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PROJET COMENIUS MULTILATERALE –EPEITE
Ecole - Patrimoine - Esprit Initiative Touristique - Europe
«Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne.
Cette publication [communication] n'engage que son auteur, et la
Commission ne peut être tenue responsable de toute utilisation qui
pourrait être faite des informations qui y sont contenues ».
Réalisé par les élèves de 3 A-B Erica
et 2 D Relazioni Internazionali
Professeur de référence: M.me Franca Miserocchi
ITSC «A.LOPERFIDO»
Matera, le 20 Mai 2012
Gheorghe Zampir: Memory
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L’emblème de la Roumanie, adopté par le Parlement roumain le
10 septembre 1992, représente un aigle, symbole du monde
latin, ayant une croix dans son bec, typique de la chrétienté, un
sceptre et une épée dans ses griffes. Le fond bleu représente le
ciel. Le bouclier qui protège l’aigle est divisé en cinq parties,
une pour chaque régions historique avec son symbole
traditionnel: un aigle doré: la Valachie, un aurochs: la Moldavie,
deux dauphins : la Dobroudja, un turul, sept châteaux, un soleil
et un lune : la Transylvanie, un lion et un pont : l’Olténie et
Banat. Si on regarde l’emblème de la Roumanie on arrive à
mieux comprendre le Pays et son histoire: fierté, détermination
et courage.
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La BUCOVINE, dont le nom, apparaît seulement à la fin du 1700, désigne un des endroits les
plus perdu. Province au nord-est, est encastrée entre la Moldavie et l’Ukraine et est connu
comme “la terre de hêtres et de forêts“, est sûrement une des régions plus vertes de cette partie
d’Europe où des larges vallées aux pâturages généreux parcours par de riches cours d’eau font
concurrence aux beaux et célèbres paysages “suisses“. Mais c’est surtout pour le folklore, l’art
et l’architecture qu’une visite s’impose en Bucovine. Le folklore dérive des traditions des
peuples qui se sont installés là au cours des siècles et des cultures des puissances étrangères
qui ont longtemps occupé ce carrefour oriental fréquenté tant par les roumains, les hongrois,
les tchèques, les polonais, les ukrainiens et administré par l’Empire d’Autriche. L’art et
l’architecture, sont les véritables attractions culturelles grâce à ses merveilleux monastères
peints de façon toute particulière: les fresques se trouvent aussi sur les
murs extérieurs. Dans cette oasis de paix, sur les montagnes, on peut y
admirer, comme nulle part ailleurs, des édifices religieux à la richesse
picturale extraordinaire, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO .
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COMMENT Y ARRIVER
Pour être en mesure de visiter tous les monastères l’ une des possibilités consiste à se joindre
à une visite guidée qui part des grandes villes par exemple Suceava ou Gura Humorului. En
effet les transports en commun ne permettent pas d'atteindre tous les sites. Nous
recommandons une solution encore meilleure: organiser un tour avec votre voiture de
location. Ainsi vous pourrez visiter les villages les plus éloignés des routes traditionnelles de
la région. Dans ce cas, vous pouvez vous rendre directement à Bucarest par avion (vols en
provenance d'ItalieAlitalia, Tarom, Windjet, Blue Air, Wizz, Meridiana, easyJet, sur l'air) ou à
Cluj (Wizz, Blue Air) et de là arriver en voiture par le nord.
OÙ PASSER LA NUIT
La formule «chez l'habitant» est sûrement une expérience enrichissante qui permet non
seulement de connaître la région, mais aussi de partager la vie quotidienne de ses habitants.
Beaucoup de fermes donnent la possibilité de louer des chambres meublées en style LOCAL,
entièrement rénovées et
adaptées à l’ accueil des voyageurs. On peut aussi choisir de
participer aux travaux agricoles en savourant ainsi la vraie vie traditionnelle des populations
locales. Une nuit à la ferme devient alors inévitable.
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Il y a environ une douzaine des monastères construits entre les XVe et XVIe siècles, voulus par
Étienne III le Grand de Moldavie (1457-1504) en mémoires des nombreuses victoires.
Une riche collection, à admirer en priorité si le temps nous le permet, il faut, en tout cas, visiter
au moins trois monastères.:
1. Le monastère de Sucevita, riche d’ éléments gothiques et byzantins et défendu par une
enceinte fortifiée qui l’entoure.
2. Le monastère de Voronet, le monastère de Voronet, pour la beauté des peintures, parmi
lesquelles un bleu unique, la “Chapelle Sixtine d’Orient“
Le monastère de Moldovita avec peintures intérieures et extérieurs comme “la Chute de
Constantinople“, “La priera de la Vierge Marie“ ou “l’arbre de Jesse“ où le jaune est la
couleur prédominante.
Construits comme lieux de sépulture pour les familles de haut rang les monastères et les églises
étaient ensuite peints. Au départ les illustrations étaient peintes seulement à l’intérieur, la
décision de peindre aussi l’extérieur fut prise dans un seconde temps, jusqu’à faire devenir cette
pratique une tradition locale. Cela avait un double but : diffuser le culte orthodoxe et donner
l’éducation religieuse nécessaire à la population locale formée en majeures partie par des
paysans.
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Les scènes sont répétées dans des monastères éloignés les uns des autres en suivant un schéma
canonique, mais avec une particularité dans la couleur.
C’est pour cette raison que les experts parlent de bleu de Voronet, de vert et rouge de Sucevita,
de jaune de Moldovita et de rouge de Humor.
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On commence notre voyage par le monastère
Voronet, une des plus belle église orthodoxe
d’Europe, connue comme “la Chapelle Sixtine
d’Orient“ car ses fresques représentent un des
meilleur exemples d’art européen. L’église
actuelle, en pierre, remonte au 1488. Elle a
remplacée une précédente église en bois de datation incertaine, et a été construite grâce à
Étienne III le Grand comme don après la victoire sur les Turcs. L’église, dédiée à Saint
Georges, est vraiment splendide c’est une synthèse originale des éléments byzantins, gotiques
et autochtones. L’intérieur est décoré de fresques solennels, le bleu ciel ressort partout, mais
c’est l’extérieur qui étourdit avec sa richesse chromatique, le célèbre “bleu ciel“ de Voronet,
connu dans le lexique artistique comme le “rouge“ de Tiziano ou le “vert“ Veronese. Les
thèmes sacrés, habituels, sont un catéchisme facile à comprendre pour la population et, le
“Jour du jugement“ représenté dans les fresques extérieurs de toutes les églises de la
Bucovine, ici rattrape le maximum de la beauté.
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Il est grandiose, occupe l’entier
face occidental, très riche de
personnages et de sens. On
reste étonnés, muets devant une
telle splendeur et on peut
imaginer la fatigue des artistes
pour obtenir les couleurs, et le
jaune du soufre, le bleu du ciel
des lapis, le rouge du tronc de
la garance, l’alchimie nécessaire
pour tirer les nuances, la précision et la rapidité pour esquisser “à frais“ toutes les scènes, sans
réflexions aucune…
La beauté des couleurs, la précision de la technique aident à comprendre le mystère
eschatologique que ici, siècles avant, humbles décorateurs ont su exemplifier.
On ne peut que rester ébloui devant une telle magnificence.
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En poursuivant notre voyage à travers bois et
champs, on arrive dans une belle vallée verte où
se trouve le monastère de Sucevita : l’émotion
qui nous envahit est alors indescriptible: on est
assailli par une myriade de personnages et de
situations, par des épisodes de la Bible, de la vie
des saints, tous les murs "parlent" et nous
«racontent» une foi enracinée dans la nécessité
de la transcendance que tout homme ressent à
toute latitude et
longitude ... les signes sont
clairs, bien marqués, les couleurs encore vives,
malgré les inévitables intempéries qui s’y sont
abattues pendant près de cinq siècles.
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Le Monastère de Sucevita est considéré
comme «le testament de l’art moldave». Il
est aussi le plus grand des monastères peints
de Bucovine, entouré par des murs massifs
avec des tours de garde aux quatre coins.
Parmi les fresques de l'église, toutes très
bien conservées, on distingue facilement la
représentation de « l'échelle des vertus » sur
laquelle les vertueux sont soutenus par des anges alors que les damnés tombent dans les
bras d’un diable qui rit. Cela représente la lutte symbolique entre le bien et le mal. Sur le
mur sud apparaît en outre un « Arbre de la Vie » multicolore Les touristes, surpris par la
beauté stupéfiante et les différentes variations des couleurs ne pensent pas faire autrement
que se passer faire promener leurs yeux d'un dessin à
l'autre à la découverte de petits détails et de s’attarder un
peu plus longuement sur l'Hymne Acathiste dédié à la
Vierge.
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Plus en bas, voilà « le siège de Constantinople et la
procession des prophètes » qui semblent défiler devant
nos yeux en raison de la grande habileté avec laquelle
ils ont été
représentés.
Même en faisant
plusieurs tours
complets autour de l'église, dédiée à la Résurrection
on découvre à chaque fois des personnages, des
images, des messages, qui nous avaient échappé lors
de la première exploration .
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Le Monastère de Sucevita est le lieu de
sépulture de la famille des Movila. Son
musée a une grande valeur et expose,
entre autre certaines pièces de broderie en
or et en argent, de soie et de perles datant
des siècles XV et XVI.
Les œuvres les plus importantes sont les
portraits de Ieremia et de Simion Movila ainsi
qu’une épitaphe brodées de perles. Le Monastère
de Sucevita est l'un des cinq monastères à avoir
reçu le prix Golden Apple, remis par un jury de
journalistes internationaux qui lui ont reconnu une
valeur historique exceptionnelle .
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Le Monastère de Moldovita
Le Monastère de Moldovita a
été construit entre 1402 et 1410
par Alexandre le Bon.Détuit à
cause d'un glissement de terrain
au début du XVIe siècle, le
monastère fut reconstruit en 1532
par le Régent Petru Rares auquel
il ajouté des tourelles et des murs
de protection élevés. L'église
actuelle du monastère reconstruite en 1532 a été dédiée à l'Annonciation et présente deux
absides à l’extérieur. Un détail qui la rend unique et originale ( consiste dans le fait que) : à côté
des saints sont représentés des personnages de la culture classique comme Pythagore et
Sophocle. De plus les fresques sont caractérisés par une teinte dominante allant des couleurs
allant du rouge au jaune-ocre ...
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Le Monastère de Moldovita, comme celui de Sucevita possède un
musée très précieux qui affiche fièrement son Golden Apple, prix
décerné par l'Association internationale de journalistes ayant
reconnu une grande valeur artistique et culturelle des fresques sur
les murs extérieurs des cinq monastères moldaves Enfin, nous pourrons visitons dans les
alentours, les ateliers de céramique noire de Marginea. Les découvertes archéologiques de
cette poterie datent de l'âge du bronze. Donc très anciennes !!! Les céramiques de
Marginea aujourd'hui sont reproduites à la main dans un laboratoire local. Enfin, nous
pourrons visitons dans les alentours, les ateliers de céramique noire de Marginea. Les
découvertes archéologiques de cette poterie datent de l'âge du bronze. Donc très
anciennes!!! Les céramiques de Marginea aujourd'hui sont
reproduites à la main dans un laboratoire local.
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C'est seulement plus tard que les communistes ont essayé
de renouveler cette tradition. Ayant détruit les fours pour
la création de ces produits la reprise de cette production
remontant aux Daces qui se servaient de cette poterie
pour le stockage des aliments. Le décor est réalisé avec
des techniques traditionnelles et les formes sont multiples:
le pot haut, des amphores, des bols de différentes tailles, etc ....
Mais, malheureusement de nos jours pour les artisans il est difficile de vivre seulement de
cette activité qui est donc destinée à disparaitre. Et pour finir notre plongée dans le passé,
pourquoi ne pas visiter une maison typique qui a
conservé les coutumes et les traditions de la Bucovine du
passé où nous pourrons connaitre la Roumanie de son
intérieur .
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COMMENT Y ARRIVER
Pour être en mesure de visiter tous les monastères l’ une des possibilités consiste à se joindre à
une visite guidée qui part des grandes villes par exemple Suceava ou Gura Humorului. En effet
les transports en commun ne permettent pas d'atteindre tous les sites. Nous recommandons une
solution encore meilleure: organiser un tour avec votre voiture de location. Ainsi vous pourrez
visiter les villages les plus éloignés des routes traditionnelles de la région. Dans ce cas, vous
pouvez vous rendre directement à Bucarest par avion (vols en provenance d'ItalieAlitalia, Tarom,
Windjet, Blue Air, Wizz, Meridiana, easyJet, sur l'air) ou à Cluj (Wizz, Blue Air) et de là arriver
en voiture par le nord.
OU DORMIR
La formule «chez l'habitant» est sûrement une expérience enrichissante qui permet non seulement
de connaître la région, mais aussi de partager la vie quotidienne de ses habitants. Beaucoup de
fermes donnent la possibilité de louer des chambres meublées en style LOCAL, entièrement
rénovées et adaptées à l’accueil des voyageurs. On peut aussi choisir de participer aux travaux
agricoles en savourant ainsi la vraie vie traditionnelle des populations locales. Une nuit à la ferme
devient alors inévitable.
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Il s’agit d’un des coins perdus de la Roumanie. Elle est située au
nord-est du pays, entre l'Ukraine et la Moldavie dont elle fût la
capitale de 1388 jusqu’en 1565. C’est un excellent point de départ
pour visiter les nombreuses attractions historiques, culturelles,
naturelles et les peintures des monastères de la région. Les
attractions qui rendent plus agréable la visite de cette séduisante
ville roumaine ne manquent pas. On peut citer l’église de la Sainte Croix, l’église de Saint
Simon et de Saint-Georges, site inscrit au patrimoine mondiale de l’UNESCO. L’église de
Saint-Georges garde les reliques de Saint Jean Nou qui sont placées dans une « chasse »
d’argent richement décorée avec des scènes de la vie du Saint. Les merveilleuses fresques
extérieures de l'église, représentant des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, ont étés
achevées en 1534 une période très importante pour la réalisation des peintures murales
religieuses.
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A VISITER:
PIATA 22 DECEMBRIE (Piazza 22 Dicembre)
Rappresenta il centro della città, su questa piazza si
affacciano interessanti palazzi, come quello della
"Casa della cultura".
LA COUR PRINCIERE
La ville possède aussi une cour princière construite à la fin du XIVème siècle dont la
forteresse a été agrandie et renforcée afin de tenir à distance les envahisseurs Turcs ottomans.
Étienne le Grand a fait ajouter le fossé, de hautes murailles défensives et des tours qui lui ont
permis de résister jusqu'en 1675 quand les Turcs l’ont détruite. Aujourd'hui, les touristes
peuvent visiter les ruines des fortifications et avoir une vue splendide sur la ville.
Le Musée du Village de la Bucovine (Muzeul Satului Bucovinean) est situé à proximité de la
cour royale; ce musée en plein air est une collection de 80 bâtiments représentants l'histoire
et les styles de vie de la Bucovine rurale, on peut y voir une église de Vama du XVIIIème
siècle et un moulin typique Humorului Gura.
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Il est dédié à la connaissance des bois, de la forêt, à l'ethnographie, à l'histoire et à l'art
populaire de la région. A proximité de la ville on peut visiter aussi le musée insolite de « la
cuillère en bois », et le musée de la sculpture sur bois. Le Musée Ethnographique de la
Bucovine, propose une vaste collection de costumes folkloriques et traditionnels, il est installé
dans l'auberge des rois (Hanul Domnesc) et représente l’un des bâtiments les plus vieux de
Suceava caractérisé par des murs de
pierre épais et des plafonds voûtés datant de la fin du
XVIème siècle . Pendant longtemps l'auberge a été
un lieu de rencontre populaire pour les nobles
qui rentraient de la chasse dans les forêts de Suceava.
Le musée historique de la Bucovine expose une
grande quantité d’armures médiévales, de pièces de
monnaie, d’armes, d’outils et de documents anciens.
Dans la salle du trône il ya une reconstruction de la
cour de Étienne le Grand avec le mobilier, les armes
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et les costumes.
Ville connue comme la "Rome" roumaine pour la beauté et l'harmonie des sept
collines sur lesquelles elle est construite. Iaşi est le centre principal de la Moldavie,
avec plus de 300.000 habitants. Ce département dédie une telle importance aux
activités éducatives, scientifiques et culturelles que cette zone est surnommée le musée de la
Roumanie .C’est aussi ici qu’on trouve la plus ancienne université du pays. En outre dans la
ville il y a 5 universités publiques, 3 privées, qui au total comptent environ 60.000 étudiants.
Il y a plus de 50 églises et centres culturels, britannique, français, allemand, grec, latin,
américain et des Caraïbes et la vie culturelle gravite autour du Théâtre National (le plus
THEATRE DE L’OPERA
ancien de Roumanie), de l'Opéra, de l’orchestre
philarmonique national la Philharmonie d'Etat, du
jardin botanique (le plus ancien et le plus grand de
Roumanie), de la Bibliothèque universitaire
centrale (la plus ancienne de Roumanie).
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MUSEES
Les nombreux musées de Iasi sont souvent installés dans des
bâtiments très intéressants du point de vue architectural et artistique
comme le gothique flamboyant du "Palais de la Culture" (symbole
de la vitalité culturelle de la ville), qui abrite quatre musées et une
bibliothèque. Pour la construction de cet édifice, l’architecte Ion
Berindei, qui a fréquenté les meilleurs facultés de Paris, s’est
inspiré de la mairie de la capitale française. À l’intérieur de cet
énorme bâtiment, symbole de la ville, aujourd’hui on peut visiter:
le musée de l'histoire, où on peut admirer les céramiques peintes de la civilisation des
Cucuteni (3500-3000 A.C.);
le musée ethnographique qui propose une collection d'outils qui racontent les métiers des
Moldaves comme la vie pastorale, la production d'objets en fer, la pêche, le secteur textile, la
poterie etc.
le musée des techniques qui rassemble une collection d'instruments musicaux ;
le musée des Arts, qui propose les œuvres des artistes Roumains tels que Nicolae
Grigorescu, Octav Bancila, Camil Ressu ou Gheorghe Vânâtoru.
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C’est pendant l’entre deux guerres, qu’ a été construit , sur la place Eminescu, le bâtiment de
la Fondation Culturelle Royale qui abrite aujourd’hui la Bibliothèque universitaire centrale
riche d’ environ 3 millions de livres dont certains très rares. Elle est appelée et dédiée à Mihai
Eminescu, le plus grand poète roumain qui y a vécu pendant quelques années. La cathédrale
Trei Ierarhi qui doit son nom aux trois hiérarques de l'Église (saint Basile de Césarée, saint
Jean Chrysostome et saint Grégoire le Thaumaturge), est un parfait exemple de bâtiment
orthodoxe, Elle a été bâtie entre 1635 et -1639 par le prince Vasile Lupu, selon le modèle
habituel de la tradition moldave c'est-à-dire en forme de trèfle.
La décoration extérieure est constituée de sculptures extrêmement raffinées semblables à de la
dentelle. Elle est le résultat d'un mélange d'éléments provenant de styles divers. L'intérieur a
été conçu par le Français André Lecomte de Nouy, qui à la fin du XIXe siècle a effacé les
peintures originales et a peint les murs avec des décorations en or mélangeant les dessins
traditionnels avec le style art nouveau.
Dans cette église se trouvent les tombes de trois grands personnages de l'histoire Moldave:
Vasile Lupu, fondateur de l’église, Dimitrie Cantemir, voïvode et homme de lettres, et
Alexandru Ioan Cuza, politicien et chef de la révolution de 1848.
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A VISITER:
Piata Unirii La Place de l'Union, réservée aux piétons, est la place principale de la ville, une
promenade vous permettra d’admirer l’hôtel qui se trouve dans un fabuleux bâtiment
construit en 1882, le Musée du Théâtre et le Musée d’histoire naturelle.
Au centre de la place se trouve également le monument dédié au prince régnant Alexandru
Ioan Cuza.
Statue de Étienne le Grand-Stefan Cel Mare-
Étienne le Grand-Stefan Cel Mare- célèbre commandant roumain et
courageux défenseur de la frontière moldave, domine, du haut de sa
statue au centre da la grande Place de la Culture.
L'imposant Palais de la Culture aux dimensions très impressionnantes
abrite le National Complexul muzeal Moldavie, comprenant quatre
musées : d'histoire, des sciences des techniques, d'art et enfin
d'ethnographie.
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GRADINA COPOU
C'est un jardin public d'environ 80 hectares situé sur la colline homonyme où vous trouverez
aussi le plus grand jardin botanique de la Roumanie, créé en 1856. Nous vous conseillons de
visiter principalement deux parties: les serres des plantes tropicales, des cactus, des orchidées
et des plantes carnivores et une roseraie, où sont présentées plus de 800 variétés de roses
provenant du monde entier. C'est une collection unique en Roumanie reconnue par la
Fédération"The World Federation of Rose Societies". Le visiteur, à la fin de cette excursion
se sent comblé non seulement pour la diversité des couleurs, des formes et des parfums, mais
aussi par l'impressionnant panorama des
différentes espèces cultivées dans ce
paradis floral. Situé au coeur du
jardin Copou, le tilleul “Mihai
Eminescu” est un arbre gigantesque
devenu le symbole de Iasi. Ce jardin
mérite bien une visite. Un vrai lieu de
pèlerinage pour les plus romantiques.
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Le bâtiment, construit entre 1906 et 1925, est une création de l'architecte ID Berindei. Il est
partiellement sur les ruines d'une cour médiévale dont les fondations ont été utilisées pour la
construction du Palais Royal bâti en 1812. La chambre la plus renommée est la Salle des
Princes située à l'étage supérieur. Le nom vient de la -galerie des portraits des souverains et
des rois de la Moldavie. Le célèbre palais dispose également d'une horloge avec un
extraordinaire carillon situé dans la tour centrale de l'édifice. Les huit cloches dans la tour du
palais jouent toutes les heures de la journée les accords de l’Horiens Union et l'hymne
national de 1859.
Palais de la Culture
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La cuisine nationale roumaine fait partie de la tradition balkanique qui
aime les épices et les bons mélanges sucré - salé. Les produits de la
terre sont cuisinés et on prête que peu d’attention à la présentation des
plats qui gardent un aspect rustique et campagnard c’est le cas de la
délicieuse soupe de légumes appelée CIORBĂ. Les plats les plus consommées dans tout le
pays sont les soupes semblables aux nôtres. Mais comment expliquer que des simples carottes
et pommes de terre locales aient autant de saveur? Il suffit de traverser les paysages de la
Transylvanie où l'agriculture est pratiquée manuellement et sans engrais chimiques. Ce même
goût se retrouve déguster dans l’une des spécialités populaires et plat national roumain « La
MĂMĂLIGA» ressemblante beaucoup à la polenta, elle est l'incontournable compagne de la
cuisine roumaine et remplace aussi souvent le pain. Elle est excellente avec des oignons dorés
en poêle accompagnée d’oeufs et de bon fromage frais local. La viande n’est pas
en reste, surtout le porc que l’on retrouve à toutes les
sauces. Les abats sont également très utilisés dans les recettes
typiques
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Cuisine de VALACHIE
Chaque région de la Roumanie a ses propres spécialités. Et la
gastronomie de la Valachie nous réserve de nombreuses
surprises. En effet, pour des raisons historiques et culturelles,
elle nait de la combinaison de saveurs Roumaines,
Sarmale
Allemandes et Hongroises. La Valachie est célèbre pour ses haricots, sa soupe du poulet, le
maquereau préparé au four, plats à base de pruneaux, les ragoûts, Musacá
le bœuf haché et le « saraili », une pâte feuilletée avec des noix
et du miel. Il musacá (carne di maiale trita e speziata con aglio e
peperoncino). Les saucisses sont le symbole de l'Olténie et les
amuse-gueules, appelé gustari, sont particulièrement savoureux, y
compris la Salata de vinete tocate (flamme d'aubergine), d'autres plats traditionnels sont la
carpe farcie aux légumes, jambon fumé avec des haricots.
Ne manquez pas le bacon cuit en saumure, côtes de porc
fumés, fromage fumé, saucisse épicée, de la choucroute "à
Cluj", filet de porc Goulasch et épicé.
Mititei
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Ne manquez pas le bacon cuit en saumure, côtes de porc fumés,
fromage fumé, saucisse épicée, de la choucroute "à Cluj", filet de
porc
Goulasch
et
épicé.
Les
repas
sont
généralement
accompagnés de la Ţuică triple distillation de fruits servis à
l'apéritif à "ouvrir le ventre" pour commencer un repas avec le
pain grillé caractéristique. Il a des saveurs particulières, fruitée et
veloutée, chauffés à feu vif et mélangé avec du sucre et du poivre
PASCA
noir est une boisson inégalée.
Côté sucré, les desserts et
pâtisseries
roumains
sont
souvent mangés lors d’occasions
PAPANASI
religieuses comme Noël, Pâques
ou encore lors des enterrements.
De nombreuses pâtisseries sont
d’origine
turque
comme
loukoum ou le baclav ……..
le
COZONAC
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A l’image de la France, la Roumanie est un pays viticole important et les vins roumains n’ont
rien à envier aux cépages français. Qu'en est-il du vin? Bon et pas cher! Le pays a de vastes
vignobles situés dans tout le pays est parmi les 10 premiers producteurs mondiaux de vin,
appréciée par des connaisseurs. Le climat favorable et les conditions idéales et dances de
certaines régions font de la Valachie, un producteur de vins légers et ses blancs et rouges,
comme le Sauvignon Blanc, ou l’Alba Feteasca Neagra, le Merlot, le Cabernet qui sont toutes
des vignes d'importation française qui s’enrichissent des saveurs locales de fleurs, herbes et
racines des diverses plantes et des arbres.
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Savez-vous que à CRICOVA il ya la plus grande cave du monde où le voyageur peut se
balader dans une vraie ville souterraine. La longueur totale des routes souterraines est de
plus de 100 km. La bière est excellent c’est une vraie surprise: et les Roumaines sont de
grands consommateurs et Craiova a une grande tradition, c'est ici que l'HEINNEKEN a
un site de production.
Un peu de bonnes manières. À table vous ne sentez pas obligé de vider votre assiette: vous
pourriez faire croire que vous avez encore faim, même précaution si votre verre est vide: il
sera immédiatement rempli!!! A la fin du repas il est de bon gout de complimenter la
maîtresse de maison à l’aide de formules formule extrêmement gentiles: « Sãrut mâna
pentru masã » (Je baise votre main pour ce repas). La réponse sera que cela vous porte
bonheur.
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Le panorama culturel que nous vous proposons est très
enrichissant !!!! pour finir nous voulons vous parler du folklore.
La Roumanie offre un style de vie qui a disparu depuis un siècle dans les pays occidentaux
et costitue un contraste fascinant par rapport aux
autres pays plus connus par le tourisme international. En effet le folklore roumain est le plus
traditionel de toute l’ Europe.
La musique les danses folkloristiques et les coréographies traditionelles sont très connues à
l’ètranger:elles représentent un moment de rencontre, de condivision d’ émotions,
de problèmes, de sentiments:
l’ame de chaque pays .
En Roumanie ces sentiments viennent
aussi de la tradition musicale du peuple
Rom et chaque village avait un groupe de
musiciens appellé “ taraf”..
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Chaque culture a sa raison d'être et une
histoire, créées et développées au cours
des siècles. Cette culture se retrouve dans
la danse et la musique pourvues d’une
expression toute particulière. Les musiques
et les chorégraphies traditionnelles sont un
point de réunion, de partage des émotions,
des problèmes, des sentiments et sont l'âme
de chaque village: expression qui est plus
que présente en Roumanie. Voilà la raison
pour laquelle il y a beaucoup de groupes que vous pouvez écouter, très nombreuses sont les
chansons typiques de l'Olténie, les danses entrainantes de Valachie et de Transylvanie, les
rythmes brûlants de la Moldavie et du Banate. Dans tous les cas, après avoir écouté les nouvelles
tendances des jeunes de style rap et « bad boys » ou l’un des plus grands interprètes de la flûte de
Pan, GHEORGHE ZAMPHIR , il est facile d’affirmer que la musique roumaine est caractérisée
par une sorte d’unité populaire
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Un voyage en Romanie, surtout dans les régions les plus lointaines des grandes villes, est une
découverte continue d'anciennes fêtes, traditions et coutumes. Habituellement, ces fêtes sont
liées à la succession des saisons et aux travaux agricoles du passé, comme la fête de la
moisson, de la première traite, des moutons et des vendanges. Mais les fêtes peuvent aussi
avoir des origines chrétiennes qui elles mêmes remontent aux anciens rites païens. Le peuple
roumain, très attaché à ses propres traditions, participe activement et chaleureusement à ces
moments. Pour le jour de l'An la tradition veut que les enfants se rendent de maison en maison
pour souhaiter la bonne année, en chantant et en offrant des couronnes de fleurs: c’est le
colinda. Le 1 mars (martisor), par contre, les hommes offrent aux femmes un porte-bonheur
attaché à un fil rouge et blanc. Les traditions populaires affirment que celle qui porte le
"martisor", sera chanceuse et en bonne santé. Auparavant , le "martisor" était fait avec deux
fils de laine, un blanc et un rouge ou noir, symboles des deux saisons principales : hiver et été.
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C’étaient surtout les femmes qui faisaient ce métier, liaient
ces fils au poignets et au cou de leurs enfants , des
jeunes et des adultes. Il était aussi attaché aux cornes
des vaches ou sur la porte des étables, pour protéger la
maison des esprits malins. La couleur rouge, celle du feu, du
sang et du soleil, était attribuée à la vie, donc à la femme. Par contre,
la couleur blanche, qui rappelle la transparence de l’eau et le blanc des
nuages était attribuée à la sagesse de l’homme. Ces couleurs expriment le lien inséparable du
cycle de la nature avec toutes ses forces vitales. Habituellement, le "martisor" est offert avec
un bouquet de perce-neige, premières petites fleurs sauvages qui éclosent après l'hiver.
Symbole de pureté, la perce-neige est aussi le symbole de la victoire du soleil et du printemps
sur l'hiver. En Roumanie, l'amour et les amoureux sont fêtés deux fois par an: le jour de la S.
Valentin, le 14 février, mais aussi le 24 février, quand est célébrée l'ancienne fête roumaine de
l'amour, nommée “dragobete”.
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Le nom "dragobete" dérivé du mot "drag" (c’est-àdire "cher", en roumain), nom du dieu champêtre de
l'amour représenté comme un jeune homme, fort,
bon et beau. C’est à ce dieu qu’est dédiée la fête.
‘’Dragobete’’ est aussi la fête symbole du
printemps, du réveil de la nature et de la
fertilité. Selon la tradition, les garçons et les
filles doivent fêter le dragobete pour rester
amoureux toute l’année. Par le passé, la fête était
une occasion pour les amoureux de déclarer leur
amour devant la communauté toute entière. En effet
s’ils s'embrassaient en public cela signifiait que
leurs fiançailles étaient officielles.
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Un séjour en Roumanie c’ est un voyage de :
culture, histoire, spiritualité, nature, sport, traditions, légendes, aventure, repos,
luxe, cuisine raffinée et rustique...
Partez avec nous pour visiter, découvrir et connaître un pays magique et vivre des
vacances MAGIQUES ET inédites
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