nouvelle donne générationnelle

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NOUVELLE DONNE GÉNÉRATIONNELLE,
RELATION PÉDAGOGIQUE ET MÉTHODES
PÉDAGOGIQUES
Rencontre avec une nouvelle donne générationnelle
Influence sur la relation et les méthodes pédagogiques
à l’IFSI de Saint-Dizier
1
Lysanne Weidmann, Laure Deulceux - CEFIEC, Mercredi 9 avril 2014, 7ème journée d'échanges interprofessionnels
UNE
NOUVELLE DONNE
?
• Dans nouvelle donne générationnelle, il y a l’expression
« nouvelle donne », on pense à une nouvelle donne dans un jeu,
avec l’idée d’un nouveau jeu et donc de nouvelles possibilités
pour les acteurs.
• Y a t’il un nouveau jeu ?
• Quelles nouvelles possibilités dans une formation infirmière en
alternance pour les acteurs que sont les étudiants infirmiers, les
formateurs, les professionnels de terrain?
2
GÉNÉRATIONNELLE ?
Puis vient l’association de nouvelle donne à générationnelle,
nous nous interrogeons, existe t’il une nouvelle donne
générationnelle, une nouvelle génération d’étudiants qui se
définirait selon des caractéristiques communes ?
3
ET
COMMENT CETTE NOUVELLE DONNE
GÉNÉRATIONNELLE AURAIT REDISTRIBUÉ LES
CARTES DANS LE CONTEXTE DE LA FORMATION
INFIRMIÈRE
?
4
NOTRE
PARTI PRIS
Des allers-retours entre notre réflexion
et l’observation de notre quotidien de
travail, une enquête auprès de 5 étudiants
à l’appui.
5
L’APPROCHE
MÉTHODOLOGIQUE CHOISIE
Utilisation des notions sociologiques de « prescrit et de
réel » pour positionner le cadre de la formation infirmière et
de l'acquisition des compétences professionnelles par les
étudiants.
6
Première partie
LE PRESCRIT ET LE RÉEL
7
LE
PRESCRIT DANS LE CONTEXTE DE LA
FORMATION INFIRMIÈRE
• Constitué par le Référentiel de Formation depuis septembre 2009.
• Constitué du contexte sociétal de la formation infirmière.
8
LE
PRESCRIT (1er point)
 LE RÉFÉRENTIEL DE FORMATION
9
COMMENT POSITIONNE-T-IL LE FORMATEUR, LES
ÉTUDIANTS, LE RAPPORT AU SAVOIR ET LES
CONTENUS ?
Quelques points d’analyse de son impact sur la relation
pédagogique d'une part et sur les méthodes pédagogiques
préconisées d'autre part.
10
UN
NOUVEAU FORMATEUR (1)
• De transmetteur à facilitateur : de « aider à acquérir des
connaissances » à « aider à réfléchir ».
• Plus proche : une proximité et une disponibilité accrue
demandées au formateur dans sa relation aux étudiants.
• Flexibilité de l’espace et du temps de travail (suivi
pédagogique, échanges de mails) : interconnexion vie
professionnelle et personnelle.
11
UN
NOUVEAU FORMATEUR (2)
• Plus à l’écoute : il doit prendre en compte l’attractivité de son
cours pour motiver les étudiants, sans perdre de vue la
finalité qui est l’apprentissage d’autant que ses cours ne sont
pas systématiquement obligatoires.
• La satisfaction de l’étudiant est aujourd’hui plus qu’hier un
critère d’évaluation et un indice de la compétence du
formateur, il est évalué en partie au travers de ses étudiants.
12
UN
ÉTUDIANT ACTEUR ET AUTONOME
• Une nouvelle définition de l’infirmière et l’universitarisation de
la formation donnent une nouvelle représentation de l’étudiant,
adulte, autonome , acteur, critique, « autorisé à dire ».
• On s’éloigne dans la formation infirmière d’un modèle
traditionnel paternaliste. L’autorité du formateur n’étant plus
une donnée acquise, celui ci est amené à questionner sa
stratégie et négocier face à la marge de liberté de l’étudiant
pour qu’il investisse le savoir.
13
UN
NOUVEAU RAPPORT AU SAVOIR
Référence au socioconstructivisme :
• L’apprenant construit son savoir grâce à son expérience
personnelle et par l’interaction avec autrui autour de situations
dont la résolution exige qu’il confronte ses représentations et
sa solution à celles d’autrui.
•
Deux points clés
connaissances:
dans
le
processus
de
transfert
des
– activité réflexive de l’apprenant (APP),
– Importance des interactions (journées de regroupement).
14
DES
CONTENUS DE FORMATION RENFORCÉS
• Le renforcement des connaissances dans le référentiel infirmier
a pour but de donner des bases solides à des futurs
professionnels, « plus sûrs de leurs acquisitions et plus
autonomes ». (M.A. Coudray)
• Le temps de formation est diminué, l’impression de gavage qui
en découle peut nuire à cette prise d’autonomie en rendant
l’apprenant passif, en tuant le désir, en provoquant une
« anorexie intellectuelle » (Claude Pujade Renaud), à l’opposé
du but poursuivi…
15
EN
RÉSUMÉ, LE RÉFÉRENTIEL EN
2009
• L'accent est mis sur la formation à la réflexivité par des
méthodes pédagogiques appropriées.
• En prescrivant un nouvelle posture pour le formateur et
un nouveau rapport au savoir pour l'étudiant, le
référentiel de formation en 2009 positionne une nouvelle
relation pédagogique.
16
LE
PRESCRIT
(2ème point)
 LE CONTEXTE SOCIÉTAL DE LA FORMATION
INFIRMIÈRE
17
DES ÉVOLUTIONS MAJEURES IMPACTENT LA
• Dimension
FORMATION INFIRMIÈRE
d'éducation formation tout au long de la vie,
embrassant tous les aspects de la vie : le lifewidelearning et
valorisant l’expérience et la compétence en situation.
• Les
nouvelles technologies imposent l'usage d'internet et les
présentations power point dans tous les domaines d'activités, y
compris en pédagogie.
• Mutation du monde du travail :
– Accent mis sur le facteur humain et « l’intelligence au travail » pour
faire face à la complexité de l’environnement,
– Cohabitation intergénérationnelle,
18
– Culte de la jeunesse et de la performance.
DU
PRESCRIT… AU RÉEL
Le prescrit posé, il convient de le confronter au réel dans le
contexte de la formation infirmière à Saint-Dizier (SD),
c'est à dire de le mettre en œuvre auprès de notre public
d'étudiants en tenant compte de nos ressources :
– Profil des étudiants à SD,
– L’IFSI de SD: locaux, équipement informatique, ressources
humaines.
19
LE
RÉEL
(1er point)
 QUI EST NOTRE PUBLIC D’ÉTUDIANTS À
SAINT-DIZIER ?
• Représente-t-il une
générationnelle ?
nouvelle
• Fait-il
génération
partie
de
la
donne
Y
?
20
LA NOTION DE GÉNÉRATION
• Parler de génération demande une approche sociologique,
l’identification d’une tranche d’âge et de caractéristiques
culturelles communes spécifiques.
• Nous nous interrogeons : au regard du profil de la promotion
des ESI de 3ème année, qui est la génération de nos étudiants ?
21
PROFIL DE LA PROMOTION DE
3ÈME ANNÉE À SAINT-DIZIER
Classe d’âge
Nombre d’étudiants
18 à 24 ans
29
25 à 29 ans
7
30 à 34 ans
5
35 à 39 ans
7
+ 40 ans
3
22
GÉNÉRATION
Y NATIFS DU NUMÉRIQUE
• Jeunes nés entre 1980 et 1992, jeunes de 22 à 34 ans.
• La tranche d’âge des moins de 34 ans, correspond à 41 ESI sur 51 ESI
dans la promotion 3ème année à l’IFSI de Saint-Dizier.
• Le terme de génération « native du numérique » les différencie des
« migrants numériques », génération des plus âgés, qui ont dû s’adapter
à l’arrivée des nouvelles technologies dans leur vie professionnelle et
personnelle. La génération Y contrairement à la précédente n'a pas
d'autres référents d'usage.
• Les différences générationnelles portent sur le rapport au temps,
l’utilisation des TIC et l’accès au savoir.
23
Internet et LES « PETITES POUCETTES »
• Michel Serres baptise les membres de cette génération les
« Petites Poucettes » pour leur capacité à envoyer des SMS
avec le pouce.
• Internet conduit à l'externalisation des facultés
cognitives désormais assurées par l’ordinateur :
ainsi, écrit M. Serres, Petite Poucette « tient là, hors
d’elle, sa cognition jadis interne, comme Saint Denis
tient son chef hors du cou ».
24
COMMENT
FORMER
«
LES
PETITES POUCETTES »?
• En ce qui concerne l’apprentissage, la question se pose de
savoir si cette génération par ses caractéristiques
spécifiques convoque une nouvelle approche pédagogique
au quotidien, de nouvelles stratégies pédagogiques pour
la séduire, stimuler son appétence à apprendre.
• Nouvelle donne générationnelle, nouvelles méthodes
pédagogiques ? Ou comment former les « Petites
Poucettes » de Michel Serres ?
25
LES MÉTHODES PÉDAGOGIQUES PRÉCONISÉES
(1)
L’enseignement en général demande des
« mises en scène pédagogiques et certains effets
théâtraux pour, notamment, captiver les élèves,
soutenir leur attention, faciliter les apprentissages,
les intéresser à de nouveaux savoirs, attiser leur
curiosité » Jeffrey Denis.
26
LES MÉTHODES PÉDAGOGIQUES PRÉCONISÉES (2)
Face aux apprenants issus de la génération Y en
particulier, les stratégies pédagogiques préconisées
sont :
• multiplier les méthodes pédagogiques,
• les alterner face au risque d’ennui,
• innover dans l’organisation de la recherche du
savoir.
27
LES
MÉTHODES PÉDAGOGIQUES PRÉCONISÉES (3)
Le contexte du Référentiel en 2009 avec le courant
pédagogique dominant socioconstructiviste est décrit
comme plus adapté à cette nouvelle génération, plus en
phase avec leur mode d’apprentissage en situation.
28
LE
RÉEL
(2ème point)
 QUEL EST LE CONTEXTE (RESSOURCES ET
LIMITES) À L’IFSI DE
SAINT-DIZIER ?
29
ÉQUIPEMENT
ET RESSOURCES DE L’IFSI
EN QUESTION
• Nouvelles technologies : équipement informatique
informatique, vidéoprojection, ordinateurs portables,
numérique).
(une salle
un tableau
• Un nouvel IFSI en construction à Saint-Dizier : quelle prise en compte
de cette nouvelle donne générationnelle et de nouvelles méthodes
pédagogiques ?
• Ressources humaines : 10 formateurs (35-62ans),
(proximité géographique), professionnels de terrain.
intervenants
30
TABLEAU RÉCAPITULATIF
PRESCRIT
RÉEL
LA FORMATION INFIRMIÈRE :
LES ÉTUDIANTS EN SOINS INFIRMIERS :
Notre public d'étudiants infirmiers à
- Le Référentiel de formation en 2009
une
nouvelle
philosophie
de
la Saint-Dizier :
formation
pour
l'émergence
d'un - Les profils de promotion.
- Une nouvelle donne générationnelle.
nouveau professionnel.
LE CONTEXTE SOCIÉTAL DE LA
FORMATION INFIRMIÈRE :
- La « formation tout au long de la
vie ».
-Avec les nouvelles technologies et
internet, les présentations power point
s’imposent y compris en formation.
-Mutations du monde du travail.
NOTRE CONTEXTE À SAINT DIZIER:
équipement
informatique,
locaux,
spécificités, actualité.
(LA REPRÉSENTATION DE LA NOUVELLE
GÉNÉRATION D'ESI ET DU RÉFÉRENTIEL
DE FORMATION :
« c'était mieux avant »).
31
LE
PRESCRIT ET LE RÉEL CONCLUSION
• Un bouleversement, une « nouvelle donne » concerne prescrit et réel.
• L’esprit du référentiel de formation serait plus en adéquation avec :
– Le contexte sociétal
l’environnement,
:
complexité,
exigences,
contraintes
de
– Le mode d’apprentissage de la génération Y.
• Internet et les TIC sont présents au niveau prescrit (comme exigence
sociétale) et réel (comme caractéristique de la génération Y en formation).
• Face à cette génération internet, de nombreux auteurs préconisent
le recours à des méthodes pédagogiques plus variées et surtout
32
plus attractives.
LE
MYTHE DE LA GÉNÉRATION
Y…
Nous considérons qu’il serait réducteur :
– D’attribuer le changement observé ou ressenti à la seule notion
de « nouvelle donne générationnelle »,
– De relier le souci d'adopter des méthodes pédagogiques plus
attractives à l'effet « génération Y » uniquement,
Dans la mesure où l'on ne prendrait pas en compte :
– L’effet perturbateur de toute nouvelle génération.
– La dimension « d'éducation formation tout au long de la vie »
et embrassant tous les aspects de la vie. (Lifewidelearning).
– Génération Y ou peut être une société et une culture Y?
33
Deuxième partie :
.
BOULEVERSEMENT DU CADRE SPATIO TEMPOREL
DE LA FORMATION
.
INTERPÉNÉTRATION DE DEUX MONDES, DE
L’INTÉRIEUR ET DE L’EXTÉRIEUR
34

AVEC
INTERNET,
MONDE
DANS
QUEL
EXTÉRIEUR
LA
SALLE
COMMENT
LE
RENTRE-T-IL
DE
COURS
IMPACT SUR LA FORMATION
?
?
35
PREMIER
POINT
Avec
internet la salle de cours n'a pas le monopole du savoir.
Questionne la motivation des ESI à aller en cours.
Le savoir est aussi et surtout à l'extérieur de la salle de cours.
Les cours magistraux y compris ceux des formateurs IFSI ne sont pas
systématiquement à présence obligatoire .
Le rôle du formateur :
Favoriser présence et assiduité en cours chez les ESI: inciter et contrôler.
Choix de méthodes pédagogiques en adéquation avec la technologie
internet : développement des présentations PPT dans un souci d'efficacité,
d'attractivité auprès des jeunes générations. Des compétences pédagogiques
36
sont indispensables.
DEUXIÈME
POINT
L'attention et la concentration des étudiants en cours
Pendant les cours, les ESI grâce aux SMS, mails échangés et réseaux
sociaux restent en lien permanent avec d’autres personnes, et d’autres
contenus, à l'extérieur de la salle de cours. Hypersollicitation et incapacité à
différer la réponse à apporter.
Selon Katherine Hayles, la jeune
l’hyperattention que la deep attention.
génération
utiliserait
davantage
L'hyperattention est une forme de zapping perpétuel, nécessitant une
stimulation fréquente voire incessante.
La deep attention est une attention profonde, longue nécessitant une
concentration pour aller au-delà des difficultés et des obstacles.
L’hyperattention permet de réagir à tous les stimuli et repose sur des
capacités d’usage multitâches mais qui ne sont pas nécessairement
37
complexes.
OBSERVATION DU QUOTIDIEN À SAINT-DIZIER
• Absentéisme des ESI, retards, départs à la pause, bruit.
• Une levée d’écrans d’ordinateurs. Portables sur les tables et SMS
échangés. Regards sur les écrans. Addiction de nombreux ESI au
téléphone portable.
• Témoignage d’un ESI de 2ème année dans un texte intitulé « mon
téléphone » écrit pendant un atelier d’écriture. « J’ai une addiction […]
j’observe 9 tél sur les tables dont celui du formateur, sur 16 personnes
présentes, non loin de leur regard, de leurs oreilles… ».
•
Réflexion en équipe pédagogique à SD :
– Sur le choix des cours à présence obligatoire et sur le contrôle
de présence par la feuille d’émargement.
– Sur la présence des portables notamment en évaluation.
38
TROISIÈME
POINT (1)
« Externalisation des connaissances » et de la mémoire désormais
assurées par l'ordinateur. Questionne l'utilité « d' apprendre par
cœur » ou « d'apprendre à apprendre » et le rôle du formateur.
Internet change notre façon d’utiliser notre mémoire, il devient moins
utile d'apprendre par cœur et d'emmagasiner des connaissances.
L'externalisation de la mémoire nous amène à oublier le contenu mais
à garder en mémoire le chemin pour retrouver l’information dans
l’ordinateur.
Il s'agit de libérer les esprits du fardeau de la mémorisation (la tête
« bien pleine ») au profit du développement de l’intelligence (la tête
« bien faite »).
Le savoir n’est plus l’accumulation de connaissances, mais la capacité
à lier les faits, à leur donner du sens.
39
TROISIÈME
POINT (2)
« Externalisation des connaissances » et de la mémoire désormais
assurées par l'ordinateur. Questionne l'utilité « d' apprendre par
cœur » ou « d'apprendre à apprendre » et le rôle du formateur.
Le rôle du formateur évolue avec internet :
• Rôle moins centré sur l'apport des connaissances et des réponses mais sur
l’apprendre à se servir intelligemment de ses connaissances, à devenir
autonome.
• Former aux moteurs de recherche et à l'utilisation des mots clés.
• L’apprentissage par cœur est moins nécessaire, au profit de l’apprendre à
chercher, à trier, discerner, évaluer la qualité des sources sur le net,
confronter plusieurs sources.
Accompagnement à la réflexivité. Développement des guidances
individualisées et de la relation pédagogique qui se prolonge à
distance par mail.
Compétences pédagogiques indispensables pour les formateurs IFSI
et terrain.
40
OBSERVATION
DU QUOTIDIEN À
SAINT-DIZIER
• Être natif du numérique pourrait être un atout mais en réalité
cela ne l'est pas. Les étudiants sont à l’aise avec les réseaux
sociaux, les échanges de SMS mais ne sont pas à l’aise avec
la recherche informatique, le choix des moteurs de recherche,
la mise en page de différents travaux.
• Le plagiat sur internet sans
questionnement est fréquent.
discernement
et
sans
41

AVEC
INTERNET,
INTÉRIEUR
DE
LA
COMMENT
SALLE
LE
MONDE
DE
COURS
S’ÉCHAPPE-T-IL VERS LE MONDE EXTÉRIEUR
QUEL
IMPACT SUR LA FORMATION
?
?
42
Internet et la confidentialité
Une nécessaire formation des ESI dans l'utilisation d'internet
et des réseaux sociaux.
Des contours mal définis chez la jeune génération entre
espace privé/ espace public, intime/extime.
Un risque de confusion vie personnelle/vie professionnelle.
Risque important pour les personnels de santé, garants du
secret professionnel.
43
43
INTERNET
ET LE SECRET PROFESSIONNEL
La fonction de soignant ou d'étudiant comporte l’obligation de
respecter :
•
Le secret professionnel pour protéger le patient, article L1110-4
du code de la santé publique (CSP),
• La discrétion professionnelle pour protéger l’institution,
• La réserve en tant que fonctionnaire pour protéger l’image du
service public.
44
DANGERS
DES RÉSEAUX SOCIAUX (1)
Former les ESI aux règles qui s’imposent dans l’utilisation des
réseaux sociaux :
• Sur le plan individuel :
En s’inscrivant sur des sites, chaque internaute est
susceptible d’exposer sa vie privée en divulguant des
informations strictement personnelles. Pour les jeunes
diplômés le risque est que ces informations soient
consultées par un recruteur potentiel qui pourrait ne pas
donner suite au vu de photos, opinions....
 Les réseaux sociaux peuvent être un outil discriminatoire
45
à l’embauche.
DANGERS DES RÉSEAUX SOCIAUX
(2)
• Sur le plan institutionnel :
– Toute critique envers son employeur, sa hiérarchie, ses
collègues est à proscrire. Ne pas exposer ses difficultés
dans le cadre de son travail.
 La personne attaquée peut porter
diffamation, atteinte à la vie privée.
plainte
pour
 Des sanctions disciplinaires peuvent être prononcées à
l’égard de l’internaute.
46
OBSERVATION
DU QUOTIDIEN À
SAINT-DIZIER
• Mise en cause de l’utilisation des réseaux sociaux
par l’établissement : Rappels réguliers à la
confidentialité et au secret professionnel
• Publication de photos…
47
Troisième partie
ENQUÊTE
Zoom sur l’impact de deux outils
48
 PROBLÉMATIQUE
AUTOUR DU DÉVELOPPEMENT
DES PRÉSENTATIONS
FORMATION
POWER POINT (PPT) EN
49
POWER
POINT EN QUELQUES MOTS
• Projection d’images. S’est imposé en pédagogie (Abandon
progressif des transparents).
• Le principe : simple et schématique, puces pour les points
importants, disparition des connecteurs logiques.
• Le but : capter, maintenir l'attention, appuyer le discours.
• Le plus : croiser les stimuli, intégration simultanée de
différents éléments visuels, images, textes, discours, car
tout le monde ne « comprend » pas avec les mêmes canaux
sensoriels (ouïe, vue…).
50
INTÉRÊTS
ET RISQUES ATTRIBUÉS À LA PRÉSENTATION PPT
• Le principal intérêt est l’attractivité de cette
présentation qui serait plus en adéquation avec la
culture internet de la génération Y majoritaire dans
la promotion ESI.
• Le risque porte sur la rigidité de la présentation, une
pensée simplifiée qui ne forme pas à la réflexivité et
à l’esprit critique.
51
OBSERVATION
DU QUOTIDIEN À
SAINT-DIZIER
• PPT mis en ligne sur Nuxéo à disposition des ESI après les cours.
• Les formateurs utilisent en priorité le support PPT (cours, corrigés,
consignes et exploitations TD).
• Les ESI s’assurent au début du cours qu’ils auront le PPT sur
Nuxéo.
• Des ESI suivent le cours à partir du PPT des années précédentes.
• Variabilité dans la prise de notes. Peu de questions.
52
ENQUÊTE
Questionner l’impact de la présentation PPT
sur l’attractivité, la compréhension-mémorisation
du cours, le développement de l'esprit critique
auprès de 5 étudiants infirmiers de 3ème année.
53
LA CAPTATION DE L'ATTENTION DE L'ÉTUDIANT
•
Effet stimulant ou endormissant ?
• La présentation PPT est-elle attractive, séduisante, permet t’elle de
capter l'attention des étudiants pour la diriger sur le cours ? A
t'elle un effet positif sur la motivation à suivre le cours, l'écoute, la
diminution des comportements dérangeants ?
• L'assurance d'avoir le PPT en ligne crée t’elle un sentiment de
sécurité chez les étudiants qui favorise le déplacement de leur
attention et « l'hyperattention » vers des éléments extérieurs au
cours ?
54
COMPRÉHENSION
ET MÉMORISATION
• La compréhension du cours :
– La présentation PPT améliore t’elle la clarté du cours,
facilite t’elle le repérage et le suivi du plan du cours ?
– La présentation PPT rend-elle le contenu du cours
plus crédible aux yeux de l'étudiant ?
• La mémorisation du cours :
– Les différents éléments visuels, images, textes,
discours facilitent t’ils la mémorisation du cours ?
55
RÉFLEXION
ET ESPRIT CRITIQUE
• Le développement de la réflexion et de l'esprit
critique :
La présentation PPT permet-elle de réfléchir,
facilite t’elle les échanges avec le formateur, la
participation, les étudiants osent-ils interrompre,
revenir en arrière ?
• L'intérêt de la présentation PPT selon eux ?
• Leur utilisation du PPT, prise de notes en parallèle
pendant le cours, reprise exclusive du contenu du
PPT ? Croisement avec d'autres sources de
connaissances ? Etc...
56
HYPOTHÈSE
Au lieu de capter l'attention des étudiants, la
présentation PPT (communiquée aux ESI sur Nuxéo)
déplace l'attention des ESI sur autre chose que le
cours.
57
RÉSULTATS ET ANALYSE
IMPACT DU PPT SUR L’ATTRACTIVITÉ, LA COMPRÉHENSION,
LA MÉMORISATION (1)
• La présentation PPT capte l’attention des étudiants, cible
pour eux les points clés du cours et leur permet une autre
gestion du temps.
• Un bémol est donné par tous les étudiants enquêtés qui
interpellent les capacités pédagogiques de l’intervenant dans
la construction et l’utilisation du PPT : trop de texte et lecture
du PPT = décrochage de l’ESI.
58
RÉSULTATS ET ANALYSE
IMPACT DU PPT SUR L’ATTRACTIVITÉ, LA COMPRÉHENSION,
LA MÉMORISATION (2)
• Dans les réponses des étudiants, mise en frottement d’un
principe : le cours est « le temple de l’apprentissage », et d’une
réalité : dans la salle, bruit et manque d’écoute entrainent le
décrochage de l’attention.
• L’attractivité des cours, plus clairs, où l’étudiant se repère mieux
n’aurait cependant pas d’effet positif sur la mémorisation.
• La contrainte de la prise de notes intégrale est levée mais le
passage à l’écrit est différé et ressenti comme nécessaire pour
mémoriser. (L’effet positif du PPT sur la mémoire visuelle n’étant
59
relevé que par une étudiante sur 5).
IMPACT
RÉSULTATS ET ANALYSE
DU PPT SUR LA RÉFLEXION CRITIQUE/REPRÉSENTATION
• La présentation
pendant le cours.
PPT
favorise
peu
l’interactivité
• La préoccupation des ESI
ne porte pas sur le
questionnement personnel mais sur la complétude
des apports, jugés majoritairement exacts car donnés
par l’institution.
60
VALIDATION
DE L’HYPOTHÈSE
?
Rappel de l’hypothèse :
Au lieu de capter l'attention des étudiants, la présentation PPT
(communiquée aux ESI sur Nuxéo) déplace l'attention des ESI
sur autre chose que le cours.
Hypothèse partiellement validée :
La projection d’images dans la présentation PPT capte
l’attention des étudiants, mais il existe un haut risque de
décrochage et de déplacement de l’attention sur autre chose
en fonction des capacités d’animation de l’intervenant.
61
PARADOXE
IMAGE/ÉCRIT
Entre une culture de l’image en tant que support
privilégié pour toute intervention et un nécessaire retour
à l’écrit pour mémoriser.
62
 PROBLÉMATIQUE
AUTOUR DU DÉVELOPPEMENT
DES MAILS DANS LA RELATION PÉDAGOGIQUE
FORMATEUR-ÉTUDIANT
63
UN CONTEXTE
FAVORISANT
• A la faveur du développement du numérique dans la société et en
pédagogie.
• A la faveur d’une nouvelle philosophie de l’apprentissage et d’une
demande d’accompagnement à la réflexivité dans le référentiel de
formation infirmier en 2009.
• En adéquation avec les nouvelles générations d’étudiants issus de
la génération Y, culture du numérique.
64
LES
IMPLICATIONS
• Les
TIC
sont
présents
dans
les
situations
pédagogiques, elles ont modifié ces dernières années
la relation pédagogique.
• Passage
d’une
relation
pédagogique
traditionnelle en face à face à une relation à
distance ou du moins à une autre forme de
présence.
65
PEUT-ON
PARLER DE RELATION PÉDAGOGIQUE
PAR MAIL
?
• L’usage des TIC introduit une temporalité et des espaces de
formation moins rigides.
• Il y a porosité entre espace privé et espace de formation,
les étudiants et les formateurs peuvent communiquer et
rester en contact « permanent », le temps de formation
devient extensif et souple.
66
DISTANCE OU FACE À FACE
• La distance dans la relation par mail n’est pas absence.
• Selon Goffman, la présence serait un sentiment, il existe un
continuum entre présence et absence et une infinie variété
de graduations.
67
MAIL
ET ACCOMPAGNEMENT À LA RÉFLEXIVITÉ
• L’accompagnement dans le programme de 1992 : « le suivi
pédagogique
est
basé
sur
l’accompagnement
et
le
développement personnel de l’étudiant en vue d’une meilleure
intégration des connaissances par celui ci ».
• L’accompagnement en 2009 : construction d’une posture
réflexive en partant de l’expérience, retour sur soi.
• La présence à distance donne du temps aux phases successives
nécessaires pour construire sa pensée.
68
OBSERVATION DU QUOTIDIEN À SAINT-DIZIER
(1)
• La relation pédagogique par mail s'est développée à l'IFSI de SaintDizier, essentiellement sur le volet accompagnement de l’ESI à la
réflexivité.
• Elle prolonge la relation d'accompagnement en face à face (suivi
individualisé des objectifs de stage, bilans individuels des étudiants,
suivi des analyses de pratiques en stage, mémoire de fin d’études).
• Dans la charge de travail des formateurs, la frontière devient plus
floue entre vie professionnelle et vie privée avec extension du temps
professionnel à domicile.
• La nature du travail réalisé à domicile (préparations de cours et
corrections) s'est étendue à l'accompagnement des étudiants à la
69
réflexivité.
OBSERVATION DU QUOTIDIEN À SAINT-DIZIER
(2)
• Sentiment des formateurs d’être débordés par l’abondance des mails
des étudiants. A donné lieu à une réflexion pédagogique pour
rationnaliser les suivis d’étudiants par mails, notamment en ce qui
concerne le suivi des APP.
• Les étudiants ne savent pas toujours adapter la tournure de leurs
mails adressés à un formateur.
• De nouveaux rites de communication sont à observer avec les
mails. Des conseils sont à donner aux étudiants au vu des erreurs
commises.
70
HYPOTHÈSE
La relation par mail est une vraie relation
pédagogique adaptée aux étudiants de
cette génération.
71
ENQUÊTE
Questionner l’impact du développement
des mails sur la relation pédagogique
formateur/étudiant auprès de 5 étudiants
infirmiers de 3ème Année.
72
RÉSULTATS
ET ANALYSE
• Le mail est un complément à la relation pédagogique mais ne peut suffire à la
constituer.
• L'échange verbal et le visuel avec le formateur constituent la relation
pédagogique idéale.
• Le mail est apprécié pour son côté pratique : il permet de communiquer à
tout moment.
• Le mail est vu comme une difficulté pour la compréhension.
• Les argumentations portent sur les côtés pratiques mais pas sur les apports
pédagogiques (sauf pour le MFE).
• Le mail apparaît plutôt comme une demande pédagogique, donc
institutionnalisé (notamment APP) de ce fait, l'intérêt pédagogique n'est pas
développé. Si d'une part il paraît être très formel, il n'est pas cadré au niveau
de la temporalité ce qui est argumenté comme un avantage par les étudiants.
73
VALIDATION DE L’HYPOTHÈSE ?
• La relation par mail est dans l’air du temps
mais n’est pas ressentie comme une vraie
relation par les ESI interrogés.
• La vraie relation pédagogique est le face à
face et l’échange verbal.
74
PARADOXE
VIRTUEL/FACE À FACE
Une génération du virtuel qui cependant demande
un contact physique et un face à face dans la
relation pédagogique.
75
RAPPORT À L’ÉCRIT DES ESI
(« FROMAGE ET CHOCOLAT »)
• Un rapport à l’écrit difficile « l’écrit et moi, c’est comme le
fromage et le chocolat, ça va pas ensemble » (selon un ESI).
• L’écrit est source de difficulté pour l’ESI à la fois pour :
– Se faire comprendre à l’écrit (problème d’expression),
– Comprendre le sens de ce qui lui est transmis (problème de
compréhension).
• D’où nécessité du passage par le discours oral avec un
formateur qualifié d’« interprète ».
76
RAPPORT À L’ÉCRIT DES ESI
(« FROMAGE ET CHOCOLAT »)
• L’écrit en formation : Exigence d’un écrit construit
• L’écrit et les TIC :
– Instantané, intuitif, proche du langage oral,
– Passage des émotions par le smiley (donne
l’orientation de l’état d’esprit).
77
POUR
NE PAS CONCLURE
(1)…
• Nous observons un véritable bouleversement, une
nouvelle donne tant au niveau du cadre, le « prescrit »
que de notre quotidien de travail le « réel » auprès
d’une nouvelle génération d’ESI qui prescrit aussi une
nouvelle approche.
• Ce bouleversement porte sur les méthodes, il a des
répercussions sur notre façon de travailler.
• Il porte sur l’esprit,
les méthodes changent
mentalités et redessinent la relation pédagogique.
les
78
POUR
NE PAS CONCLURE
(2)…
• Internet est un dénominateur commun entre prescrit et
réel.
• Internet a levé les verrous, flouté les frontières, diminué
l’étanchéité
entre espace personnel et espace
professionnel.
• On ne laisse plus sa vie privée au vestiaire, on l’emporte
avec soi dans sa poche grâce à son portable, on reste en
contact en permanence.
79
POUR
NE PAS CONCLURE
(3)…
• Ce moins d’étanchéité est à nos yeux lié à plusieurs
facteurs :
– Internet,
– Dans le concept de FTLV on retrouve le flou des
frontières entre espace personnel et espace
professionnel : notre portefeuille de compétences
intègre celles acquises ou développées dans notre
vie personnelle.
80
POUR
NE PAS CONCLURE
(4)…
• Pour favoriser le processus interactif de transfert des
connaissances :
« il est essentiel […] que les travailleurs des différentes
générations […] se perçoivent, mutuellement, de manière
positive ; autrement dit, que les travailleurs âgés acceptent
leurs jeunes collègues comme une relève adéquate et une valeur
ajoutée pour l’organisation et que les nouveaux arrivants jugent
l’expérience des plus âgés nécessaire à leur propre parcours
professionnel » - Lagacé, Boissonneault, Armstrong (2010).
• Dépasser le « c’était mieux avant » et tirer profit dans la
formation des nouvelles possibilités tout en mettant en
81
garde contre les risques générés.
POUR
NE PAS CONCLURE
(5)…
• La génération internet est-elle un mythe ? Le mode de
transmission a changé mais y a t’il aujourd’hui plus qu’hier une
génération qui doit s’adapter à l’autre ?
• Pouvons-nous envisager la question sous un autre angle, celui
d’une culture, d’une société internet qui imprègne chacun d’entre
nous, en témoigne l’étudiant : « sur les 9 portables il y a celui du
formateur » ?
• Nous nous recentrons sur notre mission de soignant pour que les
TIC restent un outil au service du prendre soin et non une finalité,
82
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION
En images, une caractéristique de la jeunesse :
perturber la génération précédente
83
84
85
86
87
BIBLIOGRAPHIE
(1)
OUVRAGES :
• COUDRAY Marie-Ange, GAY Catherine (2009), Le défi des compétences, comprendre et mettre en
œuvre la réforme, Issy-les-Moulineaux, Elsevier Masson.
• DEJOURS Christophe (1998), Souffrance en France, La banalisation de l’injustice sociale, Paris, Seuil,
« Points », 2009 pour la préface et la postface, 231 pages.
• FROMMER Franck (2010),
Découverte,« Cahiers libres
La pensée PowerPoint, Enquête sur ce logiciel qui rend stupide, La
• CLERMONT Gauthier, DENIS Jeffrey (Dir.) (1999), Enseigner et séduire, Québec, Les Presses de
l’Université Laval.
• LAMBERT Jacques (2009), Management intergénérationnel, Lamarre.
• LAHOUZE-HUMBERT Élisabeth (2010), Le choc générationnel, Faire travailler ensemble trois
générations, Paris, Maxima Laurent du Mesnil éditeur
• SERRES Michel (2012), Petite Poucette, Le Pommier, « Collection Manifestes ».
88
BIBLIOGRAPHIE(2)
ARTICLES :
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L’orientation scolaire et professionnelle, septembre 2009, http://osp.revues.org/563 ; DOI
10.4000osp.563
• BARLET Muriel, CAVILLON Marie « La profession infirmière : Situation démographique et trajectoires
professionnelles » , Ministère du travail, de la solidarité et de la fonction publique, ministère de la santé
et des sports, ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l’État, Direction de la
Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (DRESS), série études et recherche, n°101,
novembre 2010,
http://www.robertholcman.net/public/documents_institutionnels/etudes_et_resultats/profession_infirmie
re_demographie_trajectoire_professionnelle.pdf CHOUCRALLAH Ingrid, « Les réseaux sociaux, entre vie
privée et échanges professionnels Soins Aides soignantes » n° 42 octobre 2011, http://www.emconsulte.com/article/670187/article/les-reseaux-sociauxc-entre-vie-privee-et-echanges• FAURE
Guillemette,
«
Génération
Y...
Les
empêcheurs
de
travailler
en
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/11/generation-y-les-empecheurs-de-travailler-enrond_3158117_3224.html
rond
»
89
BIBLIOGRAPHIE(3)
ARTICLES (suite) :
• GAUTIER Julien, « Petite Poucette : la douteuse fable de Michel Serres », http://skhole.fr/petitepoucette-la-douteuse-fable-de-michel-serres
• HAYLES Katherine, « Le guide des égarés, la formation à l’attention des jeunes générations »,
http://www.guidedesegares.info/2011/09/04/la-formation-a-lattention-des-jeunes-generations/
• LAGACÉ, M., M.-È. BOISSONNEAULT et T. ARMSTRONG (2010). « La cohabitation intergénérationnelle
au travail : des questions de perceptions intergroupes et de transfert des connaissances »,Télescope,
vol. 16, nº 1, p. 193-207,
http://www.telescope.enap.ca/Telescope/docs/Index/Vol_16_no_1/Telv16n1_intergenerationnel.pdf.
• OURGHANLIAN Claudine, « Le gavage scolaire »,
http://dcalin.fr/publications/claudine_gavage_scolaire.html
• PICHAULT François, « Pour en finir avec la génération Y... étude d'une représentation managériale »,
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• STIEGLER Bernard , « lecture de "Prendre soin », http://skhole.fr/lecture-de-prendre-soin-de-bernard90
stiegler