Article du Midi Libre de Jeudi 13 Novembre 2014

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Transcript Article du Midi Libre de Jeudi 13 Novembre 2014

14 ■ Vidourle - Pays viganais
Midi Libre midilibre.fr
JEUDI 13 NOVEMBRE 2014
BV1--
Les travaux face au château de
Pondres interrompus par la mairie
Villevieille ❘ La propriétaire de la maison a cessé sa construction et attaque l’arrêté.
C
écile Marquier, maire de Villevieille, a pris le 4 novembre un
arrêté mettant en demeure la
SCI Château Sarah d’interrompre les travaux de la maison en
construction face au château de Pondres. La mairie fait ainsi entendre sa
voix dans le bras de fer qui oppose la
propriétaire de la maison en construction (la SCI Château Sarah), et une association d’habitants du hameau
(ASSP : Association pour la Sauvegarde du Site de Pondres), présidée par
Sylvie Dumont.
Nous avions évoqué, le 14 juin dernier, la signature du permis de
construire (8 octobre 2013) par l’ancien adjoint à l’urbanisme, malgré quatre avis défavorables exprimés par le
service instructeur des permis. Les
craintes se confirment : la maison défigure l’entrée du château de Pondres,
récemment rénové et inscrit à l’inventaire des monuments historiques en
1990.
« Une erreur du
maître d’œuvre »
M Zenou, avocate
En prenant un arrêté d’interruption
des travaux, la maire de Villevieille
met en cause la non-conformité avec
le permis accordé. « Le constructeur
ne respecte pas les conditions du permis », précise Cécile Marquier. Son arrêté vise “notamment la réalisation
de terrasses en lieu et place d’un
trottoir”. En bordure du chemin étroit
séparant maison et château, une terrasse d’un mètre de haut s’élève là où
devrait s’étaler un trottoir. Les travaux ont stoppé le 4 novembre. L’avocate de la SCI, Me Nadine Zenou, évoque le dossier sur la forme : « L’arrêté
va être contesté. Il est illégal car la
procédure n’est pas mise en œuvre.
(...) Je ferai suspendre cet arrêté en
référé ». Quant au fond : « Cette terrasse est une erreur du maître d’œuvre,
à qui on n’a pas laissé le temps de rectifier. Nous avons la volonté de remettre en état si on nous autorise des tra-
■ Réunion de travail des membres actifs
de l’association (200 sympathisants).
Lecques
L’association L’Eau vive sur le site
archéologique de Glanum
■ Un des sites archéologiques les plus importants de la Narbonnaise.
Vendredi 31 octobre, l’association L’Eau vive a inauguré la
nouvelle année par une visite
guidée d’un des sites archéologiques parmi les plus importants de la Narbonnaise. Une
vingtaine de Lecquois ont découvert une ville sanctuaire au
carrefour de deux voies antiques reliant l’Italie à l’Espagne.
Au pied des Alpilles et à l’entrée d’un défilé rocheux, Gla-
Montpézat
C’est accompagné des enfants
que le maire,
Jean-Michel Andriuzzi a
déposé une gerbe au pied du
monument aux Morts. Les
élèves de l’école ont ensuite
récité leurs poèmes et lu des
lettres de leurs aïeuls partis
●
Réunion publique et fête
Autour de la présidente,
Sylvie Dumont, les membres actifs
de l’association sont (de gauche
à droite sur la photo) Yves
Le Forsonney, Antonio Mauz,
Alain Dumont, Dominique et
Gérard Calendrin. Ils animeront
une réunion d’information au foyer
de Villevieille, le 21 novembre
à 19 heures ; puis une fête de soutien
le 13 décembre à 21 heures, au foyer
de Fontanes, sous forme
de soirée spectacle avec Alain Rubio
et Jean Rodriguez (entrée 10 €).
●
au combat. Après les discours
et La Marseillaise interprétée
par les enfants, Jean-Michel
Andriuzzi
a convié la population
à partager le verre
du souvenir sur la place
du village.
■ La maison, en passe d’être terminée, choque l’esthétique générale de l’entrée du château de Pondres.
e
11 NOVEMBRE
num était un site défensif. Les
visiteurs ont pu voir les vestiges d’un mausolée et l’Arc de
triomphe. Enfouie sous les alluvions, Glanum n’a connu les
premières recherches archéologiques qu’au début du
XXe siècle. Fascinés par cette
ville aux mille visages, les Lecquois prirent quelques instants
de repos et de breuvage.
Corres. ML : 06 98 19 40 33 + %'!'&'"#)$(#
vaux. » L’association ASSP agit elle
aussi en justice. Son avocat, Me Dombre, a déposé une plainte le
15 octobre où il mentionne de « nombreuses inexactitudes » sur la demande de permis. Il évoque aussi la mention d’une « cession d’une parcelle »
de terrain, qui n’a pas eu lieu (lire
ci-dessous).
L’ASSP avait aussi programmé une
réunion, le 15 juillet, avec mairie, Segard, conseil général, préfecture,
Photo T. M.
SCI… Elle espérait un compromis : faire recouvrir la façade en pierres de
Pondres pour mieux l’intégrer au site.
La mairie a demandé à la propriétaire
de suspendre la réalisation des enduits muraux jusqu’à cette date. Le
10 juillet, l’artisan a ignoré la demande et réalisé les enduits de façades. Et
la reconstruction des murets en pierres sèches est faite en béton.
Salinelles
C’est devant une nombreuse
assistance, plus de
soixante-dix personnes,
que s’est déroulée la
commémoration du
11 Novembre. Le maire a lu le
communiqué du ministère des
anciens combattants et
THIERRY MONTANER
[email protected]
Un terrain toujours pas acheté
Pour obtenir le permis pour trois logements (avec garages et bassin de
rétention d’eau), la SCI Château Sarah devait justifier de la possession
d’une surface de terrains suffisante. Mais pour l’une des parcelles (de
173 m2), présentée comme acquise, la mairie et l’association ont demandé
en vain la preuve de la propriété à la Segard comme à la SCI.
Dans un courrier du 26 mai 2014, un directeur de service du conseil
général évoque ce terrain et affirme que « la vente consentie par la Segard
n’a eu pour effet que de lui permettre de construire un troisième logement ».
Mais l’avocat de la Segard écrit, le 25 juillet 2014, que « la parcelle est
appelée à devenir propriété de la SCI Château Sarah » mais est « encore
propriété de la Segard ». Où se situe la réalité ?
L’avocate de la SCI, Me Nadine Zenou, a apporté hier cette précision : « Il y
a un compromis de vente et un acte authentique va être signé. On a fait les
choses en bonne et due forme. Nous n’avons rien à prouver à qui que ce
soit et s’il y a une action en justice, on produira ce que de droit. »
Sommières
Le raid de Latitude VTT regroupe 1 226 coureurs
Dimanche 25 octobre, le raid
organisé par Latitude VTT a
connu un succès considérable
avec la participation de
1 226 vététistes.
Ce fut une belle fête ! Celui
qui a fait les parcours s’est arrangé pour toujours en rajouter un peu plus afin que les
compteurs s’affolent. Les randonneurs ont répondu présent à ce rendez-vous annuel
ainsi que les partenaires vélos
qui viennent faire essayer du
matériel.
Soixante-cinq bénévoles se
sont mobilisés tout le
week-end afin que cette fête
du sport soit la plus parfaite
possible. L’accent avait été
mis aussi sur le balisage pour
qu’il ne reste rien après le passage des coureurs. Opération
réussie car une équipe a enlevé rubalise, flèches et pancartes le soir même.
De plus, aucun problème avec
les chasseurs n’a été à déplorer : ceux d’Aujargues et
■ Un avant départ très animé.
Saint-Etienne-d’Escattes n’ont
pas hésité à fermer la chasse
le jour du raid et à proposer
leur aide pour le balisage et la
surveillance des zones !
Le parcours du 65 km a dû
être abandonné au vu des
inondations précédentes qui
ont complètement ravagé les
sentiers autour de Calvisson.
● Ces résistants qui
aimaient l’Allemagne
L ’association franco-allemande du pays de Sommières présente, mardi 18 novembre à
19 h 30, salle Justine, espace
Lawrence-Durrell, une conférence (en français) par l’avocat Martin Rott, Ces résistants
qui aimaient l’Allemagne. Ils
avaient nom Pierre Bertaux,
Jacques Decour, Jean-Paul de
Dadelsen ou encore Roland de Pury. Tous connaissaient parfaitement l’Allemagne, « leur » Allemagne, pays
de grande culture et de grande civilité : pour eux la vraie,
la seule Allemagne.
C’est pourquoi ils ont été aussi les premiers lanceurs d’alerte à l’arrivée des nazis au pouvoir et sont entrés très tôt en
résistance contre ce régime
de terreur et de perversion. Ils
en ont payé le prix fort. Mais
les survivants ont été aussi les
premiers à renouer le contact
avec l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale.
Corres. ML : 06 87 05 03 26 + %'!'&'"#)$(#
les élèves de l’école
Georges-Bizet, accompagnés
de leur instituteur, ont fait
connaître, les courriers
échangés entre les soldats du
front et leurs familles, ainsi
que le travail fait en classe
sur cette période 1914-1918.
Après une minute de silence,
la cérémonie s’est terminée
par La Marseillaise.
●
Aspères
En cette année du centenaire,
les cérémonies du
11 Novembre ont attiré plus
de monde, et en particulier
des enfants. Trois élèves ont
lu trois textes : une lettre d’un
Poilu à sa famille, poignante
de réalisme et de souffrance ;
la réponse de son fils,
empreinte de douleur et
d’espérance ; puis les élèves
ont imaginé cent ans après
répondre eux-mêmes à ce
soldat, le remerciant et lui
indiquant qu’aujourd’hui,
grâce à lui, l’Europe était en
paix et que son hymne était
une Ode à la joie. Après avoir
nommé le nom de chaque
soldat mort pour la France,
les enfants ont déposé une
rose sur chaque tombe, tandis
que s’inclinait sur elle le
drapeau français.