Bulletin de la Meurthe et Moselle. Organe de la

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N
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1
139
Paraît
Abonnement
FR. PAR MOIS
Payable d'avance en
mandat, bon ou
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timbres-poste.
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Dimanche
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MOSELLE
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Rédaction, l«5inii«KJr!ili«>ii : I I » Place «le !» Madeleine - Pari» (VIII )
ORGANE
DE
LA SOCIÉTÉ D'ASSISTANcTÂUX RÉFUGIÉS, ÉVACUÉS
ET
LI
SINISTRÉS
DE IYEEURTHE ETWOSEL
Siège Social 35, Boulevard Baussmann, 35
PARIS (IX0)
Bureaux et Permanence
«le iO h. à midi et de 14 à 17 h. — ti, Place de la Madeleine
—
LES DOMMAGES DE GUERRE
Les rapatriements
Le projet de loi devant la
Commission du Sénat
Les demandes de rapatriement
d'enfants « isolés »
Ainsi que nous l'avons annoncé, la commission sénatoriale chargée de l'examen
Nous avons dit dans notre dernier nudu projet relatif à la réparation des domméro que l'on pouvait maintenant demanmages de guerre s^est réunie sous la préder avec espoir de l'obtenir le rapatriesidence de M. Cuvinot.
ment des enfants âgés de moins de 13 ans
Elle a commencé l'examen du titre 3, requi sont actuellement « isolés » dans les
latif à la juridiction.
pays envahis, séparés de leurs parents qui
Elle a décidé que l'évaluation de tous
résident en France libre.
les dommages, qu'il s'agisse de biens apC'est le cas notamment des nombreux enpartenant à des particuliers ou aux comfants qui, au moment de l'invasion, étaient
munes et départements, serait faite par des
en vacances chez des parents ou amis, ou
commissions cantonales, dont la composiencore des enfants devenus orphelins depuis
tion reste à déterminer.
la guerre, en un mot de tous ceux qui sont
La commission a aussi prévu l'organisaconfiés à la garde de tierces personnes.
tion, dans chaque département d'un coLes demandes doivent être, écrivionsmité technique chargé d'établir des séries
nous, adressées aux Comités centraux de réde prix destinées à faciliter, en matière
fugiés à Paris, soit pour Meurthe-et-Mod'immeubles bâtis, l'évaluation des domselle, à notre permanence, 11, place de la
mages.
Madeleine, Paris (8e).
Dans une seconde séance, tenue égaleLe courrier de lundi nous apportait déjà
ment sous la présidence de M. Cuvinot, la
des demandes et ceux des purs suivants ont
Commission a terminé l'étude du titre 3.
continué.
Nous croyons devoir, pour éviter tout re—""
Il—Il'
mJ i
tard causé par les demandes de renseignements complémentaires, donner ici le mo1° Qu'un constat des valeurs possédées,
dèle qui convient le mieux pour rédiger les avec indication de leur nature et des numéSéance du Conseil du samedi 12 mai 1917.
lettres sollicitant le rapatriement des en- ros, soit dressé constradictoiremenl devant
Le Gouvernement vient d'accorder par un
fants visés.
des témoins français et des représentants de
Tous les Comités étaient représentés à la
décret paru au Journal Officiel du 4 mai
Se servir autant que possible de papier l'ennemi;
1917 une indemnité de cherté de vie et des séance.
format commercial :
2° Que ces valeurs soient déposées en
Il a été décidé qu'un communiqué sera
allocations pour charges de familles aux
Noter à gauche :
banque;
fonctionnaires liés à l'Etat par un contrat envoyé aux dix Comités après chaque
3" Que les personnes soient autorisées à
séance. •
Demande de rapatriement
permanent.
partir avec un double du constat.
A la suite des pourparlers engagés avec
de Durand (Louise)
Mais il y a également des employés ayant
Voici la réponse qu'il a reçue :
âgée de 12 ans
l'Etat comme patron qui, quoique n'étant le Service des renseignements pour les fa« A la suite des démarches effectuées, à
chez M. Dupont (Prosper)
liés par aucun contrat n'en rendent pas milles dispersées installé rue de Hanovre,
la
demande du Gouvernement français, par
13, rue Sainte-Alice,
moins d'utiles services et qui auraient droit par le Ministère de l'Intérieur, il a été enl'ambassade d'Espagne à Rerlin, le déparà Jœuf
aux mêmes avantages que les permanents tendu que chaque Comité communiquera à
tement des affaires étrangères allemand a
par son père, M. Durand
attendu qu'ils vivent dans la même ville, cette organisation les adresses des réfugiés
fait savoir que les autorités militaires ont
Gustave à Bourges
ont les mêmes charges, et sont moins payés récemment arrivés à Paris, ainsi que des
pris les mesures nécessaires afin que les
25, rue Carnot.
réfugiés parisiens ayant changé de domi- •
que ceux-ci.
Français autorisés à quitter le territoire ocCe sont les auxiliaires temporaires qui cile.
Rédiger la lettre comme suit :
cupé puissent déposer en banque leurs tiPar contre, ce service nous adressera
sont pour la plupart des réfugiés, des veuBourges, le 15 mai 1917.
tres et valeurs et à emporter avec eux le
ves de la guerre et des réformés numéros 1 tous les renseignements qu'il possède, noMonsieur le Président de la Société d'Assis- reçu de la banque. »
et 2 qui reçoivent des salaires de 4 fr. 50 tamment les adresses de refuge définitif des
tance aux Réfugiés, évacués et sinistrés de.
par jour pour l'élément masculin et 4 fr. rapatriés par la Suisse et des « récupérés »
Meurthe-et-Moselle, 11, piace de la Madepour l'élément féminin, mais par jour ou- des régions" libérées, et l'endroit où se trouQuarantième convoi
leine, Paris (8e).
Arrivé 10, au soir, 470 personnes du vrables, ce qui ramène ces chiffres à 3 fr. 75 vent ceux de nos compatriotes qui ont été
Monsieur le Président,
et 3 fr. 33.
déportés par les Allemands.
Pas-de-Calais. Direction : Guéret.
J'ai l'honneur de demander que des déLes termes de l'exposé des motifs du déline circulaire va être établie pour indiQuarant e-et-unième convoi
marches soient faites pour obtenir le rapaArrivé 11, au matin, 472 rapatriés de cret accordant aux employés permanents in- quer aux rapatriés ,à leur arrivée à Evian,
triement de ma fille :
Tourcoing et des environs de Lille. Direc- demnité et allocations peuvent également leurs droits et leurs obligations.
Durand {Louise-Aimée)
s'appliquer aux temporaires.
Il a été rendu compte des démarches ention : Guéret.
née le 10 janvier 1906
Yoici ce que, parlant des permanents, gagées en vue de procurer des ressources
Quarante-deuxième convoi
à Bourges,
Arrivé 11, au soir, 472 rapatriés du M. Ribot écrivait le 3 mai 1917 : « la modi- nouvelles pour nos Comités, lesquelles déqui se trouve actuellement :
cité de leur traitement ou salaire, ou par marches permettent d'espérer une solution
Nord. Direction : Annemasse.
chez M. Dupont (Prosper)
suite de leurs charges de famille, suppor- prochaine.
Quarante-troisième convoi
13, rue Sainte-Alice
Arrivé 12 au matin, 400 personnes du tent avec le plus de difficultés l'augmentaDiverses autres questions ont été égaleà Jœuf (Meurthe-et-Moselle).
Nord et 70 de Sedan. Direction : Anne- tion constante du coût de la vie » puis en ment discutées, notamment celle des coloVeuillez agréer, etc.
terminant : « ce décret
apportera aux nies de vacances, celle des allocations et
masse.
Signature :
agents les plus ''prouvés par le renchéris- indemnités de logement en province.
Quarante-quatrième convoi
Il nous est impossible, on le comprendra
Arrivé 12, au soir, 471 personnes de sement de la vie, en même temps qu'une
Le secrétaire. :
Le Président. :
facilement, de prévoir le temps qui sera néRoubaix et environs. Direction : Anne- aide pécuniaire appréciable, un témoignage
Armand MARX.
Jules DECAMP.
cessaire pour que ces demandes aboutissent
de la sollicitude des pouvoirs publics. »
masse.
et même d'affirmer d'une façon absolue
Quarante-cinquième convoi
Ce n'est pas avec les soldes citées plus
qu'elles recevront satisfaction; il est possiArrivé 14, au soir, 409 rapatriés de Rou- haut qu'il est possible à un chef de famille
ble maintenant de les transmettre, on esbaix et environs. Direction : Rordeaux.
d'assurer l'existence des siens et les empère qu'elles recevront une suite favorable,
ployés auxiliaires temporaires du ministère
Quarante-sixième convoi
c'est tout ce qu'il y a à retenir pour l'insArrivé 15, au matin, 468 personnes de des Finances demandent avec raison a être
Comme suite à l'information publiée en
tant.
Vitry-en-Artois et de la région d'Arras. Di- compris parmi les bénéficiaires des légers
notre numéro 137 sur cette question, nous
avantages
conférés
à
leurs
collègues
perma-.
section
:
Rordeaux.
Les valeurs des rapatriés
avons le plaisir d'annoncer que les minisnents par le décret du 4 mai.
Quarante-septième convoi
M. Emile Magniez, député de la Somme,
Leur Association amicale qui compte. tres des Finances et de l'Intérieur viennent
Arrivé 15, au soir, 469 personnes de
avant exposé à M. le Ministre des Affaires
de- prendre deux mesures qui ont pour
Roubaix et environs. Direction : La Ro- 1.400 membres, qui a son siège à Paris,
Etrangères que beaucoup de personnes, resobjet d'accorder aux rapatriés et aux habi289,
rue
Saint-Denis
et
dont
le
président,
tées en région envahie, autorisées au rapa- chelle et Roehefort.
M. Alphonse Mayeur est réfugié de Rlâmont. tants de la zone reconquise des facilités
Quarante-huitième
convoi
triement par les Allemands, ne peuvent pas
nouvelles pour l'échange des billets des
Arrivé 16, au malin, 471 rapatriés du est bien décidée à obtenir satisfaction sur ce j
profiter de cette autorisation parce qu'elles
régions envahies.
point.
n'ont le droit d'emporter, ni leurs valeurs Pas-de-Calais. Direction : La Rochelle et
En premier lieu, les taux des échanges
Nous
espérons
que
cette
légitime
revenau porteur ni le moindre papier, a demandé Roehefort.
de quinzaine seront portés de 50 à 75 fr.
dication
retiendra
la
bienveillante
attention
Quarante-neuvième convoi
comme suite à M. Ribot, de recourir aux
par adulte et de 15 à 20 francs par enArrivé 16 au soir. 4'° rapatriés du des pouvoirs publics et nous la signalons ]
ambassades neutres pour obtenir de 1 Allefant de moins de 16 ans. Les comptables
à
celle
de
ne
s
sénateurs
et
députés.
Pas-de-Calais. — Direction Annemasse.
magne :
Pour les employés temporaires
du Ministère des Finances
Union des Comités centraux de réfugiés
Les arrivée»
Le remboursement des billets
des régions envahies
j
BULLETIN
DE
MEURTHB
du Trésor porteront ces nouvelles indications sur les certificats en opérant les prochains échanges. Le montant des deux premiers remboursements reste fixé à 100 fr.
et 30 francs pour chacune des deux catégories de personnes ci-dessus désignées.
D'autre part, les billets émis par les
Caisses d'Epargnes seront désormais échangés dans les mômes conditions que les
bons émis par les villes, communes ou
Chambres de Commerce qui jusqu'ici pouvaient seuls être remboursés. Les rectifications ou délivrances de certificats en vue
d'obtenir le bénéfice de cette seconde mesure doivent être demandées à la préfecture
de la résidence de l'intéressé.
ET
MOSELLE
bre 1914, et était venu se réfugier auprès
de sa mère, de ses enfants et de son frère.
Succédant à distance à son père, M. Lallement avait été appelé au Conseil muniVALLEROY
cipal de Limey par la presque unanimité
C'est M. Humbert, adjoint qui adminisj de ses concitoyens et s'était vu remettre tre Yalleroy où il reste environ 300 perOn sait qu'un récent décret du ministre
v
l'écharpe de maire par ses collègues du sonnes. Ces habitants sont obligés de traConseil.
vailler dans les champs ou à l'exploitation de l'intérieur astreint, sauf quelques excepSur sa tombe au milieu d'une nombreuse des forêts. En 1915, ils ne reçurent aucune tions définies clairement, tous les étrangers
assistance, M. le Sous-Préfet de Toul, rétribution, mais "l'an dernier une faible résidant en France pendant la guerre à
être munis d'une carte d'identité qui leur
M. Fringant, député, et M. l'instituteur de somme leur fut allouée.
Limey ont prononcé des discours où ont été
Plusieurs jeunes hommes qui avaient été est délivrée par les soins de la préfecture
retracées les vertus civiques du défunt, le ammenés comme prisonniers civils en Alle- de police.
Parmi les dispensés de celte formalité,
grand courage dont il a fait preuve au magne sont revenus au pays où ils doicours des événement actuels, son exil, ses vent travailler sur les voies du chemin de figurent les Alsaciens-Lorrains, munis du
souffrances, et les privations qui ruinèrent fer. Il y a également un certain nombre de permis de séjour ou de la carte tricolore
son tempérament sans altérer sa confiance déportés belges et de prisonniers mili- émanant de la Commission interministéen la victoire.
taires russes qui eux sont occupés plus rielle des Alsaciens-Lorrains.
« Ces brillants services, dit M. le Sous- particulièrement à l'entretien des routes et
Préfet, lui ont largement mérité la croix à leur élargissement.
NANCY
Nécrologie
du mérite civil que j'ai proposée pour lui
Les règlements de police sont très séOn annonce la mort de M. Ernest Gaud- et que j'aurais été heureux de lui remettre vères : personne ne doit circuler dans les
avec les pays envahis
chaux-Picard, conseiller à la Cour d'Appel plus tôt. »
rues après 6 heures du soir en hiver et
M. Lallement est encore une innocente 3 heures en été. La commune est divisée
de Nancy, ancien membre de la CommisDes lenteurs se sont produites — nous
sion des hospices civils, décédé à Nancy, victime de la barbarie teutonne.
en plusieurs zones dont il est interdit de
le 9 mai 1917, dans sa 61e. année.
LENONCOURT
franchir les limites sans laissez-passer. en avons parlé récemment — dans le foncNécrologie
L'inhumation a eu lieu au cimetière
Défense également d'allumer aucune lampe tionnement de la correspondance avec les
israëlite de Préville.
M. l'Abbé Théophile Klein, curé de ou bougie; cette dernière prescription est département envahis. Le gouvernement
Moncel-sur-Seille, administrateur de Le- d'ailleurs superflue car pétrole et bougies allemand, auquel elles avaient été signa•%
lées, en a fait récemment connaître, par la
Nous apprenons le décès de M. Ernest noncourt est décédé le 7 mai. Ses obsèques sont introuvables. ■
Langrogne, professeur honoraire de l'Uni- ont eu lieu le 10 au milieu d'une grande
Le ravitaillement fonctionnait bien jus- voie diplomatique, la cause essentielle. La
versité, officier de l'Instruction publique. affluence.
que février dernier; le nécessaire ne man- voici :
Peu de temps après l'ouverture du serLe défunt était âgé de 75 ans.
M.Langrogne s'est éteint à Nancy, le 8 mai,
quait pas. Depuis, les rations ont été réà l'âge de 84 ans.
duites, mais les prix sont restés les mêmes. vice, la Croix-Bouge de Francfort, qui est
JOUAVILLE
A
Accident
Les Allemands perçoivent une taxe sur officiellement chargée de la transmission
M. le docteur Gabriel Guérin, professeur
M. François Membré de Jouaville, mobi- tes chiens et une sur les débits de bois- des messages et des réponses, a été invitée, par les autorités allemandes, en raison
à l'école supérieure de pharmacie, phar- lisé au Creusot vient d'être victime d'un sons.
des nécessités d'ordres militaire, à n'enmacien en chef des hospices civils de Nancy accident du travail. Un éclat d'acier lui a
L'état sanitaire n'est pas mauvais.
est décédé subitement en cette ville, le sauté dans l'œil droit, lui causant une blesVoici les noms de quelques personnes voyer, par jour ouvrable, qu'un nombre
fixe de messages. Ce nombre a été d'abord
10 mai dernier à l'âge de 65 ans.
sure douloureuse dont on ne peut encore décédées :
de 2.000, puis a été ramené à 1.000, et il
Prisonniers allemands
M.
Dubois,
ouvrier
d'usine;
M.
Jeanprévoir les suites visuelles.
dans un wagon de farine
Baptiste Berthélemy; M. Amédée Adam; est actuellement de 1.500. Le montant des *
LA SITUATION AGRICOLE
M. Laurent Friquegnon; Mme Veuve An-, envois quotidiens du Service français ayant
On a trouvé dans un wagon de farine en
Au Ie' Mai 191 7
cel; Mme Adèle Charon et Mme Veuve été, surtout pendant les premiers mois,
déchargement à la gare Saint-Georges, deux
La température s'est maintenue très
beaucoup plus élevé, un engorgement qui
prisonniers allemands qui s'y étaient ca- froide en avril et la végétation n'y a fait Membré.
atteint sans doute actuellement des proOn
nous
cite
les
personnes
suivantes
chés en opérant le chargement au Havre. preuve d'aucune activité., La situation des
portions considérables, s'est produit à
Ils espéraient de Nancy, pouvoir regagner blés d'automne est mauvaise. Les gelées comme étant en bonne santé :
Mme Constance Etienne; Mme Beaudoin, Francfort.
leurs lignes.
d'hiver leur ont causé des dégâts dont la
Des mesures ont été conçues, en vue
peintre;
Mme Maigret; M. Godfrin; Mme
Les deux évadés ont déclaré qu'un troi- gravité s'affirme de jour en jour. Les sursième prisonnier qui avait pris place dans faces ensemencées et détruites sont main- Legris; Mme Antoine et la famille Ancel. d'y remédier. Ces mesures ont été proposées au gouvernement allemand. Ou
NOUVELLES PERSONNELLES
le même wagon s'était échappé) en cours tenant reconstituées en orge ou avoine.
espère que la réponse ne se fera pas trop
GRAND-FAILLY
de route. Ils ont été remis à l'autorité Celles qui subsistent ne se présentent pas
Mme Goulin (J.-B.) née Catherine Langlois, attendre et qu'elle sera favorable.
militaire.
favorablement et ne font pas prévoir une est déeédée à Grand-Failly, à l'âge de 69 ans.
Il convient de faire observer, que le raNominations
récolte satisfaisante. Les semailles de cé- Message reçu par son mari, M. Goulin (J.-B.) tionnement imposé, à la Croix-Bouge de
M. Yilgrain, fils du président de la réales de printemps se poursuivent encore à Méiignv-le-Grand, par Reffroy (Meuse).
Francfort s'étendant à tous les messages,
Chambre de commerce de Nancy, qui repré- à l'heure actuelle, elles sont favorisées par
JOEUF
de quelque provenance qu'ils soient, le resentait à Londres le gouvernement français un temps sec qui en facilite l'exécution. On
Mme Gillant, 36 ans et ses deux enfants cours des intermédiaires neutres, dont on
à la Commission interalliée pour les achats pousse activement la plantation des pom- étaient en bonne santé à Jœuf en décembre
revendiquait il y a peu de temps encore
de blé, est nommé directeur au ministère mes de terre. La superficie qui leur sera 1916.
la faculté, n'apporterait aucune amélioraEN LORRAINE
du ravitaillement à Paris, où il sera spé- consacrée cette année sera plus grande que
tion générale. Ces intermédiaires étant euxUne
interpellation
au
Reichstag
cialement chargé de la question des cé- l'an dernier. La pousse des prairies se maLe groupe socialiste du Beichstag a dé- mêmes obligés de s'adresser à Francfort,
réales.
nifeste à peine. La vigne et les arbres fruileur intervention n'aurait d'autre résultat
posé la demande d'interpellation suivante
tiers sont de même fortement en retard;
***
que de ménager à certaines personnes, au
Le
chancelier
est-il
informé
que
les
autorités
Par décret du 27 avril 1917, M. Th. ils ne donnent jusqu'ici aucun signe de vémilitaires d'Alsace-Lorraine violent continuel- détriment de compatriotes moins avisés,
Laurent, administrateur-directeur général gétation, ce qui leur permettra peut-être
lement la Constitution; que le budget de la des possibilités de transmissions plus fréde la Compagnie des Forges et Aciéries de de traverser sans encombre la période dan- Terre d'Empire n'a pas pu être voté depuis
quentes.
la Marine et Homécourt a été nommé mem- gereuse des gelées de printemps.
le début de la guerre; que le Parlement n'a
Voici quelle était, à la date du 28 avril,
bre consultatif des chemins de fer pour les
pas pu se réunir; que les arrestations arbi- la statistique des messages envoyés et des
années 1917 et 1918.
traires se multiplient en Alsace-Lorraine, mal- réponses reçues :
gré les promesses du gouvernement et qu'enfin
Suicides
NAISSANCE
Messages Réponses
le député lorrain au Reichstag Lévêque a été
Le corps d'une nommée Elodie VanlenDépartements
envoyés
rfçurs
Pour dent
Georges-Ernest fils de Petitgand (Eugène- expuisé illégalement de sa circonscription dont
berghe, âgée de 51 ans, épouse Dumortier François) et de Constant (Emélie-Jeanne), l'accès lui reste interdit?
Aisne
117.681
28.443
21.62
a été retiré du canal au port Sainte-Cathe- d'Haunonville-au-Passage, à Joinville-le-Pont
M. de Bethmann a accepté de discuter Ardennes
99.923
32.041
32.06
(Seine),
3,
avenue
des
Platanes.
rine. Inculpée de vol, on suppose qu'elle
cette interpellation en même temps que Marne
6.187
4.434
71.66
MARIAGES
s'est jetée à l'eau pour éviter les pour31.748
9.194
28.96
Magny (Cyprien), ingénieur des Arts et Mé- deux interpellations sur les conditions de M.-et-Moselle ..
suites dont elle était l'objet.
Meuse
17.860
7.004
39.21
tiers et I. E. N., sergent au 8e génie, et Bau- paix.
*
Nord
373.162
69.199
18.44
Metz
beau (Mathilde), tous deux d'Homécourt, à
**
On a trouvé pendu dans son logement, Paris (18e), 26, rue Saint-Charles, le 8 mai
9.309
6.943
74.88
On a communiqué à VAlsacien-Lorrain Oise
69.881
20.649
29.88
le nommé Joseph Greitz, âgé de 35 ans, 1917.
de Paris, une lettre qui contient les rensei- P.-de-Calais ....
18.986
8.466
28.79
infirme, demeurant, 51, rue Clodion.
Vincent (André), de Villerupt à Cherbourg, gnements suivants. N'ayant aucun moyen Somme
^
8.187
8.008
61.39
PONT-A-MOUSSON
et Dolisy (Marthe), de Thil à Viviez (Aveyron) de les contrôler, notre confrère les publie Vosges
Au total : 754.894 messages envoyés et
Bombardement
chez Mme Vve Majac.
sous toutes réserves :
185.380 réponses reçues, soit 24,55 pour ^jr
DECES
Plusieurs obus ont été lancés sur Pont« Tout le quartier de la gare a beaucoup cent.
Gadat (François-Auguste), 64 ans, vannier,
à-Mousson la semaine dernière. On signale
souffert des bombardements aériens : La
de Chazelles, à Lunéville, le 26 avril 1917.
Les irrégularités de pourcentage qu'acune victime civile, M. Richit, cafetier qui
Tisserant (Joseph),. 89 ans, manœuvre, de nouvelle gare, le grand hôtel construits sur cuse le tableau ci-dessus ne sont pas le fait
a été légèrement blessé.
les
nouveaux
boulevards
ainsi
que
la
maiPetitmont, à Nancy, le 27 avril 1917.
du Service français ,qui a toujours appliLALŒUF
Wéber. (Marguerite-Marie-Emélie), 3 ans, de son du docteur Lentz sont démolis. Beau- qué aux messages, qu'elles qu'en fussent
or
Accident mortel
Pont-à-Mousson, à Nancy, le l mai 1917.
coup d'immeubles sont démolis dans la rue
la destination ou la provenance, un traiteMarange (Catherine-Barbe), 84 ans, d'Arra- Serpenoise, notamment ceux des maisons
Le jeune Fernand Mangenot, âgé de 13
ment identique. Elles paraissent dues, nocourt
à
Lunéville,
le
2
mai
1917.
Prével et Baudinet. La statue de Guilans, ramenant des champs un rouleau de
Veuve Maire, née Vaguener (Marguerite), 74 laume et la brasserie Germania sont dé- tamment, aux conditions matérielles, difculture s'était imprudemment assis sur le
férentes, suivant les régions, dans lesans, de Pont-à-Mousson, à Nancy, le 2 mai truites.
bâti. Un brusque écart de l'attelage pré- 1917.
quelles les messages venus de France sont
« Les Allemands habitant Metz ont été
cipita le pauvre enfant sous le lourd insVeuve Schmid, née Duquesnois (Marguerite),
communiqués aux habitants du territoire
trument qui l'écrasa horriblement.
08 ans, de Pont-à-Mousson, à Nancy, le 2 mai évacués et les indigènes obligés d'y rester. occupé.
La mort fut instantanée.
Le marché couvert près de la cathédrale,
1917.
Il va sans dire que, une fois arrivées à
Bravard (Julie née Marina), 31 ans, de Leyr, les casernes du génie près de la gare et jj Paris, les réponses sont transmises dans le
BACCARAT
e
à
Nancy,
le
4
mai
1917.
celle du 98 sont très endommagés; la place
Médaille des épidémies
j plus bref délai. Le Service ne se borne pas
Vve Bréjot (Joséphine), née Kreitz, 33 ans, de Saint-Louis et les arcades ont également
Le ministre de la guerre a décerné la méà les envoyer aux demandeurs directs, il
Badonviller, à Lunéville, le 3 mai 1917.
beaucoup
souffert.
Les
maisons
françaises
daille d'honneur des épidémies, en argent,
Dalainzy (Eugène), 77 ans, propriétaire d'Hé- inhabitées de Metz ont été mises au pil- en fait connaître en même temps la subà Mlle Michel (Pàule-Germaine-Sara), infir- riménil à Lunéville, 34, rue d'Alsace, le 7 mai
stance à tous les autres demandeurs qu'elles
lage par ordre, par la troupe et les marmière à l'hôpital temporaire 26, à Baccarat. 1917.
sont susceptibles d'intéresser. D'autre part,
chandises et objets de valeur qu'elles conTOUL
Jacquot (Auguste), 44 ans, manœuvre, de Val
depuis que les rapatriements en cours ont
tenaient déménagés et emportés en auto en
Médaille des épidémies
et Chatillon, à Nancy, le 9 mai 1917.
commencé, chaque fois qu'un destinataire
Allemagne.
Midi
(Jean-Alphonse-Marie),
42
ans,
de
LunéLa médaille de bronze a été décernée au
de message s'est trouvé rapatrié, le Ser« Le quartier bas et la gare de Novéant
ville, à Laxou.
caporal Panloup, 23e section d'infirmiers,
vice en a informé la ou les personnes, résont "détruits, les trains ne prennent plus
à Toul, et à Mme Marchai, en religion
sidant en France libre, qui avaient usé
de voyageurs que depuis Ars. La vie est
sœur Léontine, infirmière à l'hôpital comdes cartes-messages pour correspondre avec
très dure : le litre d'huile coûte 15 M.;
plémentaire 16, à Toul.
lui. Enfin, il communique de même aux
Beaucoup de réfugiés continuent à croire la livre de savon 2 M. 25. »
envoyeurs résidant en France libre les renLIME Y
qu'ils ont droit à la franchise postale en
Bombas
Nécrologie
seignements que lui procure, sur Les desvertu d'un imaginaire décret du 9 septemLes
jouranux
mandent
que,
dans
les
banLe dimanche 6 mai, ont eu lieu les ob- bre 1914. C'est une erreur. Les réfugiés qui
tinataires résidant en France envahie, une
V
sèques de M. Adrien Lallement, maire de n'affranchissent pas leurs lettres obligent lieues de Wingert, Solgen et Unterhofen, enquête permanente poursuivie auprès des
Limey, décédé à Manoncourt-en Woëvre, à leurs correspondants à verser à la poste on a découvert des gisements de charbon, rapatriés nouveaux.
sur une étendue de 2 millions de mètres
l'âge de 53 ans.
A la date du 29 avril 1917, 292.557 comune surtaxe de 0 fr. 30 ou s'exposent à se
Il était rentré depuis peu d'exil où les les voir retourner avec cette surtlaxe à carrés. Jusqu'ici, le bassin de la Sarre était munications de ce genre, à des « tierces
la
seule
réion
de
Lorraine
renfermant
de
Allemands l'avaient emmené le 20 septem- payer.
personnes », avaient été faites par ses
la houille..
soins.
AU-DELA DU FRONT
Des nouvelles
Les Alsacieiis-Loi rains
et la Carte d'identité des étrangers
GHEZNOUS
LA CORKESPOMAME
Etat oivil des Réfugié3
La franchise postale et les réfugiés
3
-
" „
Les rct aites ouvrières et paysannes
Pensions 11011 payées
BULLETIN
DE
Les impôts des réfugiés
MBURTHE
ET
MOSKLLE
Avis
Les internés en Suisse
On distribue actuellement les feuilles L'allocation militaire à leur famille
Les architectes, ingénieurs ou entrepred'impôts pour l'année 1917. Les réfugiés
neurs, qui consentiraient, moyennant une
Nous lisons dans le « Bulletin de l'Office
Les femmes de prisonniers de guerre inqui ont loué un appartement et l'ont meurétribution à fixer par eux-mêmes, à étasocial » que l'Eclair de l'Est publie tous
ternés en Suisse pour blessures ou maladies
blé
ne
sont
pas
oublié
pour
la
contribution
blir, pour les sinistrés de Meurthe-etles dimanches :
personnelle et mobilière si nous en jugeons qui sont allées y Dejoindre leurs maris Moselle, les constats que ceux-ci désireBeaucoup de pensionnés n'ont rien touché par les nombreuses lettres qui nous par- recevaient le montant de leur allocation
de leur retraite depuis le commencement de viennent dans chaque courrier pour nous militaire et des majorations pour enfants raient faire dresser sont priés de se faire
connaître d'urgence et d'indiquer leurs
la guerre.
demander si cette imposition est régulière. par les soins du Consul. Nous avons publié conditions en écrivant à notre Permanence,
Sont-ils morts ? — Les maires ou les parents
dans
notre
numéro
94,
une
lettre
du
miPour répondre à cette préoccupation, il
11, place de la Madeleine, Paris, 8°.
feraient bien d'informer du décès des retraités
nistre de l'intérieur à M. Lebrun, qui préles caisses d'assurance, en indiquant la date suffit de remettre sous les yeux de nos
lecteurs, les termes d'une note déjà pu- cisait les formalités à accomplir à cet effet.
de la mort et l'adresse d'un des héritiers.
j^es intéressées venant d'être prévenues
Sont-ils en pays envahis ? — Hélas ! beau- bliée dans notre numéro 114 :
que l'allocation militaire ne leur serait
Voici celte note :
coup de pensionnés sont restés au milieu des
Allemands »t ils ne peuvent toucher, pendant
Au nom du Groupe parlementaire des plus payée, la Commission de l'Armée s'est
La Mission Catholique suisse, à Frileur vieillesse, les 50 ou 100 francs des retrai- représentants des départements envahis émue de cette situation et dans une de ses bourg, a communiqué au Comité internates ouvrières. Mais leurs droits sont con- MM. Monfeuillard, sénateur, Pascal et dernières séances, elle a adopté à l'unani- tional de la Croix-Bouge de Genève le renservés.
Albert Taillandier députés, ont présenté, mité la motion suivante :
seignement suivant, avec prière de le
Sont-ils rapatriés — Mais alors ils ont peut« Considérant que cette mesure est inex- reproduire :
être perdu leur titre de pension; ou bien ils le 13 novembre 1916, à M. le Ministre des
plicable puisque si elles étaient restées en
Depuis le 1er avril 1917, tous les colis adresne savent à qui s'adresser pour demander le finances, le vœu de plusieurs Associations
France
elles
continueraient
à
la
toucher;
sés
aux prisonniers sont soumis par les autode
sinistrés
tendant
à
obtenir
que
les
réfupaiement des trimestres échus, et, d'autre part,
la caisse d'assurance, ne connaissant pas leur giés dans le département de la Seine soient que la plupart des femmes qui se sont ren- rités allemandes à une surveillance des plus
sévères.
nouvelle résidence, ne peut leur envoyer le exemptés de la contribution personnelle et dues en Suisse appartiennent aux régions
Tous les paquets sont minutieusement visités
envahies d'où elles ont été évacuées,
montant de l'arriéré. Ces assurés doivent s'a- mobilière.
et les boîtes de conserves ouvertes.
dresser soit à leur caisse d'assurance, soit à
M. le Ministre des finance» a déclaré à qu'elles sont sans ressources et qu'elles ont
Cette inspection se fait au camp, alors que le
leur préfecture.
cette délégation parlementaire que, s'il été autorisées par le Gouvernement à se
En faveur de ces retraités rapatriés, la-Caisse n'était pas possible en pareille matière, de rendre auprès de leurs maris; la Commis- 90 0/0 des prisonniers se trouvent actuellement dans les Kommandos ou détachements de
lorraine des retraites a fait des recherches qui
se prononcer par mesure générale il était, sion de l'Armée appelle sur cette question travail, généralement fort éloignés. Les paont eu des résultats satisfaisants. Néanmoins
l'attention de la Commission supérieure des quets sont ensuite réexpédiés, et, quand ils
elle compte encore un trop grand nombre de par contre, très équitable d'examiner chade guerre et du Ministre de parviennent à leur adresse, les boîtes de conpensionnés qui ne touchent pas leur retraite. que cas individuel en tenant compte des prisonniers
l'Intérieur. »
serves ainsi ouvertes sont, le plus souvent,
situations
particulièrement
dignes
d'intérêt.
Nous .publions la liste de ceux des régions envahies, afin que, si ce journal tombe sous leurs
Les réclamations adressées à M. le Préfet La demi-solde aux femmes d'officiers gâtées et absolument immangeables.
En conséquence, il est instamment recomyeux, ils puissent, pour se faire payer l'ar- de la Seine, peuvent être des demandes
L'autorité militaire répond par une fin mandé de ne plus envoyer aux prisonniers de
riéré, s'adresser à la Caisse lorraine, à Nancy- soit en décharge ou réduction, soit en
Leurs parents et amis leur rendraient grand remise ou modération, soit même seulement de non-recevoir aux demandes qui lui sont boîtes de conserves d'aucune sorte, mais seuservice en les avertissant ou encore en en- en sursis de payement quand la gêne est adressées par les officiers prisonniers de lement des légumes secs, pâtes alimentaires,
guerre internés en Suisse relativement à la viandes fumées et autres victuailles susceptivoyant les adresses nouvelles au siège de la
purement momentanée (décision du 27 avril délégation d'office de leur demi-solde au bles de se conserver à l'air libre un certain
Société.
1915, conformément circulaire ministérielle profit die leurs femmes évacuées récem- temps.
9 mai 1915).
PENSIONNÉS DE LA CAISSE LORRAINE QUI, EN
Cette recommandation s'applique également
ment des régions envahies et venues les
RAISON DE LA GUERRE, N'ONT PAS TOUCHÉ
aux envois collectifs adressés à des Comités de
Des instructions seront envoyées pour rejoindre en Suisse.
LEUR RETRAITE
secours des camps et qui sont soumis au même
que ces diverses réclamations, si elles émaLa Commission de l'Armée sur la propo- contrôle que les envois individuels.
(Nous extrayons de la liste publiée ce qui nent de réfugiés, soient solutionnées avec sition de M. Pascal, a considéré que cette
L'Agence avait reçu d'un prisonnier du camp
la plus grande bienveillance.
concerne Meurthe-et-Moselle).
fin de non-recevoir était inadmissible et d'Altdam une lettre datée du 1er avril, conteMalgré
que
ce
qui
précède
ne
semble
inhumaine, et qu'il y avait lieu « d'appeler nant la même information, avec prière de lui
BACCARAT : Mme Schneider, née Schaeffer.
BA Y ON VILLE : Mme Pillot, née Duchozal. concerner ique les réfugiés en résidence toute l'attention de la Commission supé- donner toute la publicité nécessaire.
BIONVILLE : M. J. Receveur; Mme Rece- dans le département de la Seine, la pro- rieure des prisonniers de guerre sur cette
cédure à suivre par ceux qui résident en
veur, née Maurice.
question et de lui demander d'obtenir que
BLAMONT : M. E. Laval.
province est la môme. Les réclamations
la demi-solde soit réglée sans retard par
CHAMPEY : M. J. Vincent; Mme Vincent née doivent être adressées au préfet du dépardélégation d'office aux femmes des offiMéaux.
tement dans les trois mois qui suivent la
(Remeignements communiqués par les faCIREY : M. J. Minet; M. H. Godfroy; M. H. date de publication du rôle (cette date est ciers internés en Suisse évacuées des ré- milles) :
gions
envahies
et
qui
sont
venues
les
y
Césard; M. L. Renaud; Mme Rhœ née Bailly; indiquée à gauche de la feuille d'avertisseClément (IIenri\ de Nancy, lieutenant au 59"
M. J. About.
retrouver comme elle l'a toujours été aux
d'infanterie, décoré de la Croix de guerre,
ment). Elles doivent être établies sur papier
autres en vertu de la décision ministérielle tombé face à l'ennemi à la tête de sa compaEUVEZIN : M. J. Udot; Mme Udot, née Tastimbré à 0 fr. 60 si le montant de la
sin.
du 9 octobre 1914 et ce, sans attendre l'ap- gnie,
19 avril 1917, à l'âge de 27 ans.
somme
pour
laquelle
on
réclame
est
supéFILLIERES : M. J. Thirion; Mme Noirjean,
probation d'un décret en instance. »
Barat (Léon), de Nancy, fils de l'ancien rérieur à 30 francs.
née Noirjean.
dacteur au Journal de la Meurthe, engagé voSignalons encore un détail Important,
FREMON VILLE : M. J. Mercy.
lontaire, sergent au 95e d'infanterie, cité à
généralement inconnu des contribuables :
HATRIZE : M. L. Morbois.
l'ordre du jour, décoré de la Croix de guerre,
MOINEVILLE : Mme Poinsignon, née Hau- il faut dans la réclamation spécifier que si
mort au champ d'honneur, le 17 avril 1917, à
treux; Mme Gillet, née Henrion.
elle n'est pas jugée dans le délai de six
Le Groupe parlementaire des départe- l'âge de 21 ans.
NEUVES-MAISONS : Mme Henrion, née mois, l'on ne versera au percepteur que
Pacaud (Pierre-Edouard-Gustave), de Lunéments envahis s'est réuni sous la présiNoailles.
la. part des impôts qui n'est pas contestée.
ville, caporal au ...<* d'infanterie coloniale du
dence
de
M.
Cuvinot.
Il
a
chargé
une
déNORROY-LES-PONT-A-MOUSSON : Mme Col- Bien entendu si l'on demande une décharge
Maroc, mort pour la France à l'âge de 21 ans.
légation de renouveler auprès du présilot, née Munier; Mme Boucher, née Dillehalle;
Le Chevallier (René), fils de l'ancien libraire
totale, cette part est nulle et l'on doit alors
M. P. Bosan; Mme Thoussenot, née Fririon;
dent du Conseil les démarches faites au de Nancy, téléphoniste au 132e d'infanterie,
demander
à
ne
rien
payer
avant
le
jugeM. A. Naudin; Mme Cordier, née Gougelin;
sujet des prisonniers de guerre.
mort au champ d'honneur le 13 avril 1917, à
M. T. Antoine; Mme Chapelier, née Single; ment de la réclamation.
La délégation du groupe, qui a déjà l'âge de 22 ans.
Faute de cette réserve, le percepteur peut entretenu le ministre de l'intérieur de la
M. C. Biquillon; M. N. Single: Mme Single;
Weiss (Auguste), de Nancy, aspirant au 107e
M. H. Chapelier; M. J. Dassonville; M. C. La- poursuivre le recouvrement des douzièmes question du logement des réfugiés, doit bataillon de chasseurs à pied, décoré de la
échus.
chnlle.
demander au ministre la réalisation des Croix de guerre, mort pour la France, le 21
ONVILLE : M. J. Pompey; Mlle M. Vautrin.
avril 1917, à l'âge de 19 ans, dans une ammesures qu'il a promis de prendre.
VALLEROY : Mme Antoine, née Membré.
bulance
du front des suites d'une blessure reLe Groupe a reçu la délégation de la çue au champ
VANDIERES : M. J.-B. Padroutte; Mme Muld'honneur.
Fédération des Associations départemenler, née Mongel; M. J. Louyot; Mme Chapelier,
Brumpt (Fernand), de Nancy, soldat au 134e
tales de sinistrés. Après avoir entendu d'infanterie, mort au champ d'honneur le 4
îée Drouet; M. L. Maurice; Mme Fayen, née
M. Maurice Braibant, députe des Ar^etitjean; Mlle Bastien.
M. Escavy, vice-président, sur les change- avril 1917, dans sa 21e année.
dcnnes ayant demandé à M. le Ministre
VÏLLE-AU-MONTOIS : M le Jean.
ments nécessaires à apporter à la loi sur
Léder (Goerges), de Nancy, caporal-fourrier
VITTONVILLE : Mme Authiin, née Bastien; de la guerre s'il ne serait pas possible les réquisitions militaires, notamment sur au - d'infanterie, mort au,champ d'honneur
d'accorder aux soldats des départements
Mme Christophe, née Liégeois.
la fixation de l'indemnité des intérêts en le 24 avril 1917, en Champagne, à l'âge de
envahis, qui sont au front, l'autorisation
cas de retard de paiement, la responsa- 35 ans.
de se rendre à deux destinations différentes
Bohin (André), de Nancy, ingénieur, fils de
bilité de l'Etat par suite des pertes par cas
pendant leur permission de sept jours
fortuits de denrées réquisitionnées et la l'administrateur de l'Eclair de l'Est, sous-lieuajoutant que ces soldats ne peuvent rester procédure d'évaluation.
tenant au '• Génie, cité à l'ordre du corps
d'armée, décoré de la médaille du Maroc et de
à la charge d'un parent ou ami réfugié
Le Groupe a décidé que MM. Hayez, Lu- la Croix de guerre, mort pour la France, le
pendant une semaine, a reçu une réponse
cien Hubert et Groussau, en son nom, et 5 mai 1917, à l'âge de 22 ans, des suites de
de laquelle il résulte que rien ne s'oppose
La question de reconstruction des villes à ce que les militaires intéressés obtien- MM. Baillet, Gouge et Escavy, au nom de blessures reçues face à l'ennemi le 25 avril
la Fédération, iraient en entretenir le gou- dernier entre Reims et Soissons. (Son frère,
et villages détruits par la guerre est une nent l'autorisation en question.
vernement.
*
Jean, blessé le 22 août 1914, a également sucde celles qui demandent une étude attenIls devront toutefois fournir les justicombé pour la Patrie, le 21 décembre suitive et dont l'urgence s'impose impérieuse- fications prévues à l'article 68 de F insvant.)
ment. Aussi la Société Industrielle de truction du 28 janvier 1917, insérée au
Martin (Marie-Just-Marcel), de Lunéville, cal'Est a-t-elle accepté la suggestion de M. Journal officiel du 1er février, c'est-à-dire
nonnier au 81° d'artillerie lourde, mort pour
Aubin, ingénieur en chef des ponts et un certificat d'hébergement par
la France à l'âge de 19 ans.
localité
chaussées, de créer un comité spécialement où ils désirent se rendre.
Le ministre de la guerre a, en date du
Moinaux (André-Victor), 27 ans, caporaler
1 mai (Journal Officiel du 10, page 3711), fourrier au ...e bataillon de chasseurs à pied,
chargé de suivre cette question ainsi qu'il
adressé aux autorités placées sous sa direc- décoré de la Croix de guerre, au centre de réa été fait dans d'autres départements sier
tion, une circulaire relative au droit d'op- sistance d'Hermanpère (Vosges), le 1 mars
nistrés, notamment le Nord et la Marne.
1917. (Originaire de Baccarat.)
tion
des
veuves
pouvant
prétendre
à
FinLe but de ce comité n'est pas de se subsEn réponse à une lettre de M. Peyronnet,
Brumpt. (Fernand). fils du boulanger de la
tiluer aux organisations officielles, mais de sénateur de l'Allier, le ministre de la demnité pour charges de famille qui recee
rue do Placieux à Nancy, soldat au i34
compléter l'œuvre de celles-ci, en veillant Guerre vient de donner, sur le renvoi de vraient une demi-solde inférieure à leur d'Infanterie, 2E Cie, cité à l'ordre de la divià la défense des intérêts régionaux. Aussi la classe 1889, les précisions suivantes : pension. Il s'agit des veuves d'officiers pu sion, décoré de la Croix de Guerre, mort au
envisage-t-il dans son programme d'action
Champ d'honneur le i" avril 1917.
« Ceux des hommes qui ont été convo- sous-officiers à solde mensuelle.
Aux termes de cette circulaire, il conl'étude des projets de loi ayant trait à la qués avant l'appel de leur classe — le 15
reconstruction, les mesures propres à as- avril 1915 — et qui sont originaires des vient, pour l'application aux veuves du
NOS BLESSES
surer l'observation des lois sur l'hygiène, régions envahies, ont été dirigés sur les droit d'option, de comparer le montant de
M.
Richeton
(Louis), de Mont-Saint-Martin,
la
pension
au
total
de
la
demi-solde
et
de
l'examen de plans de reconstruction aux dépôts de leur arme, situés dans la région
e
l'indemnité pour charges de famille, et la qui était affecté au 221 - d'infanterie, vient
points de vue technique et esthétique, la de leur choix, pour le 15 avril.
d'être
blessé
d'une
balle
au
bras gauche. Il est
détermination des moyens convenables a
« Les hommes convoqués avant l'appel de perception de la pension n'est obligatoire soigné à l'Ambulance 6/5 à Sainte-Ménehould
assurer le ravitaillement en matériaux la leur classe, mais non origianires des régions qu'autant que celle-ci est supérieure au (Marne).
main-d'œuvre, les transports, etc.; enfin, envahies, ont été envoyés sur les dépôts total de la délégation et de l'indemnité
pour la question financière, arrêter la meil- de leur arme, situés dans la région de leur pour charges de famille cumulées.
j Notre confrère L. Desmonts, rédacteur corleure manière de faciliter aux sinistrés résidence pour le 1er mai.
| respondant de l'Est Républicain à Briey, parti
l'obtention d'avances sur les créances
• comme sergent à la mobilisation et actuelle« Les autres hommes d« la classe 1889
QUAND VOUS AVEZ LU
i ment sous-lieutenant d'infanterie vient d'être
qu'ils auront sur l'Etat.
seront renvoyés dans le courant de mai,
le Bulletin de
: blessé à la tête par un éclat d'obus dans les
La Société industrielle a fait appel à un en commençant par les hommes originaires
environs de Moronvillers en conduisant sa seccertain nombre de ses adhérents qui se des régions envahies.
MEURTHE ET MOSELLE
tion à l'assaut.
trouvaient les mieux qualifiés pour faire
« Des dispositions sont prises pour hâter envoyez-le à un
I II est en traitement au Creusot à l'hôpital
les renvois autant que possible. »
partie de ce groupement.
7
len de bipn
compatriote mohili <
£ ; " f!
grave » a-t-il écrit à l'Est
Républicain.
Les envois aux prisonniers
NOS MORTS GLORIEUX
Pour les départements envahis
Les permissions
aux soldats des régions envahies
La reconstilution
des villes et villages lorrains
La pension des veuves
Le renvoi de la elasse 1889
t
i
BULLETIN
NOS HEROS
Nous serions reconnaissants à nos lecteurs et à nos valeureux soldats de nom
communiquer les noms de nos compatriotes
de Meurthe-et-Moselle qui ont mérité la
croix de la Légion d'honneur, la médaille
militaire ou une citation à l'ordre du jour.
Nous adresser la copie textuelle de ces
citations ou des motifs de distinction et
nous faire connaître le domicile en Meur
the-et-Moselle de l'intéressé.
Nous ne pourrions tenir compte des
communications non signées ou qui ne comporteraient pas l'adresse de leur auteur.
DE
MEUBTHK
volontaire pour les missions déiicates, sert
avec beaucoup de conscience et de dévouement.
Maujean (Théophile), de Jœuf, canonnier au
e d'artillerie lourde,
104
batterie : Le 25
1
avril
à 19 h. 40 ayant eu an de ses camarades
a
enseveli
dans un abri par un obus, a travaillé
u
au
déblaiement qui se faisait à découvert,
a
avec un dévouement et un mépris du danger
®remarquables sous un bombardement continu.
Husson-Raison (René), de Mars-la-Tour, soljdat au 5° cuirassiers à pied : Etant guetteur en
ppremière ligne aux tranchées de la Somme, est
resté
à son poste sous un violent bombarder
nment, et gravement blessé a continué son ser\ice jusqu'à complet épuisement de ses forces.
v Le jeune Husson-Raison vient d'être amputé
du bras droit. Ses parents sont réfugiés à Solesmes, par Sablé (Sarthe).
:
ET
MOSELLE,
JADRESSES DES RÉFUGIÉS
ET EYAllES
DE HiEUilHE-ET-MOSELlI
PERSOMES JiECUERCUÉES
Les insertions paraissant sous cette rubrique
sont
gratuites pour les abonnés et les milis
taires,
caporaux et soldats.
t
Pour les autres personnes, le prix en est fixé
àà un franc.
21» liste arrêtée an i« avril 1917
•**
Pour des raisons d'ordre mibtaire, il ne nous I Afin de nous permettre de tenir constamnos liches à jour, nous prions ceux de
est pas possible de faire figurer dans notre ment
,
e
nosrétugiés qui changent d'adrtsse, de vouiBulletin, les adresses des soldats d'une façon ,
loir bien nous en informer en nous rappelant
jPl
l'mdication est insuffisante, écrire à notre dans leur lettre leur domicile en Meurthe-etc
j
ppermanence qui conserve les adresses com-,; Moselle.
REHON
plètes
des
demandeurs,
en
indiquant
la
comp
sous-chef de manœuvre, Commune sous le titre de laquelle figure la de- Titaux-Wisler,
5
t
pagnie de l'Est à Rehon, détaché à la gare
mande
et la date du numéro du Bulletin.
r
de Suippes (Marne).
PRIERE INSTANTE à toutes personnes de
(Aline, Lucie, Georgette, Julie, Mardonner
renseignements, quels qu'ils soient, sur Trouselard
]
(
e
guerite, Henri) — Annonay (Ardèche).
Gaumard (Maurice), sergent au 31 infanterie,
REMENAUVILLE
3» Compagnie, classe 1911, n° Mie 3861. —
Mme Nicolas (Edmond) (Marguerite, Pierre) —
e
Blessé
et
disparu
le
24
août
1914
à
Noërs,
près
;
La fourragère a été conférée au 146 régiment |
Vendeuvre-sur-Barse( Aube), 78, Grand'Rue.
Longuyon. Ecrire à M. Gaumard, 15, rue de la
d'infanterie par le général commandant en chef
Mme Vve Collet — Vendeuve-sur-Barse (AuLiberté,
à
Vincennes
(Seine).
;
les armées du Nord et de l'Est. Voici l'énoncé
Pour faciliter l'identification des rapatriés, 1
be), 78, Grand'Rue.
AUBOUE
des citations qui valent au régiment toulois nous
,
mentionnerons dorénavant pour ceux des
REPAIX
M. Humbert (Jean-Pierre), par M. Dubois
cette haute distinction :
localités
j
importantes, la rue et le numéro
(Léon), 8e bataillon de chasseurs à pied, 6e Lartisant (Catherine, Madeleine, Jeanne,
Arrivant à la rescousse sur un terrain nou- qu'ils
.
habitaient dans la commune d'où ils I
Alice, Suzanne, Georges, Marie) — DieuGie.
1
veau, dans une situation très confuse, s'est im- viennent.
N
pentale (Tarn-et-Garonne).
ESSEY
ET
MAIZERAIS
médiatement lancé à l'attaque sous la conCette indication figurera avant le nom.
SAINT-BAUSSANT
.1/.
Chonet
père,
par
Mlle
Chonet
(Mathilde)
duite de son chef, le lieutenant-colonel JeanScherer (Elise) — Bons-Saint-Didier (Hauteet
M.
et
Mme
Rollin
(Auguste),
à
Mauzac,
par
Pierre et par cette offensive hardie, a arrêté
Savoie)
Noé (Haute-Garonne).
AU MATIN
net les progrès de l'ennemi, l'a fixé, et penSAINT-SUPPLET
HUSSIGNY-GODBRANGE
dant quatorze jours jusqu'à ce qu'il ait été
• Prisonniers civils venant d'Allemagne
Reuler (Marcel, Pauîe, André) — Froges (Isère).
M.
Mazzocchi
(Georges),
sergent
mitrailleur
relevé, a résisté à toutes les attaques sans
CHENEVIERES
SAULNES
au 332e d'infanterie CM. 4, originaire de Léperdre un pouce de terrain et malgré le plus Lecomte
,
(Joseph) 55 ans — Evian.
rouville, disparu dans la journée du 17 avril Noël (Auguste, Léa, Jean) — Cadours (Hauteviolent des bombardements. (Ordre n° 33 du
JŒUF
1917. par son épouse, Mme Mazzochi, hôpital
Garonne).
19 mars 1916, 2e armée).
,
(t,
rue Ste-Alice) — Kugler (Marie née
S'est déjà distingué sur la Somme où, en- > Grehsler 35 ans, Jeanne, i5 ans Chambéry 41, à Pithiviers (Loiret). Donner renseigne- Marchand (Maria, Gaston) — Paris, 76, rue Vaments quels qu'ils soient.
neau (7°).
gagé en pleine bataille du lor au 10 juillet 1916,
LONG WY-GOUR AINCOURT
LANTEFONTAINE
Ribière (Marie, Andrée) — La Seyne-sur-Mer
il a brillamment enlevé le bois Favière le (8.
,
rue
St-Jules).
—
Lahure
(Anne
ée
S
hou,
M. Bant (Auguste) 47 ans et son fils Raoul
(Var).
1er juillet, le village d'Hardeeourt, le 8 juillet * 34 ans, Antoinette 6 ans, Ra) mond 2 ans).
22 ans ,par Mme Bant (Alphonsine), à La CharSEICHEPREY
et repoussé toutes les contre-attaques, captuEvian.
rière (Deux-Sèvres).
Vve Weber née Charlemagne — Lucey (M.-etrant 400 prisonniers et 10 mitrailleuses. Vient
PAGNY-SUR-MOSELLE
Moselle).
à nouveau, sous le commandement du lieuteMme Martin (Maria née Dauster), MarieTHEZEY-SAINT-MARTIN
nant-colonel De la Rupelle, de s'affirmer régiAU S*01U
Louise 10 ans, Marcelle 8 ans, Marguerite S Hertgen (Marie, René) — Souillac (Lot).
ment d'élite en s'emparant de haute lutte, le
r-'AM V
ans et Firmin 12 ans. par l'Office Départemen- Biaise (Joseph, Adolphine) — Limagne (Lot).
16 avril 1917, d'un village solidement orga- Brun (Georgette) 9 ans — Evian.
tal de Recherches, 37, rue de Metz, à TouTHIAUCOURT
nisé en enlevant à l'ennemi 2 canons, des milouse (Haute-Garonne).
Brack (Ferdinand, Constance) — Corniéville,
trailleuses et de nombreux prisonniers. (DéciSER
ROU
VILLE
ADRESSES
DÉFINITIVES
sion du général commandant en chef du 3 mai
par Commercy (Meuse).
PRIÈRE INSTANTE de donner renseignements
Bastien (Isabelle, Andrée) ■— Corniéville, par
1917.)
quels qu'ils soient, sur Thiéry (Augustin-AméCommercy (Meuse).
dée)., chasseur à pied, 18° bataillon, 3° Cie,
17e Liste
TH1L
disparu dans une charge à la baïonnette au Aymonne (Ida), née Apelle — Aurillac, rue
BAYONVÏLLE
Uassenet (Camille-Eugène), de Joâif, soldat
combat de Mesnil-les-Hurlus le 3 mars 1915.
Caylus.
(Marguerite née Pompey, 26 ans) — Ecrire à sa sœur : Mme Clébrote, 9, rue Maau 166° d'infanterie, 7e Compagnie : Excellent Philippot
j
TUCQUEGNIEUX
— Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord), Hôpital gé- rianne-Colombier, à Bagnolet (Seine).
soldat. A toujours fait preuve de sang-froid et
Vve Juge (Suzanne, Rosalie, André, Hervé) —
néral,
17,
rue
des
Capucines.
de mépris du danger. Blessé grièvement le
TELLANCOURT
Chatillon (Allier).
HANNONVILLE-AU-PASSAGE
4 septembre 1916 en se portant à l'attaque
Mme Zigrand et sa famille, par M. Rodange Kummel (Paul) — Chatoux (Seine-et-Oise), 3,
Petitgand
(Eugène-François,
Emélie-Jeanne
née
d'une position ennemie. Amputé de la jambe j
(Narcisse), maréchal des logis 5e R- A. P. comrue des Ecoles.
Constant, Georges-Ernest) — Joinville-le- mission militaire de gare à Ressons-sur-Matz
gauche.
VILLERUPT
ront, 3, avenue des Platanes.
(Oise).
^
'Gobin (Marie) — Saint-Jean-les-Vignes, route
LONGWY
de Paris.
Pechet (Marie née Nêsen 50 ans, Gaston 10
VTLLE-SURi-YRON
A l'Ordre du corps d'armée
ans) — Paris (18e\ 18, rue Covsevox.
( Suite)
Colin (Jean, Marie) — Chateauroux (Indre).
SANCY
Pour suppléer au détaat d'indication du n' Ragot (Gabriel, Pierrette) — Chateauroux (InUouly (Ferdinand) d'Ozerailles, adjudant Thirion (Marie née Storhaye 37 ans, Jeanne 16
du secteur postnl, il suffit d'adresser les lettres
chef au 276e d'infanterie : Commandant une
dre).
ans, Germaine 10 ans) — Le Havre (Seine- par le Bureau central militaire de Paris {B. C
section de mitrailleuses, au combat du 1?. janInférieure), 5, rue de Tourville.
M. Paris).
vier, a tenu tête à l'ennemi bien que presque
VILLERUPT
Classes
tout son personnel fût mis hors de combat et Lavrauê (Hélène, 22 ans) — Saitnt-Etienne 1913 Schaefer (Gaston), 2° cl., 166e Inf., 2e
A NOS ABONNÉS
la plus grande partie de son matériel détruit
(Loire), 5, rue Carnot, au Foyer féminin.
C. M. — Longwy.
Ceux de nos abonnés qui nous couvrent
par suite d'un violent bombardement. Ce n'est Obry (Marie née Grandclaude 28 ans, Eugénie 1898 Arnou (Pierre), 2e cl., Unit. Douan., 7e
qu'en se voyant tourné qu'il a ral-ié une vingdu mon tant de leur abonnement par l'envoi
10 ans, Camille 9 ans, Marie-Louise 7 ans,
A., 86 Comp. — Hannonville.
taine d'hommes et un clairon pour faire sonLucienne 5 ans, Paul 4 ans) — Chambon- 1898 Laurent (Louis), 2e cl-, 23e C. O. A. — de timbres sont priés de ne plus nous en
ner la charge. A sauvé le reste de son matériel
Feugerolle (Loire).
adresser à 0 fr. 10 mais seulement à
Viéville-en-Haye.
et a été grièvement blessé.
Pierson (Georgette 23 ans, Eva 2i >'ns, Eerthe 1896 Schlunder (Nicolas), 2e cl., 42e terr. Inf., 0 fr. 05 ou 0 fr. 15.
15 ans) — Saint-Etienne (Loire), 5, place
10e Comp. — Nancy.
Le payement en mandat ou bon poste
A l'ordre de la division
Carnot, Abri féminin.
1913 Breda (Lucien), 2e cl., 106e Chass. à est préférable en ce sens qu'il offre toute
Le 26° régiment d'infanterie : Sous les or- Vasseur. (Joséphine née Raffolle 28 ans, Jeanne
pied, 4e C. D. D. — Longwy.
7 ans, Paulette 5 ans, Eugène 4 ans) — Cla- 1911 Ambroise (Henri), 2° cl., 150e Inf., 4e garantie contre les risques de perte.
dres du lieutenant-colonel Salles, a réussi,
mart (Seine), 17, rue de Fleury.
grâce à l'initiative de son chef et à l'élan de;
Comp. — Mont-Saint-Martin.
la troupe, à enlever tous les objectifs qui lui. Verbiest (Anna née Decker 39 ans, Marcelle 1890 Renaud (Edouard), 2e cl., 19e Train, 34e
MAGASINS
15 ans, Henri 10 ans, Jeanne 16 ans) — Auétaient fixés et à prendre pied sur un plateau
Comp. C. V. Â. X. — Pagny-sur-Moray (Morbihan), à la" Villa du_Loc.
puissamment fortifié-; s'y est maintenu malgré
selle.
les contre-attaques répétées de l'ennemi, orga1902 Béguin. 2e cl.. 115e Artil. à pied, 63e
81-83, B. Sébastupol. — 31, rne Tnrblgo 1
nisant et élargissant le terrain conquis et donBatt. — Longwy.
Même Maison : 155, flue de ijepes. Paris
e
e
nant, pendant six jours de combats ininterM. V. P., à Tomblaines. — Reçu votre let- 1910 Chenet, caporal, 39 Inf., 8 Comp. —
romrompus, le plus bel exemple de ce que
HABILLEMENTS
Longwy.
e
e
peut une unité bien dans la main de son chef,, tre. Etudions la question posée.
pour HOMMES, JEUNES GENS, ENFANTS
Mme À lix, à Troyes. — Vous avez droit à 1901 Choquard (Lucien), 2 cl., 3 Inf., Lég.
instruite, disciplinée et animée de l'esprit ofAfr. — Blâmont.
l'allocation militaire. Demandez en même temps
CONDITIONS SPÉCIALES
fensif le plus ardent.
1907 Lefevre (Adolphe), 2e cl., 164e Inf., 6e
— pour les Réfugiés 4» l'Eat —
à
recevoir
deux
mois
de
rappel.
e
\'nnnier (Henri), commandant le 3 batailComp.
—
Piedmont.
,
Les Magasins sont ouverts le Dimancne jusqu'à raidi
lon du 26e d'infanterie : A affirmé au cours
1913 Harotte (Joseph). 2e cl., 317e Inf., 23e
des engagements des 18 au 23 avril ses belles
Comp. — Nancy.
qualités 'militaires et a permis au régiment,
VIENT DE PARAITRE
1909 Tvosssat (Charles), 2e cl., 203e Inf., 22e
par son allant et son esprit d'initiative, de
Comp. — Homéeourt.
réaliser une progression inattendue.
1891 Buisson. (Joseph). 2e cl., 44e terr. Inf.,
Le commandant Vannier est le frère de M.
par M. A. X .. instituteur
12e Comp. — Avril.
|
située
à
Ivry-Fort
(Seine)
l'abbé Vannier, curé de Clémery, réfugié à
Récit des tragiques journées d'août 1914 fait
1894 Loiseau (Joseph), 2e cl., 2e Infirm.,
Nancy, où il est le dévoué aumônier des réfu- 50, Quai d'Ivry et Tl, Rue Nationale
Amb. 10 2. — Longwy.
sous l'inspiration du moment; impressions pergiés de la caserne Drouot.
1908 Mathias (Georges), 2e cl., 220e Inf., sonnelles de l'auteur sur les douloureux évéSchmitt (Clément), de Pexonne, sergent au1
A 1.500 mètres des portes de Paris,
14e Comp. — Valeroy.
nements dont il fut le témoin, suivies de
...e d'infanterie : Très brave et très courageux.
D'une contenance de 4.100 mètres carrés 1907 Dubuy (Georges),
brig.,
4e Drag., celles recueillies au cours de onze mois de capDu 19 au 21 avril 1916, pendant les bombar- environ et comprenant :
2e Escad. — Thumereville.
j tivité et se terminant par le « Salut à la
dements, a montré de grandes qualités dans1
1° Habitation de contre-maître, bureaux et 1889 Gunj (Emile). 2e cl., 165e Inf., 9e Comp. | France » de l'exilé retrouvant sa patrie.
le commandement de sa section, en rempla- communs;
— Sancv.
Elégante brochure in-8° raisin, illustrée de
çant son chef blessé.
2° Un bâtiment en forme de hall de 54 mè- 1890 Keyaerts (François), 2e cl., 4e C 0. A.
12 vues de Longwy après le bombardement,
très de longueur sur 13 mètres en moyenne
— Lexy.
éditée par I'IMPRIMERIE LORRAINE RIGOT et Cie.
A l'Ordre du Régiment ou Bataillont de largeur et M mètres de haut» ur.
1895 Raymond' (Louis), caporal, 50e Inf.,
En vente, en nos bureaux, au profit d»
e'
3° Un bâtiment en forme de hall cimenté
201° C. M. P. D. C. A. — Beuveilles. notre caisse de secours : prix 1 fr. 75; franw
Dubois (Louis), de Valleroy, caporal au 48
chasseurs, 9e Compagnie : Très bon gradé, ai de 27 mètres de longueur sur 23 mètres de 1896 Zarotti (Gaétan), 2e cl., 8e Train, P. A. 1 fr. 90; recommandé 2 fr. 05.
R. — Villerupt.
conduit ses hommes avec énergie et intelli-■ largeur et 7 mètres de hauteur;
* *
4° Un bâtiment de 64 mètres de longueur 1904 Barrière (Nicolas), 2e cl., 44e Terr. Inf.,
gence à l'assaut le t*r août 1916. (Croix de;
LES ALLEMANDS A NOMENT. — Relation exacte
sur 22 mètres de largeur comportant un rezlre C. M. — Jœuf.
guerre).
« des événements tragiques au cours desquels
Wvîss (Georges), sergent au ...e Génie, Com-■ de-chaussée et un étage de ces dimensions, 1904 Descarréga (Jean\ "2e cl., 265e Inf., 21e
Comp. — Brainville.
|I la riante cite lorraine fut transformée en un
pagnie 20/4 : Au moment de l'explosion d'uni et, sous la moitié du bâtiment, un sous-sol
1901 Turban (Prosper), 2e cl. 3e Gén., C. ]I indescriptible amoncellement de ruines qui serdépôt de munitions, malgré de fortes contu-- bétonné de 64 mètres sur 11 mètres.
maintenant de tombeau à de trop nom2/4. — Saint-Pancré.
(A suivre). jvent
\
Cette propriété est admirablement située,
sions, s'est précipité pour chercher du secours;
; breux habitants, par André VIRIOT, dont la
et a contribué, grâce à la promptitude de sai Elle donne, d'une part, sur la rue Nationale
En exécution des prescriptions d'un ré-- famille est originaire de Nomeny, préface de
décision, à sauver des artilleurs ensevelis danss dTvry-Port où passe le tramway Bonneuilî, M. Louis MARIN, député de Nancy et conseiller
Concorde; d'autre part, sur la Seine, juste cent arrêté du gouverneur militaire de
leurs abris, malgré le bombardement.
(
M. Georges Weiss est le fils de l'instituteurr en face le nouveau port en construction, et: Paris, l'insertion des « petites annonces » :: général du canton de Nomeny. Illustratior
les grues de la Chambre de commerce qui' offres et demandes d'emploi, location,) éloquentes de MM. MARQTJIGNY et VIRIOT.
et maire de Saulxures-les-Naney.
EN VENTE EN NOS BUREAUX : prix 2 fr.; france
François (Georges), de Villerupt, télépho-- ; sont reliées par rails à la gare du Chevalle- vente, etc., n'est possible que si le texte2
niste au ...» d'infanterie C. H. R. : Excellentt jret Gigue Paris-Orléans).
nous en est remis, visé par le Commis-\ 2 fr. 20; recommandé 2 fr. 38.
soldat ayant une très haute idée de son de-- | Pour visiter, s'adresser sur place, à Ivry- saire de police de la résidence de l'auteur
j
Le Direetevr-Gèrant . René GEMIN
voir militaire. Prisonnier des Allemands, s'estt Port, 50, quai d'Ivry, et 71, rue Nationale,
1 ! de l'annonce ou à défaut par le Commisévalé le 25 mars 1915, au risque de sa vie, pourr tous les jours, sauf le dimanche, de 9 heu1
lu*
4 cii.n. tut HlLkaf (mima) '
s'engager au service de la Patrie. Toujourss res à midi et de deux heures à cinq heures.. saire spécial du chef-lieu de département.
La fourragère
s!
j
1
•
Rapatriés de Meurthe-et-Moselle j
Convoi du 8 mti
Convoi du 12 Mai
des rapatriés arrhés par les récents convoi s
Médaille Militaire
Citations
NOS POILUS K REU1LLY
THIERY ET SIGRAND
Petite Correspondance
I
I.
A VENDRE
Grandie et Belle
DE LONGWY AU CAMP DE X...
PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE
j
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IOUOHT