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L’Ancien Régime de la France
Ancien Régime
On nomme ancien régime
l’organisation politique et
sociale des États de
l’Europe occidentale et
centrale aux XVIIe et XVIIIe
siècles. Les souverains
règnent en monarques
absolus. La noblesse et le
clergé jouissent d’une
situation privilégiée.
Suite…
Le commerce à l’intérieur du pays et entre les
autres pays est relativement peu développé.
Artisans et négociants sont pour la plupart
groupes en corporations que réglementent la
fabrication et la vente, entravant le
développement industriel. Les paysans, qui
forment la majeure partie de la population,
paient presque tous les impôts. Les sujets ne
bénéficient ni de la liberté de religion, ni de la
liberté d’opinion, ni de la liberté économique, ni
de la liberté individuelle.
La fin du XVIIIe siècle
• À la fin du XVIIIe siècle, l’Ancien Régime est
ébranlé. Une importante transformation
s’annonce.
– Les écrivains, les « philosophes ». critiquent les
institutions et réclament un régime de liberté.
– Le commerce international devient plus actif. En
Angleterre surtout une industrie nouvelle se
développe, en grands ateliers, autour de métiers
mécaniques autour de la machine à vapeur. La
bourgeoisie industrielle et commerçante s’enrichit et
exige des droits politiques.
La longue période
révolutionnaire
• Dès 1789, la France s’engage dans une
longue période révolutionnaire. Elle passe
de la monarchie absolue à la monarchie
constitutionnelle en 1789, puis à la
république en 1792 que Napoléon
Bonaparte, en 1799, confisquera à son
profit avant de la transformer en empire en
1804.
La Révolution Française affirme
des idées nouvelles :
• La souveraineté de la nation (au lieu de
l’absolutisme royal)
• L’égalité des citoyens devant la loi (au lieu
des privilèges de la noblesse et du clergé)
• La liberté d’opinion, de religion, la liberté
de la presse et la liberté économique.
La Révolution Française : aux armes!
• Elle déclenche une longue suite de
guerres. Au début, la France défend sa
révolution contre les princes européens
qui la menacent. Puis elle entend apporter
la liberté aux peuples étrangers asservis à
leurs rois. Enfin elle ne songe plus, sous
Napoléon, qu’à dominer l’Europe.
L’ancien régime de la France a la veille
de la révolution
• À la veille de la révolution, le royaume de
France est le plus riche et le plus peuplé
des États de l’Europe occidentale et
centrale. Son territoire était à peu près
celui de la France actuelle. Le royaume a
environ 26 millions d’habitants, groupés en
trois classes ou ordres distincts : le clergé,
la noblesse, et le Tiers État.
Les ordres privilégiés
Le Clergé
• Le clergé compte environ 130 000 membres. Il
joue un grand rôle dans le pays, assurant le
culte catholique qui est le seul religion reconnu.
La responsabilité de l’enseignement reste sur
l’église; la majorité des paysans ne savent pas
lire.
• L’Église prélève la dîme des récoltes; elle
possède de plus de grands domaines; ses
revenus ($) sont considérables, mais elle ne
paie presque pas d’impôts (taxes).
Le clergé (suite)
• Combien d’argent faisait-elle? À cet époque elle
gagnait environ 250 millions de livres chaque
année. Cependant, elle ne faisait qu’un don de
10 millions de livres au trésor royal chaque cinq
ans! Aujourd’hui, ces 250 millions de livres
auraient un valeur extrême…
• 250 000 000₤ = $500 000 000 (1750)
• en 1914, $500,000,000$ sera l’équivalent de
$10,511,500,000.00.
•
$500 = $10 511.50
Cardinal Rohan
Cardinal Richelieu
La Noblesse
• La noblesse compte environ 400 000
personnes. La noblesse porte l’épée, fournit
tous les officiers pour le roi et ne paie pas
d’impôts. Elle bénéficie du revenu des droits
seigneuriaux ou féodaux. En temps d’insécurité
(guerre) les seigneurs protégeaient leurs
vassaux. Ils assuraient la police et rendaient la
justice. En échange, les paysans paient
beaucoup d’impôts comme les cens, les
corvées, les fouages.
• Il y avait surtout trois types de noblesse …
La Noblesse
1. La noblesse de cour
– Ils étaient les privilégiés des privilégiés, car ils
avaient la faveur du roi. Leurs postes
comptaient les plus hautes et prestigieux du
pays, et ils vivaient avec le roi à Versailles, ou
à Paris.
La Noblesse
2. La noblesse de campagne
– Comme suggère leur titre, ils sont les nobles
qui règnent sur leurs terrains lointains et
doivent souvent travailler pour assurer que
leurs fiefs payaient leurs impôts, et pour
fournir assez d’hommes à l’armée et à la
marine.
La Noblesse
3. La noblesse de robe
– La noblesse de robe
est formée de
personnes qui ont
‘acheté’ leur titre, ainsi
un charge ou une terre
noble (seigneurie) et
qui se sont fait anoblir
par le roi.
Le Tiers État
• Tout français qui n’appartient pas aux
deux ordres privilégiés fait partie du Tiers
État, qui groupe 98% de la population. On
nomme paysan tout homme qui travaillait
la terre comme fermier. Il y avait deux
types de paysan.
Le Tiers État
1. Le paysan libre.
Le paysan libre était ‘propriétaire’ de son terre,
mais qui doit payer des lourds impôts aux
seigneurs, que appartenaient tout les terrains. Le
paysan libre devait payer trois sortes d’impôts.
1. La taille : un taxe qui allait directement au roi.
2. La gabelle : un taxe qu’il fallait payer pour le sel.
3. La dîme : 1/10 de leurs récoltes qui allait
directement à l’Église.
Le Tiers État
2. Le serf
Le serf était un paysan libre qui a perdu dite
liberté d’une façon ou une autre. C’était
souvent parce qu’ils ne pouvaient plus
payer leurs taxes, soit au roi, au seigneur,
ou à l’Église. Leur existence était très
pauvre, et même s’il y avait toujours
quelque chose à manger, il n’y avait pas
de grande variété, et plusieurs souffraient
de malnutrition.
La population des villes
• Les villes du XVIIIe siècle sont beaucoup
moins peuplées qu’aujourd’hui. Les
artisans et les commerçants sont groupés
en corporations. Ces associations de
métiers ont le monopole de la profession.
Elles peuvent interdire l’installation d’un
concurrent. Elles fixent les prix et les
salaires, édictent des règlements de
fabrication, et entravent le développement
de l’industrie et du commerce.
Le développement économique :
la bourgeoisie
• Le commerce est essentiellement un trafic
local. L’industrie est surtout un artisanat,
réparti en petits ateliers, avec peu
d’ouvriers. Cependant, avec un sérieux
retard sur l’Angleterre, la France
développe ses échanges intérieurs, ses
relations commerciales avec l’étranger, le
trafic avec ses colonies.
Le développement économique :
la bourgeoisie
• Elle crée ses premières usines, tout avec
la puissance d’une nouvelle technologie :
la machine à vapeur. L’exploitation des
mines commence. Ce développement
économique fait la prospérité d’une
bourgeoisie fortunée; formée de
banquiers, d’industriels, et de négociants.
Le développement économique :
la bourgeoisie
• Entre 1715 et 1787 le commerce avec
l’extérieur de la France passe de 215
millions à un milliard de livres. Cette
bourgeoisie devient de plus en plus riche,
et réclame plus de pouvoir pour
représenter leur intérêt. Point finale : ils
étaient mécontents avec le système
politique de la France!
Monarchie absolue
• Théoriquement, l’autorité du roi est
absolue. Il règne avec le droit divin. Il a
reçu de Dieu, et transmet par héritage, la
mission de gouverner son peuple, son
royaume, comme un domaine privé. Il n’a
pas besoin de répondre à personne autre
que Dieu.
Monarchie absolue
• Il décide la guerre et la paix. Sous la
direction d’un roi fort et intelligent, ce
régime fonctionnait sans grand problème.
Mais si le monarque était quelque chose
moins en caractère et se laissait diriger
trop par les autres, ça pouvait aller mal
pour le pays.
Louis XVI
• Louis XVI, brave homme, honnête, pieux,
manque d’autorité naturelle. Il est le jouet
des intrigues de son entourage.
• En tout réalité, le régime féodal a survécu
au moyen âge; c’est vieux, injuste,
compliqué, et de plus en plus impossible à
diriger efficacement.
Inégalités
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