DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE
Sabine et Charly Rey Carron
DERBORENCE
LA NATURE ET LES HOMMES
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RANDONN
ÉES
COMMENTÉ
ES
LA NATURE À DERBORENCE
LA NATURE À DERBORENCE
LES ZONES ALLUVIALES
Derborence compte à l’heure actuelle quatre zones alluviales intéressantes, celle de
la Derbonne, celle de la Chevilleince, celle qui reçoit les eaux du torrent des Prinzes
(76 d) dans la région du lac et celle de la plaine du Godé qui recueille les eaux du
Pessot (76 c) et d’un torrent situé à l’Est du torrent des Prinzes. Ces cônes d’alluvions
subissent régulièrement des remaniements en fonction des crues des torrents en
furie. Elles recèlent dans leurs parties stabilisées diverses espèces de saules surtout
et plus rarement du tamarin d’Allemagne (76 a). De nombreuses plantes herbacées
peuplent çà et là les alluvions (76 b). Toute une vie animale spécialisée s’y rencontre
(sentier 10). Les zones alluviales du torrent des Prinzes, de la Derbonne, de la Chevilleince et le lac de Derborence sont inscrits depuis 1992 dans l’inventaire fédéral
des zones alluviales d’importance nationale (chapitre protection).
76 a. Tamarin d’Allemagne
76 d. Zone alluviale du torrent
des Prinzes
76 b. Saxifrage des ruisseaux
76 c. Zone alluviale du Pessot
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TREIZE ITINÉRAIRES DE MARCHE
TREIZE ITINÉRAIRES DE MARCHE
Au-dessus de l’Itre du Buis, en direction du Mont à Cavouère, nous distinguons la
suite d’un sentier mal tracé se dirigeant vers le « Cœur », en passant par le col de La
Forcla (275). Les curieux, prolongeant la balade jusque-là, découvriront, en contrebas, quelques arolles parmi les mélèzes et les premiers lapiés de la Chaux d’Einzon
(276). Plusieurs entrées de gouffres sont répertoriées dans les dalles calcaires érodées, continuant jusqu’au sommet du Mont à Perron. Ce secteur fut durant plusieurs années le paradis des spéléologues, offrant aux explorateurs des découvertes
originales. C’est d’ailleurs ici que se développe le gouffre des Lucioles (277) qui reste,
à ce jour, le plus profond du secteur avec 356 m de dénivellation pour 1736 m de
développement. Si vous passez par là, imaginez sous vos pieds, à plusieurs heures
de la lumière du jour, quelques étranges individus en pleine exploration souterraine
dans un gigantesque « emmental » valaisan.
Sur l’arête sommitale de la Chaux d’Einzon (278), les bergers d’autrefois venaient
saluer, en huchant, ceux du vallon de Dorbon. De là, la vue plonge dans le cirque de
Derborence. Sur les nombreux éboulis et roches instables alentours, les chamois se
déplacent avec une grande agilité.
Les intrépides qui gravissent le Haut de Cry pourront admirer le paysage grandiose
des Hautes Alpes calcaires (279-280).
L’ AC T I V I T É H U M A I N E À D E R B O R E N C E
L’ A C T I V I T É H U M A I N E À D E R B O R E N C E
277. Gouffre des Lucioles, puits du Big Bang,
103 m de verticale
278. Sur l’arête de la Chaux d’Einzon, dominant
le vallon de Dorbon
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275. Le col de la Forcla
276. Les lapiés de la Chaux d’Einzon
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279-280. Depuis le sommet du Haut de Cry, Grand Muveran (1), Dents du Midi (2), Mont à Cavouère (3),
Dent de Chamosentse (4), Sommet des Diablerets (5)
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101. Vaches à l’alpage de Vosé
LES ALPAGES
Au-dessus de la limite supérieure des forêts, les vastes et pentus pâturages offrent
une herbe de qualité. La flore des montagnes calcaires confère un goût particulièrement apprécié au fromage.
Théodore Kuonen (2000) parle des 10 alpages de la vallée de Derborence ; dans son
livre « Derborence et la vallée de la Lizerne », il fournit tous les détails et décrit l’évolution statistique du gros et du petit bétail durant le XXe siècle. Pour mémoire, nous
les citons, d’autant que certains (marqués d’un astérisque) ne sont plus pâturés. Ce
sont, sur la commune de Conthey : Lodze, Miex, Fenadze *, Les Cindes * (102), Vosé
(101), Cheville, Dorbon, et sur la commune d’Ardon : Vérouet *, Einzon, Vertsan *, Cœur *.
102. Mayen abandonné des Cindes, de gauche à droite : Michel Zosi, Jean-Pierre Penon, Olivier Flaction,
Sabine Rey, Gilles Besse, Bernard Pasquier, Charly Rey
Comme décrits au chapitre des mayens, auxquels les pâturages d’altitude étaient
étroitement liés, ces alpages nourrissaient des vaches laitières de la race d’Hérens
(103) et quelque autre petit bétail. Sans écurie, celui-ci vivait jour et nuit en plein
air. La bâtisse de l’alpage (l’ître) ne présentait qu’une pièce de plein pied, comprenant la partie nuit (les corbes) et la partie jour, avec le foyer et le matériel pour la
fabrication du fromage. Ceux-ci étaient apportés et soignés au grenier. « Les îtres »
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« Voici un livre magnifique ! Les deux
auteurs ont constitué là une synthèse
à la hauteur du sujet – car Derborence,
c’est comme le désert : quand on y a
été, on ne pense qu’à y retourner, non
pas parce qu’on y aura pris un coup
de spiritualité dans un paysage absolu,
selon la théologienne Benedicta Ward,
mais parce que dans ce site magique
des Alpes on peut rencontrer la
montagne dans toutes ses expressions. »
Pierre Hainard, Prof. hon.
de biogéographie végétale,
Universités de Genève et Lausanne
LE LIVRE
TREIZE ITINÉRAIRES DE MARCHE
TREIZE ITINÉRAIRES DE MARCHE
Le sentier longe ensuite les pâturages du Larzey, puis traverse une vaste zone de
lapiés (550), où les rigoles et fissures abritent des arbrisseaux, tels le rhododendron
ferrugineux et le genévrier commun, des plantes tapissantes, telles la dryade à
huit pétales (379), la globulaire à feuilles en cœur (380) ou l’érine des Alpes (551),
et beaucoup d’autres espèces toutes plus belles et colorées les unes que les autres.
L’alpage de Flore, situé en contrebas, est pâturé par des bovidés. La production de
lait sert à la fabrication de fromages et de séracs réputés, appréciés des connaisseurs. Sur le haut de l’alpage, certains replis formés par des calcaires, constituent
de petits aquifères perchés fournissant des sources régulières, avec une eau de
très bonne qualité ; elle est utilisée pour la production fromagère et satisfait la
consommation humaine.
Les karsts du Larzey et de Pointet (550) alimentent une source récemment découverte, à Bons dans la vallée de La Morge. Celle de La Rogne draine tous les lapiés
d’Aïre et de Flore, ainsi que ceux sous le couvert forestier du Mapas (516).
Si la chance nous sourit, nous quitterons Flore pour rejoindre le gîte d’Aïroz (point
de départ), avec un bel arc-en-ciel (552)…
Chapitre 2 – L’activité humaine à Derborence
Avant-propos
de Jacques Melly, Conseiller d’Etat
LA NATURE À DERBORENCE
Au-delà de leur diversité, les champignons occupent une place importante et bien
définie au sein du règne végétal. Ils vivent en symbiose avec la forêt. Dépourvus de
chlorophylle, ils vont y chercher des éléments carbonés indispensables. Les saprophytes se nourrissent de substances mortes (arbres en décomposition). Les parasites
s’attaquent à des végétaux et animaux vivants, entraînant leur dépérissement. Enfin,
les mycorhizites sont en symbiose avec les végétaux. Ils procurent les éléments nécessaires aux arbres et réciproquement. De plus, des milliers de champignons microscopiques ont leur importance pour le
bon développement d’une forêt saine.
Préface
de Pierre Hainard, Prof. hon.
de biogéographie végétale,
Universités de Genève et Lausanne
L’histoire
« Derborence », roman de Charles Ferdinand Ramuz
Les légendes de Derborence et de la région
Les mayens, les chalets
Les alpages
Témoignages sur les mayens, l’alpage et la route
Les hébergements, les restaurants
L’hydroélectricité
Le tourisme
LA NATURE À DERBORENCE
39. Inocybes
40. Cortinaire muqueux
On peut compter environ 4000
espèces de champignons supérieurs
dans nos forêts. Il faut donc rester
prudent, lors de leur consommation !
Si certains sont comestibles une fois
bien cuits, beaucoup sont toxiques
et quelques-uns même mortels, tels
certains amanites, clitocybes et cortinaires. Si l’on n’est pas sûr de sa
récolte, on a toujours la possibilité
de se rendre dans un des nombreux
points de contrôle (vapko.ch).
Il est nécessaire d’éveiller tous ses
sens, pour déterminer un champignon qui varie par la couleur, par la
saveur, mais aussi par l’odeur qu’il
dégage, tels l’anis, la farine rance, la
vieille rose fanée ou d’autres encore.
Introduction
41. Amanite tue-mouche
42. Hygrocybes cochenilles
Nous finissons notre journée dans un
petit restaurant. Une bonne odeur
de chasse nous met à table ! Quelle
surprise, des chanterelles d’automne
accompagnent l’excellent civet ! Mais
d’où viennent ces champignons (45)
et le gibier ? Allez savoir ! »
43. Gymnopiles pénétrants
Chapitre 1 – La nature à Derborence
TREIZE ITINÉRAIRES DE MARCHE
174. Apollon sur un chardon des montagnes
170. Laser à larges feuilles
171. Lis safrané
172. Orobanche
du sermontain
Parfois les arbres ont disparu et laissent la place à des champs de lasers siler et à
larges feuilles (170), aux grandes ombelles blanches. Parmi celles-ci, des orobanches
du sermontain (172) et des lis safranés (171) s’épanouissent.
Sur des dalles rocheuses (173), les plantes de la steppe d’altitude se sont installées
dans le peu de terre retenue par les cassures. On y trouve la rare tête de dragon
d’Autriche (582), en compagnie de la stipe à tige laineuse (579), présente aussi au
Vertsan et au Fenadze. Sur les affleurements rocheux, l’apollon (174) se laisse porter
par les courants le long des vires ; il recherche les orpins (175) et les joubarbes pour
se reproduire.
175. Orpin blanc
173. Dalles rocheuses calcaires
176. Gazé
Dans les endroits où croissent le sorbier des oiseleurs et l’aubépine, le gazé (176)
détient sans conteste la palme de l’élégance.
La route traverse une forêt d’épicéas sur gros blocs. A un virage, la vue s’ouvre sur
le Haut de Cry, où nous devinons le tracé de l’ancien bisse d’Einzon, creusé dans les
dalles fortement inclinées du flanc Est du Cheval (2490 m) (274).
Nous montons ensuite dans des éboulis, où nous rencontrons un groupe d’enfants
et d’adultes (177) ayant escaladé les rochers de l’arête des Fantanels, arête équipée
de quelques voies.
Sur les rochers dominants, des pins couchés ont réussi à ancrer leurs racines et
à se développer en forme de bonsaï. Des potentilles caulescentes (178), à fleurs
blanches, profitent des fissures des parois calcaires plus fraîches.
190
TREIZE ITINÉRAIRES DE MARCHE
Chapitre 4 - Protection
Chapitre 5 - Derborence en hiver
236. Lac de Derborence, éboulement et massif des Diablerets
234. Pic noir
235. Chouette de Tengmalm à son nid
(Gravure sur bois de Robert Hainard)
Nous traversons ensuite une rhodoraie, dans laquelle fleurit la délicate ancolie des
Alpes (630). Un liseré de trolles d’Europe, appelés aussi boutons d’or (597), borde le
sentier.
237. Passage le long de rochers
238. Primevère auricule
Une pause est bienvenue près des ruines du Grenier (1849 m), ancienne écurie.
Cette bâtisse a été démontée, et le bois de mélèze, taillé par des scieurs de long,
fut récupéré pour un nouveau chalet. La vue s’ouvre sur le massif des Diablerets et
sur la rive gauche de la vallée de la Lizerne, du Mont Gond (2710 m) (240) au Sex
Riond (2027 m).
Perché sur ces hauteurs, il est facile d’observer l’aigle royal (241) qui profite des thermiques et décrit, en s’élevant, de grands cercles. Victime de persécutions, l’espèce
était rare jusque dans les années 1970. L’aigle a depuis recolonisé de nombreuses
parois grâce à l’abondante nourriture disponible (marmottes, lièvres, carcasses
210
Index des noms de lieux
Index des noms français et latins des espèces citées
Des pins couchés se sont enracinés dans les dalles calcaires et se redressent en
formant d’énormes « pipes ». La primevère auricule (238), aux feuilles charnues en
forme d’oreille, couvertes d’une cire farineuse, ouvre ses corolles jaune clair en
juin ; elle affectionne les rochers calcaires.
Nous arrivons sur l’arête au-dessus du coude de la Derbonne qui rejoint la Lizerne.
Au sortir de la forêt comprenant de beaux spécimens de mélèzes, l’envol de la grive
draine (239) marquera l’entrée dans le paysage semi-ouvert de l’alpage de Vérouet.
Des génisses y paissaient encore dans les années 1970.
178. Potentille caulescente
1. Route Aven/Derborence
2. Mayens de Conthey-Code/Gîte de Lodze
Tsamperon/Le Brésil ou Maduc
3. Ardon/Isières/L’Airette/Motèlon
4. Derborence/Vérouet (La Chaux)
5. L’Airette/Chalet d’Einzon/Itre du Bouis
6. Derborence/Gîte du Grenier de Cheville/Pas de Cheville
7. Poteu des Etales/Miex/Tsanfleuron Alpage (Sanetsch)
8. Tour de l’éboulement des Diablerets
9. Tour de la Vallée de Derborence
10. Tour du lac de Derborence
11. Tour du Mont Gond
12. Tour du Vallon de la Lizerne
13. Vallon de Dorbon
TREIZE ITINÉRAIRES DE MARCHE
Plus haut, nous traversons un éboulis, puis grimpons dans une forêt de mélèzes. Un
écureuil saute d’une branche à l’autre avec rapidité et élégance.
Des chamois nous repèrent et s’enfuient aussitôt. Par endroits, le sentier a été taillé
dans les dalles (237) surplombant le cirque. De là, le point de vue sur le lac, sur
l’éboulement et sur le massif des Diablerets, est remarquable (236). Autrefois les
vaches empruntaient ce chemin étroit pour gagner les pâturages de Vérouet !
177. Sous le Sex Riond : le retour d’une initiation à l’escalade
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En traversant cette forêt inexploitée, vous pourrez entendre retentir le « trû trû trû
trû » du pic noir (234). Il se nourrit d’insectes vivant dans les arbres dépérissants et
fore des cavités pour sa reproduction. Cet oiseau n’utilise en général qu’une année
sa loge ; les anciennes cavités sont récupérées par d’autres espèces cavernicoles,
comme la chouette de Tengmalm (235).
240. Le Mont Gond vu depuis
les ruines du Grenier de Vérouet
239. Jeune grive draine
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241. Aigle royal
552. Arc-en-ciel à Flore lors d’une excursion botanique du groupe « Ino u maen », club des Amis
des mayens de Conthey
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DERBORENCE EN HIVER
662. Dans les tunnels, stalactites
et stalagmites de glace
DERBORENCE EN HIVER
663. La Tour, au mois de janvier
665. Gypaète barbu
Chapitre 3 – Treize itinéraires de marche
44. Mycènes frangés
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TREIZE ITINÉRAIRES DE MARCHE
551. Erine des Alpes
300
664. Lagopède alpin, tenue hivernale
45. Chanterelles d’automne cueillies à Motèlon
par Jean-Jacques Vergères
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La géographie
La climatologie
La géologie
L’hydrogéologie
La spéléologie
La géomorphologie
La flore
Les champignons
La faune
L’éboulement
Le lac de Derborence et ses berges
Les zones alluviales
La forêt vierge
550. Lapié colonisé par la globulaire à feuilles en cœur, l’anthyllide alpestre,
l’alchémille calcicole, la pédiculaire verticillée, le géranium des bois,
le sénecon doronic…
666. Chevreuils
Les animaux qui demeurent ont reconquis tout l’espace (666). Certains vivent de
réserves accumulées durant l’automne, comme les écureuils ou les campagnols.
D’autres se nourrissent des rares touffes d’herbe sur les arêtes ventées. Le lagopède
alpin (664), le lièvre variable et l’hermine adoptent une tenue de camouflage : ils
deviennent presque totalement blancs. La marmotte dort pendant six à sept mois.
Les chamois et les bouquetins choisissent le début de l’hiver pour se reproduire.
Quand la neige devient abondante, les chamois peinent à survivre. Certains descendent dans les forêts. Les bouquetins fréquentent les arêtes rocheuses dégagées
de neige par le vent. Parfois, une avalanche les emporte, sous le regard gourmand
du gypaète qui survole le site (665). Les oiseaux sont moins nombreux, certains ont
rejoint les coteaux de basse altitude ou des contrées lointaines au climat plus clément. Peu d’insectes s’activent en hiver.
334
667. Diverses formes de glace dans le lac de Derborence
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LES CONTRIBUTEURS
LES AUTEURS
Sabine et Charly Rey Carron, de familles terriennes, sont sensibles à la nature dès leur
enfance. Après l’obtention d’un master en géographie à l’Université de Fribourg, Sabine née
en 1957 accomplit deux stages au jardin Flore Alpe de Champex avec Egidio Anchisi et dessine des fleurs pour des articles scientifiques et de vulgarisation. Elle enseigna durant 18 ans
la géographie et les sciences aux jeunes du cycle de Derborence, à Conthey. Charly née en
1945, diplômé de l’école d’horticulture de Châtelaine Lullier à Genève, formation étoffée de
plusieurs stages professionnels en Suisse et à l’étranger, travailla durant 37 ans comme collaborateur scientifique à la Station fédérale de recherches agronomiques de Changins dans
son Centre des Fougères de Conthey (Agroscope ACW). De 1982 à 2005, il fut responsable
du nouveau secteur de recherches sur les plantes aromatiques et médicinales où il s’illustra
notamment par ses travaux de sélection de plusieurs variétés commerciales originales. Pour
ce secteur de production agricole de montagne, il mit ses compétences au service de l’organisation nationale et de l’industrie et tissa des liens internationaux avec d’autres chercheurs.
Parents de trois enfants, ils essaient de les sensibiliser à la connaissance et à la sauvegarde
de la biodiversité. Passionnés de botanique et de climatologie, ils réalisent ensemble plusieurs
projets de recherche, mènent une action de vulgarisation à travers des excursions, cours,
conférences et diverses publications. Ils sont auteurs ou coauteurs d’articles comme « Le Château de la Soie » en 2004, ou de livres comme « Les Hauts de Fully » en 2010, « Edelweiss reine
des fleurs » en 2011 et d’un chapitre du livre « Murs de pierres, murs de vignes » en 2012. Ils ont
poursuivi des études approfondies sur la biologie et l’écologie de diverses espèces de plantes,
comme le cirse cendré, le géranium de Sibérie, l’onosma du Valais et son papillon spécifique,
la matthiole du Valais en Vallée d’Aoste, la renoncule à feuilles de graminée, la cardamine de
Matthioli. La région de Derborence est un de leurs terrains de recherche privilégié, mais aussi
un lieu de tranquillité et de ressourcement.
François Allegro, responsable des ressources humaines, Eaux d’Aproz (Migros), chalet à Mombas-Dessus
Nicolas Antille, directeur de l’Ecole d’accompagnateurs de moyenne montagne St-Jean (Anniviers)
Philippe Antonin, technicien retraité d’Agroscope Conthey, défenseur du patois et des coutumes
Bertrand Bandollier, directeur adjoint à l’administration fiscale genevoise, chalet à La Tour
Peter Brang, directeur de programme, Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage WSL, Birmensdorf
Paul Bruchez, abbé retraité à Fully, ancien curé de la paroisse d’Erde/Conthey
Harald Bugmann, professeur, Ecologie forestière, Département des sciences des systèmes environnementaux,
Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH)
Yannick Chittaro, biologiste, collaborateur au Centre suisse de cartographie de la faune
Alexandre Cotty, biologiste, enseignant et collaborateur scientifique du Musée de la Nature, Sion
Josette Crettaz, tenancière du Refuge du Lac
Florian Dessimoz, botaniste, collaborateur au bureau Drosera à Sion
Jean-Michel Fallot, climatologue, maître d’Enseignement et de Recherche (MER), Université de Lausanne,
Institut de géographie et durabilité (IGD)
Gérald Favre, hydrogéologue et spéléologue, Nyon
Victor Glassey, responsable technique, Valrando
Pierre Hainard, professeur honoraire de biogéographie végétale, Universités de Genève et Lausanne
Olivier Flaction, accompagnateur en moyenne montagne, Conthey, responsable du gîte de Lodze
Christophe Florey, responsable cantonal de la commission scientifique de mycologie
Jérôme Fournier, biologiste, collaborateur au bureau Drosera et professeur au Collège de St-Maurice
Thomas Gloor, responsable Randonnée, Suisse
Caroline Heiri, chercheuse, Institut fédéral de recherche sur la forêt, la neige et le paysage WSL, Birmensdorf
Liliane Leyat-Papilloud, enseignante retraitée, chalet à Derborence
Damien Linder, Eric Weber et Louis Stähelin, membres du Spéléo-club Jura
† Paul Marchesi, biologiste, collaborateur du bureau Drosera à Sion
Simon Martin, géomorphologue, Bureau Relief, Aigle
Jacques Melly, conseiller d’Etat du canton du Valais, chef du département des transports, de l’équipement
et de l’environnement
Jean-Henry Papilloud, historien, président de la Société d’histoire du Valais romand
Pascal Rey, étudiant en sociologie à l’Université de Neuchâtel, chalet à La Tour
Emmanuel Reynard, professeur à l’Institut de géographie et durabilité (IGD), Université de Lausanne, chalet à La Tour
Martine Roh, enseignante retraitée, chalet à Mombas-Dessous
Jean-Bernard Roh, enseignant retraité, chalet à Mombas-Dessous
Andreas Sanchez, biologiste, Pont-de-la-Morge
Mario Sartori, géologue, professeur de géologie à l’Université de Genève
Jacques Sauthier, collaborateur à l’Office du tourisme les Coteaux du Soleil à Conthey, chalet à Mombas
Antoine Sierro, biologiste indépendant et collaborateur à l’antenne valaisanne de la Station ornithologique suisse
de Sempach
Raphaela Tinner, chercheuse, Institut fédéral de recherche sur la forêt, la neige et le paysage WSL, Birmensdorf
Frank Udry, garde-chasse
Sabine et Charly Rey Carron
DERBORENCE
LA NATURE ET LES HOMMES
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RANDONNÉ
COMMENT
ES
Auteurs : Sabine et Charly Rey Carron
Editions : Itérama
Pages : 380
Format : 160 x 220 mm
Reliure : thermocollée
ISBN : 978-2-88341-222-4
ÉES
Prix : CHF 48.–
En version allemande
Derborence Natur und Mensch
ISBN : 978-2-88341-223-1
En librairie dès le 6 août 2014
Diffusion : Office du livre (OLF), 1701 Fribourg
Contacts :
Sabine et Charly Rey Carron – [email protected]
Olivier Guex, chef du Service des forêts et du paysages, Sion – [email protected]
Itérama, par les Editions Monographic, Sierre – [email protected]
Les ouvrages en service de presse les informations complémentaires et toutes les images
d’illustrations peuvent être obtenues aux Editions Monographic.
Sous l’appellation « Iterama » paraissent divers ouvrages concernant la nature en Valais.
Ces livres sont le fruit d’une collaboration entre le Service des forêts et du paysage
du canton du Valais, de Drosera SA et des Editions Monographic et Rotten Verlag.
Itérama
Par les Editions Monographic
Technopôle, 3960 Sierre
Tél. +41 (0)27 452 27 30 – Fax +41 (0)27 452 25 20
[email protected]
www.monographic.ch
tous les livres de la collections Itérama sur www.monographic.ch/editions-ouvrages/iterama-232.html