1 - Kiosque Lorrain
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Transcript 1 - Kiosque Lorrain
No 80
Paraît le Mardi
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1
FR.
PAR
■ ■
0 %J
MO.S
4 Avril 191 «
Le Numéro
I lll
T
MËURTHE
O
FR.
10
MOSELLE
Rédaction, Administration: 11, Place de laJMadeleine - Paris (VIH*)
ORGANE DE LA SOCIÉTÉ D'ASSISTANCE AUX RÉFUGIÉS ÉVACUÉS ET SINISTRÉS DE IKIEURTHE ET MOSELLE
Siège Social:
55,
Boulevard Haussmann, 35
—
Bureaux et Permanence — de 10 h. à midi et de 14 à 17 h.
Les rapatriements j
Dans noire Bulletin portant la date du
lœ février 1916, nous avons publié le premier rapport de M. Louis Pétrot, notaire
konoraire, ancien président de la Chambre
des notaires de Chalons-sur-Marne, membre
du Comité des réfugiés de l'Aisne, qui, délégué par l'Entente des dix Comités cen. toraux de réfugiés, a séjourné à Annemasse
et dans les environs, pendant les rapatriements qui ont eu lieu dans la seconde quinzaine de décembre 1915 et dans la première
4e janvier 1916.
Le rapport que nous avons publié concernait la première période de ces rapatriements, celui que nous reproduisons in extenso ci-dessous, s'applique à la seconde.
Nous sommes assurés que les termes de ce
document intéresseront au plus haut point
»os lecteurs.
DEUXIÈME RAPPORT
de M. Louis PÉTROT
SUR SA
1/LissioTi à. Annemaste
DU 3 AU
l4
JANVIER I916
Mes Chers Collègues,
Vous m'avez demandé au uom de nos Comités centraux de réfugiés de retourner à la frontière pour accueillir à leur arrivée en France
aos compatriotes attendus dès le 3 janvier.
CONSIDERATIONS GENERALES
Edifié par mon premier voyage sur le chaleureux accueil que les Suisses font à nos concitoyens à leur passage sur leur territoire, et sur
la façon si généreuse et si délicate à la fois
dont ils savent les secourir et les réconforter,
je me suis borné à aller attendre les convois à
Annemasse. Je le note avec un vif sentiment
îe gratitude, l'accomplissement de ma mission
m'a été grandement facilité, par l'extrême
ohliffeance de M. le Préfet de la Haute-Savoie;
de M. le Sous-Préfet de Saint-Julien et de M. le
Commissaire spécial, qui ont eu à cœur d'assister à l'arrivée de tous les trains et ont su
donner à nos compatriotes le témoignage d'une
sympathie avisée et agissante.
"Comme ceux du mois dernier, les convois
sont composés de voyageurs de toutes les conx
ditions.
'
, , ,
.,
Ceux des villes sont, en général, d une situation moins malheureuse que ceux qui nous
arrivent des petits villages; il est même parmi
les évacués, quelques familles qui jouissaient
avant ^'invasion d'une situation de fortune
PARIS (IXe)
—
11, Place de la Madeleine
•ortie quand les Allemands sont venus, je ne
.'ai plus revue depuis. »
Quelques-uns de ces enfants avaient été
•ecueillis par leurs grands-parents, habitant
i côté d'eux, ainsi que je l'ai constaté chez des
5vacués de Chauny, par exemple.
Ces vieillards ne pouvant se résigner à abanJonner leurs foyers, mais ne voulant pas, ceaendant, exposer plus longtemps leurs petitsînfants aux risques et aux privations qui sont
le triste privilège des pays occupés par l'ennemi, ont confié à des voisins, revenant dans
la France libre ces enfants dont la société
levra se charger en attendant qu'elle puisse
les rendre à leurs parents.
Où doivent être dirigés ces pauvres orphelins, habitués jusqu'à l'année dernière à la
vie de famille ?
t
Vous penserez, sans doute, comme moi, que
les orphelinats de l'Assistance publique ne
sont pas faits pour cette clientèle nouvelle, et
qu'il conviendrait de rechercher 'si, parmi tant
de sociétés de bienfaisance ou d'œuvres, que
cette terrible guerre a fait naître, il ne s'en
trouverait pas quelqu'une qui prendrait à sa
charge ces victimes intéressantes entre toutes.
A Annemasse, la question s'est posée brutalement de savoir s'il convenait de leur faire
suivre jusqu'au bout les convois qui les
avaient amenés.
Quand j'ai connu la présence de quelquesuns de ces enfants à l'arrivée des trains, j'ai
demandé à M. le commissaire spécial de les
1 lacer à la Maison familiale de Villa-Grand,
ou de les confier dans la mesure où ce serait
possible à quelques personnes de bonne volonté de la commune.
II. a été déféré à ce désir au moins provienviable. Il semble que les habitants des villes soirement. Puisse ce provisoire 'durer longont moins à souffrir des privations que ceux temps.
des campagnes. Ils échappent aussi plus facile- j
ment aux sévices et aux mauvais traitements
"
L'EVÏCÛATION DES RAPATRIES
qui sont le lot de nos populations rurales, surtout quand celles-ci sont placées à proximité
Dans un rapport précédent, j'ai dit tout le
du front.
bien que je pensais
de l'accueil fait à nos
Les convois comprennent presque exclusive- compatriotes par la Suisse. J'ai dit notamment
ment des femmes et des enfants. Un certain comment y sont organisés les trains. Componombre de vieillards, dont quelques-uns comp- sés, en majorité, de wagons de 3° classe, ils
tent de 70 à 80 ans et plus, viennent principa- comprennent aussi des wagons de 2e classe
lement des villages des Ardennes ou de ceux pour les personnes fatiguées ou malades. Touqui touchent à l'Argonne.
tes les voitures communiquent entre elles, ce
Ces gens se raidissent contre le malheur qui qui permet au personnel des infirmiers et inles accable et sont admirables de caractère et ; firmières accompagnant les convois de visiter
de résignation. Mais il ne faut pas se dissimu-1 constamment les voyageurs, de leur distribuer
1er que l'exode peut leur devenir fatal s'ils ne | suivant les cas, des boissons chaudes, le lait
t-ouvent pas dans les départements où ils sont pouf les enfants, et de porter à tous les seévacués, les secours matériels et les appuis cours de toute nature dont ils peuvent avoir
moraux qui leur sont indispensables.
besoin.
Les femmes sont d'âges très divers. Celles
Rien de semblable n'existe en France dans
dont la constitution était robuste ont pu résis- les trains de rapatriés. Sans doute les wagons
ter et sont capables, en travaillant, de subvenir de 3e classe qui sont mis à leur disposition par
grâce à l'appoint de l'indemnité journalière, à la Compagnie du P.-L.-M. sont des meilleurs,
leurs besoins et à ceux de leurs enfants. Mais ils sont garnis de banquettes rembourrées, et
il en est d'autres dont la santé a été mise à ils sont à couloir intérieur, mais ils ne comune rude épreuve, par les privations qu'elles muniquent pas entre eux, et il n'existe dans
ont subies ou par le labeur qui leur a été im- les convois aucun garde-malade, aucune infirposé par les Allemands. A ces femmes très fati- ■ mière, aucun service de secours, en un mot.
guées, toute occupation peut être considérée | , Le train est bien accompagné d'une personne
comme impossible, et il serait nécessaire de qui en a la garde nominale, mais le rôle du
leur assurer, provisoirement au moins, un ré- convoyeur me paraît consister simplement à
gime de faveur, et peut-être même une hospi- ; porter au point terminus du voyage la liste
talisation complète dans les conditions et à une des évacués que ce train transporte.
altitude capables de les faire échapper au grave j
Etant données les longues distances qui sédanger de la tuberculose qui peut les menacer. parent Thonon ou Annemasse des départements
De même parmi les quelques hommes que la d'évacuation:
Pyrénées-Orientales,
Hérault,
faiblesse de leur constitution avait fait main- Lot, Alpes-Maritimes ou Landes, il n'est pas
tenir dans leurs foyers et dont les Allemands possible que nous ne soyons pas frappés des
ont consenti l'exode, il en est dont l'état, ag- risques que peuvent courir pendant ces longs
gravé par dix-sept mois de privations, deman- trajets en chemin de fer, des gens déjà maladerait un régime particulier.
des ou gravement affaiblis, des vieillards et
Je n'ai pas voulu quitter la Savoie sans re- des enfants.
chercher dans quelles conditions ce traitement
Il est nécessaire, vous le penserez, comme
si nécessaire pourrait être réalisé, je vous ren- moi, d'améliorer ce système, n suffirait, à
drai compte un peu plus loin de mes démar- mon sens, de s'inspirer de l'exemple qui nous
ches à ce sujet.
est donné par nos généreux voisins. Les arrêts qui sont prévus dans l'horaire des trains
L'HOSPITALISATION DES ENFANTS
d'évacuation aux grandes gares de bifurcation
pour restaurer nos rapatriés ne me paraissent
Les petits enfants, accompagnés pour la plu- pas suffire à nous rassurer à leur sujet.
part de leur mère, sont assez bien portants, et
11 est permis d'espérer que ceux dont les ma- LES MESURES DE DEFENSE CONTRE LA
mans ont su conserver dans ces longs mois
MALADIE ET L'AIDE MORALE AUX
d'épreuves une bonne santé, pourront contiRAPATRIES
nuer à vivre normalement avec elles dans les
pavs d'évacuation.
I Bien évidemment, je me suis borné à asMalheureusement, il en est d'autres, je crois sister à l'arrivée de nos compatriotes à Anneen avoir compté plus de trente, qui sont arri- masse et à Thonon, et à les accompagner à
vés sans aucun de leurs parents. Aux ques- leurs wagons an moment de leur départ dans
tions que je leur posais, ces enfants de 4 à les .trains à destination de l'intérieur. Cepen12 ans, me répondaient à peu près invariable- dant, à l'appui de ce que j'avance plus haut,
ment : « Papa est en Allemagne, maman était tant en ce qui concerne l'état de faiblesse de
i certains voyageurs que la nécessité d'améliorer l'organisation de ces trains, j'ai dû consta• ter avec M. le sous-préfet de Saint-Julien que
i certaines femmes que l'on avait installées dans
les wagons étaient incapables d'y rester. C'est
si vrai, que nous avons dû en faire descendre
deux — dont l'une en raison de son état de
faiblesse extrême avait perdu connaissance —
et les faire transporter, av,û un enfant, à la
maison familiale de Villa-Grand.
Comme tous les autres voyageurs, ces jeunes
femmes avaient été interrogées sur leur état
de santé par les médecins de service à la Mairie, mais emportées par l'élan que leur donnait le bonheur de se retrouver dans la France
libre, loin des Allemands, et aussi par le désir
d'arriver plus vite au terme de leur voyage,
elles avaient trop présumé de leurs forces, en
déclarant qu'elles se sentaient capables de continuer leur route avec leurs compagnes.
Dois-je ajouter que le médecin-chef de service à Annemasse a exprimé à plusieurs reprises devant moi le regret de n'être pas à même
de diriger sur une maison d'hospitalisation ou
de convalescence répondant aux besoins de
leur état de santé certains rapatriés que les
fatigues et les privations ont anémiés et affaiblis au point qu'un traitement approprié est
devenu nécessaire si l'on veut leur éviter des
risques indiscutables, peut-être même les atteintes de la phtisie.
Ces constatations diverses suffisent à nous
montrer que nous ne devons pas cesser de nous
inquiéter des conditions d'existence et de
î'état de santé de nos compatriotes, même
après leur arrivée dans les résidences qai leur
sont-assignées.
Sans doute le zèle des administrations locales
et l'esprit de solidarité qui, je veux le croire,
animera tous les Français en présence de tant
de détresses, pourront assurer à nos évacués
un traitement qui corresponde à leurs besoins;
mais la guerre est longue, et nous avons vu
s'émousser les plus beaux sentiments.
Quelques membres de nos Comités centraux
désignés par eux, ou mieux encore quelquesuns de nos parlementaires des régions d'où
viennent les évacués devraient aller leur porter l'aide et le réconfort matériel et moral
qu'où sait mieux se prodiguer entre citoyen
d'un même pays.
NECESSITE DE CREER UN SANATORIUM
.
POUR LES RAPATRIES MALADES
ET AFFAIBLIS
Toujours préoccupé, comme je le dis plus
haut, de trouver les moyens de soigner, même
au prix d'une hospitalisation temporaire, mais
complète, ceux de nos compatriotes anémiés
ou simplement trop fatigués pour être évacués à l'intérieur et astreints aux charges et
aux difficultés de la vie qui les attend, j'ai
cherché dans la région un immeuble susceptible d'être adapté à cet objet.
De l'avis de nos compatriotes arrivés par les
derniers trains, la suspension des convois
d'évacuation ne doit être que toute provisoire,
et il faut nous attendre à ce que nous arrivent
bientôt de nouveaux évacués, et sans doute
aussi des prisonniers civils rapatriés d'Allemagne, plus éprouvés encore que les premiers.
Si nos précautions sont prises, nous les accueillerons tout de suite comme il convient, et
dès maintenant, en attendant l'arrivée de ces
convois, la clientèle ne manquera pas pour le
refuge à créer; nous n'aurons qu'à choisir
parmi les évacués des quarante trains arrivés
depuis un mois.
DÉMARCHES PRÉALABLES. — A
Evian, où je
suis allé d'abord, j'ai trouvé l'acceuil le plus
cordial et le plus sympathique auprès du distingué directeur général de la Société des Eaux
minérales, M. Barillot.
Je lui confiai mes préoccupations et lui indiquai ce que je voulais faire. M. Barillot me
répondit que, non seulement il partageait mes
sentiments, mais qu'il était tout prêt à m'aider dans mes recherches.
Il me communiqua même une lettre qu'il
venait de recevoir de M. Verdé-Delisle, membre du Comité à Paris de « la Société des
Amis »• société anglaise de secours aux victimes de la guerre dont nos pays dévastés de
la Marne, de la Meuse et même de l'Aisne ont
déjà pu apprécier les bienfaits, puisqu'elle y
a construit des abris provisoires, aidé l'agriculture en lui fournissant des semences et des
instruments divers, créé des hôpitaux et des
maternités.
(A suivre)
BULLETIN
a
CHEZ NOUS
DE
MEURTHK
ET
MOSELLE
LES DROITS DES RÉFUGIÉS
Les rapatriements
On annonce officieusement qu'on s'atNANCY
tend à recevoir à Annemasse dès les preUémise de décorations
UNE IMPORTANTE
RÉUNION
miers jours d'avril, 25 à 30.000 rapatriés
Dernièrement à Nancy, devant le palais
Les allocations — Le logement — La réparation des dommages
j des régions envahies. Nous espérons poudu Gouvernement, en présence d'une Comvoir confirmer bientôt cette bonne noupagnie du 41e territorial, le général Four1.000
francs
actuellement
disponibles.
Ainsi
que
nous
l'avons
annoncé,
une
réuvelle.
nery a remis, avec le cérémonial habituel,
Mais ces formalités sont longues et il imles décorations suivantes :
| nion organisée par la Ligue des Droits de
Médaille militaire : adjudant chef Bara- l'Homme s'est tenue le dimanche 26 mars, porte d'aller vite. Mme Brunswicg précoL4
la Salle des fêtes de la mairie du nise la formation d'une Commission qui, à
ton, du 146°; caporaux Poirson, du 169e; dans
e
la Préfecture de Police,. attribuerait les
avec les régions envahies
Barbier, du 26e; soldats Hamen, 26e batail- 10 arrondissement.
lon de chasseurs; Debré, Gatterie, Clément, I Après une énergique allocution de logements vacants aux réfugiés au lieu et
Nous annoncions dans notre numéro 75
Cyr, du 153e; Gabriel, Schmitt, Muller. du, M. Ferdinand Buisson, président de la Li- place d'une seule personne qui chargée de
gue, M. 0. Déguise, député de l'Aisne, en- cette mission ne peut s'en acquitter d'une que le Ministère des Affaires étrangères
146\
avait transmis par l'intermédiaire de l'amCroix de guerre : soldats Christophe. Si-, tretient l'assemblée de la question des al- manière rationnelle.
monin, du 69e; Obert, du 37e; Gervaise, du locations. S'il est vrai que « l'exilé partout j Il faut maintenant renoncer à la solution bassade d'Espagne, un grand nombre de
:
162°; Lemoine, Kern, du 4e bataillon de est seul » et combien de nos malheureux boiteuse du logement provisoire; les réfu- demandes de renseignements sur des habichasseurs; Rosan, du 26e; Losteter, du 43": compatriotes ont pu méditer cette parole giés doivent être logés d'une façon nor- tants restés dans les départements envahis.
navrante de Lamennais, les pouvoirs pu-, male. Pour aboutir ils doivent eux-mêmes Les réponses commencent à arriver. Nous
colonial.
blics ont le devoir de se montrer plus pré- exercer leur action sur les pouvoirs publics, 1 en avons vu plusieurs, donnant en termes
Retrait de naturalisation
venants et aussi plus généreux envers ceux I en réclamant par lettre au Ministre, au
Le Ministre de la Justice se propose de ' qui ayant dû tout abandonner ont besoin Président de la République même, le loge-1 concis mais clairs, de bonnes nouvelles de
provoquer dans les formes prévues par le ' de se sentir soutenus moralement et maté- ment qui leur est dû dans l'adversité qui ceux qui sont restés là-bas.
décret du 24 avril 1915, le retrait de la na- i riellement afin de conserver en eux ces
Nous lisons d'autre part dans Les Nouturalisation obtenue par le sieur Feil forces morales dont ils auront besoin au les frappe.
M. Henri Guernut, secrétaire général de velles de l'Agence internationale des priWilhem, né le 26 octobre 1875 à Huchen-1 retour pour la reconstitution de la vie écola Ligue expose que cette organisation a \ sonniers de guerre à Genève : « Depuis la
feld (Allemagne), bijoutier à Nancy, qui '■: nomique dans leur petite patrie recouvrée.
constamment demandé la reconnaissance récente organisation du bureau de Francs'est empressé à la déclaration de guerre '. Il est bon et utile qu'à l'action des organides droits des réfugiés parce que cette cause fort, le service organisé dans nos bureaux
de quitter le territoire français pour se ■ sations locales d'autres œuvres rattachent
est juste, opportune et conforme aux prin- pour la transmission des nouvelles avec les
soustraire à une obligation d'ordre mili-1 une action nationale et M. Déguise remercipes
du régime politique de notre pays.
départements envahis, envoie journelletaire.
cie la Ligue des Droits de l'Homme de
Cette cause est juste? Mais la raison se- ment environ 200 messages au bureau de
LANEUVELOTTE
n'avoir jamais manqué au cours de cette rait offensée si quelque insensé prétendait Francfort et en reçoit un nombre à peu près
Ne touchez pas aux obus
longue période de guerre, d'apporter son que les habitants des régions de la fron- égal de réponses qu'il transmet de suite
Un grave accident, comme on en a eu appui moral aux revendications des popula- tière doivent tout perdre, eux qui en re- aux familles. »
tant à déplorer, est survenu il y a quelques tions exilées.
cevant les premiers coups — et ils furent
Voici au sujet de la correspondance par
M. Louis Marin, député de Nancy, parle terribles — servirent de boucliers aux
jours à Laneuvelotte. Deux enfants, les jeucette voie une information du Temps :
nes Arnould et Bourey ayant trouvé un du logement des réfugiés. Il ne conteste Français de l'arrière; l'égalité serait un
autorités militaires allemandes ont étaobus non explosé commirent l'imprudence pas qu'il y ait une question des allocations, vain mot s'il en était ainsi, pendant que bliLes
un service de correspondance pour les hade s'amuser à le faire rouler à terre. Le mais malgré tout, d'une façon générale, d'autres plus favorisés auraient échappé à bitants des territoires envahis du nord de la
projectile fit explosion, tuant net les jeu- elle est en principe tranchée; tout au con- ces désastres! Les habitants des régions si- France, qui peut se faire par l'intermédiaire
nes garçons dont les corps furent relevés traire la question du logement .reste entière nistrées ne demandent pas à être mis en de la Croix-Rouge à Francfort-sur-le-Meta
et c'est la plus importante. Tout le monde dehors de la souffrance commune, mais ils dans les conditions suivantes :
horriblement mutilés.
1° Chaque correspondance ne devra pas conest d'accord pour réclamer du Gouverne- ne doivent pas en supporter une plus lourde
DO^iH AS LE
tenir
plus de vingt mots (sans compter l'ament
moins
de
parcimonie
dans
l'attribupart.
Un assassinat
dresse de l'expéditeur et du destinataire);
tion des allocations, mais c'est surtout le
Certes
on
ne
pourra
tout
remplacer,
car
Une débitante, Mme Barbier, née Marie
2° Chaque correspondance doit être écrite
logement qu'il importe d'assurer aux ré- tout ne se remplace pas; les habitudes
Blaison, âgée de 39 ans, dont le débit est
sur une feuille séparée et si possible à la mafugiés et aux rapatriés, non pas dans des aussi chères que la vie et à jamais détruites chine. Elle doit contenir l'adresse exacte du
situé sur la route de Sommerviller, près
dortoirs, dans des casernes, mais dans des ne sauraient s'évaluer. Mais, les dommages destinataire et le département du lieu de desdu cimetière a été assassinée. Le cadavre
chambres aérées et saines. Il faut prendre j matériels résultant de l'invasion, de la tination. On est prié d'écrire le département
rte la malheureuse a été découvert par des
des mesures en face de la rapacité de cer- j guerre, qu'il s'agisse de biens détruits ou à la tête de la feuille dans le coin de droite;
ouvriers qui ayant trouvé les portes du
3° La correspondance destinée aux habitants
tains propriétaires, de l'égoïsme de quel- volés, c'est bien le moins qu'ils dussent
café ouvertes étaient entrés pour prendre
ques municipalités, de la paresse et de la être réparés intégralement et la France qui du pays envahi pourra se faire en langue franune consommation.
dureté de cœur de l'administration. M. Ma- s'est montrée unie et courageuse au cours çaise. Les réponses seront écrites en allemand;
Le vol est le mobile du crime. La police
Pour chaque correspondance un droit de
rin
cite l'exemple d'une réfugiée de No- des événements que nous vivons, se mon- 2Î5 4°centimes
se livre à d'activés recherches.
est perçu, qui pourra être envoyé
meny qui, le matin même, était allée lui trera unie et généreuse au jour de la répa- en un coupon réponse international.
PONT-A-MOUSSON
exposer sa triste situation : il est impos- ration.
Les victimes des Bombardements
Comme nous le constatons plus haut, le
sible à cette femme de trouver à se loger à
M. Guernut donne confiance aux sinisDans notre numéro du 14 mars, la cen- Paris parce qu'elle n'offre pour toute ga- trés : « Nous ne sommes pas à la Ligue des Comité international de la Croix-Bouge de
sure a supprimé les noms des victimes du rantie du loyer que ses trois enfants en bas Droits de l'Homme, optimistes par profes- Genève se charge de la transmission des
bombardement du 29 février. Nous sommes âge! Cet exemple n'est malheureusement sion, et cependant d'après nos données demandes à la Croix rouge de Francfort et
des réponses aux familles.
autorisés aujourd'hui à faire connaître à lias un cas isolé.
nous croyons pouvoir vous dire que la rénos lecteurs qu'il s'agissait de MM. Hug,
Nous aurions voulu voir l'administra- paration sera entière. »
père et fils et de Mme Hug femme de l'em- tion faire un effort et prendre des initiaEt comment pourrait-il en être autreAUX RAPATRIÉS
ployé des postes. Les deux fillettes qui ont i tives hardies, mais malheureusement elle ment : on ne touchera pas au droit, car on
été tuées sont les petites Karcher, boucher s'en tient, dans une incurie coupable, à n'y touche jamais impunément en France.
Bagages en souffrance
et Schrçiner, coiffeur. Le garçonnet blessé l'ancien système du billet de logement con- Les injustices subies portent quelquefois
Un certain nombre de colis appartenant
est le fils de M. Deconde, bijoutier.
venable et peut-être, quand il s'agit d'une les hommes à des extrémités que tous les . à des rapatriés sont actuellement en soufLUNÉ VILLE
question d'un ou de quelques jours mais Français veulent épargner au pays. La Ré- ' fiance à la gare d'Angoulême. Nous relenotoirement insuffisant devant des besoins publique ne peut pas faire autrement en vons dans la liste de ces bagages, les objets
Un aviateur f»e tue
vertu même de son principe et il ne peut, suivants qui pourront être réclamés à M. le
Le lieutenant-aviateur Salmon, de Loi- de longue durée.
L'exposé des motifs de la proposition de en régime républicain, être question de se- Chef de gare de cette ville, en rappelant
ray, au cours d'un vol sur un avion de
dans la lettre le N° 3129.
chasse Nieuport qu'il essayait, s'est abattu loi Ceccaldi-Couesnon, signale que rien n'a cours, d'aumône, mais de restitution.
d'une hauteur d'environ 300 mètres dans été fait pour le problème du logement des . La France payera et la créance est soSans adresse, sans étiquette : 1 couverle terrain du Champ de Mars par suite i réfugiés et le député de Nancy partage plei- lide, car elle repose sur un crédit moral ture violette.
1
nement cet avis.
de premier ordre, sur celui d'un peuple
d'un arrêt subit du moteur.
Sans adresse, sans provenance : 1 couTransporté immédiatement en automo-1 Ce scandale doit cesser. Il faut d'abord qui jamais dans l'histoire n'a renié ses verture grise tachée de points blancs.
bile à l'hôpital militaire, le lieutenant qui j que le principe soit tranché : qu'il soit dit contrats et a toujours fait honneur à sa
Sans adresse, sans provenance, sans étien plus de contusions multiples s'était frac- que dans tous les cas, qu'ils aient ou non signature. Et la Ligue des Droits de quette : 1 voiture d'enfant, roues caoutturé le crâne y mourut la nuit suivante. trouvé du travail les réfugiés ont droit au l'Homme rappellera la créance si l'on était choutées, capote verte.
Il a reçu la sépulture dans le cimetière logement, à un logement décent ressem- tenté de l'oublier. « Il ,y a contrat... pas
Sans adresse, sans provenance, sans et:blant le plus possible au foyer qu'ils ont d'équivoque... pas de chicanes... il y a quette : 1 voiture rouge (enfant) roues
militaire.
perdu.
Droit. »
Caoutchoutées, intérieur de la capote rouge.
Les appareils photographiques
Des résultats positifs n'interviendront
L'assemblée entend ensuite avec une atSans adresse, sans provenance, sans étiLe colonel commandant la place de Lu- que si une loi consacrant le principe du
néville, vient de prendre un arrêté inter- droit au logement pour les réfugiés est tention soutenue un très érudit discours de quette : 1 voiture verte (enfant) roues
disant le port et l'usage des appareils pho- votée. Dans le cas contraire, il faudra rele- M. A. GougnenbHm, avocat, secrétaire gé- caoutchoutées, contenant 1 sac, i seau,
tographiques à toute personne non munie ver le taux des allocations par une indem- néral de la Fédération des Ardennes.
, Après avoir rendu hommage à M. Marin,
d'une autorisation du général commandant nité de logement.
l'ouvrier de la première heure de la répad'armée.
M. Marin termine au milieu des applau- i ration des dommages, à qui nous devons
Est également interdit l'envoi dans la
Le Gcoupe parlementaire des représencorrespondance de toute photographie re- dissements en remerciant la Ligue .des les résultats acquis jusqu'à ce jour, résulproduisant du matériel, des organisations i Droits de l'Homme pour ses interventions tats insuffisants certes, mais qu'il saura tants des départements, envahis s'est réuni
défensives, les effets du tir de l'artillerie , en faveur des réfugiés et il attire tout par- avec son activité et la chaleur de sa con- au Sénat sous la présidence de M. Cuviou indications du point où elles ont été | ticulièrement l'attention de cetîe puissante viction compléter utilement, l'orateur traite not. Le Groupe a nommé une délégation
organisation sur l'urgence de la question amplement du côté essentiellement juridi- composée de MM. Hayez, Lebrun, Montprises,
du logement dont il vient d'entretenir l'as- que, la question des dommages.
feuillard, Touron, Gentilliez, Cauvin et
TOUL
semblée.
! Il examine, l'avant-projet de loi de la Martin, chargée de porter au Ministre de la
Distinction
Mme Léon Brunswicg, qui depuis si Commission ainsi (rue les décrets des 5 fé- Cuerre une énergique protestation contre
Nous relevons dans le Journal Officiel
vrier et 20 juillet* 1915 et fait siennes les la méthode de convocation des hommes de
i longtemps consacre toute son activité aux
du 24 mars, l'attribution de la médaille
thèses émises à la réunion du Trocadéro la classe 1888 appartenant aux déparle|
réfugiés
et
qui
en
quelque
sorte
s'est
faite
d'honneur (vermeil) des épidémies à Mme
par MM. Escavy et Marin. Comme ce der- ments envahis.
Mascart, fille de M. Louis Blocq, banquier l'apôtre de la question du logement, ajoute nier, il ne peut admettre la restriction de
M. Dansefle a entretenu le groupe de
quelques
paroles
à
celles
de
M.
Marin.
Elle
à Toul, au titre, d'infirmière-major à l'hôrappelle qu'à la suite de la réunion des l'héritage au-delà du 4e degré, contenue la nécessité du "vote prochain du projet
pital auxiliaire N° 111, à Maxéville.
dans l'article 9 du projet, pas plus que le de loi attribuant une indemnité aux vicMme Mascart avait été affectée à l'hôpi- œuvres d'assistance aux réfugiés qu'elle S remplacement en nature.
times civiles de !a guerre.
avait
organisée
le
17
février
et
dont
nous
tal de Maxéville dès le 13 août 1914 et y
I
Le discours de M. Gouguenheim est souavait contracté en février 1915 une très avons parlé, des vœux avaient été émis.
I ligné par les applaudissements unanimes
grave tèvre typhoïde. Complètement réta- Ces vœux ont été présentés à M. Malvy, de l'auditoire.
mine en faisant un vibrant appel à la bonne
Ministre
de
l'Intérieur,
par
une
délégation
blie elle continue à prodiguer ses soins dé[volonté de tous pour réaliser dans l'union
M. Ferdinand Buisson avant de lever la I sacrée, en faveur des plus intéressantes vievoués à nos blessés à l'hôpital de campagne nommée à cet effet. M. Malvy avait donné
à la délégation l'assurance que des loge- ' séance remercie les parlementaires qui ont
de Saint-Pol (Pas-de-Calais).
times de la guerre, le maximum de justice
ments allaient être sans retard mis à la dis- bien voulu apporter le concours de leur ta- (
LA DESTRUCTION DES CLOCHERS position des réfugiés sans pour cela qu'il lent à cette discussion aride et approfondie. et le triomphe du Droit.
Après avoir, par des applaudissements
Depuis quelques semaines, les Allemands fut nécessaire de voter une loi. L'autorité S'il reste encore des difficultés à surmonnourris, salué la péroraison de M. Buisson,
font abattre les clochers des villages situés a le droit de réquisition et en prévision de ter, le rôle de la Ligue est d'unir dans une
I l'assemblée se retire lentement en commendans leurs lignes afin que les artilleurs cette mesure une enquête a été faite aux Imême pensée nationale tous les Français
tant très favorablement les phases de cette
français, anglais ou belges ne puissent s'en fins de savoir combien il y a à Paris de j et d'attirer l'attention et les égards du pays
!
belle
réunion où les assistants ont puisé
servir comme points de repère.
logements d'un loyer au-dessous de sur ceux qui ont souffert pour lui. Il ter- espoir et réconfort.
CORRESPONDANCE
Ponp les déparlemenls emahis
,
,
BULLETIN
li CHANGEMENT DE RÉSIDENCE
des réfugiés et l'alloealion
DR
MEURTHE
APRÈS
LA
ET
MOSELLE
3
GUERRE
NOS MORTS GLORIEUX
La reprise de la vie industrielle dans les régions dévastées
(Renseignements communiqués par les familles).
Didelot (René-Auguste), de Villerupt, chasseur à pied au 8e bataillon, mort au champ
d'honneur le 16 octobre 1915, dans sa 23E année.
N
André (Auguste), de Boismont, soldat au
165° d'infanterie, mort des suites de blessures
reçues au champ d'honneur, à l'hôpital de Périgueux, le 9 mars 1916, à l'âge de 29 ans.
Durst (Etienne-Alfred), de Nancy, sergent.au
304E d'infanterie, décédé des suites de blessures reçues au champ d'honneur, le 17 mare
1916, dans sa 30E année.
Lesperlette (Pierre), de Pulligny, adjudant
au ..." d'infanterie, tombé au champ d'honneur, le 1ER octobre 1918, dans sa 25E année.
Frocard (René), de Bayonville, adjudant au
E
167
d'infanterie, mort au champ d'honneur
au Bois le Prêtre, le 18 janvier 1915, inhumé
au cimetière du Pétant près Montauville, fosse
On doit y penser dès à présent
Le Ministre de l'Intérieur, en réponse à
une question posée par M. Doizy, député
Dans toutes les parties de notre terri-1 quelques semaines, a pour objet de recherdes Ardennes, vient de préciser les conditions dans lesquelles les réfugiés peuvent ; toire, ayant subi l'invasion et surtout une cher, tant au point de vue économique
changer de résidence sans craindre de se longue occupation de l'ennemi, notre In- j qu'au point de vue matériel et technique,
voir retirer dans la nouvelle localité où ils dustrie Nationale se trouvera très certaine- j les mesures les plus propres à pourvoir au
sont venus habiter, le bénéfice de l'alloca- ment, au moment de l'évacuation, dans ' relèvement des industries des pays envahis,
tion. Ce fait s'est produit assez souvent à , une situation extrêmement précaire. Les ' et de poursuivre l'application de ces meParis, sous prétexte que l'autorisation de1 matières premières lui manqueront com- sures.
venir habiter le nouveau département plètement; les stocks existants ayant été |
Cette Association, dont le Siège est 7,
n'avait pas été ou demandée ou obtenue ou réquisitionnés, ou enlevés sans laisser ; rue de Madrid, groupe les Industries les
par le réfugié.
aucune trace; l'outillage nécecessaire aux j plus diverses : Textiles, Métallurgie et
Tout ceci est très bien, mais il y aurait fabrications fera défaut en beaucoup d'usi- Constructions Mécaniques, Mines, Electrilieu, à notre avis, de donner aux autorités nes dont le matériel aura été endommagé, cité, Sucrerie, Distillerie, Meunerie, Brascompétentes les instructions nécessaires démonté, voir même rendu tout à fait inu- serie, Produits Chimiques, etc., qui toupour que les bons de transport fussent dé- tilisable.
tes ont ou auront des représentants quaDe ce fait, l'Industrie Française sera très lifiés dans le Conseil d'Administration.
livrés plus rapidement qu'ils ne le sont. Il
est arrivé bien souvent à des réfugiés qui, fortement handicapée par rapport à l'InSon programme vise, d'une manière gé- 10.
par correspondance avaient trouvé du tra- dustrie Allemande. Celle-ci, avec toutes ses nérale, tous les problèmes d'ordre essen
Toussaint
(Emile-Charles),
architecte à
vail et sollicité le transport gratuit, d'at- usines intactes, a déjà fait en pays neutres liellement pratique, relatifs à la reconsti Nancy, lieutenant de réserve au 37E d'infantendre leur bon pendant plus de 18 jours, des achats de matières premières qui dès la tution du matériel et des fournitures ac- terie, mort au champ d'honneur le 20 août
malgré qu'ils eussent produit le certificat fin de la guerre seront transportées en Al- cessoires, des stocks, de la main-d'œuvr< 1914, à la bataille de Morhange.
Mathis (Jean), fils de l'ancien préposé en
d'embauchage. Inutile d'ajouter que l'em- lemagne. Pendant toute la période de réor- et du crédit, etc.. La solution de ces ques
chef de l'octroi de Nancy, sous-lieutenant au
ploi n'était plus vacant. Il y a, croyons- ganisation de l'Industrie Française, de re- tions primordiales doit être envisagée im 146E d'infanterie, morteUement blessé face à
nous, quelque chose à faire pour remédier construction de nos usines, l'Allemagne médiatement pour permettre la reprise, ei l'ennemi, le 1ER novembre 1914.
à cette situation.
pourra donc inonder le marché mondial de temps utile, de l'Activité Industrielle. Li
Hypolite (Alexis), de Batilly, sergent mitrailVoici la demande de M. Doizy et la ré- ses produits et s'emparer de notre clien- côté financier du problème sera un de- leur au 166E d'infanterie, cité à l'ordre du réponse du Ministre, telles qu'elles ont paru tèle.
plus importants, et l'Association entend \ priment, mort au champ d'honneur le 22 février 1916.
Le fait n'est que trop prouvé par les donner tous ses soins.
à l'Officiel :
\
Morel (Adrien), de Cosues, soldat au 166J
aveux
de
la
presse
allemande;
ne
voit-on
La composition du Conseil est d'ailleur l'infanterie, 10E Cie, mort pour la Patriè, le
8912. — M. Doizy, député, demande à M. le
Ministre de. l'Intérieur » s'il est exact qu'uni pas tous les jours les feuilles d'outre-Rhin un sûr garant de l'esprit dans lequel se
i février 1916.
préfet puisse invoquer des instructions rainis- j se féliciter de voir l'Allemagne faire un ront gérés les intérêts des adhérents d
Cope (Marcel), de Nancy, sous-lieutenant au
térielles formelles pour refuser d'inscrire au vaste effort pour, non seulement préparer l'Association et du dévouement avec leque
104e d'infanterie, cité plusieurs fois à l'ordre
bénéfice de l'allocation journalière des réfu- la reprise des exportations industrielles dès ils seront suivis.
iu jour, décoré de la Croix de guerre, mort
giés qui sont venus fixer leur résidence dans la cessation des hostilités, mais encore pour
iu champ d'honneur le 12 février 1916, à l'Age
Une
délégation
de
membres
de
cette
Aison département sans son autorisation. (Quesle 20 ans.
faire effectuer ces exportations en ' pleine sociation a été reçue par le Groupe Parle
tion du 9 mars 1916.)
Rouillon (Lucien-Paul), de Lunéville, capoguerre
et
en
pays
ennemi
:
mentaire des représentants des départe
RÉPONSE
-al au ...e d'infanterie, mort pour la France
« Il peut être désagréable aux Anglais nients envahis lors d'une dernière séance
11 n'y a pas d'instructions prescrivant for\ l'âge de 23 ans.
mellement de refuser les allocations aux réfu- d'apprendre au-moment précis où ils prê- Le Président, M. Ch. Laurent a entreten
Gérard (Camille-Victor), de Lunéville, solgiés qui sont venus fixer leur résidence dans chent avec un nouveau zèle la guerre éco- les Parlementaires du Groupe des mesure
lat d'infanterie, mort pour la France à l'âge
un département sans avoir obtenu l'autorisa- nomique contre l'Allemagne, que l'approte 23 ans.
qui seraient à prendre dès maintenant pou
tion du préfet de ce département.
visionnement indirect des marchés ennemis renouveler l'outillage, le matériel spéci;
Ostér ^Charles-Hyacinthe), de Lunéville,
L'ensemble de la question des déplacements ' au moyen de produits allemands joue dans
■hasseur h pied au
bataillon, mort pour la
lisé
et
les
matières
premières
aussitôt
1
dans la zone de l'intérieur se présente comme |
'rance à l'âge de 27 ans.
la foire de Leipzig un grand rôle... » écri- territoire libéré.
suit :
Mull (Frédéric-Charles), de Lunéville, solLes réfugiés non inscrits aux allocations vait dernièrement la Gazette de Cologne.
Les Sénateurs et Députés présents ont él
lat d'infanterie, mort pour la France, à l'âge
Il convient de ne pas négliger ces aveux unanimes à reconnaître quelle action biei
peuvent se déplacer à leurs frais dans la zone
le 22 ans.
de l'intérieur sans que l'administration ait, et menaces. Il faut les retenir et se pré- faisante aura l'Association, d'après le pr<
Bodar (Jean-Pierre), de Lunéville, chasseur
en quoi que ce soit, à intervenir.
parer dès maintenant à la lutte économi- gramme exposé ,pour la reprise de la vi
iU ..." bataillon, mort pour la France à 31 ans
Lorsqu'un réfugié allocataire veut se dépla- que qui suivra les sanglants combats de la
1
Libs (Alfred), de Lunéville, caporal au ...e
économique dans nos départements
cer, il en fait la demande au préfet de sa rési- guerre actuelle.
l'infanterie,
mort pour la France à 28 ans.
éprouvés.
dence.
La volonté de, remédier à cet état de choC'est
dire
que
malgré
sa
constitution
r<
Celui-ci consulte le préfet du département
de destination qui, après avoir constaté que ce ses, si nuisible à notre pays, le désir d'étu- cente, l'Association qui a obtenu l'agr
réfugié a du travail assuré ou des parents qui dier toutes les questions d'intérêt général ment et le concours des pouvoirs public
NAISSÀNCES
acceptent de le recevoir, donne un avis favo- qui touchent au relèvement économique est déjà entrée dans une période d'actif
Le 14 mars. — Georges-Louis-Emile, fils de
rable.
0
des régions envahies et d'en préparer, dès du meilleur augure pour l'avenir. Elle ei
aul (Albert) et de Bovy (Joséphine), de Jœuf,
Une réquisition de transport est alors déli- maintenant, la solution, ont fait ressortir tend, pour mener à bien son œuvre én
Bois-Colombes, 25 bis, rue Charles-Chefson,
vrée au réfugié pour se rendre à sa nouvelle la nécessité de l'Union de toutes les IndusÏ0, villa Thérèse.
nemment
nationale,
ne
marcher
qu'<
résidence.
Le 20 mars 1916. — Rouyer (Georges), fils
tries dont les Etablissements ont eu ou ont pleine entente avec les Associations de S
Mais certains réfugiés allocataires se déplaie M. Rouyer, de Joudreville et de Pralon
cent sans demander d'autorisation et à leurs encore à souffrir de l'invasion, et de la nistrés et les Grandes Organisations pr
Marie-Catherine-Berthe).
frais. Du fait qu'ils ont assumé les frais de création d'un Centre Commun d'Etude et fessionnelles intéressées. Son objet, limi
DECES
d
'Action
qui
permette
de
grouper
les
efleur déplacement, il y a présomption qu'ils
à l'Industrie des régions envahies n'es
Veuve Rousselot, née Marguerite Ploussard,
possèdent des ressources ou bien qu'en raison forts de tous les intéressés.
?0 ans, d'Arraye-et-Han, à Nancy.
en effet, qu'un cas particulier du but pli
de ce déplacement ils ont trouvé une situation
« L'Association Centrale pour la reprise général que poursuivent les autres Associ
Grosjean, née Sidonie Dalençon, 74 ans, de
de famille ou personnelle qui modifie avanta- de l'activité industrielle dans les régions
Lironville, à Nancy.
tions.
geusement leur situation antérieure.
Belize (Emile), 68 ans, de Bouxières-sousenvahies » qui vient de se former il y a'
Ceux-la ne sont pas inscrits de droit h l'alFroidmont, à Nancy.
location dans leur nouvelle résidence.
I.cmpcreur, née Joséphine Boulanger, 67
Le déplacement non autorisé remet en questus. de Cirey-sur-Vezouse, à Nancy.
LES R A. T. DE LA CLASSE 188J
tion le droit à l'assistance du réfugié, sans
Jlilpert (Elisa), 65 ans, de Pônt-à-Mousson,
des régions frontières
qu'il puisse se borner à arguer qu'antérieureà Nancy.
des
départements
envahis
ment il touchait l'allocation, n y a lieu à nouTiastien (Ilenri-rTubert), 6 ans, d'Abaucourt,
velle enquête sur la situation du réfugié, et
On sait que les célibataires, les veufs (
h Nancy.
l'assistance qu'il peut recevoir dans sa nouLes Comités centraux ' des réfugiés des divorcés sans enfants vivants appartenai
Albert (Joséphine), 18 ans, de Xermaménil, à
velle résidence est plutôt une nouvelle assis- dix départements envahis : Aisne, Arden- à la classe 1888 ont été rappelés sous 1»
Lunéville.
tance que la prolongation de la première.
nes, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse,
D'ailleurs, si l'allocation est refusée à un Nord, Oise, Pas-de-Calais, Somme, Vosges, drapeaux à la date du 31 mars afin d'êti
employés dans certaines usines travaillai
réfugié qui s'est déplacé sans autorisation, il
viennent de se constituer en Union.
pour la Défense nationale.
peut être renvoyé avec réquisition de transport
Chaque Comité conserve, bien entendu,
LES ALLEMANDS A NOMENY
A ce sujet, M. Marc Mathis, député d<
dans sa première résidence, où l'allocation lui
sa complète autonomie en ce qui concerne Vosges, a adressé au président du Consei
est rétablie.
Après « Gerbéviller-la-Martyre » — qui fut
son organisation particulière et les métho- la pétition suivante, recouverte de trè
le premier document historique de la grande
,'uerre; — après « Lunéville »; avant « Pontdes adoptées pour la distribution des se- nombreuses signatures :
'i-Mousson sous les Obus » — qui sera l'œuvre
cours.
« Les soussignés, représentants des ré
locumentaire locale la plus puissante — l'ïmL'Agence Internationale des Prisonniers
L'Union a tout simplement pour but g ions où les classes 87 et 88 furent appelée
mmerie Lorraine (RIGOT et CIE), 51-53, rue
de guerre à Genève a reçu de Berlin le l'étude de toutes les questions pouvant in- ; dès le début de la mobilisation, protesten
Saint-Georges, à Nancy, va faire paraître :
15 mars des listes qui font connaître une téresser les réfugiés au point de vue gé- ! avec énergie contre les nouvelles disposi c Les Allemands à Nomeny ».
série de tombes situées à Sauville, Charle- néral, la coordination de tous les efforts tions qui paraissent devoir être prises pou
Dû à la plume de M. André VIRIOT — dont la
ville, Signy-l'Abbaye, Laon, Drocourt, Es- pour obtenir, par des démarches collecti- ! le rappel partiel de la classe 88, en vue di famille est originaire de Nomeny — cet oucheu, Vendresse, Le Chesne, Sissonne, Dor- ves, les solutions désirables.
vrage est une relation exacte des événements
| remplacement de manœuvres dans le
tragiques au cours desquels la riante cité lornach, « Im Hausgarten », l'Arquebuserie,
Au reste voici l'article des statuts qui usines.
raine fut transformée en un indescriptible1
Sur la Maily, Launois, Pré-Tondu, Chivry- définit le rôle de l'Union :
i
« Ces dispositions indiquent qu'on appel
Courtecon, ' Balteaux, Malmy, la Marni« L'Union aura pour objet,principalement ! icra d'abord : les célibataires, les veufs ei «noneellement de ruines qui servent maintenant de tombeau à de trop nombreux habiquelte,
Warniforête,
Prix-la-Mezières, l'élude, la protection et la défense des in- les hommes mariés sans enfants, les hom tants.
Chaunv, Courcelles, Billy-Montigny, Crépy, térêts généraux des réfugiés, par le moyen mes mariés ayant un enfant, les homme;
Après une pittoresque description de Nomeny
Mézièrès, la Bognolle, Dommery, la Besace, de démarches communes auprès des parti- mariés ayant deux enfants. Elles ne tien avant la guerre, l'auteur suit pas à pas les
Chemerv, Fond de la Berlate, la Maladre- culiers ou auprès des Administrations pu- nent plus compte de ceux qui furent appe hordes sanguinaire? dans l'accomplissement
rie, Avion, Fond du Mely, et une autre sé- bliques ou autres (Parlement, Gouverne- lés dès le début, tandis que d'autres ne h des ordres reçus : bombardements, incendies,
rie de tombes situées à Trélon, Wiege- ment, Départements, Communes, Assis- furent pas du tout ou très longtemps massacres, dispersion des habitants. Les visions sont horrifiantes et la lecture de ces réPaty, Regniewez, Chain, Mont-Saint-Mar~ tance publique, Œuvres privées d'assis- après.
cits met au cœur une haine encore plus profin, ' Verpillières, Tlirson, Hussigny-God- tance? Presse, etc.). »
« II serait de toute justice que, si la fonde — s'il est possible ■— pour les Allemands
branche, Laon, Saint-Georges, Bois d'Ailly,
Les statuts ont été adoptés lundi et classe 88 n'est appelée qu'en partie, les assassins de vieillards, de femmes et d'enBillv-Montigny, Voulpaix, Joppécourt, Mer- l'Union existe maintenant officiellement hommes qui ont déjà satisfait à leurs de- fants.
cy-te-Bas, Pierrepont, Boudrezy, Villerupt, après avoir d'ailleurs fonctionné assez voirs militaires ne soient appelés, quelque
M. Louis MARIN, le sympathique député de
Bazailles, Doncourt, Gorcy-Cussigny, War- longtemps d'une façon officieuse.
soit leur situation, qu'après ceux qui ne Meurthe-et-Moselle et conseiller général du
the, Stenay, Beuveille, Boismont, Ville-auLe bureau est ainsi composé :
furent pas appelés du tout ou très long- canton de Nomeny, a bien voulu honorer l'ouvrage de M. VIRIOT d'une préface dans laPrésident : M. DECAMP (Aisne).
Montois, Crusnes, La Capelle, Rocquigny,
temps après et pour un temps très court. »
quelle il a mis toute son'âme de patriote, tout
Villers-la-Montagne, Saulnes, Àudun-le-HoVice-Présidents : MM. MUTEL (Vosges) et
Ajoutons que la Commission de l'armée son cœur, tous ses espoirs de Lorrain.
man, Liessies, Grand Bois de Doncourt, CARREZ (Nord).
a envoyé auprès du Ministre de la Guerre
Illustrée de 12 planches photographiques
Secrétaire : M. MARX (Marne).
Origny en Thierache, Baslieux-Lmx, Mauune délégation chargée d'appeler tout par- dont on trouvera un spécimen réduit à notre
Trésorier : M. LEGRANU (Oise).
ticulièrement son attention sur les R. A. T. première page, dues à MM. MARQUIGNY et VIhert-Fontaine.
Nous avons tout lieu d'espérer que dans ce cas. MM. Déguise, Lefebvre et plu- RIOT — et qui constituent autant de documents
Les décès remontent pour la plupart à
' l'année 1914, quelques-uns seulement sont l'Union des Comités centraux fera de l'excel- sieurs autnes parlementaires sont également absolument uniques — la nouvelle production
de l'Imprimerie Lorraine continuera, dTieulente besogne pour les réfugiés malheureux intervenus dans le même sens.
de l'année 1915.
.
' reuse façon, sa collection des Cités martyres.
(Ces lignes étaient composées quand nous
Pour tous renseignements,
écrire a de nos départements envahis.
En vente, à notre Permanence, 11, PLACE BB
1
II est entendu que l'Union n'a pas de avons appris que les vœux formulés avaient LA MADELEINE, dans toutes les librairies et à
l'Agence (sans affranchir), si on ne s'y est
fonds de secours à sa disposition.
reçu satisfaction.)
pas adressé antérieurement.
l'Imprimerie Lorraine, au prix de 2 francs.
j
Etat civil des Réîugié5
Union des Comités centraux
Bibliographie
.
Aux Familles des disparus
4
BULLETIN
DE
METJRTHE
ET . MOSELLE
^
PORT-SUR-SEILLE
the Marié, par M. Hosselet (André), 3e Génie,
Marigny (Ferdinand, Joséphine née Vogin,
Cie 1/51.
Marie, Marcel, Marthe, Paul) — P»»y
HUSSIGNY
Yonne) .
M. Baron-Malher (gendarme mobilisé), par
Edelinck-Burte — Troyes (Aube).
«
son
neveu
M.
Milot
(Georges),
à
la
Corbe
doREHON
AVIS
mère par Bournezeau (Vendée).
Vion (Léonie née Gény, Eugène, Hubert) —
Pour des raisons d'ordre militaire, il ne nous
JARNY
1
Pantin, 37, route des Petits-Ponts.
est pus possible de faire figurer dans notre
BARBAS
Mme Lœuillet (Georges) et 4 enfants Marcel
Bulletin, les adresses des soldats d'une façon 5 ans, Célestine 2 ans, Lucien 3 ans et un Helluy (Edmond), 60 ans — Annemasse, café Mativet (Jeanne née Chauvenet, Lucienne,
Olga) — Creuzot (Saône-et-Loire), 47, rue
plus précise.
Fillion.
bébé, par M. Lœuillet (Georges), territorial du
PONT-A-MOUSSON
Si l'indication est insuffisante, écrire à notre 16e chasseurs à pied, à Langres, hôpital temdu Pont-du-Souci.
REMONCOURT
permanence qui conserve les. adresses complè- poraire N° 1, Salle 3.
Benoit (Marie 40 ans) — Nancy, rue Michelet,
Voinot (Hortense uée Lafontaine) — Grignols
tes des demandeurs, en indiquant la commune
34.
M. Louis (André), douanier retraité, par
sous le titre de laquelle figure la demande et M. Depiesse (Fortunat), 2e Compagnie auxi(Gironde), chez M. Faugère.
SAULNES
la date du numéro du Bulletin.
liaire du Génie.
*
COLMEY
m »
M. Léonard (Joseph), entrepreneur de me- Belard (Francine 27 ans, Jeanne 7 ans, René 15 Médard (Marie-Joséphine) — Besse (P.de.D).
Les insertions paraissant sous cette rubrique nuiserie, par son fils M. Léonard (Henry), .caWalin (Louise) — Thiers (Puy-de-Dôme).
ans, Marcelle 4 ans, Françoise 2 ans) — | Pierrot (Maria née Muller, Marie, René, Gasont gratuites pour les abonnés et les mili- poral 9e Génie, 10e Cie.
Lyon, chez Mme de Chantemelle, 7, rue
taires (sous-ofliciers, caporaux et soldats).
briel, Yvonne, Marguerite, — Thiers (PuyJŒUF
Jeanne-d'Arc.
Pour les autres personnes, le prix en est fixé
Mme Detz, née Marie-Madeleine Lafraque, De Chevigny (Annette 38 ans, Simonne 6 ans,
de-Dôme).
Ledoyen (Emile, Henri, Jean) — Vermondans
à uu franc.
son enfant René 7 ans, M. Detz (Julien), par
Jacqueline 5 ans, Monique 4 ans, Pierre 2
M. Detz (Emile), aux Aciéries de France, usine
• «
(Doubs).
ans) — Lyon, chez Mme de Chantemelle,
Tous les noms des personnes recherchées de Calais.
Collignon (Angèle, Jean) — Paris, 84, rue de
7,
rue
Jeanne-d'Arc.
par nos soius sont transmis à notre Bureau
JOUDREVILLE
la Chapelle.
Gaudron (Aimée 49 ans) — Lyon, chez Mme de
d'Annemasse ainsi que les adresses de celles
M. Léonard (Auguste), par sa femme Mme
SEBROUVILLE
Chantemelle, 7, rue Jeanne-d'Arc).
Léonard, née Marie Sabouret, réfugiée à Long- Tmisnel (Estelle, 60 ans) — Lyon, chez Mme Laventurier (Pauline née Henry) — Verfeuil
qui les recherchent.
En cas de rapatriement, elles seraient donc jumeau (Seine-et-Oise), Grande-Rue N° 84.
par Goudargues (Gard).
de Chantemelle, 7, rue Jeanne-d'Arc.
LABRY
prévenues dès leur arrivée en France, qu'elles
SORNEVILLE
Mme Rollin, née Ida Lafontaine, par son
sont l'objet de recherches et pourraient ainsi
Couët (née Laure Mouton, Marie-Louise) —
e
e
mari M. Rollin (Jules), 303 régiment, 17 Cie.
donner de leurs nouvelles immédiatement.
— Vincennes, 62, avenue Auber.
Mme Nottrai, ses 2 filles Eugénie et MarieSAINT-BAUSSANT
Louise,
leur
cousine
Mlle
Labriey
(Eugénie),
û est de la plus haute importance que les
François (Edouard, Angeline,
Jules)
—
EUVEZIN
•>ar
Mlle
Javaudin
(Louise),
villa
«
Pourquoi
demandeurs uous avisent de leurs changePetitdidier (Thérèse,'83 ans) — Annemasse, ; Sens, 42,' rue Jean-Cousin, (Yonne).
ments successifs d'adresse en rappelant tou- Pas », au Grand-Quevilly (Seine-Inférieure),
Lunot (Jeanne, Andrée) — Sens, 4, rue Jeanchez M. Gai.
/
jours dans ces avis, les noms, prénoms et do- route de Caen.
Cousin.
LEINTREY
LONGLA VILLE
micile et Meurthe-et-Moselle des personnes reGadat (Jules), 47 ans — Annemasse, chez M. Hocquart (Nicolas) .— Villacerf (Aube).
Mme
Streiff
30
ans,
René
5
ans,
Mme
Vve
cherchées.
SAINT-JULIEN
Burnet.
Streiff 58 ans, Streiff (Jean) 20 ans, M. Pir• -*
Collignon (Marie née Volte) — Paris, Caserne
'ot
5o
ans,
Mme
Pinot
59
ans,
Pirlot
(Aimé)
PRIERE INSTANTE à toutes personnes de
Prince-Eugène, place de la République.
e
donner renseignements, quels qu'ils soient, sur '8 ans, par M. Streiff (Henri-Nicolas), 61 arSATNT-MARCEL
e S. M. A.
tillerie,
8
Gaumard (Maurice), sergent au 31» infanterie,
Pichon (Marguerite née Perrin) — Noisy-leMme
Hollet
(Emma),
55.
ans,
par
M.
Hollet
3* Compagnie, classe 1911, n° Mie 3861. —
EUVEZIN
Sec, 118, rue de la Forge.
e
Blessé et disparu le 24 août 1914 à Noërs, près Paul), 4 groupe cycliste.
Puissauve (Emilienne, 58 ans) — Annemasse,
SAINT-SUPPLET
LONGUYON
Longuyon. La famille n'ayant aucune nouvelle
chez M. Gai.
'
Didier (Joseph-Emile, Léonie née Leeomte)
Mme Mercy, née Rose Colinet 23 ans et son
depuis cette date. Ecrire à M- Gaumard, 15,
— Fontenav-aux-Roses, 5, r. de la Mairie.
Ils,18 mois, par M. Colinet (Justin), garderue de la Liberté, à Vincennes (Seine).
THEZEY-SAINT-MARTIN
'orestier, maison forestière de Petite-Malpierre,
•**.
Aulner (Eugénie née Lelong, Ida, Gustave,
ar
Nancv
(Meurthe-et-Moselle).
PRIÈRE INSTANTE à toutes personnes de donLucien,
Julière,
Georges-Marguerite)
—
LONGWY'
ner renseignements, quels qu'ils soient, sur :
Flaujâc-Livemon (Loti.
Mme, Vve Streiff, par M. Streiff (Nicolas" Bauduin (René-Albert), sergent au 37e d'ine
THIL
fanterie, 10° Compagnie, blessé et disparu le lenri), 61» d'artillerie, 8 S. M. A.
Vasseur (Eugénie, Marcelle, Fernand, Odette)
Mme Lamaze, par Mme Chénard, à Saint13e liste arrêtée au 29 Février 1916
20 août 1914 à Morhange (Lorraine). La fa— Bois-Colombes, H, rue de la Renaismille n'ayant aucune nouvelle depuis cette qammes (Seine-et-Marne).
Afin de nous permettre de tenir eoustamM. Bourguignon, entrepreneur de menuisesance.
date.
e
re
ment
nos
fiches
à
jour,
nous
prions
ceux
de
TIERCELET.
Ecrire à M. Paul, 23, avenue Voltaire, à rie, par M. Michel (Jean), 5 bataillon, l Cie nos réfugiés qui changent d'adresse, de vou
Ernandez (née Kaufman) — Saint-Etienne1 I. A. M.
lunéville.
M. Jaumotte (Grégoire), sa femme, par son loir bien nous eu informer en nous reppelam
sur-Usson (Puy-de-Dôme).
AFFLEVILLE
Us M. Jaumotte (Léon), estafette 91e régiment ! diuis leur lettre* leur domicile en Meurthe-et Justine (Marie, Yvonne, Paul) — Paris, 84,
Mme Vve Joseph Mangin, née Clémence ColMoselle.
l'infanterie.
rue Croix-Nivert.
lignon, par M. Mangin (Albert), détachement
PARUX
MANCIEULLES
TOUL
particulier de C. 0. A.
Pctttfils
(Marie)
—
Le
Mans
(Sarthe),
8,
rue
, Mme Rothe, née Aline Chrétien, sa fille MaGaudard (Michel Anne née Boilon, Germaine,
ALLAMONT
du Pavé.
ie, par M. Rothe (Auguste), chez M. BourguiMarcel) — Lempdes (Puy-de-Dôme).
Mme Jambon, née Augustine Genou, sa tille, rnon, à La Sauvage, commune de Pussigny, Guillon (Joseph, Julia, Marie, Germaine,
Modri (Maria) — Chamalières (Puy-de-Dôme).
par M. Jambon (Alphonse), chez M. Villemot,
ar Porte-Piles (Vienne).
Marcel) — Saint-Jeian-de-Mauriennes( Sa- Grandeler (Emilienne, Henri) — Sougy (Nièjardinier à Saint-Jean-des-Vignes (Saône-et-1
voie).
MONT-SAINT-MARTIN
vre, chez Mme Gaufra, rue Carnot.
Loire).
I Mme Lincker, née Eugénie Colin, par son Dufour (Jean, Lucie, Jean) — Trouhans
Andrez (Victoire) — Sougy (Nièvre), ehez
ALLONDRELLE
'rère M. Colin (Benjamin), métallurgiste aux
(Côte-d'Or.
Mme Gaudra, rue Carnot.
M. Colinet (Julien), sa femme née, Juliette Ueliers de Fives-Lille, à Givors (Rhône).
Gance (J.-Baptiste, Julie née Ester, Simonne) Yard (Marie-Jeanne) — 5, rue de Put «aux,
Ldgarde et leur fils Jean 8 ans, Mlle Léonie
PAGNY-SUR-MOSELLE
— Saint-Etienne (Loire), 25, r. Roannelle.
Paris (7e).
Colinet 64 ans, Mme Vve André 70 ans, Mme
Mme, Ritz (Barbera), son petit-fils Carozzi
TRIEUX
Mercy née Rose Colinet 23 ans et son fils 18 Paul), par M. Rollet-Joanny, réfugié à Mont- Noël (Joséphine née Petitfils, Hubert, Angèle, Marcel) — Trouhans (Côte-d'Or).
Vasseur (Marie née Bonhomme, Suzanne, Anmois, par M. Colinet (Justin), garde-forestier, 'lazoh (Indre-et-Loire), Grande-Rue.
PETITMONT
dré) — Châlons-sur-Marne), 108, avenue
maison forestière de Petite-Malpierre, par
PIERREPONT
Cuny (Joséphine) — Dijon, rue GuillaumeSainte-Menehoul.
Nancy.
PRIÈRE INSTANTE à toute personne pouvant
Tell, 19.
TUCQUEGNIEUX
AUDUN-LE-ROMAN
tonner renseignements sur l'adjudant-chef
PIENNES
Bernard (Clémence, Roger) — Saint-Moy-lesMme Paul Royer, née Louise Dusaule, 27 lœnuches (Emile), du 151e d'infanterie, 9e Cie,
Mtnes (Puy-de-Dôme).
ans (porte binocle), a habité Paris, 9, rue Bré- blessé et disparu à Pierrepont le 22 août 1914, Pelardy (Marcel) — Arlanef Puy-de-Dôme).
montier jusque fin 1912, sa mère a habité 'a famille n'ayant aucune nouvelle depuis H-enry (Clara née Adam, Irène) — Le Bou- Michard (Frédéric) — Saint-Eloy-les-Mines
chon par Dannemarie-sur-Saulx (Meuse).
Puy-de-Dôme).
Choisy-le-Roi; elle-même a dû passer à Mon- ■ette date. Ecrire à Mlle Hœnuches (Valennestier-Mornaix (Haute-Savoie), vers le 20 oc- tine), chez M. le docteur Boisson, h Lure Mousty (Célestine, Marthe, Jeanne, René, Mundeviller (Laurent, née Bonnaux, GusPaillette) — Gonfaron (Var).
tave) — St-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme).
tobre 1915, par M. Cerbelle (E.), 54, rue de Haute-Saône).
PONT-A -MOUSSON
Fouquet (François) — Saint-Eloy-les-Mines
Clichy, Paris (9e).
TÏÏIAUCOURT
Gosset (Bertrand) — Troyes (Aube).
AUBOUE
(Puy-de-Dôme).
André (Jean), 6 ans, son frère Victor 3 ans,
Mme Delomenède (Pierre), née Octavie Mai- •ar leur père M. André (Louis), 340e régiment, Parisot (Eugénie) — Vincennes, 35, rue de Mauguin (Marie) —- Clermont-Ferrand, 2,
Paris.
sonneuve, 46 ans, ses enfants Emile 13 an= Ue Cie.
avenue des Bughes (Puv-de-Dôme).
Veuve
Voirin (Emélie née Parisot) — VinJeanne 10 ans, Marcel 6 ans, Mme Marie DeVAL ET CHATTLLON
TRIEUX
lomenède (mère), par M. Delomenède (Pierre),
cennes, 35, rue de Paris.
Denis (Maria, Marguerite, Jeanne, Jean) —
Mme Colinet, née Angélique Gérard 44 ans,
Service des Sections B, Groupe 2, Poste 51 bis. iar son mari Colinet (Justin), garde-forestier, Mathieu (Victor-Auguste, Charlotte, Yvonne.
Domptail-en-l'Air) Meurthe-et-Moselle).
BEAUMONT
Honoré née Lorrain) — La Courneuve, 2,
VALLEROY
naison forestière de Petite-Malpierre, par
Mlle J. François, 17 ans, par Mme Vve Nancy (Meurthe-et-Moselle).
rue Villot.
Rémond (Marie née Pierron, Jeanne, Louise,
François, chez M. Richel, à Saint-Domineuc
Maurice) — St-Georges-des-Coteaux (ChaM. Mangin (Jean-Baptiste), par M. Mangin Bourgeois (Joséphine) — Pantin, 229, rue de
(IHe-et-Vilaine).
Paris.
rente-Inférieure) .
Albert), détachement particulier de C. O. A.
BLAMONT
( à suivre).
Drapier (Marie) — Paris, rue Benjamin-GoTUCQUEGNIEUX
Mlle Wongkoefft (Juliette), sa sœur Marie,
dard, 5.
Mme Chotin, née Marie Choteau et ses deux
e
par son frère M. Wongkoefft (Louis), 41 régi- mfants, par Chevalier (Auguste), brigadier, Offroy (Marie, Louis, Irma) —
Avignon
ON DEMANDE
jnent territorial, 2e Cie spéciale.
(Vaucluse).
•18° artillerie lourde, 2e batterie.
un ouvrier perceur connaissant fabrication
BRIEY
Dumbard
fErnest)
—
Paris,
20,
r.
Dauphine.
Mme Flosse, née Adeline Huttin, ses enfants
M. Reitz, M. Henning (Café Français"), M. idèle-Aurélie, Henri-Joseph, Alphonse et Ma- Richier (Marie) — Brienne-le-Chftteau (Aube) des bois de brosses. S'agit d'enseigner_ et
Thomas, receveur des postes en retraite, par ■ie-Eugénie, Mme Vve Flosse, née Marie Amé- Chabeaux-Rigel — Brienne-le-Château (Aube) diriger fabrication; conviendrait à mutilé.
M. Reitz, conservateur des hypothèques, à lie Dieudonné, par M. Flosse (Théophile), 268° Bigel-Douin — Brîenne-le-ChAteau (Aube).
— DF.SPAIGNEB ET PINCOS à Poissons (HteSaumur (Maine-et-Loire).
Tribout-Dor. — Brienne-le-Chftteau (Aube).
territorial, 12e Cie, lre section.
Marne).
BRE ff AIN-LA-VILLE
Havette (Maurice) — Troyes (Aube).
VANDLERES
Mlle Trognon, par son père M. Trognon
Mlle Pinot (Emilie), 23 ans, par son frère Odin (Marie, Marcelle) — Paris, rue Perceval.
VEUVE DE LA GUERRE
e
(Louis), 5 régiment d'artillerie N° 1126.
M. Pinot (Camille), maréchal des logis-chef, Pierrot (Marie. Julien, Emélie) — Asnières,
Réfugiée
demande emploi gouvernante
CHARENCY-VEZIN
e
e
43, Grande-Bue.
M. Colinet (Hippolyte), 57 ans, sa .femme née 61 régiment artillerie, 10 batterie à cheval. Bourgeois (Juliette, Alfred, Roger) — Asniè- ou gardienne d'enfants, enseignerait déMme Honorât, née Marie Nicolas et ses enHortense Hubert, par M. Colinet (Justin),
buts piano. S'adresser : Mme Veuve Géres, 43, Grande-Rue.
garde-forestier, maison forestière de Petite- fants, par M.Nicolas (Alfred), à Autreville, par Chagrin (née Carême) — Paris, rue de Van- rard, 11, avenue d'Argenteuil, à Colombes
Marbache (Meurthe-et-Moselle).
Malpierre, par Nancv (Meurthe-et-Moselle).
ves, 52.
VANDELAINVILLE
(Seine).
DOMMARTÏN-LA-CHAUSSEE
M. V. De Londeix, maire, son petit-neveu Carême (Adeline née Camus, Elise, Pauline,
Mme Petit, née Marie Canton, ses enfants
— Paris, rue de Vanves, 82.
Robert, par Mme Gravelle, à Besançon
nOTEL, DES MONTS VOIRONS
Adrien et Marguerite, par M. Petit (Albert), à
Hertgen fCharles-Ferdinand, Fernand)
—
fDoubs). Grande-Rue, 109.
Laigle (Orne), rue Saint-Barthélémy, 5.
A Bons (Haute-Savoie) E. Duvernay, proParis, 5, boulevard Victor.
VILLE-AU-MONTOIS
GORCY
M. Persillet (Emile-Jean-Eugène), soldat au 7Âmmfr (Gustave, Marie-Louise née Gangin) priétaire, maison de premier ordre, penMme Curé, née Maria Thiery, 20 ans. son 150e d'infanterie, 7e Cie, classe 1912, matri— Clermont-Ferrand, chemin d'Herbert.
fils René 16 mois, M. Curé (Jules), 50 ans, sa cule 7646 armurier, 1er tireur (était porteur de Fleury (Louis, Alice née Miniot) — Fontai- sion pour séjour et villégiature : cuisine
bourgeoise, confort moderne. Jolies promefemme née Marie Drapier, 49 ans, Mlle Curé ses insignes : fusil et cor de chasse en or), disnes-sur-Marne (Hante-Marne).
nades dans forêts; proximité gare, eaux de
(Emilie), 23 ans et Raymond 15 ans, par M. paru après le combat de Ville-au-Montois, le
Miniot (Marcel, Lucienne) — Fontaines-surCuré (Ernest), 2e régiment de hussards, 6e es- 22 août 1914, par sa sœur, Mlle Persillet
source.
Marne (Haute-Marne).
cadron.
PRIX
MODÉRÉS.
Arrangement pour fa(Jeanne), 5 bis, avenue Gabrielle, à Rueil Dvqnas née PradeT) — Clermont-Felrrand,
GRAND-FAILLY
milles.
(Seine-et-Oise).
16.
avenue
des
Jacobins
(Puy-de-Dôme).
M. Liégeois (Joseph), la Famille Porson-LorVILLERS-SUR-PRENY
Marchai (Joséuhine née Hénrion, Juliette) —
rin, par M. Liégeois (Lucien), 28 bataillon de
Mme Motton, née Elise Caye, par sa sœur
Paris, 5. boulevard Victor-Hueo.
\SnS
chasseurs d'infanterie légère d'Afrique S.H.R. Mie Caye (Emilie), chez Mme A. Chardin, à
Fenj (Jean) — Pantin, rue de Paris.
HOMECOURT
8i-83,
Boulevard
Sébastopol - 3i, RueTurbigo
Martigny-les-Bains (Vosges).
Navel (Adrien, Eugénie, Adrien, Henriette, Même maison : 155, rue de Rennes, Paris.
Mme Clausse, née Germaine Pérot, 28 ans,
WAVILLE
Yvonne.
Lucie)
—
Fontaine
(Haute-Marne).
«es deux enfants : Julienne 7 ans, Camille 5
Habillements pour hommes, jeunes gens et
M. Broussier (François), aiguilleur au che- Axivray (Blanche, Roger, Raoul) — Paris, 1, enfants. Conditions spéciales pour les réfugiés
ans, par Mlle Duché, 23 bis, avenue de Paris,
min
dé
fer
de
l'Est,
par
la
Recherche
des
Disnie
de
Bnci.
à Choisy-le-Roi (Seine).
de l'Est. Les Magasins sont ouverts le diPerrichon (Clémence) — Saint-Mandê, 4, manche jusqu'à midi.
M. Lejeune (François), classe 1900, par Mme parus, à Lyon, rue de Sèze, 2.
Chaussée de l'Etang.
XAMMES
Lacaque, réfugiée. de Jœuf à Develiues, par
Le Directeur-Gérant : René GENIN
Anould (Vosges) et par M. Lacaque (J,), sous- ' Mme Liauville, née Richard, ses filles Jeanne, Reinert (Emilie née Mnssompiêre, Gahrielle,.
André-Maurice) — Paris. 6, rue de l'AssompGeorgette et Suzanne, par M. Liauville (Eulieutenunt 349e régiment, 19» Cie.
rf>u*î^v * *m,«. mur- "*ubiltTO««wis
! tîon.
M. Labiausse (Albert), sa femme née Mar- gène), 6e d'artillerie à pied, 101e batterie.
Rapatriés de Meurthe-et-Moselle
PERS01ES RECIMÉESj;
Prisonniers civils venant d'Allemagne
Rapatriés venanl (iirerJcm»*nt de M.-&-M.
Convoi «lu 23 Mars
Prisonniers civils venant d'Allemagne
• *
Convoi du 35 Mars
Prisonnier civil venant d'Allemaffne
ADRESSES DES REFUS
ET EVACUES
DE MELRTHE-ET-MOSELLF
1
HHG
THIERY k Slf.RWD