as-tu du cœur ? ». La question rôde dans la tête au moment où le « God Save the
Queen » est repris, dans un vibrant « tue-tête », par l’épatante équipe féminine
britannique. Certes, plus tôt dans l’après-midi, nos « Marinettes » ont montré la voie mais
l’enthousiasme des filles de la Royal Navy est significatif de la confiance qui habite les sujets
de Sa Gracieuse Majesté. C’est le moment de « la Marseillaise » maintenant. Les regards ne
mentent plus et les cœurs non plus. Je vois mes joueurs et je sais, dès cet instant, que les
Britanniques « ne l’auront pas facile ». Eux n’ont pas pu les voir, seulement les entendre. Ils
n’ont pas encore compris ce qui les attend.
« Marin, as-tu du cœur ? ». Mayol est presque plein. « Un prompt renfort » a rassemblé 10
000 personnes sur le port et le « Pilou-Pilou » déferle du haut des tribunes. Il n’est pas
encore terminé que quinze « Rodrigue » pleins « d’une mâle assurance » montent à
l’abordage, vent dans le dos.
« Marin, as-tu du cœur ? » Les Britanniques vont « l’éprouver » dans la seconde. Le coup
d’envoi n’est pas capté par le numéro 4, Tom Cowley, balayé par la tornade bleue. Ballon
récupéré, avancée de notre pack jusqu’aux quinze mètres britanniques, ballon éjecté par
Julien Magnani, notre capitaine, pour Damien Anon, notre numéro 10 posté aux trente
mètres, et le drop frôle le poteau droit. On joue depuis 15 secondes. Le ton est donné. Il ne
va plus varier. Sur le renvoi aux 22 mètres, le ballon revient dans le camp français.
Récupération de Christophe Daunay qui va au contact, ballon libéré jusqu’à l’aile gauche qui
commence à faire des misères à ses vis-à-vis et fin du mouvement aux 25 mètres
britanniques pour la première mêlée, introduction Royal Navy. Et la mêlée britannique
monte au ciel … Pénalité, 25 mètres en coin. Damien Anon ouvre le score. 3-0 pour le
RCMN. Deux minutes que l’on joue et déjà la conviction que le match est fini. Rares sont les
équipes pouvant se remettre d’une telle entame … surtout au stade Mayol. Et il est clair que
ces Britanniques là ne sont pas dans leur assiette et que « le cœur » a, aujourd’hui, choisi
son camp.
La suite est l’histoire d’une première mi-temps quasi parfaite de nos joueurs. Quasiment
pas de fautes, des choix justes, une conquête royale avec aucune touche perdue, quatre
ballons pris sur lancers adverses, une mêlée qui avance quand il le faut, un jeu de ligne
parfois enthousiasmant. On n’a rien vu de mieux sous nos couleurs depuis l’édition 2010 de
Mayol. Quatre ans d’attente mais cela valait la peine.
Juste un petit agacement inutile de Kévin Etcheverry qui nous prive d’une mêlée à dix
mètres de la ligne des Britanniques, échangée contre une pénalité pour les Blancs. On n’a
pas le temps de le regretter. La touche suivante est perdue pour les Britanniques qui
bénéficient cependant d’une mêlée. Défense féroce de nos joueurs sur le départ du 8
britannique. Deux plaquages désintégrants plus tard, en avant du porteur de balle, repris
devant par un partenaire et pénalité pour nous aux quarante mètres. Jouée vite par Julien
Magnani, stoppé par un plaquage à la gorge aux vingt mètres. Pénalité face aux poteaux et
mansuétude de l’arbitre pour le numéro 8 adverse car cela valait un « Jaune ». Mais on se
console avec le 6-0 obtenu par Damien Anon. Il y a sept minutes que l’on joue.
Toute la volonté, le cœur et l’énergie du RCMN symbolisés par Sam Somnica
Et cela continue sur le même tempo. Les « Rodrigues » ne font pas seulement parler le
cœur. Il y a du talent dans chaque attaque. Deux fois, l’essai est entrevu, deux fois la
dernière passe n’arrive pas … car il y a aussi une défense en face. Nouveau maul
dévastateur de nos avants stoppé à un mètre. Embrouilles entre les deuxième lignes et
l’arbitre arrête une action qui pouvait être gagnante. Arrêt de jeu pour calmer les ardeurs et
mêlée pour nous à cinq mètres de la ligne d’essai. Les Britanniques poussent avant
l’introduction mais ce sont eux qui héritent de la pénalité, occasion manquée !
On continue à avancer sur chacun de nos ballons, les Britanniques reculent sur la plupart de
leurs attaques. Même sur un contre dangereux, nos joueurs font preuve d’une maîtrise,
pour sécuriser le ballon et se dégager, jamais vue cette saison. Simon Labouyrie trouve à
tout coup son sauteur tandis qu’Alexandre, Sam, Corentin, Kévin et Christophe chipent
plusieurs lancers britanniques. La mêlée se retrouve après un petit flou consécutif à ce
ballon perdu aux cinq mètres. Et la sarabande recommence. C’est maintenant une action à
sept temps de jeu qui avorte à cinq mètres de la ligne quand Nicolas Plazy oublie Christophe
Daunay tout seul sur sa droite. Pénalité pour hors jeu des Britanniques mais, cette fois,
Damien la manque. Ce n’est vraiment pas payé ! Et le seul petit doute de la soirée : 20
minutes de domination absolue mais seulement 6-0 au tableau et trop d’occasions
manquées. Et si le pire était passé pour la Royal Navy ?
C’eût été possible mais on l’a connu à Portsmouth à notre détriment : dans ces situations, la
moindre faute coûte un maximum. Attaque britannique bien lancée cette fois. Un quatre
contre deux se profile au bout mais, première erreur, le centre joue au pied. Récupération
de Jimmy Peuchaud qui relance et seconde erreur : notre déjà récidiviste numéro 8 Blanc
rejoue sur Jimmy son numéro de « corde à linge ». Cette fois l’arbitre montre le carton
jaune à Mister Fairbrother qui va se reposer avant l’heure. A quinze, c’était déjà difficile
pour la Royal Navy. A quatorze, cela va rapidement devenir impossible.
Et cela ne va pas traîner. Deux minutes, une touche pour les Britanniques, énorme pression
défensive sur leur 9, David Pascoe, qui fait une nouvelle faute de mains. Mêlée pour nous,
Sam extrait le ballon pour un « main-main » avec Mikael Walenczyk qui transperce la
défense jusqu’aux vingt mètres. Regroupement, ballon vite sorti pour Damien Anon et un
bijou de coup de pied pour Jimmy Peuchaud qui échappe au retour de son vis-à-vis et
marque dans le coin gauche le premier essai de la rencontre. Damien ne réussit pas la
difficile transformation mais cela fait 11-0 et c’est un peu plus conforme à la physionomie
du match.
Le cœur et le talent : quand Nicolas Plazy sème le désordre dans la défense adverse
C’est maintenant que la Royal Navy va perdre toute chance de revenir dans un match dans
lequel elle n’a pas su rentrer. Récupération d’un ballon haut par John Humprey, leur ailier
droit, qui élimine Jimmy Peuchaud dans un mouchoir de poche et relance. Un
regroupement plus tard, balle pour le centre Sam Davies qui prend un double plaquage,
sévère mais parfaitement régulier. Il y perd le ballon et sa lucidité. Quelques secondes plus
tard, il plaque à retardement Jimmy Peuchaud. Deuxième carton jaune et pénalité. Les
Britanniques vont jouer à treize durant quatre minutes. Le fardeau devient trop lourd !
On ne profite pas de ces quatre minutes mais Dave Fairbrother va rentrer pour admirer le
deuxième essai des Bleus. Au départ une mêlée qui offre le petit côté à Julien Magnani. Dix
mètres à courir, passe pour notre arrière Sébastien Bénassis qui tape à suivre le long de la
ligne de touche. Ballon repris par Nicolas Plazy stoppé à cinq mètres de la ligne.
Regroupement, déblayage féroce de nos troisièmes lignes, ballon éjecté vers notre
talonneur Simon Labouyrie qui tape un coup de pied à suivre dans le berceau des bras de
Kévin Etcheverry lancé à toute vapeur pour terminer sous les poteaux. Avec la
transformation de Damien, le RCMN mène par 18 à 0. Jouer à 14 a coûté 12 points aux
Britanniques, de la même manière que le carton jaune de Florian Lapeyrade l’an dernier à
Portsmouth avait fait passer le score de 3-9 à 3-21 en l’espace de sept minutes… Même
cause, mêmes effets !
Ils n’y pensent plus bien sûr, nos garçons. Ils continuent à défendre et les Britanniques
« courent se livrer aux mains qui les attendent ». Tant et si bien que l’arbitre siffle un
nouveau ballon gardé au sol. Pénalité, touche, lancer parfait de Simon, prise de Sam et
s’enclenche une série de mauls qui avancent jusque sur les 22 mètres adverses. Julien voit
Damien posté sur la ligne de quarante mètres : longue passe et drop limpide de notre
numéro 10. Cela fera donc 21 à 0 à la mi-temps. C’est presque parfait ! A peine se souvienton qu’à Houilles, il y a déjà huit ans, la Royal Navy menait par 21 à 0 à la mi-temps avant
une incroyable remontée du RCMN qui l’avait emporté par 26-21. Mais pas ici, pas à Mayol
… Tandis que le Bagad de St Mandrier prend possession du terrain, on sait déjà pour qui
pleurent les cornemuses !
On se doute bien que la deuxième mi-temps sera plus difficile pour nos marins. Vent contre,
moins concentrés, les Bleus ne pourront pas tenir le même rythme. En face, ayant repris
leurs esprits et écouté leurs « coaches », « leur courage renaît et leurs terreurs s’oublient ».
Ils ne connaîtront pas « la honte de mourir sans avoir combattu ».
Beaucoup de « Blancs » pour une fois : heureusement nos deux Bayonnais veillent !
En effet, il faut combattre. On se regarde sur le coup d’envoi et le ballon est perdu.
Heureusement, une première mêlée remet de l’ordre dans les têtes et gagne une pénalité
pour nous. Mais les Britanniques ne lâchent rien et reviennent dans notre camp avec l’aide
du vent. Jimmy Peuchaud le sait. Il récupère un ballon dans son camp et joue un long coup
de pied à ras de terre qui sort dans les 22 mètres britanniques. Enorme pression défensive
sur les demis adverses et le ballon, dégagé devant la ligne de but, arrive aux cinquante
mètres, dans les bras de Sébastien Bénassis qui s’offre à deux gros plaquages et met le
ballon à disposition. Julien Magnani oriente à droite et Nicolas Plazy navigue avant de
prendre, lui aussi, un gros plaquage mais le ballon est toujours à disposition aux quarante
mètres adverses. Julien oriente à gauche cette fois et Sam Somnica s’échappe le long de la
ligne de touche jusqu’aux 22 mètres. Nouveau regroupement, Julien s’appuie sur Simon
Labouyrie pour un « une-deux » et sert Alexandre Fernandes-Lima. Notre deuxième ligne
voit l’intervalle et donne à Jimmy Peuchaud qui s’y engouffre, élimine trois adversaires et
passe à Florian Lapeyrade à un mètre de la ligne d’essai. Las ! Florian tombe le ballon.
Mêlée à cinq, introduction britannique ! On n’a pas encore fini de se lamenter que notre
équipage « pique » ce ballon et Julien sert Damien qui n’a plus qu’à donner à Jimmy
Peuchaud pour le troisième essai. « Well done » tout comme les deux précédents. Damien
manque la transformation mais à 26-0, les « Ola » successives peuvent s’enrouler autour
des gradins. On joue la 46eme minute et les remplacements débutent. Tout le monde
jouera ce soir.
Suivent quatre minutes de possession britannique. Mais la défense des Bleus est féroce.
Partis de nos quarante mètres, les Britanniques reculent à chaque impact. A trente cinq
mètres de leur ligne, ils ne peuvent que garder le ballon au sol sur un énième « contest »
français et c’est une nouvelle pénalité que Damien transforme pour porter la marque à 29 à
0.
Les Britanniques repartent à l’assaut. Le reflux les remporte. Il y a des jours où rien ne peut
vous arriver : la touche Bleue perd le premier lancer de Simon Labouyrie mais les Blancs
commettent un en-avant. La mêlée britannique est à la faute sur la ligne des cinquante et
Monsieur Sclafer, l’arbitre, signale un « bras cassé ». Chandelle parfaite de Damien qui
tombe juste devant la ligne des 22 mètres et échappe au réceptionnaire britannique.
Regroupement, Julien sert Damien qui s’est replacé aux quarante mètres pour un drop goal
qui porte l’addition à 32 à 0. Il reste maintenant vingt minutes à jouer.
Ce seront vingt minutes un peu brouillonnes, comme toujours lorsque les scores sont faits
et que les multiples substitutions respectives cassent le rythme et hachent le jeu. Les
Britanniques attaquent mais se heurtent toujours à une défense acharnée. Nos marins
ressentent la fatigue, ont perdu leur concentration, n’ont plus peur que le Ciel leur tombe
sur la tête et n’ont plus la lucidité qui leur permettrait d’exploiter les contres ou les
quelques bonnes conquêtes de leur pack. Ils héritent encore de deux pénalités, qu’ils
manquent sans que ces échecs déclenchent trop de regrets. Il aurait sans doute mieux valu
les jouer pour la beauté du geste et pour s’épargner quelques quolibets plutôt mal venus
après une telle performance. On ne prête qu’aux riches et on pardonnera bien volontiers à
certains de croire qu’il est facile de marquer un wagon d’essais aux représentants de la
Royal Navy ou de penser que le jeu proposé laissait encore beaucoup d’énergie disponible.
Non, marquer 32 points à la Royal Navy n’est pas facile et cela ne peut se faire qu’en y
mettant tout son cœur, ses jambes et sa tête. Le contraire serait inquiétant.
Et comme pour confirmer cela et nous donner rendez-vous dans un an, outre-Manche, les
gars de la Royal Navy vont avoir le dernier mot. Une ultime attaque a raison de la volonté
française de ne pas céder un point à la Navy. Cette fois nos défenseurs ne peuvent plus tuer
l’attaque dans la zone centrale. Greg Welling déborde Frédéric Peckre en bout de ligne et
va marquer, à une minute de la fin, un essai bien mérité pour le courage et l’obstination
déployés en seconde mi-temps. La transformation de Tom Davies passe, du bord de la
touche, et la marque s’établit à 32 à 7. La Royal Navy inscrit ainsi son premier essai au stade
Mayol et met du baume sur la plaie.
Déjà fini ? Certains en redemandent encore ! Même l’arbitre s’y laisse prendre en sifflant
une dernière mêlée pour une dernière attaque des uns ou des autres. « Mais le combat
cessa, faute de combattants ». Les uns et les autres avaient tout donné. Ils n’attendaient
plus que les applaudissements mérités pour le spectacle offert.
C’est fini : Damien Anon élu meilleur joueur du match et notre capitaine savourent. Les autres aussi !
Il était temps de passer le témoin de la garde du Challenge Babcock à Julien Magnani, le
capitaine du RCMN. Le contre-amiral Parr le fit avec sourire, gentillesse et le fair-play
britannique qui a fait la noblesse de ce jeu. La Royal Navy mène toujours par six victoires à
quatre. Il était temps de retrouver nos amis britanniques pour savourer la convivialité de
tout après match. L’amiral Nelson et le général de Gaulle pouvaient se rassurer : « Bon Sang
ne saurait mentir ».
Et il serait bientôt temps pour Don Diègue de s’endormir tranquille : tous ses « petits » ont
du cœur. Il est même énorme !
Bravo et merci aux deux équipes. Bravo et merci à toute l’équipe chargée de l’organisation.
Bravo et merci au comité de Côte d’Azur. Bravo et merci aux 10 000 spectateurs qui ont fait
de cette soirée une fête de la Marine à Toulon. C’était notre objectif : il est accompli.
Les Equipes :
Royal Navy
15. Tom Davies – 14. John Humprey, 13. Sam Davies, 12. Matt Tichias, 11. Greg Welling – 10.
Nathan Huntley, 9. Dave Pascoe - 8. Dave Fairbrother – 7. Sam Laird, 6. Matt Harvey – 5.
Marsh Cormack, 4. Tom Cowley – 3. Kyle Mason, 2. Ben Pridey ©, 1. Josh Terry.
16. Harry Collins, 17. Mark Owen, 18. Kye Beasley, 19. Ratu Vakalutukali, 20. Dom Taylor,
21. Ian Cooper, 22. Johnny Stephen, 23. Kyle Wood.
RCMN
15. Sebastien Bénassis (BN Toulon) - 14. Nicolas Plazy (Cirfa Toulon), 13. Kévin Etcheverry
(GSBDD Paris), 12. Mikael Walenczyk (Cirfa Béziers), 11. Jimmy Peuchaud (SLM Toulon) - 10.
Damien Anon (GSBDD Paris), 9. Julien Magnani © (MP Toulon) - 8. Christophe Daunay
(CERH Toulon) - 7 Samuel Somnica (BMP Marseille), 6 . Kevin Poquet (GSBDD Toulon) – 5.
Alexandre Fernandes-Lima (CNMSS Toulon), 4. Corentin Brraendlin (GSBDD Toulon) – 3.
Florian Lapeyrade (BN Adour), 2. Simon Labouyrie (BN Adour) 1. Julien Bouchlagem (SLM
Toulon).
16.David Dos Santos (MP Toulon), 17. Virgil Bassani (Cirfa Grenoble), 18.Aymeric Portalier
(BMP Marseille), 19. Sébastien Sardella (SLM Toulon), 20. Nicolas Gabriel (MP Toulon), 21.
Frederic Peckre (BMP Marseille), 22. Vincent Blatche (35 F), 23. Yulen Gallego (GSBDD
Hyères) 24. Gaetan Aninat (FAA Forbin) 25 Jean-Marc Petoton (CIN St Mandrier)
Bravo et Merci
Les photos illustrant cet article sont de Guillaume Luque. Un très grand merci à lui.