Chap18 - Protection

Download Report

Transcript Chap18 - Protection

Protection
Chapitre 18
http://w3.uqo.ca/luigi/
Chap. 18
http://www.fotosearch.com/IGS236/is102-015/
Concepts importants du chapitre





Niveaux de protection, anneaux en Multics
Domaines d’exécution
Besoin de connaître
Protection sur les descripteurs des segments
Matrices d’accès


Copier, modifier, octroyer les droits d’accès
Implémentation des droits d’accès:
Listes d’accès aux objets
 Liste de capacité des processus
 Compromis, solutions mixtes

Chap. 18
Le problème de la protection

S’assurer qu’un objet ne puisse être
accédé que
 par
les processus qui sont autorisés
 dans la façon autorisée

Importante
 pour
la protection des données des usagers,
 pour le bon fonctionnement du système entier:
 vulnérabilité
des SE qui ont des mauvais
mécanismes de protection
Chap. 18
Exigences, besoins. Exemple 1


Niveaux de protection: un programme de
correction, écrit par un prof, exécute des progs.
d ’étudiants.
Nous avons 3 niveaux de protection:

Système d ’exploitation
Doit être protégé par rapport aux programmes usagers
 Peut les affecter (R,W,X?)


Programme du prof
Doit être protégé par rapport aux progrs. étudiants
 Peut les affecter


Programme étudiant

Chap. 18
Doit être protégé par rapport aux programmes d’autres
étudiants
Exigences, besoins. Exemple 2

Nous avons vu que les systèmes
d’exploitation modernes sont organisés
par couches de fonctionnalités
 Il
est souhaitable de pouvoir protéger les
couches les plus internes (les plus critiques)
contre les plus externes
 P.ex le noyau contre les programmes
d’application
Chap. 18
Exigences, besoins. Exemple 3

Protection par rapport aux domaines d’exécution
dans lesquelles l’usager se trouve
 Quand j’exécute un programme de traitement de
texte, j’aurai accès à certaines données

Fichiers .doc, .txt …
 Quand
j’exécute mon application de courriel, j’aurai
accès à d’autres données

Fichiers .pst …
 Pour
éviter la corruption de données .pst, il devrait
être empêché de les ouvrir par les logiciels conçus
pour .txt
Chap. 18
Principe besoin de connaître (need to know)

On ne devrait permettre à une entité que d’accéder
à l’info dont elle a vraiment besoin
Si un processus invoque une procédure, cette
procédure doit avoir accès à ses paramètres, mais ne
devrait pas être capable d ’accéder aux variables du
processus
 Dans un hôpital,

Un statisticien aura accès aux données disant les types
de maladies, mais pas aux noms des patients
 Un médecin aura accès aux infos concernant ses
patients, mais pas accès aux infos concernant d’autres
patients

Chap. 18
Mécanismes


Chap. 18
Comment trouver des mécanismes
parfaitement adaptés aux besoins dons
nous avons parlé?
Ce qui suit présente quelques uns des
mécanismes connus
Importance du SE

Tout mécanisme de protection des
données doit être fondé sur des
mécanismes de protection de base du SE
 La
Chap. 18
sécurité commence dans le SE
Machines virtuelles



Chap. 18
Le concept de protection de base dans l’infonuagique (cloud
computing)
Chaque machine virtuelle se comporte comme un ordi
séparé donc en principe ses données ne peuvent pas être
saisies de la part d’une autre machine virtuelle
Chaque usager aura donc sa propre machine virtuelle
Mécanismes de protection de base

Modes superviseur – usager (bit dans UCT)

L’UCT passe en mode superviseur par effet d’une
interruption, qui peut être provoquée par une application




Chap. 18
P.ex. appel au système
Elle passe en mode usager par requête du SE
Instructions privilégiées – peuvent être exécutées
seulement en mode superviseur  interruption si
un usager cherche à les exécuter
 Les instructions importantes pour la protection
sont privilégiées
 Le fait que les instructions d’E/S sont protégées
permet la protection des fichiers
Protection de zones de mémoire principale

Chap. 18
Contrôle d’adresses générées pas la MMU
 bornes inférieures, supérieures
 ne peuvent pas être modifiées en mode usager
 les tentatives d’accéder à une adresse au delà des bornes
causent une interruption
Partage et protection de segments (ou de
pages)
Deux processus qui partagent un programme
Mais les données de l’un sont protégées par rapport à l’autre
Chap. 18
Protection de segments partagés


Protection sur le chemin d`accès entre processus et segment
Le contrôle d ’accès est effectué chaque fois qu’une adresse est
calculée (donc besoin de matériel qui fasse ceci)
Tabl. segms. Proc. 1
Lim. Base
R,W
Segment
partagé
Tabl. segms. Proc. 2
R
Les deux proc partagent un segment, cependant Proc. 2 ne peut
que le lire
Chap. 18
Couches dans les systèmes de protection de données





Couche 1: Chiffrement
Couche 2: Contrôle d’identité
Couche 3: Contrôle d’accès
Couche 4: Contrôle de flux
Couche 5: Protection de l’intimité
(privacy)
Chap. 18
Couche 1: Chiffrement

Tout le système de sécurité dépend de la
capacité de chiffrer certaines informations
critiques pour les garder sécrètes
 Mots
de passe
 Certains fichiers
Chap. 18
Couche 2: Contrôle de l’identité



Chap. 18
Aussi, tout système de sécurité dépend de
la capacité d’identifier les personnes,
processus, etc. qui interviennent dans un
système,
Ainsi que de déterminer leurs droits et
prérogatives sur les différentes ressources
du système
Cette couche utilise les fonctionnalités de
la couche chiffrement
Couche 3: Contrôle d’accès




Chap. 18
Cette couche gère les requêtes des
personnes, processus etc. qui demandent
accès aux différentes ressources, données
etc.
Pour lire, écrire, exécuter, etc.
Intercepte les requêtes des usagers, et
autorise ou nie l’accès
Cette couche utilise les fonctionnalités de
la couche du contrôle de l’identité, pour
déterminer qui est qui et qui peut faire quoi
Couche 4: Contrôle de flux

Cette couche détermine qui peut avoir
accès à quelle information dans un
système
 Ex:
un employé ne peut pas avoir accès au
salaire d’un autre employé, ni directement ni
indirectement

Chap. 18
Elle utilise les fonctionnalités de contrôle
d’accès
Couche 5: Protection de la vie privée (Privacy)



Chap. 18
Cette couche se préoccupe d’implémenter
les exigences de protection de la vie privée
des individus
P.ex. dans un réseau social certains
individus pourraient demander que
certaines informations (disons date de
naissance) ne soient pas accessibles à
autres individus
Utilise les fonctionnalités du contrôle de
flux
Modèles de protection
Chap. 18
Modèles MAC et DAC


Chap. 18
Modèles MAC: Mandatory Access Control
 Le SE, programmé par un administrateur,
détermine qui peut faire accès à quelles
informations et pour faire quoi
 Accès aux informations selon les qualifications
(credentials) de l’usager qui cherche à faire accès
 Application: systèmes d’haute sécurité
Modèles DAC: Discretionary Access Control
 L’usager a le contrôle d’accès à ses données
 Peut déterminer qui peut accéder à quoi
Systèmes MAC et leurs implémentations
Chap. 18
Exemple d’application militaire
•Le soldat simple ne peut
pas savoir (lire) ce que le
général sait,
•Mais il peut l’informer
(écrire)
• No read up, no write
down
• Read down, write up
Chap. 18
Modèle Bell-La Padula (BLP): un système MAC



Les Objets (données, fichiers) sont classifiés en niveaux de
sensibilité
 P.ex. Public, Classifié, Secret, Très Secret
Les Sujets sont classifiés en catégories d’habilitation (clearance)
par rapport aux données auxquelles ils peuvent avoir accès:
 P.ex. Soldat dans Public, Capitan dans Classifié, Colonel dans
Secret, Général dans Très Secret
Règles:
 Un sujet ne peut pas lire dans une catégorie plus élevée


Un sujet peut ne peut pas écrire dans une catégorie moins
élevée

Chap. 18
No read up – read down permis
No write down – write up permis
Cheval de Troie!




Vicky crée un fichier appelé MesAffaires, seulement pour elle
Jean crée un fichier XXX et donne à Vicky l’autorisation d’écrire
sur ce fichier (à l’insu de Vicky)
Jean crée un Programme et donne à Vicky l’autorisation à
l’exécuter
 Ce Programme (le cheval de Troie!) fait des choses utiles pour
Vicky mais aussi il lit de MesAffaires et écrit sur XXX
Dans BLP:
 Si le ficher MesAffaires est classifié dans un niveau de sensibilité
supérieur à celui de XXX, l’information ne peut pas être copiée de
MesAffaires à XXX
 Si Programme est défini comme sujet à un niveau inférieur à celui
de MesAffaires, Programme ne peut pas lire MesAffaires
INF6153
Chap. 18
http://www.springerreference.com/docs/html/chapterdbid/317733.html
Lire aussi l’histoire mythique du Cheval de Troie …
26
Exercice

Prouver que ce mécanisme empêche
vraiment la circulation de l’information
dans la direction non souhaitée
 Non
seulement de manière directe, mais aussi
de manière indirecte
Chap. 18
Implémentations


Multics a implémenté ce concept déjà à
partir des années 196X
Les systèmes Intel ont fourni du matériel
pour ceci à partir des modèles x86
 Mais

Linux implémente maintenant un modèle
de protection à anneaux
 Le
Chap. 18
les implémentations logiciel ont tardé
nombre de niveaux varie
Multics: Anneaux de protection (`peau d’oignon`)



Chap. 18
Extension du concept de mode superviseurusager (chaque mode est un anneau)
Chaque anneau est un domaine de protection
Les anneaux les plus internes sont les plus
essentiels, les plus privilégiés, et les plus
protégés
Affectation de processus aux anneaux




Chap. 18
Exemple:
 anneau 0: noyau du SE
 anneau 1: fonction d’administration système
 anneau 2: programme de correction du prof
 anneau 3: programme de l`étudiant
Chaque segment d’un processus est affecté à un anneau
À un moment donné, un processus se trouve dans un anneau
Quand un proc. se trouve dans un anneau n, il peut
 accéder librement aux segments dans l ’anneau n, ou anneaux
extérieurs
 il ne peut pas accéder aux segments dans les anneaux intérieurs
Mécanisme d’anneaux



L’UCT a un registre qui contient le numéro de l’anneau où elle est
en train d ’exécuter
Un proc qui exécute dans un anneau peut accéder aux données
dans les anneaux plus externes.
 cependant ses capacités peuvent être limitées par rapport à
certains fichiers (R,W,E) comme discuté (need to know)
L’appel aux procédure plus externes et relativement libre,
cependant il faut `copier` les params dans une zone où il puissent
être lus en exécutant dans un anneau qui a moins de capacités


Chap. 18
Il faut aussi se préoccuper que les paramètres puissent être rendus
disponibles au niveau plus externe
L’appel aux procédures plus internes est contrôlé par le SE par
des règles rigoureuses: v. manuel
Intégrité et diffusion de l’information


Le système Bell-LaPadula se préoccupe de
limiter l’accès aux informations
Dans d’autres systèmes, la préoccupation
pourrait être surtout de sauvegarder
l’intégrité de l’information
 P.ex.
qu’un subordonné, pouvant écrire en
haut, pourrait modifier les directives provenant
de là
Chap. 18
Système Biba


Le système Biba se préoccupe justement de
protéger l’intégrité des infos des niveaux
supérieurs
Règles:
 Un sujet ne peut pas écrire dans une catégorie
plus élevée

No write up – write down permis
 Un
sujet peut ne peut pas lire dans une catégorie
moins élevée


Chap. 18
No read down – read up permis
Persuadez-vous que les information plus sécrètes
ne peuvent pas être corrompues
Domaines d’application



Chap. 18
Il est clair que Bell-LaPadula et Biba ne peuvent pas
simultanément être en vigueur pour les mêmes sujets et
données
Cependant chacun a son domaine d’application dans une
entreprise, p.ex.:
 Les subordonnés peuvent écrire en haut les statistiques de
vente, les gérants ne peuvent pas les changer (BellLaPadula)
 Les gérants peuvent écrire en bas les politiques de vente, les
subordonnés ne peuvent pas les changer
On peut donc penser à une répartition d’une organisation:
 Partie où on applique BLP et partie où on applique Biba
Systèmes DAC:
Discretionary Access Control
Chap. 18
Domaines d’exécution
Chap. 18
Domaines d’exécution: modèle abstrait

Nous avons dans un systèmes des
‘domaines d’exécution’ qui déterminent ce
qu’un processus peut faire quand il se
trouve dans chaque domaine
L’impression de O4 peut être effectuée dans domaine D2 ou D3, pas D1
Chap. 18
Changement de domaines d’exécution

À chaque moment dans son exécution, un
processus (ou usager...) se trouve dans un
domaine d’exécution
En exécutant, un proc peut passer d’un domaine à un autre
L’impression de O4 peut être effectuée dans domaine D2 ou D3, pas D1
Chap. 18
Réalisation de domaines

Un usager peut être associé à un domaine


Un processus peut être associé à un domaine


changement de domaine au moment de changement
de processus
Une procédure ou méthode peut être un
domaine

Chap. 18
changement de domaine au moment de changement
d’usager
changement de domaine au moment de changement
de procédure ou méthode
Méthode de la matrice d’accès

Indique les capacités d’un processus exécutant dans un
domaine Di sur différents objets
capacités du dom. D2
Chap. 18
capacités sur le fichier F2
La matrice d’accès sépare le mécanisme des critères

Mécanismes
 Le
SE fournit la matrice d’accès et les règles
 Assure que la matrice ne soit manipulée que
par des agents autorisés et que les règles
soient respectées

Critères (politiques, policies)
 sont
dictés par les usagers
 quels domaines peuvent accéder à quel objet
avec quelles capacités
Chap. 18
Extensions de la méthode de la matrice
d’accès
Chap. 18
Changement de domaine comme capacité

Chap. 18
Un usager qui se trouve dans le domaine
D2 peut changer au domaine D3 ou D4.
Capacité de copier les droits d’accès

Un processus peut avoir le droit de recopier un droit d’accès
d ’un domaine à un autre (signalé par *)
 p.ex. un proc exécutant dans domaine D2 peut copier son
droit d ’accès sur fichier F2 à un autre domaine
Après modif
Chap. 18
Droits de propriétaire

Chap. 18
Droit d ’un propriétaire de changer les droits d’autres sur les
objets qui lui appartiennent
 si (i,j) contient owner, un proc dans Di peut ajouter ou enlever
des droits dans la colonne j
Implantation des matrices d’accès


Difficile à implanter de façon que chaque accès de
mémoire puisse être contrôlé
Tableau global. Désavantages:


grand, éparpillé, doit être paginé
Par colonne: chaque objet est associé à une liste
d’accès (qui peut faire quoi sur l ’objet)
facile à mettre à jour à partir de l ’objet
 difficile à mettre à jour à partir des domaines


Par ligne: chaque domaine est associé à une liste
de ses capacités


Chap. 18
facile et difficile: contraire du précédent
etc: v. discussion dans manuel
Mécanismes serrure-clé (lock-key): un compromis




Chap. 18
Chaque objet a une liste de patrons de bit
unique: ses serrures
Chaque domaine a aussi une liste de
patrons de bits unique: ses clés
Un processus qui exécute dans un
domaine a accès à un objet seulement si
une des clés du domaine correspond à une
des serrures sur l’objet
Serrures et clés sont gérées par le SE
Solutions mixtes: exemple



Les objets ont des listes d’accès
Quand un processus cherche à accéder à un objet
(p.ex. un fichier) le SE cherche sur la liste d’accès
de l`objet si le domaine du proc a droit d’accès à
l’objet
Si oui, la capacité d’accéder à l’objet est ajoutée à
la liste des capacités du processus

Chap. 18
Dans le cas de segmentation, quand un nouveau
segment est ajouté à un proc, on crée une entrée
additionnelle dans le tableau des segments, avec la
protection appropriée
Fonctionnement possible
lim
base
R
R,W
R
R,W
R,W
X
Le tableau de
segments d’un proc
qui a droit d’accès à
2 segms
Chap. 18
Le proc a demandé accès à un
3ème segment pour l’exécuter. Le
SE contrôle qu’il a droit, si oui il
ajoute le droit d’accès au tableau
des segments du processus
Problèmes


Chap. 18
1) implantation efficace
2) comment s’assurer que la matrice
correspond aux exigences de sécurité
Solutions basées sur les langages de
programmation


Chap. 18
Les langages de programmation peuvent inclure des
énoncés qui déterminent les droits de protection.
 p.ex. en Java contrôle d ’accès aux méthodes et variables
Considérations:
 Fiabilité ̶ :un système basé sur les mécanismes d ’un
langage de programmation est moins fiable que un système
basé sur le noyau du SE
 Efficacité ̶ : un système qui utilise le noyau, le matériel, etc.
sera normalement plus efficace
 Flexibilité +: un système basé sur un langage de
programmation sera plus flexible et plus adapté aux besoins
de l ’usager
 Cependant, le langage de programmation peut faire appel au
noyau.
Conclusion



Chap. 18
Les exigences de protection peuvent être
très complexes
La méthode de la matrice d’accès est
puissante et générale, mais son
implantation efficace est problématique
Les systèmes réels cherchent à
approximer le résultats désirés par des
solutions mixtes
Concepts importants du chapitre









Chap. 18
Niveaux de protection
Modèle de protection à couches: 5 couches
Protection de diffusion et d’intégrité:

Bell-LaPadula, Biba
Implémentation de Bell-LaPadula dans système Multics
Domaines d’exécution
Besoin de connaître
Protection sur les descripteurs des segments
Matrices d’accès
 Copier, modifier, octroyer les droits d’accès
Implémentation des droits d’accès:
 Listes d’accès aux objets
 Liste de capacité des processus
 Compromis, solutions mixtes
Par rapport au livre: Chap 18

Sauf
 Protection
en Unix
 Mécanismes spécifiques: Hydra, CAP etc.
 Section 18.6: connaissance générale
Chap. 18
Chap. 18