B ach | P assion selon sain t J ean

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Transcript B ach | P assion selon sain t J ean

MERCREDI 19 MARS 2014 – 20H
Bach Collegium Japan
Masaaki Suzuki, direction
Joanne Lunn, soprano
Damien Guillon, alto
Gerd Türk, ténor (l’Évangéliste)
Yosuke Taniguchi, ténor
Peter Kooij, basse (Pilate/Pierre)
Chiyuki Urano, basse (Jésus)
Ce concert est surtitré.
Fin du concert (sans entracte) vers 22h.
Bach | Passion selon saint Jean | Mercredi 19 mars 2014
Johann Sebastian Bach
Passion selon saint Jean
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Johannes Passion [Passion selon saint Jean] BWV 245
Composition : 1724.
Création : le 7 avril 1724, jour du Vendredi saint, à Leipzig.
Durée : environ 110 minutes.
Première partie
1. Chœur « Herr, unser Herrscher, dessen Ruhm… »
2. Récitatif (l’Évangéliste, Jésus) « Jesus ging mit seinen Jüngern über den Bach Kidron… »
3. Choral « O große Lieb, o Lieb ohn’ alle Maße… »
4. Récitatif (l’Évangéliste, Jésus) « Auf daß das Wort erfüllet würde… »
5. Choral « Dein Will gescheh, Herr Gott… »
6. Récitatif (l’Évangéliste) « Die Schar aber und der Oberhauptmann… »
7. Air (Alto) « Von den Stricken meiner Sünden… »
8. Récitatif (l’Évangéliste) « Simon Petrus aber folgete Jesu nach und ein ander Jünger… »
9. Air (Soprano) « Ich folge dir gleichfalls mit freudigen Schritten… »
10. Récitatif (l’Évangéliste, une servante, Pierre, Jésus, un garde) « Derselbige Jünger… »
11. Choral « Wer hat dich so geschlagen… »
12. Récitatif et chœur (l’Évangéliste, Pierre, un garde) « Und Hannas sandte ihn gebunden… »
13. Air (Ténor) « Ach, mein Sinn… »
14. Choral « Petrus, der nicht denkt zurück… »
Deuxième partie
15. Choral « Christus, der uns selig macht… »
16. Récitatif et chœur (l’Évangéliste, Pilate, Jésus) « Da führeten sie Jesum von Kaipha vor das Richthaus… »
17. Choral « Ach großer König, groß zu allen Zeiten… »
18. Récitatif et chœur (l’Évangéliste, Pilate, Jésus) « Da sprach Pilatus zu ihm… »
19. Arioso (Basse) « Betrachte, meine Seel, mit ängstlichem Vergnügen… »
20. Air (Ténor) « Erwäge, wie sein blutgefärbter Rücken… »
21. Récitatif et chœur (l’Évangéliste, Pilate, Jésus) « Und die Kriegsknechte flochten eine Krone… »
22. Choral « Durch dein Gefängnis, Gottes Sohn… »
23. Récitatif et chœur (l’Évangéliste, Pilate) « Die Jüden aber schrieen und sprachen… »
24. Air avec Chœur (Basse) « Eilt, ihr angefochtnen Seelen… »
25. Récitatif et chœur (l’Évangéliste, Pilate) « All da kreuzigten sie ihn… »
26. Choral « In meines Herzens Grunde… »
27. Récitatif et chœur (l’Évangéliste, Jésus) « Die Kriegsknechte aber, da sie Jesum gekreuziget hatten… »
28. Choral « Er nahm alles wohl in acht… »
29. Récitatif (l’Évangéliste, Jésus) « Und von Stund an nahm sie der Jünger zu sich… »
30. Air (Alto) « Es ist vollbracht ! … »
31. Récitatif (l’Évangéliste) « Und neiget das Haupt und verschied… »
32. Air avec choral (Basse) « Mein teurer Heiland, laß dich fragen… »
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mercredi 19 MARS
33. Récitatif (l’Évangéliste) « Und siehe da, der Vorhang im Tempel zerriß in zwei Stück… »
34. Arioso (Ténor) « Mein Herz, indem die ganze Welt… »
35. Air (Soprano) « Zerfliesse, mein Herze… »
36. Récitatif (l’Évangéliste) « Die Jüden aber… »
37. Choral « O hilf Christe Gottes Sohn… »
38. Récitatif (l’Évangéliste) « Darnach bat Pilatum Joseph von Arimathia… »
39. Chœur « Ruht wohl, ihr heiligen Gebeine… »
40. Choral « Ach Herr, lass dein lieb Engelein… »
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Un oratorio spirituel
Au temps de Bach, un oratorio de la Passion était, à Leipzig, exécuté chaque année
aux vêpres du vendredi saint, en alternance à Saint-Nicolas, l’église principale de la ville,
et à Saint-Thomas. La cérémonie commençait peu après une heure de l’après-midi.
La Passion était exécutée en deux parties, séparées par une prédication durant environ
une heure. Chacune de ces parties était encadrée par le chant du choral par l’assemblée ;
et après la conclusion prenaient encore place un motet, une oraison et un choral. Ainsi
donc, la cérémonie durait près de cinq heures. Chanteurs et instrumentistes étaient placés
à la tribune principale de l’orgue au fond de la nef, et dirigés par le cantor en personne.
Il faut se rappeler qu’il n’y avait pas de musique « figurée », c’est-à-dire avec voix et
instruments, durant les derniers dimanches du Carême, précédant Pâques. Et voici que
pour sa première Passion, Bach rompt le silence en faisant entendre un opéra sacré sous
les voûtes de l’église Saint-Nicolas, le vendredi 7 avril 1724. C’est la Passion selon saint
Jean, du moins dans sa première rédaction. On sait que le cantor la fit réentendre l’année
suivante, 1725, à Saint-Thomas (deuxième version), puis en 1728 à Saint-Nicolas (troisième
version) et que la version aujourd’hui considérée comme définitive, parce que la dernière
en date, fut entendue en 1746 à Saint-Thomas. Entre-temps, d’autres musiques pour la
Passion avaient été exécutées, de divers auteurs, Keiser, Telemann, Graun, Haendel
et sans doute d’autres encore, et bien sûr de Bach lui-même.
Oratorio spirituel, donc, que Bach traite à la façon d’un opéra sacré. En signant son
contrat, l’année précédente, le musicien avait bien dû admettre d’avoir à composer une
musique « de nature qu’elle ne paraisse pas sortir d’un théâtre, mais bien plutôt qu’elle
incite les auditeurs à la piété ». Mais le terrible récit des souffrances et de la mort du Christ
lui tient trop à cœur pour ne pas chercher à frapper ses auditeurs par les moyens les plus
éprouvés de la musique dramatique de son temps. Cette intensité s’exprime en premier
lieu dans les récitatifs de l’Évangéliste, d’une vigueur expressive exceptionnelle et d’une
prodigieuse diversité. À lui d’assurer la narration des événements, laissant la place aux
interventions de tous les acteurs du drame – Jésus en premier lieu, mais aussi Pilate,
Pierre, la servante et les autres, de même que les gardes accompagnant Judas, la foule
du peuple, des grands prêtres et des Juifs. Ainsi l’oratorio de la Passion représente-t-il
aux oreilles des auditeurs le drame par excellence, infiniment plus grandiose que ce que
l’on joue d’ordinaire sur les scènes de l’époque, les aventures d’Alexandre aux Indes ou
les amours de César et de Cléopâtre. Et beaucoup mieux qu’en recourant aux artifices
des costumes et de décors de carton-pâte, c’est la musique qui se charge de « mettre
en scène » le drame.
Il ne faut pas manquer d’observer la façon si subtile et efficace dont le compositeur
agence tous les éléments sonores de son œuvre, véritable dramaturgie, et en particulier
les endroits précis où il fait intervenir les airs et les chorals, selon la stratégie spirituelle
d’un exégète. Si Bach interrompt ainsi par moments son discours, par des airs ou par des
chorals étrangers au récit proprement dit, c’est pour intervenir au nom des fidèles.
Les airs de solistes manifestent des réactions individuelles privilégiées, ou des instants
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mercredi 19 MARS
de méditation. On y chante à la première personne, puisque c’est en mon nom qu’ils
chantent, c’est moi-même, auditeur, qui suis invité à m’exprimer par leur voix pour
m’interroger et compatir, commenter ou pleurer, participer au drame en tant qu’individu.
Ainsi, après le reniement de Pierre (dont Bach emprunte ici le récit à saint Matthieu),
le ténor clame son désarroi. Le ténor, traditionnellement voix du pécheur meurtri par
ses fautes. Nous tous sommes Pierre en cet instant, trahissant notre foi. Air de vaillance,
aux confins du désespoir. Autre exemple fameux, au moment de la mort du Christ, instant
culminant de l’œuvre. Alors qu’il va rendre l’âme, le Crucifié prononce ses derniers mots,
« Es ist vollbracht [Tout est accompli] ». Le texte évangélique poursuit, disant qu’il incline
la tête et meurt. Mais Bach ne l’entend pas ainsi. Son formidable instinct dramatique et
l’ardeur de sa piété lui font briser le récit après ces derniers mots. Dans un air sublime
s’élève alors la voix de l’alto, voix de l’âme affligée. Avec la tonalité de si mineur, celle de
l’irrémédiable souffrance, et le soutien de la viole de gambe, instrument lié à la méditation
sur la mort (celui de l’Actus tragicus) : bouleversant. Mais au milieu de l’air, tout à coup en
ré majeur et dans un mouvement très animé, les cordes stylisant une fanfare, l’âme se
ressaisit et proclame la victoire divine de la prochaine résurrection. Après quoi reprendra
le récit évangélique : une seule mesure, complètement isolée. On l’écoute hagard.
Il y a enfin les chœurs et les chorals. Les chœurs, ici, ne sont que deux, comme les
portiques de l’édifice spirituel : un pour l’ouvrir, l’autre pour le refermer. C’est l’assemblée
des chrétiens qui chante la grande prière initiale, annonçant que le sacrifice du martyr est
pour lui un objet de gloire. Et le si tendre et émouvant chœur final, où nous tous, en pleurs,
nous retrouvons près du tombeau du Christ pour lui souhaiter un doux repos, sachant aussi
que ce repos, comme celui de notre propre mort, n’est jamais que la préparation heureuse
à la vie surnaturelle. Quant aux chorals, ces cantiques de la tradition luthérienne dont tout
un chacun dans l’église connaît la musique et les paroles, ils viennent baliser la grande
liturgie sonore et spirituelle aux temps forts de l’action et de la méditation dont ils
élargissent la portée. Par eux, les fidèles sont appelés à participer intimement –
mentalement, certes, mais dans une totale adhésion –, comme membres de l’Église de
tous les temps. Par le choral, la Passion atteint sa dimension métaphysique universelle.
On ne peut se séparer alors sans chanter un dernier choral pour conclure. C’est la dernière
strophe du cantique bien connu de Martin Schalling, qui remonte à 1569 et que Bach
a traité à d’autres reprises dans ses cantates. Appel au doux sommeil de la mort, avant
la résurrection – déjà, on entend poindre la lumière du matin de Pâques –, ce réveil qui
permettra au chrétien de contempler pour toujours la face de son Créateur. Ce que dit
le mot ultime de la partition, ewiglich, éternellement.
Gilles Cantagrel
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La Passion selon Bach
Aux origines de la Passion
Lorsque le mot passion est doté d’un P majuscule, il prend une signification bien particulière :
celle de la souffrance de Jésus sur le chemin de la crucifixion. Le mot désigne alors l’ensemble
des différentes étapes décrites dans les quatre Évangiles de Luc, Marc, Jean et Matthieu :
trahison de Judas – arrestation – reniement de Pierre – procès – crucifixion.
La lecture chantée de ces textes, dans le cadre de la semaine sainte, constitue la célébration
de la Passion. Au Moyen Âge, elle est psalmodiée1 à plusieurs voix : l’évangéliste et les différents
protagonistes du récit (Jésus, Judas, Pilate, les grands prêtres, la foule…). Avec la Réforme2 qui
rapproche davantage le fidèle et la Parole divine apparaissent les premières Passions en
allemand, avec chorals chantés par l’assemblée.
De l’église à la salle de spectacle, le message universel de Bach
En 1723, Johann Sebastian Bach se voit nommé Cantor de l’église réformée de Saint-Thomas
de Leipzig ; il y restera jusqu’à son décès en 1750. Pendant ces vingt-sept années, Bach compose
la majorité de son répertoire religieux destiné à être produit dans le cadre des offices dont la
Passion selon saint Jean BWV 245 (1724) et la Passion selon saint Matthieu BWV 244 (1727)
données le vendredi saint. La tradition voulait que les deux églises Saint-Thomas et Saint-Nicolas
accueillent cet office alternativement d’une année sur l’autre.
Les Passions de Bach sont des oratorios, c’est-à-dire des drames musicaux dont le sujet est
religieux. Leur structure – airs, récitatifs, chœur – est proche de celle de l’opéra, à l’exception
importante qu’elles ne sont pas destinées à être mises en scène. Elles sont divisées en deux
parties, avant et après la prédication, à vêpres, en fin de journée.
Après la mort de Bach, en 1750, les Passions ne seront exhumées qu’en 1829 grâce à Felix
Mendelssohn. Une deuxième vie commence alors pour ces monuments musicaux hors du cadre
liturgique : celle du concert public.
1. A cappella (sans accompagnement instrumental) et monodique (à une seule voix).
2. En 1517, Luther publie ses quatre-vingt-quinze thèses à Wittenberg, posant les bases de la Réforme protestante.
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Une dramaturgie musicale au service de la parole évangélique
Sur la scène, tout contribue à rendre intelligible le déroulement du récit. L’articulation des
différents groupes répartis dans l’espace – le chœur, les solistes, les instrumentistes – compense
l’absence de mise en scène en alternant la narration de l’évangéliste, les actions et les pensées
des protagonistes, les commentaires de la foule et la méditation de l’assemblée des fidèles.
La spatialisation du son contribue à une réception plus profonde du texte sacré.
Le récitatif. Ce mode de chant réservé à l’évangéliste et aux protagonistes (Jésus, Pilate,
Judas, la foule…) imite la voix parlée. Le texte respecte celui de l’Évangile.
L’air (aria) est chanté par des voix solistes et commente l’action en cours. Dans la Passion selon
saint Matthieu, les airs sont écrits par le poète de Leipzig et ami de Bach, Picander. Leur rôle est
de ponctuer l’action par une pensée qui suspende le déroulement du récit.
Les chorals. Le mot choraliter désigne à l’origine le chant du chœur à l’unisson. Dans l’Église
protestante, le choral, ou cantique, est destiné à être chanté par l’assemblée des fidèles. Il s’agit
d’un chant dont la mélodie est simple et dont la forme a été conçue par Luther pour rendre la
parole des Évangiles accessible au plus grand nombre. Le texte provient de diverses sources
liturgiques (traductions d’hymnes en latin, écrits de théologiens de la Réforme…). On les chante
en famille, à l’école comme au temple.
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Une musique à décoder
Pour mettre en musique le texte des Évangiles, Bach utilise la technique du figuralisme.
Il s’agit de donner à la forme des lignes musicales une symbolique particulière. Le chœur
d’ouverture de la Passion selon saint Jean en est un exemple ; trois motifs symboliques se
superposent : la crucifixion, le temps qui s’écoule et le pouls (la pulsation du cœur).
La connaissance de l’ensemble des codes utilisés par Bach dans les Passions (figuralisme
– spatialisation – harmonisation des chorals – origine des textes…) permet de mieux apprécier
la dimension sacrée de la création dans le cadre d’un acte de foi. Les Passions sorties du
temple résistent à l’accueil profane de la salle de concert. D’ailleurs la scène n’est-elle pas un
lieu reliant le public et les artistes dans une communion de l’écoute ? Nietzsche, après avoir
entendu la Passion selon saint Matthieu en 1870, dira que « quiconque a désappris le
christianisme croit entendre ici un nouvel Évangile ». Le philosophe questionne alors
l’universalité du message de Bach : bien au-delà de la religion, la dimension sacrée d’une
dramaturgie musicale articulant le verbal et le non-verbal au bénéfice d’une beauté
supérieure.
Benoît Faucher
Sources :
Gilles Cantagrel, Jean-Sébastien Bach : Passions, messes et motets. Éditions Fayard, 2011.
Frans C. Lemaire, La Passion dans l’histoire et la musique. Éditions Fayard, 201
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biographies
Joanne Lunn
Joanne Lunn a étudié au Royal College
of Music de Londres et a reçu à l’issue de
son cursus la prestigieuse Médaille d’or
Tagore. Parmi ses engagements
à l’opéra, on notera Le Couronnement
de Poppée de Monteverdi pour l’English
National Opera sous la direction de
Harry Christophers, le rôle de Helena
dans Le Songe d’une nuit d’été de
Britten à Venise sous la direction de
Sir John Eliot Gardiner et dans une mise
en scène de David Pountney, Didon et
Énée de Purcell en tournée en Espagne
et L’Orfeo de Monteverdi à Paris et au
Festival de Beijing avec Philip Pickett.
En concert, elle a interprété la Passion
selon saint Matthieu de Bach avec
l’Orchestra of the Age of Enlightenment
dirigé par Sir Roger Norrington,
L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato
de Haendel ainsi que la Heiligmesse,
l’Harmoniemesse et la Paukenmesse
de Haydn avec le Monteverdi Choir,
le Magnificat de Bach aux Proms de la
BBC avec l’Academy of Ancient Music,
le Requiem de Fauré sous la direction
de Marc Minkowski, le Magnificat et la
Messe en si de Bach avec le Bach
Collegium Japan, la Messe en ut de
Mozart avec le City of London Sinfonia,
des cantates de Bach avec Le Concert
Lorrain, Israël en Égypte avec l’Orchestre
Symphonique de Düsseldorf, la Passion
selon saint Jean de Bach avec
Les Musiciens du Louvre Grenoble,
des cantates de Bach avec le Bach
Collegium Japan, la Messe en si de Bach
avec l’Akademie für Alte Musik, The Fairy
Queen avec le New London Consort, Der
Tod Jesu de Graun avec le Collegium
Vocale Gent, Le Messie avec l’Orchestre
du Mozarteum de Salzbourg, le Requiem
de Mozart à Saint-Pétersbourg et la
Messe en ut de Mozart avec l’Orchestre
Symphonique de Melbourne… Joanne
Lunn a participé en tant que soliste à de nombreux enregistrements, dont
Laudate Pueri de Vivaldi avec The King’s
Consort, des messes de Haydn avec
Sir John Eliot Gardiner et le Monteverdi
Choir, la Mass of the Children de John
Rutter avec le City of London Sinfonia
sous la direction du compositeur, le
cycle de cantates de Bach dirigé par
Sir John Eliot Gardiner enregistré
durant le « Pélerinage Bach » en 2000,
l’Oratorio de Pâques de Bach avec
Frieder Bernius et le Stuttgart
Kammerchor, des motets de Bach
avec The Hilliard Ensemble, Le Messie
avec le Royal Philharmonic Orchestra
et John Rutter, la Cantate de mariage
BWV 202 de Bach avec le Bach
Collegium Japan ou encore la Passion
selon saint Jean de Bach avec le Dunedin
Consort. Parmi ses engagements
récents, mentionnons la Messe en si
mineur de Bach avec l’Ensemble Akamus
et avec le Concerto Copenhagen,
Le Messie avec le Northern Sinfonia au
Sage de Gateshead et avec Tafelmusik
au Canada, la Passion selon saint
Matthieu avec l’Academy of Ancient
Music et avec le Musik Podium Stuttgart
ainsi qu’un programme Carl Philipp
Emanuel Bach au Festival du Château
de Ludwigsburg. Cette saison, ses
engagements comprennent des concerts
avec le New London Consort (Philip
Pickett), le Dunedin Consort, l’Akademie
für Alte Musik Berlin, Le Concert Lorrain
et le Musik Podium Stuttgart, ainsi que
Saul de Haendel avec Tafelmusik
à Toronto.
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Damien Guillon
Damien Guillon commence son
apprentissage musical en 1989 à la
Maîtrise de Bretagne dirigée par JeanMichel Noël. Il se produit rapidement
comme soprano solo dans de nombreux
oratorios baroques, ainsi qu’à l’opéra
dans La Flûte enchantée de Mozart
à l’Opéra de Rennes. De 1998 à 2001,
il étudie au sein de la Maîtrise du Centre
de Musique Baroque de Versailles,
dirigée par Olivier Schneebeli. Il y
perfectionne sa technique vocale et
approfondit ses recherches sur
l’interprétation de la musique ancienne
auprès de professeurs tels Howard
Crook, Jérôme Correas, Alain Buet,
Noëlle Barker. En 2004, il est admis au
sein de la Schola Cantorum Basiliensis
pour y suivre l’enseignement du
contreténor Andreas Scholl.
Parallèlement à sa pratique vocale,
Damien Guillon étudie l’orgue auprès
de Frédéric Desenclos et Véronique
Le Guen et obtient les premiers prix
de basse continue et de clavecin au
Conservatoire de Boulogne-Billancourt
dans les classes de Frédéric Michel et
Laure Morabito. Ses qualités vocales et
musicales lui valent d’être régulièrement
invité à se produire sous la direction de
chefs aussi renommés que Vincent
Dumestre, Hervé Niquet, Jérôme
Correas, Philippe Pierlot, Jean-Claude
Malgoire, Christophe Rousset, William
Christie et Philippe Herreweghe.
Il parcourt ainsi un vaste répertoire,
des songs de la Renaissance anglaise
aux grands oratorios et opéras de la
période baroque : Passion selon saint
Jean, Messe en si mineur, Messes
luthériennes, Oratorio de Noël, Cantates
pour alto solo de Bach, Messie de
Haendel, King Arthur et Didon et Énée
de Purcell. Il a pris part à plusieurs
productions scéniques parmi lesquelles
on peut citer Athalia de Haendel sous la
direction de Paul McCreesh à Ambronay,
Teseo de Haendel à l’Opéra de Nice,
Il Ritorno d’Ulisse in patria de Monteverdi
au Théâtre de La Monnaie de Bruxelles
sous la direction de Philippe Pierlot ou,
plus récemment, Il Sant’Alessio de Landi
avec William Christie et Les Arts
Florissants et Giulio Cesare (Tolomeo)
au Théâtre de Caen sous la direction
de François-Xavier Roth. Récitaliste
accompli, il est régulièrement invité
à donner des programmes de musique
anglaise ou allemande. Outre son
activité de chanteur, Damien Guillon
effectue actuellement ses débuts comme
chef d’ensemble : il a été invité à diriger
La Maddalena ai piedi di Cristo de
Caldara avec l’ensemble Les Musiciens du
Paradis, et le Magnificat de Bach avec
l’ensemble Café Zimmermann et le
Chœur de chambre de Rouen au Festival
d’Arques-la-Bataille. En 2009/2010,
on l’a entendu dans la Passion selon
saint Matthieu de Bach avec le Collegium
Vocale Gent sous la direction de Philippe
Herreweghe ; dans le rôle d’Eustazio
dans Rinaldo de Haendel avec Masaaki
Suzuki à Tokyo et au Festival
d’Édimbourg ; dans des motets de Hasse
et Zelenka avec le Collegium Marianum
au Festival de Sablé-sur-Sarthe et
à Prague ; dans la Messe en si mineur
de Bach avec Jordi Savall ; dans le Stabat
Mater de Pergolèse avec Le Cercle de
l’Harmonie au Printemps des Arts de
Nantes. Il a également dirigé le Nisi
Dominus d’Antonio Vivaldi, le Stabat
Mater de Pergolèse et des cantates
solistes de Bach avec Le Banquet Céleste
aux Nuits Musicales d’Uzès, à Sablé-surSarthe, en clôture du Festival de musique
sacrée et baroque de Froville et
à Strasbourg. Plus récemment, Damien
Guillon a participé à une tournée de la
Passion selon saint Matthieu en Europe
et aux États-Unis avec le Collegium
Vocale Gent et Philippe Herreweghe,
et a rejoint le chœur de chambre
Accentus et l’ensemble Café
Zimmermann dirigés par Laurence
Equilbey pour le Dixit Dominus de
Haendel et le Gloria de Vivaldi. Au sein
d’une discographie déjà riche, citons un
disque-récital consacré à John Dowland
aux côtés du luthiste Éric Bellocq
ou encore le premier disque de son
ensemble Le Banquet Céleste consacré
aux cantates pour alto solo de Bach
(avec utilisation d’un orgue de tribune).
Gerd Türk
Gerd Türk débute sa formation musicale
au sein des Limburger Domsingknaben,
le chœur de garçons de la cathédrale
de Limburg, en Allemagne. Par la suite,
il poursuit ses études au Conservatoire
de Francfort, entre autres auprès de
Helmuth Rilling et Arleen Auger.
Après avoir enseigné durant deux ans
à l’Institut Épiscopal de Speyer, il décide
de se consacrer entièrement au chant,
se perfectionnant à la Schola Cantorum
Basiliensis avec René Jacobs et Richard
Levitt, et lors de master-classes de
Ernst Haefliger, Kurt Equiluz et Norman
Shetler, entres autres. Il se lance
alors dans une carrière de soliste, se
produisant dans de nombreuses salles
à travers le monde, dont le Concertgebouw
d’Amsterdam, la Philharmonie de Berlin,
l’Opéra de Paris, le Teatro Colón de
Buenos Aires, le Musikverein de Vienne,
le Carnegie Hall et le Lincoln Center de
New York, sous la direction de chefs
comme Philippe Herreweghe,
10
René Jacobs, Ton Koopman, Jordi Savall,
Michel Corboz, Masaaki Suzuki ou
Frans Brüggen, entre autres. Gerd Türk
a chanté au sein de différents ensembles,
dont Cantus Cölln et l’Ensemble Gilles
Binchois. Également très actif à l’opéra,
il s’est produit à Montpellier, Innsbruck,
Barcelone, Anvers et Madrid. Gerd Türk
a réalisé plus de 100 enregistrements,
notamment des œuvres chorales sacrées
de Bach, des Vêpres de Monteverdi, du
Requiem de Mozart et de lieder de Carl
Orff, qui ont reçu de nombreux prix. Il a
également participé à l’enregistrement
de l’intégrale de la musique vocale de
Bach avec le Bach Collegium Japan et
Masaaki Suzuki. Gerd Türk enseigne à la
Schola Cantorum Basiliensis et donne des
master-classes dans de nombreux pays,
dont le Japon (Université des Beaux-Arts
et de la Musique de Tokyo), l’Allemagne,
l’Espagne et la Corée du Sud.
Yosuke Taniguchi
Yosuke Taniguchi est diplômé du
Conservatoire de Kunitachi. Il s’est
formé auprès de Yoshiaki Miyazaki,
Takeshi Nakamura, Masaharu Oishi,
Hisako Tanaka, John Elwis et Gerd
Türk. Membre du Bach Collegium Japan
depuis 1998, il participe à la plupart
des concerts et enregistrements de
l’ensemble. En 1999, il a fait ses débuts
en tant que soliste dans les Vêpres de
la Vierge de Monteverdi avec le Bach
Collegium Japan. Il continue de parfaire
ses interprétations des cantates de
Bach et du rôle de l’Évangéliste dans
ses Passions, se faisant une solide
réputation en tant que soliste.
Peter Kooij
Peter Kooij a débuté sa carrière musicale
à l’âge de 6 ans en tant que choriste
biographies
et a interprété de nombreuses parties
solistes de soprano lors de concerts et
d’enregistrements. Il a commencé sa
formation musicale par le violon,
avant de poursuivre en étudiant le
chant auprès de Max van Egmond au
Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam,
où il a obtenu un diplôme de soliste.
Il s’est produit en tant que soliste dans
des salles comme le Concertgebouw
d’Amsterdam, le Musikverein de Vienne,
le Carnegie Hall de New York, le Royal
Albert Hall de Londres, le Teatro Colón
de Buenos Aires, les philharmonies de
Berlin et Cologne, l’Opéra de Paris, les
Suntory et Casals Halls de Tokyo, sous la
direction de chefs comme Philippe
Herreweghe, Ton Koopman, Frans
Brüggen, Gustav Leonhardt, René
Jacobs, Sigiswald Kuijken, Roger
Norrington ou Iván Fisher. Son répertoire
s’étend de Schütz à Weill et il a participé
à plus de 130 enregistrements, dont
l’intégrale des œuvres chorales sacrées
de Bach avec Masaaki Suzuki et le
Bach Collegium Japan. Peter Kooij est
directeur artistique de l’Ensemble Vocal
Européen. Il a enseigné au Conservatoire
Sweelinck d’Amsterdam de 1991 à 2000
et à la Musikhochschule de Hanovre
de 1995 à 1998. Depuis 2000, il est
professeur à l’Université des Beaux-Arts
et de la Musique de Tokyo ; depuis 2005,
au Conservatoire Royal de La Haye ;
depuis 2013, à l’Université des Arts
de Brême. Il a donné des master-classes
en Allemagne, en France, au Portugal,
en Espagne, en Belgique, en Finlande
et au Japon.
Chiyuki Urano
Chiyuki Urano s’est tourné vers le chant
après avoir étudié le cor à l’Université
des Arts de Tokyo. Il s’est distingué
dans des concours renommés comme
le Concours de Musique du Japon et
le Concours de Lied Sogakudo. Très
demandé dans le domaine de l’opéra
et de l’oratorio, il donne également de
nombreux récitals. Ses interprétations
de mélodies russes, notamment, sont
très applaudies. Urano Chiyuki est l’un
des récents solistes réguliers du Bach
Collegium Japan, au concert comme au
disque.
l’Orchestre Philharmonique de Bergen,
de l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig
et du Scottish Chamber Orchestra.
Sa discographie conséquente, sur le label
BIS, comprend les œuvres complètes
pour clavecin ainsi que les principales
œuvres chorales et cantates sacrées
de Bach avec le Bach Collegium Japan –
ce projet, qui vise à graver l’intégrale
des cantates sacrées, compte déjà près
de cinquante-cinq volumes. En 2010,
son ensemble et lui ont reçu le Prix de
Masaaki Suzuki
la Critique de Disque Allemande et un
Fondateur du Bach Collegium Japan
Diapason d’or pour leur enregistrement
en 1990, Masaaki Suzuki s’est imposé
des motets de Bach, qui a également
comme une autorité dans le domaine
obtenu un Prix du BBC Music Magazine
de l’interprétation de la musique de
en 2011. Sous sa direction, le Bach
Bach. Le Bach Collegium Japan, dont
Collegium Japan fait cette saison ses
il est toujours directeur artistique
débuts au Festival de Nouvelle-Zélande,
aujourd’hui, se produit régulièrement
il effectue également une tournée qui
dans de nombreux festivals et salles
le mène à Barcelone, Lyon, Paris et
d’Europe et des États-Unis, applaudi
Toulouse, et enregistre le Requiem de
pour le raffinement expressif et la vérité Mozart. Parallèlement à ses activités
de ses interprétations. Masaaki Suzuki
de chef d’orchestre, Masaaki Suzuki
travaille avec de nombreux ensembles
mène une carrière d’organiste et de
sur instruments d’époque renommés,
claveciniste. Né à Kobé, il est diplômé
comme le Collegium Vocale Gent ou
de l’Université des Beaux-Arts et de
le Philharmonia Baroque Orchestra,
la Musique de Tokyo en composition
mais également avec des orchestres
et en orgue. Il a poursuivi sa formation
sur instruments modernes comme le
en étudiant le clavecin et l’orgue au
Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam
l’Orchestre Symphonique de Melbourne, auprès de Ton Koopman et Piet Kee.
l’Orchestre de Chambre de Paris,
Fondateur et responsable du département
l’Orchestre Philharmonique de
de musique ancienne de l’Université
Rotterdam et l’Orchestre de Chambre
des Arts de Tokyo, il est actuellement
de Saint Paul, dans un répertoire
professeur invité de direction de chœur
allant de Haydn et Mozart à Britten et
à l’École de Musique et à l’Institut de
Stravinski en passant par Mendelssohn
Musique Sacrée de Yale, ainsi que
et Mahler. La saison dernière, il a fait
directeur musical de la Schola Cantorum
ses débuts à la tête du New York
de Yale. En avril 2001, il a été décoré de
Philharmonic, de l’Orchestre Symphonique la Croix de chevalier dans l’Ordre du
de la Radio de Stuttgart et du Tapiola
Mérite de la République fédérale
Sinfonietta entre autres ; au cours de
d’Allemagne.
la saison 2013/2014, il est l’invité de
11
Bach Collegium Japan
Le Bach Collegium Japan a été fondé
par Masaaki Suzuki en 1990, dans le
but de faire connaître au public japonais
les interprétations sur instruments
d’époque des grandes œuvres baroques.
Composé d’un orchestre baroque et d’un
chœur, le Bach Collegium Japan donne
chaque année une série de concerts
consacrés aux cantates de Bach et de
nombreux programmes instrumentaux.
L’ensemble et son chef ont acquis une
renommée internationale à travers leur
enregistrement des grandes œuvres
chorales et des cantates sacrées de Bach
pour le label BIS. Cette saison voit la
conclusion de leur enregistrement de
l’intégrale des cantates d’église de Bach,
une gigantesque entreprise initiée en
1995 et rassemblant plus de cinquante
disques. Leur récent enregistrement
de motets de Bach a remporté de
nombreuses distinctions – Prix de la
Critique de Disque Allemande, Diapason
d’or de l’Année 2010, Prix du BBC Music
Magazine. Le Bach Collegium Japan et
Masaaki Suzuki se sont produits dans
de nombreuses capitales musicales –
Amsterdam, Berlin, Hong-Kong, Londres,
Los Angeles, Melbourne, New York,
Séoul – et festivals internationaux –
Proms, Festival d’Édimbourg, Festival des
Arts de Hong-Kong. En 2010, ils ont
donné une série de concerts à Tokyo
à l’occasion de leur 20e anniversaire.
Récemment, ils ont joué au Festival de
Brême ainsi qu’au Lincoln Center de New
York où Masaaki Suzuki et le chœur ont
été invités à se produire aux côtés du
New York Philharmonic en ouverture du
festival Bach Variations. Ils se sont
également rendus pour la première fois
au Festival des Arts de Nouvelle-Zélande
et ont effectué une grande tournée
européenne qui les a menés dans des
villes comme Barcelone, Lyon, Paris et
Toulouse.
La tournée européenne 2014
du Bach Collegium Japan reçoit le
soutien de :
Orchestre
Flûtes
Kiyomi Suga
Liliko Maeda
Hautbois
Masamitsu San’nomiya
Thomas Meraner
The Agency for Cultural Affairs
Government of Japan in the fiscal 2013
The Kao Foundation for Arts and
Sciences
Violons I
Ryo Terakado (premier violon)
Ayaka Yamauchi
Rie Kimura
Chœur
Violons II
Yukie Yamaguchi
Satoki Nagaoka
Noyuri Hazama
Sopranos
Naho Kashiwabara
Eri Sawae
Kristen Witmer
Altos
Hiroya Aoki
Tamaki Suzuki
Toshiharu Nakajima
Ténors
Hiroto Ishikawa
Yusuke Fujii
Satoshi Mizukoshi
Yosuke Taniguchi
Basses
Daisuke Fujii
Toru Kaku
Chiyuki Urano
Yusuke Watanabe
Altos
Hiroshi Narita
Mika Akiha
Viole de gambe
Shuhei Takezawa
Violoncelles *
Emmanuel Balssa
Shuhei Takezawa
Violone *
Frank Coppieters
Basson *
Yukiko Murakami
Orgue *
Masato Suzuki
Clavecin *
Masaaki Suzuki
* Continuo
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Salle Pleyel | et aussi…
MERCREDI 26 MARS 2014, 20H
JEUDI 27 MARS 2014, 20H
Joseph Martin Kraus
Olympia (Ouverture)
Joseph Haydn
Concerto pour violoncelle n° 2
Wolfgang Amadeus Mozart
Concerto pour basson
Messe de l’orphelinat
Orchestre de Paris
Chœur de l’Orchestre de Paris
Giovanni Antonini, direction
Sol Gabetta, violoncelle
Camilla Tilling, soprano
Kate Lindsey, mezzo-soprano
Rainer Trost, ténor
Havard Stensvold, basse
Lionel Sow, chef de chœur
MARDI 15 AVRIL 2014, 20H
LUNDI 2 JUIN 2014, 19H30
Johann Sebastian Bach
Passion selon saint Matthieu
Claudio Monteverdi
Orfeo (version de concert)
Amsterdam Baroque Orchestra & Choir
Jeune Chœur de Dordogne
Ton Koopman, direction
Frank Markowitsch, chef de chœur
Hana Blažíková, soprano
Maarten Engeltjes, alto
Tilman Lichdi, L’Évangéliste
Jörg Dürmüller, ténor
Klaus Mertens, basse
Falko Hönisch, le Christ
Les Talens Lyriques
Christophe Rousset, direction
Gulya Orendt, Orfeo
Emôke Barath, Euridice
Carol Garcia, La Musica, La Messaggiera,
Speranza
Elena Galitskaya, Prosperina, Ninfa
Cyril Auvity, Pastore
Alexander Sprague, Pastore
Nicholas Spanos, Pastore
Daniel Grice, Pastore
Gianluca Buratto, Caronte, Plutone
Damian Tanthrey, Apollo
Ludovic Lagarde, création lumières
Sébastien Michaud, création lumières
Chœur de l’Opéra National de Lorraine
Merion Powell, chef de chœur
SAMEDI 19 AVRIL 2014, 20H
Hear My Prayer
Anthems et hymns de Henry Purcell
LUNDI 7 AVRIL 2014, 20H
Les Arts Florissants, chœur et ensemble
instrumental
Paul Agnew, direction
Le Concert des Nations
Jordi Savall, direction
Les partenaires média de la Salle Pleyel
Coproduction Opéra National de Lorraine, Salle
Pleyel.
CITÉ DE LA MUSIQUE
MARDI 1er AVRIL 2014, 20H
Johann Sebastian Bach
Cantate « Schauet doch und sehet » BWV 46
Georg Philipp Telemann
L’Ode au tonnerre
Opera Fuoco
Chœur Arsys Bourgogne
David Stern, direction
Daphné Touchais, soprano
Albane Carrère, mezzo-soprano
François Rougier, ténor
Jean-Gabriel Saint-Martin, baryton
Virgile Ancely, basse
Pierre Cao, chef de chœur
Daniel Buren, création vidéo
imprimeur France Repro Licences : 1-1056849, 2-1056850, 3-105851
Matthew Locke
Music for the Tempest
Jean-Baptiste Lully
La Feste marine (extrait d’Alceste)
Marin Marais
Airs pour les Matelots et Tempête (extraits
d’Alcyone)
Jean-Féry Rebel
Les Elémens
Antonio Vivaldi
Concerto «La Tempesta di mare»
Jean-Philippe Rameau
Orage, Tonnerre et Tremblement de terre
(extraits des Boréades)