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- Chapitre 1 –
L’immunité innée
- Chapitre 2 L’immunité adaptative
(1. réponse adaptative humorale) – Les anticorps
(2. réponse adaptative cellulaire) – Les LT cytotoxiques
- Chapitre 3 Le phénotype immunitaire au cours de la vie
I –La mémoire immunitaire
1 - Mise en évidence
Lors d’une réponse immunitaire secondaire, l’apparition de LTC
et d’anticorps est plus rapide (avant 5 jours), plus importante
(facteur 8 pour la quantité de LTC et facteur 2 pour la quantité
d’anticorps) et plus durable que pour une réponse primaire.
Donc la concentration en virus dans le sang diminue
rapidement, dès l’infection, dans le cas d’une réponse
secondaire : le système immunitaire, qui répond plus vite et
plus efficacement lors d’une seconde infection, a été modifie
par la première infection, et en a gardé une mémoire
immunitaire.
Les épidémies, fréquentes, sont dues a une recirculation de
souches dans une même population, avec des antigènes de
surface légèrement différents (mutations).
Les pandémies sont dues a des souches virales nouvelles,
portant des antigènes de surface jamais rencontrés par la
population.
Ainsi, on peut établir un lien entre la gravité d’une épidémie
et la nouveauté des protéines antigéniques du virus.
2 – Mécanisme de la mémoire immunitaire
Des lymphocytes prélevés sur une souris un an après sa
rencontre avec la toxine cholérique permettent a une souris
receveuse « naïve » (n° 2) de produire 10 fois plus d’anticorps
contre cette toxine 6 jours après l’injection de cette dernière
que dans des conditions témoin (même protocole, mais avec
des lymphocytes obtenus a partir d’une souris n’ayant jamais
rencontré la toxine cholérique).
On en déduit que les
anticorps produits
rapidement et en
grand nombre par la
souris n° 2 sont issus
des lymphocytes qui
ont été injectés et
qui se sont
rapidement
différenciés en
plasmocytes.
Ces lymphocytes issus
de la souris n° 1 sont
donc des LB
spécifiques de la
toxine cholérique, qui
ont persisté pendant
un an après la
rencontre avec la
toxine.
Ceci correspond a la
définition de LB
mémoire.
L’existence de ces LB mémoire permet d’expliquer la
rapidité de la production d’anticorps spécifiques lors
de la réponse secondaire.
II –La vaccination
1 – Les vaccins
Il existe deux catégories de vaccin.
Ils peuvent, contenir un agent pathogène vivant.
Différents traitements rendent les agents non virulents tout
en conservant leur caractère immunogène (tel celui de la
fièvre jaune contenant le virus responsable de la maladie,
vivant).
Certains vaccins contiennent l’agent infectieux mort (vaccin
contre la poliomyélite contenant le virus responsable de la
maladie, tué) ou des fragments de l’agent infectieux
possédant des propriétés immunogènes, donc capables de
déclencher une réaction immunitaire primaire (Grippe H5N1,
Diphtérie, tétanos…).
2 – Une pratique médicale: la séro-vaccination
Une personne n'ayant pas subi de
rappel antitétanique depuis plus de 15
ans s'est profondément blessée sur de
vieux fils de fer barbelés souillés de
terre. Afin d'enrayer le développement
éventuel du tétanos, le médecin
procède à une sérovaccination.
Il injecte d'abord un sérum contenant des
immunoglobulines humaines purifiées
(photographie).
Ces immunoglobulines sont obtenues à partir du plasma de donneurs
bénévoles : par une technique de don de sang particulière. la
plasmaphérèse, on prélève chez le donneur du plasma mais pas les
globules rouges.
Le médecin pratique ensuite une injection de vaccin antitétanique (de
l'anatoxine tétanique) suivie d'une deuxième puis d'une troisième
injection.
Le graphe présente l'évolution
du taux des anticorps
antitoxine tétanique dans le
plasma du blessé en fonction
du temps.
QUESTlONS
1. Décrivez les différentes
variations du taux d'anticorps
observées sur le graphe.
2. Comparez l'action du sérum
à celle du vaccin dans la
prévention du tétanos. Quel
est l'intérêt de la combinaison
des deux procédés ?
2 - Les anticorps injectés avec
le sérum protègent dès
l’injection mais ont une durée
d’existence limitée à moins de
3 jours.
Les anticorps produits en
réponse au vaccin ne
protègent que deux jours
après la vaccination (réponse
primaire) mais ont une durée
d’existence plus longue et
renforcée par les rappels de
vaccination (réponses
secondaire, tertiaire…).
I – L’évolution du phénotype immunitaire
Au cours de la vie d’un individu, le nombre de lymphocytes B
naïfs diminue au profit du nombre de lymphocytes B
mémoire (multiples rencontres artificielles ou naturelles au
cours de la vie).
L’analyse du doc. 3, montre que, plus le nombre d’infections a rotavirus
déjà subies est important, plus la concentration en anticorps contre cet
agent augmente.
(mémoire immunitaire spécifique du rotavirus mise en place au cours
des infections successives).
Cette protection, a l’échelle individuelle permet de lutter contre la
propagation des épidémies et assure donc une protection a l’échelle de
la population entière
Menée a l’échelle mondiale, une campagne de vaccination peut
éventuellement permettre l’éradication d’une maladie