Traitement de l`information
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Transcript Traitement de l`information
Traitement de
l’information
Johanne Saint-Charles [email protected]
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Pierre Mongeau [email protected]
Plan
Introduction
L’étude du traitement de l’information par les groupes
Deux approches
Partage de l’information
Le modèle du traitement de l’information
Les études sur la prise de décision
Le partage collectif de l’information (biais de discussion)
La pensée groupale
Activité symbolique au sein des groupes
Le courant interprétatif – symbolique
La communication métaphorique
Orientation de l’action
Questions pour retour et analyse
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Traitement de l’information
Famille de recherches visant à rendre compte des facteurs
influençant le partage des informations et les
représentations des membres.
Exemples de questions de recherche :
Comment l’information circule-t-elle dans un groupe,
comment les membres se l’approprient-elle ?
Qu’est-ce qui aide ou nuit à la prise de décision ?
Comment les membres construisent-ils du sens ?
Comment interpréter les échanges entre les
membres ?
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Traitement de l’information
(ex. de définition)
Un ensemble d'individus dont l'effectif est tel qu'il
permet à ceux-ci des communications explicites et
des perceptions réciproques, dans la poursuite de
buts communs (Anzieu et Martin, 1982).
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Traitement de l’information
L’information est traitée à l’aide de la
communication :
verbale
paraverbale
non verbale
Et écrite (incluant l’électronique).
Perspectives sous-jacentes (Dervin, 2003; Maillé et
Saint-Charles, soumis, Saint-Charles, 2001)
L’information comme objet
L’information comme coconstruction
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Deux approches
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Information objet
Information objet
Instrumentale — (partage d’information)
Relative aux objectifs des individus et des groupes. Orientée
vers la tâche. Établissement de priorités, attention portée à la
gestion du temps; organisation
Partage de l’information
éléments qui affectent le partage d’idées, de
représentations
effet de ce partage sur le groupe (Hinsz et al. 1988).
biais de la discussion, pensée groupale, processus de
solution de problèmes, jugements, inférences, interprétations
et prises de décisions et autres processus cognitifs en groupe
Le modèle du traitement de l’information
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Information construction
Information comme coconstruction
Traitement symbolique et métaphorique
Activité symbolique au sein des groupes
Le courant interprétatif
utilisation de symboles par les membres;
influence réciproque entre processus de groupe et vie
symbolique;
La communication métaphorique prend plusieurs formes.
Représentations du groupe, de son histoire et de son
environnement).
Rituels, nom du groupe, « insides jokes », histoires
récurrentes, images du groupe, fantaisies groupales.
Communication par images et récits.
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Partage de l’information
Comment les membres échangent et partagent leurs informations
Communication instrumentale
Information objet
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Le groupe comme processeur d’information
(Hinsz et coll., 1997)
Le groupe est conçu comme une unité d’interaction collective de
traitement de l’information (Hinsz, Tindale, and Vollrath, 1997)
perspective analogue à la vision de l’individu comme
« processeur d’information »
issue de la psychologie cognitive.
un « nouveau paradigme » offrant une nouvelle perspective
sur les groupes (Hinz et al. 1997; Brauner et Scholl, 2000).
Modélisation du processus traitement de l’information dans les
groupes :
encodage, entreposage et récupération de l’information
production de réponses et traitement du feedback (Brauner et Scholl,
2000).
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MODÈLE DE
HINSZ (1997)
•
•
•
•
•
•
OBJECTIF
cadre interprétatif à partager
ATTENTION
prise en compte d’information
ENCODAGE
construction de représentations partagées
ENTREPOSAGE
mémoire individuelle x interactions; capacité à retrouver de l’information
RÉCUPÉRATION
meilleure stimulation et évaluation des informations retrouvées
FEED-BACK
mieux utilisé par un groupe qu’une personne
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Entreposage
Mémoire individuelle x interactions;
capacité à retrouver de l’information
Concept de mémoire transactive (Wegner, 1987)
Membres d’un groupe organisent et se rappellent les
informations nécessaires à la réalisation d’une tâche
commune.
Qui sait quoi à propos de quoi dans le groupe?
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La prise de décision
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Exemples de la manière dont les groupes
prennent des décisions
Par manque de réaction
Les suggestions se succèdent jusqu'à ce que le groupe
décide implicitement de s'arrêter à une proposition
particulière.
Par voie d’autorité
Le groupe peut suggérer des idées et discuter
librement, mais le ou la responsable se réserve le droit
de décider à tout moment qu'ayant entendu la
discussion en cours, il ou elle choisit ceci ou cela.
Majoritairement
Demander le vote (pour, contre, abstention) après avoir
énoncé une proposition.
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Exemples de la manière dont les groupes
prennent des décisions
Par une minorité
prendre pour acquis que les autres sont d'accord avec
une suggestion et en commencer la réalisation;
après que deux ou trois personnes se soient exprimées
positivement sur une idée, prendre pour acquis que les
autres sont d'accord, etc.
Par consensus
ralliement compte tenu du contexte.
À l’unanimité
tous les membres auraient pris, individuellement, la
même décision.
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•
Processus « classique »
de prise de décision
Quatre grandes étapes
communes aux modèles
prescriptifs
Doray, Michel (1969)
Lemaître (1983)
Duvot et Guillemette (1989)
Lavergne (1983)
et autres
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Prise de
décision
Définition
Discussion
Collecte
d’opinions
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Prise de décision
Lors de la discussion :
Les groupes ont tendance à ne pas considérer les
propositions (solutions alternatives) qui ne sont pas
soutenues par une personne du groupe
(voir « Les biais de discussion » (Hollingshead, 1996)).
La contribution (acceptée) de personnes critiques à
l’égard du groupe augmente la qualité des décisions
(Valacich et Schwenk, 1995).
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Prise de décision modèles
contemporains
(Gouran et Hirokawa, 1983; 1996; Hollingshead et al., 2005; Orlitzky et Hirokawa, 2001)
Trois opérations de communication favorisant de manière
significative la prise de décision (méta-analyse) :
évaluer des conséquences négatives
des différentes solutions, particulièrement pour les tâches
ambiguës à hautes exigences d’évaluation;
comprendre le problème
nature, étendue et importance, causes, conséquences;
établir des critères d’évaluation.
Et deux opérations moins clairement corrélées
identifier ou développer des solutions alternatives;
évaluer des conséquences positives.
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L’importance des opérations est médiatisée (affectée )
par :
La complexité et l’ambigüité de la tâche
clarté de l’objectif, clarté du chemin pour atteindre
l’objectif, nombre d’étapes requises, obstacles;
Les besoins informationnels
distribution de l’information, exigences de traitement
de l’information;
Les exigences d’évaluation
multiplicité des solutions, clarté des critères, vérifiabilité
de l’objectif.
(Poole, 1990)
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Les biais de discussion
Partage collectif de l’information (objet)
Les membres d’un groupe prennent des décisions non
optimales parce qu’ils ont tendance à discuter d’éléments
d’information partagés et à ignorer les éléments non
partagés (Stasser et Titus, 1995; Stasser, 1999).
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Les biais de la discussion
(Wittenbaum et coll. 2004)
Les membres du groupe considèrent l’information partagée
comme étant plus importante que l’information non partagée
(Postmes et coll., 2001, Wittenbaum et coll., 1999).
Effet de primauté : les informations liées à des thèmes déjà
traités stimulent plus l’attention des membres (Klein, 1989).
Les membres sont jugés plus aptes à accomplir la tâche
lorsqu’ils communiquent des informations partagées que
lorsqu’ils communiquent des informations non partagées
(Wittenbaum et Bowman, 2004; Wittenbaum et al., 1999; Wittenbaum et
Park, 2001).
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Les biais de la discussion
Les informations en cohérence avec des stéréotypes sont
plus susceptibles d’être prises en compte (Baudenhausen, 1988).
Les informations non partagées sont mentionnées
tardivement (Stasser et Titus, 1985,1987).
Les informations négatives sont plus souvent discutées que
les informations positives (Stewart, 1998).
L’information dispensée par les membres considérés comme
experts ou les membres à haut statut est plus souvent prise
en compte par le groupe.
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L’échange d’informations non partagées
(Wittenbaum et coll. 2004)
Favorisé par :
L’ordonnancement des choix plutôt que par la sélection
du meilleur choix.
L’augmentation du temps de discussion.
Une pression modérée du temps (Kelly, 1992).
Un plus grand nombre de membres (groupes de 6-8 vs
de 3-4).
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L’échange d’informations non partagées
Une norme d’évaluation critique favorise plus le partage
d’information qu’une norme sur le consensus (Postmes et coll.
2001).
La mise en commun d’information et la qualité de la prise
de décision sont favorisées lorsque l’information non
partagée est saillante (explicitée) et abondante et lorsque
les membres sont en désaccord quant à la meilleure
solution.
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Limites
Les études en laboratoire ne peuvent recréer la complexité
des groupes en milieux naturels.
La perspective est « cognitive – informationnelle », et ignore
l’aspect « affectif - interactionnel ».
Quelques éléments négligés :
les objectifs des membres
les impacts des tours de parole
la construction des dynamiques et de l’information au fil
des interactions
les relations affectives entre les membres
l’échange d’information en sous-groupes
•
(Bonito, 2007; Meyers et Seibold, 1990; Wittenbaum, 2004).
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La pensée groupale
(Groupthink)
Janis (1972, 1982, 1989)
Janis et Mann (1977)
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Pensée groupale
Mode de traitement de l’information par lequel le besoin
prématuré que les membres d'un groupe ont de s'entendre
surpasse leur aptitude à évaluer de façon réaliste leur choix.
Le désir d'unanimité l'emporte sur l'appréciation réaliste
des différentes possibilités.
En termes systémiques, le groupe n'est plus sensible aux
messages de l'environnement.
Processus qui entraîne de mauvaises décisions.
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Modèle de développement de la pensée
groupale
0- Certaines conditions sont favorables à la pensée groupale,
par exemple :
haut niveau de cohésion
isolement du groupe
partialité du ou de la leader
manque de normes procédurales
niveau de stress élévé pour le groupe
manque d’efficacité du groupe
compétition externe élevée
1- Recherche de confluence
Les membres du groupe adhèrent publiquement à ce qu’ils
croient être l’opinion du groupe quoiqu’ils en pensent.
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Modèle de développement de
la pensée groupale
2- Symptômes
Apparition des premiers symptômes dans la prise de
décision :
rationalisation collective
pressions à la conformité
auto-censure
perceptions biaisées des non-membres
illusions d’invulnérabilité, de moralité et d'unanimité
perception que les décision du groupe sont bonnes et
justes
émergence de « protecteurs » qui bloquent l'entrée
d'informations.
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Modèle de développement de
la pensée groupale
3- Problèmes de prise de décisions
peu de considération des choix alternatifs
mauvaise quête d’information
pas de « plan B »
pas de recherche d’opinions externes
pas d’examen des risques de la décision retenue, etc.
En somme, selon Janis, le groupe traite mal
l’information.
4- Mauvaises décisions
Ce phénomène conduit le groupe à être incapable de
prendre de bonnes décisions.
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Nuances au modèle
Pour Zimbardo (2007), la conformité peut être
dysfonctionnelle dû au « maléfice de l’inaction » (evil of
inaction)
Selon des recherches plus récentes, il existerait deux
processus de pensée groupale, chacun associé à des
symptômes spécifiques (Henningsen et al., 2006) :
renforcement mutuel : illusions de moralité,
d'invulnérabilité et de consensus;
soumission (inaction) : pressions vers la conformité,
perception biaisée des non- membres, auto-censure.
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Pour prévenir la « Pensée groupale »
Permettre la communication des doutes et des incertitudes
Rôle d'avocat du diable
Favoriser que les leaders n'expriment pas leur point de vue
en premier.
Soumettre le problème à d'autres groupes ou personnes
extérieures.
Analyser les signaux provenant de groupes « rivaux ».
Allouer un temps de réflexion avant les décisions finales.
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Activité symbolique au
sein des groupes
Approche symbolique-interprétative
Communication métaphorique
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Centré sur :
Comment les membres utilisent les symboles.
En quoi les processus du groupe influencent sa vie
symbolique.
L’effet de cette utilisation sur les processus individuels,
relationnels et collectifs.
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Paradigme constructivisme
La communication est un processus de coconstruction de
sens.
L’information est construite
La construction du sens passe par une interprétation et le
cadre de l’interprétation est lui-même construit dans
l’interaction avec les autres (Mead, 1934; Blumer, 1969)
Notes connexes :
Les médias (incluant la parole, le geste, l’écrit…) ne
sont pas que des canaux de transmission
ils médiatisent (affectent) l’échange
ils ne font pas que transporter, ils transforment.
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Constructivisme
Ce que nous appelons la réalité est une construction qui se
développe à travers et par les relations que nous
entretenons avec les autres, en particulier par le langage
(Gergen, 1985; Pearce, 1995).
Le groupe construit de manière continue une
compréhension partagée; il y a des modèles mentaux
partagés, une cognition partagée (Rouse et Morris, 1960, 1986;
Roschelle et Teasley; 1995)
L'ordre social (formel et informel) se construit dans une
dynamique temporelle et interactionnelle complexe qui
engage les individus qui y participent (Strauss, 1978, 1994).
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Convergence symbolique
Création d'une réalité partagée (commune) à travers
l'échange de symboles et de « fantaisies » (Bormann, 1972;
Bormann, Cragan et Shields, 2001).
Sens, émotions, valeurs et motivations à l’action sont dans
la rhétorique cocréés par les membres du groupe qui
cherchent à donner un sens à leur expérience commune.
Les fantaisies sont les interprétations créatives et
partagées d’événements qui comblent les besoins
rhétoriques et psychologiques du groupe (Bormann, 1985).
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Cognitions partagées
(communes)
Pensées, attitudes, connaissances, croyances et attentes
partagées par (commune à) tous les membres d’un groupe
(Park, 2008).
Règles partagées (communes) de manières d’interagir
(Cushman et Whiting, 1972).
favorisent la réalisation d’activités interdépendantes
Croyances partagées (communes) quant aux manières de
« communiquer adéquatement »
favorisent le partage d’information (objet) (Clark et
Carlson, 1982).
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Approche symbolique-interprétative
Symboles
L’humain est un animal symbolique (Langer, 1942);
La communication est une action symbolique,
comprend : l’acte, la scène, l’acteur, les choix-action
(agency) et l’objectif (Burke, 1966).
L'humain est un animal raconteur d'histoires (MacIntrye,
1981);
une histoire cohérente qui donne un sens (Fisher, 1987).
Pratiques symboliques
Les rituels et les pratiques « ordinaires » permettent à
un groupe de donner un sens au monde (Garfinkel, 1967).
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Communication
métaphorique
Contribue à la création de la réalité sociale du groupe et au
développement de sa culture groupale.
Permet au groupe de se créer des représentations (du
groupe, de son histoire et de son environnement).
Quelques exemples : rituels, nom du groupe, « insides
jokes », histoires récurrentes, images du groupe.
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Fantaisie groupale (Bormann)
Narration qui parle métaphoriquement de ce qui se passe
dans le groupe
« dramatisation » chez Bales.
La fantaisie groupale peut revêtir trois dimensions :
contenu manifeste;
miroir de la situation actuelle du groupe
expression de la dynamique personnelle des membres.
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Fantaisie groupale (suite)
Les narrations (mises en scénario, histoires) ne sont pas
toutes des fantaisies, les conditions pour qu'elles le
deviennent sont les suivantes :
lancement du thème,
reprise du thème par un autre, puis un autre, puis un
autre... (chaining out)
acquisition par le thème d'une vie propre
climat d'excitation ou d'attention, d'enthousiasme,
d'intérêt pour la plupart (pas d'indifférence).
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Orientation de l’action
Lors des discussions :
Valoriser l’expression d’éléments nouveaux et critiques
sans négliger les aspects positifs de propositions
Prendre le temps de discuter
tout en rappelant les échéances (sans insister)
Se méfier des consensus trop rapides
du refus de considérer un plan « B »
Porter attention aux échanges verbaux, paraverbaux, non
verbaux et sur supports (papier, électroniques ou autres).
Considérer l’aspect symbolique des échanges récurrents
et chargés affectivement (rires ou tensions).
Si cela avait un sens quel serait-il ?
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Orientation de l’action
Lors des prises de décisions
Évaluer des conséquences négatives des différentes
propositions,
Chercher à comprendre la nature et l’importance, ainsi
que les causes et conséquences des propositions;
Établir des critères pour ordonnancer les différentes
propositions.
Identifier ou développer des propositions alternatives.
Évaluer des conséquences positives
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Traitement de l’information
Convergence et partage
Cognitif
Élaboration,
échange de
représentations
Prise de décision
Biais de discussion
Fantaisie groupale et métaphores
Convergence symbolique
Affectif
Attractions,
répulsions.
émotions
Privilégie les informations déjà partagées
Idées non «portées» par une personne sont négligées
Privilégie les informations apportées par des personnes à haut statut
Pensée groupale
Spatial
Situation ou
Pratiques (manières de faire)
déplacement dans
l’espace
Temporel
Séquence,
Pression modérée du temps a un effet positif
fréquence,
Récurrence des fantaisies
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durée
Questions pour retour et analyse
Éléments-clés à discuter : partage des informations, processus de décision
et discours à propos du groupe.
Comment partage-t-on les informations ? Recherche-t-on les informations
non encore partagées ou critiques ?
Comment les membres traite-t-ils les informations émises par des
membres à plus haut statut ?
Comment les décisions sont-elles prises ? Comment sont évaluées les
propositions ? Les conséquences sont-elles anticipées ? Cherche-t-on des
alternatives ?
A-t-on observé des histoires récurrentes ? Des métaphores ? Blagues
d'initiés ? Les membres nt-ils recours à des noms ou surnoms d’équipe ? À
des rituels ?
Que racontent les membres à propos du groupe ?
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