Transcript Infections de prothèses vasculaires
Infections de prothèses vasculaires
Dr HUSTACHE-MATHIEU Laurent
Service de Maladies Infectieuses et Tropicales CHRU Besançon [email protected]
Janvier 2014
Infections de prothèses vasculaires (IPV)
•
4 parties
–
Epidémiologie
–
Diagnostic clinique et para clinique
–
Prise en charge médicale
–
Prise en charge chirurgicale
Préambule
• • • Principales données issues du
GRIP
:
Groupe de réflexion sur les infections de prothèses vasculaires
Objectif : Proposer des recommandations pluri disciplinaires de diagnostic et de prise en charge des IPV GRIP : 10 « experts » coordonnés par
Christian CHIDIAC
– –
Michel BATT, Nice Jocelyne CAILLON, Nantes
–
Brigitte CALVET, Béziers
–
Fabrice CAMOU, Bordeaux
–
Patrick FEUGIER, Lyon
– –
Frédéric LAURENT, Lyon Mathieu PAPILLARD, Lyon
–
Matthieu REVEST, Rennes
–
Annalisa RIVIERE, Bordeaux
–
Eric SENNEVILLE, Tourcoing
Epidémiologie
Données épidémiologiques
• • •
Infections de substituts synthétiques endovasculaires
– e
PTFE : P
oly
T
étra
F
luoro
E
thylène (expansé) microporeux Ou –
PET: P
oly
T
éréphtalate d’
E
thylène ou polyester Dacron® Exclusion des infections de – substituts biologiques endovasculaires (auto, homo et hétéro-greffes veineuses et artérielles) – cathéters veineux, artériels périphériques et profonds – matériels de stimulation endovasculaire (pacemakers, défibrillateurs…) Revue de la bibliographie 1991-2012
Classification IPV
• • Il existe ≥ 10 classifications, aucune n’est parfaite La plus communément admise et recommandée est celle de
Bunt modifiée
(1994) • P0 :
IPV profondes
(intra-cavitaires) aortiques abdominales et thoraciques (y compris les infections de stents endovasculaires intra-cavitaires aortiques et coronariens) • P1 :
IPV superficielles exclusivement extra-cavitaires
(y compris les infections de stents endovasculaires extra-cavitaires et les infections de fistules artério-veineuses prothétiques) • P2 :
IPV superficielles
(portions extra-cavitaires) des prothèses intra-cavitaires aortiques abdominales, principalement au niveau du triangle de Scarpa pour les pontages aorto bifémoraux • P3 :
IPV de patchs d’angioplastie
Teebken,
Eur J Vasc Endovasc Surg
2012
Classification IPV
• • • • • IPV précoces ≤
4 mois
< IPV tardives Délai moyen – P0+P2 aorte abdominale :
51 mois
[4,4; 97] – P1 artères périphériques :
12 mois
[1; 27] – P3 carotides :
18 mois
[8,5; 24,5] Physiopathologie probablement différente Présentation clinique des IPV tardives plutôt moins bruyante Ecologie superposable : le germe isolé dépend de la porte d’entrée (cutanée, digestive…)
Incidence
• • • • • • • • Incidence globalement stable depuis 50 ans :
1,50%
– 1 914 IPV pour 126 649 prothèses implantées (98 publications) Grandes disparités selon le type de prothèse implantée IPV P0+P2 aorte abdominale (hors stents) : 1,0% IPV P0 stents aorte abdominale : IPV P0 aorte thoracique : IPV P1 artères périphériques : IPV P1 FAV prothétiques : IPV P3 carotides : 0,4% 1,3% 4,8% 2,2% 0,5%
• • • • • Documentation :
75 à 95%
Pluri microbien :
15 à 27%
IPV P0+P2 – BGN – entérocoques – anaérobies –
Candida
contamination hématogène – tous germes contamination percutanée – précoce : SA – tardif : SCN
Ecologie
Conclusion 1- Epidémiologie
• • • • • • •
Patients > 65 ans, principalement de sexe masculin Infections plutôt rares et tardives
P0 AA (51 mois) = 1% ↘ P1 (12 mois) = 4,8% ↗ Pluri microbien dans 15-27%, Staphylocoques dans 50% Pronostic – P0 avec FPD = ré infection plus fréquente et probable surmortalité – Mortalité court terme IPV P1 (7%) < P0 (15%) mais mortalité à 5 ans > 50%
Diagnostic clinique et paraclinique
Diagnostic IPV
• • • • • •
Clinique Biologie Microbiologie Imagerie Radiologie Médecine nucléaire Organigrammes décisionnels
Diagnostic IPV
• • Infection post-opératoire précoce (≤ 4 mois) – Sepsis – Signes infectieux locaux – Dysfonction prothétique (thrombose, saignement anastomotique) Infection tardive (>4 mois) – Altération de l’état général – Fièvre au long cours – Douleurs abdominales – – Signes locaux Signes compressifs, fistule aorto-digestive
Étude prospective d’une cohorte de 104 patients suivis pour une IPV au CH de Tourcoing et au CHRU de Lille entre 2001-2008 depuis au moins 1 an après le traitement d’attaque (3S-M)
L. Legout et al. CMI 2012
Fièvre
Érythème Fistule Douleurs abdominales Hyperleucocytose (GB) Syndrome inflammatoire (CRP) Faux anévrysme Fissuration Thrombose
Infiltration/collection
Hémoculture positive
Infection précoce
84,5 56 47 15,6 16777 121 12,5 12,5 8 73,4 51,6
Infection tardive
42,5 47,5 52,5 15 10419 94 2,5 12,5 22,5 82,5 20
Diagnostic biologique
• • • •
Hyperleucocytose
: 28-37,5% des cas – Valeur moyenne /mm3: 13.500 – (Oderich P. J Vasc Surg 2001) 13.030 si précoce (<4 mois) vs 9.780 si tardive (Legout L. CMI 2012)
VS
: Généralement élevée
CRP
: Systématiquement élevée (>10mg/L) 136+/-79 si précoce vs 94 +/-80 si tardive (Legout L CMI 2012) Autres biomarqueurs de l’inflammation : PCT, fibrinogène, etc… : pas de donnée
Microbiologie IPV
Antonios et al. J infect 2006
L. Legout et al. ICAAC 2009, Abstract K-1593
Imagerie (1)
• •
Radiographie standard
: aucun intérêt
Échographie :
–
Perméabilité
–
En faveur d’une infection:
• collection péri-prothétique • pseudo-anévrisme • thrombose vasculaire
Imagerie (2)
• • • •
Tomodensitométrie Signes évocateurs:
– Présence de gaz, avec ou sans fistule prothéto-entérique – – – épaississement tissulaire ou infiltration péri-prothétique collection liquidienne péri-prothétique épaississement tissulaire endo-prothétique – – pseudo-anévrisme anastomotique thrombose de prothèse Les bulles de gaz habituelles à 1ère semaine doivent avoir disparu à la fin de la 3ème semaine;
très évocatrices si persistance au-delà
Les collections liquidiennes pures type séromes, lymphocèles ou hématomes sont fréquentes en post-opératoire (90% des cas) et doivent disparaître en 3 mois après la chirurgie;
sont très suspects au delà de 6 mois
Imagerie (3)
• • • •
IRMN
– • Coupes en pondération T1, T2 STIR, une séquence d’angio-IRM et des coupes tardives en pondération T1 après injection de Gadolinium Anomalies inflammation péri-prothétique • • • épanchement péri-prothétique même minime pseudo-anévrismes thromboses prothétiques – – < TDM pour les bulles de gaz > TDM pour les épanchements et inflammations péri-prothétiques Pas de distinction possible entre infection et remaniements inflammatoires post opératoires. Le signal T2 des collections péri prothétiques doit disparaitre en
3 à 6 mois
(fibrose péri prothétique en hyposignal T1 et T2)
.
Au delà de 6 mois
, tout hypersignal T2 liquidien est à considérer comme suspect
Imagerie (4)
–
Scintigraphie aux leucocytes marqués
99mTc-HMPAO > oxinate d’111In (moins coûteux, disponibilité, ½ vie plus courte, dosimétrie plus faible et meilleure résolution spatiale) • foyer hyper fixant sur le trajet de la prothèse sur les images précoces • intensité stable, ou se majore, ou apparaît sur les images tardives – – –
TEP SCAN
• 18F-FDG : foyers hyper métaboliques péri-prothétiques intenses, éventuellement associés aux anomalies sur la TDM couplée • /scintigraphie aux leucocytes marqués: – beaucoup plus aisée et rapide – résolution spatiale et un rapport signal/bruit supérieur. Elle permet un meilleur suivi par la semi-quantification de l’hyper métabolisme (SUV).
Examen coûteux AMM non encore accordée dans les infections
Vicky M, Serge C, Philippe P, Jean-Paul C, Didier R. Comp Immunol Microbiol Infect Dis. 2011 Oct 26
Arbre décisionnel – imagerie suspicion IPV intracavitaire
Arbre décisionnel – imagerie suspicion IPV extracavitaire
• •
Critères diagnostiques (1)
Certaine
– Au mois deux critères parmi : • (i) Présence de gaz et/ou de liquide autour du matériel l’implantation
au-delà des 2 mois
suivant • (ii) Examen direct et/ou culture positive de la prothèse et/ou de tissus péri-prothétiques • (iii) Présence de pus au contact de la prothèse • (iv) Exposition de la prothèse au travers d’une plaie ou d’un viscère
Probable
– Au moins deux signes cliniques parmi : • (i) fièvre, frissons, sepsis sévère, choc septique voire hémorragique sur fistule aorto-digestive ou sur rupture anastomotique du pontage • • (ii) douleur localisée , (iii) érythème , (iv) tuméfaction locale, (v) fistule productive (vi) abcès, et/ou non-intégration tissulaire de la prothèse (sauf s’il s’agit d’un implant en PTFE) – et • hémoculture positive [au moins deux en cas d’isolement de bactéries appartenant à la flore commensale (staphylocoque à coagulase négative, P. acnes, corynébactérie…), ou une hémoculture positive à une bactérie ne posant pas la question d’une contamination] – ou • présence ou persistance de collections et/ou de bulles d’air péri-prothétiques au-delà des 8 semaines postopératoires, abcès, faux anévrysme/probable/possible
•
Critères diagnostiques (2)
Possible
– Au moins un signe clinique local ou général parmi : • (i) fièvre, frissons, sepsis sévère, choc septique voire hémorragique sur fistule aorto- digestive ou sur rupture anastomotique du pontage, (ii) douleur localisée, (iii) érythème, (iv) tuméfaction locale , (v) fistule productive, (vi) abcès, et/ou non-intégration tissulaire de la prothèse – ou • anomalies biologiques : C-réactive protéine > 10 mg/L, hyperleucocytose > 10.000/mm3 – ou • anomalies du bilan d’imagerie : présence ou persistance de collections et/ou de bulles d’air péri-prothétiques au-delà des 8 semaines postopératoires, abcès, faux anévrysme
Conclusion 2- Diagnostic
• • • • Diagnostic clinique parfois difficile – Fièvre inconstante (IPV tardives) Hyperleucocytose et syndrome inflammatoire Place de l’imagerie moderne (TEP- scan) encore incertaine S’aider d’arbres décisionnels
Prise en charge médicale
Prise en charge médicale
• • Revue de la littérature (GRIP) –
Aucune étude comparative
– –
44 études dans lesquels les antibiotiques sont cités Mais pas de standardisation:
•
De molécules
• •
De durées De posologies
Quelques études expérimentales
Prise en charge médicale
Prise en charge médicale
Une seule chose de certaine: Traitement médicochirurgicale et concertation pluridisciplinaire
Le reste: Type de chirurgie Matériau à utiliser Délai de chirurgie Antibiotiques à utiliser: type, voie, nombre,… Durée
Totalement inconnus Comment Choisir? Prérequis
Action bactéricide y compris au contact du matériel et dans le biofilm Effet anti-adhérentiel Profil de tolérance satisfaisant: patients fragiles, fortes posologies
Données de la littérature Des situations cliniques « proches »:
endocardite infectieuse, autres infections sur matériel
De l’expérience…
Choix du traitement
•
Traitement probabiliste
–
Pas de sepsis sévère ni ATCD de colonisation à BMR: Pipéracilline-tazobactam + vancomycine +/- gentamicine
–
Dans le cas contraire: Imipénème + vancomycine +/- amikacine
•
Traitement documenté
Si documentation préopératoire: - Evaluation de la « fiabilité » de cette documentation (Staphylocoques à coagulase négative, etc…) - Si documentation fiable: antibiothérapie ciblée sur cette seule documentation - Réévaluation avec prélèvements opératoires -
Chirurgie d’autant plus rapide que microorganisme « difficile » à traiter
: BMR,
Pseudomonas aeruginosa
, entérocoques, levures,…
IPV à staphylocoques sensibles à la méticilline
• • •
Pré opératoire
: – Traitement parentéral: – Cloxacilline ou oxacilline IV, 150 à 200 mg/kg/j – Gentamicine 3mg/kg DUJ- 3 jours
Postopératoire
– Idem traitement préopératoire – Relai per os possible à J10 si absence d’hémoculture positive et d’endocardite infectieuse: – Rifampicine et fluoroquinolones Si impossible d’utiliser ce relai, poursuite péni-M IV
IPV à staphylocoques résistants à la méticilline
• • • •
En préopératoire CMI vancomycine < 2 mg/l
– – Vancomycine optimisée Gentamicine 3 jours, DUJ 3 mg/kg
CMI vancomycine ≥ 2 mg/l
– Daptomycine 8 à 10 mg/kg/j – Gentamicine 3 jours, DUJ 3 mg/kg
En post opératoire
– – Relai per os souvent impossible (fluroroquinolones) Idem traitement préopératoire avec introduction rifampicine à J3
Durée du traitement
• • • – –
Dans la littérature:
– De 2 semaines à à vie – En moyenne:
6 à 12 semaines Proposition:
– –
6 semaines postopératoires
En cas de chirurgie optimale: retrait de toute la prothèse
Si chirurgie non optimale ou pas de chirurgie 6 semaines de traitement classique Relai par un traitement suspensif décidé en concertation pluridisciplinaire
Conclusion 3- traitement médical
• • • • • Aucun consensus Aucune étude comparative
Minimum 6 semaines
Importance de la chirurgie précoce et complète Traitement « mieux codifié » si IPV à staphylocoques MS ou MR
Stratégie chirurgicale
Stratégie chirurgicale
• • • • • • • Présentations cliniques multi-modales
Tableaux cliniques graves
– Pronostic vital: IPV intra-cavitaires, choc septique, rupture anastomotique – – Pronostic fonctionnel: thrombose de pontage Etat général des patients Difficultés du diagnostic Pas de consensus ou de recommandations
S’aider des classifications Bunt modifiée (1994)
– P0: IPV d’un implant intra-cavitaire – P1: IPV d’un implant vasculaire uniquement superficiel – P2: IPV d’un segment superficiel d’un pontage intra-cavitaire – P3: infection d’un patch prothétique
Classification de Szilagyi
– – Stade I: infection du derme Stade II: infection des tissus sous-cutanés sans atteinte de la reconstruction artérielle – Stade III: infection de la reconstruction artérielle
Réanimation d’organes Restauration hémodynamique Equipement vasculaire Bilan cardio-vasculaire Antibiothérapie précoce Renutrition
Que faire?
Stratégie chirurgicale
• • •
Explantation de tout l’implant vasculaire Parage, débridement Revascularisation
– Si besoin – – Implant biologique: veine autologue, hétérologue, allogreffe artérielle En situation extra-anatomique (réinfection) – 1 ou 2 temps • • • Matériel à disposition du chirurgien
Veine
– – Autologue: gd veine saphène, fémorale superficielle Hétérologue (banque)
Artère
– – Autologue: AFS, hypogastrique Allogreffe cryopréservée (EFS)
Implants imprégnés (polyester)
Résultats
• • • • • Mortalités opératoires : Thromboses de pontage : 19.2 % (3,7 à 45 %) 34.8 % (27 à 50 %) Amputations majeures : 12.3 % (0 à 17 %) Infections de pontage : 11.4 % (5 à 50 %) Ruptures de moignon aortique : 4,8% (0 à 10 %)
IPV P0 (intracavitaire)
• • • • • • Incidence: < 3% Incidence augmentée si abord du scarpa RR>2 Délai moyen: 40 mois après implantation Mortalité: 3.7 à 45% Amputation: 0 à 17%
2 options chirurgicales
– Traitement par exérèse et pontage extra anatomique – Traitement par exérèse et reconstruction in situ
Fistule aortodigestive
• • •
Présente dans 1/3 des IPV aortiques
Place de l’endoscopie digestive – Éliminer diagnostic différentiel (HD) – Endoscopie jusqu’à D3-D4
Explantation prothétique Réparation intestinale = 1er temps
– < 30 mm, plaie bien vascularisée: suture directe, SNG voire agrafage D1 – > 30 mm, atteinte nécrotique: résection digestive, anastomose +/- gastrostomie de décharge
Revascularisation: in-situ / extra-anatomique
Résultats des traitements sont – bons – mortalités opératoires : 30.4% (9 à 51 %) – – thromboses de pontage : 18% (0 à 20 %) amputations majeures : 14.6% (0 à 32 %) – – infections de pontages : 19.1% (10 à 45 %) ruptures de moignon aortique : 11.3% (4 à 25 %).
Traitement conservateur
•
Indications
– Contre-indication à toute explantation – – Récidives infectieuses à prélèvement (-) Cas d’infection précoce – Si exérèse chirurgicalement impossible Lavage-drainage • • • • Myoplastie du couturier VAC thérapie ? Rôle du ttt ATB au long cours • Problématique du diagnostic bactériologique Drainage per cutané
IPV P1 implant vasculaire superficiel
• • • • • Incidence: 0.2 à 18% Délai moyen: 7 mois après implantation Mortalité: 4.2 à 15.4% Amputation: 10 à 65.4% Site d’implantation: abord inguinal +++
IPV P1 implant vasculaire superficiel
• • •
Exérèse – Parage
– Pontage thrombosé sans ischémie – Bonne collatéralité
Exérèse – Parage – Revascularisation
– Revascularisation extra-anatomique / in-situ – Revascularisation 1 temps / 2 temps
Exérèse partielle
– Lésion anastomotique + prothèse bien encapsulée – AEG du patient
Conclusion 4- Chirurgie
• • • • • Quelque soit le tableau clinique, IPV doivent être considérées comme graves Choix thérapeutiques multiples Préparation du patient Importance d’une prise en charge multidisciplinaire par équipes entrainées (Centres de référence) Dépistage = suivi médical
Conclusion
Infection rare- 1,5% Classification de Bunt 1994 IPV précoce < 4 mois < tardive Morbi-mortalité / terrain sous jacent Diagnostic parfois (souvent) difficile Place de l’imagerie « moderne » (TEP scan)? Infection pluri microbienne Staphylocoque MS/MR et BGN
DAPTOMYCINE + RIFAMPICINE
Traitement médical non codifié Minimum 6 semaines
(si chirurgie complète)
Traitement suspensif à vie dans certaines situations Prise en charge multidisciplinaire Chirurgie complète (explantation de TOUT l’implant) Nombreuses techniques chirurgicales
Bibliographie
• • • • • • •
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