Propositions de conduite à tenir devant une masse infra
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Transcript Propositions de conduite à tenir devant une masse infra
Aujourd’hui le cancer du sein c’est cela
Et plus cela :
D’après cancer du sein Sanofi Aventis Dr Brigittte Sigal Institut Curie Paris
D’après cancer du sein Sanofi Aventis Dr Brigittte Sigal Institut Curie Paris
ACR2
ACR3
Ganglions intra-mammaires
ACR2
Fibrome calcifié
Asymétrie focale de densité
Asymétrie focale de densité
Adenofibrome
Adenofibrome
Cytostéatonécrose
ACR6 : cancer diagnostiqué
ACR4
ACR5
ACR4
ACR5
Masse ACR5 avec adénopathies associées
Masses spiculées à centres denses
En mammographie une masse à contours nets peut traduire en échographie:
Un fibrome
Un kyste simple
Une lésion suspecte de contours
irréguliers, vascularisée :
à biopsier
Mais une masse à contours nets peut également traduire:
Une zone diffractante suspecte
A biopsier
Un kyste à contenu épais Une masse d’échostructure mixte
Un kyste avec une végétation
endoluminale à biopsier
D’après cancer du sein Sanofi Aventis Dr Brigittte Sigal Institut Curie Paris
Distorsion architecturale
Discrète distorsion architecturale à centre dense
Zone stellaire sans centre dense: nodule d’Aschoff, adénose sclérosante
Distorsion architecturale sans centre dense: correspondance échographique :
Lésion néoplasique
Présence d’une zone stellaire sans centre dense
Une échographie en première intention retrouve une zone absorbante non
évidente.
Une IRM est réalisée.
L’IRM retrouve une masse ACR5
Une échographie de second look retrouve la masse et permet de la biopsier:
Il s’agissait d’un arcinome canalaire invasif SBR2 avec une une composante
in situ minoritaire
NOUVELLES TECHNNOLOGIES
LA TOMOSYNTHESE
Il s'agit d'une technique de tomographie qui permet l'acquisition d'un volume mammaire en coupe fine et d'éliminer ainsi les superpositions des
tissus, qui représentent une des limites de la mammographie conventionnelle en cas seins denses Birads 3 et 4 difficiles à analyser.
Elle permet de mieux caractériser les zones douteuses, en particulier pour les images subtiles de masses et de ruptures architecturales.
Elle permet également une visualisation plus fine et détaillée des contours et des limites des anomalies, et ainsi de confirmer ou d'infirmer plus
facilement l'existence d'une lésion.
L’analyse coupe par coupe de la tomosynthèse élimine certaines fausses images dites « construites » par superposition d’un volume sur un plan
et confirme l'impression de bénignité.
Dans le cas d'une mammographie suspecte, BIRADS 4 et 5, même lorsque les lésions sont visibles en 2D, l'analyse par tomosynthèse permet
dans certains cas de détecter des lésions supplémentaires, de donner une meilleure visibilité des limites radiologiques et une détermination plus
précise de la taille réelle de la lésion, ce qui représente un élément essentiel au bilan pré-thérapeutique et biopsiques.
La détection et la caractérisation desmicrocalcifications entomosynthèse restent une limite pour les microcalcifications très fines.
L’examen de référence dans ce cas étant l’agrandissement géométrique en 2D.
Tomosynthèse
L’ANGIO-MAMMOGRAPHIE
L’angiomammographie est une mammographie avec une injection d’iode.
L’ angiomammographie est une technique d'imagerie à double énergie qui permet de visualiser la prise de contraste dans le tissu mammaire, et
en particulier, le phénomène de la néo-angiogénèse (c’est à dire la formation de nouveaux vaisseaux sanguins) qui est associée au
développement d'une tumeur du sein.
Effectuée en complément d’une mammographie ou d’une échographie aux résultats peu concluants, la mammographie spectrale avec réhausseme
de contraste SenoBright* met en évidence les dynamiques de flux sanguins inhabituelles. Le système acquiert automatiquement
les données spectrales nécessaires à la création de deux images par vue : un cliché mammographique standard montrant la densité des tissus et
une image avec contraste amélioré, ayant exactement la même position, mais avec suppression du bruit de fond.
On réalise deux clichés, l’un sans, et l’autre avec injection d’un produit de contraste iodé.
Par soustraction, on peut identifier la prise de contraste aux niveaux des lésions suspectes dont la densité se réhausse. La morphologie des
masses n'est pas analysable. En cas de lésion non suspecte, il n’y a pas en principe de prise de contraste
Cette technique d'imagerie peut être utilisée pour compléter un diagnostic peu concluant après des examens mammographiques,
échographiques voire IRM.
Elle peut aussi aider à déterminer si une anomalie sur une mammographie ou une échographie correspond bien à une zone avec prise de
contraste en rapport potentiel avec une lésion mammaire.
L’angiomammographie peut être présentée comme une alternative à l’IRM avec l’avantage de délais d’attente moins élevés et surtout en cas de
contre-indication pour l’IRM.
L'angiomammographie a une sensibilité significativement supérieure à la mammographie numérique standard évaluée à 93 %, une spécificité
de 63 % et une valeur prédictive négative de 87 % comparée à 78 %, 58 % et 67 % respectivement pour la mammographie standard seule et 90 %,
47 % et 78 % pour le couple mammographie échographie, d'après certaines études.
Si on la compare à l'IRM, les résultats préliminaires d'une étude réalisée pour le bilan d'extension des cancers du sein montrent une bonne
performance diagnostique de l'angiomammographie pour le bilan d'extension du sein avec une sensibilité légèrement inférieure (93% pour
l'angiomammographie et 98% pour l'IRM) mais une VPP plus élevée (98% vs 94%).
L'évaluation de la taille des tumeurs était par ailleurs très bien corrélée aux données histologiques.
Un autre avantage de l'angiomammographie est la facilité de corrélation avec la mammographie et l'échographie (pour les biopsies et/ou les
repérages préopératoires).
Patiente de 48 ans présentant une densité du QSE droit de contours plus ou
moins réguliers dans son segment supérieur visible sur l'incidence oblique
externe en mammographie de dépistage, non visible en échographie,
nous est adressée pour une angiomammographie.
L'angiomammographie est réalisée, elle ne montre aucune prise de contraste
pathologique en particulier dans le QSE droit, se qui permet d'infirmer la
présence d'un processus suspect.
Patiente de 62 ans, présentant des antécédents de
cancer de l'ovaire adressée pour une mammographie
de dépistage systématique.
Une échographie mammaire est réalisée en
complément pour préciser la masse axillaire
pré pectorale gauche.
Elle retrouve une zone absorbante à la jonction des
quadrants supérieurs située à 15 cm du mamelon,
donc non visible sur le cliché mammographique de face
compte tenu de sa topographie.
L'angio-mammographie confirme la lésion suspecte
retrouvant une prise de contraste de 4,5 mm de grand-axe.
Elle permet également d'apprécier avec exactitude la
volumétrie de la lésion et ce de façon plus précise
que la mammographie et l'échographie, la masse n'étant
pas palpable.
Des macro-biopsies Elite 13 G sous échographie sont donc
réalisées.
Il s 'agissait d'un carcinome canalaire infiltrant de grade
histopronostique EE : II (différenciation 3-mitose 1-anisonucléose 2)
Patiente adressée pour une mammographie systématique:
Limites de l’angiomammographie
Une IRM est pratiquée
Outre les masses intra-mammaires, elle montre des lésions d’extension
au niveau des plans profonds pectoraux, ce que n’aurait pas permis
de détecter l’angiomammographie compte-tenu de leurs topographies.
Mammographie chez une patiente porteuse d’une mutation génétique, une première échographie est normale, il est
pratiqué une IRM montrant une anomalie qui est retrouvée sur une échographie de second look sous la forme d’une
image suspecte.
Adénopathie axillaire en
écho-Doppler couleur
satellite d’un cancer
Etude de la chaine mammaire
interne au niveau des trois
premiers espaces inter-costaux
en Doppler couleur
Adénopathie axillaire
suspecte
Images de papillomes intra-galactophoriques
D’après cancer du sein Sanofi Aventis Dr Brigittte Sigal Institut Curie Paris
Repérage pré-opératoire d’une masse au moyen d’un repère métallique
(absence de clip de repérage), contrôle per-opératoire