Transcript intervention de M. Pierre Besson

Investir en Afrique :
une approche gagnant/gagnant
L’Afrique de l’Ouest francophone est aujourd’hui
l’une des zones les plus dynamiques du continent
PIERRE BESSON – Economiste pour l’Afrique de l’Ouest au Service économique régional de l’Ambassade de
France au Sénégal
Taux de croissance 2011-2014 (en %)
Source WEO Avril 2014
7
6,5
6
6,4
5,5
5,4
4,9
5
5,4
4,9
3,9
4
3,6
3,2
3,0
3
2
1,1
1
0
2011
2012
Afrique de l'Ouest francophone (UEMOA + Guin+Maur)
2013
Afrique sub-saharienne
2014
Monde
Cet essor fragile ne s’accompagne pas d’une
transformation structurelle des économies
PIERRE BESSON – Economiste pour l’Afrique de l’Ouest au Service économique régional de l’Ambassade de
France au Sénégal
Répartition sectorielle du PIB régional
(Source BCEAO)
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
secteur primaire
secteur secondaire
secteur tertiaire
Annexes
Peut-on parler de décollage économique en Afrique de
l’Ouest francophone ?
Premiers éléments de réflexion
Depuis 2011, l’Afrique de l’Ouest francophone s’affiche comme une des
zones les plus dynamiques du continent
Taux de croissance 2011-2014 (en %)
Source WEO Avril 2014
7
6,5
6
6,4
5,5
5,4
4,9
5
5,4
4,9
3,9
4
3,6
3,2
3,0
3
2
1,1
1
0
2011
2012
Afrique de l'Ouest francophone (UEMOA + Guin+Maur)
2013
Afrique sub-saharienne
2014
Monde
• LE RETOUR D’UNE CROISSANCE DYNAMIQUE EN AFRIQUE DE L’OUEST NE PORTE QUE
SUR DEUX EXERCICES
• LA QUESTION DE LA PERENNITE DE CET ESSOR DOIT ETRE EXAMINEE A LA LUMIERE
DE PLUSIEURS FACTEURS
LE REGION PROFITE D’UN PHENOMENE DE RATTRAPAGE
Croissance réelle 2000-2013 (en %)
Source WEO Avril 2014
8
6
4
2
0
-2
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Afrique de l'Ouest francophone
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Afrique sub-saharienne
• 2000-2010 : FORT ESSOR DANS CERTAINES REGIONS D’AFRIQUE / ATONIE EN AO
FRANCOPHONE
• DECOLLAGE = EXPANSION SUR UNE LONGUE PERIODE / PAS ENCORE LE CAS EN AO
FRANCOPHONE
LE RATTRAPAGE EST DÛ AU REDRESSEMENT POST-CRISE DE LA CÔTE
D’IVOIRE
Croissance Afrique de l'Ouest francophone
Source WEO Avril 2014
Côte d’Ivoire
44% CROISSANCE AOF 2012
39% CROISSANCE AOF 2013
12
10
8
6
4
2
0
-2
-4
-6
DECENNIE PERDUE
Côte d’Ivoire
PIB 1999 = PIB 2011
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Côte d'Ivoire
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Autres pays de la région
Economies d'Afrique de l'Ouest francophone
(taille des bulles : PIB ) / (Source WEO Avril 2014)
1400
CIV
HORS Côte d’Ivoire
CROISSANCE REGION 4%
Revenu par habitant
1200
SN
1000
MAUR
BN
800
ML
600
400 GB
BF
TG
GUI
NG
200
0
2%
4%
6%
Croissance annuelle moyenne sur les 5 dernières années
8%
L’ESSOR DEMOGRAPHIQUE REGIONAL ABSORBE UNE PART IMPORTANTE
DE L’ACCROISSEMENT DE RICHESSES
Croissance du PIB et Croissance démographique (en %)
Source WEO Avril 2014
7%
6%
5%
4%
3%
2%
1%
0%
Togo
Senegal
Niger
Mauritania
Mali
Guinea-Bissau
Guinea
Côte d'Ivoire
Burkina Faso
Benin
Croissance PIB
Croissance pop
• DOUBLEMENT DU REVENU PAR HABITANT (ACTUELLEMENT 800 USD) = 15 ANS AVEC
UNE CROISSANCE A 7,5% / 40 ANS AVEC UNE CROISSANCE A 4%
• CROISSANCE ENCORE INEGALEMENT REPARTIE : CLASSES
EMBRYONNAIRES + PRECARITE PERSISTANTE DE LA POPULATION
MOYENNES
UNE DYNAMIQUE EMBRYONNAIRE RALENTIE PAR LES INCERTITUDES
LIEES AUX ECHEANCES ELECTORALES ?
2015
2015
2016
2015
2015
UN REBOND PORTE PAR LES EFFORTS EN MATIERE D’INVESTISSEMENT
PUBLIC
Tableau 1 : taux d'investissement public (en % du PIB)
(Source : UEMOA et FMI pour Guinée et Mauritanie)
2011
2012
2013
Benin
Burkina
Côte
d'Ivoire
6,3
5,6
6,5
10,1
11,3
13,6
2,8
5,0
7,9
Guinée
GuinéeBissau*
5,2
10,2
9,4
8,0
4,6
3,9
Mali
Mauritanie
**
Niger
Senegal
Togo
8,7
3,2
7,5
8,0
11,0
13,9
6,8
11,4
18,1
10,5
11,4
11,4
8,3
8,8
8,4
Afrique de
l'Ouest
francophone
6,9
7,9
10,1
* Non fracophone mais membre de l'UEMOA
** PIB non pétrolier
DESEQUILIBRES MACRO-ECONOMIQUES ET FINANCIERS :
1.ABSENCE DE RELAIS DU SECTEUR PRIVE EN MATIERE D’INVESTISSEMENT
2.DEFICIT PUBLIC ELEVE FINANCE A DES CONDITIONS MOINS FAVORABLES
3.CREUSEMENT DU DEFICIT COURANT EN LIEN AVEC LES IMPORTATIONS DE BIEN
PETROLIERS ET DE BIENS D’EQUIPEMENTS NECESSAIRES AUX INVESTISSEMENTS
ABSENCE DE TRANFORMATION STRUCTURELLE : DIVERSIFICATION ET
ACTIVITES A FORTE VALEUR AJOUTEE
Répartition sectorielle du PIB régional
(Source BCEAO)
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
secteur primaire
secteur secondaire
secteur tertiaire
1. PRIMAIRE (30% DU PIB) : LA CROISSANCE DEPEND MOINS DU CLIMAT DES AFFAIRES QUE DE LA
PLUVIOMETIRE
2. SECONDAIRE (20% DU PIB) : INDUSTRIE MANUFACTURIERE (10% DU PIB) PLOMBE PAR LE
DEFICIT ELECTRIQUE
3. TERTIAIRE (50% du PIB) : HORMIS TELECOMS, PAS DE SERVICES A FORTE VALEUR AJOUTEE
AU FINAL, LA CROISSANCE REPOSE TOUJOURS SUR L’EXPORTATION DE MAT PREM