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La religion et les arts
Éthique et culture
religieuse
Par Louise Allen
Alexander Galt Regional High School
La peinture religieuse est
une forme de peinture qui
aborde des thèmes relatifs
à la religion.
La peinture religieuse
renvoie essentiellement
aux trois monothéismes:
le judaïsme, le christianisme,
l'islam.
La peinture de scènes
religieuses est très largement
répandue dans le monde entier,
de l'Europe à l'Asie en passant
par l'Amérique. Elle a constitué
une très large part de la
production artistique des
peintres à certaines époques.
Peter von Cornelius:Die klugen und die törichten
Jungfrauen, peinture à l'huile, 1813 - 1819,
Düsseldorf, Musée d'art classique
La Cène de Léonard de Vinci est
une fresque à la détrempe et à
l’huile (tempera grassa), de 460 cm
sur 880 cm, réalisée de 1494 à
1498 pour le réfectoire du couvent
dominicain de Santa Maria delle
Grazie à Milan.
Léonard a représenté la Cène : le dernier
repas de Jésus de Nazareth entouré de
ses douze apôtres, le jeudi saint, veille
de sa crucifixion. Il suit là une vieille
tradition monastique. Depuis le Moyen
Âge, les murs des réfectoires sont
illustrés de la Cène. « Ainsi, durant leur
repas, les moines avaient-ils sous les
yeux l’image de celui que partagea leur
Seigneur pour la dernière fois ».
L'Annonciation dite di Cestello par Sandro Botticelli
L'Annonciation est l'annonce faite
à la Vierge Marie de sa maternité
divine par l'archange Gabriel. Cet
évènement biblique est célébré
par les catholiques et les
orthodoxes.
L'annonciation est un des mystères
centraux du culte chrétien. C'est en
effet le moment où le divin s'incarne
en homme : l'archange Gabriel
annonce à Marie son nouveau statut
de mère du Fils de Dieu, et lui
explique qu'elle portera un enfant
tout en restant vierge. C'est l'origine
de la croyance en une conception
virginale .
Comme l'ont expliqué les théologiens, une
femme juive vivant sous la loi de Moïse
accepte d'introduire dans le monde Celui
qui mourra pour les péchés des hommes,
c’est-à-dire que la loi laisse la place au
salut. Pour cette raison, l'annonciation est
le moment où est lavé le péché originel
d'Adam et Ève. Une femme pure met au
monde le Christ, et lave le péché
d'impureté d'Ève.
La tradition théologique souligne même que la
formule latine prononcée par Gabriel « Ave
Maria » contient le nom d'Ève inversé (Ave /
Eva, en latin) et rend visible le sens même de
l'annonciation. Dans le texte original de
l'Évangile, en grec, la salutation de Gabriel est
XAIPE c’est-à-dire « Réjouis-toi ! »
L’Annonciation est un message de joie et de
libération. Mais cette libération ne s'accomplit
effectivement que par la Croix et la
Résurrection.
Plusieurs passages bibliques ont influencé la peinture.
Les oiseaux du paradis: Genèse 2, 20
Adam et Ève chassés du paradis terrestre: Genèse 3
La Visitation: Luc 1, 39-45
La Nativité du Christ: Luc 2, 6-12
La fuite en Égypte: Matthieu 2, 13-16
La Résurrection: Marc 16, 1-18
Etc…
Œuvre extraordinaire dans
laquelle apparaît visiblement
le tragique de la
désobéissance à Dieu.
Presque complètement
préservée du désastreux
incendie de 1771, elle
conserve sur ses parois les
chefs-d'œuvre picturaux de
Masolino et de son
extraordinaire élève,
Masaccio.
La Mise au tombeau
(La Sepoltura di
Cristo) de Michel-Ange
est un tableau a
tempera avec reprises
à l'huile, sur panneau
de bois de 162 cm x
150 cm, réalisé en 1500
et 1501. L'œuvre est
conservée à la National
Gallery de Londres.
L'ascension, une
des nombreuses
réalisations de
Rembrandt,
peintre Hollandais
du 17e siècle.
La descente de
croix, une des
nombreuses
réalisations de
Rembrandt,
peintre
Hollandais du
17e siècle.
Les icônes
C'est dans la peinture propre aux premiers siècles du
christianisme qu'il faut rechercher l'origine des icônes.
Définition d'une icône
Une icône, du grec (eikona « petite image »),
est une peinture religieuse, généralement
peinte sur un panneau de bois, de style
byzantin, grec ou russe et représentant des
personnages et des scènes bibliques. Ses
dimensions peuvent atteindre plusieurs
mètres. L'iconographie est un art sacré et
l'iconographe doit se préparer à écrire son
icône dans le jeûne et la prière. Une icône
n'est pas peinte mais écrite.
Ce n'est qu'à partir du 1Ve siècle
et de l'avènement de Constantin
(Constantin Ier le Grand (v. 274-337), empereur romain
que les icônes ne seront plus
de simples peintures mais le lien
entre l'humain et le divin et
prendront toute leur dimension
spirituelle.
(306-337)
L'iconographie traditionnelle orientale
utilise une technique très stricte et
particulière pour l'écriture et la
lecture d'une icône, car, dans la
confession orthodoxe du christianisme,
les images sont sacrées et l'esprit du
personnage représenté se trouve dans
la peinture. C'est pour cela que de
nombreux fidèles embrassent les
icônes.
Le Christ en Majesté
Le Christ Pantocrator
L'Icône de la Trinité
Peinture islamique et hébraïque
Il n'existe pas d'images dans les œuvres
proprement religieuses, comme le Coran, du
fait de l'anicônisme de la religion islamique, la
représentation des personnages religieux,
comme le prophète de l'islam Mahomet ou des
anges par exemple, est absolument interdite.
Miraj dans un
mirajnama, Herat, 1436,
BNF
On considère la plupart du
temps que les saints, les
prophètes et les imams ne
peuvent être représentés en
Islam, mais de toute évidence, il
existe des représentations, plus
ou moins explicites.
Comme on l’a dit, il n'existe
quasiment pas d'images dans
l'espace religieux. Ce n'est donc
pas là qu'il faut chercher des
figurations de personnages saints,
mais dans des ouvrages profanes,
comme des textes poétiques ou
historiques.
Les plupart des scènes mettant en
valeur des personnages religieux
sont narratives : on représente les
événements de la vie du Prophètes,
les grands épisodes bibliques comme
l'arche de Noé, Jonas et la Baleine...
La crucifixion n'est jamais présente,
puisque les musulmans considèrent
que Dieu n'a pas pu permettre que
son envoyé soit ainsi mis à mort.
Suivant la tradition monothéiste,
Dieu n'est pas représenté, mais
Iblis, l'équivalent du diable ou
l'incarnation du mal peut
apparaître dans certaines
peintures.
Plusieurs éléments sont fréquemment employés
pour représenter les personnages saints. Ils sont
tout d'abord auréolés de flammes (sauf dans de
rares exceptions). Au contraire, le nimbe (cercle
lumineux que les peintres représentent autour de la tête du Christ et
des saints, Halo, auréole), très
fréquent dans les
manuscrits, ne représente pas la sainteté, à
l'inverse de ce que l'on observe dans le monde
chrétien. Dans la première moitié du XV!e siècle
apparaît l'utilisation d'un voile pour masquer le
visage de ces représentations, qui se généralise au
XV!!e siècle, puis au X1Xe, les visages ne sont tout
simplement plus peints.
En ce qui concerne Mahomet, la
scène la plus fréquemment
représentée à partir du XVe siècle
est celle du miraj, c'est-à-dire
l'ascension de celui-ci à travers le
ciel. Suivant la coutume élaborée
dans les hadiths, il est juché sur une
jument à tête de femme Bouraq.
Miraj, Iran, v. 1550, Sultan Muhammad
Élément de décoration
d'une copie du De
Materia Medica de
Dioscoride, 1229, Syrie
L'islam refuse nettement le culte
des idoles, et donc la
représentation de Dieu. Dieu est
considéré comme le seul créateur
(Musavvir en arabe, le même mot
est utilisé pour « peintre ») car le
seul capable d'insuffler la vie.
L'artiste ne peut donc être car
Dieu ne peut accepter de rivaux.
Les hadiths exposent quatre points
liés à l'interdiction des images, et
ces préceptes semblent acceptés à la
fois par les chiites et les sunnites :
1. Les images sont impures, donc on
ne peut pas prier là ou elles se
trouvent. Cette interdiction est
surtout liée à la peur d'un retour à
l'idolâtrie.
2. Selon le lieu et le support où
elle est placée, l'image est
considérée ou non comme licite (qui
n’est pas défendue par la loi). Là encore, ce
précepte semble lié à « la
préoccupation de ne pas susciter
un culte ».
3. Les artistes produisant des
images humaines ou animales
seront condamnés dans l'au-delà,
car ils font preuve
« d'immodestie » en voulant imiter
Dieu, seul créateur.
4. La peinture d'images ne
représentant pas d'animaux ni
de personnages est admise.
Voici une anecdote sans doute apocryphe (dont
l’authenticité n’est pas établie) mais très révélatrice
au sujet de l’image:
« Un jour, un cavalier musulman qui s'exerçait à l'équitation
abîma accidentellement l'œil de la statue de l'empereur
byzantin Héraclius, qui avait été érigée comme marque de
frontière entre Byzance et le monde musulman. Les chrétiens
élevèrent une protestation et demandèrent que la statue du
calife Omar (compagnon de Mahomet), c’est-à-dire l'équivalent
d'Héraclius dans le monde islamique, soit mutilée de la même
façon. Ainsi fut-il décidé, une image d'Omar fut faite, son œil
endommagé et chacun fut d'accord que justice avait été rendue.
Ce qui importe est que le chef musulman acquiesça au fait qu'on
mutile la statue de son calife parce qu'il ne croyait pas aussi
intimement que son homologue chrétien à la signification
profonde d'une image. »
On ne connaît d’image ni de
Yahvé, ni d’Allah tandis que les
images de Dieu surabondent en
christianisme.
L’islam n’aime pas beaucoup les
images », et il en va de même
dans le judaïsme.
Les représentations religieuses
dans les sculptures
La sculpture religieuse est une forme
d'expression de l'art chrétien. Elle orne
souvent les lieux de culte. Elle est généralement
destinée à soutenir la prière, telle une icône
tridimensionnelle. Dans la statuaire, les sujets
représentés sont le Christ (souvent crucifix),
Marie (Pietà de Michel-Ange), les Saints. Dans
la sculpture en bas ou en haut relief, alliée à
l'architecture, on trouve aussi des scènes
bibliques ou des symboles.
La sculpture religieuse montre
aux fidèles, qui ne savaient pas
lire pour la plupart, les histoires
religieuses issues des textes
sacrés.
Au Moyen-Age, une des grandes
préoccupations terrestres,
importantes pour les hommes, est
de gagner le Paradis. Partout, dans
la sculpture, dans la peinture, les
sculpteurs, les artistes, cherchent
à mettre en avant, ce qui est le
Bien, le Mal, le Paradis et l'Enfer.
Les personnages principaux sont:
-Les Anges dans le Paradis: ils sont représentés
sur les trumeaux (pans de mur entre deux
fenêtres), sur les colonnes, de façons aérée,
claire, nette. Le décor, autour, est simple.
-L’enfer dont les personnages sont les Démons.
Là, le plan est sombre, les statues, les sculptures
sont rapprochées. Tout est serré, inquiétant.
La sculpture religieuse illustre les
risques courus par les fidèles s'ils
ne suivaient pas les règles de
l'église.
Exemple: si on fait bien : on va au
paradis (ange)
si on fait mal : on va en enfer
(démon)
Paradis
Enfer
La sculpture
religieuse représente
aussi de grands
personnages
religieux comme :
Dieu, Jésus…
Bouddha
La piéta de Michel Ange
Dans l'art gothique, plus que dans l'art roman, les
Anges et les Démons sont très représentés dans
l'architecture religieuse.
L'art gothique est un art beaucoup plus complexe
que l'art roman. Il se développa en France durant
le XV° siècle. De nombreuses cathédrales sont de
style gothique ( Notre-Dame de Paris, NotreDame-la-Grande de Poitiers, la cathédrale de
Reims, celle de Chartres...). Elles sont très hautes
(certaines dépassent même 40 mètres),
construites en pierre, toutes sur le même plan.
L’art du vitrail
Si l'art du vitrail est connu essentiellement par
les célèbres verrières des cathédrales romanes
et gothiques, son origine est certainement plus
ancienne comme nous l'apprennent les fouilles
archéologiques de sites antiques ou des premiers
siècles du moyen âge : il est probable que le
vitrail à décor figuratif est né à l'époque
Carolingienne.
Les Carolingiens, que l'on appelait couramment
Carlovingiens jusqu'à la fin du X1Xe siècle, forment une
dynastie de rois francs qui régnèrent sur l'Europe
occidentale de 750 jusqu'au Xe siècle, et dont la
généalogie remonte à saint Arnoul (v. 582–640 ?), évêque
de Metz. Ils doivent leur nom au plus illustre des leurs,
Charlemagne.
Vitrail de Londres
représentant St Mathieu.
Le vitrail, art monumental, est un véritable
catéchisme en couleur pour les fidèles. Il a
pour fonction d 'illustrer les écritures et de
régler la lumière qui pénètre à l’intérieur du
bâtiment. Les vitraux représentent des
scènes de textes sacrés, de l'Ancien et du
Nouveau Testament, la vie des saints mais
on rencontre souvent des scènes dont les
sujets sont puisés dans la vie quotidienne de
la ville.
On a parfois raconté à juste raison la magie
colorée des vitraux. Les couleurs changent
suivant l'inclinaison du soleil aux différentes
saisons et heures de la journée. Un nuage
passe, le ciel s'assombrit et voilà le vitrail qui
s'éteint se refroidit et semble se figer. Que
le soleil perce à nouveau et le vitrail
s'échauffe et flamboie comme ressuscité.
Ainsi le vitrail est une matière vivante qui se
transforme, qui meurt et renaît au gré des
rayons et des ombres.
Vitrail
représentant
le dernier
repas du
Seigneur
Jésus et Marie
Noé
La flagellation
La religion, la littérature
et le cinéma
Quelques thèmes religieux dans l’histoire de l’art…
Le Roi des Rois, Cecil B. DeMille, 1927
Golgatha, Julien Duvivier, 1935
Samson et Dalila, 1949
Les dix commandements, 1956
Ben-Hur, William Wyler, 1959
Le Roi des Rois, Nicholas Ray, 1961
L’Évangile selon saint Matthieu, Pier Paolo Pasolini, 1964
Jésus Crhist, Superstar, Norman Jewinson, 1973
Le Messie, Roberto Rossellini, 1975
Jésus de Nazareth, Franco Zeffirelli, 1977
Jésus, le film, Peter Sykes et John Kirsh, 1979
Jésus de Montréal, Denys Arcand, 1989
La dernière tentation du Christ, Martin Scorsese, 1988
Jésus, la mini-série, Roger Young, 1999
Marie, mère de Jésus, Kevin Connor, 1999
La passion du Christ, Mel Gibson, 2004
L’Apocalypse, ce dernier livre de la Bible,
parle du retour du Christ à la fin des
temps après une série de malheurs, de
calamités et de souffrances endurées par
l’humanité.
La peinture, la littérature, mais surtout le
cinéma, sont devenus des médiums
recherchés pour exprimer la peur de la fin
du monde et pour susciter l’angoisse en
s’inspirant de passages de l’Apocalypse.
Quelques films sur l’islam:
•Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, 2004
•Amer Saheb Massoud-Portrait d’un chef afghan
(documentaire 2001)
•Il était une fois la Thétchénie, documentaire 1988
•L’oiseau d’argile 2001
•Jinnah 1998
Quelques films sur le bouddhisme:
•The Golden Child 1986
•Little Buddha 1993
•Sept ans au Tibet 1997
•Himalaya - l’enfance d’un chef 1999
Quelques films sur la culture indienne:
•Kabhi Khushi Kabhie Gham 2001
•Lagaan 2001
•Devdas 2002
Quelques films sur le judaïsme:
•Exodus 1960
•The Chosen 1982
•Une étrangère parmi nous 1993
•A Life Apart - Hasidism in America 1997
La religion et la musique
La musique religieuse chrétienne
est vocale ou instrumentale. Elle
s’inspire des textes sacrés.
Le chant grégorien
C’est un chant sacré rythmé dont les
paroles sont récitées en latin. Il est
interprété par un chœur de moines ou de
moniales parfois accompagnés d’un soliste.
Le chant grégorien ne s’accompagne d’aucun
instrument de musique.
Écoutez "Dies Irae":
http://www.youtube.com/watch?v=Dlr90NLDp0&feature=related
L’Oratorio
Il est une invention de membres de l’ordre religieux italien
des Oratoriens, au XV1e siècle.Un oratorio est une œuvre
lyrique dramatique représentée sans mise en scène, ni
costumes, ni décors. Généralement composé pour voix
solistes, chœur et orchestre, avec parfois un narrateur, son
sujet est le plus souvent religieux (épisode extrait de la
Bible, de la vie de Jésus, d’un(e) saint(e)… ) mais peut être
aussi profane (héros mythologique, sujet historique, hymne à
la nature… ). Formellement assez proche de la cantate et de
l’opéra, l'oratorio comprend généralement une ouverture, des
récitatifs, des airs et des chœurs.Écoutez: Le Messie de
Haendel à St Antoine l'Abbaye
http://www.youtube.com/watch?v=tY47VPtVUAk
La Passion
Une passion est une catégorie d’oratorio, une
composition vocale pour solistes vocaux, de chœur et
orchestre écrite à partir du récit de la Passion du
Christ.
Écoutez la Passion selon saint Matthieu de JeanSébastien Bach
http://www.youtube.com/watch?v=8i3DqQ5yzsI
Le Requiem
Le Requiem (du latin requiés signifiant repos) ou Messe de requiem,
connu aussi en latin sous le nom de Missa pro defunctis ou Missa
defunctorum est un service liturgique de l’Église catholique romaine.
Cette messe est une prière pour les âmes des défunts et a lieu juste
avant l’enterrement ou lors de cérémonies du souvenir. Ce service est
parfois observé par d’autres Églises Chrétiennes comme les Églises
Anglicane et Orthodoxe.
Requiem est aussi le nom de nombreuses compositions musicales
utilisées lors du service liturgique ou comme pièce de concert. À
l'origine, ces compositions musicales classiques de requiem étaient
réellement jouées pendant le service funèbre avec des chants. Ce
mode d'exécution est à présent rare.
Écoutez Requiem Mozart KV 626 - Bernstein Introitus Part. 2
http://www.youtube.com/watch?v=2XkzN4Ntfiw
Le « negro spiritual »
Il est un type de musique vocale et sacrée
né chez les esclaves noirs des Etats-Unis au
XV11e siècle qui sera à l’origine du
mouvement gospel.
Écoutez Tippett Five Negro Spirituals Steal Away
http://www.youtube.com/watch?v=hdkm0ziZb6A&feature=
PlayList&p=1D70710011704E97&index=0&playnext=1
Le Gospel
Le gospel est un chant religieux chrétien, protestant
d'origine, qui prend la suite des negro spirituals. Il s'est
développé en même temps que le jazz et le blues primitifs.
Les artistes modernes de gospel ont aussi intégré des
éléments de musique soul.Le gospel se développa d'abord
chez les afro-américains et les blancs du sud, avant de
conquérir le reste de l'Amérique et du monde.Le mot Gospel
signifie « évangile » : littéralement god spell, c'est-à-dire
« la parole de Dieu».
Écoutez Whitney Houston CeCe Winans and Shirley
Caesar Gospel Medley
http://www.youtube.com/watch?v=EBB4-_mo2Dw
Autres genres musicaux
Cantate: genre important du courant musical baroque.
Hymne: poème religieux chanté pendant l’office divin accompagné par l’orgue.
Messe: musique liturgique.
Motet: composition musicale courte en latin.
Psaume: prière poétique de la Bible puisée dans le livre des Psaumes de la Bible.
Te Deum: hymne chrétien. Le Te Deum est parfois chanté pour remercier Dieu en
grâce d’une faveur particulière.
Les vêpres: office du soir dans les monastères, célébré entre 17h et 19h.
Ave Maria: qui signifie « Je vous salue Marie » qui évoque la venue de l’ange
Gabriel annonçant à Marie la naissance de Jésus.
Le judaïsme et la musique
Une musique écrite par des compositeurs juifs sur des
thèmes de la culture juive. L’essentiel de nos
connaissances sur les origines de la musique juive
provient de l’Ancien Testament. La musique hébraïque
ancienne serait une musique destinée à l’exercice du
culte, mais servant également pour des cérémonies
profanes, comme les couronnements. Chez les juifs
hassidiques, la musique et le chant supportent la joie
de servir Dieu et manifestent leur exaltation devant
sa parole.
L’Islam et la musique
En Islam, le rapport à la musique n’est pas évident.
Il dépend du seuil de tolérance de l’époque et de la
culture.
L'auteur Moufti Chafi' r.a. reconnaît que certains
aspects de cette question a fait (et fait encore)
l'objet de nombreuses controverses. Ces
divergences entre les savants tiennent surtout du
fait que les références religieuses présentent des
contradictions apparentes à ce sujet: Tandis que
certains textes de la sunna interdisent clairement la
musique et les chants, d'autres, au contraire,
laissent supposer que cette interdiction est
seulement partielle.
L’Islam et la musique…
Cependant, parmi les divertissements qui réjouissent les
âmes, qui égaient les cœurs et qui font plaisir à l’ouïe, il y a
effectivement le chant. L’Islam considère le chant comme
licite tant qu’il ne contient pas de propos grossiers,
obscènes ou incitant à la débauche. Et il n’y a aucun mal à
ce qu’il soit accompagné de musique, si, du moins, celle-ci
n’excite pas les nerfs .Le chant est recommandé lors des
occasions heureuses, afin de répandre la gaieté et de
divertir les âmes. Cela est d’autant plus valable les jours de
fêtes, de noces, de retour d’un absent, ainsi que lors des
repas de mariage, des repas en l’honneur d’un nouveau-né et
lors de la naissance du bébé.
L’Islam et la musique…
Néanmoins, le chant et la musique sont souvent
allés de pair avec des veillées arrosées et
débauchées, ce qui a incité un grand nombre de
savants à interdire, tout du moins à déconseiller
le chant et la musique. Certains d’entre eux ont
dit : « Le chant fait partie des plaisants discours
mentionnés dans le verset : « Et, parmi les
hommes, il en est qui, dénués de science, achètent
de plaisants discours pour égarer hors du chemin
de Dieu et pour le prendre en raillerie. Ceux-là
subiront un châtiment avilissant. »
L’Islam et la musique…
Aujourd’hui, les cultures arabes traversées par
la modernité ont donné naissance à des
musiques profanes intéressantes et rythmées.
Écoutez Lotfi Bouchnak/Ritek ma naâref win!
http://www.youtube.com/watch?v=4WFCPhYVcp4
Voici la signification de cette chanson.
Le titre de la chanson est « je t'ai entrevue...je ne sais où », le
chanteur y parcourt les lieux pittoresques du quartier populaire de
Halfaouine, situé à l'orée de la vieille médina de Tunis où il lui semble
avoir vu cette belle et envoûtante brune, objet de sa grande passion.
Ensuite, le souvenir s'envole vers la ville balnéaire de la Goulette
(banlieue nord de Tunis) jadis lieu de villégiature de la bourgeoisie
commerçante tunisoise, où il est encore hanté par cette présence
féminine mystérieuse et au charme ravageur. La mémoire troublée et
les sens en émoi, le chanteur-narrateur ne se rappelle plus où il a
rencontré exactement cette belle égérie (inspiratrice, conseillère),
serait-ce au quartier chic de La Fayette...ou ailleurs ? Perturbé, il
continue ses pérégrinations (déplacements) pour revisiter des lieux
aujourd'hui délabrés et croulants, envahis par la modernité et
délaissés par leurs anciens propriétaires mais dont la splendeur et le
faste d'antan sont inscrits dans la mémoire collective. Lieux éthérés
semblables à cette brune insaisissable et inaccessible.
Les grandes religions et l’architecture
Architecture chrétienne
Église (architecture), édifice religieux
consacré au culte chrétien. De nos jours, le
terme (du grec ekklêsia, « assemblée » ou
« communauté ») désigne autant la communauté
des fidèles que l’édifice dans lequel celle-ci se
rassemble.
L’architecture chrétienne débute au IVe siècle
avec la conversion de Constantin qui transforme
le christianisme en religion d’État.
Auparavant la réunion des fidèles était tenue secrète
et la pratique du culte n’était pas tolérée
publiquement. Vers le Ve siècle, les églises relèvent de
deux types d’architecture : la tradition des basiliques
antiques et celle des sanctuaires creusés sous terre,
appelés cryptes, qui renfermaient les restes des
martyrs. Vers l’an 1000, l’Occident est divisé en
diocèses, dirigé chacun par un évêque qui réside dans
une ville où se dresse la cathédrale.
Tout au long du XIe siècle, les églises
conventuelles sont exclusivement réservées au
religieux alors que la construction des
cathédrales à la fin du XIIe siècle est avant
tout pensée pour le fidèle. C’est pour cette
raison que l’architecture religieuse des
couvents, monastères ou abbayes va connaître
un développement différent de celle des
églises et des cathédrales.
"En l'espace de trois siècles, de 1050 à 1350, la
France a extrait plusieurs millions de tonnes de
pierre pour édifier quatre-vingt cathédrales,
cinq cents grandes églises et quelques dizaines
de milliers d'églises paroissiales"
Les débuts de l'architecture religieuse
canadienne coïncident avec la venue des
premiers missionnaires en NOUVELLE-FRANCE.
Les récollets arrivent au pays en 1615, et les
jésuites, en 1625, bâtissent des chapelles de
mission, en utilisant les techniques de
construction des Autochtones. Puis ils
remplacent ces premiers bâtiments
rudimentaires par des structures un peu plus
permanentes, en bois de charpente.
Assez tôt au XVIIe s., les communautés
religieuses construisent aussi des chapelles et
des petites églises destinées à la pratique du
culte des colons français. Comme les chapelles
de mission, ces premiers bâtiments ont une
facture très simple et dépouillée. Érigés
d'abord en bois, ils font place graduellement à
des constructions en pierre.
Dès la seconde moitié du XVIIe s., avec
l'arrivée d'un plus grand nombre d'artisans et
de constructeurs formés en France, et sous
l'influence des Jésuites, sont construites à
Québec et Montréal quelques grandes églises
qui transposent ici certains traits de
l'architecture religieuse française. Ces
bâtiments se caractérisent notamment par leur
plan en forme de croix latine et leur clocher
posé à la croisée de la nef et du transept.
L'église des Jésuites à Québec (érigée en
1666, démolie en 1807) se révèle un exemple
marquant de cette architecture classique
d'origine française, alors introduite dans la
colonie. Le premier évêque de Québec,
François de Montmorency-LAVAL, va jouer un
rôle déterminant au niveau de la diffusion de
ce style dans les villages et les campagnes, en
encourageant et en contrôlant la construction
de nombreuses églises de pierre qui adaptent
et simplifient ces modèles de l'architecture
française.
Ottawa, basilique
Notre-Dame
L'un des beaux
immeubles anciens
conservés dans la
région de la
Capitale nationale
(Corel Professional Photos)
Québec,
chapelle Notre-Damede-Bonsecours
Étant donné que les églises postérieures à la Deuxième
Guerre mondiale sont de dimensions relativement petites
et que, depuis les années 70, la construction de nouvelles
églises se fait plutôt rare, on peut s'étonner que deux des
églises les plus vastes de la deuxième moitié du XXe siècle
soient des réalisations récentes. Il s'agit dans les deux cas
d'églises pour des abbayes bénédictines : Westminster
Abbey à Mission, Colombie-Britannique. (Asbjorn Gathe),
et SAINT-BENOÎT-DU-LAC au Québec (Dan S.
HANGANU), la première, du début des années 80 et la
seconde, du début des années 90. En employant
respectivement le béton et l'acier, les architectes tentent
d'y reproduire le mouvement vertical et l'effet
squelettique qui caractérisent les monumentales églises
abbatiales du Moyen Âge.
Abbaye de
Saint-Benoît-du-Lac
Saint-Benoîtdu-Lac,
Vue intérieure de
l'abbatiale de
Saint-Benoît-duLac (1989-1994)
(photo de
Richard Max
Tremblay/avec la
permission de
Dan S. Hanganu).
L’architecture musulmane
La mosquée
Les éléments caractéristiques de la mosquée sont
apparus dès l’aube de l’islam. Des adeptes d’une nouvelle
religion se réunissent en l’an 622 dans la ville de Yathrib
(l’actuelle Médine, en Arabie saoudite) pour célébrer
leur culte sous le toit de Mahomet. Les prières ont lieu
dans la modeste demeure de ce dernier, qui comprend
une cour intérieure de forme rectangulaire, un portique
ombragé et un espace cultuel. Presque toutes les
mosquées s’inspirent de l’architecture simple de la
maison de Mahomet.
C’était une cour fermée, rectangulaire, dotée d’un
portique rudimentaire (zulla, utilisé à l’origine pour donner
de l’ombre). Les premières mosquées, constituées d’une
cour fermée (sahn) bordée de galeries ouvertes voûtées
(iwan), et d’un bâtiment pour la prière, rappellent la
structure de celle de Médine. Trois autres éléments de la
mosquée sont bientôt caractéristiques de cet édifice : le
minaret, tour du haut de laquelle le muezzin (le crieur)
lance son appel cinq fois par jour ; la midha (latrines et
salle d’ablutions) où les fidèles se purifient avant d’entrer
dans la mosquée ; enfin la qibla, mur indiquant la direction
vers laquelle s’oriente la prière. Le mihrab, une niche
creusée dans la qibla, détermine l’organisation et
l’orientation de l’espace de toutes les mosquées du monde.
La Mecque, Médine
Capitale religieuse de l'islam, La Mecque est la ville natale du prophète
Mahomet. La ville, interdite aux non-musulmans, constitue un haut lieu de
pèlerinage dans l'islam. La Grande Mosquée contient une immense cour
quadrilatérale, nommée al-Haram. Au centre de celle-ci, la Kaaba — édifice
cubique et aveugle — abrite la Pierre noire, vers laquelle se tournent les
musulmans pour prier.
Second lieu sacré musulman après la Kaaba de La Mecque, le dôme du Rocher
s'élève dans la vieille ville de Jérusalem à l'emplacement du Temple de
Salomon, lieu où Abraham projeta le sacrifice de son fils Isaac. Le monument,
dont la construction fut achevée dans les années 690, indique l'endroit d'où
Mahomet monta au ciel pour recevoir les commandements de Dieu.
Une mosquée à
Montréal au
coin des rues
St-Urbain et
St-Viateur.
Mosquée
Al-Omah AlIslamiah à
Montréal
La mosquée à
l'université de
Sherbrooke se
trouve en bas du
bâtiment E1 (la vie
étudiante).
L’architecture juive
Une synagogue est n'importe quel endroit où
dix hommes peuvent se réunir pour prier et
étudier. Selon la tradition, les synagogues sont
apparues parce qu'on avait besoin de lieux de culte,
en plus du temple, pour les personnes incapables de
se rendre à Jérusalem. L'absence de rites
sacrificiels, l'essor des enseignements rabbiniques
et la cérémonie de lecture de la Torah dans les
synagogues ont donné à ces institutions une
réputation unique qui leur a permis de devenir le
cénacle des cérémonies religieuses juives.
Le sanctuaire est formé de deux éléments
essentiels : la bimah, qui consiste en une plateforme sur laquelle on lit la Torah pour la
congrégation, et l'aron kodesh (arche) où sont
rangés les rouleaux de la Torah. L'aron kodesh est
souvent incorporé dans l'architecture du
sanctuaire, mais peut parfois être un coffret
indépendant. En général, il se trouve sur le mur
situé à l'est, car les fidèles prient dans cette
direction, vers Jérusalem.
En conformité avec le commandement :
« Tu ne feras aucune image sculptée »,
les représentations des formes humaines
sont interdites. L'ornementation est donc
essentiellement composée de symboles
(étoile de David, signes du zodiaque ou
formes naturelles).
Les synagogues ont en général une
façade plutôt modeste. C'était en fait
une exigence établie par la loi.
Souvent, le bâtiment et sa cour étaient
cachés derrière un mur haut et sobre.
En 1921, la congrégation montréalaise Sha'ar
Hashomayim achète un terrain à l'intersection du
chemin de la Côte-Saint-Antoine et de l'avenue
Kensington. Melville Miller est l'architecte de la
nouvelle synagogue, que certains comparent à une
cathédrale. Dans le sanctuaire, surmonté d'un plafond à
caissons et où la bimah côtoie l'aron kodesh, les
femmes s'assoient à l'écart des hommes dans deux
galeries latérales plutôt qu'au premier étage.
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Juifs
rescapés de l'holocauste arrivent au Canada. Au lieu de
s'établir dans les quartiers centraux de la ville, ces
immigrants s'installent plutôt dans les banlieues en
pleine expansion. Cet exode, qui entraîne la création de
plusieurs nouvelles congrégations et le déplacement de
communautés établies, a pour conséquence l'abandon
des anciennes synagogues (souvent converties à
d'autres fins) et une vague de construction de
nouvelles synagogues. La quête d'un « style approprié »
n'est plus une préoccupation essentielle et, durant les
années 1950 et 1960, les architectes font preuve d'un
esprit plus audacieux et expressif, typique des
tendances architecturales de l'époque.
À l'instar du temple Holy Blossom, le sanctuaire
représente souvent un élément distinctif en évidence
dans la composition globale. Parmi les formes et les
motifs habituels, mentionnons des cours ouvertes
(Beth El à St. John's, Terre-Neuve, construite en
1959), des murales en mosaïques colorées sur la façade
(Young Israel, à Montréal, construite en 1953 par
Harry Mayerovitch) et un fenêtrage intéressant qui
laisse filtrer indirectement la lumière du jour dans le
sanctuaire, grâce à de hautes fenêtres ou à des baies
verticales imposantes (Shaarey Tzedec, à Calgary, par
Abugov et Sunderland et Beth Tzedec, à Toronto,
1955, par Peter DICKINSON).
Durant les années 1970, l'augmentation des coûts de
construction et de maintenance freine l'apparition de
nouvelles synagogues. Les congrégations moins nombreuses
doivent vendre leurs édifices pour faire face aux
changements démographiques. Toutefois, l'intérêt
croissant pour la protection du patrimoine sensibilise
davantage à la préservation des anciennes synagogues et
entraîne la restauration de celles qui sont encore utilisées.
Ces travaux de réfection auxquels s'ajoutent la rénovation
et l'embellissement des bâtiments actuels,
l'interprétation artistique contemporaine et la
construction de synagogues souvent plus petites destinées
aux communautés nouvelles établies en banlieue
représentent désormais les principaux champs d'activités
dans ce volet architectural.
Holly Blossom
Temple, Toronto
Young Israël de Montréal
Rendez-vous sur le site:
http://www.quebecregion.com/f/tresors.asp pour
découvrir les trésors d’art caché du Québec.
Bibibliographie
http://fr.wikipedia.org/
http://peinture.video-du-net.fr/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mise_au_tombeau_(Michel-Ange)
http://peintres.celebres.free.fr/REMBRANDT/index-32.php
http://college.bayard.free.fr/repr-demon.htm
http://assr.revues.org/index5442.html
http://www.quebecregion.com/f/tresors.asp
http://www.youtube.com/watch?v=tY47VPtVUAk
http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761569426/juive_musique.html
http://www.islamophile.org/spip/La-musique-et-le-chant.html
http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761578854/église.html
http://www.collegeahuntsic.qc.ca/pagesdept/hist_geo/Atelier/Parcours/romane.html#intro
http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0006766
http://fr.encarta.msn.com/media_461552606_761577725_-1_1/Dôme_du_Rocher.html
http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761560731/mosquée.html
http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761577725_2/islam_art_de_l'.html
http://images.google.ca/images?hl=fr&q=mosquée%20de%20Montréal&um=1&ie=UTF-8&sa=N&tab=wi
http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0007839