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Trompe utérine
A-P UZEL
Trompe utérine
•La trompe utérine ou salpinx = conduit musculo
membraneux pair qui prolonge une corne utérine
•Livre passage au spermato qui féconde habituellement
l’ovocyte dans son 1/3 distal
•Est situé dans le mesosalpinx. Celui-ci souvent large
dans sa partie lat se rabat en Arr avec la trompe et
masque l’ovaire
•Son exploration est indispensable avant toute indication
thérapeutique pour stérilité
DIRECTION LONGUEUR
Trompe utérine
• D’abord transversale jusqu’à l’extrémité utérine de
l’ovaire puis suit successivement sur l’ovaire son bord
mésovarique, la face médiale de son extrémité tubaire
et son bord libre.
• L 10-12 cm
isthme
Partie
utérine
4 parties
ampoule
infundibulum
Franges tubaires
moyen de fixité
• Très mobile,
maintenue par
– sa continuité avec
l’utérus,
– le mesosalpinx
– son ligt infundibuloovarique qui
s’étend de la
frange ovarique à
l’extrémité tubaire
de l’ovaire
4 parties
• Partie utérine
• L’isthme
• L’ampoule
• L’infundibulum Partie
utérine
Configuration extérieure
isthme
4 parties
ampoule
infundibulum
Franges tubaires
Partie utérine
• Situé dans le myomètre, présente un trajet oblique en haut et
latéralement.
• S’ouvre dans l’utérus par l’ostium utérin.
• L 1cm  0,2 mm. Le  de l’ovule représente le 10e de
celui de la portion interstitielle.
myomètre :Terme issu du
grec mus : muscle et mêtra :
utérus
Le myomètre
est la couche musculeuse
interne de la paroi utérine. Il
est composé de trois
couches..
Isthme tubaire
• Fait suite à la partie utérine au-dessus du ligament rond en Av
et du ligt propre de l’ovaire en Arr.
• Est disposé transversalement.
• L 3 cm,  2mm. Est cylindrique à paroi épaisse et dure à la
palpation
Ampoule tubaire
• Fait suite à l’isthme et est en rapport avec l’ovaire.
• L 7 cm, volumineuse  8 mm, flexueuse, consistance
molle, grande compliance
• Ses lésions pathologique (hématosalpinx, pyosalpinx
etc.) peuvent atteindre de grandes dimensions
Attention GEU
L’infundibulum tubaire
• Partie la plus mobile de la trompe, forme d’un entonnoir évasé
avec: 1 sommet 1 base
• 1 sommet qui prolonge l’ampoule tubaire. Présente l’ostium
abdominal de la trompe qui fait communiquer les cavités
tubaire et péritonéale.
• Cette communication de l’extérieur avec la cavité péritonéale
explique qu’une injection de produits iodé (hystérographies)
poussée dans l’utérus pénètre dans les trompes et lorsque
celles-ci sont saines tombe dans la cavité péritonéale
L’infundibulum tubaire
• 1 base libre festonnée en
une série de franges
tubaires, au nb de 10 à
15, L 10 mm. La plus
longue adhérente au ligt
infundibulo-ovarique
atteint l’extrémité inf de
l’ovaire.
• En cas d’affections les
bords des franges
s’unissent et la
perméabilité tubaire
disparaît entraînant 1
stérilité.
Coupe transversale au
niveau de l’ampoule
péritoine
Sous séreuse
Configuration intérieure
• La surface int de la trompe
présente des plis muqueux
longitudinaux = plis tubaires.
• Sont très nombreux et au niveau de
l’isthme des plis IIdaire s’implantent sur
les 1er. Les plis IIdaire se hérissent
souvent de plis tertiaire, de 5ème et
même de 10e ordre au niveau de
Couche
l’ampoule. La pénétration réciproque de
musculaire
ces plis donne à la coupe 1 aspect
plexiforme
labyrinthique.
• Cette disposition favorise
Couche musculaire
la stagnation des
annulaire
sécrétions et explique les
récidives si fréquentes des
salpingites
muqueuse
vaisseaux
mésosalpinx
époophoron
D’un point de vue général les antibiotiques ont
du mal à atteindre les tissus mal vascularisés
comme l’os nécrosé et les éléments fibrosés
Rapport dans le mésosalpinx
Arcade anastomotique
A ovarique
ovaire
A utérine
• Le bord mésosalpingien
de la trompe est en
rapport avec:
• les arcades vasculaires
infra tubaires et les nerfs de
la trompe
• les reliquats embryonnaires
: le conduit longitudinal de
l’époophoron, le paraphoron
situé sous l’isthme tubaire,
l’appendice vésiculeux, appendu
à l’extrémité de l’infundibulum et
quelquefois des vestiges
aberrants de la surrénale
Rapport par l’intermédiaire du mesosalpinx
• L’isthme répond:
ovaire
trompe
Rectum
– En Av à la vessie,
au ligt rond
– En Arr au ligt propre
de l’ovaire
– En haut aux anses
grêles, au grand
omentum et au
côlon sigmoïde à
gauche
• L’ampoule et l’infundibulum
sont au contact de l’ovaire
dont il partagent les
rapports.
ovaire
trompe
Rectum
_ A gauche l’ampoule répond en
Arr au mésosigmoïde et au
sigmoïde
Ceci explique que les pyosalpinx
puissent s’ouvrir dans le sigmoïde et
que le mesosigmoïde protège
efficacement la grande cavité
péritonéale en se rabattant contre la
face post du ligt large circonscrivant
ainsi l’infection tubaire
_ A droite l’apex caecal reste
situé à environ 3 travers de doigts
au-dessus de l’ampoule tubaire.
Ce n’est que dans les cas
d’appendice vermiforme pelvien que
trompe et appendice sont en contact
Corne utérine
Péritoine
ovaire
Vascularisation : artères
• Dépend pour
– ses 2/3 médiaux de l’art
utérine
– pour son 1/3 lat de l’art
ovarique
– L’art du fondus utérin
participe à la
vascularisation de
l’isthme tubaire
• le rameau tubaire
médial de l’art utérine et
le rameau tubaire latéral
de l’art ovarique forme
une arcade
anastomotique infratubaire qui chemine
parallèlement à la
trompe à distance de 2
à 3 mm
• Cette arcade artérielle
est unie à l’arcade
artérielle infra-ovarique
par l’art tubaire moy
• L’arcade infra-tubaire
donne naissance à
intervalles régulier
tous les 2 mm à une
30 d’artérioles
spiralées, (une 15
ampulaires, 8 isthmique, 7
pour l’infundibulum)
Aspect en dent de peigne
• Les artérioles spiralées se
détachent
perpendiculairement de
l’arcade, soit par
l’intermédiaire d’un tronc
commun à 2 artérioles soit
isolément.
• Au niveau du pavillon les
artérioles terminales (5 à 6
par franges) suivent l’axe
des franges.
• Au niveau de la muqueuse
les artérioles suivent l’axe
conjonctif des plis
tubulaires. La spiralisation
des artérioles tubaires
obéit comme celle de
l’endomètre aux influences
hormonales.
VEINES
• Les V pariétales
sont collectées
par l’arcade
veineuse infratubaire. Unique
ou dédoublée se
draine vers les V
ovarique et
utérines
lymphatiques
• Sont très abondants dans la séreuse et dans
les plis
• Accompagnent les V et s’unissent aux lympha
du corps de l’utérus essentiellement et de
l’ovaire plus accessoirement
innervation
• Provient du plexus ovarique pour la moitié lat,
du plexus utérin pour la moitié médiale
• Ces N forme 1 anastomose infra-tubaire
• Les neurofibres sympathiques et
parasympathiques auront donc 2 origines
vagale et spinale
structure
• La tunique séreuse = couche péritonéale
• La tunique sous séreuse = couche
conjonctive contenant les Vx et N
• La tunique musculaire comprend
– 1 couche profonde circulaire mince dans
l’ampoule épaisse, serrée et puissante
dans l’isthme
– 1 couche périphérique + mince
longitudinale mais plutôt plexiforme
• La tunique muqueuse comprend 1
épithélium reposant sur 1 lamina propria
constituée d’un TC lâche cellulaire.
L’épithélium est de type cylindrique
simple avec des épithéliocytes ciliés et
des épithéliocytes microvilleux sécrétants.
Le sens du battement des cils se fait vers
l’ostium utérin ce qui favorise le transport
de l’ovocyte et du zygote.
Anatomie fonctionnelle
• La trompe présente une double fonction :
– captation de l’ovocyte
– Transit des gamètes et du zygote
Captation de l’ovocyte
• Au moment de l’ovulation les franges de
l’infundibulum deviennent érectiles et enserrent
l’ovaire pour diriger l’ovocyte. Le sens du
courant péritonéale vers l’ostium abdominal
entraîne les ovocytes qui auraient pu s’égarer.
• Ce qui explique les succès de la fécondation
intrapéritonéale
Transit des gamètes et du zygote
• les spermatozoïdes sont capacités et stockés
en survie dans les trompes avant la fécondation
de l’ovocyte. L’ovocyte est aussi capacité dans
la trompe. Le zygote séjourne dans la trompe
environ 72 h. Sa migration est assurée par les
cils.
• Les stérilités d’origine tubaire pourront être
liées à des lésions anatomiques obturantes de
la trompe mais aussi à des lésions
fonctionnelles responsables des modifications
du flux et des cils tubaires
• Un gamète est une cellule reproductrice mature
capable de fusionner avec un autre gamète, du type
complémentaire, pour engendrer une nouvelle
génération d'un être vivant eucaryote. Les gamètes
sont des cellules spécialisées dont la fonction est
d'assurer la reproduction sexuée.
• Le processus qui réalise la fusion de 2 gamètes est la
fécondation. Celle-ci produit une nouvelle cellule
unique, appelée zygote, dont le nombre de
chromosomes a ainsi doublé à 2n. Le développement
du zygote donne ensuite un organisme nouveau de
type diploïde.