au circuit court

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Transcript au circuit court

Protocole de coopération entre
professionnels de santé au sein
du Service d’Accueil des
Urgences de Dijon
Mathieu Bruneau, Amira Majbri, Laurence Goncalves,
Anabelle Passoni, Marc Freysz, Didier Honnart
Département de Médecine d’Urgence SAMU-SMUR-SRAU-UHCD
CHU de DIJON
2013-09-05
Sommaire
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Contexte Français
Contexte actuel à Dijon
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L’organisation générale du SRAU
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Les délais d’attente
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Le temps moyen d’attente
L’opinion publique
Evaluation des pratiques professionnelles
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Accueil/circuit court/circuit long/SAUV
Le circuit court en détail
Etat actuel de la situation, personnel soignant et patient
Amélioration de service médical rendu
Nouvelle organisation du circuit court
Coopération entre professionnels de santé
Le protocole HAS de coopération entre professionnel de santé
–
Actes dérogatoires entre professionnels de santé
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–
Formation théorico-pratique préalable
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–
–
–
Médecin/Aides-soignants
Infirmières/Aides-soignants
Formateur/validation
En clair, tableau descriptif
Les risques éventuels
Evaluation du protocole
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Satisfaction patient / personnel
Optimisation du temps d’attente au SRAU
Amélioration des compétences
Contexte Français
• Patrick Pelloux : «L'attente est le principal facteur de
violence aux urgences» 27/08/2013
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LE FIGARO. - Comment expliquez-vous la vague d'agressions que connaissent
les urgences?
Dr. Patrick PELLOUX. - Les agressions aux urgences ne sont pas nouvelles. La
violence fait partie du métier, où nous sommes régulièrement confrontés à des
personnes alcoolisées ou des cas psychiatriques. Mais le phénomène a pris de
l'ampleur au cours des dernières années. […]
Comment remédier à l'augmentation de la violence?
• L'attente est le principal facteur de violence. Ce que l'on souhaite, c'est une
attente zéro. Je sais, ça peut paraître démagogique. Mais, regardez à Marseille et
plus récemment à Bourgoin-Jallieu, où une infirmière a été agressée au couteau
dimanche. Dans les deux cas, les agresseurs n'ont pas supporté d'attendre et s'en
sont pris aux soignants. François Hollande s'est engagé à ce qu'aucun
Français ne se trouve à plus de 30 minutes de soins d'urgence.
Il faudrait que cette mesure s'applique aussi à l'attente une fois arrivé à l'hôpital.
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Contexte Dijonnais
• Organisation du SRAU (Service Régional d’Accueil des Urgences)
– Accueil / Circuit court / Circuit long /SAUV
Circuit
Long
Accueil
administratif
Carte Vitale,
renseignements
administratifs
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Accueil
infirmier
Motif de consultation,
constantes, orientation
adéquate
Circuit
Court
SAUV
Examen clinique, biologie,
médecine
Examen clinique, biologie,
motifs chirurgicaux et soins
ambulatoires (sutures, entorses)
Salle d’Accueil des Urgences
Vitales (SCA, AVC, choc
septique, traumatisés graves…)
Contexte Dijonnais
• Organisation du SRAU (Service Régional d’Accueil des Urgences)
– Le circuit court en détail
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Représente 45% de l’activité totale du SRAU
8 box d’examen
dont 2 box d’isolement pour
patient psychologiquement
fragile
Equipe médicale
1 médecin
1 interne
1 externe
1 infirmière
1 aide-soignant(e) (partagé(e)
avec les autres secteurs
(Accueil/SAUV)
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Contexte Dijonnais
• Délais d’attente
– Actuellement le délai moyen de prise en charge est de 2h pour un patient
consultant pour un motif dit chirurgical (plaie, entorse, fracture)
– Retrouvé grâce au logiciel « RésUrgences® »
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Délai de prise en charge = délai entre le premier contact avec l’IOA (Infirmier(e) Organisateur de
l’Accueil) et l’installation en box
– Les conséquences de délais d’attente trop long
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Conséquence sur la tension en salle d’attente
Incivilités récurrentes envers le personnel soignant
Image publique des urgences de Dijon
• Opinion publique et fait divers (source Bien Public)
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Santé. Le CHU de Dijon devrait accueillir prochainement des « gestionnaires de lits »
Urgences : un service à désengorger (04/05/2013 )
Côte-d'Or - Santé Dijon : urgence aux urgences du CHU (01/03/2013 )
Evaluation des pratiques professionnelles
(EPP)
• Etat actuel de la situation
– Temps d’attente avant une prise en charge médicale trop long
– Risque de mauvaise prise en charge (notamment de plaies [suture obligatoire
dans les 6 heures])
– Augmentation croissante des actes d’incivilités
– Ambiance de travail pesante pour les différents professionnels de santé
• Amélioration du service médical rendu
– Réflexion pour une nouvelle organisation du circuit court
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Afin de diminuer le temps d’attente avant l’installation en box
De manière générale, diminuer également le temps de passage global au SRAU
– Par ce biais, améliorer la qualité des soins dispensés
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Donc diminuer les gestes d’incivilité
Optimiser l’environnement de travail avec l’ambiance générale
Evaluation des pratiques professionnelles
(EPP)
• Réorganisation du circuit court
Toujours 8 box mais répartis différemment
3 box pour les « soins ambulatoires
rapides » (sutures, entorse, luxation,
corps étranger dans l’œil, …), ne
nécessitant pas de biologie
3 box pour les motifs chirurgicaux plus
longs (fracture du col fémoral, douleur
abdominale)
Equipe médical
1 médecin
1interne
2 externes
1 infirmier(ère)
1 aide-soignant(e) dédié(e) au circuit
court
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Evaluation des pratiques professionnelles
(EPP)
• Coopération entre professionnels de santé
– Cette nouvelle organisation permettra d’avoir 2 équipes au sein du circuit court
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D’un coté : { 1 interne, 1 infirmier (ère ), 1 externe } s’occupant des motifs chirurgicaux, avec
biologie nécessaire, perfusions, pansements complexes
De l’autre coté : { 1 médecin, 1 externe , 1 aide-soignant(e) } s’occupant des soins ambulatoires ne
nécessitant aucune biologie ou seulement des pansement simples (suture, immobilisation d’entorse,
attelles plâtrées postérieures)
– Le tout est sous la responsabilité directe du médecin sénior du circuit court
– Pour cela, il y a nécessité d’une formation pour les aides-soignant(e)s à de
nouvelles compétences
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Apprentissage de gestes techniques (attelles plâtrées postérieures, pansements simples, aide pour la
préparation d’un kit de suture)
Nécessité d’une délégation d’acte entre infirmiers (ère)s et aides-soignant(e)s
•
Intérêt de faire un protocole de coopération entre professionnels de santé
Le protocole Has de coopération entre
professionnels de santé
« Pose d’une attelle plâtrée et/ou d ’une bande Biflex® par
un(e) ASDE en lieu et place d’un médecin au service
des urgences de Dijon et réalisation de pansement par
un(e) ASDE en lieu et place d’un(e) IDE »
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Actes dérogatoire médecin / ASDE
• Actes dérogatoire IDE/ ASDE
Le protocole Has de coopération entre
professionnels de santé
• Formation théorico pratique préalable
– Aide(s)-soignant(e)s concerné(e)s
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Aides-soignant(e)s Diplômé(e)s d’Etat travaillant au SRAU
Volontariat
– Formateurs
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Médecin référent du circuit court (Docteur Amira Majbri)
IDE référente (Laurence Goncalves)
– Formation
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Session en petit groupe (2 séances de 4h chacune)
Formation théorique des gestes, des effets indésirables et secondaires des actes
Entrainement pratique en séances avec notation par formateurs
Courbes de progression et d’apprentissage (par barème de notation)
– Validation
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Validation par les formateurs de la compétence lors de la réalisation successives d’actes correctement
faits
Le protocole Has de coopération entre
professionnels de santé
• La formation de l’aide-soignant(e) aux soins permet :
– de dégager du temps paramédical à l’IDE
•
plus disponible pour prélever des bilans, poser des perfusions, des SNG, des sondes urinaires.
– de dégager du temps médical
•
le médecin peut passer au patient suivant pendant que l’AS pose une attelle plâtrée
– D’accélérer la gestion des flux et de diminuer les délais d’attente
– Une valorisation du métier d’AS aux urgences avec un réel sentiment
d’implication à la prise en charge des patients et à la vie de service
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Le protocole Has de coopération entre
professionnels de santé
• Les risques de ce protocole et les moyens mis en place
– Organisationnel
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Manque de participants (volontariat des ASDE)  actuellement 100% effectifs formés (valorisation du
métier)
Mauvaise orientation des patients dans les box  fiche explicative remise à l’IAO pour assurer ne
orientation adéquate
Manque de communication entre professionnels de santé au sujet des actes à faire au patient  se
référer au logiciel « RésUrgences® »pour les prescriptions en plus du dialogue entre professionnels
de santé
Traçabilité des actes effectués et des intervenants  traçabilité informatique avec le nom de la
personne ayant effectué les actes et la validation par le médecin sénior du circuit court
– Pour le patient
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Manque d’information sur QUI va réaliser l’acte  mise en place de feuille d’information dans les box,
ainsi qu’une obligation par le personnel soignant d’informer le patient de sa prise en charge
Refus du patient d’être pris en charge par ASDE  prise en charge par le médecin référent
Acte dérogatoire mal exécuté  vu et refait par le médecin sénior du circuit court CAR tous les actes
dérogatoires faits par ASDE doivent être validés par le médecin sénior
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Nécessité de session de formation supplémentaire
Étude du cas et auto critique de l’équipe
Au total : peu, voire aucun risque, du fait de la présence H24
d’un médecin référent
Le protocole Has de coopération entre
professionnels de santé
• En clair pour les patients
IAO
IDE
ASDE
MEDECIN
Déclaration du motif de venue
Orientation adaptée dans un box du
CC (selon liste pré-établie)
Installation du patient en box
Information orale et écrite du patient (affiche)
Examen clinique patient
Orientation vers éventuels examens complémentaires
Retour en box de CC
Diagnostic posé
Information du diagnostic au patient et
à l'équipe soignante
Prescription informatique des actes à
réaliser et confirmation orale à
l'équipe soignante
Actes dérogatoires médecin / ASDE (attelle)
Actes dérogatoires IDE / ASDE (pansement)
Préparation du matériel nécessaire,
confection de l'attelle, déballage
nécessaire au pansement
Pose du matériel (attelle, pansement)
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Vérification et validation de l'acte
Réfection de l'acte sous contrôle médical si non validation
Information sur la conduite à tenir ensuite faite au patient
Conseils nécessaires à suivre (par écrit et oral)
Questionnaire de satisfaction (à déposer dans une boîte spécifique) remis avec dossier médical
Annexes
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